TES LARMES ME SAUVERONT

Publier le 21 aout 2023 par AJMM

Partie 1

Tes_Larmes_Me_Sauveront ep 01

– Soyez forts et beaucoup de courage à toute la famille !
 Ceci étaient les derniers mots que nous disaient ceux là qui avaient pu prendre de leur précieux temps afin de venir nous consoler ma petite femme et moi.
 Je n’arrivais pas à répondre, j’avais les yeux toujours fixés vers le sol en quête de réponses car je demandais pourquoi c’est seulement à moi que ces choses arrivaient.
 Ma femme essayait de me maintenir debout mais je n’y arrivais pas… C’était difficile de ne pas me voir trembler.
– Chéri…
 M’appela t’elle…
– Je sais que c’est difficile mais laisse le temps faire ses choses, un jour nous serions heureux.
 Je savais qu’elle le faisait juste pour nous motiver, surtout moi mais au fond elle était meurtrie.
 Meurtrie aussi je l’étais surtout lorsque je vis, la dernier pèle boucher la dernière demeure de mon deuxième fils qui avait perdu la vie par accident de circulation.
 J’avais pitié de ma femme, je savais qu’elle souffrait mais elle ne le montrait pas… Moi par contre, je n’arrivais pas à le camoufler comme elle, je le montrais car c’était plus fort que moi.
 J’étais à bout de cette souffrance… De cette punition qu’était la mort.
 Après le deuil, sept jours plus tard, j’avais rendez vous avec mon boss dans son bureau… Je ne devais entrer nulle part avant d’entrer dans son bureau, même parler, je ne devais parler a personne si ce n’était lui en premier.
 Et ces règles, je les avais respectées.
 Une fois à l’entrée de la porte, quelque chose à attiré mon regard vers le sol et lorsque j’ai regardé, comme serpillère se trouvait le tricot avec lequel mon fils était décédé, couvert de sang et c’est là que je devais nettoyer mes chaussures avant de pénétrer dans son bureau.
 Puisque je n’avais pas de choix, alors Je l’ai fais.
 Je suis entré et je me suis assis face à lui et là, il me dit
– Les papiers pour ta promotion sont prêts. Tu dois juste signer ici et ici et ensuite on fait l’annonce.
 J’ai pris le stylo, j’ai regardé mon nouveau contrat, j’ai vu mon salaire qui avait été multiplié par 8 je crois, j’ai regardé mon patron et j’ai signé !
– Bienvenu monsieur le nouveau directeur ! La fraternité tient aussi à vous dire merci pour le renouvellement et vous promets de grands avantages.
 Oui j’étais un sectaire et c’est moi qui sacrifiais mes enfants.
 J’étais appelé à ne jamais avoir d’enfants mais j’étais aussi conditionné à en faire pour ensuite les offrir en sacrifice.
 J’en avais déjà offert trois , celui ci était le quatrième.
 Et si au départ , je vous ai dit que j’étais triste, c’était juste pour ma femme et non pour mon fils qui était enterré car je savais que lui, c’était son sort.
 J’aimais beaucoup ma femme et lorsqu’elle se plaignait des moqueries qu’elle subissait ou encore les douleurs de perdre un enfant à chaque fois, cette histoire avait commencé à me mettre mal
 La vie avait repris son cours. Beaucoup plus d’argent , beaucoup plus de maisons, des voyages et une vie luxueuse désormais.
 J’essayais de faire oublier ces drames à ma femme en lui offrant les plus beaux cadeaux qui puissent exister afin de ne pas me faire soupçonner.
 Des téléphones, des voyages et de grosses sommes dans ses comptes bancaires afin qu’elle puisse tout de même se distraire mais elle était triste.
  Mais ma femme n’arrivait pas digérer cette énième perte. Malgré tout ce que je pouvais lui offrir, elle me disait que son enfant lui manquait énormément.
– J’ai l’impression qu’il n’est pas décédé ! Je me dis qu’il est là. Chaque fois j’entre dans sa chambre, j’ai l’impression de le voir allongé sur son lit.
– Je te comprends mais, fais toi à l’idée qu’il n’est plus là
– Mon fils n’est pas mort ! Je t’assure !
 Je la prenais comme une folle, je me disais que c’était un traumatisme et je faisais tout pour qu’elle se change des idées mais ma femme ne pensait a rien d’autre qu’à son fils.
 Une fois, nous étions en voyage au bord de la mer , il était environs 17h30 par là lorsque ma femme se proposa d’aller nous prendre des boissons m’abandonnant ainsi devant la vaste étendue d’eau dans un coin un peu isolé.
 J’avais ma musique que j’écoutais lorsque je ressens une présence près de moi, je me suis dit que c’était ma femme mais ce qui m’a intrigué , c’est le fait que la personne était placée empêchant les derniers rayons de soleil de me caresser la peau.
 Il a fallu que je retourne ma tête pour tomber sur l’impensable…
 – Damien! Mais qu’est ce que tu fais là ?
Voir mon fils décédé devant moi était incroyable et apeurant… J’ai reculé avec mes fesses en quelques secondes pour me retrouver à quelques mètres de lui.
 Lui par contre, il n’avait pas bougé , il était placé devant moi et il pleurait et de ses yeux , ressortait un liquide noirâtre et épais.
– Papa, je veux revenir à la maison!
 M’avait il dit…
– Viens me chercher où tu m’as laissé, je veux revenir à la maison retrouver maman
– Mais, tu es mort !
– Je ne suis pas mort papa! Je vis! Je suis toujours vivant.
 Il a fallu que quelque chose me distrait à côté , que je me retourne et il avait disparu. Ceci au même moment où ma femme revenait avec les boissons pour me trouver dans un état de trouble…
– Ça va ?
– Pardon ?
– Tu fais quoi à l’écart ?
– Rien! J’étais jeté un coup d’œil sur un truc là. Tu es revenue ?
– Hull
 Je sais qu’elle m’avait trouvé bizarre, mais j’avais su rattrapé le coup.
 De retour à la maison, les pleures de ma femme n’avaient point cessé et je me demandais si ça allait se faire un jour.
 Elle me racontait des rêves chaque matin où elle voyait notre fils qui lui demandait de ne jamais cesser de pleurer pour elle, que ça ferait en sorte qu’il revienne la retrouver.
– Qu’est-ce que tu veux me faire croire ? Qu’il sortira de sa tombe et qu’il reviendra vivre avec nous ?
 Elle n’avait pas répondu. Mais dans son regard, c’était une réponse positive.
 Oui ma femme y croyait.
Un matin, en allant au boulot, j’avais oublié mon téléphone à la maison. Une fois au bureau, je l’ai appelée à travers le téléphone de service pour qu’elle me l’apporte au lieu du service.
 Je n’avais pas prévu ce qu’elle allait découvrir.  
Deux heures plus tard, elle était là… Mon bureau se trouvait désormais au fond et il fallait traverser le bureau de mon patron.
 Lorsque ma femme entra dans mon bureau, ma tête était sur la machine. Alors sans toutefois  la regarder, je lui ai dit.
– Dépose le sur la table, merci chérie.
 Mais elle n’a point réagit, elle a plutôt dit.
– C’est quoi ça ?
 A ce moment, je lève la tête et je vois dans sa main, la serpillère de mon boss qui n’est d’autre que le vêtement que mon fils portait lorsqu’il est décédé…
 Ce n’était pas tout, Damien se trouvait près d’elle et me regardait…
#A_SUIVRE…

Partie 2

Tes_Larmes_Me_Sauveront ep 2

La manière dont Damien se tenait derrière sa maman m’avait fait penser qu’elle le voyait pourtant ce n’était pas le cas.
En tout cas pas encore…
– Chérie ?! Qu’est-ce…Mais que tiens tu en main ?
– Dis moi que ce n’est pas ce que je crois !
– De quoi tu parles ?
– Ceci est le vêtement de Damien lors de son accident
– Ah bon ? Mais où l’as tu pris ?
– Tu ne vas pas me dire que tu traversais le bureau de ton patron sans t’en apercevoir ! C’est flagrant pourtant. Un vêtement plein de sang à l’entrée d’un bureau
– Écoute moi, tu vas te calmer! Ça peut juste être une ressemblance ou un malentendu.
– Un quoi ? Je te dis que c’est le vêtement de mon fils ! Eh bien comme tu nies, je vais le lui demander moi même à ton patron.
 J’ai voulu l’en empêcher mais Damien qui se tenait là, m’a tout de suite lancé un sort qui m’a paralysé. Je me suis assis sur mon fauteuil comme si on m’avait poussé.
 Je regardais ma femme sortir de mon bureau, longer dans le couloir et aller toquer le bureau de mon patron.
Ce n’était d’ailleurs pas une bonne idée et je savais que cette démarche allait avoir de grosses répercussions.
– Papa, je ne suis pas mort et je ne veux pas mourir maintenant.
 Me répétait mon fils qui était là plein de sang devant moi…
– Libère moi papa! Libère moi je t’en supplie.
 Même pour parler, je n’y arrivais pas. Pire lorsque j’entendais ma femme crier et hurler dans le bureau de mon patron et que j’étais sans défense.
 La porte ouverte, j’ai vu les hommes de la sécurité arriver à grandes pompes et pénétrer le bureau de mon patron pour ressortir afin ma femme comme une vulgaire bandite.
 Elle serrait très fort le vêtement dans ses mains et demandait à ce qu’on la lâche. Mais allait elle faire le poids contre des hommes de plus de 2 mètres et 100 kilos ?
 Très rapidement, je fus convoqué dans le bureau de mon patron et le sort qui m’avait été jeté avait disparu. Damien aussi avait disparu à son tour.
 Mon boss criait mon nom et m’intimait l’ordre de rejoindre son bureau dans les secondes qui suivaient.
 Je me suis levé , j’ai aspiré un bon coup d’air et j’ai rejoins le bureau de mon boss que j’ai trouvé dans tous ses états.
– Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qu’elle faisait là?
– J’avais juste oublié mon téléphone et…
– Et tu ne pouvais pas aller le chercher toi même ? Je vois que tu rigoles beaucoup. J’ai même l’impression que tu penses que c’est une blague ce que tu as choisis.
– Non boss !
– Cette femme, ta femme va nous causer de sérieux problèmes! Elle est repartie avec le t-shirt et seulement pour ça… Bref, gère très vite ce malentendu sinon…
 Mon patron ne m’avait jamais parlé ainsi, du coup je sentais que quelque chose n’allait pas et qu’il fallait très vite intervenir.
 Je suis retourné rapidement à la maison et j’ai trouvé ma femme qui tenait la photo de notre fils et pleurait dessus. Elle avait déjà presque inondé le cadre avec ses larmes.
– Chérie.
 Elle était silencieuse comme une tombe et ses larmes ne faisaient que tomber.
– Chérie cesse de pleurer ! Écoute moi…
 Elle avait décidé d’être muette… Je me suis approché d’elle, elle s’est laissée faire mais on aurait dit que je tenais une marionnette.
 Je l’ai conduis dans la chambre et je l’ai fait couchée.
Elle n’avait rien mangé, rien bu de toute la journée… Elle était couchée face au mur et ne faisait que pleurer.
 Un moment, je me suis rendue compte que le côté du lit où elle était , était déjà inondé de larmes.
Je ne savais quoi lui dire, je la regardais toujours en essayant de récolter un seul mot d’elle. Et là, elle ouvrit la bouche et me dit.
– Damien n’est pas mort ! Damien est vivant ! Mon fils est vivant , je le sais !
– Cherie, je sais que tu as très mal mais ça va passer ! Est ce le premier que tu perds ? On a toujours eu à faire des enfants !
– Il reviendra ! Je sais que mon fils reviendra.
Deux jours plus tard, c’était pareil… Je ne sais pas de quoi elle se nourrissait mais ma femme ne mangeait pas. J’allais au bureau que je rentrais trouver les plats comme je les avais laissés.
 Ce jour, mon patron m’appela et me dit.
– Les pleures de ta femme indisposent la fraternité ! Je ne sais pas comment tu prévois gérer cela mais les supérieures en ont marre… Si tu ne peux pas gérer cela, tu iras remplacer ton garçon pour qui elle pleure.
 Oui j’allais mourrir…
 Qu’allais je dire à mon patron si ce n’était d’essayer d’arranger cette situation…
– Tu as une semaine.
 Cette semaine qui allait être la pire de mon existence et voir la dernière…
 Je suis retournée chez moi et rien n’avait changé… Des larmes et des lamentations. Que faire pour arrêter cela?
 Je suis allé dans la salle de bain et tandis que j’étais assis à réfléchir sur ce que je pourrai faire, mon fils m’est apparu , les larmes noires de ses yeux qui coulaient sur les carreaux.
– Ses larmes… me sauveront.
 Et il avança vers moi à toute vitesse comme si il allait m’arracher la vie… Je me suis levé aussi rapidement que j’ai pu pour m’enfuir.
 Je suis sorti de la maison et je suis allé dans une buvette.
 Assis dans cette buvette, je me fais rejoindre par un de mes collègues qui me fait part de ma situation actuelle et qui va jusqu’à me proposer une solution.
– Tue ta femme !
– QUOI ? Je ne peux pas faire ça !
– C’est la seule solution si tu veux avoir la paix !
– Non! Je ne peux pas tuer ma femme.
– Alpes tu mourras à sa place !
 Je ne réalisais pas qu’en fait, cette situation devenait de plus en plus compliquée… Lorsque mon collègue avait prit congés de moi, j’ai repris le chemin du retour et j’ai trouvé ma femme couché de dos sur le divan.
 J’ai repensé à tout ce que mon collègue m’avait dit , j’ai pensé à ma vie, je suis entré dans la cuisine, j’ai pris le plus gros et grand couteau et je me suis tenu derrière elle, pour en finir…
#A_SUIVRE…

Partie 3

Tes_Larmes_Me_Sauveront ep 3

J’étais déterminé à en finir pour sauver ma vie… Triste était la tournure des choses, mais je n’avais pas de choix car je craignais la mort.
 Me tenant derrière ma femme qui était endormie je pense, j’ai levé mon poignard pour le lui enfoncer en plein dans le dos mais mon fils est apparu derrière moi.
– Papa! Qu’est ce que tu fais ?
 J’ai sursauté et je me suis retourné. Je ne sais pas comment il avait cette manie de me faire peur à toutes ces apparitions mais oui, je le craignais.
– Serais tu prêt à perdre ta famille pour ça ? Est ce que tu n’as pas pitié de maman ? Regarde comment elle souffre, regarde ses larmes.
  J’étais placé , je le regardais et je tenais le couteau dans mes mains, je tremblais. C’est à peine si j’avais encore assez de force pour  me servir de ce poignard.
– Ne penses tu pas qu’il serais temps pour toi de te reposer papa ? De payer pour tes choix et tes sacrifices.
 Sachant où il voulait en venir, j’ai directement hurlé.
– NON !! CE N’EST PAS LE MOMENT! CE N’EST PAS MAINTENANT !
– Moi, je n’aimerai pas mourir ! Tu peux encore me sauver papa! Pense à maman! Ses larmes pèseront sur ta conscience et ta tête.
 Au même moment, la voix de ma femme m’a interpelé dans mon dos… Le temps de me retourner et de constater que ma femme n’avait jamais été celle qui était sur le canapé, Damien avait disparu.
– Avec qui tu parles ?
 Me demanda ma femme , debout à l’entrée du couloir… Je regarde sur le canapé et il est vide… Je comprends que ce n’était qu’une illusion.
– Pourquoi tu agis comme ça ? Qu’est ce qui ne va pas ?
 Me demanda encore ma femme…
– Non, il n’ ya rien ! Je cherchais quelque chose
– Avec un couteau dans les mains ?
– Je l’ai prise à la cuisine.
– Ok n’a pas de couteau de ce genre ici !
 Si je restais pour me justifier, elle m’aurait coincé. Alors je suis reparti dans la cuisine et j’ai bu un verre d’eau , en levant la tête, j’aperçois encore mon fils qui est assis , il secoue la tête et me répètent.
« Ses larmes pèseront sur ta conscience et ta tête »
– Laisse moi tranquille ! Tu es mort ! Va t’en !!
 Lui crie je dessus… Ma femme entre encore dans la cuisine et me trouve pour me poser la même question à laquelle je n’aurai toujours pas de réponses à part la fuite…
 Éviter ma femme m’a réussit pendant deux à trois jours mais lorsque l’heure de la vérité avait sonné, j’ai commencé à payer de mes actes.
 Je dormais cette nuit lorsque je commence à ressentir une énorme douleur dans ma tête , elle frappait comme des secondes ‘’ tic tac ! Tic tac !! ‘’
 Une douleur tellement atroce que j’ai dû me réveiller pour comprendre ce qui n’allait pas avant de constater que une fois de plus ma femme était en train de pleurer et le pire, chaque larme qui tombait au sol définissait la douleur que je recevais dans ma tête.
– Cherie qu’est ce qu’il y’a ?
– Je pense à Damien!
– Jusqu’à quand ? On dirait que c’est le seul enfant que tu as perdu.
– Lui, il était unique ! Et je sais qu’il n’est pas mort.
 Plus ses larmes coulaient, plus ma tête voulaient exploser.
– Cesse de pleurer je t’en prie.
– J’aurai tellement bien voulu arrêter de pleurer mais je n’y arrive pas. C’est plus fort que moi.
 Elle ne savait pas pourquoi je le lui demandais. Ce n’était pas parce que je me faisait du soucis pour elle, je voulais la paix , je ne voulais plus avoir mal.
 C’était comme un marteau qu’on frappait à chaque seconde sur ma tête.
 J’ai supporté cette douleur durant deux jours et mes collègues m’ont conseillé de distraire ma femme avec ce qui lui ferait plaisir afin qu’elle oublie.
 J’ai proposé des voyages partout où elle voulait, j’ai proposé des cadeaux , ce qu’elle voulait, des voitures mais l’amour pour son fils Damien était énorme.
 Le poids de ses larmes faisait de ma tête un tambour ou une cloche… C’était impossible de lui faire changer d’avis.
 Aucune richesse n’est plus grande que l’amour… J’aurai dû comprendre celà plus tôt mais là il se faisait trop tard.
 Le délai  est arrivé et j’ai dû être confronté au revers de la condition.
 L’esprit de mon môme en liberté, il fallait donc que je le remplace dans sa tombe.
 Une histoire rocambolesque ce soir, lorsque je dis à ma femme.
– Accompagne moi chercher Damien.
 Elle se retourna brusquement et me regarda.
– Pardon ?
– Oui! Allons le chercher !
– Tu sais où il est ? Il n’est pas mort ?
 Je ne pouvais rien lui expliquer à cet instant… Je suis entré dans la voiture et elle m’a suivi.
 Je ne comprenais pas cette assurance qu’elle avait… Je ne savais pas si elle parlait avec Damien mais elle était convaincu que ce dernier vivait quelque part.
 Une fois dans la voiture, avec les pèles et les pioches que j’avais eu le temps de mettre dans la malle arrière de la voiture, c’était la dernière fois que mon mal de crâne s’était calmé.
 Tout simplement parce que ma femme avait cessé de pleurer dans l’espoir de revoir Damien, son fils.
 Nous sommes arrivés où il avait été enterré et je lui ai dit de ne dire aucun mot et de me laisser faire…
 Elle m’a obéit.
J’ai pris le matériel et je me suis mis à creuser.
 J’ai creusé, creusé, creusé à me faire des ampoules aux mains mais j’ai réussi à arriver au niveau du cercueil.
 Ma femme n’avait pas peur chose bizarre, elle me regardait comme si elle savait qui j’étais et ce que je faisais.
 Une fois au dessus du cercueil, je l’ai ouvert et à l’intérieur , Damien qui dormait. Oui il était endormi.
 Quelques secondes plus tard, il s’est réveillé comme un enfant qui faisait une sieste tout simplement, il est sorti du cercueil, il est allé dans les bras de sa mère et moi, je l’ai remplacé.
 Ma femme ne s’était rendue compte que de ma disparition car très occupée aux retrouvailles avec son fils… Le cercueil s’était refermé et scellé sur moi…
 Je m’étais endormi à jamais à l’intérieur, laissant désormais l’histoire se raconter dans le monde des vivants…
#FIN

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