MON AMI

Publier le 21 mars 2023 par AJMM

Episode 1

Mon_Ami ep 1

Dans la capitale du Cameroun vivaient deux bons amis, deux amis d’enfance dont la vie et le destin avaient décidé de rassembler, d’unir afin qu’ils puissent démontrer que malgré tout ce qui se passe, se dit, nous pouvons encore croire à une amitié des plus sincères et vraie qui puisse exister.
FREDDY: Finalement, est ce que tu vas encore partir ?
LÉOPOLD: Oui! Mon père est entrain de faire mes papiers et vue ses relations, j’irai forcément dans les prochains mois.
FREDDY: …
LÉOPOLD: Ne sois pas triste… Qu’est ce qui te dit qu’on ne se verra pas le plus rapidement possible ?
FREDDY: Se voir le plus vite ? Je ne pense pas que ce soit possible. Surtout avec l’idée de ma mère est que je fasse une formation ici. Elle en a parlé à mon père qui est d’ailleurs d’accord.
LÉOPOLD: Mais c’est à toi de décider de ce que tu veux faire de ta vie
FREDDY: Ma mère veut absolument que je suive ses traces, elle a dit à tout le monde que je serai comme elle et peut-être même plus brillant.
LÉOPOLD: Et toi qu’est ce que tu veux ?
FREDDY: ‘’ Leo ‘’ tu connais mon rêve, tu sais que je ne veux pas moisir dans ce pays! Tu sais bien que mon avenir est en Europe.
LÉOPOLD: …
FREDDY: Toi, tu as de la chance d’avoir des parents qui comprennent que ce pays n’est pas fait pour des jeunes brillants comme nous.
LÉOPOLD: Il ne s’agit pas des parents mais bon, même si c’est eux qui dépensent de leur argent… J’ai aussi donné mon avis et c’est ce que je te demande de faire
FREDDY: Leo tu sais quoi ? Je te souhaite juste bonne chance. C’est tout! Cette distance ne changera rien et tu resteras mon meilleur ami…
LÉOPOLD: Ton frère…
FREDDY: Voilà tu l’as dit! Tu resteras mon frère et malgré tout ce qui va arriver, on sera toujours unis.
 C’était les paroles que nos amis s’étaient dit à quelques mois du voyage de Léopold qui se profilait d’ailleurs à l’horizon. Mine de rien, Freddy avait hâte comme la majorité des jeunes de fouler le sol étranger mais il se disait aussi qu’en restant, il ne devais éprouver aucun regret car il avait un ami qui allait lui manquer de toutes les façons.
  Nos deux amis passaient leur dernier moment ensemble. Léopold avait déjà été avertis par son père de la date de son voyage qui était dans un mois et demi. Freddy était le seul qui était au courant de cela.
FREDDY: Laisse moi profiter de toi une dernière fois. Tu sais j’ai parlé à mes parents
LÉOPOLD: Ah bon? Et qu’est ce qu’ils ont dit ?
FREDDY: Ma mère a refusé mais je sens que mon père pourrait me soutenir dans mon choix.
LÉOPOLD: D’accord. J’espère qu’il te comprendra
FREDDY: Je l’espère aussi.
 Freddy était obstiné à rejoindre l’Europe mais sa famille, plus précisément sa mère ne partageait cet avis. Elle pensait qu’il avait comme tout jeune, un avenir dans le pays où elle avait réussi.
 Les jours passaient tellement vite que nos amis voyaient leur amitié bientôt divisée par la distance , effritée par le voyage et peut-être anéantie par de nouvelles rencontres.
 Freddy était celui qui avait le plus peur. Malgré le fait que Léopold le rassurait, ce dernier voulait le suivre surtout sur ces terres dont il rêvait.
 Comme tout bon africain, les parents de Léopold limitèrent les sorties de ce dernier, ainsi que ses visites. Vous connaissez nos superstitions africaines.
 C’est ainsi que Freddy et Léopold se parlaient maintenant au téléphone jusqu’à ce jour où il demanda à ses parents de permettre au moins que son ami le voit pour la dernière fois avant son voyage.
 Ces derniers avaient accepté et c’était à la maison. Freddy arriva avec l’air très triste pour dire aurevoir à son ami. Il le trouva aussi abbatu et ils se mirent à parler durant des heures, à se rappeler leur rencontre et tous les coups qu’ils avaient eu à faire…
FREDDY: Le jour où on sort voler les mangues comme ça et on t’attrape… Au collège j’avais porté le chapeau tout seul que non, c’est moi qui t’avait entrainé
LÉOPOLD: Mais frère, imagine un seul instant ce que mes parents m’auraient fait si ils avaient appris que j’étais seulement là-bas !
FREDDY: C’est que tu n’es plus vivant à l’heure où on parle
LÉOPOLD: Ça je ne te le fais pas dire
 Les souvenirs avaient duré mais pas assez longtemps pour se rappeler de tout.
– Léopold, c’est l’heure !
 Il était l’heure de partir. Freddy ne pu accompagner son ami à l’aéroport… On dépêcha un chauffeur de le déposer chez lui puisqu’il se faisait un peu tard.
FREDDY: Vivement qu’on se revoit très bientôt
LÉOPOLD: Ça se fera frangin! Je te promets que ça se fera.
 Dernier accolade et il avait suffit d’un peu pour que les larmes ne coulent mais le cœur était fendu et brisé.
 Freddy entra dans la voiture avec le chauffeur et Léopold dans la voiture avec ses parents et de là chacun de nos amis prirent leur direction…
 Léopold pour une nouvelle vie, un nouveau pays avec des cultures différentes et Freddy pour un nouveau challenge dont il n’était fièr de vouloir relever.
 A l’aéroport avant le départ, Leopold avait encore passé du temps avec ses parents et ces derniers étaient comme tout bon parent en train de lui prodiguer des conseils… les derniers de la route.
– Tu sais, c’est l’école que tu vas faire! Je te demande de te concentrer! Les choses des femmes là, je ne veux pas ! Tu n’es pas encore grand pour te distraire avec ce genre de chose
 Lui répétait son père avant que sa mère ne dise…
– Laisse le! Un homme même si c’est quoi se doit d’avoir une copine mais c’est à lui d’être concentré… Tu ne seras pas là-bas pour le surveiller
– De toutes les façons, Léopold , moi , tu me ramènes de bonnes notes alors je te donne ce que tu me demandes! C’est notre contrat !
LÉOPOLD: D’accord papa!
 Voici comment on annonça par la suite l’embarquement des passagers et la séparation s’ensuivit.
 Sauf que cette séparation était le début de quelque chose… Le début d’une histoire qui allait marquer les anales à tout jamais…
A SUIVRE ….

Episode 2

Mon_Ami ep 2

Freddy avait eu de la peine de voir son meilleur ami s’en aller… Il ne savait plus s’il devait le revoir ou pas. Il se disait que c’était sûrement là , la fin d’une très belle amitié longue et sincère.
 Freddy aurait tout donné pour être aux côtés de son meilleur ami et pour l’instant, il ne pouvait ni se donner les moyens, ni faire autrement.
Il fut obligé d’accepter et d’attendre ce que la vie allait bien lui réserver comme surprise.
Quant à Léopold , il arriva en Europe, plus précisément en France dans une université privée où tout l’attendait déjà. Il fut récupéré à l’aéroport par un responsable et fut directement conduit dans sa loge. Une loge qu’il partagera avec un autre, un garçon de même nationalité que lui.
– Oh! Avant de t’installer la, tu es de quelle nationalité ?
LÉOPOLD: Je suis…
– Camerounais! Ça va! Juste ton timbre vocal me le confirme.
LÉOPOLD: Je suppose que toi aussi.
– Maïs bien sûr ! Tu ne vois pas que nous parlons de la même manière.
LÉOPOLD: Oui c’est vrai! Moi c’est Léopold Bassong
– Enchanté! Moi c’est Donald Ntsama. On est venu avec des étudiants de nationalités étrangères ici, mais ils n’ont pas supporté.
 Ntsama le dit, avec un léger sourire au coin des lèvres pour montrer qu’il avait sûrement été la cause de leur changement de chambre. Léopold lui rendit son sourire et se sentit en sécurité de savoir qu’il avait retrouvé un ‘’ frère ‘’
 Sans tarder, Ntsama montra à Léopold le lit que ce dernier devait occuper, ses placards, lui présenta la salle de bain et bien évidemment les règles de la chambre.
LÉOPOLD: Ouais c’est cool, ça m’arrange.
DONALD: Je vais aussi te présenter le campus si tu veux! Crois moi il y’a de belles petites ici
LÉOPOLD: J’ai confiance! Mais je dois me reposer d’abord. Le voyage a été long.
DONALD: C’est ta première fois alors
LÉOPOLD: Oui
DONALD: Nous on venait souvent en vacance. Du coup on est un peu habitué
 Donald était ce genre de garçon, issu de famille riche mais à la mentalité d’enfant de la rue… Il préférait vivre comme un enfant qui n’avait pas de choix pourtant ses parents lui donnaient tout.
 C’est l’enfant qui préférait voler au lieu de demander, il aimait être suspect et plus le temps passait, plus Ntsama devenait un enfant qui pouvait causer et gâcher la réputation de ses parents. Ainsi ces derniers décidèrent de l’éloigner de tout ça en l’envoyant en Europe.
LÉOPOLD: Dis , tu as le code du wifi ?
DONALD: Regarde derrière la porte, ils l’ont écrit
LÉOPOLD: Ouais c’est super ! Je l’ai vu.
DONALD: Tu veux dire à la petite que tu es bien arrivé ?
 Il sorti une cigarette de son petit sac et l’alluma…
 Léopold fut surpris mais quand on a ce genre de locataire, autant mieux le regarder et le laisser faire ses choses.
LÉOPOLD: Je vais écrire à mon pote.
DONALD: Ah d’accord… Tu en veux ( en lui tendant une cigarette )
LÉOPOLD: Non merci. Mais dis moi, on autorise qu’on fume ici ?
DONALD: Si je te dis oui, tu vas me croire ? Si tu glisses un seul mot, je te jure, je te fends
LÉOPOLD: Tranquille! Tu peux faire ce que tu veux, je n’ai jamais vu.
DONALD: C’est mieux champion!!
 Léopold réussit à se connecter sur le wifi et la première personne à qui il avait écrit était son ami Freddy.
 Freddy venait de commencer sa formation, bref c’était le premier jour, il avait un nouveau costume et dans un taxi s’y rendait quand son téléphone sonne.
 Il l’ouvre et voit le nom de son ami qui s’affiche.
 Un léger sourire envahit ses lèvres car il est content de lire son frère.
– Freddy c’est how ?
– Leo , ça va mon frère et toi ?
– Ça va, je viens d’arriver là
– Super! J’espère que le voyage a été
– Long mais bon l’essentiel est que je suis bien arrivé. Toi c’est comment ?
– Frere, je vais à l’école. Je suis comme ça dans le taxi! Je ne sais même pas si je vais faire une semaine là-bas. Mon cœur et mon corps refusent d’adhérer.
– Force frangin, tu dois le faire…
– Facile pour quelqu’un qui est  à ‘’ Mbeng ‘’
– Il n’y a rien ici. Je suis tombé sur un camerounais avec qui je partage ma chambre.
– Ton nouvel ami.
– Mon collocataire. C’est quoi tu es jaloux ?
– Non! Juste réaliste ! Mais t’inquiète ne prends pas ça mal.
– Je n’ai pas encore de numéro mais dès que possible, je te le passerai
– Ça marche! Apparemment je suis arrivé. Je te reprends tout à l’heure.
– D’accord frère.
 Freddy passa donc sa première journée d’école après avoir rejoins sa salle. Mais c’était comme il l’avait dit, il ne se sentait pas à l’aise… il ne parlait à personne et même ce que le professeur disait devant, il n’écoutait rien.
 Léopold lui avait fini par installer ses quelques effets et après un petit repos, il fut réveillé par son colocataire pour une visite du campus.
DONALD: Donc là c’est le bâtiment du recteur ou principal si tu veux. Ici on a le bâtiment des filles. Tu verras d’un côté les filles aisées et les filles de niveau moyen. Ne me demande pas comment elles le font mais c’est comme ça ici
LÉOPOLD: Toi tu es ici depuis combien de temps pour savoir tout ça ?
DONALD: Pas besoin de deux mois pour tout observer. Je suis un sniper.
LÉOPOLD: …
DONALD: Ici on a les réfectoires. Assieds toi où je m’asseois pour éviter les petits blancs rac… tu vois ce que je veux dire.
LÉOPOLD: Oui je vois.
 La visite se passa bien et en quelques jours Léopold avait déjà l’impression de connaître le campus comme sa poche grâce à Donald.
 Ce que Léopold ne savait pas, c’est que l’université leur proposait un moyen de travailler tout en fréquentant. Du coup quelques jours après, il a reçu une fiche où il pouvait faire un choix sur un petit boulot de son choix et selon les horaires de l’université.
 Il se dit que c’était une belle idée , il pourrait économiser et avec l’argent que ses parents lui envoyaient aussi, quitter du campus ( car pour dire la vérité , il n’aimait pas et préférait vivre ailleurs ).
 Sauf que le choix de travailler tant bien qu’il soit falcutatif , n’avait pas pour but la seule raison de vivre tout seul pour Léopold. Notre ami avait une autre idée en tête.
 Une idée qu’il trouvait bonne et meilleure…
A SUIVRE ….

Episode 3

Mon_Ami ep 3

Déjà un an que nos amis ne se sont pas vus. Sauf que presque tout le temps, ils sont en contact et se parlent lorsque chacun d’eux a un peu de temps libre.
 Léopold de son côté a commencé un boulot comme serveur dans un restaurant… Certes il y’a du boulot mais son emploi du temps lui permet de gérer normalement. Il a du temps pour ses études et aussi du temps pour se reposer.
 Tout se passe bien car , avec son ami Donald, ils prirent un appartement pas loin du campus afin d’être un peu plus libres. Ils restent colocataires mais chacun désormais occupe son intimité mais partagent les pièces comme le salon, la cuisine et les toilettes ensemble, sauf les chambres.
 Les factures sont divisées par deux et chacun assure de son côté.
DONALD: Je dis hein Léopold on mange pas ce soir ?
LÉOPOLD: Mais commande à manger si tu a faim
DONALD: Ta copine ne vient pas nous faire à manger aujourd’hui?
 Léopold avait rencontré une fille dans ses multiples marches, elle était ivoirienne, Bamba Fatima était son nom. Elle aussi venait d’arriver en France mais pas pour les mêmes objectifs que Léopold. Elle, elle était venue pour une nouvelle vie et vivait chez son oncle.
 Elle était très jolie, avec de très jolies forme et sa gentillesse faisait sa particularité. Une qualité que Léopold n’avait jamais trouvé chez ses sœurs camerounaises… Disponible aussi elle était et c’est ainsi qu’ils décidèrent de se mettre ensemble.
 Fatima se chargeait de ranger l’appartement de son copain ainsi que la chambre, elle faisait à manger et le comblait sexuellement.
 La présence de Donald ne la dérangeait surtout pas… Elle aimait trop sa compagnie, il était drôle et participait aux factures sans arrières pensées.
 Parfois c’est lui qui rationnait et il disait que tant qu’il n’avait pas de copine, Fatima restait l’unique ‘’ belle sœur ‘’ du coup elle devait juste supporter.
 Des blagues affectives à la camerounaise.
LÉOPOLD: C’est ta domestique mon frère ?
DONALD: Donc on dort affamé aujourd’hui?
 Au même moment on sonna à la porte et c’était elle, Fatima…
 Du côté du Cameroun, rien n’allait comme en France. Plus d’un an aujourd’hui et Freddy n’a toujours pas accepté que son ami soit loin de lui. Pire, de faire ce que sa mère lui demande de faire… Il devient rebel très rapidement.
 Freddy ne va plus à la formation, c’est le même Freddy qui ne paye pas de pension, il préfère faire des voyages dans des villes exotiques avec des filles pour s’évader. Il ne rend compte à personne lorsque ses parents lui posent des questions. Sa mère est tout le temps en pleure et pense aux moqueries qu’elle va subir auprès de ses amies.
FREDDY: TOUT CE QUI TE PRÉOCCUPE, C’EST TA RÉPUTATION AUPRÈS DE TES COLLÈGUES ET AMIES!! T’ES TU DEMANDÉE SI JE VOULAIS FAIRE CE QUE TU M’AS IMPOSÉ DE FAIRE ?!!
– Freddy tu ne cries pas sur ta mère ainsi.
 Lui lança son père…
FREDDY: ELLE AUSSI N’A PAS À CRIER SUR MOI !!
– JUsqua preuve de contraire, c’est elle ta mère et c’est elle qui paye ton école.
FREDDY: Une mère est celle qui écoute son enfant! Quand est ce qu’elle m’a écouté ? JAMAIS! Et si elle veut elle n’a qu’à plus payer l’école. De toutes les façons, moi je n’y vais plus! Cet argent m’aurait aidé pour autre chose, mais si tu veux continuer à le dépenser, fais le !
 Sa mère à bout et aussi déçue, lui dit
– Autre chose donc tu parles là, tu le feras avec ton propre argent et non le mien.
FREDDY: Ne t’inquiète pas pour ça! Je m’en sortirai sans toi !
 Il claqua la porte et alla picoler dans un bar pas loin.
 Sa mère s’en voulait, Freddy fut dur envers elle… Elle voulait qu’ils aient une conversation plus calme après mais Freddy ne voulait plus.
 Il prit les paroles de celle ci comme une mise à l’épreuve, un défi et il se promit de le relever.
 Quelques jours après, Freddy se mit à faire certains petits boulots pour économiser de l’argent, avec l’argent de poche que son père lui remettait, il se permettait de faire encore plus d’économies que ça et dans sa tête c’était.
FREDDY: Donc pour ‘’ boza ‘’ je dois avoir plus d’un million.
– Oui. Mais ce n’est pas les bonnes périodes maintenant, il faudrait attendre encore
FREDDY: Attendre encore ? Pfff. Et la bonne période sera quand ?
– Dans trois mois.
FREDDY: Mince!
 Freddy voulait prendre la route du désert et de la mer. Obstiné à rejoindre l’Europe il était. Il n’avait dit à personne, même pas à son meilleur ami. Il préférait gérer ça tout seul.
 En France tout allait bien, cette même nuit la, les amis venaient de manger et chacun avait regagné sa chambre. Léopold était avec Fatima, pour l’une des rares fois d’ailleurs.
FATIMA: J’aimerai juste que chaque jour soit comme ça
LÉOPOLD: Bientôt. Tu sais que je dois faire venir mon ami et je dois bosser deux fois plus et il y’a aussi l’école.
FATIMA: Parfois j’ai peur de ne pas faire parti de tes priorités. Tu aimes tellement ton ami.
LÉOPOLD: C’est mon frère! Tu sais, actuellement il va mal et je le sens! Je veux qu’il vienne ici et je suis prêt à l’aider.
FATIMA: Tu lui as dit déjà ?
LÉOPOLD: Non mais très bientôt. J’économise encore.
 Léopold était un bosseur. Ce qui faisait en sorte qu’il n’avait point de temps pour sa copine. Rare était son jour de repos où il lui accordait quelques heures mais jusque là, le couple réussissait à gérer et tout allait bien.
 Trois mois plus tard , après avoir posé quelques questions à Freddy au pays, Léopold lui annonça la nouvelle de l’aider à monter.
LÉOPOLD: Comment tu vas ?
FREDDY: Pfff la vie me dégoûte ! Je ne sais pas ce que je fous ici
LÉOPOLD: Hahahaha.
FREDDY: Tu peux bien rigoler! Tu vis bien.
LÉOPOLD: Dis moi Freddy, tu as un passeport ?
FREDDY: Non!
LÉOPOLD: Bon… J’aimerai que dans les prochains mois tu viennes me rejoindre ici
FREDDY: Quoi ?
LÉOPOLD: Oui! Je veux t’aider à monter.
FREDDY: Mais comment ça ? Je n’ai même pas assez pour entamer ces démarches maintenant , en plus d’un billet d’avion, visa etc… Toi même tu connais le pays !
LÉOPOLD: Non ne t’inquiète pas. Mon compte est quand même fourni donc je peux me porter comme garant. Ce que je veux juste, c’est que que tu te débrouilles pour tes papiers, je vais payer ton billet d’avion et pour ton visa, ne t’inquiète pas, j’en ai parlé à mon père. Ils ne vont pas te déranger. Donc dès que tout est prêt, dis moi et on gère la suite.
A SUIVRE ….

Episode 4

Mon_Ami ep 4

Très rapidement, nos amis chacun de leur côté y mettaient de leur sien afin de se retrouver et de poursuivre leur amitié et leur rêve ensemble…
 Entre Leopold qui mettait la pression à son père et Freddy qui entrait dans tous les bureaux afin de vite avoir ses papiers.
 Il fallait monnayer et ce n’était un problème pour Freddy qui savait qu’il avait beaucoup plus à gagner.
 En France, Leopold y croyait. Il le disait aux autres que bientôt son frère le rejoindrait et qu’ils seront de nouveau ensemble. Il avait hâte de présenter Freddy à ses amis et il leur parlait de lui tout le temps.  
 Un soir alors qu’ils buvaient un verre devant la télé, Donald lui dit
DONALD: Je ne vais pas douter de tes relations avec ton ami mais tu dois savoir quelque chose.
LEOPOLD: Tu le connais ?
DONALD: Nooon! Je ne le connais pas! Je voulais juste te dire un truc que j’ai remarqué ici et que certains grands frères m’ont dit… Lorsqu’un camerounais prend l’avion, c’est comme si on le change dès qu’il arrive ici ! Je te promets que c’est vérifié. Toi et moi on s’est connu ici et crois moi, je ne te fais même pas confiance assez car je me dis qu’un jour tu pourrais me sortir une carte.
LÉOPOLD: Donc tu veux par la me dire que je dois me méfier de Freddy ? Hahahaha. Mec, cesse de me faire rire ! Je connais Freddy je portais encore les couches.
DONALD: Si des frères de sang se font du mal, combien de fois quelqu’un avec qui tu n’as que grandi. Tu sais même ce que le dehors nous réserve. Bref j’essaie juste de te prévenir, fais attention à celui que tu aides car tu connais le proverbe ‘’ le chien que tu nourris , peut te mordre un jour ‘’
LÉOPOLD: …
DONALD: Tu as encore des cigarettes ?
 Léopold lui tendit le paquet.
 Léopold ne voulait pas en parler car il ne pensait même pas que Freddy pourrait lui faire un coup bas… C’était un sujet qui l’avait irrité et il se disait même que Donald était jaloux de son amitié.
 Au point où il en parla a Fatima par téléphone…
– Je vais chercher un autre appartement, je sens ça! Je ne sais pas pourquoi dès que je parle de Freddy, il se comporte de cette manière. On dirait qu’il a peur que je ne sois plus avec lui comme je le suis lorsque mon frère sera là.
– Bah comprends le aussi. Tu es une bonne personne, c’est normal que des gens s’attachent à toi
– Maïs qu’ils comprennent que avant eux, eh bien il y’avait d’autres personnes
– Ne déménage pas! Ça fera bizarre et il se dira sûrement que c’est moi.
– De toutes les façons, j’attends que Freddy arrive. Je vais dormir , j’ai cours le matin et je bosse dans l’aprem. Je dois être en forme.
– Bonne nuit.
 La nuit apaisa le cœur de Léopold qui n’avait plus penser à aménager ailleurs. En tout cas, pour le moment.
 Au Cameroun, Freddy avançait très bien. Ses petites relations et aussi avec l’aide de son ami lui facilitaient la tâche et il était sur le point de conclure.
 Il lui restait un seul document qu’il devait remettre au père de Léopold qui attendait.
 Dans la salle d’attente, après plusieurs tours de renvoie, il était assis et attendait impatiemment que l’on appelle son nom.
 Les personnes qui venaient après lui étaient reçues tandis que lui était toujours assis entrain d’attendre…
 Sauf que ce jour, il était dit qu’il devait rentrer avec ce document. Il était 17h lorsqu’on l’appela et on lui remit le papier signé.
 Freddy était heureux, il appela directement le père de son ami et alla lui remettre le papier. Ce dernier qui, à son tour une à deux semaines après, appela Freddy pour lui dire que son visa était prêt.
 La joie dans le cœur de notre ami qui se voyait déjà dans les rues de la France avec son ami continuant ainsi leur vie et poursuivant leur rêve.
#Whatsapp
– Super! Je t’enverrai l’argent pour ton billet d’ici demain! Je veux juste trouver un peu de temps
– D’accord mon frère. Tu n’imagines pas à quel point je suis content
– Et moi alors?  Je suis tellement content! J’ai hâte, J’ai très hâte de te revoir
– Ce n’est plus que question de temps mon cher ami! Nous serons très bientôt à nouveau réunis
– Que Dieu veille.
 L’enthousiasme était à son paroxysme… Après l’annonce de la date du voyage, tout le monde était impatient qu’elle arrive vite et que Freddy prenne enfin le chemin de l’Europe.
 Le temps passant si vite, le jour J arriva…
– Freddy tu ne peux pas me faire ça ! Tu ne peux pas me faire croire que j’ai perdu mon temps à te montrer le chemin de la réussite
FREDDY: Maman!! Chacun connaît le chemin de sa réussite! Qu’est ce qui te fait croire que je ne vais pas réussir où je vais ?
– Maïs que vas tu faire exactement ? Tu t’en vas juste parce que tu suis ton ami! Lui il y est pour des objectifs et toi ?
FREDDY: Je savais que j’ai bien fait de ne pas te dire avant! Maintenant tu n’as plus de choix! Je n’aurai pas aussi voulu m’en aller sans vous dire aurevoir! Pas besoin de m’accompagner, je vais me débrouiller. D’ailleurs je l’ai toujours fait…
 Sa mère était inconsolable… Le cœur d’une maman était endeuillé car elle ne croyait pas en l’avenir de son fils de ce côté du monde… Pour elle, il n’allait point réussir car il n’y allait pour rien faire
 Mais qu’est ce qui était réellement dans la tête de Freddy? Avait il des ambitions et des objectifs ? Allait il suivre les règles ?
 Seul Freddy avait la réponse à cette question qui taraudait l’esprit de sa mère…
22h15 minutes, il était, lorsque Freddy embarquait pour son vol.
 Son regard en avant, il n’avait aucun regret de laisser ses proches et même son pays….
A SUIVRE ….

Episode 5

Mon_Ami ep 5

En France, un petit dîner avait été organisé pour l’occasion. Léopold avait prévu présenter son ami à ses autres et nouveaux amis. Fatima s’était chargée de la cuisine et Donald des boissons.
 Il était 21h lorsque Leopold revenait de son boulot, le taxi était censé déposer Freddy à leur adresse. Ce taxi qui devait le prendre à l’aéroport.
FATIMA: Tu es très content, on sent vraiment que tu aimes ton ami.
LÉOPOLD: Biensur! J’ai hâte de le revoir ! On a quand même fait plus d’un an sans se voir
FATIMA: C’est super! Prends donc un bain, il sera bientôt 22h et il sera là
 Léopold alla prendre son bain, tandis que Donald lui, il visionnait en attendant aussi l’arrivée de Freddy.
 Pendant ce temps, Freddy venait tout juste de fouler le sol européen… Une fois à l’aéroport, il se pinça pour se rassurer qu’il ne rêvait pas, il se rendit compte que effectivement il était en France.
 Devant lui, un chauffeur tenant une plaque où est inscrit son nom.
FREDDY: Bonsoir monsieur
– Bonjour. C’est vous monsieur Freddy…
FREDDY: Oui c’est bel et bien moi.
– Alors suivez moi!
 Tout avait changé pour Freddy… Son cœur était tout chaud, il regardait partout et voyait de différentes personnes , des paysages différents au point où il ne s’imaginait même pas.
 On le conduit dans le taxi pour se rendre à l’adresse où vivaient son ami et les autres…
 C’était à quelques minutes de route, une trentaine par là donc ce n’était pas très loin.  
– Monsieur vous êtes arrivés
 On déchargea ses bagages et il entra dans l’immeuble pour rejoindre l’appartement indiqué.
 DING DONG.
 La sonnerie avait retenti, Freddy était là…
LÉOPOLD: Je crois que c’est lui !
 Léopold était dans tous les sens, il se leva en vitesse et alla ouvrir la porte avant d’apercevoir le visage de son ami, de son frère…
LÉOPOLD: Freddyyyyyyy
FREDDY: Le broooo.
 Les accolades étaient juste magnifiques entre les deux. L’amour qui s’y dégageait était enviable et appréciable et peut-être même sincère.
LÉOPOLD: Mon frère entre, entre je te présente les autres.
FREDDY: Chic appartement! En si peu de temps tu as déjà une belle maison comme ça ?
LÉOPOLD: Je n’y vis pas seul, je suis avec…
 Léopold présenta Donald.
DONALD: Enfin le fameux Freddy. On m’a cassé les oreilles avec ton nom qu’il fallait vraiment que j’y mette une image
FREDDY: Il m’a aussi parlé de toi quelques fois!
DONALD: Juste quelques fois…
 Ils transformèrent cela en une blague.
LÉOPOLD: Ici c’est…
FREDDY: Fatima…
LÉOPOLD: Voilà
FREDDY: Ma belle sœur. Elle est encore plus belle en vrai.
 Freddy baisa la main de Fatima.
FATIMA: Venez manger avant que ça ne refroidisse.
DONALD: C’est même ça qui est plus important. Bienvenu en France Freddy et installe toi bien. Maintenant mangeons.
 A table, ils avaient bien mangé et Freddy avait apprécié la nourriture de Fatima, il la complimentait énormément.
 A la fin du repas, place à l’alcool. Les gars se lâchaient et avec raison puisque ça faisait très longtemps.
A une certaine heure, la fatigue eut raison d’eux et il fallait se reposer. Donald proposa dans un premier temps sa chambre à Freddy pendant que Leopold et Fatima allèrent dans l’autre.
 Donald lui même avait dormi au salon sur le fauteuil.
 Au levée du soleil, Fatima était vite rentrée afin d’être à l’heure pour les cours, Donald dormait encore mais Freddy était déjà debout à chercher le code du wifi de l’appartement.
FREDDY: Eh frangin, donne moi le code. Je dois écrire à quelqu’un
LEOPOLD: A quelqu’un ?
FREDDY: Euh oui… Ma mère! Je dois bien lui dire que je suis arrivé
LEOPOLD: Refarde sur le frigo, il y’a le code dessus.
 Freddy alla prendre le code et directement il était connecté sauf que il avait écrit à tout le monde, sauf sa mère.
 Freddy avait une carte de séjour qui devait normalement expiré dans quelques temps, mais avec Leopold, il était question que ce dernier vice caché jusqu’à ce que ses papiers dont ils allaient commencé les démarches puissent sortir le plus rapidement possible.
 Ce n’était pas chose facile, mais ça ne coûtait rien d’essayer et c’est ce qu’ils s’étaient dit.
 Leopold devait travailler dans l’après midi et Donald avait cours. Donc Freddy est resté tout seul à la maison, le temps pour lui de profiter du wifi et d’écrire à ces personnes suspectes.
 C’est en fin de soirée qu’il se souvint qu’il fallait que sa mère soit au moins au courant qu’il était bien arrivé et qu’il allait bien.
LÉOPOLD: C’est vrai que pour le moment tu n’es pas en règle mais ici ce n’est pas comme au pays tu sais ? C’est dur, je te promets! Regarde aux heures que je rentre, si tu ne charbonnes pas, tu ne manges pas, tu ne vis pas.
FREDDY: Mais tes parents ont de l’argent au moins
LÉOPOLD: Tu penses qu’ils m’en donnent assez ? Je te promets que ici tout a changé! Mes parents règlent juste les factures essentielles comme celles de la maison et aussi de l’école. Pour le reste, je me débrouille.
FREDDY: …
DONALD: Mais dis lui que c’est à cause de lui que tes parents ont cru que tu es déjà un super riche et ils ont décidé de te laisser
LEOPOLD: Je ne dois pas te dire cela Freddy mais lorsqu’ils ont appris que je payais ton billet, mon père m’a dit que donc j’en ai déjà assez.
FREDDY: Tu sais, même si je dois te rembourser, je le ferai. Avant de venir, j’ai pensé à tout ça ! Je me suis dit que je ne devrai pas venir ici et croiser les bras!
LÉOPOLD: Oui c’est important. En attendant si j’ai quelques offres, je te ferai signe !
FREDDY: D’accord
 Tout se passait bien et Freddy avait déjà remarqué le programme des deux autres pendant ce temps, lui aussi était entrain de parler avec des gens, des gens avec qui il était censé rencontrer le plus tôt possible.
  Un beau soir, alors que Leopold et Freddy était à la maison à regarder un match, il était 2h lorsqu’une voiture klaxonne avec insistance en bas de l’immeuble.
LÉOPOLD: Mais qu’est ce que cette voiture veut ?
 Demanda Léopold en regardant à travers la fenêtre, puis il entendit Freddy dire, en portant un blouson, celui de Léopold
FREDDY: Ils sont là pour moi, ne t’inquiète pas!
 Il avait déjà ouvert la porte et il était en train de sortir sous le regard de son ami qui ne connaissait ni la direction où allait son ami , ni même les gens avec qui il allait traîner.
A SUIVRE ….

Episode 6

Mon_Ami ep 6

Leopold avait seulement vu son ami entrer dans une voiture et celle ci démarra. Après tout chacun est grand et il n’était sûrement pas le seul ami de Freddy sauf que ce qui l’intriguait dans cette histoire, c’était l’heure à laquelle ce dernier était sorti et aussi l’heure à laquelle il était revenu.
 En entrant, il ne voulu faire aucun bruit. Sauf que Leopold avait dormi au salon à force de l’attendre. Freddy arriva presque au petit matin et c’est sur la pointe des pieds qu’il était en train de regagner la chambre.
 Leopold fit semblant de n’avoir rien vu et il décida même de ne pas lui en parler, il décida de laisser passer en se convaincant que Freddy essayait juste de ne pas le réveiller et en plus, Freddy aimait bien la fête et traîner tard.
 Avant d’aller au boulot, Leopold entra dans la chambre et sans faire allusion à ce qu’il avait vu, il demanda à Freddy à quelle heure ce dernier était revenu.
FREDDY: Je n’ai pas duré… Mais lorsque je suis revenu, tu dormais! Je n’ai pas voulu te déranger.
LÉOPOLD: Fais attention à toi. Si tu te fais remarquer, ça sera difficile pour nous de te couvrir lorsque tes papiers vont expirer
FREDDY: Non t’inquiète.
LEOPOLD: Et c’était qui les gars ?
FREDDY: Pardon ? Tu parles des gars qui sont venus me chercher ?
LÉOPOLD: Oui
FREDDY: Ah je suis dans un groupe de mbenguiste là, c’est comme ça qu’on se voit hier. Je suis juste allé saluer les autres et je suis revenu.
 Leopold faisait l’effort d’accepter tout ce que son ami lui disait en se disant qu’il était grand et bien évidemment savait ce qu’il faisait sauf qu’il se trompait sur le compte de ce dernier dont les intentions depuis le Cameroun n’étaient plus claires.
LÉOPOLD: De toutes les façons, je vais au boulot ensuite école. Fatima viendra cuisiner je pense!
FREDDY: Moi je vais encore dormir un peu, je me sens fatigué !
 Leopold alla au boulot, laissant son ami qui avait dormi encore durant des heures… Au moment où il s’est réveillé , il avait trouvé que Fatima était déjà là mais avant ça, il avait eu soif, il sorti donc de la chambre et trouva Fatima qui avait un casque sur ses oreilles et elle était de dos. Elle chantonnait en écoutant sa musique.
 Freddy fut séduit par le derrière arrondi de cette dernière, il passa plusieurs secondes à le contempler. Nul ne fut le retour de Donald qui avait ouvert la porte brusquement, nul ne sait ce qui se serait passé.
FREDDY: Eh Donald
DONALD: Freddy. Qu’est ce que tu fais planter là?
FREDDY: J’avais soif! Je sors du sommeil
DONALD: Ah je vois !
FREDDY: Mais toi on dirait que tu n’as pas dormi ici
DONALD: Non du tout! C’est mon retour depuis hier.
FREDDY: Je comprends.
 A ce moment, Fatima aussi s’était retournée pour prendre un couteau de cuisine lorsqu’elle les vit entrain de causer. Elle baissa son casque et salua les deux amis.
FATIMA: Je ne vous ai pas entendu arriver
 Leur dit elle…
FREDDY: C’est normal, tu avais de la musique aux oreilles
FATIMA: Excuse moi! J’aime cuisiner en écoutant de la musique. Ça me permet de bien le faire et aussi de me concentrer
FREDDY: Ah bon ? Et tu écoutes quoi comme musique ?
 En posant cette question, Freddy se rapprochait du frigo en sortant une bouteille d’eau fraîche et en servant dans le verre… Donald lui entra dans la chambre pour se changer laissant ainsi les deux autres causer.
 Jusqu’ici il n’y avait aucune intention mauvaise de leur part…
 Fatima citait à Freddy les chansons et les artistes qu’elle aimait et appréciait. Et parmi, il y’avait certains qui étaient aussi aimés par Freddy. Ils se partageaient les titres tout en chantant et en riant ensemble et une fois de plus, c’est Donald qui coupa cette discussion lorsqu’il sortit de sa chambre en demandant si le repas était prêt.
DONALD: Vous parlez seulement de chansons depuis là, la nourriture n’est pas prête ?
FREDDY: Elle fait de son mieux pour que ce soit rapide.
DONALD: C’est peut-être aussi parce que tu la déconcentres
FREDDY: Ok ! Si c’est moi, je vais prendre congés de toi ma belle sœur. Fais à manger.
 Petit sourire et Freddy alla rejoindre Donald pour visionner ensemble.
 Ils parlaient de tout et de rien… Ensuite Freddy se mit sur son téléphone a une certaine heure… Il n’avait même pas mangé en même temps que les autres car ce qu’il traitait dans son téléphone et avec qui, semblait plus important.
 Il sorti de sa chambre, Fatima était rentrée. Elle avait cours très tôt et ne pouvait pas attendre son chéri avec qui, elle avait déjà fait cinq jours sans se voir.
 Service libre et free… Freddy alla lui même se servir dans les casseroles et mangea.
 Le même soir Freddy attendait encore ses amis pour sortir… Leopold de retour du boulot, ne trouva son ami… Il demanda donc à Donald où était ce dernier et Donald lui répondit.
DONALD: Je l’ai juste vu sortir. Il ne m’a rien dit.  
 Leopold essaya de joindre son ami mais il ne décrochait pas, les messages meme, il ne répondait pas.
 Il revint encore le matin, presque à la même heure et tout cela Leopold regardait toujours et son intuition lui souffla que son ami était dans des choses louches.
 Au vue des heures de sortie et d’entrée, déjà le quatrième jour de suite, il fallait se poser des questions.
 Leopold interrogea son ami, mais ce dernier restait ferme en disant que ce n’était que des potes et rien d’autres…
FREDDY: Gars, je m’ennuie ici toute la journée. Si en soirée lorsqu’ils ont terminé le boulot, je peux prendre un verre avec eux, pourquoi je vais m’en priver. Tu fais déjà les choses de ma mère.
LÉOPOLD: Freddy, ce n’est pas le Cameroun ici. C’est tout ce que je peux te dire.
FREDDY: Merci de me le rappeler. Je ne savais pas.
 Il répondit ironiquement à son ami et alla dans chambre… Tout de même, Freddy n’arrêta pas ses sorties, il continuait et semblait même faire de ça une habitude.
 Une nuit après qu’il soit parti, Leopold entra dans la chambre, puisqu’ils la partageaient et se mit à fouiller de fond en comble mais rien. Puis il pensa à fouiller les effets de son ami mais même là-bas, il ne vit rien.
 Son instinct lui disait qu’il y’avait quelque chose de suspect dans cette chambre, il regarda partout dans la chambre mais ne trouva rien.
 À la fois soulagé et aussi un peu dubitatif , il se disait et était sûr que quelque chose n’allait pas.
 Il se dit que de toutes les façons, si quelque chose ne va pas, il saura.
 Il va aux toilettes pour uriner avant de repartir se coucher et une fois assis sur le bidet, il se rend compte que le grillage au dessus de lui, n’a plus ses quatre vice, juste deux.
 Leopold se décida d’être curieux et de jeter un coup d’œil afin de connaître la raison…
A SUIVRE ….

Episode 7

Mon_Ami ep 7

Après cette découverte qui lui avait pratiquement glacé le dos avant de le figer pendant des secondes , Leopold ne savait pas ce qu’il devait faire, ni par où commencer.
 Parler de ça à Donald ? Il n’avait pas trouvé cet idée géniale. Il réussit tout de même à puiser un peu de courage en lui et déplaça la découverte puis alla s’asseoir au salon, attendant la venue de son ami qui jusqu’ici ne croyait pas en ce qu’il avait vu.
 Comme d’habitude, Freddy débarqua au petit matin sauf que il ne s’attendait surtout pas à la surprise qui l’attendait.
 Il ouvrit la porte et sursauta lorsqu’il vit Leopold qui était assis les yeux ouverts et le regardait
FREDDY: Eh man, tu ne dors pas ? Ou alors tu viens de te réveiller ? Moi je suis épuisé , je vais me coucher
 Léopold l’a directement interrompu sur le champ.
LÉOPOLD: Hey stop! Avant d’aller te coucher , je vais te poser encore une question… D’où sors tu ? Et avec qui traines tu ?
FREDDY: Mais je t’ai déjà dit que ce sont juste des amis d’un forum et vue leurs heures de libre, on aime bien se prendre. Attends tu n’aimerais pas que je reste enfermé dans cette maison toute la journée. Ils sont ici bien avant toi et on ne sait jamais. Je peux trouver un couloir derrière eux. Je te rappelle qu’ils ont déjà de bonnes situations hein. Tous!
 Léopold n’arrivait même pas à parler. Il se demandait ce que son ami était entrain de devenir et pire de savoir si le faire venir était une bonne idée à la fin.
 Freddy ajouta…
FREDDY: Frère tu sais que la vie c’est la position, on ne sait jamais! Derrière quelqu’un là, ma vie peut changer. Ce n’est pas pour dire que toi tu ne peux pas m’aider mais on maximise de tous les côtés. Tu vois un…
 Il ne termina pas sa phrase que Léopold lui sorti sa découverte…
FREDDY: Woo!!
 S’écria t’il avant de continuer
FREDDY: C’est quoi ça?
LÉOPOLD: C’est à toi que je demande.
FREDDY: Mais pourquoi c’est à moi que tu demandes ? Nous sommes trois, voire quatre dans cette maison et c’est à moi que tu demandes d’où sort une arme ?
LÉOPOLD: Freddy, je vis avec Donald depuis le campus… Il peut être comme il est mais il n’est pas celui qui traine avec les armes.
FREDDY: Hahahaha. Je savais que c’est ce qui devait arriver un jour. Me comparer à ton nouvel ami. En plus on arrive au niveau où ma parole est mise en doute.
LÉOPOLD: Je ne doute pas de toi. Je demande juste que tu me dises la vérité. Frère ici ce n’est pas le Cameroun. Ceci nous conduit en prison pendant des années. Ça nous colle un casier et on peut rater nos vies.
FREDDY: Je pense que ton ami Donald est aussi camerounais.
LÉOPOLD: Ok. Je vais demander à Donald.
 Au même moment Donald qui avait suivi son nom, sortait de la chambre et directement ses yeux tombèrent sur l’arme. Il s’effrayait, resta figé et regarda ses deux colocataires.
DONALD: Ne me dites pas que je me suis réveillé dans une boutique d’armes là
LÉOPOLD: Apparemment elle t’appartient
DONALD: Quoi ?
LÉOPOLD: Ça
DONALD: Une arme ? A moi ?
LÉOPOLD: À toi de nous dire
DONALD: Eh j’espère que c’est une blague et que c’est un jouet que tu tiens en main
LÉOPOLD: Elle est à toi ou pas ?
DONALD: Cesse de me poser cette question. Qu’est ce que je vais foutre avec une arme ?
LÉOPOLD: Elle appartient donc à qui ? Puisque vous deux, vous ne la reconnaissez pas.
DONALD: Tu l’as trouvée où?
LÉOPOLD: Dans la grille aux toilettes.
DONALD: Eh Freddy , j’espère que tu sais que ce genre de chose ici c’est dangereux! J’espère que tu vas la remettre où tu l’as prise.
FREDDY: Donc si ce n’est pas toi, c’est forcément moi et même, qu’est ce qui prouve que ce n’est pas toi ou même que c’est pas toi Leopold
 Léopold avait sursauté. Cette sensation d’être accusé pourtant on se sait innocent l’avait poussé à vouloir réagir
LÉOPOLD: Tu es fou ? Depuis plus d’un an que je vis avec Donald il n’y a jamais rien eu comme ça ici mais à peine tu es arrivé qu’on retrouve déjà des armes et c’est toi qui sors dans la nuit pour revenir au petit matin. Freddy cesse de prendre des gens pour des fous.
FREDDY: …
LÉOPOLD: Bon, puisque personne ne reconnaît cette arme, je vais aller la déposer à la police.
DONALD: Je suis d’accord. Au moins elle sera en sécurité là-bas
FREDDY: C’est peut-être ce que tu aurais du faire depuis.
LÉOPOLD: D’accord. Puisque vous le dites.
 Léopold se leva et se mit à s’apprêter , déjà pour l’école mais il comptait passer dans un commissariat avant.
 Freddy dans la même chambre avec Léopold son ami le voyait dans un état d’engagement et aussi de colère. Et Donald était déterminé à se rendre dans un poste pour déposer l’arme.
FREDDY: Euuh Leo. Écoute ! On pourrait éviter des soucis tu sais ?
LÉOPOLD: Nous sommes deux, si tu as quelque chose à me dire, fais le !
FREDDY: Euh ! C’est que… Tu connais Zeus ?
LÉOPOLD: C’est qui Zeus ?
FREDDY: Le gars au collège qui arrachait les téléphones des gens comme ça
LÉOPOLD: Le grand bandit là?
FREDDY: Tu sais quand il avait disparu et qu’on disait qu’il est en prison ? En fait son père l’avait fait voyagé parce qu’il avait tué quelqu’un au pays. Tu sais qui était son père. Du coup ici on s’est retrouvé via les réseaux sociaux et cette arme, est la sienne.
LÉOPOLD: Mince! Et qu’est ce que tu fais avec un meurtrier Freddy ?
FREDDY: Non , t’inquiète ! Moi je marche juste avec eux et je ne fais pas ce qu’ils font.
LÉOPOLD: Mais, tu as son arme dans cette maison
FREDDY: Il m’a juste demandé de la garder et que le moment venu, il devait me demander de la lui rapporter. Léo comprends moi, tu voulais que je la garde où?
LÉOPOLD: Il fallait refuser
FREDDY: Refuser ? On ne refuse rien à Zeus. Tu le sais bien! J’ai mis ça où j’ai su que personne ne verra. C’est ce que je pensais.
LÉOPOLD: Freddy, cherche à remettre cette arme à son propriétaire, je ne veux plus la voir ici
FREDDY: Promis ce soir, je le ferai! Je te promets. Donne moi ce soir
 Léopold remit l’arme à son ami et s’en alla…
 Léopold revint en soirée, tout était calme. Ils avaient décidé de ne plus parler de ça et de passer à autre chose. Mais Léopold avait demandé à son ami si l’arme avait été restituée, il lui répondit oui.
 Léopold eu ce doute, ce doute qui était vrai.
 Quatre jours plus tard, alors que nos amis sont en train de jouer la console au salon, on frappe à la porte.
 Léopold va demander qui c’est et des voix vont s’élever en se présentant comme
– LA POLICE !
 Les amis se regardent mais ne se reprochent de rien… Léopold va ouvrir et deux policiers entrent et avec eux ils ont une permission de fouiller la maison.
 Léopold regarde son ami et dans son regard c’est clair : J’espère vraiment que cette arme n’est plus dans cette maison Freddy.
A SUIVRE ….

Episode 8

Mon_Ami ep 8

La fouille ne tarda pas, les policiers avaient rapidement entamé l’inspection… Ils agissaient comme des personnes qui avaient reçu des instructions précises et c’était le cas. De qui ? Vous le saurez à la suite.
 Le cœur de Leopold battait la chamade, il était sûr à 80% que son ami n’avait aucunement remis cette arme au propriétaire. Sa crainte était même que les policiers ne la retrouvent pas.
 La fouille était rude, tous les recoins de la maison furent inspectés jusqu’à plus petit détail. Nul n’était un endroit où on passait deux fois minimum.
 Au tour des chambres, les policiers fouillaient le moindre petit trou comme si ils cherchaient quelque chose. L’un d’eux croisa le regard de Freddy, et le trouva suspect puisque Freddy avait essayé de fuir son regard.
DONALD: Chef, c’est clean, il n’y a rien!
– On fait notre travail, si il n’y a rien, on s’en ira !
DONALD: Daccord.
 Les chambres étaient propres… Ils allèrent dans les toilettes et là-bas, biensur ils avaient fouillé la grille au dessus mais rien ne s’y trouvait. Cette partie qui soulagea Leopold et Donald, car les policiers étaient déjà entrain de sortir. Mais une fois de plus, le regard de Freddy était suspect et le policier qui une fois de plus, l’attrapa s’arrêta devant la porte des toilettes et regarda encore à l’intérieur pour voir où il n’avait fouillé.
 Il se rendit compte qu’il n’avait pas fouillé la cuvette du bidet. Il ouvrit la cuvette et découvrit ce qu’ils cherchait.
– À qui appartient cette arme ?
Leopold regarda Freddy et hurla sur lui.
LÉOPOLD: Mais tu m’as dit que tu t’en es débarrassé. Mince !
 Trop tard.
Sous la menace d’une arme, nos trois amis furent menottés et embarqués au poste où ils allaient répondre à des questions.
 Ils n’arrivaient même pas à parler car la parole leur était interdite. Leopold pleurait car il visualisait déjà sa vie en prison, sans parler de Donald qui aussi était dans un état de surprise.
 Une fois au poste, on les fit entrer comme des brigands et ils passeront d’abord cette nuit dans des cellules différentes.
 Leopold pensait à la réaction de ses parents… Si son père apprenait ça, c’était mort pour lui
Donald lui, se demandait ce qu’il faisait là… Il en voulait à Leopold car il avait prévenu ce dernier.
Freddy quant à lui était entrain de se poser la question de savoir qui avait vendu la mèche car seul son groupe était au courant qu’il détenait une arme.
 La matinée arrivée et l’heure des interrogatoires fut.
– Que fait une arme chez vous ?
LEOPOLD: Chef cette arme n’est pas à moi, je ne savais même pas qu’elle était là.
– Pourtant elle y était !
 Leopold niait de toutes ses forces et de son énergie afin de retrouver sa liberté. Pareil pour Donald qui niait ne rien savoir de cette histoire.
 Freddy lors de son interrogation avait voulu nier mais celui qui avait vendu la mèche n’était qu’un de ses amis du gang et cette arme avait été l’objet d’un cambriolage et à travers une balle, on a pu détecter l’engin.
 Ce dernier sous l’effet des menaces et de la torture avait donné le nom de Freddy comme celui qui détenait l’arme en question.
– Crois moi, si tu ne dis pas la vérité, vous irez tous en prison et ceci pour longtemps.
 C’est ainsi que Freddy eut ce choix… Celui de ne pas tomber seul ou alors celui de tomber seul et épargner la vie de ses amis.
 Il était 19h30 lorsque les policiers arrivèrent dans la cellule de Léopold et Donald.
– Vous êtes libres!
 Ils n’en revenaient pas… C’était un peu trop facile mais il fallait d’abord sortir de là car personne n’aimerait être incarcéré.
 En sortant Donald demanda où se trouva Freddy et le chef de lui répondre que ils n’avaient pas encore terminé avec lui.
– Son cas, il est encore plus grave !
LÉOPOLD: Il s’en sortira ?
– ( Avec un petit sourire au coin dès lèvres) Retournez chez vous et soyez sages.
 Il fallait être idiot pour ne pas comprendre que Freddy était dans de sales draps.
 Les deux autres sont d’abord rentrés et Donald ralait après Léopold comme quoi il avait prévenu ce dernier.
DONALD: Je t’ai dit le camerounais dès qu’il arrive ici , il change ! Tu ne m’as pas compris.
 Léopold n’arrivait même pas à parler, juste des excuses qu’il demandait.
DONALD: J’espère qu’il ne sortira pas et s’il ressort, il n’aura qu’à se chercher son appartement.
LÉOPOLD: Tu aimerais qu’on te souhaite la prison ? Tu es sérieux ? Même s’il a fait quoi , tu devrais prier pour qu’il sorte. Il n’a même pas tué.
DONALD: Tu défends quelqu’un qui cache une arme ?
LÉOPOLD: Et cacher une arme est synonyme de quoi ? Dis moi!
DONALD: Tsuip
 Donald entra dans sa chambre et s’enferma…
 Deux jours après, toujours pas de nouvelles, Léopold décide de se rendre au poste de police et là-bas il apprend que son ami fera la prison parce qu’il est reconnu coupable d’un cambriolage et aussi il refuse de dénoncer ses complices, il affirme qu’il était tout seul.
 Il a tout de même la possibilité de le voir et ils ont pu parler.
LÉOPOLD: Regarde comment tu fais pitié maintenant ! Je t’avais prévenu de remettre cette arme.
FREDDY: Là n’est pas le problème. Il y’a eu un mouchard et c’est ainsi qu’on a su que j’avais l’arme… Ils ont voulu vous inculper aussi mais je leur ai dit que vous ne saviez rien de tout ça et qu’ils devraient vous libérer car c’est moi qui ai ramené l’arme dans la maison. Léopold je te demande pardon, j’espère que j’aurai une seconde chance, tu es mon ami et je n’aurai pas aimé que tu ais des problèmes à cause de moi. Tu sais ce qu’on s’est toujours promis pour la loyauté… Peu importe ce qui va arriver, je vais assumer seul mais je vais te demander une dernière chose…
LÉOPOLD: Vas y!
FREDDY: Ne dis rien à ma famille si je pars en prison, ne dis rien à personne! Je ne veux pas qu’ils me voient comme un raté. Surtout ma mère, je n’aimerai pas qu’elle dise qu’elle avait raison. S’il te plaît !
 Léopold regarda son ami avec des larmes presque aux yeux et il lui dit.
LÉOPOLD: Tiens bon Freddy, je ferai mon possible pour te faire sortir d’ici…
A SUIVRE ….

Episode 9

Mon_Ami ep 9

Leopold avait été touché par les paroles de son ami Freddy et il se promettait d’aider ce dernier car malgré tout, c’était son ami, son frère et c’est grâce à lui que ce dernier était arrivé ici, alors il se sentait responsable.
 Leopold était quelqu’un de bien, quelqu’un de droit qui savait ce qu’il voulait et qui n’était jamais dans de faux coups. Depuis son à arrivée en Europe, il avait été apprécié dans toutes les structures où il entrait.
 Étudiant et employé dans un restaurant de la place, il s’était fait des amis lors de ses livraisons et c’est ainsi qu’il avait eu à garder des relations qui lui seraient utiles vers la fin.
 Deja deux semaines que Freddy est incarcéré et personne n’a de ses nouvelles. Il se dit que tant qu’il ne dénonce pas les autres, il ne sortira pas.
 Freddy décide d’être très loyal et ne pas être mouchard aussi car selon lui l’amitié est sacrée sauf que il le fait juste parce qu’il n’aimerait pas avoir à faire à Zeus!
C’est ça les vraies raisons!
Leopold quand à lui , se dit et est convaincu que son ami est une bonne personne, il a encore ces souvenirs de celui qui était avec lui au collège. Ce qui motivait même encore plus Leopold, c’était la détermination de Freddy, lui qui se disait que c’était par loyauté que ce dernier le faisait, il était de plus en plus convaincu que ce dernier était bon.
DONALD: Tu ferais peut-être mieux de le laisser là-bas. Tu sais que si il ressort la, il ne va pas changer ?
LÉOPOLD: Je n’aimerai pas te répondre… Je préfère faire comme si tu n’as rien dit. Je préfère te regarder débiter des balivernes. Je ne sais eme pas si tu es conscient de ce que tu souhaites à ton prochain.
DONALD: De toutes les façons… Je n’aimerai pas me mêler de ça! C’est ton ami comme tu le disais donc tu vas pouvoir arranger ça
LÉOPOLD: Et je le ferai.
 Leopold avait sa petite idée. Après avoir demandé au responsable du restaurant de l’aide, ce dernier lui répondit qu’il n’aimerait pas être mêlé à la justice pour l’instant car certains de ses papiers n’étaient pas en règle. Mais qu’il pourrai lui conseiller quelqu’un
– Mais Leopold auras tu le courage de lui demander cela ? Ce genre de gars on ne lui demande pas un service pour rien.
 Leopold était prêt à tout, il accepta et décida d’essayer. Il s’agissait d’un de ses clients qui était responsable d’une grande structure à trente minutes du restaurant. Il commandait deux fois par semaine et il était stricte sur les heures et son repas.
 Lorsque Leopold avait même su qu’il s’agissait de lui, il hésita un peu mais après il prit son courage car il s’agissait de l’avenir de son ami.
 Il attendu donc le jour où ce dernier attendait sa commande habituel et se décida de lui en parler.
 Après avoir déposé le colis comme d’habitude, le monsieur lui remit son pourboire comme d’habitude mais il remarqua que Leopold ne s’en allait pas.
 Il le regarda et lui demanda s’il y’avait un soucis.
– Tu as quelque chose à me dire ?
LÉOPOLD: Oui, en fait… c’est que…
– Si tu ne veux pas parler, la porte est derrière toi.
LÉOPOLD: Monsieur en fait, j’ai besoin de votre aide s’il vous plaît.
– Et qu’est ce qui te fait croire que moi je peux t’aider ?
LÉOPOLD: Je ne sais pas, mais je ne perds rien en vous demandant
– Hum! Tu as besoin d’argent ? Ta copine est enceinte ? C’est quoi ton délire ?
LÉOPOLD: Non il ne s’agit pas de moi, c’est vrai que j’y suis lié mais ce n’est pas forcément de moi qu’il sagit
– Petit, c’est mon heure de manger! Si tu sors encore une phrase de ta bouche sans dire de quoi il s’agit, je te vire de ce bureau très rapidement.
LÉOPOLD: J’ai un ami qui a des soucis et maintenant il est incarcéré… J’aimerai que vous m’aidiez à le faire sortir de là
 Le monsieur se mit à sourire… Comme si il n’en avait rien à foutre…
– Et qu’est ce qu’il a fait ton ami ?
LÉOPOLD: Il gardait une arme à la maison
– Humm! Tu me demandes de t’aider ! Mais est ce que si je le fais, tu es prêt à me rendre la pièce ? Moi je ne fais rien pour rien!
LÉOPOLD: Oui je suis prêt !  Dites moi ce que vous voulez
– Non ne t’inquiète pas! J’aime quand on m’est redevable ! Donc peu importe le jour, si je t’aide , lorsque j’aurai besoin de toi, je te dirai
LÉOPOLD: D’accord
– Dis moi où il se trouve
 Léopold donna les informations et le monsieur lui demanda de rentrer et qu’il lui fera signe plus tard , dans quelques jours…
LÉOPOLD: Merci monsieur ! Merci pour tout! Je vous remercie.
– Il n’est pas encore dehors… Ne me remercie pas! Bon maintenant laisse moi manger s’il te plaît!
 Leopold sorti de là avec de l’espoir que ce monsieur devait aider Freddy.
 Il termina sa journée et attendait avec impatience le signe du monsieur ! A chaque seconde il vérifiait son téléphone, il attendait un signe mais rien ne venait aussitôt qu’il l’attendait.
DONALD: A force d’y penser, tu ralentis les choses! Laisse, oublié et tu verras les choses avancer!
LEOPOLD: Je ne peux pas arrêter d’y penser! Je ne sais même pas dans quel état il se trouve! Sa mère a essayé de me contacter récemment, je lui ai dit qu’il avait perdu son téléphone mais qu’il allait bien. Je ne sais pas mentir mais je sais qu’elle a su que quelque chose lui est arrivé
DONALD: Dis plutôt qu’elle connaît son délinquant de fils…
LEOPOLD: Bof! C’est pareil! Mais j’ai espoir que tout va bien se passer! Il s’en sortira !
 Une semaine plus tard, toujours rien! Leopold chaque fois qu’il allait livrer le monsieur il n’osait lui demander pour ne pas lui mettre de pression, mais sa bouche mourrait d’envie de savoir où se trouvait son ami et si le processus de Libération était en cours…
 Un dimanche alors que les gars étaient à la maison, un mois après, le téléphone de Leopold sonna, numéro masqué.
 Il décrocha et c’était le monsieur qui lui demandait de le retrouver en bas de son immeuble.
 Il descendit et trouva le monsieur dans une voiture et debout se tenait Freddy.
 Il avait été libéré.
 Il serra la main de Freddy en le regardant dans les yeux. Freddy qui était aussi content lui rendait cette affection masculine et dans son regard on pouvait lire un grand MERCI
– Eh petit, j’ai rempli ma part de contrat.
 Lui dit le monsieur à Leopold avant d’ajouter.
– Il reste toi, je t’appelle dans quelques jours pour te dire quoi faire…
 Et la voiture démarra…
A SUIVRE ….

Episode 10

Mon_Ami ep 10

Les retrouvailles entaillèrent tout le monde mais ils avaient oublié, surtout Leopold qu’il avait désormais une dette envers le monsieur qui l’avait aidé.
 Par quel moyen ? Personne ne savait et nos mais n’avaient même pas cherché à savoir… Tout ce qui était primordial maintenant, c’était de fêter ces retrouvailles.
 Même Donald, lorsqu’il vit Freddy ne pu s’empêcher d’avoir de la compassion et de la peine pour lui… Il avait très faim , d’après lui ça faisait longtemps qu’il n’avait pas mangé de la bonne nourriture donc, il s’était servit et avait mangé comme un glouton.
  Ils décidèrent de passer dessus, de ne plus en parler mais Freddy, une fois de plus, joua avec leurs émotions et décida de demander des excuses.
 Il s’était mis à genoux et avec des larmes aux yeux, il demandait pardon à ses amis.
FREDDY: Je ne sais pas ce qui m’a pris! Je ne sais même pas pourquoi j’ai pensé à avoir une vie facile en traînant avec ces gens mais je vous demande sincèrement pardon! J’ai failli vous mettre dans de grands soucis mais je n’ai pas mesuré les conséquences. Je ne savais pas qu’on devait arriver là. Vous êtes libres de faire de moi ce que vous voulez, me chassez ou quoi, je vais juste respecter cette décision mais je vous demande juste de pardonner… S’il vous plaît !
 Les larmes aux yeux, personne ne pu résister face à ces excuses… Même Donald qui s’était promis de le dégager à son retour était celui qui avait plutôt proposer qu’il reste…
DONALD: Tu sais, tu peux rester! Tu peux rester mais juste une chose, sois sage ! J’étais le plus têtu quand j’étais au Cameroun mais une fois ici, j’ai compris que si je m’amuse , je perdrai plus. Je suis calme, j’ai mes délires mais je reste concentré et focus. Tout le monde fait des erreurs c’est normal et pour ça on va te pardonner, enfin moi je n’ai plus de problèmes. Je veux juste que tu comprennes que ici nous sommes des étrangers. Une arme dans un appartement de noirs, faut avouer qu’on s’en est très bien sorti je t’assure.
 C’était bien d’écouter cela, même Leopold n’en revenait pas. Lui qui se disait que sûrement, Donald aurait demandé l’expulsion de son ami, il était surpris.
 A son tour de prendre la parole, il n’avait plus rien dit de long, juste…
LÉOPOLD: Je pense que Donald a tout dit. Il faut changer Freddy et on passe à autre chose… C’est notre planque ici, restons y être cherchons à nous en sortir légalement. Tu sais qu’on n’a jamais fraudé au Cameroun, ce n’est pas ici qu’on va commencer. Donc s’il te plaît, change vraiment.
FREDDY: Je vous promets les amis, je vais changer! Je ne ferai plus de désordre et je ferai tout ce que vous allez me demander de faire…
DONALD: Tant mieux !
 Au même moment, Fatima aussi était arrivée et la soirée se passa très bien entre les quatre.
 Deux jours plus tard, Leopold qui ne pensait plus au monsieur et qui ne s’attendait plus à rien en ce moment reçu l’appel du monsieur qui souhaitait le voir le plus rapidement possible.
 Sans hésiter, il alla le rejoindre et de là, il devait être prêt à payer sa dette.
– Mon comptable je l’ai viré hier ! Et j’ai vraiment besoin de quelqu’un qui pourra le remplacer, le temps pour moi d’en trouver un autre.
 Leopold ne faisait que l’écouter…
– Je me suis renseigné et j’ai cru apprendre que tu étudiais cette filière ic. Tu aurais eu quelques années d’expérience et je t’aurai embauché mais bon ça ne m’empêche pas de de demander de m’ ‘’aider ‘’
 Avec ce léger sourire au coin dès lèvres. Un sourire qui voulait dire à Leopold qu’il n’avait pas de choix
LEOPOLD: Et c’est de quelle heure à quelle heure ? Vous savez , j’ai un emploi de temps assez…
– Tu sais petit, moi aussi j’avais un emploi de temps assez saturé mais j’ai fait l’effort de te l’accorder pour t’aider. J’ai besoin du rapport de mes comptes de toute l’entreprise dans maximum deux mois. Donc à toi de voir comment tu vas te débrouiller pour travailler. Le bureau de mon ancien comptable t’appartient ( en lui tendant la clé ). Il y’a un vigile, tu as besoin de quelque chose, tu lui demandes
 Une certaine manière de lui dire qu’il devait travailler dans la nuit parfois.
 Leopold n’avait de choix, il a accepté et ce nouveau travail ne lui donnait pratiquement pas de temps. Sait il ce que ce monsieur était capable de faire si et seulement si, il ne remplissait point sa part de contrat ?
 Il refusait même d’y penser…
Deux jours après il commença le boulot, il y passait donc désormais des nuits et revenait juste à la maison pour se changer pour l’école ou le boulot.
 C’est ainsi qu’il commença à s’éloigner sérieusement de ses amis et même de sa copine…  Sans se douter de quelque chose.
 Déjà deux semaines, Leopold est presque surmené mais il n’a pas de choix. Juste des bonsoirs avec sa copine mais ils ne se voient pas.
 Une nuit, il lui promet de rentrer et lui demande d’aller l’attendre à la maison. Fatima qui arrive trouve que Leopold n’est pas encore là, Donald est avec des amis et le seul qui s’y trouve c’est Freddy
FATIMA: Il n’est pas encore rentré
FREDDY: Il t’a dit qu’il devait rentrer ?
FATIMA: Oui, aujourd’hui !
FREDDY: Bah tu sais, nous même on ne le voit presque plus ! Et lorsque tu me dis qu’il va rentrer, je suis un peu surpris.
FATIMA: Bah je vais l’attendre.
FREDDY: Ouais vas y! J’ai fait des frites, tu en veux ?
FATIMA: Ouais!
 C’est ainsi que la soirée commença et que Fatima avait attendu Leopold dura des heures devant un film avec Freddy.
 Le temps ne faisait que passer et au moment où ils l’attendaient, Leopold s’était endormi devant la machine à son nouveau boulot, il n’allait pas revenir ce soir mais Fatima, ne se doutait de rien et avait toujours espoir.
 Un moment elle craqua et se mit à pleurer en se plaignant du comportement de Leopold
FATIMA: Je ne le comprends plus. Avant il m’accordait du temps mais maintenant il ne se soucie meme plus de rien. Je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser! Je suis avec quelqu’un mais j’ai l’impression que je suis seule… Ce n’est même pas une impression, c’est….
 Elle n’avait pas terminé de parler que ses paroles furent bloquées par quelque chose… Quelque chose de tendre , doux et humide… Ça, elle ne l’avait vu venir, le temps d’ouvrir les yeux et de réaliser ce qui se passait, elle avait déjà embrassé Freddy.
 Lui qui avait déposé ses lèvres sur les siennes…
A SUIVRE ….

Episode 11

Mon_Ami ep 11

FATIMA: Mais qu’est ce que tu fais ?
FREDDY: Pardon ?
FATIMA: Mais… Qu’est ce que tu viens de faire ?
FREDDY: Écoute! Je ne sais pas ce qui m’a pris! Je ne sais pas comment c’est arrivé !
FATIMA: Mais tu es malade Freddy ? Je suis la copine de ton ami. Tu l’as oublié ?
FREDDY: Je t’assure que c’est parti tout seul! Et c’est parceque tu était triste que j’ai pensé que je pouvais calmer les choses.. Mince. Désolé ! Vraiment désolé
FATIMA: Tu es désolé ? Tu embrasses la copine de ton ami et tu es désolé
FREDDY: Fatima ce n’était pas intentionnel. S’il te plaît, je t’en prie ne lui dis rien!
FATIMA: Là, tu te trompes ! Je vais lui dire.
 A cet instant Fatima vient de se rendre compte de ce qui vient de se passer… Tellement ça a été rapide que la pauvre est dans tous ses états lorsqu’elle se rend compte qu’elle vient de partager un baiser avec l’ami de son copain.
 Elle est dans une colère folle, elle prend son téléphone et essaye de joindre ce dernier mais le téléphone de Leopold est éteint
 Malgré les supplications de Freddy qui se dit que cette fois, il sera sûrement expulsé de l’appartement, Fatima ne compte pas restée silencieuse.
FREDDY: Fatima, je sors de prison! Je n’ai nulle part où aller et ça ne fait pas deux semaines que je viens de gagner à nouveau la confiance de mon ami Leopold. Si tu lui dis ce que j’ai fait je pense que je suis foutu
FATIMA: Fallait y penser! Mais pourquoi son numéro ne passe pas. Bon sang !
FREDDY: Je suis foutu ! Je te demande encore pardon!
 Une fois de plus Freddy joue à la carte de celui qui regrette, celui qui culpabilise , celui qui s’en veut à mourir toujours en suppliant Fatima qui décide de sortir et de rentrer chez elle.
FATIMA: Je ne me sens plus en sécurité avec toi, je vais préférer rentrer chez moi
FREDDY: Si tu rentres, il va se douter de quelque chose!
FATIMA: Se douter ? Mais je vais tout lui dire Freddy
 Fatima ouvre la porte et sors! Cette fois Freddy sait qu’il est fichu, que c’est la fin. Il ne sait même pas, s’il pourra réussir à trouver les mots qui sauront apaiser Fatima…
 Fatima est parti et Freddy cette fois attend son sort tranquillement.
 Comme d’habitude, Leopold arrive et se change pour aller en cours. Freddy qui le voit sursaute car il s’attend à ce que son ami le lui crache au visage…
LÉOPOLD: Pourquoi tu sursautes ? Hahaha!  Désolé de n’avoir pas toqué! Je suis pressé! Je dois vite aller en cours. Sinon c’est comment ? Fatima n’a pas dormi ici ? On devait se voir hier mais je n’ai pas pu me libérer.
FREDDY: Qui ? Euh ? Fatima ? Si.. Euh non!
 Leopold est surpris par le comportement de son ami et lui demande encore si il va bien…
FREDDY: En fait, elle était là mais puisque tu as duré elle a préféré partir et ensuite ton numéro ne passait même pas.
LÉOPOLD: Oui c’est vrai! Je me suis endormi et j’ai oublié de charger mon téléphone! Je vais l’appeler sur le chemin de l’école une fois
FREDDY: NON!
LÉOPOLD: Non ? Pourquoi non ?! Je ne dois pas l’appeler ?
FREDDY: Hein ? Non! Je n’ai pas dit ça ! Je disais juste que ce n’est pas bien de téléphoner sur le chemin, une voiture pourrait te percu*ter
LÉOPOLD: Freddy, je te trouve très bizarre et ce que je vais te dire… Si tu as encore fait entrer quelque chose de suspect ici, si tu as encore fait une gaffe, avant de te chasser de chez moi, je veillerai à ce que tu sois d’abord enfermé dans une prison ici ensuite, je ferai tout pour que tu sois rapatrié au Cameroun.
FREDDY: Nooon! T’inquiète ! Il n’y a rien! Je n’ai rien apporté !
LÉOPOLD: Tu as intérêt mon gars! Je ne blague pas avec ma vie! Tout ce qui se passe là aujourd’hui c’est de ta faute! Je ne sais plus la dernière fois que j’ai eu à voir ma copine à cause de toi! Donc tu as intérêt à être très calme.
FREDDY: Je m’inquiétais juste pour toi mon frère! Il n’y a rien!
 Léopold avait terminé de se préparer et très vite il est ressorti pour l’école. L’idée de savoir que Leopold devait appeler Fatima et que cette dernière devait lui dire, avait mis Freddy dans tous ses états.
 Il se disait si c’était mieux pour qu’il sorte de la maison et disparaisse. Sauf qu’il n’avait nulle part où aller, sauf s’il acceptait devenir un SDF
Les mains sur la tête , les doigts dans les cheveux, les ongles rongées par ses dents, Freddy avait sûrement eu la plus grosse pression de sa vie.
 Il s’attendait aussi que le téléphone sonne et que Leopold lui demande de libérer avant qu’il ne revienne mais non, tout était calme et la journée était normal comme d’habitude.
 Donald n’était pas encore rentré, il avait fait un détour dans une autre ville où il passait du temps avec d’autres amis…
Freddy était donc tout seul…
 Tout à coup son téléphone sonne… C’est Leopold. C’est cuit se dit il… Je décroche ou pas ? Se demande t’il…
 Il laisse sonner une fois, il laisse sonner deux fois puis la Troisième fois, il se trouve obligé de décrocher.
#AU_TELEPHONE
– Allô mon frère ! Mais tu n’es pas à côté de ton téléphone tu faisais quoi ?
 La façon dont Leopold l’appelle l’intrigue ‘’ mon frère ‘’
– Euh! Je me suis assoupi et c’était sur vibreur
– Ah d’accord! Bon, je risque encore rentrer tard aujourd’hui. Donald aussi ne sera pas là maintenant donc Fatima viendra déposer à manger là-bas et aussi elle prendra certains de mes vêtements pour la lessive.
– Fatima, elle viendra ici ?
– Oui, dans deux heures!
– Elle… Non! Ça va ! Ça va!
– Tu voulais dire quelque chose ?
– Est ce que vous avez causé ? Tu l’as appelée ?
– Si je ne l’ai pas appelée, comment est ce que je sais qu’elle va passer là-bas ? Toi là tu m’inquiètes
– Ok ok! En tout cas, Ça va ! Je suis à la maison. Je l’attends
– D’accord! Je retourne bosser!
 Freddy se demandait ce qui se passait! Et si c’était un piège ? Mais connaissant son ami Leopold, il savait que ce dernier n’était pas assez patient quand il avait un soucis.
 Freddy attendait donc Fatima et voilà que deux heures plus tard, on sonne à la porte, elle va ouvrir et c’est Fatima devant devant lui.
 Elle le regarde et sans rien lui dire, elle entre…
 Silence totale dans l’appartement… Fatima se met à travailler après avoir porté une de ses petites robes qui se trouvaient dans la chambre de son copain.
 Freddy veut lui poser des questions mais il hésite… Un moment il se lâche …
FREDDY: Tu as dit à Leopold ce qui s’est passé ?
FATIMA: …
FREDDY: Fatima je t’en prie, réponds moi! Est ce que tu lui as dit quelque chose ?
FATIMA: Tu penses que tu devrais encore être ici si il était au courant de ce que tu as fait ?
FREDDY: Je ne te dirai jamais assez merci! Merci pour ton silence! Ça ne se répétera plus jamais, je te promets que je ne vais plus recommencer et dès que je parviens à trouver quoi faire, je vais m’éloigner de vous, je vais partir et je vais…
 Freddy parlait la tête baissée lorsque bruit léger lui fit lever la tête et lorsqu’il leva la tête, il cessa de parler face au spectacle qui était en face de lui.
FREDDY: Fatima, mais qu’est ce que tu fais ?
A SUIVRE ….

Episode 12

Mon_Ami ep 12

– Ohh ouiiiiii! Vas y! Ah ouiiii! Ne t’arrête pas! Vas y!
– Tu aimes ça bébé!
– Oui j’adore! Oui j’aime! Ça m’a manqué ! Ça m’a trop manqué
– Moi aussi! Moi aussiiiii! Aaarrrggghhhh!!!
 Les deux s’écroulèrent sur le divan. Après une grande et énorme partie de jambes en lair, Fatima et Freddy venaient de trahir Leopold qui ne se doutait de rien.
FREDDY: Waouh!
FATIMA: Lorsque j’ai laissé tomber ma robe, j’ai cru que tu devais me repousser!
FREDDY: Et pourquoi ?
FATIMA: La façon dont tu culpabilisais, tu t’en voulais tellement que j’ai hésité à le faire! Je me disais que tu ne savais pas vraiment ce que tu avais fait et que tu regrettais sérieusement.
FREDDY: Peut-être que j’ai regretté mais te repousser, je ne pense pas qu’un homme soit capable de le faire.
FATIMA: Flatteur que tu sois!
FREDDY: Je dis la vérité! Je serai Leopold, je ne travaillerai pas assez pour ne pas avoir du temps pour toi… C’est impossible!
FATIMA: Ah lui, il me dépasse tu sais! Aujourd’hui il m’a juste appelé et m’a donné des ordres! Il me demande de venir te laisser à manger, et de prendre ses habits pour aller les laver! Je lui demande si lui et moi on ne se verra plus, il me dit qu’il a trop de travail.
FREDDY: Et ça t’a blessée je suppose !
FATIMA: Biensur. Moi je suis une femme et j’ai pensé à notre baiser d’hier. Tu embrasses très bien!
FREDDY: Elles sont douces tes lèvres, tu sais ?
 Et ils s’embrassèrent encore langoureusement…
FATIMA: Mais il faut que les choses soient claires Freddy, ce qu’on vient de faire ne veut rien dire… J’avais juste envie et toi aussi puisque depuis que tu es arrivée ici, je ne pense pas que…
FREDDY: Oui
FATIMA: Cette fois, on a un secret tous les deux et personne ne doit le savoir! Tu m’as demandé de ne rien dire et je ne l’ai pas fait, moi aussi je te demande de ne rien dire alors tu ne dis rien!
FREDDY: Tu peux compter sur moi! Je n’ai jamais dévoiler un secret depuis que je suis né
FATIMA: Tant mieux! Habillé toi alors avant que quelqu’un ne nous surprenne.
FREDDY: On n’a pas fini! Ne t’inquiète pas! Personne ne va revenir aussitôt. Je connais ses heures et Donald n’est pas dans la ville.
FATIMA: Toi tu es gourmand.
 Ainsi, ils reprirent une nouvelle partie qui n’était surtout pas prête de s’arrêter ou d’être la dernière.
 Pendant ce temps , Leopold rempli sa part de contrat après les cours et son boulot au restaurant. Il espère vite terminer pour avoir un peu de temps comme avant sauf que le travail est très lourd.
 Sinon côté efficacité, il s’en sort très bien car il connaît son travail.
 Le pauvre ne se doute pas de ce qui se passe dans son dos… Cette nuit, il parvient à rentrer aux environs de 2h du matin afin d’aller retrouver sa copine qui sûrement l’attend.
 Il  arrive à la maison et Freddy dort au salon, il rejoint la chambre et trouve Fatima qui est endormie toute nue.
 Léopold se fait des idées mais décide de prendre tout son temps… Il prend son bain et mange un peu puis va se glisser sous la couette.
LÉOPOLD: Mon bb. Ça va ? Je suis laa
FATIMA: Leopold, tu es rentré ?
LÉOPOLD: Oui, j’ai pris mon bain et j’ai mangé!
FATIMA: Ah d’accord. J’espère que tu as aimé le repas
LÉOPOLD: Oui. Mais je ne suis pas rassasié
FATIMA: Et il n’y a plus de nourriture ?
LÉOPOLD: Si mais je parle d’une autre nourriture.
A ces mots les doigts de Léopold sont entrain d’effleurer la raie des fesses de sa copine pour une caresse, mais très vite cette dernière stoppe ce mouvement.
 Il réessaye et c’est le même scénario. Il lui demande…
LÉOPOLD: C’est quoi ?
FATIMA: Quoi comment ? Je suis épuisé Leopold, je n’ai pas envie! J’ai trop travaillé aujourd’hui
LÉOPOLD: Mais ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu et tu accuses la fatigue ?
FATIMA: Si on ne se voit pas est ce de ma faute ? J’ai travaillé chez moi, je suis allée en cours, ensuite je suis venue ici pour travailler encore! Je ne peux pas avoir des rapports avec toi. Désolé. Un autre jour seulement.
LÉOPOLD: D’accord ! Je ne vais pas insister. Repose toi mon bb.
FATIMA: Merci.
 Jusqu’ici dans la tête de Léopold, il se dit que effectivement les raisons de la fatigue de sa copine sont réellement celles qu’elle évoque pourtant c’est loin d’être la vérité.
 Les deux s’endorment et le lendemain, Leopold ne travaille pas et n’a pas cours… Il attend juste l’heure pour aller travailler en entreprise pour remplir son contrat.
 Croyant passer du temps avec Fatima, ce dernier est surpris que le matin elle dit qu’elle rentre
LÉOPOLD: Mais je connais tes jours, tu n’as pas cours aujourd’hui
FATIMA: J’ai un cours de rattrapage et je dois faire ta lessive.
LÉOPOLD: Moi qui pensais passer une démi journée avec toi avant de partir
FATIMA: Leopold, est ce que je mérite les demi journées ? Quand on s’est connu, tu étais disponible. Redonne moi la place que je mérite. Je ne te demande rien d’autre juste de l’attention. Je serai toujours disponible pour toi mais montre moi que tu ne forces pas comme au début
LÉOPOLD: …
Fatima est sortie et elle est partie…
 Léopold était mal à l’aise sous le regard de son ami qui faisait semblant de n’avoir rien entendu et qui se proposa même de lui donner quelques conseils.
FREDDY: Man, je ne veux pas me mêler de vos problèmes mais une femme c’est ça hein! Tu n’es pas attentionné, elle ira voir ailleurs
LÉOPOLD: Tu n’es même pas bien placé pour me donner des conseils Freddy. Si je m’épuise comme ça c’est de ta faute.
FREDDY: Tu vas donc me rappeler à tout moment que tous les problèmes que tu as dans ta vie c’est de ma faute ? Je préfère vraiment être prisonnier de corps que prisonnier moral parce que là on dirait que tu veux me faire culpabiliser à chaque fois! Je ne peux plus te parler en te donnant des conseils qu’il faudrait que tu me dises que c’est de ma faute si tu ne dors pas, si tu ne manges pas, si tu ne bai*ses pas. Autant mieux tu me laissais en prison.
LÉOPOLD: Ah excuses moi Freddy! C’est juste que je l’aime trop Fatima et je n’aime pas la voir dans cet état. Je n’ai aucun soucis avec toi!  j’ai accepté le faire, personne ne m’a forcé donc t’inquiète mon frère.
FREDDY: Je te comprends mon frère , mais fais ce que je t’ai dit, trouve du temps pour ta copine, elle en a besoin! Fais le avant que quelqu’un d’autre ne gagne son cœur. Je n’aimerai pas te voir pleurer pour une quelconque trahison…
A SUIVRE ….

Episode 13

Mon_Ami ep 13

Des jours et des semaines sont passés, Leopold ne savait pas qu’il partageait désormais sa copine avec son ami qu’il appelait son frère… Les deux tourtereaux cachaient bien leur jeu et savaient où et à quelle heure se voir. Il était tout de même difficile, voire impossible à Freddy de se rendre chez Fatima car celle ci aussi avait une colocataire qui d’ailleurs connaissait très bien Leopold comme le copain de celle ci.
 Freddy ne se rassasiait pas de Fatima. A tout moment il avait envie d’elle… Il suffisait que Leopold sorte et que Donald soit absent pour qu’il propose à celle ci de venir passer quelques heures avec lui.
 Un jour alors qu’ils étaient enfermés dans la chambre, Donald voulait récupérer quelque chose qu’il avait gardé dans la chambre de Leopold. Sauf qu’en voulant ouvrir, il constata qu’elle était fermée.
DONALD: Freddy, tu es à l’intérieur ?
FREDDY: Oui
DONALD: Ouvre s’il te plaît.
 Les deux, Fatima et son amant pris de panique se mirent à chuchoter.
FATIMA: Qu’est ce qu’on fait ?
FREDDY: Calme toi, il ne va pas entrer
FATIMA: Mais regarde il insiste.
FREDDY: Laisse moi gerer.
 Pendant ce temps, Donald ne faisait qu’insister…
DONALD: Mais Freddy, qu’est ce que tu fais ? Je suis presque en retard
FREDDY: Euuh… Euuh. Je suis entrain de me… masturber! Oui je suis entrain de me masturber et je ne voudrai pas que tu me vois dans cet état.
DONALD: Te masturber ? Mince mec! C’est quoi ce… Bref regarde dans le placard, il y’a mon eau de parfum là, j’ai besoin de ça. Leopold me l’a emprunté ce matin mais il me l’a pas remis.
FREDDY: D’accord une minute.
 Freddy se leva, prit l’eau de parfum et le remit à Donald la porte à moitié ouverte avec un sourire accusateur au bout de ses lèvres.
DONALD: Tes mains qui touchent ta… beurk
FREDDY: Désolé.
 Donald termina de s’apprêter et sorti pour aller… Freddy et Fatima profitèrent pour sortir de la chambre et celle ci se mit à cuisiner car ils mourraient de faim après plusieurs heures de jambes en l’air.
FREDDY: Je pourrai manger un éléphant
FATIMA: N’est ce pas ? Hahahaha.
 C’était sans savoir que Donald avait oublié quelque chose. Alors tandis qu’elle cuisinait en mini robe, Donald avait ouvert la porte et en quelques secondes, il était déjà à l’intérieur.
 Évidemment il fut surpris de voir Fatima qui était du côté de la cuisine et Freddy qui était au niveau du salon en short et en démembré…
DONALD: Fatima ? Mais t’es là depuis quand ? Je suis descendu et je ne t’ai pas croisée.
 Il s’attarda , mais intérieurement sur l’accoutrement de celle ci… Elle ne s’habillait jamais comme ça si elle n’était pas seulement avec son copain car cette robe ne couvrait presque rien. Et Freddy qui était en short. Donald sans le dire avait eu des soupçons.
FATIMA: Peut-être tu étais déjà loin, je viens d’arriver, Leopold m’a dit qu’il aurait très faim ce soir.
DONALD: De toutes les façons j’ai la tête en l’air, c’est peut-être ça
FATIMA: Sûrement ! Mais moi aussi je ne t’ai pas vu
DONALD: Ce n’est pas grave… Sinon, qu’est ce que tu nous fais à manger ? Du poulet ?
FATIMA: Oui du poulet ! Pourquoi tu es surpris ?
DONALD: Du poulet ? Mais attends, Leopold a recommencé à manger du poulet ?
 Effectivement Leopold ne mangeait pas de poulet, ça lui avait été interdit mais Donald fut surpris que c’est ce que Fatima cuisinait et elle venait d’affirmer que c’est ce même Leopold qui lui avait passé cette commande.
 Qu’allait elle répondre face à cette situation ?
 Pendant ce temps, Leopold vit les derniers jours de son contrat. Monsieur Lafonte de son vrai nom, celui qui a aidé Freddy à sortir de prison est fier du résultat… Il dit à Leopold de ne plus avoir de pressions car ce dernier aurait fait les 3/4 du travail avant le temps qu’il estimait.
– Tu es très fort et compétent. J’aimerai que tu termines ton école et je t’embaucherai.
LEOPOLD: Merci monsieur.
– C’est garanti que dès que tu termines, tu auras un boulot chez moi
LÉOPOLD: Merci monsieur.
 A quelque chose malheur est bon , dit on! Leopold venait de trouver son futur employeur. Il ne restait que Dieu pour gérer le reste.
 Leopold s’était déjà habitué à ce rythme et une fois, il eut une discussion sérieuse avec sa copine. Il lui avait promis de changer, d’avoir un peu plus de temps pour elle. Elle accepta facilement parce qu’elle s’en foutait. Que tu ais ou pas du temps, j’ai trouvé où me satisfaire. S’était elle dite, sans savoir que tout acte a une conséquence propre.
 À l’appartement, Donald est toujours dans le questionnement. Pendant qu’il attend une réponse, c’est Freddy qui prend la parole pour lui donner cette réponse.
FREDDY: Mais, tu m’as dit que tu faisais d’abord ton poulet pour toi même, ensuite tu allais lui faire un truc à manger ou je me trompe ? ( en s’adressant à Fatima )
FATIMA: Bah oui, c’est ça ! C’est exactement ça!
DONALD: Ah! J’ai eu peur! Bref. Je suis en retard. On se voit tout à l’heure.
 Il entra dans sa chambre, prit ce qu’il avait oublié et il sorti de l’appartement. Cette fois Freddy se rassura que Donald était parti avant de commenter.
FATIMA: Put*ain qu’on a eu chaud! Je ne savais pas quoi dire  
FREDDY: On remercie qui ? Le génie ! Je mérite des bisous ou bien
FATIMA: Oui, tu mérites beaucoup de bisous! Hahahaha!
 Fatima ne savait pas dans quoi elle s’entraînait. Elle était même loin de savoir avec qui elle était entrain de faire ce jeu. Et ça n’avait tardé lorsqu’elle reçu un message de Leopold, le même soir qui lui annonçait la bonne nouvelle. Il lui avait dit tout ce que son futur employeur lui avait dit et il lui avait promis à Fatima, une vie plus classe que celle ci
 Et à la fin de son message, il avait écrit ‘’ Tu m’as supporté malgré tout et je ferai de toi la femme de ma vie et la plus heureuse ‘’
 Ce message lava la conscience de la jeune fille sur le champ. Sur le coup, elle culpabilisa et ce n’était pas moindre car elle s’en voulait tellement que pour rien, elle se mit à couler les larmes et demanda à rentrer.
FREDDY: Il y’a un soucis Fatima ?
FATIMA: Non aucun, je veux juste rentrer.
FREDDY: J’espère que je ne t’ai rien fait!
FATIMA: Non! Ne t’inquiète pas! Je veux juste rentrer chez moi!
FREDDY: D’accord! Comme tu veux!
 Elle se leva sans lui dire aurevoir par un baiser comme d’habitude, mais il le réclama…
FREDDY: Je n’ai pas droit à un bisou ?
 Elle hésita mais se retourna et lui fit un baiser… Un baiser qui n’était pas sincère ni comme d’habitude et Freddy l’avait ressenti sur le coup…
A SUIVRE ….

Episode 14

Mon_Ami ep 14

Pendant des jours, Fatima avait changé. Elle ne venait plus à la maison même si c’est Leopold qui le lui demandait, elle trouvait toujours quelque chose à dire pour ne pas y venir.
LÉOPOLD: La petite là, je ne comprends pas, elle ne veut plus venir à la maison ou quoi ?
FREDDY: Comment ça ?
LÉOPOLD: Elle me sort les modèles chaque jour maintenant ! Pourtant avant je claquais juste des doigts et elle apparaissait.
FREDDY: Tu ne diras pas que je ne t’avais pas prévenu mon cher Leopold.
LÉOPOLD: Et comment ça ?
FREDDY: Je t’avais dit, les femmes aiment l’attention. Tu ne verras pas une femme qui n’aime pas qu’on prête attention à elle… Mais puisque c’est toujours de ma faute lorsque je parle…
LEOPOLD: Parce que tu veux me faire croire ou comprendre que Fatima voit un autre homme ?
FREDDY: Ce n’est pas dans ma bouche que tu prendras la vérité. Voilà Donald qui s’y connaît aussi en relation. Il peut te dire.
DONALD: Moi ? Je ne connais que mes propres relations mec! Je ne sais rien de leur couple, tu vois ? Parce que je ne m’en mêle pas! Ça ne m’intéresse pas! Chaque personne sait ce qui dérange dans sa relation et sait ce qu’il faut faire pour arranger cela.
FREDDY: En même temps! Mais lorsque moi j’observais cette fille lorsqu’elle venait souvent ici, je comprenais depuis que mon frère l’avait déjà perdue.
LEOPOLD: Eh ne dis plus cela! Je ne l’ai pas perdue. Elle est juste occupée
FREDDY: C’est ce que je te souhaite.
 Malgré tout, ces paroles de Freddy faisait réfléchir Leopold et aussi lui faisait mal. Lui qui avait mis ses espoirs en Fatima, il la trouverai très méchante et égoïste si elle avait osé faire cela.
 Ne voulant pas rester dans le doute, il demanda à la voir. Tellement il avait insisté que cette dernière lui dit qu’ils pouvaient se voir mais à une condition: Que ça ne soit pas dans leur appartement de garçon.
 Leopold n’avait pas de problèmes, tout ce qu’il voulait c’était de parler avec elle… Ils se donnèrent donc rendez vous dans un petit coin bar de la ville et c’est devant un verre qu’ils entamèrent le sujet.
 Leopold très inquiet ne savait comment poser la question, mais il devait demander pour savoir et en avoir le cœur net.
LEOPOLD: Pourquoi tu m’évites ?
FATIMA: Je ne t’évite pas
LEOPOLD: Et c’est quoi ce comportement ? Je te demande de venir à la maison tu refuses.
FATIMA: Je n’ai juste pas de temps
LÉOPOLD: Fatima, ce n’est pas avec moi que tu vas jouer à ça. Si tu vois quelqu’un tu n’as qu’à me dire !
FATIMA: Quoi ? Moi voir quelqu’un ? Mais qu’est ce qui te fait dire de telles choses ?
LÉOPOLD: C’est ton comportement! Ou alors tu ne m’aimes plus.
FATIMA: bb, ne dis plus jamais que je ne t’aime plus! Qui vais je encore aimer si ce n’est toi ? C’est juste que…. C’est juste que j’ai des problèmes de famille et ça m’affecte un peu, du coup je veux rester seule un moment.
LÉOPOLD: Je ne refuse pas! Mais tu sais, tu peux m’en parler! Pourquoi tu veux me faire croire que je suis de trop dans ta vie ? Dans tes problèmes ? Non! Fais moi confiance et parle moi.
 Le cœur et les sentiments de Fatima s’étaient presque renouvelés. Elle se rendait compte de son acte de trahison. Fatima avait regretté cela jusqu’à la dernière veine de son cœur. Elle pleurait à remonter le temps, elle n’aurait jamais couché avec Freddy.
 Pour elle, c’était un poignard qu’elle avait fait à son copain. Lui qui était si doux, attentionné, loyal et bosseur, elle criait dans son être, elle hurlait dans sa conscience cette question de savoir: POURQUOI AI JE FAIT CELA ?
 Nos deux amis passèrent un super moment, pleins de quelques souvenirs et même de projets futurs comme un bébé par exemple et l’ambition d’aller vivre dans un appartement tous les deux.
 À la fin de tout ça, à une certaine heure, Fatima décida de rentrer avec Léopold. Elle lui dit.
FATIMA: Je sais que tu travailles demain, mais je veux qu’on passe la nuit ensemble.
LÉOPOLD: Ne t’inquiète pas! Je suis déjà habitué.
 Elle avait envie de se faire pardonner mais s’offrir à lui entièrement et avec le cœur suffirait il ? Elle ne trouvait pas un moyen de le faire, mais au moins lui faire ce plaisir.
 Nos deux amis, sont rentrés à la maison. En ouvrant, il y’a Freddy qui ne dormait pas… Lorsque Leopold et Fatima sont entrés et qu’ils lui ont dit bonsoir, il joua la sourde oreille.
 Mais Leopold ayant bu un verre de trop était plutôt pressé de bai*ser avec sa copine.
 Aussitôt à l’intérieur, la porte s’est refermé. Freddy qui était jaloux, priait pour que Fatima ne le fasse pas avec Leopold. Il se leva et vint mettre son oreille sur la porte pour écouter ce qui s’y passait et il fut surpris.
 Il fut surpris de constater que Fatima gémissait encore plus fort et de manière encore plus sensuelle… Il eut une peine de cœur à l’entendre, il alla s’asseoir et voulu brûler de colère et de jalousie.
 Fatima ne se faisait pas prier, on pouvait entendre des
FATIMA: OHHH OUIIIIII! VAS-Y MON CHÉRI! MON AMOUR! VAS-YYYYYYY!! JE VIIIIEEENS!! CONTINUUUUEEE!!! AAAAAHH!! ON CONTINUE!! J’EN VEUX ENCOOOORE!! ENCOOOORE!!
  Les bruits dans la chambre, on aurait dit la troisième guerre mondiale jusqu’à ce que les deux avaient joui ensemble au point de crier tellement fort qu’il y eut de forte chance que tout l’immeuble ait entendu.
 Et puis c’était place au sommeil.
 Au petit matin, Leopold s’est réveillé et pour ne pas déranger Fatima, il ne l’avait pas réveillé, car cette nuit était tout de même torride…
 Freddy couché sur le divan faisait semblant de dormir. Leopold avait terminé de s’apprêter, il s’en alla. Donald aussi avait cours, il s’en alla.
 Deux heures de temps après, lui qui était aux aguets, attendait fraîchement la sortie de Fatima. Et voilà que cette dernière sort, sans regarder derrière elle, elle se dirige directement vers la porte d’entrée quand elle entend.
FREDDY: Je ne savais pas que tu gémissais aussi bien et fort! On bai*se depuis mais jamais tu n’as atteint ce niveau. Suis je faible ?
FATIMA: Freddy je vais rentrer! J’ai des choses à faire
FREDDY: Je veux juste savoir si je suis faible, comme çà, la prochaine fois, je vais essayer de faire mieux
FATIMA: Il n’y aura pas de prochaine fois, il n’y aura plus jamais de prochaine fois entre nous deux! C’était une erreur et c’est terminé dès le dernier jour où on l’a fait
FREDDY: On a un pacte hein Fatima, ne l’oublie pas!
FATIMA: Freddy, j’aime Leopold et ce qu’on a eu à lui faire est méchant. Si toi tu ne t’en veux pas, moi si.
FREDDY: Écoute moi Fatima, tu devrais te méfier car si je dis à Leopold ce que toi et moi faisions, tu vas le perdre. Tu connais l’estime qu’il a pour moi.
FATIMA: Freddy, je ne veux plus rien faire avec toi.
FREDDY: Fatima, on ne me lâche pas! Dans un jeu, c’est moi qui mène les rênes ! Ce pacte, il continue !!!
A SUIVRE ….

Episode 15

Mon_Ami ep 15

Freddy en plus d’être un traitre, était devenu un maître chanteur… Il ouvrit la porte à Fatima et lui demanda de lui écrire dès qu’elle s’était arrivée chez elle. Elle savait ce qu’il était capable de faire et ne voulait pas tout gâcher.
 En tout cas, pas maintenant
 Elle revoyait la scène du jour où elle aurait pu tout dire à Leopold mais qu’elle avait succombé a cause de la chair et elle s’en voulait énormément. Aujourd’hui pour quelque chose dont elle pouvait parler, c’est elle qui était plutôt obligée de garder le silence.
 Par messages whatsapp, les deux amants étaient entrain de s’écrire ou alors de régler les comptes…
– Fatima, on ne me quitte pas comme ça! Et en même temps, je ne t’avais pas dit que c’était une relation.  On bai*se juste
– Freddy puisque pour toi, c’est juste du sexe, alors je peux te trouver des prostituées pour te satisfaire.
– Je ne fais pas dans ce genre de chose! Si tu penses que ce sont juste des prostituées qui sont censées me satisfaire, alors tu sera ma prostituée jusqu’à ce que je décide que c’est fini.  
– Freddy, je ne coucherai plus jamais avec toi. Tu as été une erreur et tu as juste profité de mon moment de faiblesse pour entrer dans ma vie et mon intimité.
– Ooh la sainte Marie…
– Je n’ai jamais dit que j’étais sainte mais je ne veux plus!
– Tu voudras! Sinon on perdra tous! Crois moi!
– Tu n’as pas le droit de faire cela! Tu étais censé savoir que tôt ou tard, on devait arrêter cette relation car j’étais et je suis toujours là copine de ton meilleur ami.
– Oui, on devait l’arrêter comme tu dis mais pas maintenant.
– Et quand on devait donc arrêter ?
– Lorsque j’aurai décidé.
– Freddy je t’en prie oublie moi… je ne veux plus.
– Réfléchis bien Fatima… Réfléchis
 Fatima était désespérée. Ce qu’elle ignorait même dans tout cela, c’est l’ampleur que cette histoire devait prendre. Elle ne se doutait pas que tout était encore au début.
 Avec Léopold, Fatima redevenait la meilleure petite amie qu’il avait connue lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Il la ressentait présente.
 Elle avait de la culpabilité et ne voulait pas se convaincre que tout ce qu’elle faisait était comme une dette. Ce qui était faux car, en réalité, elle était amoureuse et aimait beaucoup Leopold.
FATIMA: Dis moi Leopold , je veux savoir quelque chose
LÉOPOLD: Oui.
FATIMA: Comment tu es devenu ami avec Freddy ? Je ne demande pas cela parce que je le déteste mais parce que je vous trouve différents tous les deux.
LEOPOLD: Ma rencontre avec Freddy, on devait avoir 6 ans par là et nos mamans nous accompagnaient dans nos salles de classe pour le premier jour. Ma maman est très méticuleuse tu sais, en même temps très protectrice, un peu comme la maman de Freddy. Ce matin là, tous les enfants présents, étaient bruyants et agités. Certains se bagarraient même. C’est donc ainsi que nos mamans décidèrent que je devais m’asseoir soit avec Freddy, soit l’un derrière l’autre. Ce jour nos mamans sont parties en causant ensemble. J’avoue on ne s’est pas parlé ce jour mais chaque fois que nos mamans venaient nous accompagner, elles se saluaient et rentraient ensemble. J’avais toujours de bons goûters, le troisième jour, puisqu’il était timide, je lui ai demandé si il mangeait des fraises, il n’en avait jamais goûtées, alors je lui en ai données. Et dès ce jour on ne s’est jamais plus séparés. Nos mères ont même cessé de nous raccompagner mais nous nous étions ensemble… Jusqu’au lycée, même salle jusqu’en terminale. Un parcours de vrai amis. Freddy est celui qui me dira de sauter ici et je le ferai sans réfléchir…
FATIMA: Tu penses que lui il peut sauter, si tu le lui demandes ?
LÉOPOLD: Euuh… pourquoi ces questions ? Il t’a dit quelque chose ?
FATIMA: Non rien! Est ce que je cause avec lui ?
LÉOPOLD: Tu sais bb, pour connaître qui est Freddy, il faut rester longtemps avec lui et je pense que j’ai suffisamment fait de temps avec lui. Je pense qu’il peut sauter si je lui demande.
FATIMA: Daccord! C’est beau ce genre d’amitié. Je me demandais si elle existait encore. Juste parce que moi je n’y crois plus!
LÉOPOLD: Pourtant tu as la preuve devant toi.
FATIMA: De toutes les façons. Je suis fier de vous.
 Fatima aurait tenté de se dénoncer, mais les paroles de Leopold ne lui avaient ouvert aucune faille et elle se dit que si elle essayait de confronter les deux amis, Freddy trouverait un moyen de retourner cela contre elle et Leopold n’allait que croire en celui qu’il appelait son frère.
 Leopold fier de la nouvelle air qui passe dans sa vie tenait vraiment à évoluer très rapidement. Il avait commencé à chercher des appartements sur internet sachant qu’il devrait vivre avec sa copine désormais.
Freddy lui, ne lâchait pas prise… Il avait commencé à voir Leopold comme un ennemi. Lorsque Leopold était la, il préférait rester dans la chambre et lorsque Leopold était dans la chambre, il venait au salon.
 Leopold n’avait eu le flair de remarquer tout cela. Aussi bien que Freddy savait cacher son jeu donc, ce n’était pas évident.
FREDDY: Apparemment ça se passe bien avec Fatima.
LÉOPOLD: Oui très bien! On est revenu sur de bonnes bases et on compte s’installer ensemble bientôt
FREDDY: Waouh! Félicitations! Tu deviens un homme.
LÉOPOLD: Et toi ? Tu as trouvé un truc à faire ? Je ne te mets pas de pression mais ici ce n’est pas comme au pays! Lorsque j’irai vivre avec Fatima, ça sera pour fonder une famille. On ne sera plus là pour vous faire à manger.
FREDDY: Bon, je cherche encore! Je cherche encore.
 Personne ne pouvait expliquer le comportement de Freddy. Était il juste jaloux de son ami ou alors il était amoureux de Fatima. Voulait il lui faire du mal juste par plaisir ? Les questions étaient sans réponses mais l’objectif de ce dernier n’était pas saint.
LÉOPOLD: Je voyage pour deux jours, j’irai en Allemagne pour un document. Si je trouve quelque chose qui t’intéresse là-bas, je te tiendrai informé.
FREDDY: D’accord
 Freddy se dit que, c’était l’occasion de mettre une nouvelle et grosse pression sur Fatima pendant l’absence de Léopold…
A SUIVRE ….

Episode 16

Mon_Ami ep 16

Léopold voyagea le lendemain et Donald était sorti… Avec Donald, on ne savait jamais où il allait, il pouvait faire deux jours hors de la maison, toujours est il qu’il revenait.
Freddy appela donc Fatima de passer à la maison…
– Freddy je t’ai dit que je ne veux plus rien avec toi.
– Fatima écoute moi. Je suis amoureux de toi mais je sais que c’est impossible, mon objectif n’a jamais été de te faire du chantage… c’est juste que à ce moment, je ne savais pas quoi faire, ni quoi te dire.
– J’ai compris. Mais c’est encore pire car tu n’as pas à tomber amoureux de la copine de ton frère. Freddy tu t’entends parler ?
– Le cœur n’a pas de frère. Ce n’est pas de ma faute.
– De toutes les façons. J’ai compris.
– Fatima, je te promets d’oublier cela mais à une seule condition
– Laquelle ?
– Qu’on le refasse une dernière fois! Une seule fois et je te jure sur ma vie, j’oublie tout et je sors de votre vie.
– Non!
– Fatima
– Je dis non Freddy. Je ne veux plus.
– Je serai donc obligé d’être méchant. A plus.
 Freddy était un très grand informaticien, après ses messages à Fatima… Il prit sa machine et par un moyen dont lui seul avait le secret, il pirata le compte Instagram de son ami Leopold, il s’est introduit dans la messagerie et il se mit à parler avec celle ci en se faisant passer pour Leopold.
 Fatima assise chez elle recevra un message de Leopold ( Freddy ) qui lui dira.
– Bonjour bb, j’ai reçu un message de Freddy qui veut me dire quelque chose vous concernant.
 Prise de panique, elle ne répondra pas directement mais alla écrire à Freddy à son numéro.
– Mais qu’est ce que tu veux dire à Leopold
 Freddy qui attendait cette réaction, ne repondit pas mais avec le compte de son ami, il ne faisait que écrire à Fatima.
– Tu ne me réponds pas ? Fatima ? Tu es là ?
 Comme elle subissait cette pression, c’est de la même manière qu’elle en mettait à Freddy, pour finalement craquer et lui dire
– Si tu es à la maison, j’arrive. Ne lui dis rien!
 Freddy fier de son jeu et ravi qu’il ait fonctionné, envoya un message à Fatima via le compte de son ami pour lui dire
– Ah il me disait juste que ta bouffe va lui manquer lorsqu’on va partir !
 Plus de peur que de mal, mais le mal n’avait pas finit de rôder.
 Fatima enfila un jeans et prit la route de l’appartement des garçons… Elle arriva et trouva Freddy qui l’attendait. Il était tout seul.
 Dans ses yeux, elle pouvait enfin voir le visage de celui à qui elle avait confié son intimité pendant un instant de faiblesse. Il était devenu un sans cœur. Il voulait abuser d’elle et elle même le savait.
FATIMA: Freddy…
FREDDY: Shuttt. Approche toi!
 Il se leva et la prit en chemin, la retourna pour observer ses formes et lui asséna une g*file sur la fesse. Fatima poussa un cri de gémissement et de douleur en même temps.
FREDDY: Elle aime recevoir des claques n’est ce pas ?
 Il ajouta une seconde.
Puis il la retourna brusquement et l’embrassa en tournant sa langue dans toutes les profondeurs de la bouche de celle ci.
 Si ce n’était pas avec violence qu’il degrapha la braguette du jeans de Fatima, c’est avec violence qu’il retira le t-shirt et le soutient de celle ci laissant apparaître les masses volumineuses ronde qui ornait la poitrine de la belle ébène ivoirienne.
 Il se mit à le peloter comme des éponges durant de longues minutes sous les couinements de celle ci.
 Il lui dit
FREDDY: Je veux que tu gémisses comme si c’était Leopold.
 Il baissa son jeans et passa la main dans l’intimité de celle ci… puis il la jeta sur le canapé et se déshabilla lui même. Il n’avait qu’un short qu’il baissa  avant de s’en débarrasser avec ses jambes.
 Sa bite tendue et en erection pointait en direction du visage de Fatima… Il s’approcha d’elle et elle comprit qu’elle devait ouvrir sa bouche lorsqu’il lui avait fait le geste des doigts.
 Il ne la laissait point diriger, il lui donnait le rythme de par ses coups de reins… La pauvre Fatima était juste satisfaite lorsqu’elle se disait que c’était la dernière fois que ça arrivait.
 Après cela, il la retourna brusquement et entra en elle en lui demandant de crier comme elle le faisait avec Leopold.
FREDDY: EN QUOI EST CE QU’IL ME DÉPASSE ? HEIN ?  CRIE !! HURLE MON NOM !!
 Fatima essayait de se lâcher mais c’était plus fort qu’elle. Elle pleurait.
FREDDY: CE N’EST PAS PARCE QU’IL M’A TOUT DONNÉ, QU’IL SE DIT QU’IL SE CROIRA AU DESSUS DE MOI.
 Ses coups étaient de plus en plus fort. On aurait dit qu’il voulait la détruire. Malgré les pleures de celle ci, il ne laissait pas. Il alla même jusqu’à lui dire.
FREDDY: Si je ne peux rien avoir, toi au moins je t’aurai. Toi au moins je t’auraiiiiiiii.
 Freddy se lâchait sur le corps de la pauvre Fatima sans retenu.
FREDDY: Que feras tu lorsqu’il saura que toi et moi sommes des amants ?
FATIMA: Freddy, n’oublie pas que tu m’as dit que c’est la dernière fois que nous le faisons
FREDDY: Ça n’empêche qu’il pourra le savoir un jour. ( En tirant ses cheveux en arrière )  tu sais les murs ont des oreilles parfois. Hahahaha.
 Il continua de la pilonner de plus belle manière et plus forte. Les cris de Fatima étaient confondus entre douleur, honte. Est ce qu’on parlera de plaisir aussi ?
 Toujours est il qu’au fond d’elle, elle voulait que tout ceci prenne fin une bonne fois pour toute. Dans sa tête, elle se demandait si succomber au chantage était la bonne solution.
 Les regrets dès le premier jour la hantaient mais il fallait avancer, il fallait faire quelque chose pour y mettre un terme.
 Mais quoi donc ?
 Tandis qu’il était donc entrain de bai*ser la copine de son ami, il avait oublié de fermer la porte et il ne savait pas que Donald était entrain de rentrer.
FREDDY: Ah tu es tellement bonne. Tu es très bonne! J’adore ! J’adore!!
 Il ne s’y attendait pas jusqu’à ce qu’il suive cette voix derrière lui.
DONALD: Freddy ? Fatima ? Mais… Qu’est ce que vous faites là?
A SUIVRE ….

Episode 17

Mon_Ami ep 17

 Les choses qui devaient s’arranger étaient encore en train de s’empirer. Le sentiment de Fatima lorsqu’elle avait vu Donald était tout simplement triste. Elle perdit espoir, elle fondit en larmes car pour elle, c’était peut-être la pire des choses qui devait lui arriver à cet instant.
DONALD: Freddy dis moi que c’est une fille qui ressemble à Fatima. Fatima, dis moi que ce n’est pas toi
 Personne des deux n’a répondu. Entre Fatima qui pleurait sur le divan, et Freddy qui arrogamment, s’était levé, à ramassé sa culotte avant de la porter
 Puis, à Donald, il dit.
FREDDY: C’est quoi ? Tu n’as jamais vu un homme et une femme faire l’amour ?
DONALD: Mais… C’est la copine de ton…
FREDDY: Et puis quoi ? Ce n’est pas une femme ? Si tu me trouvais avec un homme, qu’est ce que tu aurais dit ?
DONALD: Fatima, c’est depuis quand ?
FREDDY: Man, ne l’agace pas de questions! Elle payait juste une dette et c’est tout. Maintenant si toi aussi, tu as besoin qu’on te paye pour garder le silence, tu peux aussi prendre ton pied.
 La proposition de Freddy avait scandalisé Fatima. Aussi Donald, très vite il s’est aperçu que Fatima était forcément une victime dans cette histoire mais sa réaction avait encore plus surpris les autres.
DONALD: Mais bien sûr que je vais prendre mon pied! Je rêve même de me la faire depuis !
 Fatima ouvrit les yeux et regarda Donald qui la dévorait déjà du regard… Freddy pendant ce temps était en train de sourire.
 Il dit à Donald.
FREDDY: Elle est bonne et crois moi elle ne dira rien!
DONALD: Elle a intérêt. C’est le prix de mon silence.
 Il se rapprochait de Fatima en s’appuyant l’entrejambe qui apparemment avait déjà pris du volume, puis il s’arrêta devant son visage et dit.
DONALD: Moi, je n’ai jamais fait ça pendant qu’on me regarde. Je crois que je vais aller dans ma chambre.
FREDDY: Fais comme tu veux mec, moi j’ai pris mon plaisir.
DONALD: Mais avant je veux qu’on parle.
 Dit il a Freddy. Puis il prit Fatima par la main, de manière brutale et il la poussa à l’intérieur de sa chambre. Il referma et vint demander à Freddy de lui expliquer.
DONALD: Mais gars, comment tu as réussi à la convaincre ?
FREDDY: Elle est facile. Ça n’a pas été difficile. Tu vois qu’elle n’a même pas essayé de résister.
DONALD: Mais attends, dis moi, tu as parlé tout à l’heure de dette, qu’est ce qu’elle te doit.
FREDDY: Elle me doit mon silence. Celui de ne rien dire à son copain du coup elle et moi on le fait depuis un moment. Je comptais le faire pour la dernière fois aujourd’hui et tu nous as surpris.
DONALD: Ah tu es fort! C’est le ciel qui m’a fait rentrer aujourd’hui
FREDDY: Exactement. Vas y prendre soin d’elle. Ne la fais pas trop attendre.
DONALD: Tu as raison!
 Donald entra dans la chambre et fit ce qu’il avait à faire. Freddy lui aussi avait rejoins la sienne, enfin celle qu’il partageait avec Leopold et s’était endormi jusqu’au matin.
 A son réveil, il trouva Donald qui était entrain de faire son petit déjeuner et Fatima qui était partie.
FREDDY: Où est elle ?
DONALD: Qui ?
FREDDY: Mais Fatima
DONALD: Mais chez elle.
FREDDY: Donc comme tu as fini, tu l’as chassée
DONALD: Eh!! Faudrait pas que Leopold arrive et la trouve ici. Sinon, tu lui diras que sa copine a dormi ici pour quelle raison ?
FREDDY: Mais il revient dans deux jours.
DONALD: Eh Freddy calme toi! Hier tu aurais imaginer que je devais rentrer ? Non! Alors les surprises ne sont pas bien.
FREDDY: Bof ! Si tu le dis. Mais dis moi, tu l’as trouvée comment?
DONALD: Elle est… suppppeeerrrr bonne! Mince Leopold a de la chance.
FREDDY: Oui. Mais on a goûté cette chance c’est bien et on goûtera toujours.
DONALD: Goûtera toujours? Mais hier tu m’as dit que c’était la dernière fois.
FREDDY: Oui, mais tu connais, quand on prend goût, c’est difficile.
DONALD: Non! Arrêtons! Respectons notre parole… Laissons vivre sa vie. Je n’aime pas faire chanter les gens. A part ça, Leopold c’est notre ami. On devrait avoir honte de ce qu’on a fait sauf que nous n’y sommes pour rien. Donc je préfère qu’on arrête. S’il te plaît.
FREDDY: Bon une dernière fois !
DONALD: Freddy…
FREDDY: Mais, toi tu es comment? J’espère qu’elle ne t’a pas corrompu
DONALD: Hahaha. Non t’inquiète
FREDDY: Et j’espère aussi que ce n’est pas pour la toucher dans mon dos, parce que si je découvre ça, je vais très mal me fâcher
DONALD: Non! J’ai dit on la laisse tranquille et c’est bon!
FREDDY: D’accord.
 Freddy et Donald semblaient être très content de ce qu’ils avaient fait. Fatima devint même un sujet de causerie pendant des heures et des heures.
 Le lendemain Leopold était revenu de son voyage… Un voyage qui avait plutôt été fructueux car il avait pu obtenir son document et son nouveau boulot lui permettait, bien qu’il n’avait encore commencé de trouver un appartement que la structure devait se charger de régler.
 Il annonça la nouvelle à ses amis qui firent semblant d’être très content pour lui pourtant le contraire.
LÉOPOLD: Bientôt je vais vous laisser et j’irai vivre avec ma dulcinée
FREDDY: …
DONALD: Du courage. Tu mérites ce bonheur.
 Le regard de Freddy sur Donald. Entre temps, Leopold ne se doutait de rien.
 Leopold décida alors de faire plaisir à ses amis, leur dire aurevoir comme en Afrique , c’est à dire autour d’un verre.
 Ça se passait cinq jours après son retour de l’Allemagne… Il y avait un bon restaurant africain dans la ville. C’était le point de repère.
FATIMA: Je n’ai pas envie de venir Leopold.
LÉOPOLD: Et pourquoi ?
FATIMA: Juste comme ça, je ne veux pas
LÉOPOLD: Et c’est quoi le soucis ? Je te soupçonne de ne pas aimer mes amis depuis un moment. Si ils t’ont fait quelque chose, eh bien tu n’as qu’à me dire.
FATIMA: Ils ne m’ont rien fait.
LÉOPOLD: Alors, tu m’accompagnes.
 Fatima n’avait pas vraiment eu le choix que d’accepter accompagner Léopold à ce rendez vous.
 Un rendez vous qui sera fatale…
Les autres garçons dans l’appartement, s’apprêtant pour le rendez vous. Freddy était sorti pour rencontrer un inconnu au rez-de-chaussée.
 Cette personne portait une capuche et n’était pas indentifiable… Mais cette personne avait remis à Freddy une petite fiole. Après lui avoir remis cette fiole, il lui dit…
– Juste deux gouttes et la personne n’aura pas plus de deux heures de plus dans ce monde de vivants…
A SUIVRE ….

Episode 18

Mon_Ami ep 18

Freddy avait décidé de mettre une bonne fois pour toute un terme au bonheur de son ami Leopold. Cet ami qui avait toujours été là pour lui. Ses raisons étaient inexplicables. Jalousie ou quoi d’autres ? Freddy devait empoisonner son ami ce soir lors de leur rencontre.
C’était son but !
 Leopold après avoir convaincu sa copine Fatima de l’accompagner au restaurant avait demandé à ses deux amis de le rejoindre à 20h précisément.
DONALD: Pourquoi je te trouve bizarre ?
FREDDY: Bizarre ?
DONALD: Depuis quelques jours, tu es très calme. On dirait que quelque chose te dérange.
FREDDY: Rien ne me dérange
DONALD: J’espère que tu n’as pas recommencé à faire du chantage à cette petite Freddy
FREDDY: Non! Elle ne m’intéresse plus! Je n’ai plus de ces nouvelles
DONALD: Oui c’est mieux ! Je pense que Leopold mérite ce bonheur qui pointe
FREDDY: Hum! A se demander si ce bonheur ne choisit que certains.
DONALD: Est ce que tu l’as cherché sans le trouver ? Je pense que tu ferais mieux de bouger ton c*ul chaque jour afin de trouver quoi faire sinon, tu diras toujours ce genre de chose
FREDDY: Tu veux me faire la morale ?
DONALD: Juste la vérité… Bientôt moi aussi je vais partir d’ici et si tu restes, qui va payer tes factures ?
FREDDY: Est ce parce que je suis ici que je ne peux pas me débrouiller? C’est ça le soucis avec vous, vous avez l’impression que je suis quelqu’un de paresseux.
DONALD: L’impression ? De toutes les façons on sera en retard, je pense qu’on ferait mieux d’aller manger avec Leopold et tache de bien te tenir sinon je risque être désagréable.
 Donald avait ce pressentiment que Freddy n’était pas clair et qu’il allait faire quelque chose mais il ne pouvait même pas penser que c’était une histoire de poison. Donald se disait que Freddy mettra plutôt Fatima mal à l’aise avec son comportement.
 Il sorti de l’appartement et Freddy le suivait… Ils prirent un taxi et ils se rendirent au lieu du rendez vous.
 Fatima et Leopold étaient déjà là, ils avaient pris une belle table au fond du restaurant. Une table assez discrète et lorsqu’il vit ses amis arriver, il était heureux… Toujours souriant comme d’habitude, il se leva pour les embrasser.
LEOPOLD: Alors les gars, comment vous allez ?
DONALD: On se porte bien! J’espère que nous ne sommes pas en retard
LEOPOLD: Non non. Ça va !
DONALD: D’accord
LEOPOLD: Alors Freddy, c’est quoi cette mine? Tu ne te sens pas bien ?
FREDDY: Non! Je suis juste un peu fatigué. Sinon je vais très bien.
LEOPOLD: Qu’est ce qui peut bien te fatiguer ? Ne me dis pas que tu as rencontré une fille qui te fatigue toutes les nuits.
FREDDY: Hahahaha! J’en avais mais plus maintenant! Elle est retournée chez son copain.
DONALD: Je pense qu’on ferai mieux de s’asseoir !
 Donald essaya de changer de sujet avant que ça ne parte dans tous les sens. Une fois assis, il se pencha vers l’oreille de Freddy et lui chuchota.
DONALD: Si un seul instant, cette soirée se passe mal, je vais te faire quelque chose que tu vas regretter, je te promets Freddy! Ne refais plus ce que tu viens de faire.
Freddy n’avait pas répondu mais l’expression de son visage ne promettait pas un calme de sa part…
 La nourriture arriva et pendant qu’ils mangeaient, ils se racontaient leur enfance et les moments marquant au collège… Donald aussi leur parlait de son parcours et de là raison qui l’avait amené en Europe.
 Freddy se rendit compte que Donald n’était pas si calme et simple qu’il le faisait croire. Donald était ami avec des grands brigands au Cameroun et ce qu’il avait eu à faire n’était pas des actes d’un enfant saint.
 Leopold à un moment de la soirée, décide de revenir sur la réponse que lui avait donné son ami
LÉOPOLD: Toi tu dis que tu as rencontré quelle fille ? Elle vit où ? Elle est comment ?
 Le regard de Donald sur Freddy…
FREDDY: Je n’aimerai plus parler de cette p*ute s’il te plaît.
LÉOPOLD: A ce point ? J’aimerai savoir ce qu’elle t’a fait de mal pour qu’elle soit traitée de la sorte
FREDDY: Vaut mieux pas! Vaut mieux vraiment pas!
DONALD: Bon les gars, puisque nous sommes ici pour annoncer les bonne nouvelles, je comptais aussi vous dire que j’ai réussi à trouver du boulot en Suisse. Vous ne le saviez pas, mais j’ai une copine et son père a une entreprise, du coup on m’a pris.
LÉOPOLD: Waouh félicitations! C’est super
FREDDY: Moi je n’ai pas de bonne nouvelles à annoncer! Le moment venu je vous rassemblerai aussi et je vous dirai.
 Freddy faisait tout son possible pour être désagréable mais Donald était toujours là pour rattraper le coup.
 Après avoir mangé, ils passèrent à la boisson. C’est où le plan de Freddy devait entrer en exécution.
 Une rencontre comme celle là, tout le monde voulait profiter à fond… Léopold se lâchait de son côté, Donald aussi, Freddy forçait mais Fatima, elle n’arrivait pas à se lâcher.
 Jusqu’à présent sa conscience était entrain de la juger. Elle avait honte lorsqu’elle les voyait tous les trois… Elle se demandait comment elle avait fait pour arriver à ce niveau de la vie. Des regrets, elle en avait.
 Perdue dans ses pensées sur la chaise collée à l’angle du mur, Fatima entendit la voix de son copain qui l’invitait à danser.
LÉOPOLD: Je sais que tu ne voulais pas sortir mais profite un peu de la soirée. Lève toi on danse. S’il te plaît ! Je n’aime pas te voir dans cet état ! Regarde ton verre tu n’as même pas bu la moitié
FATIMA: Je vais boire dès que je reviens m’asseoir
 Fatima se leva et alla danser avec son copain, Donald alla aux toilettes. Avec le monde qui passait et d’autres qui dansaient, Freddy trouva donc le moment de faire son coup.
 Très discrètement, il se rapprocha de la table, il versa le contenu de la fiole dans le verre de son ami et reparti danser.
 Fatima fatiguée de danser à un moment vint s’asseoir tandis que Leopold était resté causer deux minutes avec son ami.
 Fatima arriva sur la table et se rappela de la parole de Léopold sur son verre qui était toujours plein. Puisque celui de Léopold était presque vide, elle changea les verres.
 Elle prit celui de Léopold et mit le sien à la place de ce dernier.
 Léopold avait finit de parler avec ses amis et les voilà qui revenaient s’asseoir. Léopold remarqua que le verre de Fatima avait diminué et la félicita.
LÉOPOLD: Tu as bu. Super !
 Et au même moment, tous les quatre lèveront leurs verres, pour trinquer , à la reusssite de chacun…
Et puisqu’il faut boire après avoir trinquer….
A SUIVRE ….

Episode 19

Mon_Ami ep 19

Après avoir trinqué , tout le monde sans exception avait bu une gorgée de son verre. Même Freddy ne s’était pas rendu compte que les verres avaient été changées, du coup lorsqu’il vit Leopold ingurgité la totalité du contenu de son verre, il ressenti une satisfaction. Une satisfaction plutôt malsaine et diabolique car comment peut on ressentir, éprouver du plaisir après avoir fait du mal à une personne qui fut auparavant son ami , son frère.
 Le poison fut très lent à agir, il donna du temps à tout le monde de rentrer chacun chez soi après cette belle soirée ou alors cette mauvaise soirée qui allait débuter dans les prochaines heures.
 Leopold avait préféré dormir avec Fatima chez elle car celle ci lui avait demandé de ne pas l’amener à l’appartement, c’était sa demande à elle et jusque là, il ne savait rien de tout ce qu’elle essayait d’éviter.
 Une fois chez elle, il trouva quand même son attitude de la soirée étrange et ne manqua pas de poser des questions à celle ci.
LÉOPOLD: J’aurai accepté que je sois avec des inconnus, mais de là à faire comme si tu ne connaissais pas mes amis avec qui tu causes chaque jour… J’espère qu’ils n’ont pas remarqué ce comportement.
FATIMA: Leopold, je suis désolé mais j’ai hâte qu’on aille vivre tous les deux! Je veux déjà t’avoir pour moi seule
LEOPOLD: Tu sais, je te connais assez et je sais que tu me caches quelque chose
FATIMA: …
 Fatima n’avait pas répondu et Leopold aussi n’insista pas car, il se dit que c’était peut-être un problème de famille. Elle avait pour habitude de se comporter ainsi quand sa maman était soit malade, soit en difficultés financière.
 Le processus du poison commença lorsque les deux allèrent prendre le bain avant de se coucher.
FATIMA: Tu m’as fait boire, voilà mon ventre qui tourne maintenant.
LEOPOLD: Mets le doigt et tu vomis ça va sortir
FATIMA: Je n’ai pas envie de vomir, mon ventre tourne juste et je ressens des petites douleurs qui s’y  amènent.
LÉOPOLD: De toutes les façons, le matin ça ira! C’est sûrement le vin, tu n’as pas supporté.
FATIMA: Forcément c’est ça!
 Les deux amoureux finiront de prendre leur bain, ils iront se coucher et en ce moment, plus les minutes passaient, plus les malaises de Fatima s’accentuaient.
 Leopold avait voulu faire l’amour mais elle lui répondit qu’elle n’était pas en forme, qu’elle avait mal et que son mal devenait de plus en plus douloureux.
LÉOPOLD: C’est encore le vin là ? Qu’est ce que tu as mangé avant ? Puisque tous nous avions mangé la même chose.
FATIMA: Comment tu peux me poser ce genre de questions pourtant nous sommes ensemble depuis la matinée
LÉOPOLD: Parce que je ne comprends pas cette douleur soudaine. Il a fallu qu’on rentre pour que tu ais mal
FATIMA: Laisse moi me coucher, ça ira!
 Les deux se sont couchés, comme si de rien n’était, attendant le matin pour savoir si tout allait bien mais ils ne se doutaient de rien. Leopold ne savait pas que peut-être Fatima était entrain de vivre ces derniers moments sur cette terre…
 Il est presque 4h du matin, lorsque des cris le réveillent de son seommeil profond. Lui qui les entend comme un rêve , ouvrira les yeux et trouvera Fatima entrain de crier et de pleurer s’arrêtant le ventre, se tordant de douleur et demandant à l’aide.
LÉOPOLD: Fatima qu’est ce qui se passe ?
 Le regard qu’elle lui lance est preuve qu’elle n’a plus de force, qu’elle est fatiguée et qu’elle est très mais alors très mal en point.
 Il appelle directement une ambulance. Le temps que l’ambulance arrive, la situation s’est empirée, Fatima sort de la mousse par la bouche, Fatima n’a plus de force pour crier…
Fatima perd connaissance!!
 Du côté des deux autres, Freddy et Donald ont une conversation sérieuse après leur retour et dans cette conversation, certaines vérités ressortiront.
DONALD: Tu voulais gâcher cette soirée.
FREDDY: Pourquoi ? Parce que vous avez eu du boulot que vous pensez de la même façon ? Laisse moi te dire que tu as ba*isé cette fille comme je l’ai fait
DONALD: Tu es méchant Freddy. Je vais te dire la vérité aujourd’hui parce que je sais que c’est fini tout ton petit jeu. Je n’ai pas couché avec cette fille comme tu le penses et si ce qu’elle m’a dit est vrai, je ne sais pas comment tu peux encore te placer devant un miroir et te regarder.
Freddy était surpris des paroles de Donald, il ne croyait pas. Lui qui était pourtant sur que dans ce coup, il n’était pas seul se rendait compte que en fait, Donald ne l’avait pas suivi sur cette voie.
DONALD: J’ai pris Leopold comme un frère lorsqu’il est arrivé ici, j’ai vu quand il draguait cette fille, tu penses que tout le monde est vraiment méchant pour faire ce qu’e tu lui as fait ? Je n’ai pas voulu me mêler de votre amitié parce que je sais qu’il ira loin de toi et que Fatima lui dira un jour ce qu’elle a fait. Oui elle m’en a promis, elle m’a donné sa parole mais toi, tu n’es qu’un misérable petit sorcier
FREDDY: Je me disais bien que ton jeu était étrange mais ne t’inquiète pas. J’ai assuré mes arrières et j’ai fait ce qu’il y’avait pour le mieux.
 Jusqu’à ce moment Donald ne peut pas comprendre, il ne s’attend pas au pire… Il est même sûrement loin d’imaginer de quoi est capable ce dernier.
 Pour ne pas lui poser des questions auxquelles sûrement il ne répondra pas, il préfère lui dire.
DONALD: Crois moi, je serai ton ennemi numéro un si quelque chose arrivait à Leopold. Et je serai le premier à te dénoncer!
FREDDY: Bonne nuit!
 De manière arrogante!
 Alors qu’ils voulaient aller chacun dans leur chambre, on frappa à la porte.
DONALD: Qui est ce ?
– Police.. Ouvrez !
 Les deux se regardent… Donald sait automatiquement que Freddy est mêlé à cette histoire mais il ne sait pas encore quoi.
 Donald s’en va ouvrir la porte et effectivement c’est la police, ils ne sont pas seuls, ils sont avec Leopold qui est en larmes et en sueurs.
 Une seule phrase sortira de la bouche de Leopold.
LÉOPOLD: Chef, ce sont eux , embarquez les!
 Sans questions, on menota Donald et Freddy, direction le commissariat….
A SUIVRE ….

Episode 20

Mon_Ami ep 20

Personne n’avait droit à la parole, les policiers avaient interdit à chacun de parler juste de les suivre.
 Leopold aussi ne voulait parler à personne, tout ce qu’il voulait, c’était le coupable.
 Après que l’ambulance soit arrivée et que Fatima fut conduit à l’hôpital, les premiers examens avaient directement confirmé une intoxication causée par un poison mortel.
 Ses chances de survivre étaient minimes mais les médecins avaient promis faire de leur mieux sans toutes fois donner espoir à Leopold.
 Sachant avec qui il était et pendant au comportement de sa copine ces derniers temps, il se dit que ses deux amis, Freddy et Donald en savaient des choses. Alors il alla dans un commissariat et déclara.
 Une réaction subite et ils étaient menottés et conduits au commissariat comme de vulgaires bandits.
 Une fois là-bas, on les sépara pour une première interrogatoire.
– Connaissez vous mademoiselle Fatima, la copine de votre ami Leopold.
 On commença par Freddy
FREDDY: Oui biensur. Nous étions ensemble tout à l’heure.
– Daccord. Êtes vous au courant qu’actuellement, elle se trouve entre la vie et la mort ?
FREDDY: Pardon ? Qu’est ce qui s’est passé ?
– C’est à vous qu’on pose la question. Puisqu’elle a été empoissonnée d’après les médecins.
FREDDY: Nooon! Empoisonnée ? Mais par qui ?
– Vous pouvez aussi répondre à votre question si vous avez la réponse.
FREDDY: Je n’ai pas de réponses, tout ce que je sais, c’est que nous étions quatre et moi je n’aurai jamais fait du mal à cette fille. C’est la copine de mon frère.
 A ce moment, Freddy sait que le seul qui détenait du poison c’était lui. La personne qu’il avait voulu empoisonnée c’était Leopold. C’est lui qui aurait dû être dans cet état et non Fatima. Alors il y’a eu échange de verres.
– Monsieur, il serait préférable de nous dire la vérité sinon les choses se passeront mal pour vous. Tant que la vérité ne sera pas éclaircie, vous ne sortirez pas d’ici. On continue.
FREDDY: Je vous dirai tout ce que je sais chef
– D’accord. Avez vous remarqué un comportement bizarre vis à vis de cette fille depuis un moment ?
FREDDY: Chef, vous savez, la copine de mon ami n’est pas mon ami. Ça c’est un code qu’on a depuis tout petit. Je ne sais pas si Leopold même vous l’a dit mais on se connaît lui et moi depuis tout petit. Il connaît l’admiration que j’ai pour lui et l’amour que j’ai pour lui. Si je suis ici c’est grâce à lui, Si j’ai un toit où dormir c’est grâce à lui, si je peux manger c’est toujours grâce à lui. Comment aurai je pu faire du mal à celle qu’il aime ?
– Hummm
FREDDY: Ce que je peux vous dire, c’est que cette fille je la trouvais parfois à la maison et Leopold n’était pas là. Elle était très proche avec Donald. Je les trouvais parfois sur le canapé entrain de rire de tout et de rien devant un film. Mais je me disais que Leopold savait choisir ses amis donc il n’y a pas de mal, jusqu’au jour où…
– Jusqu’au jour où quoi ?
FREDDY: J’avais promis ne rien dire, mais là je crois que j’aurai peut-être dû le faire. Jusqu’au jour où je l’ai entendue, elle, gémir dans la chambre de Donald
– Vous voulez dire que Donald couchait avec la copine de son ami ?
FREDDY: Chef, ils ne couchaient pas ensemble. Il la bai*sait comme une chienne.
 Cette révélation avait éblouie l’agent.
– Êtes-vous sûrs de ce que vous dites ?
FREDDY: Sur ma vie, je suis sur de ce que je dis.
– Ok! Nous allons tout de même vous garder et attendre la version de l’autre.
 Freddy ne s’arrêta pas là, il avait sorti son téléphoné et dans une vidéo, on voyait Donald entrer dans la chambre avec Fatima qui était presque nue. Le soir où Donald les avait surpris…
 Une preuve accablante qui pencha la balance sur Donald comme principal suspect. Maintenant il fallait déterminer les principales raisons.
 On fit sortir Freddy qui regagna sa cellule, ensuite on appela Donald et on lui posa les mêmes questions avant de lui montrer la vidéo.
DONALD: Ce gars est tout sauf l’ami de Leopold comme il prétend dire. Chef il couche avec la copine de son ami sans avoir de remords.
– Finalement qui couche avec elle ? Toi ou lui ?
DONALD: Il vous a sûrement dit que je le faisais n’est ce pas! Le fils de p*te
– Pas seulement dit, mais il nous l’a montré.
 Et voici comment on montra la vidéo à Donald qui n’en revenait pas. Comment et quand Freddy avait eu le temps de le filmer ? À quel moment ?
DONALD: Ce gars est très fort. Chef cette nuit, je les avais surpris sur le canapé entrain de s’envoyer en l’air et j’ai fait croire à Freddy que je voulais aussi coucher avec elle pour garder mon silence
– Et c’est ce qui s’est passé.
DONALD: NON!! Je n’ai jamais couché avec elle. Je l’ai amenée dans la chambre pour qu’elle puisse me raconter l’histoire. Elle m’a dit qu’elle se sentait négligée par Leopold et Freddy avait profité de ça pour l’avoir mais qu’elle regrettait mais lui, il ne voulait plus la lâcher.
– Pourquoi n’avez vous pas dit à Leopold ? Parce que je ne voulais pas entacher leur amitié de un, de deux, elle m’a demandé de ne rien dire, qu’elle trouvera un moyen de le faire elle même. Qu’elle n’aimerait pas qu’il l’apprenne par une autre personne.
– Monsieur Donald, jusqu’ici les preuves sont contre vous à 90%. Vous n’avez que des mots, mais lui il a la vidéo où vous entrez dans votre chambre avec la copine de votre ami… Aujourd’hui vous dites que c’était pour savoir ce qui se passait. Mais ça ne justifie point votre silence. Tout le monde peut se défendre en disant cela. Ça ne veut pas dire que vous avez raison. Comment allez vous défendre cette vidéo ?
DONALD: Chef… La seule personne qui peut dire la vérité c’est Fatima… Si elle peut juste parler, alors ce serait une très bonne chose.
 Au même moment, on entendit du vacarme dans le commissariat. Quelqu’un qui cassait tout et pleurait en criant. Demandant la mort de Freddy et Donald.
– Tuez les! Tuez leees!! Envoyez les où ils vont périr à jamais.
 Lorsqu’on alla vérifier, il s’agissait de Leopold qui était dans tous ses états. Dans tous ses états, parce qu’il sortait de l’hôpital et malheureusement, le poison avait dominé sur sa pauvre copine.
 Fatima était décédée.
A SUIVRE ….

Episode 21

Mon_Ami ep 21

Leopold était dans tous états, personne n’osait s’approcher de lui d’une quelconque manière… Mais vers la fin, il fut maîtrisé par deux policiers très costauds. On le fit asseoir, question pour lui de récupérer ses esprits. Mais, il ne faisait que répéter ‘’ elle est décédée !! Elle est décédée!! Ils l’ont tuée! ‘’
 Il était abbatu et déboussolé. Il avait vraiment aimé Fatima.
 Pour la suite de l’enquête, on fit appel à Leopold lorsqu’il fut plus calme et on lui posa la question de savoir si il n’avait pas remarqué un comportement étrange de la part de ses amis depuis un moment.
LÉOPOLD: Étrange ? Non! Ce sont mes amis, je ne saurai même qui accuser! Je ne sais même pas.
– Mais de qui êtes vous le plus proche ?
LÉOPOLD: C’est Freddy. Lui c’est un frère. On se connaît depuis notre pays d’origine
– D’accord. En fait, nous avions interrogé les deux et nous avions eu de graves révélations et aussi de grosses preuves qui prouvent beaucoup de choses.
LÉOPOLD: Est ce que je pourrai les voir ?
– Oui, vous les verrez.
 Léopold s’attendait à tout sauf à ce qu’il allait apercevoir dans le téléphone de Freddy. La fameuse vidéo de Donald qui entrait dans la chambre avec sa copine.
– Cette vidéo a été prise par Freddy et là on voit votre ami Donald qui entre avec cette fille dans la chambre. Freddy qui nous a confirmé que les deux avaient une liaison.
LÉOPOLD: Il a osé ! Il a osé la toucher !
– Maintenant quelles sont les raisons qui l’auraient poussé à commettre un acte pareil ?
LÉOPOLD: Demandez lui! J’hésitais entre les deux mais j’avais un penchant pour lui. Il n’a jamais été un ami de longue date. On s’est rencontré ici et je pense qu’il était jaloux de moi. Tout simplement.
– Les preuves sont contre lui et je pense que pour la suite de l’enquête nous allons le garder
LÉOPOLD: Vous n’avez qu’à faire ce que vous voulez de lui, mais libérez mon ami Freddy. Lui au moins a toujours été un vrai ami même si il m’a caché cela.
– Il dit qu’il ne voulait pas se mêler de cette histoire
LÉOPOLD: Je peux le comprendre mais bon, ça ne va pas ramener ma copine.
 Des consolations et tout lorsqu’il fondit encore en larmes. Pour les policiers, le suspect était coupable et ils n’avaient plus rien à faire. Tout ce qu’ils demandaient à Donald, c’était de donner les raisons de son crime.
 On finit par libérer Freddy avec la pression de Léopold et les deux rentrèrent à l’appartement.
LÉOPOLD: Je déménage. Si tu veux on pourra aller vivre tous les deux. Tu sais, j’ai toujours su que tu étais un ami… Je suis avec toi et personne d’autre n’entrera dans ma vie.
FREDDY: Je te remercie pour ce que tu fais pour moi mais je vais préférer retourner au Cameroun.  
LÉOPOLD: Et comment ça ? Pourquoi ?
FREDDY: L’Europe n’est pas comme je pensais Leo. J’ai failli aller en prison. Je ne trouve pas mes repères et on dirait que j’attire des ennuies.
LÉOPOLD: Non! Pourquoi tu dis cela ? Tu as juste fait une gaffe mais après tu t’es ressaisi, tu as changé
FREDDY: Certes mais je vais rentrer. J’ai appelé ma mère et dans une semaine je prendrai un vol pour le Cameroun
LÉOPOLD: Je ne vais pas insister ! Je te souhaite tout de même bonne chance.
Freddy essayait de fuir. Sa conscience le jugeait et lui même dans un fond de son cœur avait la certitude que cette histoire n’allait pas se terminer de la sorte.
 Il se disait que quelque chose allait le trahir.
 Le téléphone de Fatima était vide, les conversations avaient été effacées par elle même de peur que Leopold ne tombe dessus.
 Leopold pleurait chaque nuit en pensant à sa copine. Inconsolable, il était.
 Les nouvelles du commissariat restait statiques, voire même négatives. Ils disaient que Donald refusait de parler parce qu’il confirmait n’avoir rien fait. Et qu’il avait demandé à voir Leopold.
 Leopold avait d’abord refusé pendant un bon moment sous l’appuie de Freddy qui faisait passer Donald pour un manipulateur.
 Mais avec la pression de la police aussi qui rassura Léopold que peut-être devant lui, ce ‘’ criminel ‘’ finirait par parler.
 Lorsque Leopold arrivera donc devant celui qu’il considérait désormais comme son ex ami et futur prisonnier, ce dernier lui dit la même chose qu’il disait aux policiers.
‘’ je n’aurai jamais pu faire du mal à ta copine. C’est Freddy le méchant dans cette histoire’’
DONALD: J’espère que toi au moins tu vas me croire
Le cœur de Leopold refroidi et noirci n’avait que de la haine pour celui qui était autrefois son ami et son collocataire.
 Il cracha sur lui et lui dit ces mots.
LÉOPOLD: J’espère que tu souffriras en prison.
 Donald fut brisé. Si son ami, celui qui pouvait l’aider et croire en ce qu’il disait l’avait abandonné, alors il n’avait plus rien à espérer.
 Les innocents se trouvent bel et bien en prison et c’était son cas.
LÉOPOLD: J’espère ne plus jamais te revoir et si tel est le cas, que ce soit ton cadavre.
 Il se leva et sorti de la salle…
LÉOPOLD: Je mets tout entre vos mains messieurs les policiers. Punissez le comme il se doit. Jugez le ! Faites ce que vous voulez mais, je vous en prie, ne me permettez plus de revoir la tronche de ce gars.
 Tandis que Leopold préparait donc son déménagement, Freddy eu la brillante idée de lui donner une fausse date de voyage, question de s’enfuir sans que celui ci ne sache.
 Car il le sentait, il ressentait que quelque chose pourrait se passer.
Le jour où il devait partir normalement, Leopold ne le savait pas et lui aussi n’avait que prévu, emporter son passeport et une petite bouteille d’eau.
Léopold lui allait dans l’appartement de sa feue copine pour récupérer certains objets souvenirs lorsqu’il croisa sa colocataire…
 Et entre les deux, une discussion entama…
 Freddy de son côté, était déjà sur la route de l’aéroport… Tout étant ok, il avait réussi à embarquer, il entra dans l’avion et prit sa place.
 Une fois à l’intérieur, il ressentit un peu de paix sauf que c’était ses dernières secondes de paix.
– Monsieur Freddy.
FREDDY: Oui c’est moi
– Euh… Veuillez nous suivre s’il vous plaît.
FREDDY: Euuh vous êtes ? C’est par rapport à mon vol, Je suis censé voyager là dans quelques minutes
– C’est la police. Vous êtes censés nous suivre… Vous êtes accusé du meurtre de mademoiselle Fatima. Vous devez garder le silence…
 Freddy comprit que c’était la fin pour lui… Oui, son instinct ne l’avait pas trompé, mais alors pas du tout.
A SUIVRE ….

Episode 22

Mon_Ami ep 22

LÉOPOLD: Attends! Tu veux me dire que ce n’est pas Donald qui bais*ait ma copine ?
– Il ne l’a jamais fait. La vidéo que tu as vue, c’est sûrement le jour où elle s’était confiée à lui. Il lui avait dit qu’il allait jouer le jeu pour qu’il la lâche et je pense que c’est ça qui s’est passé. Freddy ne t’aime pas Leopold c’est tout ce que je peux te dire. Je n’étais pas l’amie de Fatima mais nous étions très proches et elle savait se confier à moi. Le jour où elle a couché avec lui pour la première fois, elle me l’a dit et je lui ai demandé pourquoi elle l’a fait. Elle m’a dit qu’elle était en manque. Puis lorsqu’elle a décidé de tout arrêté, il s’est mis à lui faire du chantage. Je lisais ses messages et j’écoutais ses appels.
LÉOPOLD: Et actuellement il essaye de s’enfuir pour le Cameroun.
– Oui. Il sait ce qu’il a fait. Mais tu dois faire sortir Donald, il est innocent.
Ce jour, le ciel était tombé sur la tête de Freddy… Il ne s’attendait pas un virement de situation pareil
 Au même moment où la colocataire de Fatima était entrain de faire des révélations à ce dernier concernant la défunte , les policiers aussi avaient eu la brillante idée de récupérer les vidéos de ce jour car d’après eux, Donald était tenace et sur de lui et ils trouvaient quand même cela étrange.
 Alors depuis quelques jours, ils avaient essayé de retracer le parcours du suspect et c’est ainsi qu’ils avaient demandé au propriétaire du restaurant si il y’avait des caméras. Celui ci qui avait répondu positivement fut aussitôt obligé de montrer les vidéos du dit jour et c’est de là qu’on vit le vilain geste de Freddy qui causa la mort de la jeune Fatima.
– J’espère monsieur que vous allez nous donner le nom de celui qui vous a fourni ce poison
FREDDY: De quoi parlez vous ?
– Du poison que vous avez mit dans le verre de la jeune demoiselle.
FREDDY: Monsieur l’agent! Je ne sais pas de quoi vous parlez
– Vous allez savoir au poste.
 Malgré le fait qu’il savait que les carottes étaient cuites, il essayait toujours de nier.
 Le parcours fut long pour lui, surtout lorsqu’au ciel il aperçu l’avion dans lequel il devait se trouver s’envoler.
 Leopold avait déjà été signalé par la police de la découverte en même temps, lui aussi avait des révélations qu’il partagea avec les policiers.
 Freddy était coupable !!
Leopold assis dans la salle à côté de Donald qu’on avait libéré, était entouré par deux policiers armés, on entra avec Freddy menotté et les regards des deux amis se croisèrent sur le coup.
Leopold ressenti une haine, une énorme haine qui l’avait poussé à dérober une arme chez un des policiers avant de la pointer sur Freddy.
 Tout le monde était resté immobile, l’arme pointé sur Freddy, personne n’osait dire pour le moment à Leopold quoi que ce soit.
 Sauf Freddy qui parvint à ouvrir la bouche.
FREDDY: Vas-y! Tire! De toutes les façons ma vie n’a jamais eu de sens! Tout c’est toi. Les voyages , l’argent, les femmes. Moi pour venir ici, c’est toi. J’ai honte de vivre sous ton ombre. Je ne mérite pas cette vie, alors tire.
DONALD: Léopold ne gâche pas ta vie pour un moins que rien! S’il te plaît dépose cette arme, il purgera sa peine.
 Mais Léopold n’avait pas écouté le conseil de Donald, il tira. #PAAH!!
Quelques jours plus tard…
DONALD: Et qu’est ce que les policiers disent ?
LÉOPOLD: T’inquiète, ils me couvrent. Ils diront dans le procès que le suspect avait essayé de s’enfuir alors ils lui ont mit une balle dans la jambe.
DONALD: Ouais pas mal et ça coïncide. Surtout lorsqu’on verra la tête de ce Freddy
LÉOPOLD: Il méritait une dans le crâne.
DONALD: Tu aurais gâché ta vie pour rien mec! Pense à ton boulot et avance. C’est la vie. Elle restera une leçon pour ceux qui la suivront
LÉOPOLD: Ah oui! Tu sais , je ne cesserai de te dire merci car c’est grâce à toi que je n’ai pas tiré où je voulais. Lorsque je t’ai entendu parlé, j’ai senti mon cœur s’apaiser d’une certaine manière. Et aussi je te demanderai toujours pardon. Pardon de n’avoir pas cru en toi.
DONALD: Je ne t’en veux pas. Pour moi c’est passé et dans la vie, on doit avancer.
LÉOPOLD: Merci.
 Léopold avait tiré à la jambe de Freddy, ce dernier devint infirme de la jambe pour toujours. Et pour innocenter Léopold, les policiers avaient dit que le suspect avait essayé de s’enfuir du coup, ils avaient tiré.
 Léopold et Donald virent Freddy pour la dernière fois lors du verdict au tribunal…
– Reconnaissez vous monsieur Freddy, le meurtre sur la personne de Fatima ?
FREDDY: Oui je reconnais avoir mis le poison dans un verre qui n’était pas le sien à la base mais celui de Léopold. Comme la vidéo vous l’a montrés, elle n’était pas la cible mais Leopold, si !
– Donc vous avez essayé de tuer votre ami.
FREDDY: …
– Meurtre et tentative de meurtre. J’apprends encore qu’on vous a attrapé il y’a quelques temps avec une arme. Je n’aimerai pas être à vos place. Trois chefs d’accusation contre vous. Avez vous quelque chose à dire pour votre défense ?
 Il resta silencieux un moment, regarda son ami et lui dit.
FREDDY: Pas pour me défendre mais pour demander pardon à mon ami. Je ne veux pas que tu me pardonnes maintenant mais je te le demande quand même…
 Il regarda la juge et ajouta pour finir.
FREDDY: Madame la juge, Je suis prêt à purger ma peine.
Freddy écopa de 120 ans de prison, soit jusqu’à sa mort et c’était sans appel.
 Sa mère ne supporta pas cette nouvelle, elle fit un choc mais grâce à Dieu, elle resta en vie. Elle ne revit plus jamais son fils qui avait souffert et moisi dans une vieille lointaine prison quelque part dans le monde.
 Leopold alla au deuil de sa feue copine en Côte d’Ivoire après que tout ceci ce soit terminé. La famille de cette dernière l’avait bien accueilli car Fatima leur parlait beaucoup de lui.
 Ensuite, il rentra en France et commença son nouveau boulot. Donald aussi alla dans sa nouvelle ville pour y travailler
 Aujourd’hui les deux amis sont toujours en contact et chacun gagne pleinement sa vie. Leopold n’a toujours pas refait sa vie mais fréquente quelqu’un qui essaye de le guérir.
 Cette histoire fit le tour du monde, le jour qu’il l’avait raconté en pleine conférence. Chacun y tira sa leçon, mais cette histoire était rentrée dans les anales…
#FIN

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