LES 7 TOMBEAUX

Publier le 21 aout 2023 par AJMM

Episode 1

Les_7_Tombeaux Ep 01

– Êtes-vous sûrs qu’il serait prudent pour nous de prendre la route à cette heure ?
– N’oublie pas que nous devons travailler demain
– Il est 3h Joseph
– Plus on se mettra en route, plus on arrivera vite.
– N’oubliez pas ce qu’on nous a dit lorsque nous sommes arrivés dans ce village.
– Ce sont juste des fables pour nous endormir
– Mais qu’est ce que te rend aussi sur de toi ?
– Nous sommes des adultes, rien ne nous arrivera !
– Je pense qu’on devrait vraiment attendre le matin.
 Joseph, le plus grand de notre bande s’était donc levé et a déclaré
– Ceux qui veulent rentrer me suivent !
 Comptant sur son influence, il savait que de toute notre bande de sept, quatre au moins allaient le suivre. Et c’est ce qui s’était passé.
 Lorsque j’étais seulement resté assis avec Denis, nous nous sommes regardés et nous avons compris qu’il était peut-être préférable de suivre tout le groupe et de rentrer tous ensemble tels que nous sommes venus.
– Allons tout de même dire au revoir avant de prendre la route.
 En fait, nous étions venus assister une vieille connaissance qui venait de perdre sa grand-mère. Celle là qui l’avait élevée, celle là qui avait fait tout pour elle… Et après quelques heures passées dans ce village isolé et obscure, nous avions décidé de rentrer.
 En effet, nous sommes une bande de sept amis dont Joseph le plus grand de tous, Denis, Teddy, Florent, Ricardo, Bertrand et enfin Michel, moi même qui vous raconte cette histoire.
 Des personnages que vous allez apprendre à connaître au cours de l’histoire.
– Vous êtes sûrs de vouloir rentrer à cette heure ?
 Avec un regard inquiet sur nos personnes avant d’ajouter…
– Le village n’est pas éclairé et il est risqué. La route principale se trouve à 45 minutes de marche puisque actuellement aucune voiture n’est disponible.
 Nous avait prévenu la fille qu’on était venu assister. Mais avant que Denis ou moi ne parle, Joseph avait déjà enchaîné deux à trois phrases pour convaincre notre connaissance.
– Non! Ne t’inquiète pas! Nous sommes nombreux, rien ne va nous arriver. On ne peut pas nous agresser.
– Je ne vous parle pas forcément d’agression.
– Ça ira! Si nous n’avions pas de choses à faire ce matin très tôt, on serait resté jusqu’au matin.
– Je pense que c’est la solution.
– Ne t’inquiète pas !
– D’accord ! Alors , vous faites une bonne route
– Merci.
 C’est Joseph qui prenait les devants et qui répondait à tout. N’allez pas croire que ça nous gênait, sauf que cette fois, je n’avais pas senti le coup.
 Lorsque notre groupe se dirigeait vers le sentier qui menait à la sortie du village, je sentais des regards sur nous et lorsque tu essayais de coincer un regard douteux sur toi, il se déclinait aussi rapidement qu’un éclair.
– Joseph , les gens nous regardent.
– Nous sommes venus avec les gens ?
– Joseph.
– Hey Michel, tu peux toujours rester si tu veux! Cesse de me perturber.
– …
 Je ne savais plus quoi dire. D’autant plus que le soutient était inexistant et aussi à cause de la fatigue , je pouvais comprendre le choix de plusieurs d’entre nous.
 Nous nous mîmes donc à longer le chemin du village. Celui qui menait à la sortie afin de rejoindre la route principale.
 Sandrine, notre amie et connaissance, celle qu’on était venu assister ne nous avait d’ailleurs pas menti sur l’obscurité extrême qu’abritait ce village.
 Nous étions en train de marcher , tâtonnant ou mettre nos pieds car il était pratiquement impossible de savoir où l’on marchait.
 Sur sept personnes, ce n’était que le bruit de nos pas qui nous accompagnait. Toutes les bouches étaient fermées. On ne pouvait que s’apercevoir un tout petit peu par l’éclat de nos vêtements.
 La nuit , à part être obscure se mit à devenir très glacial avec des courants d’air très secs qui transperçaient nos pull-over et nos blousons.
– Quelle heure est il ?
 Il y’a Florent qui avait une montre à son poignée et il nous dit qu’il était 3h20mins.
– Je ne sais même pas à quelle heure exactement nous sommes quittés, mais nous n’avions pas encore fait 45 minutes de marche.
– Même pas dix !
– De toutes les façons on y arrivera.
 Une fois de plus, le silence se mit à régner entre nous et la marche poursuivit son chemin…
 Alors qu’on avait encore marché durant une dizaine de minutes, nous avons entendu au loin des voix et des éclats de rire… D’après notre analyse, il s’agissait sûrement de deux monsieurs qui s’exprimaient d’ailleurs en leur langue vernaculaire mais qui plus précisément étaient en train de s’avancer vers nous, c’est à dire dans le sens contraire.
 Tout le monde avait eu peur mais personne ne s’était arrêté… Juste deux personnes ? Nous nous étions sept…
 On marchait, la peur dans les ventres mais le courage sur nos visages…
 Les voix se rapprochaient mais jusqu’ici personne n’était aperçu au moindre horizon… Pourtant les voix étaient plus proches et surtout se faisaient entendre plus fortement que avant.
 Tout le monde était impatient de les voir apparaître devant nous afin qu’on puisse démasquer les identités de ces personnes mystérieuses.
 Sans ignorer que le mystère allait encore devenir plus énorme…
Encore une dizaine de marche, sans apercevoir le moindre chat sur la route mais toujours en compagnie des voix mystérieuses qui semblent se raconter une histoire tellement drôle, puisque des rires il y’en a !!
 Alors qu’un silence de 5 minutes s’était interposé pendant un moment, nous étions curieux de savoir où étaient passés ces étranges inconnus sur le chemin. Puisqu’on ne les entendait plus du tout et on se demandait bien où ils auraient pû passer.
 Le chemin était tel qu’il n’y avait pas une autre issue où on aurait pu dire qu’ils seraient passés.
 Tout le monde intérieurement se posait la question de savoir où ils étaient mais personne n’osait exprimer à voix haute , lorsque tout à coup on les entendit , encore, ces même voix.
 À la seule différence qu’elles n’étaient plus devant nous, mais plutôt derrière nous. Ils nous avaient donc traversé ? À quel moment ?
 Tous les sept, nous sommes retournés au même moment pour regarder mais la noirceur de la nuit ne nous permettait aucune vision explicite…
A SUIVRE….

Episode 2

Les_7_Tombeaux Ep 02

Dès cet instant précis où après s’être retournés , l’on s’est regardé les uns les autres, dans nos têtes, trottaient bien évidemment la même question
« À quel moment nous ont ils traversés ? »
Il n y avait pas eu moyen de douter un seul instant de ces voix, c’était les mêmes que celles qui étaient devant nous il y’a quelques instants.
– Retournons au lieu du deuil.
 Avais-je dis avant que Joseph ne rétorque…
– Donc, maintenant ça sera à nous de les suivre ?
– Joseph , on aurait pas dû être ici ! C’est de ta faute
– Regardez, le chemin du retour non seulement est risqué avec ces voix dont on ignore à qui elles appartiennent mais aussi, elle est plus longue que le fait d’arriver à la route principale.
– On aurait même pas dû être là en train de réfléchir ! On aurait dû attendre le matin.
– Nous y sommes déjà ! On ferait mieux de continuer et de quitter cet endroit car, moi même je ne le sens pas.
 Au même moment, Joseph qui était en train de parler se mit à regarde autour de lui comme si il avait entendu quelque chose. Lorsque nous aussi, a notre tour nous avons prêté attention, nous étions apeurés de constater que l’atmosphère avait quasiment changer à cet endroit.
 On avait l’impression de ne plus être seul mais d’être espionné par des esprits blancs.
 Moi, je pourrai même jurer que j’en avais vu se camoufler derrière les gros arbres qui étaient en bordure de route comme si il nous tendait un piège.
– Soit on avance, soit on rentre!
– Avançons !
 Je ne saurai jamais vous dire ce qui se serait passé si et seulement si nous étions retournés au lieu du deuil mais ce qui se passera puisque nous avions pris la décision contraire, vous le saurez!
 Alors qu’on avançait vers la route principale, les cœurs battants, la broussaille autour de nous, celle qui nous entourait n’était plus du tout vide.
 On était suivi par je ne sais qui ou encore quoi…
J’avais l’impression qu’on nous avait interdit de parler mais du regard, on se comprenait. Même Joseph qui avait initié tout celà, avait peur. Seul son faux courage lui permettait d’être devant comme le leader qu’il prétendait être.
– Aïe !
 Il y’a Dénis qui s’exclame derrière nous, puisque c’est lui qui est le dernier sur la ligne.
– Qu’est-ce qui ne va pas ?
 C’est ainsi que après la question de Henry, tout le monde se retourne vers Denis qui lui aussi nous donne le dos, pour savoir qui vient de le frapper par derrière.
 Il ne se posera pas cette question assez longtemps car son agresseur se tenait devant lui.
– Qu’est-ce que c’est ça ?
Devant nous tous, plus précisément devant Dénis, se tenait une silhouette toute blanche et grande de taille dont la tête était invisible.
On avait même l’impression que ça rentrait dans le ciel lorsqu’on avait levé la tête.
 La chose se tenait devant nous. Personne ne saurait dire si elle nous voyait pas, puisque nous on ne voyait pas sa tête…
 Reste à savoir si cette chose en avait même… Toujoues est il qu’elle était effrayante car jamais nous n’avons vu une créature pareille.
– Ne restons pas là !
 Cette fois, c’était le signal et ce que je craignais était arrivé… On se mit à courir comme des bandits pour non seulement fuir cette chose qui ne nous avait d’ailleurs pas suivi mais aussi pour vite retrouver la route principale.
 Car , il se disait que la limite des sorciers de ce village était là route principale , nette au niveau où le goudron commençait.
  Nous étions donc en ce moment en train de courir de toutes nos forces et ceci sans crier. Seuls les bruits de nos pas retentissant sur le sol, déchirait le silence de la nuit.
– La route !! Je pense que j’aperçois la route.
 Je lève légèrement ma tête et mes yeux pour me rassurer que c’est vrai et effectivement, la noirceur du goudron qui se tient à l’horizon essaye de nous annoncer la bonne nouvelle afin de nous rassurer.
 Encore quelques pas et nous voici affalés sur le goudron comme de pauvres feuilles après cinq bonne minutes de course.
– Je vous ai bien dit qu’on reste au lieu du deuil et on rentrait le matin.
– Michel, nous sommes déjà en route! Si tu n’es pas content, tu peux rentrer! C’est quoi ces plaintes à tout moment ?
– Mais je pense que Michel a raison…
 Lança Dénis avant de continuer…
– Imaginez un seul instant  que cette chose m’avait attrapé ?
– Nous avait attrapés…
 Avais je ajouté, avant que Joseph ne dise…
– Je pense que nous avons déjà fait le plus dur! Maintenant avançons en attendant qu’une voiture passe et nous porte !
 Il est clair que pour le moment, nous étions tous d’accord que faire marche arrière était la dernière des solutions mais nous étions aussi désormais abandonné à notre propre sort dans un lieu qui nous était inconnu jusque là.
 Bien que nous étions sur la route principale, rien ne nous garantissait une sécurité et un retour paisible.
 Nous nous mîmes donc à marcher vers le chemin de la ville où avec beaucoup de chance et un énorme pourcentage, nous espérâmes trouver un véhicule pour le quartier.
– Pourquoi j’ai l’impression qu’on va arriver à pieds au centre ?
 Avait demandé Florent. Puisque ça faisait déjà un bon moment que l’on était en train d’avancer mais aucune voiture ne passait.
 Alors qu’on se lamentait de la fatigue et de la rareté du véhicule, on a entendu le goudron vibrer sous nos pieds et là, on s’est tous dit qu’un Véhicule était en train d’arriver.
 Effectivement, de loin, nous avons aperçu les phares et nous nous sommes dis être sauvés. Joseph se plaça au milieu de la route pour faire des signes au véhicule mais ce dernier n’avait pas eu l’intention de s’arrêter.
 Joseph au milieu de la route, les bras levés , fais des signes au véhicule qui fonce vers lui
– Joseph dégage de la route !
– Joseph il ne va pas s’arrêter.
 Lorsqu’on réalise que le véhicule ne va pas s’arrêter , il est trop tard, il a foncé sur Joseph. Tout le monde a enlever son regard pour ne pas assister au massacre.
 Mais nos oreilles , n’ont entendu aucun bruit, aucun choc , rien d’anormal pour le moment, jusqu’à ce qu’on se retourne et qu’on voit notre ami debout au milieu de la route, lui même surpris, se tenant le corps.
– Qu’est-ce qui s’est passé ? Où est le véhicule ?
 Joseph sue de peur, il respire à peine, il n’a aucune égratignure, juste apeuré. Et il dit.
– Il m’est…il m’est passé dessus comme si… comme si j’étais invisible… Je l’ai senti passer dans moi mais aucun choc.
A SUIVRE….

Episode 3

Les_7_Tombeaux Ep 3

Soit c’est la voiture qui était passée à travers Joseph , soit c’est Joseph qui était passé à travers le véhicule. Toujours est il que personne n’avait eu de choc.
– Attendez ! C’était quoi ça ?
 Personne n’osait répondre… Et c’est après ça que le groupe décida de se diviser.
– Vous savez quoi ? Il n’est pas encore 6h , je préfère rentrer attendre au lieu du deuil. Je pense que ce chemin est encore plus sûr que celui ci.
 Dénis après ces paroles s’est mis à faire demi tour et c’est ainsi que moi je l’ai suivi, ainsi que Florent et Bertrand. Les autres ont préféré continuer malgré la peur et sous la peur camouflée d’encouragements de Francis.
– Vous allez nous trouver au quartier.
 Lança Henry.
– Bonne route. Où les voitures passent dans le corps des gens là ? Prochainement ça sera quoi l’avion ? Non désolé !
 C’est ainsi que chaque groupe prit une direction contraire à l’autre… Bertrand, Florent, Dénis et moi étions en train de rentrer et devant nous, la noirceur qui se présentait devant nous était incroyable , je n’en avais jamais vu. C’est lorsqu’on traversait une zone que je me posais la question de savoir comment est ce qu’on avait même fait pour arriver à ce niveau, tellement on ne voyait rien.
– J’espère qu’on va se retrouver !
– La prochaine entrée à gauche qui sera non goudronnée, on va la prendre.
– Exactement !
 Sauf que nous avions longtemps marcher et l’entrée restait introuvable. Ça faisait déjà de longues minutes que nous étions sur le chemin mais aucune entrée depuis.
– Les gars est ce que nous avons autant marché de la sorte ? Vous n’êtes pas sûrs que nous avons traversé cette entrée ?
– Si on l’avait traversée, je pense qu’on l’aurait aperçu ! Avançons encore, elle est peut-être devant.
 De toutes les façons, nous n’avions pas de choix… C’était soit remonter pour rattraper les autres qui se trouvaient sûrement déjà à des kilomètres ou alors marcher afin d’arriver dans le village et attendre le matin.
 Ça commençait à devenir pénible… S’il fallait totaliser le nombre de kilomètres qu’on avait déjà eu à parcourir depuis notre sortie du village, ça en faisait beaucoup.
 J’avais déjà faim et je pense que je n’étais pas le seul…
– Bientôt je sens que je vais m’arrêter de marcher.
 Lança Florent.
– Pareillement. Je suis épuisé et je commence à avoir faim.
 Ajouta Bertrand…
– C’est la faute à Joseph ! On serait resté au lieu du deuil qu’on n’aurait pas ces problèmes.
– Moi, j’ai soif !
 Alors que les trois autres se lamentaient, moi j’ai commencé à suivre des choses… Un bruit qui s’approchait de nous et la discussion semblait être tendue entre les protagonistes.
– Shuuut! Les gars! Taisez vous un moment !
 Pendant ce temps, on entend des personnes venir devant nous, ils semblent être trois par là et dans leur causerie, ils disent.
 « Je dis que ce n’est pas la première fois qu’il se fou de notre gueule ainsi !! Il n’a qu’à nous respecter! Lorsque les autres sacrifiaient les membres de leurs familles, il était le premier à exiger les têtes… Aujourd’hui pour sa pauvre petite poule qui n’ira même pas en mariage chez lui, il nous torture ? Depuis deux mois ? »
 Alors qu’ils se rapprochaient, j’ai demandé à mes amis qu’on se cache dans la broussaille et que l’on y reste sans faire de bruits jusqu’à ce que ces inconnus qui parlaient de sorcellerie traversent.
 « Aujourd’hui c’est comme je vous ai dit, si ce décembre nous ne mangeons pas, j’irai moi même attraper sa fille. Je vais m’inviter dans sa propre cours et je vais l’attraper moi même et je verrai ce qu’il va me faire »
 Tassés dans la broussaille, voilà les fameux inconnus qui viennent passer près de nous… Et là, nous voyons des choses que jamais nous n’avions vu auparavant.
 Je ne sais pas si je saurai dire que ce sont des hommes ou des animaux mais c’en est un mélange.
 On peut le confirmer par leur corps d’hommes et leurs pieds d’antilope ou de biches. Ils sont en pleine transformation sûrement pour rejoindre le village.
 Je fais signe à mes amis de ne pas parler et de ne même pas avoir peur car le moindre faux geste , qui sait ? Peut nous être fatal…
 Pendant qu’ils sont en train de traverser notre zone, on aperçoit dans notre cachette deux petits yeux qui brillent, devant nous.
 Ces yeux sont concentrés sur nos personnes.
Ce ne sont pas des yeux humains mais on dirait ceux d’un reptile… Alors que le serpent bougera son corps pour nous attaquer, on confirmera que effectivement nous sommes en face d’un gros mamba noir.
 Que faire ?
Se lever et fuir pour se faire repérer par les sorciers ou encaisser la morsure mortelle du serpent.
 On a juste quelques secondes de réflexion.
 Le serpent est prêt, il s’élance et attaque sans réfléchir quand tout à coup, il est attrapé par les mains fermes de Denis.
 Tout le monde est ébahi et le regarde , il nous regarde à son tour et nous fait signe de rester tranquille pendant qu’il appuie la tête du serpent entre ses mains au point d’en finir avec le reptile.
 On sort de notre cachette et on lui demande comment il a fait ça, il nous répond…
– Mon grand père m’avait donné les remèdes contre les serpents! Je n’ai pas peur d’eux.
 Une explication qui va tout de meme nous satisfaire pour qu’ensuite nous continuons notre chemin…
 Cette fois, nous ne faisons pas plusieurs kilomètres lorsqu’on aperçoit une lumière devant nous… Pas moyen de faire marche arrière , on avance et la lumière, plus on avance prend la forme d’une personne.
 A quelques mètres , on dirait une femme.
Ce qui est surprenant on retrouve nos amis et le groupe est à nouveau réuni.  
Comment est ce possible ? Je n’ai aucune idée. Peut-être nous avons tourné en rond ou alors il a fallu que nos chemins se croisent à nouveau pour nous empêcher de rejoindre le village.
– Michel, Dénis ? Qu’est-ce que vous faites la ? Vous êtes revenus ?
– Nous n’avons jamais fait demi tour ?
– Comment ça ?
– C’est qui cette femme ?
– Aucune idée! Depuis, elle nous barre le chemin en disant qu’elle voudrait que nous soyons tous réunis.
Tellement de questions qui nous taraudent qu’on ne sait à laquelle répondre, avant de sortir de cette situation.
 C’est la première fois que nous avons aperçu le fantôme de cette dame qui nous avait dit.
– Vous êtes à nouveau rassemblés, alors je peux m’occuper de vous !
A SUIVRE….

Episode 4

Les_7_Tombeaux ep 4

 A l’instant , que ce soit l’atmosphère, la température et même le climat, tout avait changé. On aurait eu l’impression de se trouver dans un film d’horreur.
 Personne ne rassurait l’autre… Seule la peur se lisait sur les visages de chacun de nous.
 Moi j’ai failli faire pipi sur moi, tellement j’avais peur… Je n’arrivais même pas à bouger et je n’étais d’ailleurs pas le seul.
 Ce fantôme était l’esprit errant d’une femme qui avait trouvé la mort par accident sur cette route… Il se pourrait qu’on n’avait jamais retrouvé son corps, mais vu l’état de son véhicule, alors on a estimé qu’elle soit décédée.
 Chose d’ailleurs vraie, mais son esprit avait refusé de se reposer en paix et passait son temps à terroriser les étrangers qui s’aventuraient dans la nuit sur la dite route…
– Laissez moi venir vers vous !
 Sa voix était résonnait avec beaucoup d’écho dans les alentours comme si on se trouvait dans une pièce vide… Alors qu’elle s’approchait de nous, j’ai commencé à ressentir des fourmis dans mes jambes. Une sensation d’ailleurs qui m’empêchait de reculer et je n’étais d’ailleurs pas le seul, tous mes amis aussi…
 L’on pouvait entendre les cœurs de chacun battre, c’était tellement effrayant que moi personnellement, j’avais pensé directement à la mort.
 Elle s’approchait de nous, au dessus du goudron, elle n’avait pas de jambes, elle était vêtue d’une robe qui se laissait traîner au sol par derrière.
 Lorsqu’elle est arrivée à notre niveau, puisque c’ était  d’abord Ricardo qui se tenait devant, elle s’arrêta devant lui, son visage face au sien à une distance de 5 centimètres. Elle le fixa dans les yeux , puis elle leva sa main…
 Ses ongles étaient comme des flèches, chose que l’on n’avait pas encore remarqué jusqu’ici.
 Elle prit son index et sur le front de Ricardo, elle traça une croix sur le front de notre ami qui se mit à crier à cause de la douleur que l’on pouvait tous imaginer vue le sang qui s’était mis à couler sur son visage.
 Lorsqu’elle termina son travail, Ricardo aussi s’écroula et à l’instant personne de nous n’a su si il était encore vivant ou pas. Mais elle, par contre, ne s’arrêta pas là, elle s’approcha maintenant de Teddy, elle fit pareil, ensuite de Florent , Bertrand , Joseph , Denis et enfin moi…
 Lorsque cette femme avait anéanti tous mes amis et que je les avais vu allonger au sol où j’ai confirmé par moi même qu’ils sont décédés, j’ai regretté tellement de choses, j’ai eu peur de la mort , j’ai aimé la vie.
 Je me suis posé la question de savoir où est ce que mes amis étaient en ce moment. Récupérait elle nos esprits ? Qu’est ce qu’elle faisait de nous ? Pourquoi le faisait elle même aussi.
 Tout à coup , elle était devant mon visage. J’ai pu voir la noirceur de ses yeux et la méchanceté de son visage.
– Que t’avons nous fait ? Pourquoi nous veux tu du mal ?
 J’avais réussi à parler, j’étais le seul qui avais réussit à sortir ces quelques mots de ma bouche… Peut-être les derniers…
 Elle ne m’avait pas répondu, malgré mes larmes. Elle avait levé sa main comme avec les autres puis elle me traça le front grâce à son ongle pointu et tranchant.
 Mes cris déchiraient le silence de la nuit mais j’avais l’impression que c’était inutile, que personne ne m’écoutait.
 J’ai eu encore quelques secondes avant de m’écrouler où j’ai pensé à la prochaine vie qui m’attendait.
 Allais je revoir mes amis ?
 Allions nous encore être amis ?
 Est ce qu’on va se reconnaître ?
 Est ce qu’on va même encore se parler ?
 Alors, c’est ça la mort ?
 Elle fait peur , oui elle est cruelle…!
Et j’ai senti mon corps lourd s’affaler au sol sans résistance… Faible en même temps je me suis senti, ensuite j’ai ressenti mon corps se rétracter comme si j’étais dans une caisse étroite et enfin, je ne me souvenais plus de rien.
– Michel !! Michel !!
– Oui.
 Il est 8h30 , lorsque ma petite sœur me réveille dans ma chambre… Nous sommes un dimanche, deux ou trois jours après la veillée à laquelle nous étions.
– Il y’a ton ami qui est grand là qui te cherche !
 La première chose qui me vient à l’esprit à ce moment est de savoir si je suis vivant… Ma façon de me comporter laisse perplexe ma petite sœur qui me demande…
– Tu vas bien ? C’est le sommeil de quoi ?
– Tu dis que qui me cherche ?
– Ton ami avec qui tu marches souvent là.
– Ok! Dis lui que j’arrive.
 Je me lève de mon lit lorsque ma sœur sort et je vais devant le miroir… Oui je suis vivant.
 Était ce un rêve ou alors ? Je me pose la question parce que oui exactement, je me souviens de tout ce que j’ai vécu.
 Le fantôme, les sorciers, le géant sa tête, les griffes sur nos fronts… Je reste silencieux face à ça et honnêtement je préfère me dire que c’était un rêve…
 J’enfile un pantalon et je sors rejoindre mon ami Joseph a l’extérieur.
– C’est comment ? Tu dors seulement comme le cadavre ? Tu as oublié qu’on doit aller au stade ?
– Ah oui c’est vrai ! Où sont les autres ?
– Ils sont devant! Nous sommes déjà en retard.
– Allons-y !!
 Je n’osais pas questionner Joseph sur ce phénomène, je préférais le garder pour moi et me faire cette raison. Car personne n’aimerait qu’on lui dise qu’une histoire pareille soit vraie…
 Une fois au stade, nous avons trouvé les autres qui aussi ne faisaient même pas allusion à cela et c’est ce qui semait le doute en réalité car on ne pensait pas , on ne souhaitais même pas que ce soit vrai.
 J’ai essayé d’oublier, nous avons passé une belle journée avant de rentrer chacun chez soi.
 Sept jours se sont écoulés par la suite et tout était calme, je dirai même que tout allait bien jusqu’à ce qu’on apprenne la nouvelle qui allait nous faire comprendre les choses de manière plus sérieuse.
– Michel !! Michel !! On vient de m’appeler que Ricardo est décédé !!
– QUOI ?!!!
– Sur son lit ! Dans son sommeil !!
A SUIVRE….

Episode 5

Les_7_Tombeaux ep5

 La mort soudaine de Rodrigue avait bouleversé tout le monde mais encore plus nous, ses amis… Lorsque j’avais appris cette nouvelle, certes j’avais eu très mal mais je ne dirai pas pour autant que j’étais surpris et vous saurez pourquoi.
– Où êtes vous ?
– Je suis en train d’aller chez lui
– Attends moi au petit carrefour et on y va.
– D’accord ! Dépêche toi !
 Je suis sorti en catastrophe et j’ai rejoins Joseph qui s’y rendait… Les cœurs battants dans l’espoir que ce n’était qu’une simple rumeur.
 Nous étions en train de prendre les raccourcis les plus rapides pour confirmer cette mauvaise nouvelle qui était sur le point de changer beaucoup de choses.
 Une fois devant le portail de notre ami Ricardo, l’affluence qui s’y trouvait nous avait fait comprendre que l’annonce était vraie. Il y avait même le reste de la bande qui était déjà sur les lieux, alors nous nous sommes rassemblés et nous avons discuté.
– C’est réel ce qui s’est passé ! Romaric n’est plus de ce monde !
– Qu’est ce qui s’est passé ?
– Sa mère dit qu’il est allé se coucher hier après avoir mangé et puis…
– Qu’il ne se sentait pas mal. Il a pourtant joué avec ses frères.
 Je les regardais discuter entre eux et j’avais cette impression qu’ils essayaient de ne pas parler de l’essentiel, qu’ils essayaient d’éviter le sujet.
 En sommes, ils avaient peur…
– Ils ont déjà amené le corps ?
– Oui, son père vient de l’amener à l’hôpital, pour la morgue.
– Incroyable ! Il y’a pourtant deux jours on se parlait.
– Peut-être il a eu un malaise , c’est la seule explication.
– Ou alors ses parents ne veulent pas dire la vérité. Son père là, je le soupçonne depuis.
– Hummm
  Alors qu’ils étaient déjà en train de dire du n’importe quoi, je leur ai posé cette question…
– Les gars…
 En les regardant tous dans les yeux…
– Comment sommes nous revenus de la veillée de Sandrine la dernière nuit ?
 Cette question n’avait manqué de tous les interpeler à l’instant….
– Vous ne répondez pas ?! Je sais que vous vous êtes posés cette question mais personne n’a eu le courage de le dire à voix haute !
 Ils se regardaient les uns les autres cherchant quoi dire pourtant chacun n’avait qu’à répondre.
 Tout commença par Joseph.
– Je me suis retrouvé sur mon lit , je ne sais pas et je n’ai pas demandé comment !
 Le reste avait dit pareil, ce qui était aussi d’ailleurs le cas pour moi…
– Quel est le dernier souvenir que vous avez de cette nuit là lorsqu’on rentrait ?
 J’ai aussitôt vu la peur et l’angoisse surtout envahir le visage de mes amis…
– Je veux juste savoir si on se souvient de la même chose ou alors , c’était un rêve.
 Personne n’osait ouvrir sa bouche alors, j’ai continué …
– Nous avions emprunté le chemin du retour et nous avions rencontré des choses sur le chemin. Notamment cette dame qui traçait La Croix sur nos fronts.  
 Au même instant , tous se sont regardés et ont paniqué car ils se souvenaient que c’était vrai.
– Ce n’était pas un rêve ?
– J’ai cru rêver de la même chose…
– Moi aussi.
– Justement parce que ce n’était pas un rêve les gars! Je parie que Ricardo aussi pensait avoir rêvé de la même chose.
 La panique…
– Et rappelez vous, elle avait commencé par qui ?
 Tous avaient la réponse mais me regardaient.
– Ricardo !!
 Joseph me coupa et dit.
– Non! Tu ne vas pas quand même dire que c’est cette femme qui est à l’origine de la mort de Ricardo… Si c’était le cas , où sont donc les marques sur nos fronts ? Hahahaha. Je pense que ce sont des foutaises! Cherchons réellement à savoir pourquoi Ricardo est décédé, laissons ce qu’on dit là.
 Dénis qui aimait toujours être de mon côté , lança…
– Joseph, je pense que Michel n’a pas totalement tort… Déjà c’est de ta faute que nous ayons emprunté cette route aussi tardivement cette nuit là.
– Donc tu veux dire que c’est de ma faute si Ricardo est décédé ?
– Je ne suis pas en train de dire cela ! Mais je pense que nous ne pouvons pas ignorer cette partie là. Si c’était un rêve, pourquoi on a rêvé de la même chose ?
– Ça peut arriver !
– Oui! Si ça peut arriver alors, explique nous comment !
 Joseph était incapable d’articuler car il n’avait pas de réponse. Sauf que ceci n’était rien comparé au pire que nous avions vécu à la veille.
 Florent, celui qui ne parlait presque jamais dit.
– J’espère que vous n’allez pas aussi me dire que ce que j’ai vécu cette nuit, vous avez vécu pareil.
 J’avoue que moi même je ne m’y attendais pas du tout. Surtout quand tous, nous nous sommes regardés avant de demander à Florent de quoi est ce qu’il parlait.
– J’ai vu la mort de Ricardo et j’y ai assisté !
 Mon cœur a bondit de mon estomac car j’avais vécu la même chose…
– Raconte…
 Lui avais je dit.
– En fait, nous étions tous là, nous étions six sauf Ricardo effectivement ! Et lorsqu’on s’est rassemblé, Joseph il a demandé…
 Et Joseph prit la parole pour continuer le récit…
– Que faisons nous là ? Ensuite il y’a Dénis qui a dit…
– Où est Ricardo ? Et Il y’a la porte qui s’est ouverte…
– Nous sommes entrés et toute la pièce était noire, sauf sur certains endroits…
– Sauf sur ces tombeaux…!
– Sept plus précisément ! Lorsque nous nous sommes approchés…
– Du premier tombeau par curiosité, il y’avait à l’intérieur…
 On s’est tous regardé et on a dit en même temps ‘’ Ricardo ‘’
 C’est chacun qui prenait une meilleure position car le rêve ou le songe venait d’être relaté par l’ensemble du groupe dans la même chronologie.
– Ça veut dire quoi ça ?
 Et moi assis, quelque chose attira mon attention droit devant moi… Je lève la tête pour regarder et j’aperçois l’esprit fantôme de la dame de la route qui tient Ricardo dans ses bras pour ensuite disparaître entre les nombreuses personnes qui y défilaient…
A SUIVRE….

Episode 6

Les_7_Tombeaux ep6

 Nous étions loin d’imaginer ce qui devait arriver. On ne savait même pas que désormais nos jours étaient comptés.
– Si c’est vrai ce que l’on dit et pense là, qu’est-ce qu’on doit faire ?
– Moi je pense qu’on doit attendre.
– Attendre quoi ?
– De voir si quelqu’un va encore mourir.
– Qui était le second à qui elle avait tracé le front ?
Tout le monde se tourna vers Teddy car c’était bel et bien lui le second.
 Teddy prit de panique, dit.
– Arrêtez ça! Moi je ne veux pas croire à ça ! Et si c’est vrai ce qu’on pense , il serait préférable pour moi de trouver une solution.
– Laquelle donc ?
– Je ne sais pas! Nous étions tous ensemble cette nuit là, alors trouvons une solution ensemble.
– Nous ne savons même pas par où commencer Teddy.
– Si c’est comme ça alors j’en parlerai à mes parents.
Personne ne pouvait empêcher Teddy de faire son possible pour se protéger. Du coup, il était tout de même allé chez ses parents et leur avait tout raconté.
 Malheureusement ces derniers ne l’avaient pas cru…
L’autopsie de Ricardo n’avait rien révélé et c’est ainsi que ses parents dans la douleur avait préféré l’enterrer aussitôt pour essayer d’oublier.
 Plusieurs fois, nous fûmes tenter de leur en parler mais l’expérience avec les parents de Teddy ne nous encouragea pas. On se disait qu’ils n’allaient pas aussi nous croire.
 Alors pendant le deuil, alors le cercueil de Ricardo était ouvert et que tout le monde allait pour le voir une dernière fois, son père était venu nous dire que nous serons les derniers à passer avant qu’on ne ferme le cercueil une bonne fois pour toute.
 Sa famille, certains de ses proches ont fait le tour traditionnel , ensuite c’était notre tour.
 La bande de gamin qui restait désormais six, nous avions encerclé le cercueil de notre ami qui se trouvait à l’intérieur avec son visage, on aurait dit qu’il dormait.
 Silencieux , juste en train de dire adieu à Ricardo intérieurement, nous étions déjà à cinq minutes devant le cercueil, lorsque le prêtre nous dit.
– Il faut fermer, je vais prier !
Net au moment où il descendait le couvercle pour refermer le cercueil, le corps de Ricardo avait disparu.
 Le temps pour moi de le prévenir, il avait déjà fermé…
– Il y’a un soucis Michel ?
– Non ça va ! J’ai cru voir quelque chose.
 Avais je répondu au père de Ricardo.
J’ai regardé mes amis mais tous n’avaient pas vu sauf Teddy et Dénis.
 En ressortant pour l’extérieur, derrière toute la foule,  cette femme a encore apparu et elle tenait Ricardo dans sa main.
 Il était debout et il pleurait.
– Joseph , regarde derrière ! Tu la vois ?
– Oui c’est elle! Avec Ricardo.
 Je fus déjà rassuré que tous mes amis la voyaient.
– Suivons là !
 Proposa Teddy qui avait très peur de sa situation future… Sauf que personne n’était chaud pour ça. Alors Teddy dit.
– Si vous ne voulez pas, moi je vais la suivre… Je dois savoir pourquoi elle fait tout ça et ce qu’elle me veut.
 A ces mots, Teddy s’était déjà levé et il suivait la femme qui était déjà en train de s’en aller sur une piste derrière les maisons.
– Nous n’allons pas le laisser seul
 Proposa Joseph.  
C’est ainsi que malgré la peur et les risques, nous nous sommes levés et nous avons rattrapé Teddy.
 Alors qu’on venait derrière la dame qui marchait à son rythme en arrêtant Ricardo dans sa main, Teddy a commencé à l’interpeler.
– Madame! Hey madame ! Arrêtez vous et dites nous ce que vous doit ! Est ce que vous êtes responsables de ce qui se passe ? Madame.
 Elle ne faisait que marcher sans toutefois se retourner… Teddy aussi insistait avec les questions, tout ceci en la suivant et bien sûr que nous, nous étions avec lui.
 La dame nous traîna sur une vingtaine de mètres avant de se retourner. L’expression de son visage était affreuse… Elle était en colère et je ne sais pourquoi.
 Peut-être parce qu’on l’appelait à tout moment ou alors pour des raisons que l’on ignorait, elle s’est mise en colère contre nous.
Dans un premier temps, nous avons d’abord cessé brusquement de la suivre. A nouveau figés, on ne savait quoi faire, jusqu’à ce qu’elle se mette à foncer sur nous.
 Cette fois , nous avons pu nous retourner et commencer à courir. C’était du sauve qui peut. On essayait chacun de se faufiler sur cette petite piste étroite jusqu’à ce que l’on tombe sur le père de Ricardo qui avait entendu des cris.
– Qu’est-ce qui se passe ici ?
On se retourna pour murmurer que quelque chose nous suivait mais elle n’était plus là. Nous avait elle suivi ? Personne ne saurait confirmer cela.
 Le père de Ricardo nous ordonna d’aller rester avec les autres, ce qu’on fit aussitôt.
 Une fois assis dans la grande cour, personne de nous n’était calme, tous , nous étions en train de paniquer.
 Le simple petit bruit nous faisait sursauter et personne ne voulait se détacher sauf Teddy, qui eut subitement et soudainement une envie de pisser.
– Je vais uriner derrière ! Je reviens.
Ce n’était pas très obscure et avec la foule qu’il y avait, on ne se doutait de rien.
 Alors, Teddy y est allé. Nous , nous sommes restés à nous poser les questions intérieurement.
 Après une trentaine de minute, alors que tout le monde avait oublié où est ce que Teddy était allé, Denis évoqua un sujet qui le concernait et c’est où on se rendit compte que Teddy n’était plus revenu.
 Teddy avait disparu…
A SUIVRE….

Episode 7

Les_7_Tombeaux ep 7

La disparition soudaine de Teddy nous replongea à nouveau dans la peur… De centaines de questions traversaient nos espris apeurés.
– Pourquoi est il allé uriner tout seul ?
– Il sait bien comment nous sommes en danger
– Qu’allons-nous dire à sa famille ?
 Le chercher était même aussi risqué pour nous car on se disait que ça pourrait être quelqu’un de nous qui allait suivre.
– Donc si je comprends bien, c’est mon tour maintenant?
Demanda Florent , la voix tremblante et la panique sur le visage.
– Non attendez ! Je pense qu’on peut trouver une solution à ce problème.
– Moi je ne veux pas mourir maintenant.
 Nous sommes restés jusqu’au matin au lieu du deuil… Chacun avait espoir de revoir Teddy mais il restait introuvable. Les personnes à qui on demandait, aucune ne l’avait aperçu.
 A l’aube, lorsque tout le monde rentrait et que nous nous sommes sentis en sécurité, Joseph a proposé qu’on aille chez Teddy. Au moins pour informer ses parents, surtout que nous nous sommes souvenus qu’il leur avait parlé de ça.
 Vous pouvez imaginer notre peur lorsqu’on se dirigeait vers la maison de Teddy pour annoncer cette nouvelle tragique à ses parents.
 Sa mère était en train de faire la lessive à l’extérieur lorsque nous sommes arrivés. Elle chantonnait avec un air jovial pendant que son père sur la véranda se rasait la barbe en écoutant un débat à sa radio.
– Bonjour maman.
– Les enfants , comment vous allez ? C’est maintenant que vous revenez du deuil ?
– Oui. On a préféré dormir là-bas pour rentrer le matin afin d’éviter certains risques.
– C’est la même chose que j’ai dit à votre frère hier nuit quand il est arrivé ici.
 Cette phrase avait fait comme une cloche dans nos têtes. On s’est regardé au même moment pour se rassurer si on avait bien compris ou pas.
 Elle continua…
– Avec votre quartier qui est déjà risqué ci, je suis là hier, je le vois entrer. Il est seul. Je lui demande où vous êtes…
 La surprise était à son paroxysme, Joseph et tous, n’avons même pas pu laisser finir cette maman parler qu’on lui demanda tous que…
– Maman, tu veux dire que Teddy est là? Ici ? Dans cette maison ?
 Son père cessa de se raser la barbe , elle même ajusta sa posture pour essayer de comprendre pourquoi on lui posait cette question.  
– Il y’a un problème les enfants ?
 Au même moment Teddy qui avait sûrement entendu nos voix, se tenait devant la porte.
– C’est comment les gars ? Vous êtes rentrés ?
 Tous, étions surpris de le voir…
– Mais , on t’a cherché toute la nuit ! Tu étais passé où?
– En sortant uriner, j’ai vu une moto qui remontait et je lui ai demandé de me déposer à la maison. Je n’avais plus le temps de vous dire aurevoir.
– Mais est ce que ça se fait ? Tu sais bien pourquoi nous sommes inquiets !
– Je sais! Venez les gars.
 Après avoir rassuré la maman qu’il n y avait rien de grave, Teddy nous a amené derrière la maison afin que nous puissions nous entretenir.
– Mais Teddy , tu nous a fait passer une mauvaise soirée.
– Les gars, depuis je n’arrive pas à réaliser que je vais mourir ! Je me demande comment ça va se passer et si je mourrais aussi, comme Ricardo !
– Je pense qu’on peut éviter ça.
– Et comment? Cette femme n’a pas l’air de blaguer. Je vais rester à la maison jusqu’à ce que ça passe… Je ne sortirai plus de chez moi jusqu’à nouvel ordre. Hier en rentrant, je sentais comme si elle me suivait. Même le conducteur m’a demandé si je fuyais quelqu’un.
– Honnêtement je pense que cette histoire n’est pas à prendre à la légère. Nous sommes tous concernés. Au départ, nous avions eu peur de nous parler parce qu’on ne voulait pas affronter la réalité et on a tous vu ce que ça nous a coûté , la mort de Ricardo. Je pense qu’on peut se permettre d’empêcher la suite.
 Avais je balancé…
– Oui je suis d’accord ! Mais comment? On est pourchassé par un esprit dont on ignore la provenance encore moins les objectifs. Que devons nous faire ?
 Notre conversation fut coupée par l’arrivée de la mère de Teddy qui s’était dit qu’on préparait un mauvais coup. Lui expliquer n’aurait servit à rien, puisque Teddy nous a fait comprendre qu’on lui aurait promis un hôpital psychiatrique si il continuait de ‘’ délirer ‘’
 Ainsi on abrégea notre discussion là, invitant chacun à penser à une solution et nous nous sommes séparés.
 La première initiative que nous avions pris sans même toutefois être unanime était le fait de rester chez soi chacun.
 On ne se voyait plus, c’était des messages et des appels de temps en temps… On se disait que près de nos proches, le mal ou le danger nous épargnerait.  Pourtant cette malédiction sur nos fronts était censé nous suivre jusqu’à la dernière personne choisie.
Déjà plus d’une semaine que personne n’a vu l’autre… Une chose est sûre et certaine, chacun va bien.
 C’est ce que je sais au vue de nos derniers messages, jusqu’à ce qu’un soir alors que je suis en train de visionner au salon, j’entends une personne qui semble courir à l’extérieur.
 Des courses rythmée par une respiration cadencée qui s’arrêtent devant la porte. Mon cœur peut sortir de ma poitrine lorsque la dite personne enchaîne sur des coups sur la porte.
 Toc toc !! Toc toc !! Toc toc !!
Après cette longue série où je reste d’ailleurs silencieux, j’entends sa voix…
 Celle de Teddy.
– Michel, sauve moi! Michel sauve moi ! Elle me suit ! Elle me suit ! Michel sauve moi je t’en prie !!
A SUIVRE….

Episode 8

Les_7_Tombeaux ep 8

Je ne tiens plus surplace… Je me demande comment Teddy est arrivé là. Lui qui est censé ne pas sortir se retrouve chez moi devant ma porte de quelle façon ?
 Le pire c’est qu’il semble vraiment en danger. Je baisse le volume de la télé pour mieux écouter ou alors pour faire semblant de n’avoir rien écouté aussi.
– Michel, je sais que tu me suis ! Je sais que tu m’entends ! Elle me suit ! Elle est juste derrière moi. Ouvre moi la porte.
 Alors que toute mon attention est concentrée sur la porte, je sens une main se poser sur mon épaule et là je sursaute en criant même à la limite, avant de me rendre compte qu’il s’agit de ma mère.
– Qu’est-ce qu’il y’a ? Pourquoi tu cries ?
– J’ai juste eu peur !
– De quoi ? Tu es avec quelqu’un d’autre ici ou alors tu vois déjà les esprits ?
 Ma mère le dit dans un air blagueur sans savoir qu’elle a peut-être raison…
 Je n’ai même pas remarqué que les bruits devant la porte se sont arrêtés le temps que ma mère me parlait.
– Tu ferais mieux d’aller te coucher, je venais te souhaiter de passer une bonne nuit.
– Merci maman ! Mais attends, tu as aussi entendu dehors ?
– Quoi dehors ?
– Ces bruits et la personne qui frappait à la porte
– Non! Je n’ai rien suivi !
 Elle veut aller ouvrir la porte pour vérifier quand directement, je l’en empêche…
– Non laisse ! Si tu n’as rien entendu. C’est mieux d’aller te coucher.
 Elle ne comprend pas comment et pourquoi je la bloque ainsi mais elle n’insiste pas… Elle va donc faire demi tour et rejoindre sa chambre… Je ferai pareil à mon tour et j’irai me coucher sans éteindre dans ma chambre.
 Je n’ai plus entendu aucun bruit toute cette nuit , jusqu’à ce que je m’endorme. Jusqu’à ce que je m’endorme et que je me retrouve dans ce songe avec mes amis.
 On traversait un village et six, comme nous étions restés, il y’avait Teddy qui se trouvait au milieu de nous. En fait, il était entouré par trois devant et deux derrière. Je ne me souviens plus exactement de la position exacte de chacun mais ce que je sais , c’est que Teddy était gardé comme un président.
 Sauf qu’il n’était pas président mais comme un brigand. Puisqu’il était attaché des deux mains et sur sa bouche, il y’avait un ruban adhésif.
 Je ne savais pas encore où nous étions en train de l’amener mais je peux vous assurer que nous étions fiers de jouer ce rôle de soldat, garde ou tout ce que vous voulez.
 Je me souviens que chacun de nous, qui étions autour de lui, avait une arme comme une lance, un bâton, une épée.
 Puis nous sommes arrivés devant une sorte de village où se trouvait au centre, une grande chaise noire… Nous nous sommes arrêtés devant la chaise et la femme esprit est apparue.
– Coupez ses liens !
 Nous ordonna t’elle…
Joseph coupa cordes et ruban qui détenaient notre ami et elle lui dit à Teddy.
– Avance toi maintenant vers moi… Mais avant cela, dis aurevoir à tes amis.
 Ce qui m’intriguait c’est que l’on trouvait cela normal dans ce songe de voir notre ami rejoindre ce démon
– Merci pour tous les gars! J’ai aimé votre amitié plus que tout mais il est temps pour moi de partir !
– Vas-y! On te retrouvera bientôt.
 C’était normal et on ne savait pas comment ! Pourtant nos esprits avaient juste été corrompus et nous étions en train de livrer notre ami à cette femme sans le savoir…
 Teddy s’approcha d’elle et subitement l’alignement des tombeaux aussi fit son apparition et le second tombeau s’est ouvert, Teddy est entré et il s’est refermé.
 C’est au même moment où je me réveille, suant comme du n’importe quoi. A ma fenêtre que je n’avais pris le temps de fermer avec un rideau j’aperçois Teddy qui me regarde, de ses yeux coulent un liquide noir, il n’a plus de langue car elle a été coupé et sa tête est fendue.
– Teddy !
 C’est ainsi que je m’exclame. Je ne sais pas si je me suis rendu compte que c’est la fin mais ce n’est pas bon signe…
 Il me fait un signe d’aurevoir et disparaît par la suite…
Au même moment je reçois des messages des autres.
« Qui dort ? »
Tout le monde répond à ce message sauf une seule personne… Teddy.
 Il se fait tard et on espère tous que ce n’est pas ce qu’on pense…
 Au petit matin, on se rassemble au lieu habituel et on se parle de la nuit.
– Il est d’abord venu chez moi hier et il me demandait de l’aide.
– Qu’elle le suivait.
 Une fois de plus, on se rend compte que nous avons vécu le même rêve mais surtout la même situation où Teddy demandait de l’aide.
 Et si c’était à ce moment là qu’on aurait dû l’aider à s’en sortir ? Et si c’était vraiment lui qui avait besoin d’aide ? Les questions n’auront pas de réponses.
 Même Teddy ne nous dira rien car , avant qu’on arrive chez lui, nous tombons sur son petit frère qui monte en route pour chercher un taxi.
– Qu’est-ce qu’il y’a ?
– C’est Teddy !
– Qu’est-ce qu’il a eu ?
– Il est tombé ! Il est tombé !
 Il n’a même pas le temps de nous expliquer. On accoure donc à la maison pour savoir ce qui se passe et là, on trouve notre ami étalé dans la cour, plein de sang, la tête fendu comme je l’ai vu cette nuit , son cou brisé et sans vie.
 Ses parents inconsolables, on apprend qu’il serait tombé du haut en essayant d’installer une ampoule à l’extérieur de la maison…
 Une chute de moins de trois mètres qui coûtera la vie à notre cher ami Teddy…
A SUIVRE….

Episode 9

Les_7_Tombeaux ep 9

Cette fois, je pense que c’était l’alerte de trop… Surtout lorsque Florent s’est mis à pleurer de toutes ses forces car il savait que c’était son tour.
 Mais est ce que ces pleures allaient changer quelque chose ? C’est la question que je m’efforçais à lui demander en lui disant de se calmer.
– Je pense que là c’est confirmé on doit trouver une solution.
– On a qu’à retourner dans ce village et voir les gens qui y vivent pour leur en parler.
– Je crois que c’est l’une des solutions.
– Voila! Alors retournons dans ce village.
 Puisque nous étions unanimes face à cette décision, j’ai appelé Sandrine, notre fameuse amie qui nous avait fait arriver de ce côté et je lui ai dit qu’on arrivait car on devait lui parler.
 Après lui avoir annoncé la mort de Teddy, quelques temps après celle de Ricardo, elle s’était bien doutée que mon appel avait forcément un rapport et malgré son insistance, je lui ai dit qu’il serait préférable qu’on vienne lui raconter celà là-bas , puisqu’elle y était encore pour surveiller la tombe.  
– Mais cette fois, il nous faut un véhicule !
Proposa Joseph
– J’y avais pensé! Je peux demander la voiture de maman et elle ne va pas me la refuser.
Proposa Florent qui avait déjà très peur pour sa vie.
– C’est une très bonne chose ! Essaye donc de voir comment on peut l’avoir
– Quand ?
– Au plus tard demain ! On doit l’avoir.
– Elle va au boulot chaque matin et elle revient le soir
– Ça ne dérange pas ! Nous allons patienter
 Le temps pour pleurer notre ami, il n’y avait pas. Il fallait qu’on agisse très rapidement… Nous sommes restés ensemble cette journée entière à penser à ces départs brusques… Ça faisait mal mais aussi très peur!
 Savoir que c’est tel le prochain, nous rendait malade… On regardait tous Florent avec de la peine et on se demandait ce qu’il en serait de sa mère qui l’aimait plus que tout si ça arrivait qu’il décède.
 Au lieu de passer la soirée, nous avons même passé la nuit ensemble chez les parents de Teddy qui étaient mais alors inconsolables.
 Le lendemain nous nous sommes séparés afin de nous apprêter pour le voyage. Florent est allé voir sa mère qui lui a dit qu’il devait juste attendre qu’elle revienne.
 De toutes les façons, c’est ce qui était prévu.
 Sa mère normalement revenait du boulot à partir 15h30. Mais ce jour, on n’a pas compris ce retard. Florent a essayé de la joindre. Parfois elle décrochait et disait qu’elle arrive et après elle ne décrochait même plus.
 Lorsqu’elle est arrivée, il était 17h30. Elle a remis les clés à son fils et lui a demandé de lui ramener la voiture avant 10h le lendemain.
– Les gars vous pensez que c’est prudent de prendre la route de ce village à cette heure ?
 C’est la question que j’avais posée aux autres… Tous se sont regardés mais le seul qui avait répondu était Florent et il laissa sa peur et ses émotions dominer sur lui.
– Vous avez entendu ma mère… Il faut qu’on lui ramène sa voiture au plus tard à 10h… Si on peut gérer ce soucis avant 21h, ça sera une bonne chose. Je vous assure que je ne veux pas mourir maintenant.
– Personne ne va plus mourir ! Mais je pense que c’est un très grand risque de nous aventurer encore sur cette route.
– Nous sommes véhiculés cette fois! Même si c’est quoi qu’on rencontre en route, on cogne on passe !
– Ok! Si tu insistes !
 Joseph était notre chauffeur et c’est aussi parce qu’il maîtrisait mieux la route…
 Il est 18 piles lorsque nous nous mettons en chemin… Le trajet semble facile au départ jusqu’à ce que nous traversons la frontière entre la ville et le dit village.
 Seulement lorsque tu traversais, tu ressentais une différence direct avec la vie normale.
 Personne n’avait dit mot , mais nos regards étaient bavards.
 Alors qu’on avançait et que le ciel devenait sombre par l’absence des étoiles et aussi de la lune, une petite brume commença par se former sur notre chemin.
– Je commence à avoir du mal à voir devant moi.
– Augmente les phares.
– Ils sont à fond.
 Joseph commença à rouler doucement et a un niveau, on l’entendît dire.
– Les gars!
 Tout le monde leva la tête et ce qui était devant nous était juste effroyable. Effroyable au point où Joseph fut obligé de garer la voiture pour qu’elle puisse traverser.
 Une vieille femme qui avait forcément et à vue d’œil plus d’une centaine d’années , traversait la route… Elle allait d’une brousse à une autre. Mais ce n’était pas ça qui faisait peur.
 Ce qui faisait peur c’était la manière dont elle traversait… Sur ses fesses, elle marchait. Lorsque la lumière des phares l’avait éclairée, elle tourna son visage vers nous et horrible pour nous de constater qu’elle n’avait que des yeux sur son visage.
 Elle n’avait ni bouche , ni nez , ni oreille… Juste des yeux , de petits yeux comme des plombs mais qui selon les initiés, pouvaient voir à des kilomètres.
 Au même moment où elle s’était retournée, Joseph a éteint les phares mais ses petits yeux étaient restés à briller dans le noir et le pire c’est lorsqu’on les a vu s’approcher de nous.
– Démarre Joseph !
– Et si je la cogne ?
– Tu ne sais même pas ce que c’est ! Démarre !
– Ok ! Ok !
 Joseph ralluma le contact et san réfléchir, il fonça sauf qu’on n’a pas eu l’impression d’avoir touché quelqu’un sur notre chemin.
– Tu sais, maintenant peu importe ce que tu vois, ne t’arrête pas !
– Maud c’est ce qui était prévu au départ !
– Désolé les gars! Désolé!
 On roulait et des phénomènes étranges se produisait, jusqu’à ce que l’on croise en plein milieu de la route, un cerf placé.
– Ne t’arrête même pas ! Ne l’esquive même pas !
 Joseph avait suivi nos conseils et c’est ainsi qu’il entra dans l’animal qui mourut sur le champ. Personne n’était descendu pour vérifier, on continua notre chemin.
 Encore quelques minutes et nous sommes arrivés au village, chez notre amie Sandrine.
– Les gars , vous êtes là !
– Bonsoir Sandrine !!
 Sandrine avait l’air inquiète, soucieuse.
– Il y’a un problème Sandrine ?
– Rassurez moi, vous n’avez rien percuté en chemin en venant !
– Percuter ? Quoi par exemple et pourquoi ?
– Je viens de recevoir deux papas. Ils viennent à peine de sortir et selon eux, je devais recevoir des étrangers. Déjà , je ne sais pas comment ils ont su que vous étiez en train d’arriver mais aussi ils m’ont dit, si vous avez percuté quelque chose en chemin… Quelqu’un de vous va mourir !
  Quand on s’est tous regardé, c’était parce qu’on avait pensé à la même chose…
– Le cerf
A SUIVRE…

Episode 10

Les_7_Tombeaux ep 10

– Sandrine qu’est ce que ça veut dire ? Nous avons persécuté un cerf sur la route !
– Mince! Venez , on doit vite rattraper ces monsieurs!
 Au vue de l’agitation et de l’inquiétude, on ne savait pas de qui elle parlait, ni même en réalité de quoi il s’agissait.
 Sans toutefois perdre le temps, nous étions déjà en train de courir vers une direction inconnue.
– Sandrine explique nous s’il te plaît.
– J’espère qu’on arrivera à temps ! Marchez vite
 On se demandait comment une fille pouvait être plus rapide que nous… Après quelques minutes, nous sommes arrivés devant une petite maison et là, c’est Sandrine qui avait toqué. Elle a demandé à voir un certain papa dont le nom m’échappe et ce sont les enfants qui avaient répondu comme quoi, il n’était pas là mais plutôt chez son ami.
– Il est chez son ami avec qui il est arrivé à la maison tout à l’heure.
 On change encore de direction pour la maison de son ami. Après quelques minutes, nous sommes encore arrivés devant celle de l’ami de l’autre et là aussi, on nous fait comprendre qu’il n’est pas là mais plutôt avec son ami.
 Cette fois, on n’a plus de pistes. Alors que Sandrine semble plus posée, on lui demande ce qui ne va pas et à elle de nous dire…
– L’animal que vous avez percuté en chemin… C’est quelqu’un d’entre vous qui va mourir.
 Effectivement tout le monde tourna son regard sur Florent… Sandrine fut surpris de savoir pourquoi on le regardait tous et on se mit à lui expliquer plus clairement la situation.
– Bon sang! Vous l’avez rencontrée ?
– Tu la connais ?
– La légende de ce village parle de cette femme qui lance la malédiction aux étrangers et qu’elle finit toujours par tuer tout le monde à qui elle promet.
– Donc je vais mourir ?
 Demanda Florent, la voix tremblante…
– Non! Personne ne va plus mourir! Cherchons ces deux papas et ils pourront nous trouver une solution.
 Sandrine sur le coup, se rappelle donc qu’il y’a une buvette très fréquentée de l’autre côté du village. Nous ne nous sommes pas posés de questions, on s’est mis à partir.
– j’espère qu’on ne croisera pas des choses bizarres.
– Ne vous inquiétez pas, il paraît que si je suis avec vous, ils sauront que nous sommes des amis.
– Qui ? Les deux papas ?
– Non! Les sorciers de ce village.
 Au même moment, des hiboux perchés sur un arbre se sont envolés brusquement, une chauve souris est venu passer devant nous à toute vitesse et il y’a eu un sifflotement aux alentours. Un long sifflotement qui avait fait mal aux oreilles.
– Ce village est dangereux.
– C’est la douleur qui m’a fait vous laisser partir la dernière fois! Je n’aurai pas dû ! Ce village n’est pas commode.
– Joseph n’allait pas accepter , même si tu insistais.
– Espérons qu’on retrouve ces papas.
 Alors qu’on avançait vers la buvette , on entendit un cri de douleur parmi nous… C’était Florent !!
– Qu’est-ce qu’il y’a ?
 Il se tenait la jambe et disait qu’il avait mal. Il n’avait cogné son pied nulle part mais subitement il souffrait déjà…
– Essayons de vite retrouver ces hommes!
 Joseph porta Florent sur le dos , lui qui ne faisait que crier comme quoi son pied était brisé…
– Nous y sommes presque.
 Des voix ont commencé à se faire entendre… Des causeries et des discussions. Tout ce que l’on voulait c’était de retrouver ceux là qu’on cherchait.
 Une fois arrivé sur le lieu, on vit une petite caisse, éclairée par une lampe tempête au centre et des petits verres remplies d’un nectar incolore qui avait la capacité de vous envoyer dans un état second.
 Nous sommes restés en arrière tandis que Sandrine s’était avancée… Elle regardait chacun d’eux dans les yeux pour reconnaître ceux là.
 Mais elle n’eut besoin car ce sont eux qui l’avaient reconnue…
– Ma fille, c’est nous que tu cherches ?
 Ils étaient au coin dans le noir… Sandrine leur repondit.
– Oui ! Mes amis sont là !
– Et ils ont quel problème ?
– Ils ont tué un cerf sur leur route !
– Hummm! Qu’ils viennent d’abord nous acheter à boire.
 Sandrine fit signe à Joseph et moi. Une fois nous sommes arrivés, ils nous ont demandé quelques verres.
– Nous sommes d’abord venus vous chercher tout à l’heure, mais vous n’étiez pas encore là.
– Nous on a vu comment vous cognez votre ami…
 En disant cela, il levait la tête pour chercher celui qu’il allait pointer du doigt et c’est dans le noir, à une distance où moi même je n’arrivais pas à voir, qu’il pointa Florent du doigt.
– Votre ami qui est couché là. Il a quoi ?
– On ne sait pas ! Il a juste commencé à crier le pied qui lui fait mal!
 Ils se sont regardés…
– C’est normal. Quand on fait l’accident , on a des séquelles.
 En français, ça a l’air plus digeste à entendre mais, il fallait être là cette nuit, à plus de 22h passées, sous le silence de la nuit étouffé par des hululements de hibou ou de cris d’oiseaux étranges pour écouter ses vieux parler de la sorcellerie en leur dialecte, ça foutait une trouille incroyable mais il n’y avait pas de choix.
– De toutes les façons , suivez nous !
 C’était comme un soulagement de les voir se bouger et nous demander de le suivre… Joseph a remis Florent sur son dos et nous sommes partis.
 Ce qu’ils étaient en train de dire en dialecte, je ne comprenais rien! Peut-être Sandrine comprenait mais nous n’avions pas pu lui demander ce qu’ils se disaient jusqu’à ce qu’on arrive dans la maison du premier.
– Allez m’attendre à la cuisine de derrière ! J’arrive…
Nous sommes donc tous partis avec Sandrine et les autres, sauf que une fois à l’entrée de la cuisine, son ami nous dit.
– Voiz, vous n’entrez pas! Seul l’accidenté devra entrer !
 Qu’allons nous faire ? Si ce n’était pas juste attendre…
A SUIVRE…

Episode 11

Les_7_Tombeaux ep 11

Sauf que l’on ne saura jamais ce qui s’est réellement passé dans cette cuisine puisque , lorsque le second papa était ressorti avec un seau qui contenait un liquide , il ne nous avait rien dit , on l’avait juste vu se diriger vers la cuisine et y disparaître lorsqu’il est entré.
 Nous étions placés là, personne n’osait dire un seul mot, tout le monde se demandait ce qui se passait dans cette cuisine qui était tant silencieuse…
 Un moment, sorti de nulle part, on vit une silhouette blanche rentrer dans la cuisine, ensuite ressortir, puis un autre aussi qui entra à son tour pour ensuite ressortir.
 L’on se regardait sans toutefois se poser des questions. Qui allait oser demander ce qui était en train de se passer ? Qui allait avoir ce courage ?
 Alors qu’on assistait à ce spectacle effrayant sans avoir de choix, on entendit des cris venir de la cuisine… Il criait tellement fort et demandait à l’aide…
– Sauvez moi! Aidez moi! Joseph ! Michel! J’ai mal ! Au secours!
 Joseph le plus courageux après quelques secondes nous dit…
– Peut-être ils sont déjà en train de lui faire du mal… Allons voir ce qui se passe!
  Il voulu intervenir mais Sandrine attrapa sa main et lui dit…
– Ne fais pas ça ! Laisse les travailler.
– Mais regarde , il sont en train de lui faire du mal.
– Je ne pense pas! Fais leur confiance! Si ils voulaient lui faire du mal, je pense qu’ils auraient laissé ce qui devait lui arriver, lui arriver !
 Joseph mourrait d’envie d’y aller… Pour lui, puisque personne ne devait plus mourir, il ne voulait pas assister à la mort de son ami pourtant il aurait pu intervenir…
 C’est malgré lui qu’il abandonna sa décision mais il s’éloigna un peu et se mit à donner des coups sur un bananier où on aperçu des chauve souris sortir de partout pour s’enfuir…
 Nous qui étions encore placés devant la cuisine, n’étions pas au bout de nos surprises… Alors qu’on attendait la suite de ce spectacle effrayant, on vit les deux silhouettes de couleur blanche réapparaître mais cette fois, elle n’était pas seules, elles tenaient dans leurs mains un corps.
 Moi, j’ai pensé que c’était Florent, son esprit qu’ils étaient allés récupérer dans les mains de la femme fantôme … Ils sont entrés avec le corps et quelques minutes après, Flortent est ressorti, il était cette étourdi mais il était devant la porte, debout et bien portant.
 Lorsqu’il nous avait vu, il a sourit et il s’est dirigé vers nous…
 Nous nous sommes pris dans les bras car son sourire marquait la fin de ce calvaire…
– Je vais vivre ! Je vais vivre !
 Ne cessait il de nous répéter.
– Merci les gars! Merci Sandrine !
– Dis nous qu’est ce qui s’est passé là-bas ?
– Je n’ai pas le droit de vous le dire ! Désolé !
 C’est ainsi qu’on ne saura jamais ce qui s’était réellement passé dans la cuisine de derrière…
 Les papas qui étaient restés un moment à l’intérieur sont à leur tour sortis et nous avaient traversé comme si ils ne nous avaient jamais vus.
 Ensuite , un des enfants de celui chez qui nous étions, est venu vers nous et nous a dit que nous sommes invités au repas.
 Même si on voulait refuser, il n’était pas question de le faire après tout ça…
 Nous sommes donc entrés dans la maison et nous avons trouvé une bonne sauce avec du plantain et de la viande à l’intérieur.
 – Prenez place et partagez avec nous ! Vous savez après ce genre de travail, il est très conseillé de manger.
– Et comme ne nous pouvions manger seuls…
Nous étions soulagés , c’est ainsi que nous avions bien mangé autour de ce bon plat et pendant, ils profitaient pour nous raconter quelques divers.
– Vous savez, la femme que vous avez vu là , c’est une grande sorcière! Elle règne depuis des siècles sur cette route… Nos grands parents qui ont été incapables de la chasser, lui avaient demandé de se limiter à des gens qui ne sortent pas de ce village… Mais comme l’esprit maléfique est têtu, elle veut s’en prendre à tout le monde.
– Si elle veut continuer ses choses là, c’est où elle va seulement disparaître à tout jamais! Elle fait comme si elle ne sait pas que nous aussi on fait les voyages astraux là ?
– Mais puisque on se croise souvent !  
 Ils étaient en train d’exalter leur victoire mais moi, ce qui m’avait intrigué c’est la durée de l’existence de cette femme esprit.
 Si les anciens, les ancêtres n’avaient pu la faire partir, est ce ces deux ci qui en seront capables ? Je n’avais pas réellement douter d’eux mais je me disais que c’était trop facile.
 Ce n’est pas parce qu’ils avaient fait un petit tour de magie qu’on devait crier victoire trop tôt. C’est vrai que la douleur de Florent avait disparu mais si ce n’était qu’un bluff ? Et si ce n’était que des illusions ?
 Dès cet instant je suis resté sceptique…
Et dix minutes plus tard, j’ai eu raison lorsque cette femme est apparue dans la maison.
 C’était comme une boule de feu , un éclair , elle est entrée et avait tout renverser sur son passage.
 Lits, tables, plats, étaient en l’air … Lorsqu’elle a terminé avec les objets, elle se jeta sur les deux papas qu’elle frap..pa durement au sol pendant de longues minutes.
 Sa colère était sans pareille, elle était inarrêtable mais surtout très violente… Les appels au secours et ceux qui essayaient de s’échapper comme nous par exemple, bondaient la petite maison où nous pensions être en refuge…
A SUIVRE…

Episode 12

Les_7_Tombeaux ep 12

Alors que nous essayions de nous sauver, nous ne savions plus ce qui était resté se passer derrière nous dans la maison. Ce que je sais c’est que nous étions en train de courir en direction de la maison de Sandrine.
 Derrière nous, les portes de la maison fermées, on pouvait entendre les gens pousser des cris de douleur.
– Qui est cette femme ? Et qu’est ce qu’elle veut ?
 Demanda Joseph qui n’avait obtenu aucune réponse…
 Une fois arrivés chez Sandrine, on ferma la porte, on la barricada même à la limite histoire d’être en sécurité.
– À quoi ça sert ? Est ce qu’elle aura besoin de passer par la porte pour nous atteindre ?
– Qu’est-ce que nous lui avons fait ? Pourquoi nous veut elle du mal ?
– Je ne sais pas mais restez calmes les gars! On doit réfléchir.
– Réfléchir à quoi ?
 Demanda Florent, avant d’ajouter…
– À peine on pensait trouver une solution, elle débarque de nulle part pour venir semer le trouble.
– Je pense que toi on t’avait déjà guéri de cette malédiction.
– Je l’espère bien aussi.
Nous étions à l’intérieur , sursautant au simple petit bruit sur le toit ou encore sur la porte…
– Est ce que nous allons rester enfermer ici toute notre vie maintenant ? Il faut bel et bien sortir
 Avait lancé Joseph, une précipitation que je n’avais pas du tout appréciée au point où je me suis directement mis à crier sur lui.
– C’est toujours ainsi que tu es pressée Joseph.
– De quoi tu parles Michel
– De ta précipitation! Si nous sommes dans cette situation alors c’est clairement et simplement de ta faute.
– Michel.
– Oui! Si ce soir tu avais au moins écouté pour la première fois de ta vie les conseils d’une autre personne que toi, on serait encore tous vivants.
– Tu veux dire que je suis responsable de la mort des autres ?
– À ton avis ?
 Une réponse qu’il n’a pas supportée. Il me lâcha un violent coup de poing en plein visage. Après que je me sois écroulé, je me suis relevé et je lui ai en donné aussi.
 C’est ainsi qu’une bagarre éclata entre nous. Même si elle n’avait pas duré, on s’est en sorti avec chacun une lèvre coupée.
– Vous pensez que c’est le moment de s’entretuer entre nous ? On a déjà assez de problèmes comme ça , je pense qu’on devrait chercher une solution au lieu de se boxer entre nous.
 Dénis était en train de nous réprimander de façon violente…
– Si on décide de s’entretuer alors nous lui aurons donné raison! C’est ce que vous voulez ? Cherchons comment vivre ! Réfléchissons à comment trouver un moyen d’arrêter cette série de décès. Maintenant serrez vous la main !
 C’est vrai que nous étions arrivés où il ne fallait pas , c’est aussi vrai que ça n’allait pas durer mais à l’instant personne ne fut d’accord pour serrer la main de l’autre.
 Alors qu’on se regardait dans les yeux, remplis toujours de colère, on entendit Florent à côté, dire…
– La douleur… elle est revenue.
 Déjà, personne de nous n’avait remarqué qu’il s’était assis un moment et qu’il n’arrivait pas à bien respirer, ni même parler.
 On s’est approché de lui et on lui a demandé de quelle douleur il parlait, comme si on ne savait pas.
– Quelle douleur ?
– Celle que je ressentais tout à l’heure.
– Qu’est-ce qu’on fait ?
 Au même moment…
TOC TOC TOC !!
On frappa avec violence sur la porte au point de l’enfoncer… Tous nous avions d’abord reculé…
TOC TOC TOC !!
Personne n’osait parler, personne n’osait s’approcher de la porte pour savoir qui était en train de toquer aussi fort…
Sauf que la troisième que la personne avait frappé à la porte, elle avait accompagné avec sa voix.
– Sandrine ! Sandrine ! C’est moi , ouvre !
 Sa voix était entrecoupée mais aussi tremblante, il semblait épuisé et fatigué…
– Qu’est-ce qu’il y’a ? Qu’est ce que tu veux ?
 Lui demanda Sandrine qui avait forcément reconnu celui qui se cachait donc derrière la porte.
– Sandrine , je viens de voir la voiture de tes amis devant la cour! Si ils sont encore là, demande leur de partir car la sorcière qui les pourchasse risque de les retrouver ici.
 A ce moment, c’est devenu un peu sérieux et elle est allée ouvrir la porte malgré la crainte…
 Un jeune homme se présentait à la porte, il suait beaucoup. Sûrement après avoir couru longtemps
– C’est grave ce qu’elle a fait ! Elle les cherche ! Partez ! Quittez d’ici !
 On décide aussitôt de porter Florent , de courir de la voiture et le déposer… Joseph prit le volant et directement on tourna.
– Il est quelle heure ?
 Demanda le jeune gars
– 5h17.
– Si 6h , vous trouve ici, quelque chose va vous arriver.
– 6h ? Mais seulement pour sortir sur la route principale c’est au moins 45 minutes.
– Et vous êtes encore là ?
 Voici comment une dangereuse course contre la montre s’est enclenchée.
 Joseph appuyait sur l’accélérateur au point de l’enfoncer… Les herbes étaient défrichées sur son passage et les petites bosses de la route, étaient pour lui, un terrain plat.
 La seule chose qui nous dérangeait , c’était Florent qui pleurait la douleur à tout moment à cause des secousses et l’heure aussi qui passait très vite.
 J’ai eu la manie de regarder avant de constater qu’il était déjà 5h40 et nous n’étions même pas à la moitié du chemin. Le pire c’est lorsqu’on eu cette impression de s’être perdus.
– Joseph tu as confondu de route ou quoi ?
 Devant nous, il n’y avait pas de route, le chemin était barré par un arbre… On a dû faire marche arrière avant de reprendre le chemin qui avait subitement apparu , sauf que le temps semblait aller au rythme du véhicule.
– On y arrivera pas !!
– Ne dis pas ça !
 Au même moment, la femme apparut devant la voiture telle un obsctacle à éviter au premier réflexe. Joseph en voulant donc l’éviter, redressa le volant à gauche et la voiture alla terminer sa course contre un grand arbre…
A SUIVRE….

Episode 13

Les_7_Tombeaux ep 13

Ce choc était très violent!
 La façon avec laquelle, nous nous sommes retrouvés sous cet arbre était inexplicable… La voiture était presque irrécupérable. Mais ce n’est pas ce qui était le plus étonnant. Le plus étonnant c’est que cette nuit là, après le choc, nous sommes tous sortis sans une seule égratignure said bien sûr Florent.
– Essayez de le faire sortir de la voiture !
 Avant de se poser les questions de savoir comment on avait réussit à sortir de là vivant, nous étions d’abord en train d’essayer de sauver notre ami qui avait le sang qui lui sortait des narines et des oreilles.
 Sa chambre presque broyée, Florent était dans un coma intense…
– Tiens le par là tandis que je pousse ici !
– D’accord !
 On faisait de notre mieux , de toutes nos forces afin que n’arrive pas le pire.
– C’est bon! Il est sorti.
 On installa son corps au sol et Denis s’approcha pour vérifier son pouls.
– Son pouls est faible, il faut a tout prix qu’on trouve un hôpital !
– Un hôpital ? Dans ce maudit village ?
 Joseph se mit à crier au ciel, comme s’il parlait à un enfant.
– CE MAUDIT VILLAGE QUI NOUS TUE UN À UN ! QUE TE DEVONS NOUS ? QUE TE DEVONS NOUUUS ? N’ES TU PAS FATIGUÉE SORCIÈRE ? TU T’ARRÊTERAS LORSQUE TU AURAS TERMINÉ DE TOUS NOUS METTRE DANS TES FICHUS TOMBEAUX ? ALORS SI C’EST ÇA, VIENS NOUS PRENDRE MAINTENANT.
 Dénis lui dit…
– Hey , elle vient nous prendre comment ? Moi je ne compte pas mourir maintenant ! Laisse là où elle se trouve.
 Alors qu’on essayait de réanimer Florent à notre niveau, on entendit le bruit d’une moto derrière nous… On se préparait encore à une énième attaque car avec ce village, il fallait s’attendre à tout.
Nous nous sommes levés , chacun tenant un bâton dans sa main afin d’affronter le mal cette fois. Même si l’on savait que ça n’allait servir à rien, l’on ne perdait rien de se défendre.
– Cette fois, nous allons mourrir comme des vaillants garçons. Michel, on n’a peur de rien.
– De rien Joseph.
 Alors que le phare a de la moto pointé devant nous en nous éclairant presque les yeux, la moto s’arrête et on voit quelqu’un descendre.
 Il s’agit de Sandrine.
– Sandrine ? Qu’est ce que tu fais là ?
 Elle n’est pas seule, elle est avec le jeune gars qui est venu nous prévenir de quitter le village.
– On vous a suivi ! On savait que vous n’allez pas arriver ! Qu’est ce qui s’est passé ?
– Elle a apparu devant nous et en voulant l’esquiver , on s’est retrouvé sous cet arbre.
– Mon Dieu Florent ! Qu’est ce qu’il a eu ?
– C’est le seul qui a eu le choc ! C’est le seul qui va mal.
 Elle aussi s’approcha de lui puis fit signe à son ami de le mettre sur la moto et de l’amener dans l’hôpital qui se trouvait à l’entrée du village sur l’axe où nous avions rencontré cette femme fantôme.
 On installa Florent inconscient sur la moto, Dénis se proposa de les accompagner tandis que nous, nous devrions rejoindre la route à pieds.
– Il est quelle heure ?
– 6h18.
– Et le soleil n’est pas encore sorti.
 La noirceur de ce village avait réussi à empêcher le jour de se lever afin de nous laisser vadrouiller dans les pénombres de ce village.
– Surveillez où vous mettez les pieds et ne touchez aucune fleur avec vos mains.
 Nous avait dit Sandrine. Qui allait oser demander pourquoi ? Personne d’ailleurs… On ne faisait qu’avancer. Le chemin pour retrouver la route principale était encore long et on espérait tout en marchant que Florent allait s’en sortir.
 Lui qui était parti, il y’a quelques temps avec la moto.
– Si on m’aurait dit que je me retrouverai encore en train de vadrouiller dans cette forêt, je n’aurai pas accepter !
– Pareillement !
 On avançait et on entendit des chants qui sortaient de tous les coins de la forêt. Il était impossible de déterminer exactement l’endroit d’où ça sortait…
– C’est quoi ces chants ?
– Ma grand mère me disait qu’il s’agit des fantômes de femmes qui communiquaient à l’époque par des chants. Alors même décédées , elles n’ont pas perdu l’habitude.
– Ce village…
– Il n’aime pas les étrangers !
– Et cette femme qui est elle ?
 Avant qu’elle ne me réponde, le soleil apparut et là toute principale se montra à nous…
 C’était un soulagement mais encore plus, lorsqu’une voiture décida de nous transporter jusqu’à la ville , plus précisément à proximité de l’hôpital où Florent avait été amené.
 Une fois sur les lieux, on vit l’ami de Sandrine qui était assis sur sa moto à l’entrée, on alla le rejoindre afin d’avoir des nouvelles et là il nous dit.
– Les nouvelles ne sont pas bonnes! Son pied on va le couper , traumatisme cranien, il a des risques de perdre la mémoire… Il risque ne plus être normal et il a perdu sept à huit vertèbres…
 De suite, nous avons appelé sa mère pour lui dire… je vous épargnerai de sa réaction mais il fallait qu’elle soit au courant, surtout qu’il fallait de l’argent mais alors beaucoup d’argent pour essayer de sauver le coup même si nous on connaissait la vérité.
 Une vérité qu’on avait honte de dire à cette femme.
 Lorsqu’elle arriva , débraillée comme une folle, elle demanda à voir son fils mais on lui dit que c’était impossible.
 Elle nous demanda ce qui s’est passé, on lui expliqua au point où on lui dit la vérité.
– Êtes-vous sûrs de ce que vous dites ?
– Promis madame !
 Elle n’avait pas tellement cru car elle était préoccupée par la santé de son fils.
 La nuit nous avait trouvé à l’hôpital, tous comme si on nous avait charmé, nous nous sommes endormis et comme d’habitude , plongés dans ce songe, nous nous sommes retrouvés.
– Ma mère ! Ma mère !
 Nous répétait Florent !
– Ma mère , vous dira!
– Mais où vas tu ? N’entre pas dans ce tombeau Florent.
– Je dois entrer ! Mais causez avec ma mère !
 Florent entra dans le tombeau qui se referma. Au même moment on fut réveillé par les pleures de sa mère.
 La mauvaise nouvelle venait de tomber…
A SUIVRE….

Episode 14

Les_7_Tombeaux ep 14

Alors que la malediction venait une nouvelle fois de s’abattre sur nous, on se rendit une fois de plus que cette histoire était plus que sérieuse.
 Le même songe on l’avait encore fait et on se rappelait bien sûr des dernières paroles de Florent avant d’entrer dans le tombeau.
 Il fallait qu’on demande donc à sa mère de nous dire, mais vu son état, ce n’était pas facile de lui poser des questions à l’instant car elle était sous le choc.
 Elle venait de perdre son seul fils, son seul et unique enfant. Combien de fois est elle entrée dans un coma avant d’être réanimée par l’équipe médicale ?
Après que le corps lui ait été remis, elle décida de prendre la route. Alors que Joseph était allé pour lui parler, elle s’acharna sur nous.
– Ne vous approchez pas de moi ! Ni de mon fils.
– Mais maman !
– Je dis ne vous approchez pas! Je ne suis pas votre mère ! Éloignez vous de moi.
 On a compris qu’elle nous tenait responsable.
Elle emprunta une voiture qui alla la laisser dans un hôpital avant de rentrer chez elle…
– À cette allure va t elle accepter de nous parler un jour ?
– On va seulement forcer ! Elle peut détenir la clé de cette malédiction.
 Afin que la nuit ne nous trouve pas dans ce coin, nous sommes chacun rentrés à la maison mais Bertrand qui était le suivant sur la liste n’arrivait pas à être calme.
 Lui , il vivait seul alors , il eut du mal à rentrer chez lui.
– Les gars je ne peux pas rester seul, je vous en prie ! Venez tester avec moi.
 Sauf que personne ne pouvait accepter par peur et aussi il fallait rejoindre nos familles respectives. Alors Bertrand était rentré seul.
 Durant ce temps, chacun resta donc chez soi… On ne se voyait plus, surtout que la rumeur courait désormais que nous sommes une bande de petits sectaires ayant vendu nos âmes au diable et que actuellement nous étions en train de payer le prix.
 Pire c’est lorsque la mère de Florent nous a , à tous interdit d’être au deuil de son fils… Ainsi nous n’avons pas pu voir notre ami pour la dernière fois.
 De rares fois, on se voyait avec les autres, plusieurs fois c’était pour essayer de parler à la mère de Florent mais elle était catégorique et ne souhaitait pas nous parler.
 Elle était même allée jusqu’à se plaindre chez des autorités qu’on la harcelait, on fut donc obligé à cause des multiples avertissements de laisser tomber sauf que la femme fantôme n’allait pas elle s’arrêter.
 Puisqu’on ne se voyait plus constamment et que chacun restait chez soi, Bertrand a commencé à être menacé par notre bourreau.
 Tout commença un soir alors qu’enfermer chez lui, il attendit un bruit dans sa cuisine, au départ il pensa à une souris et il se dit qu’elle allait partir mais le bruit persista et faisait comme un bruit de crissement.
 Il se leva , alla dans la cuisine mais ne vit rien et le bruit s’était brusquement arrêté pour recommencer cette fois dans sa salle de bain.
 Il alla aussi dans la salle de bain pour vérifier ce que c’était et là, en entrant il trouva la femme fantôme en train de rédiger quelque chose sur le mur de sa salle de bain… avec du sang.
 Tétanisé par la peur, Bertrand s’était presque fait pipi dessus, il était incapable de bouger. Il avait en face de lui la femme fantôme qui après avoir terminé de rédiger, s’était retournée vers lui le fixant
 dans les yeux avec un petit sourire pour ensuite disparaître comme une fumée.
 Bertrand leva ses yeux pour lire ce qui était écrit au mur et une fois encore, il était glacé lorsqu’il avait vu en lettres de sang écrit ’’ C’EST TOI LE PROCHAIN ET C’EST POUR BIENTÔT ’’
 Il sortir de la salle de bain, alla prendre son téléphone et nous alerta de la situation… Ce soir , je suis sorti avec Joseph, Dénis n’avait point répondu présent. Du coup, lorsque nous sommes arrivés, il a ouvert la porte et on a vu la peur dans ses yeux, il suait et tremblait.
 Il se met à nous raconter en nous dirigeant vers la salle de bain mais une fois la porte ouverte, les écritures avaient disparu.
– Je vous jure que c’était écrit là!!
 Il se mit à se justifier mais en fait nous on le croyait.
– Ne t’inquiète pas ! On sait que c’est vrai.
– Faut qu’on voit la mère de Florent !
– Tu sais ce qu’on a dit, la prochaine fois qu’on s’approche de sa maison, alors on nous enferme.
– Je préfère être enfermé que d’être tué par cette femme.
– Écoute, calmes toi et on réfléchit.
– Je pense que Bertrand a raison, on doit voir la mère de Florent.
 Alors que c’était décidé ainsi, Bertrand qui passa devant le miroir de sa salle de bain constata un fait qui n’était pas naturel.
– Les gars…
 Dit il…
– Mon reflet !
– Ton reflet ? Il a fait quoi ?
– Venez voir !  
 On s’approche de lui et on regarde tous le miroir quand on constate que il n’y apparaît pas… Son reflet n’apparaît pas sur le miroir.
 – Qu’est-ce que ça veut dire ?
 S’interrogea t’il…
– Je dois voir la mère de Florent. J’y vais !!
 Personne n’aurait pu le retenir. Nous l’avons suivi. Une fois chez la mère de Florent , on trouva la porte fermée et sa voisine de nous dire qu’elle était allé à la boulangerie d’en haut.
 Nous sommes remontés, nous sommes allés à la boutique et nous l’avons trouvée.
– Madame…
 Avant qu’elle ne s’enflamme, on s’est tous mis à genoux et nous l’avons supplié de nous écouter un moment. Sous le regard des gens, c’est ainsi qu’elle accepta enfin de nous écouter…
A SUIVRE….

Episode 15

Les_7_Tombeaux ep 15

Alors que nous étions en train de raconter l’histoire à la mère de Florent, une histoire digne d’un film, elle avait du mal à nous croire quelques fois. Sauf que certains faits étaient cohérents et elle disait aussi avoir remarqué certaines attitudes chez son fils avant sa mort.
– Mais pourquoi ne m’avait il rien dit ?
– Souvent il est difficile de nous croire.
– Mais Florent savait ce que je pense de ces choses! Moi je sais qu’elles existent, alors je l’aurai cru.
 Florent ne lui avait parlé de rien disait elle… Et à la voir, on aurait dit qu’elle avait vraiment une solution et qu’elle aurait pu aider son fils.
– Madame il a demandé qu’on vous parle de ça dans notre songe. Si vous avez une solution aidez nous , on vous en prie !
 La mère de Florent à un moment était désespérée , elle se disait pourquoi nous aider si elle n’avait pas pu le faire avec son propre fils. Elle n’avait aucune motivation de le faire et dans ses yeux ça se voyait clairement qu’elle nous en voulait.
– Et qu’est ce que mon fils vous a dit ? Peut-être juste vous faire comprendre que moi je crois en votre histoire mais je ne sais pas si je pourrai vous aider.
Merci, mais je dois partir.  
 Elle prit congés de nous malgré nos supplications.
– Cette femme peut nous aider et je le sens.
Lança Joseph , qui était malheureusement le prochain sur la liste… Il semblait être insensible à ça, mais au fond, il avait peur.
 Qui n’aurait pas peur de mourir ?
– Nous devons trouver un moyen de la convaincre !
 En quelques mois seulement nous avons perdu quatre frères, et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Joseph jouait les durs mais au fond il s’était dit que si la mère de Florent ne voulait pas les aider ça voudrait dire qu’il y’avait une solution et qu’il pouvait la trouver lui même.  
 Quel risque ne pas prendre quand on sait que de toutes façons on finira par mourir ?
Joseph un beau matin avait disparu, nous le cherchions partout mais il était introuvable et même injoignable. La mère de Florent qui nous avait aperçu Dénis et moi nous regarda de façon étrange. Peut-être elle avait pensé que Joseph aussi était déjà décédé mais ce n’était pas le cas.
 En tout cas pas encore…
Joseph ne fait pas signe de toute la journée… Parfois on pense qu’il serait mort mais après on se dit aussi qu’il est vivant puisque nous n’avons pas eu cette fameuse vision de lui qui rentre dans le cercueil.
 Mais pourtant pendant que l’on cherche Joseph, il a prit la décision d’aller affronter son problème lui même… Joseph alla voir un marabout qui lui raconta que effectivement la femme était décédée sur cette route et que la voiture qui l’avait percutée, l’avait abandonné en jetant son corps dans le marécage.
 Ainsi personne ne l’avait plus jamais retrouvée malgré les recherches, elle décida donc de se venger de tout le monde.
– Et comment l’arrêter ?
– Cette femme est très puissante ! Actuellement où je te parle, je sens sa présence, elle est là mais elle ne peut pas entrer où nous sommes.
 Lui dit le marabout avant d’ajouter…
– L’idéal serait de trouver l’endroit où elle avait été abandonnée,  récupérer un seul petit os d’elle et venir me donner. Je saurai quoi faire avec.
 Voici donc comment le courageux Joseph décide de prendre le chemin pour ce lieu afin de fouiller les ossements de cette femme.
 Il n’était d’ailleurs pas question de le faire en pleine journée mais très tard dans la nuit.
 Le marabout accrocha des cauris sur le cou de Joseph et lui demanda bien-sûr de ne dire à personne.
 C’est ainsi que durant des jours, alors que nous on cherchait notre ami pourtant il était déjà sur les lieux, en pleine brousse pour faire des recherches.
 Dans une forêt inconnue et dangereuse, Joseph se sentait protéger par les gris-gris du marabout, alors il avait pénétré la forêt tenant son courage entre deux mains.
 Il se dit que le marabout communiquait avec lui et c’est lui qui allait lui dire si c’était bel et bien les ossements de cette femme lorsqu’il allait les retrouver.
 Joseph dans la forêt, se mit donc à marcher. Touchant n’importe quoi de ses mains pour savoir s’il
Sentait quelque chose.
 Il s’est mis à regretter lorsqu’il ne faisait que s’enfoncer dans les profondeurs de cette brousse qui cachait un mystère qu’il allait bientôt découvrir.
 Alors qu’il avait déjà parcouru une bonne partie de kilomètres, Joseph arriva près d’un lac mystérieux. Il se pourrait que ce lac n’apparaissait que dans la nuit, permettant aux esprits du village de venir passer du temps au bord afin de profiter et aussi de communier avec les habitants du village.
 Il était donc interdit de les voir et celui qui les voyait perdait la vie dans les prochains jours, restant ainsi muet à jamais.
 Joseph ne sachant cela, débarqua devant ces esprits.
Il s’arrêta effrayé mais il avait déjà été découvert…
Le lac avait d’abord disparu à nouveau mais les esprits étaient restés.
– Qui es tu étranger ?
 Il n’arrivait même pas à répondre… Les esprits se mirent en colère… Et s’approchèrent de lui.
 Joseph tétanisé par la peur n’arrivait pas à bouger et se retrouva encerclé.
– Tu ne sais pas qu’il est interdit d’arriver ici ? Qui t’envoie ?
– Même les plus grands sorciers de ce village ne se perdrait pas à venir troubler notre calme.
– Je… je cherche une femme.
– Shuuuuttt !!!
 Voici comment on rendit Joseph muet pour toujours , et les esprits lui demandèrent de retourner comme il était venu.
 De retour sur la route, il parvint tout de même à arriver en ville, il alla voir le marabout qui l’avait envoyé mais il se rendit compte que les marabouts sont tous des menteurs.
– Je ne peux rien faire pour te redonner la parole ! Je ne peux pas desceller le sort de plusieurs morts !
 Joseph lui demanda par des gestes comment il devait alors faire. Il lui dit.
– Peut-être ils auront pitié de toi et te laisseront parler.
 Le marabout qui connaissait le sort qui était réservé à Joseph, le chassa de son temple , le menaçant de ne plus jamais revenir sinon, il se chargerait d’abréger ses derniers jours.
A SUIVRE….

Episode 16

Les_7_Tombeaux ep 16

La précipitation et la mauvaise orientation étaient sur le point de clouer notre ami Joseph. Il avait perdu ses repères. Notre ami désormais muet était venu se cacher chez lui subissant désormais les persécutions de la femme fantôme qui ne cessait de lui rendre visite chaque soir.
 Joseph ne sortait plus de chez lui, il l’avait mystiquement attaché et pour ne pas s’arrêter là, il lui administra un poison de nuit.
Pendant ce temps, nous, fatigués de chercher notre ami, il y’a longtemps nous ne sommes plus allés chez lui. Le matin où on se réveille sans vision, marque encore un espoir qu’il est en vie pourtant le processus de sa mort est en marche.
 Où est Joseph? C’est la question qu’on se pose tous les jours Denis et moi… Alors que nous sommes au carrefour un soir, la mère de Florent passe et elle nous appelle…
– Oui madame!
– Où est votre ami qui est costaud avec qui vous étiez l’autre soir ?
– Personne ne sait ! Nous le cherchons cela fait près d’une semaine et demie !
 Elle nous regarde et je crois que c’est à ce moment qu’elle se dit qu’elle pourrait nous aider. Elle nous demande.
– Où est ce qu’il habite ?
 On lui indique mais elle nous propose de monter dans sa nouvelle voiture afin qu’on y aille…
 On arrive chez Joseph et nette à l’entrée de sa porte, une forte se dégage… De la pourriture.
 On toque dans un premier temps mais aucune réponse… Nous sommes à nouveau convaincus qu’il n’est pas là. Sauf que cette fois, un voisin sort de chez lui et nous informe qu’il aurait entendu quelqu’un entrer dans cette maison il y’a quatre jours et que chaque nuit, il entend des bruits dans la maison.
 Je regarde Denis et on a la même idée. Celle de defoncer la porte… On s’y met, bien que ce n’est pas facile… Après une bonne trentaine de minute, la porte est ouverte, l’odeur est encore plus grande et grave.
 Elle nous repousse même à la limite, mais le corps de notre ami exposé sur le canapé nous donne le courage d’y entrer.
 L’odeur alerte tout le quartier.
 Lorsqu’on y entre, on ne sait même pas si il est encore vivant mais on s’empresse de le faire sortir.
 Joseph qui faisait près de 90 kilos ressemble à une vieille feuille sèche… La mère de Florent en panique , qui culpabilise nous rassure qu’il est encore vivant.
– Amenons le rapidement à l’hôpital!
– Hôpital ? Si il y va , il meurt à l’instant.
– Qu’est-ce qu’on fait donc madame ?
– Mettez le dans la voiture.
 Notre ami est inconscient.
 Moi comme ça, je sais qu’il est mort, pour moi ce n’est plus que la carapace.
 On se débrouille à le mettre dans la voiture pour une direction inconnue. Lorsque la maman de Florent veut démarrer , la voiture refuse.
 Elle essaye mais impossible de démarrer.
 Elle sort et demande du sel à un voisin, on lui apporte du sel.
 C’est la première fois que j’ai pensé à ce qui aurait pu nous sauver depuis.
 Elle se met devant sa voiture et commence à prier , les yeux fermés on peut voir la foi de cette femme se dégager. Ensuite elle ouvre le capot et verse du sel partout à l’intérieur.
 Elle vient où Joseph est couché et lui met du sel dans la bouche de force. Lorsque ces quelques grains avaient touché la langue de Joseph , le sang s’est mis à couler de sa bouche, on aurait dit un robinet.
– N’ayez pas peur !
 Elle essaya une nouvelle fois de démarrer et après deux tentatives, alors qu’elle avait murmuré cette phrase…
 ‘’ Seigneur, n’abandonne point tes enfants et sauve nous ! ‘’
 La voiture démarra automatiquement.
 Je regarde Denis qui me regarde avant que la voiture ne prenne la route.
 On ne va pas très loin, il s’agit d’un quartier voisin , à l’intérieur de trouvait donc une église. Une grande église comme un temple.
 L’affluence qu’on y trouve nous rassure que cet endroit sétait sûrement notre dernier espoir.
 La mère de Florent est très concentrée et roule assez vite… Joseph commence à suffoquer rejetant de grosses boules de sang.
 La mère de Florent nous demande de nous calmer, de ne pas paniquer et d’attendre que nous arrivons plus bas.
 Elle descend la colline et gare à l’entrée de l’église où se passait une grande messe. Tout le monde se retourna à cause du bruit et un silence régna à l’instant.
 Le prêtre qui était tenu devant l’autel, se mit à courir vers nous. Une fois devant la voiture, il lança un coup d’œil dans la voiture et vit Joseph.
 Il demanda à la maman de Florent…
– Est ce une morgue ici ma fille ?
– Mon père c’est de ce problème que je vous parlais ce matin.
– Les enfants qui…
– Oui.
– Mais celui ci est décédé. Pourquoi l’amènes tu ici ? Je ne ressens plus son esprit !
– Mon père, il respire encore.
 Le prêtre regarda une nouvelle fois, et appela ses servants de venir transporter Joseph.
– Ne l’amenez pas dans mon bureau mais plutôt dans la chambre secrète directement!
 Il regarda la maman de Florent et lui dit…
– Je ferai de mon mieux mais je ne te promets rien! Tu m’as dit qu’ils restaient trois, où sont les deux autres ?
– Les voici !
 Dès qu’il nous regarda , il froissa son visage comme quelqu’un qui avait du dégoût.
– C’est quoi ce noir derrière vous ? Que vous reproche la femme que je vois là ? Entrez dans l’église.
 En voulant entrer , on sentait une force nous tirer en arrière, comme si elle ne voulait pas qu’on y entre. Mais on y a cru , on a eu la foi que c’est ici qu’on sera sauvé et on est parvenu à entrer.
 Le prêtre en nous suivant avait dit à ses servants.
– Fermez toutes les portes, nous aurons de la visite !!
A SUIVRE….

Episode 17

Les_7_Tombeaux ep 17

– Chers fidèles notre programme va changer ce soir ! Ceux qui auront le courage de rester avec nous seront les bienvenus car ce soir nous aurons de la visite !
 C’est tout le monde qui nous regardait… Le prêtre nous demanda à Denis et moi d’aller s’asseoir devant l’autel et d’attendre notre invité.
 Je priais que l’invité dont il parlait ne soit pas cette femme… Il regarda partout dans l’église et sourit puis il continua de prêcher comme il le faisait.
 Je ne puis vous dire que j’étais concentré, à tout moment j’étais là et j’attendais que ça démarre quand elle va arriver.
 Le prêtre prêchait quand il s’arrêta tout à coup et fixa une femme au premier loge et dit.
– Ne dérange pas cette femme, elle sort à peine de maladie !
 Et après ces mots, dans son regard, il se mit à suivre le vide comme si il regardait quelqu’un pourtant nous on ne voyait rien.
– Si tu veux me dire quelque chose, est ce que tu as besoin d’entrer dans le corps de quelqu’un ?
 Lança t’il à nouveau…
 On était foudroyé par la peur en pleine église. Ensuite il se remit à enseigner la parole.
 Trente minutes plus tard, il regarda un petit garçon et il dit.
– Tu es revenue ? Jusqu’ici je ne veux pas encore qu’on se bagarre, pourquoi tu ne veux pas faire ce que je te demande ?
 Il resta concentré sur le petit garçon comme si l’esprit était en train de lui répondre… Ensuite, il dit…
– Non. Je t’ai demandé de venir toi même ! Est ce que lorsque tu allais attraper ces enfants, tu utilisais le corps de quelqu’un ?…? Alors ! Viens on parle ! Si les enfants sont arrivés ici c’est forcément parce qu’ils ont besoin d’aide…. Non! Non! Un enfant de Dieu ne t’appartient pas!
 Il constata que l’esprit essayait déjà de le distraire et il lui dit.
– Sors de cet enfant ! Ne me fais pas m’énerver ! Tu sais bien de quoi je suis capable !
 Puis apparemment l’esprit était sorti et tout était revenu au calme…
Le prêtre regarda ses fidèles et leur dit.
– Celui ou celle qui manquera de foi ce soir sera en danger ! Je préfère déjà vous le dire car on a à faire ici à un démon très puissant !
 La salle se mit à murmurer, il ajouta…
– Ce n’est pas le moment de murmurer mais de prier et de prier très fort.
 Il se courba vers nous et nous dit.
– Si vous pensez vraiment que vous êtes venus ici pour vous faire sauver alors , croyez et priez avec les autres !
– D’accord mon père !
 Alors que tout le monde était concentré , même si d’autres avaient peur, un de ses servants était arrivé et lui avait dit quelque chose à l’oreille.
 J’ai vu de la déception sur son visage et après cela il nous a regardé puis il a aussi dit un truc au servant qui est tout de suite reparti.
– Priez !!
 Puis il s’avança au centre de l’église et un calme jaillit dans la pièce, il dit…
– Quon éteigne la lumière et c’est où tu vas parler ?
 Ensuite il demanda aux servant de tout éteindre.
– Éteignez tout.
 La pièce devint toute noire et personne ne voyait rien mais cette fois ci , on écoutait la conversation.  
– Je suis venu les récupérer !
– Non! Ils ne t’ont rien fait ces enfants! Tu en as déjà tué assez !
– Pourquoi te mêles tu de mes choses ? Ils sont venus me troubler sur ma route.
– Et en quoi faisant ?
– Ça ne te regarde pas! Relâche les simplement!
– Je ne te permettrai plus de toucher un seul cheveux de ces enfants sinon tu me verras sur ton passage.
– Tu ne me fais pas peur ! J’ai manié plus fort que toi ! Ils ont osé me défier mais j’ai gagné ! Quand on me tuait sur cette route, pourquoi tu n’as pas intervenu ?
– Et c’est pourquoi tu vas faire du mal à des innocents ?
– j’étais innocent ! Il me reste 2 tombeaux à remplir et je me reposerai en paix.
– Je t’aiderai à reposer en paix ! ALLUMEZ LES LUMIÈRES!!
 Cria le prêtre…
 Dès que les lumières furent allumer, nous ne savions à quel moment exactement il avait tracé ces insignes au sol avec le sel béni et l’huile…
 L’esprit de la femme était en captivité dans ce piège. Oui elle s’était faite piégé.
– Laisse moi partir !
– Pour que tu ailles encore faire du mal aux autres!
– Laisse moi partir tu peux rester avec eux si tu veux
– Non! Tu vas me dire où tu es cachée et je viendrai moi même t’enfermer !
– Quoi ? Jamais !
– Alors tu vas rester ici et je vais te tortu**rer jusqu’à ce que tu parles !
 Ensuite il se retourna et demanda à la salle de prier très fort et avec une forte foi.
 Un film incroyable.
 Plus on priait et plus l’esprit de la femme fantôme puisque nous avions reconnu sa voix, était en souffrance.
– Laisse moi partir ! Laisse moi m’en aller et je ne reviendrai plus ! Laisse moi m’en aller.
– PRIEZ !!!
 Le démon est têtu, il aurait fallu 2h45 minutes de souffrance spirituelle à cette femme avant de dire…
– Viens viens! Je vais te dire où je suis caché ! Viens !
 L’endroit , nous n’avions suivi ce qu’elle avait dit mais le prêtre , oui.
– Tu es sûre que c’est là-bas que tu es ? Parce que si je viens te chercher et je ne te trouve pas! Je vais me fâcher !
– Je te promets que je suis enterré là-bas.
– D’accord. Va donc entrer toi même dans ta tombe tu m’attends, j’arrive !
– D’accord ! Fais seulement vite !
– Tu ne me mets pas la pression ? Si tu restais calme, on ne devait pas arriver à ce niveau.
– J’ai compris.
 Nous étions encore très naïfs pour comprendre les combats de ce genre mais on avait su que le prêtre avait gagné et c’était un bonheur pour nous.
 Quelques heures après le départ de l’esprit et que nous nous sommes restés , il dit à la maman de Florent de rentrer.
– Eux, ils doivent encore rester avec moi. Leur foi est encore inexistante. Ils seront vulnérables et si elle revient elle les prendra tous à la fois.
– D’accord mon père ! J’informerai leur parent.
– D’accord !
 Et Dénis demanda…
– Comment va Joseph ?
 Le prêtre le regarda et je vis la même déception que tout à l’heure sur son visage…
– Votre ami est malheureusement arrivé très tard ici parmi nous. Mais rassurez vous il n’est pas entré dans les tombeaux comme les autres…
A SUIVRE….

Episode 18

Les_7_Tombeaux ep 18

Joseph nous avait malheureusement quitté. C’était triste et regrettable car on avait comprit que c’est le chemin de la prière qu’il fallait suivre depuis le premier jour.
 La prière et la foi devinrent notre pain quotidien…
 Nos parents étaient venus nous voir et étaient surpris de ce qu’on leur racontait. Mon père lui , il ne croyait pas.
 Le prêtre disait qu’on devait beaucoup attendre avant de rentrer à la maison. Même le corps de Joseph avait dû patienter qu’on travaille dessus avant de le donner à sa famille.
 Les moments de prière n’étaient pas du tout calme, chaque nuit nous étions persécutés dans nos rêves ou même physiquement. Dénis qui était le suivant était celui qui subissait beaucoup , entre paralysie du sommeil et les griffures à son réveil.
 Le prêtre ne faisait que nous répéter d’être fort et de ne pas abandonner car cette femme n’avait pas dit son dernier mot.
 Avec le temps, nous nous sommes habitués et ça devenait une norme pour nous. Il fallait éloigner l’esprit de nous mais surtout l’empêcher de nous pourchasser à nouveau.
 On priait pour nos amis disparus, ça faisait mal car nous étions juste restés deux mais au moins tout le monde n’était pas décédé.
 Après près de deux semaines lorsque le prêtre nou avait dit que tout allait pour le mieux et qu’il fallait qu’on aille gérer le cas de la femme fantôme , nous étions prêts et avec lui nous sommes partis.
 L’armoirie était de taille. Il avait chargé la voiture et il était prêt à en découdre si quelque chose essayait de le freiner sur sa lancée…
 Nous avons pris la route et une fois à l’entrée de l’axe qui allait au village, il nous a dit.
– Cette route est gâtée ! Yish! Tout est mauvais ici ? C’est quoi ça ?
 On ne comprenait rien mais nous avions espoir qu’il allait réussir à gérer.
 Il se passait que à chaque fois qu’on roulait, il s’arrêtait pour descendre et prier à un coin de la route après il aspergeait du sel et de l’eau ensuite il remontait et on continuait notre chemin.
 Je ne compte pas le nombre de fois où nous avons failli avoir des accidents mais le ciel était avec nous.
 Un moment, lorsque nous étions près du village en question, nous avions trouvé un monsieur qui était allongé sur le chemin, il était comme s’il était mort mais pourtant…
 Denis inquiet et surpris voulu voler à son secours. Il ouvrit rapidement la portière mais avant de descendre le prêtre le retint et lui dit.
– Tu n’as donc rien appris ? Sais tu où tu te trouves ? Pourquoi veux tu me donner plus de travail ?
 Dénis ferma la portière calmement et nous restâmes dans la voiture observant le monsieur couché sur le chemin.
 Durant de longues minutes on le regarda, lui qui était immobile lorsque tout à coup, il se leva , regarda la voiture , se leva et commença à courir pour enfin disparaître de notre vue.
– C’était qui ?
Demandais je…
– Les gens qu’on a envoyé pour m’accueillir ! Mais ils ignorent que je suis plus rusé qu’eux.
 Posément le prête démarra la voiture et on continua notre chemin…
 Il savait où il allait puisque la femme fantôme lui avait indiqué l’endroit où on avait en réalité gardé son corps après son accident.
 Nous n’étions même pas arrivés à l’entrée du village qu’il gara et nous demanda de le suivre… Avant d’entrer dans la broussaille, il nous dit.
– Vous voyez cet arbre ?
 Il y’avait un grand arbre qui se faisait forcément remarquer par sa taille dépassant tous les autres.
– Nous devons arriver sous son pied… Tenez chacun une bougie.
 Nous n’étions pas seulement trois mais avec d’autres servants. On tenait donc des bougies allumées qui étaient censées nous guider.
 La forêt était vaste et sans repères , il fallait se fier à notre instinct pour rejoindre l’arbre. Le chemin ne fut pas facile car on avait l’impression de se perdre dans la forêt. A chaque fois on revenait au point de départ.
 Les esprits étaient en train de nous embrouiller.
 Le prêtre après avoir constaté cela nous dit.
– Faites des petits chants pour demander au ciel de nous montrer le bon chemin.
 C’est à ce moment que la situation s’était décantée. Les bougies se sont mis à éclairer le chemin tout doucement et progressivement jusqu’à ce que nous arrivions devant l’arbre en question.
 Nous avons avancé et avec le prêtre nous sommes arrivés sous le pied de l’arbre où il y’avait des signes de tombe.
– Voici où elle est enterrée!
 Cette femme avait été trouvé par un chasseur nocturne après son accident. Ce dernier décida donc de l’enterrer sous le pied de l’arbre et c’est ainsi que cette femme a son tour décida de faire du mal sur toute la route.
 Sell, huile et eau bénie furent les éléments qui avaient scellé cette tombe à tout jamais. Le prêtre accompagna cela d’incantations dont lui seul avait le secret et avec nos chants et nos prières, la femme fantôme fut enterré et scellée dans sa tombe à tout jamais.
 Une fois terminé , nous sommes sortis de la forêt en toute sécurité et nous sommes retournés en ville.
 Le prêtre nous rassura qu’on ne craignait plus rien et qu’il fallait juste qu’on demeure dans la prière car des esprits ou encore des démons pareils, y’en a de partout.
 Cette expérience nous avait appris beaucoup de choses mais aussi elle nous avait permit de croire et de connaître la prière… Ce qui était devenu par la suite notre quotidien.
 On ne manquait de remercier Dieu ni de lui demander protection à chaque fois qu’on allait quelque part ou qu’on souhaitait quelque chose.
 La perte de nos amis par contre était réelle et il a fallu longtemps pour qu’on l’accepte réellement… Notre histoire devint un témoignage pour les gens qui négligeaient le chemin de Dieu.
 Aujourd’hui nous menons une vie paisible Denis et moi et nous sommes restés soudés pour l’honneur de nos frères qui avaient perdu la vie.
 C’était l’histoire des 7 tombeaux…
#FIN

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