RITUELS

Publier le 3 octobre 2022 par AJMM

Episode 1

RITUELS ep 1

– Ce que les jeunes filles aussi cherchent dehors. Chaque jour dans les journaux on en parle , chaque jour même sur leur internet la, on en parle… comment elles font encore pour tomber dans ce piège là ?
– Même si on parle comment, les jeunes filles ne vont jamais changer! Protégeons seulement le peu qu’on peut
– C’est vrai que cette nuit j’ai suivi des bruits derrière la maison mais je me suis dit que ce sont les chats
 S’exclama le voisin le plus proche de la scène macabre qui s’affichait à nous ce matin…
– De toutes les façons, informez seulement sa famille. Qui sait où elle vit ici ?
– Je ne l’ai jamais vue dans ce quartier
– Ça peut aussi être qu’on est seulement juste venu jeter le corps hein.
– C’est aussi une option. Weeeeerrr !! Jeune en plus !
 Il se trouve que j’étais présent sur les lieux d’un crime ce matin là. Je passais et j’ai aperçu de l’attroupement lorsque j’ai été curieux de savoir de quoi il était question… C’est ainsi que je tombai sous le choc comme les autres qui étaient déjà présent ce matin là après ce que j’avais vu
 Il était étalé au sol derrière une concession, enfoui dans la broussaille, le corps sans vie d’une jeune fille d’à peu près une vingtaine d’années
 Le plus choquant dans cette affaire ce n’était pas la découverte sans vie du corps de cette fille inconnue mais l’état dans lesquel il se trouvait plutôt
 Nul ne pouvait poser ses yeux sur ce cadavre sans fermer ses narines ou encore tenir sa bouche d’une main par étonnement, stupéfaction ou encore par peur même car jamais, ils n’avaient aperçu une telle horreur dans ce quartier
 Mais je vais vous parler de quelques petites choses avant de continuer, vous poser des questions avant de vous replonger dans le récit que je m’apprête à vous raconter
Pensez vous que ce monde est comme vous le voyez ?
Pensez vous que la terre n’appartient qu’aux êtres humains que nous sommes ?
Cet univers est bondé de plusieurs types de personnes
Ce monde regorge de gens sans cœurs qui ont choisi un certain chemin. Et lorsque je vous parle de chemin, je vous laisse imaginer l’une des pires choses que vous pouvez imaginer
L’une des choses les plus horribles à laquelle vous pouvez penser et qui puisse exister
Allez au plus profond de votre peur et imaginez que cette chose impossible à laquelle vous pensez, peut être possible si vous avez pu l’imaginer…
 Il y’a quelques années , un jeune garçon devait perdre sa grand mère. Celle qui était son seul parent, celle là qui l’avait éduqué et fait grandir
 Lorsqu’elle tomba malade et qu’elle senti qu’elle n’en avait plus pour longtemps, elle ne manqua point de le lui dire afin qu’il ne soit surpris le jour J
– Je n’aurai plus pour longtemps Madoka. Je te l’avais dit , je ne serai pas éternelle. Je crois que le temps est entrain d’arriver et je vais m’en aller pour toujours
 Le petit garçon à cette époque, n’en revenait pas des paroles de sa grand mère. Lui qui l’avait toujours vu comme une immortelle…
 Ses préoccupations basculèrent sur l’après lorsqu’il constata que exactement l’état de santé de celle ci se détériorait véritablement … comment allait il vivre maintenant ? Comment allait il pouvoir manger ? Où allait il vivre?  car après ceci, il est clair qu’il devrait être expulsé de la petite chambre qu’il occupait avec sa grand , elle qui se battait pour payer la modique somme de 8000frs chaque fin du mois.
 Il aidait cette dernière à se remettre mais le corps était déjà fatigué et malgré ses efforts, celle ci s’affaiblissait chaque jour.
 Trois jours avant la mort de sa grand mère, lui qui ne savait pas d’ailleurs qu’elle devait bientôt s’en aller pour toujours, se baladait pas loin de la maison… Il était acheté un peu de bouillie pour remettre à cette dernière. Mais en arrivant près de la vendeuse, il constata que son argent s’était égaré et il ne savait pas où.
 Pas moyen de remettre la bouillie. Il est tout de suite interpelé et menacé par la vendeuse et les frères de celle ci
 Une seule phrase « Tu vas payer, sinon tu regrettes »
 Rassurez vous, rien de tout ceci n’était simple… Dans un monde invisible devant un miroir ou encore une casserole remplie d’eau et de cauris, après que son étoile ait brillé devant un mauvais ange, Madoka fut ciblé par le mal et dès ce soir là, la machine se mit en marche pour faire de lui l’un des disciples des ténèbres…
– Tu as encore cinq minutes ici pour payer ça. Sinon je vais te régler
 Le frère de la vendeuse , réputé pour sa barbarie, avait déjà remit son téléphone pour qu’on le tienne. Madoka lui de son côté savait que pour lui , c’est terminé
 Comment allait il faire ?
 Qui pouvait l’aider ?
 On dirait que tous ceux qui étaient assis là, ne le voyaient pas pourtant il était devant eux prêt à se faire étriper durement
– C’est bon !
 Dixit le grand frère de la serveuse, il se leva et retira son t-shirt pour accomplir sa promesse. En levant la main pour assommer le petit Madoka, une main bloqua la sienne et une voix accompagna celle ci
– Combien est ce qu’il vous doit ?
 C’était un homme. Personne ne savait d’où il sortait , ni quand est ce qu’il était arrivé la.
 Tout le monde le regardait, je dirai même qu’il avait presque hypnotisé tout le monde… Et croyez moi ce fut le cas
– Il doit 50frs!
 Il fouilla sa poche et sortit un billet de 5000frs qu’il remit à la vendeuse, il regarda Madoka et lui dit
– Tu peux encore en prendre si tu veux!
 Madoka par peur refusa l’offre du monsieur , qui insista ensuite qu’on relâche le petit Madoka
 Madoka prit la route pour retourner chez lui lorsqu’une voiture se mit à le suivre, il s’arrêta et la voiture gara, c’était le monsieur qui lui demanda comment est ce qu’il s’appelle
MADOKA: Mon nom c’est Madoka
– Madoka… Tu serais prêt à mourir pour 50frs ? Comment es tu venu boire la chose d’autrui sans argent ?
MADOKA: J’en avais mais je ne sais où je l’ai égaré ma pièce
– Hum! Tu serais mort si je n’avais intervenu
MADOKA: Merci monsieur
 Lorsqu’il demanda par la suite , où étaient les parents du petit Madoka, il ne le faisait pas de façon anodine, il savait ce qu’il faisait et où il voulait aboutir
 Madoka lui narra donc sa triste petite vie qui était sur le point de s’empirer et c’est où tout avait commencé
– Écoute Madoka. Tu aimes ta grand mère ?
MADOKA: Plus que tout au monde
– Elle t’aime aussi je suppose
MADOKA: Plus que tout!! Je pense que si grand mère avait encore la possibilité de m’aider , elle le ferai et je n’aurai pas de problèmes pour payer un bol de bouillie
– Je voulais justement qu’on n’y en arrive Madoka. Moi je peux soigner ta grand mère
 Les yeux de Madoka se sont illuminés après l’écoute de cette phrase et puisqu’il était prêt à tout pour sauver celle ci, il s’empressa de savoir de quelle façon cet inconnu devait procéder
– Je peux soigner ta grand mère mais elle ne vivra plus parmi nous. Tu ne la verras plus, mais elle te donnera ce que tu veux et quand tu veux !!
MADOKA: Mais où vivra t’elle ?
– Où je l’enverrai se faire soigner!! Ça t’évitera de la souffrance et de la peine! Dis moi, Madoka si elle meurt maintenant, tu t’es demandé ce que tu deviendras ? Tu t’es demandé ce quel sera ton avenir ? Je crois que tu t’es posé cette question et tu as tes réponses
 Effectivement que le petit Madoka avait les réponses. Toutes qui renvoyaient juste à la souffrance… Mais lorsqu’il hésita avant de répondre, L’inconnu lui dit
– Je vois que je perds mon temps! Je vais te laisser
 L’inconnu entra dans sa voiture mais en voulant refermer la portière, Madoka lui dit
MADOKA: Monsieur qu’est ce que je dois faire pour que ma grand mère reste en santé et qu’elle continue de m’aider
 L’inconnu, remit sa tête à l’extérieur de la voiture et lui dit
– Avant qu’elle ne meurt, tu dois l’enterrer vivante dans un endroit secret que toi seul auras choisit ainsi elle vivra pour demeurer ton étoile…
 C’est clair que pour une première , Madoka n’avait pas compris ce que l’inconnu voulait réellement lui dire par la , mais ce que vous devez savoir c’est que ce petit Madoka en réalité , c’est moi….
A SUIVRE ….

Episode 2

RITUELS ep 2

Je vous parle aujourd’hui de mon vécu, de mon histoire , de mes motivations et de mes choix…
 Où je serai et comment je me porterai après mon récit , ne vous regarde pas… j’assume aujourd’hui car je pense qu’il est temps que je vous dise la vérité sur ce monde que vous pensez beau…
 Continuons…
 Je ne sais pas ce qui se serait passé si j’avais réagit autrement, je ne sais pas si je serai là entrain de vous écrire ceci mais ce que vous devez savoir c’est que tout le monde n’est pas comme vous, comme eux, comme nous
 Ce que je vois, ce que je sais , où je vais, où j’entre et parfois même ce que je mange, tu ne saurais un jour faire pareil que moi…
 C’est la vie
 C’est la terre qui est ainsi
Chacun son choix de vie…
MADOKA: Enterrer vivante ? Mais comment ça enterrer vivante ?
– Tu connais deux manières d’enterrer quelqu’un vivant ?
MADOKA: Elle n’est pas encore morte et je l’enterre c’est ça que vous voulez me dire ?
Le monsieur ne dit rien mais l’expression de son visage affichait le fait que Madoka venait de répondre juste à la question…
MADOKA: Non! Non non non! Je ne saurai faire ça! Désolé monsieur! J’attends qu’elle meurt et je pourrai l’enterrer.  Mais vivante ? Non! C’est impossible
– Ok! C’est toi qui vois! Mais je vais te dire quelque chose, tu as encore le choix avant qu’elle ne meurt de garder ta grand mère en toute santé , elle pourra t’aider mais tu ne pourras pas la voir! Mais si tu estimes que tu espères t’en sortir dans le futur alors laisse la mourir pour toujours et tu ne la sentiras même plus intervenir dans ta vie.  
 Il entra une fois dans sa voiture et cette fois démarra pour partir.
 Le petit et innocent Madoka qui n’était que moi à cette époque, resta placé là à regarder la voiture s’en aller. Mais pas seulement ça, j’étais entrain de réfléchir à ce qu’il venait de me dire mais j’étais sur d’une seule chose
 Je ne devais jamais faire ce qu’il venait de me  demander.
 La fraîcheur de la bouillie que j’étais allé acheter me fit me rappeler que j’étais déjà en retard à la maison et que je devais rapidement aller nourrir grand mère.
 C’est en trottinant que je rejoins la maison… Mais lorsque je fis proche de la porte, j’entendis des pleures de douleurs  et c’était ma grand mère
 Je suis entré et je l’ai retrouvée au sol, elle avait essayé de rejoindre les toilettes mais elle n’avait pas pu arriver, elle s’est écroulée juste après le lit
 Elle s’est fracturée la cheville et sur elle , elle avait déféqué…
 Nettoyer ma grand mère fut traumatisant pour moi, je ne savais pas que je devais en arriver là un jour… Et je n’étais même pas prêt de mes surprises
 Je ne faisais que lui poser de légères questions et lui dire que ça ira, mais ma grand mère qui était bavarde malgré tout n’avait dit un seul mot depuis que j’étais rentré et que je l’avais nettoyé , elle me regardait seulement et coulait des larmes
 Je prêtai donc attention à cette attitude lorsque je lui avais proposé la bouillie que j’étais allé acheter
MADOKA: Je te sers la bouillie? Grand mère ? Tu veux la bouillie ?
 Elle avait juste ses yeux pleins de larmes braqués sur moi mais aucun mot ne sortait de sa bouche…
 Ma grand mère n’allait plus jamais parlé , ils avaient donc fermé sa bouche… je ne saurai vous dire aujourd’hui si ils sont responsables de tout cela mais je peux vous assurer que ça peut être le cas car lorsqu’ils veulent quelque chose, ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins.
 On appelle cela de la pression afin que tu puisses adhérer , ils te rendent la vie difficile un moment et beaucoup d’âmes faibles y adhèrent juste parce qu’ils n’ont pas pu résister longtemps
 Hahaha… Peut-être j’en fais parti , peut-être pas car je me dis toujours que ce choix, je l’ai fait par survie…
 Finalement grand mère n’avait rien mangé ce soir… mais un truc s’est passé, lorsque j’essayais de lui donner sa bouillie, j’ai eu une envie pressante et soudaine. J’ai déposé le bol de bouillie sur la table devant son lit et je suis allé aux toilettes
 Lorsque je suis revenu, le bol n’avait plus de la bouillie à l’intérieur, mais des cacas…
MADOKA: Grand mère, qu’est ce qui s’est passé? C’est quoi ça ?
 L’odeur était insupportable… Elle par contre était couchée comme je l’avais laissé… en deux minutes seulement qui était venu mettre ces déchets dans le bol en remplaçant la bouillie ?
 Elle qui ne parle pas, je sais alors que qu’est ce qui s’est passé?
 Je prends le bol et je vais le jeter très loin puis je rentre à la maison… Grand mère est toujours entrain de souffrir et on dirait que cette nuit, c’est la fin.
 Oui un moment j’y pense et je me dit que c’est terminé.
 Ses pleures me font me sentir mal… Je ne l’ai jamais vue dans cet état… je ressasse mon passé avec elle… je vois la femme qui m’a éduqué, qui m’a donné des conseils et qui m’a envoyé à l’école jusqu’à un certain niveau…
 Je ne peux pas supporter cela, je vais m’asseoir seul à l’extérieur… je regarde le ciel et je demande au seigneur de m’aider sauf que je n’aurai pas de réponse.
 Et net à ce moment, quelque chose traverse mon esprit. C’était une pensée , elle m’avait presque électrocuté
 Ayez peur du malin, il agit très vite.
À l’instant je me dis…
« À quoi ça sert de la voir mourir gratuitement pourtant je peux me servir d’elle pour assurer ma vie , mon avenir
 De toutes les façons, elle va mourir c’est clair. Je peux me servir de sa mort pour être à l’abri »
 Et là je me pose la question qui devait changer toute ma vie.
« Et si je l’entrerais vivante comme m’a proposé le monsieur ? »
 Je lance un regard vers l’interieur de la maison et elle est allongé et ne bouge presque plus
 On dirait que tous les éléments sont réunis, devant la porte, une pioche et une pèle… mon choix est motivé.
 Et en une seconde je prends la décision , celle de faire rapidement avant qu’il ne soit trop tard. Je me lève, je prends la pèle et la pioche puis derrière la maison je me mets à creuser un trou
 Il ne me faut même pas deux heures pour creuser un grand trou. J’ai l’impression que des mains invisibles sont entrain de m’aider.
 Ce qui peut être possible car, il faut bien que j’adhère…
J’ai fini de creuser, je vais dans la maison et je trouve ma grand mère , elle est endormie puisque je sens encore un peu son pouls.
 Mais son pouls est très faible, alors je me presse aussi de la transporter pour le trou… Contrairement aux moments où je la conduis souvent aux toilettes , elle est plus légère…
 J’arrive avec elle qui n’arrive même pas à ouvrir les yeux à cause des douleurs et de la fatigue. Je la mets à l’intérieur avec précaution tout de même
 Son regard sur moi cette nuit.
 La Lune qui brillait cette nuit fut caché par des nuages noirs. Le ciel s’était obscurcit comme si une pluie coulait tomber mais ce n’était pas ça. C’était ma traversée dans une nouvelle vie
 L’obscure…
MADOKA: Adieu grand mère!!
 Et je me mis à remballer la tombe… pèle par pèle jusqu’à la refermer complètement….
A SUIVRE ….

Episode 3

RITUELS ep 3

Une chose est sûre et certaine, ma vie venait de changer d’une part ou d’une autre… Même si elle s’en était allé de façon normale, je devais toujours ressentir ce changement et ce grand manque qui s’était soudainement mis à m’envahir…
 Ma grand mère , ma gentille grand-mère était déjà en ce moment enfouie dans la terre et je n’allais plus jamais la revoir , en tout cas pas physiquement d’ailleurs….
 La distraction… N’oubliez jamais que une décision prise par l’un de vous peut émettre d’une distraction, le malin aime bien ça
 Vous ne l’avez pas remarqué mais je n’avais pas appliqué les conditions comme ça m’avait été demandé…
Vous le comprendrez plus tard… Mais continuons d’abord notre récit…
 J’étais encore devant la motte de terre qui se formait sur sa tombe lorsque j’entends des petits chants dans l’air… je ne sais pas d’où ça sortait mais c’était aussi comme si c’était lointain
  Je m’en souviens encore des paroles…
«  Si Si Sikòkò Si … Si Si Sikòkò Si »
Avec un fond de bruit comme un tam-tam en arrière
On aurait dit une chorale et plus j’essayais de localiser la provenance de ces paroles, plus j’avais l’impression que les dites voix étaient entrain de s’approcher de moi…
 Pris de peur, j’ai très rapidement tout bandonné et j’ai couru vers la maison pour me réfugier , sauf que même là-bas , ça ne devait pas être facile pour moi
 Je suis arrivé devant la maison, je suis entré,j’ai  fermé la portes et j’étais à l’intérieur terrifié par la peur… je tremblais presque.
 J’avais l’impression que je n’étais pas seul et bien-sur mon impression était vérifiée et vraie…
 Ils étaient là…
 Je ne sais pas comment mais j’avais juste vu lorsqu’il était déjà assis sur le lit à côté de la chaise où j’étais assis
 Effrayé je fis un bond en arrière mais il ne bougea pas. C’était une personne avec une soutane noire , couvert jusqu’au visage , impossible de savoir qui est ce qui se présentait face à moi mais ce n’était sûrement pas quelqu’un d’ordinaire
 Il dégageait le mal à vue d’œil…
 En même temps, pas moyen de m’enfuir, je suis coincé et dans mon corps, j’ai l’impression que mon esprit est ficelé et doit obéir à quelque chose ou à quelqu’un
– Bienvenu parmi nous
 C’est ce qu’il avait dit… sa voix était semblable à celle d’un homme très très âgé qui avait déjà de la peine à ouvrir sa bouche, une voix déjà pâle et fatiguée
– Tu as choisi une nouvelle vie et tu ne vas pas regretter!! Voici ce que tu dois faire
 Encore des instructions ? Décidément…
– Tu te rendras dans la ville et tu iras dans ce quartier , une fois là-bas, tu te présenteras comme le propriétaire de la maison qui était à louer dans et on te remettra des clés… une fois en possession des clés tu trouveras un moyen pour vivre… tu as trois jours!
 Et la personne disparu aussitôt…
 Je me suis encore demandé si normalement je me devais d’obéir… aller dans une autre ville n’était pas dans mes plans ! Je devais aller où je ne connaissais personne ? Recommencer une nouvelle vie ?
 Non, j’en n’étais pas prêt. Sauf que j’avais oublié un simple petit détail…
 Le lendemain je suis resté devant la maison toute la matinée, je repensais à ce que je venais de faire… c’est le courage et la peur qui me manquait pour aller voir où j’avais enterré ma grand mère et voire même la déterrer. Mais est ce qu’elle serait encore en vie ? Je ne pense pas!! Je crois que le seul moyen était de la laisser là-bas dans ce trou qui désormais resterait sa demeure éternelle
– Mais Madoka, ta grand mère est où? Depuis le matin on ne l’a pas vue
MADOKA: Ma… ma grand mère ? Je ne sais pas! Je dormais encore quand elle est sortie
– Sortie ? Mais elle n’est plus malade ? J’étais ici en soirée hier , je ne t’ai pas trouvé, elle m’a demandé de lui rapporter ces médicaments
 Je venais déjà de me perdre… dire que ma grand mère était sortie était une mauvaise idée. Mais puisque je ne pouvais pas revenir sur mes paroles, alors je fus obligé de poursuivre dans ce mensonge
MADOKA: Elle va beaucoup mieux! Hier là ce sont les médocs que moi même j’étais lui chercher
– Ah d’accord ! Je vais alors repasser le soir pour la voir
MADOKA: D’accord
 Le soir , j’avais fermé la porte lorsqu’ils sont revenus. Ils avaient toqué fatigués mais jamais je n’avais ouvert
 Sauf que la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre… tout le monde se demandait où était ma grand mère, au point où le lendemain matin, je fus menacé par les voisins de dire la vérité sinon ils allaient m’amener dans une brigade…
 Je ne sais pas pourquoi cette pression… enfin je ne savais pas jusqu’à ce que je comprenne que c’était les œuvres du malin pour m’avoir…
– Tu as jusqu’à demain pour la faire sortir où tu l’as cachée. Sans ça tu verras
 Nous sommes le deuxième jour et je subis tellement de menaces que je me dis que la seule solution c’est de m’enfuir… de partir d’ici
 Mais où vais je aller…
Une fois de plus je repense aux paroles de l’homme en soutane noire et je me dis , aller vers la ville serait peut-être une belle idée…
 Alors en plein 3h du matin je sors de la maison lorsque tout le monde dort et je m’enfuis. Peu importe si ils restaient découvrir ce qu’ils n’étaient pas censés savoir…
 Je prends donc la route de la ville avec les 500 frs que j’ai retrouvé dans un vieux kaba de ma grand mère…
 Je ne suis pas si loin, j’arrive et je me renseigne pour savoir dans quel quartier se trouve ce que l’homme en soutane m’a dit
 On m’indique mais en me précisant que c’est tout de même loin… ai je le choix ? Je marche et j’arrive dans le dit quartier aux environs de 20h
 Je me renseigne et je retrouve la concession… c’est une villa, il y’a un gardien, qui apparemment m’attendait ?
– Bonsoir monsieur! C’est vous Monsieur Madoka
MADOKA: Oui c’est moi
– Je vous attendais! Voici les clés de la maison
Je n’en reviens pas! C’est tellement facile! Je ne savais pas que ce serait à ce point… Je ne vous parle pas de la maison que j’ai en face de moi. Un duplex !
 Je prends la clé et je il me dirige vers l’entrée , j’ouvre la maison et j’entre
 Tout y est !
 Je n’ai jamais vu autant de luxe de ma vie… j’oublie toutes mes peines! Toutes mes souffrances.
 Le gardien me dit
– Votre grand mère a dit que…
 Je ne le laisse pas terminer…
MADOKA: Ma quoi ? Tu as dit ma quoi ?
– une dame , elle était ici , elle a dit qu’elle est votre grand mère
 Je me rappelle encore des paroles du monsieur qui m’avait dit que ma grand mère veillerait sur moi peu importe, mais que je devais l’enterrer vivante
 Çà doit sûrement être donc ce qui se passe
MADOKA: Merci ! Tu peux me laisser
 Il sort et je reste dans la maison, cette grosse maison et je profite du luxe…  je m’enjaille quand je découvre ma chambre, ma salle de bain , et tout ce que vous pouvez imaginer
 Même cette liasse de billets dans ma penderie…
 Mais ma joie sera de courte durée , car une semaine après, alors que je suis réveillé dans la nuit par un coup de chaleur, je décide de sortir de la maison pour prendre un peu d’air
 Je le fais depuis un moment donc c’est une petite habitude que je m’offre…
 Je sors de la maison en m’étirant , en baillant même quand je lève la tête vers le portail et mes yeux tombent sur ma grand mère…
 Elle est vêtue d’une robe blanche, elle en larmes et du sang sort de ses yeux… elle a les mains l’un sur l’autre et me supplie… Pourquoi ?
 Je ne sais pas….
A SUIVRE ….

Episode 4

RITUELS ep 4

C’était la première fois que cela m’arrivait, je la regardais. Elle était là , même parmi mille, je pouvais reconnaître ma grand mère et oui c’était bien elle
 J’ai senti une fraîcheur traverser mon corps, je suis devenu tout pâle et blanc quand je l’ai reconnu. Aucun son ne sortait de ma bouche et elle ne faisait que avancer vers moi, toujours avec ce geste comme si elle me demandait quelque chose… Comme si elle me suppliait de lui donner quelque chose
 Peut-être sa liberté… Mais ça je ne l’avais pas compris à l’instant… Tout ce que je ressentais c’était la peur
 Je suis rentré à l’intérieur de la maison, j’ai fermé tout à clés et je me suis placé par la fenêtre pour regarder si elle était partie et je ne l’ai plus vue
 Mince… Je n’avais plus fermé l’œil cette nuit là… Tous bruits de la maison me faisaient seulement sursauter… j’avais l’impression qu’elle devait se présenter à tout moment face à moi.
 Je suis entrain de tourner en rond dans ma maison lorsque j’entends un grand bruit derrière au niveau de la cuisine… ça fait tellement fort que, après avoir sursauté et presque crié, je vais derrière pour voir de quoi il s’agit
 J’ai la peur dans le ventre, elle m’arrive même déjà au cou parceque les battements de mon cœur peuvent faire sortir celui ci de ma poitrine
 J’avance lentement dans le couloir qui mène à la cuisine… je suis sur la pointe des pieds, j’avance , j’avance… je suis presque à l’entrée de la porte et lorsque je regarde dans la cuisine, il n’y a personne mais la fenêtre est ouverte.
 Je regarde bien à l’intérieur, je remarque qu’il n’y a personne… j’entre pour aller fermé la fenêtre…
 Bon là, vous devez savoir que mes fenêtres ont un battant qui se présente à l’extérieur, donc je sors ma main pour attraper le battant afin de le faire venir vers moi quand tout à coup je sens quelqu’un qui m’attrape par le bras
 Je ne sais pas si c’était la peur de sortir par la fenêtre, la peur de savoir qui pouvait bien m’attraper ainsi , penser que c’était ma grand mère… je ne sais pas ce qui me faisait le plus crier
 Mais je suis seul dans cette maison, même le gardien que j’ai trouvé est parti…
 Je crie tout en me débattant afin que ma main soit libérée sauf que cette personne ou alors cet esprit n’est pas à prendre à la légère…
 Après quelques longues minutes de battaille, je parviens à me libérer… je m’enfuis et je vais dans la chambre.  Moi qui pensais que tout était fini, je tombe nez à nez avec ma grand mère assise sur le lit entrain de pleurer et toujours en me répétant ce même geste
 Là c’est de trop, je sors de la concession et je vais où je trouve des gens, un bar qui est entrain de fermer, il est presque 5h du matin mais les gens y sont encore… Tous me regardent pour savoir ce que quelqu’un ferai bien à cette heure dehors étant lucide. Surtout lorsque je commande encore une bière… Je fais semblant d’aller bien afin de ne pas attirer les soupçons, puis je m’asseois avec eux, ressassant tout ce qui vient de m’arriver, je commande une bouteille de bière et je mets à boire
 Je me dis que j’ai eu chaud et je me demande comment c’est possible de la voir, mais elle est censée être décédée ou bien ?
 Le petit matin me trouve là, puis je rentre à la maison… c’est calme… il n’y a plus de visites bizarres , ni même de bruits. Le calme semble être revenu…
 Je m’endors car je suis fatigué , cette nuit a été longue pour moi… je dors avec la conviction que ces événements sont terminés…
 Sauf que je me trompe énormément… mais alors très énormément même…
 Je suis assis au salon, je suis entrain de visionner, lorsque je vois comme un flash, quelqu’un apparaître sur les divans de la maison
 C’est encore ma grand mère…
 Je me lève brusquement mais je ne m’enfuis pas, je la regarde et oui c’est elle… je la regarde encore bien et dans ses yeux je vois du sang… je m’enfuis une nouvelle fois et je vais rester dehors
 Le troisième jour lorsque je l’ai revu, elle tenait dans sa main une chicotte et me poursuivait. Le quatrième jour, c’était un couteau… ainsi de suite… je courais donc un énorme danger.
 Fatigué je suis, j’ai envie de m’enfuir pour toujours. J’en ai marre de rester dans cette maison. Je me dis que je me suis fait arnaquer par le monsieur qui m’avait promis le bonheur…
 Qu’est ce que je pensais ? J’ai vraiment été naïf… me dis je ! Je veux sortir de la maison pour m’en aller lorsque je vois une grosse voiture arriver et garer
 Qui est ce ? Je m’arrête et j’observe.  Je vois sortir de la voiture le monsieur qui m’avait aidé lorsque j’avais perdu mes 50 francs de la bouillie
MADOKA: Hum
 C’est ainsi que j’avais réagit , il s’approche de moi et me demande de le suivre à l’intérieur de la maison… je le suis sans discuter
 On entre, il s’asseoit et me demande un verre… je lui dis
MADOKA: Pourquoi vous m’avez vous trompé?
– De quoi tu parles Madoka?
MADOKA: Vous m’avez dit que ma grand mère veillera sur moi si je l’enterrais vivante, je l’ai fait mais depuis une semaine aujourd’hui, elle m’apparaît partout et veut même me tuer à la limite
 L’expression de son visage changea et la première chose qu’il me posa comme question c’est…
– Tu as enterré ta grand mère où?
MADOKA: Derrière la maison!
– Derrière la maison ? Chez toi où je connais ? Est ce un lieu secret ?
 C’est à ce moment que je me rappelle que je ne l’avais pas fait dans un lieu secret comme il me l’avait demandé… d’où je vous parlais de la distraction tout à l’heure.
 Mais laissez moi encore vous en dire plus effrayant… tout était prévu, ils savaient que je ne devais pas respecter cela afin de poursuivre leur initiatives sur ma personne…
MADOKA: Mais…
– Tu n’as pas respecté ce que je t’ai demandé de faire Madoka! Tu n’as pas respecté !
 Il se mit à regarder tous les coins de la maison avec crainte… puis ajouta…
– Tu es même très chanceux. Il y’a longtemps elle t’aurait fait du mal… mince!! Ne reste pas ici avant qu’on ne fasse ce que nous avons à faire… viens avec moi !
 N’est ce pas, en lui je vois directement une solution ? Or je ne fais que m’enfoncer !
 Je sors avec lui et on monte dans sa voiture… On se met à rouler ! Il est très concentré , on arrive chez un type qui m’a les allures d’un sorcier vu son accoutrement
– Attends moi là!!
 Me dit il…
 Il s’approche du type et ils se mettent à parler, le type me regarde puis je vois le monsieur sortir de l’argent de sa poche puis met dans une calebasse
 Il se retourne vers moi et me dit
– Suis le !
 Je m’avance et je suis le type qui est déjà entrain d’avancer vers une chambre… il ouvre une porte dont l’intérieur est tout rouge, il me fait signe d’entrer
 J’entre…
 Il referme la porte… la pièce était obscure , mais rouge grâce aux bougies , sur un placard il y’avait des crânes , des doigts humains et même des yeux
 Dans un autre bocal se trouvait une mâchoire et dans des vases je voyais juste des choses sans savoir ce que c’était en réalité…
 Il me dit…
– Place toi dans le cercle !
 Je n’avais pas encore vu ce cercle rouge au sol avant qu’il ne me le dise… J’entre dans le cercle , il se met à réciter un truc en une langue étrangère et je sens quelque chose quitter en moi
 Comme si une force était entrain de m’échapper , comme si quelque chose me libérait
 C’était incroyable…
 Puis il s’approcha de moi
– Mange !
 Il tenait un truc dans sa main, un truc qui battait et qui en même temps, était entrain de dégouliner du sang…
MADOKA: Qu’est… Qu’est ce que c’est s’il vous plaît ?
– C’est le cœur d’un chien et tu dois le manger tant qu’il bat encore afin que les esprits mauvais te laissent la paix….
A SUIVRE ….

Episode 5

RITUELS ep 5

L’engrenage était déjà en marche et laissez moi vous dire que à ce niveau, faire marche arrière serait la plus grosse erreur.
MADOKA: Le cœur d’un chien ? En plus ça…
– Shuuuut!! On ne crie pas ici! Tu manges ou alors tu ne manges pas!
MADOKA: Non. Je ne peux pas! Je ne peux même pas.
 J’aurai encore accepter manger de la bonne nourriture sans penser aux conséquences mais là, j’avais devant mes yeux, un cœur de chien qui de surcroît battait encore et dégoulinait de sang.
 Il m’a lancé un méchant regard avant de sortir de la pièce… je ne sais pas pourquoi je ne l’avais pas suivi , je suis resté là quelques minutes. Ensuite la porte s’est ouverte, ce n’était pas lui , mais c’était le monsieur
 Il était très en colère…
– Madoka ne me mets pas les bâtons dans les roues, non non et non !! Je ne suis pas d’accord. Tu sais pourquoi nous sommes là et ce que tu dois faire.
MADOKA: Mais il m’a demandé de manger un coeur…
 Je n’ai même pas terminé qu’il hurla…
– ALORS TU MANGES!! OUI TU MANGES CE CŒUR !! TOI MÊME TU SAIS CE QUI T’ARRIVE CES DERNIERS TEMPS… ALORS SI JE T’AMÈNE ICI , TU FAIS CE QU’ON TE DEMANDE DE FAIRE!!
 Il parlait tellement fort et avec rage que j’ai cru qu’il devait taper sur moi… Je n’ai plus rien dit, je suis resté calme
– Il va revenir et tu devras faire tout ce qu’il te demande!
 Sans savoir comment, j’ai hoché la tête… il est ressorti et quelques minutes après, le type est revenu, il n’avait pas l’air content du tout.
 Il prit le cœur posé ou c’était et il me le tendit sans rien dire cette fois… j’ai tendu mes deux mains et j’ai pris le cœur dans mes mains. C’est avec beaucoup de chances que je n’ai pas vomi, je vous assure
– Mange!!
 Je rapprochais le cœur de ma bouche qui s’ouvrait lentement et je sentais comme un vent me frapper le visage… j’étais entrain d’ingurgiter une énergie , un pouvoir malsain était entrain de prendre possession de mon âme…
 J’ai mis le cœur dans ma bouche et d’un coup j’ai avalé sans même mâcher…
– Tu entres dans un univers et tu ne sais pas ce que tu dois faire ? Ici ce n’est pas ce que tu as connu. Tu n’es plus ce que tu étais.
 Ce sont les paroles qu’il m’avait dites… Puis il recommence à faire des incantations autour de moi sans toutefois traverser le cercle rouge qui était tracé au sol.
– Ô dzaka dzaka… Malasti Dzaka dzaka!! Tcha tcha tcha !!
 Tout d’un coup, je vois une apparition, c’est encore ma grand mère… J’ai un coup de peur mais le type donne un ordre à son fantôme.
– Tu n’apparaîtras plus à ses yeux ! Tu as fait ta vie et ton temps alors disparais et je ne veux plus te revoir
 Ma grand les larmes aux yeux toujours était entrain de me regarder. Elle était triste. Ça se voyait qu’elle est entrain de souffrir et ensuite elle a disparu.
– Sors du cercle! C’est bon!!
 Me lança t’il
 Je suis sorti du cercle et je me sentais différent. Je me sentais puissant… pour la première fois, j’ai eu envie de dominer, d’être fort, d’avoir le pouvoir, mais je ne savais pas encore où l’exploiter et comment  
 En fait , le temps parasait court mais mes actes ne faisaient que m’enfoncer dans cet univers malsain et plus tu avances, plus reculer est difficile et risqué. Au début sans le savoir. Mais comprenez que plus on pose des actes, plus on avance dans ce que nous avons choisit
 Je suis donc sorti de cette chambre, je suis arrivé à l’extérieur et j’ai trouvé le monsieur qui m’a sourit comme pour dire enfin j’avais obéis
 Lorsque je suis arrivé près de lui, il m’a tapoté l’épaule et m’a dit ceci
– Désormais écoute bien les conditions qu’on te donne et crois moi tu n’auras plus besoin de faire ce genre de chose
MADOKA: D’accord! Du coup c’est terminé , elle ne viendra plus me nuire ?
– Le jour où elle se présente encore, oublie que tu m’avais connu un jour! Je te promets tu ne la verras plus!
 À ce moment, des facteurs comme la paix entrent en jeu, et c’est ce que je recherchais! Vivre en paix sans plus jamais la voir, ma grand mère… malgré que c’était ma grand mère , elle me faisait très peur lors de ses apparitions.
 Même si au début je n’y croyais pas, je leur avais fait confiance. Il m’a même accompagné à la maison en me rassurant que tout devait bien se passer et que désormais j’aurai la paix.
 N’ayant nulle part où aller , je fus obligé de retourner dans la maison que ma soit disante grand mère m’avait offert… Je suis arrivé et lorsque je suis entré, je regardais chaque coin de la maison pour me rassurer que je ne la verrai plus jamais !
 Et c’est ce qui s’était passé, je ne l’avais plus revu…
 J’ai continué donc une petite vie avec le peu de moyens que j’avais trouvé dans cette maison mais c’était entrain de finir. Je profitais pour découvrir la ville, les chics endroits. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais attiré par ce qui était luxueux, ce qui brillait et ce qui était tout beau
 Je ne vous parle pas du pouvoir que j’avais dans ces milieux, les surnoms des riches que je recevais, les filles sexy qui se frottaient à moi et pas n’importe lesquelles.
Ma réputation était grandissante…. En peu de temps je suis devenu un gars super puissant et connu dans la capitale… je ne pouvais plus aller quelque part sans passer inaperçu
 Puis arriva ce moment où l’argent était entrain de finir, ce moment où je devais encore franchir un cap dans la nouvelle vie que j’avais choisie…
 Le monsieur qui jusqu’ici je ne connaissais le nom, arriva au moment où j’étais entrain de me poser les questions de savoir comment maintenant je devais continuer à vivre…
 Comme si il savait…
– Alors Madoka comment tu vas ?
MADOKA: Côté santé je vais bien, ma grand mère ne m’est plus apparue et Biensur je vis en paix !
– Ça c’est super! Et à part ça , tu n’as pas un problème particulier ?
MADOKA: J’avais trouvé un peu d’argent ici quand j’entrais, mais après utilisation l’argent est fini
– Oui c’est normal, on utilise l’argent pour vivre! Pas pour le garder! Et c’est normal qu’il finisse et quand ça finit, tu dois encore en chercher. Chausse toi, je vais t’amener quelque part
 Je me suis changé et nous sommes allés dans sa voiture, il m’a conduit dans une grande entreprise de la place… Nous sommes entrés et il m’a amené chez le grand patron et a dit
– C’est lui ! Il est prêt et il peut commencer !!
  J’avais 24 ans…
A SUIVRE ….

Episode 6

RITUELS ep 6

Je me demande intérieurement en quoi je suis prêt et qu’est ce que je dois bel et bien commencer…
 Le patron me regarde de bas en haut, puis il dit au monsieur
– D’accord ! On verra de quoi il est capable! Tu sais où tu dois l’amener alors !
– Oui, je passais juste te dire qu’il sera désormais là parmi vous
– Bienvenu garçon et beaucoup de courage! Sois audacieux quand tu veux quelque chose , n’ai pas peur! Tu es ici chez toi désormais!
MADOKA: Merci monsieur.
 Jusqu’ici je ne sais même pas de quoi il est question, je sais juste que d’après le monsieur, je suis prêt
 Il ressort avec moi et on va dans un autre bureau où il se trouve un autre monsieur… un monsieur qui n’a pas plutôt l’air gentil. Même sa manière de lever les yeux pour me regarder est bizarre et froide
 Ça m’oblige à baisser les yeux mais le monsieur qui m’a accompagné jusqu’ici me touche le bras, pour me demander d’être vaillant
– Vous étiez chez monsieur Lyan?
– Oui c’est d’où on sort et il m’a demandé de venir avec le petit ici.
– D’accord ! Qu’il s’asseye , je termine ce rapport !
 On me présenta le fauteuil ensuite l’homme avec qui j’étais venu me dit
– Tu fais ce qu’il te dira… je passerai demain chez toi!
MADOKA: D’accord
 Il sort et me laisse avec l’autre monsieur qui semble très occupé sur ce qu’il fait. Je profite pour balader mes yeux dans le bureau… j’aperçois des trucs un peu étranges à des coins de la pièce… des statues, des médaillons et bien d’autres choses
– Tu es curieux aussitôt ?
 Dit il , pourtant son visage est baissé sur le papier…
– Je termine bientôt et on parlera. En attendant…
 Là il lève son visage et regarde une armoire et me dit…
– Va là, tu sors la bouteille rouge et tu te sers un verre !
 Je me lève , j’ouvre l’armoire, oui il y’a bel et bien une bouteille rouge. Je me sers un verre, le liquide est d’un rouge vif mais ça ne me dérange , ni m’inquiète pas.
 Je mets à moitié et il me dit
– Sers en moi aussi s’il te plaît. Je dois me revigorer
 Avec un léger sourire… jusque là, je ne comprends pas et je ne sais même pas ce que je fous là
Je le regarde d’abord boire et je suis confiant de le voir savourer ce liquide… Alors je fais de même.
 Il est succulent… non il est bon!! Pour quelqu’un comme moi qui a pour habitude de sortir tout le temps et de fréquenter des coins chiques où se vendent les meilleures liqueurs , je n’en ai jamais mais alors jamais bu un aussi bon vin… Si c’en est un…
– Tu peux encore t’en servir hein! J’en attends des bouteilles ce soir donc celle ci on peut la vider.
 Je vais m’asseoir et je me mets à boire tout doucement… Je ne peux pas m’empêcher de terminer la bouteille tellement c’est bon!
 Au même moment il termine et braque son regard sur moi avec un petit sourire et me dit
– J’ai terminé ! C’était bon ?
MADOKA: C’était délicieux
– Je savais qu’elle était bonne et que tout le monde devait l’apprécier !
 Dit on une vin ? Peut-être il a fait un lapsus ou alors ce n’était pas du vin mais une autre boisson au féminin…
– Bon j’envoie le rapport et on y va!
 Quelques clics sur la machine et hop, il a fini… il m’invite à sortir du bureau et on va dans sa voiture pour une direction inconnue
 Je sais qu’il est déjà à peu près 18h par là…
 On roule , on arrive près d’un restaurant et au lieu de passer par la porte d’entrée comme tout le monde, on nous fait passer par le sous sol… on descend et on y trouve des places mais on dirait des places spéciales
– Monsieur vous êtes déjà là? Monsieur bonsoir
 Les gens se plient à le respecter en le saluant, il est vraiment un monsieur très aimé apparemment
 On va s’asseoir dans un coin un peu sombre et il passe la commande, à l’oreille du serveur…
 Puis se retourne vers moi et me dit
– Alors petit c’est quoi ton nom ?
MADOKA: Madoka
– D’accord ! Enchanté Madoka, moi c’est Monsieur Savana, je serai ton mentor dans l’entreprise! C’est moi qui suis censé t’apprendre pleines de choses pour que tu puisses devenir quelqu’un de grand. On devra traîner ensemble et tu devras faire ce que je te demande de faire…
MADOKA: D’accord monsieur
 Net à ce moment nos plats arrivent. Je vous parlent d’un costaud plateau , presque comme un buffet d’ailleurs qu’on dépose sur notre table et on nous souhaite
– Bon appétit messieurs
 A lui de répondre merci et s’empresser pour se servir pour commencer à manger comme un glouton… Je suis très sceptique et peureux à la fois quand je prends une part de cette viande étrange
 Je me sers un petit morceau et là je remarque son regard posé sur moi, il secoue la tête et sourit
 Je me met à manger et c’est aussi bon que le vin de tout à l’heure… nous mangeons, nous buvons et là, quand nous avons terminé, il me dit
– Ça a été ? Tu as aimé?
MADOKA: Oui c’était très bon!
 Je n’ai pas constaté que la salle s’est presque remplie par des personnes aussi étranges.
– Ce que tu dois savoir de un, c’est que dans toute la ville c’est ici que ceux qui sont comme nous se rassemblent… C’est ici que plusieurs jeunes comme toi, débutent leur initiation. Tu sais ce que tu viens de manger là?
MADOKA: Non!
– De la chaire humaine
MADOKA: Pardon ?
– Oui et au bureau du sang!
 Mon Dieu! J’ai senti des remontées… J’ai vu la nausée de mes yeux, j’ai voulu tout rejeter ! J’attrapais ma gorge comme si je voulais m’étrangler
– C’est comme ça la première fois mais ne t’inquiète pas. Ça ira! Au départ, c’est pourquoi on vous fait manger ce qui est assaisonné mais tu dois savoir que avec le temps, tu devras t’en passer
 C’était comme une blague qu’il me le disait, mais en réalité , c’était ça…
– Ne fais pas semblant! C’était bon! Tu as aimé alors tu dois pas faire cette grimace.
 Même parler me dépassait , je ne savais pas quoi dire , j’étais juste dégoûté. Le pire, il a réglé une facture de plus de 500 milles francs.
 J’ai compris que certaines structures ne font pas juste dans ce qu’elles disent. Ce restaurant était un refuge de personnes louches et obscures…
– On y va!!
 Je voulais retourner chez moi, mais ma soirée et mes surprises ne faisaient que commencer… nous sommes allés dans un immense hôtel, très grand et très chic. Il ne s’est pas arrêté à la réception.
 Nous avions directement pris l’ascenseur et nous sommes allés dans une grande suite…
– Fais comme chez toi ! Mets toi à l’aise. On passera la nuit ici
 Je suis toujours resté calme mais je ne pouvais rien faire comme chez moi…
 Lui, il est allé dans la douche et je le suivais siffloter en prenant son bain… puis l’eau s’est arrêté, je l’ai entendu sortir de la douche et il est apparu devant moi
 Cet homme était nu comme un ver, nu comme il est né… Vue son attitude, j’ai écarquillé les yeux pour savoir ce qu’il faisait nu devant moi et en même lui aussi avait l’air surpris de me voir surpris
 Puis il m’a demandé
– Qu’Est ce que tu fais encore habillé jeune homme ?
A SUIVRE ….

Episode 7

RITUELS ep 7

 J’étais resté bouche bée, les yeux rivés sur lui… je me posais mille et une questions… Qu’est ce qu’il faisait nu devant moi et qu’est ce qu’il voulait dire par tu fais encore quoi habillé ?
MADOKA: Pardon?
– Madoka, je t’ai dit que j’étais ton mentor et que tout ce que tu veux être , c’est moi qui dois te l’apprendre… ici nous sommes dans la phase où je dois te montrer le pouvoir , la domination et la gloire
 Je ne sais pas comment il a réussi à quitter devant moi , pour se retrouver assis à côté de moi où il était déjà entrain de me caresser l’épaule tout doucement en descendant…
– Ici c’est un pacte qu’on devra signer toi et moi.
MADOKA: Et comment on signe cela ?
– Déshabille toi d’abord et tu verras !
MADOKA: Non! Non je ne peux pas me déshabiller!!
 Je me suis levé, surtout lorsque j’ai vu son penis en erection… j’avais une seule envie , c’était de vomir
 Dans quoi m’étais je fourré? Je me demandais bien si le monsieur avec qui je marchais depuis toujours était au courant de ce genre de pratiques, puis je me disais que comment il ne serait au courant, puisque c’est lui qui m’a amené là
– Tu sais Madoka, lorsqu’on entre dans cette bulle, la seule chose qui peut nous libérer , c’est la mort et crois moi, cette mort dont je te parle n’est pas celle que tu penses.
 Il s’est donc mis à me menacer
– Tu sais combien de jeunes aimerait être à ta place actuellement? Tu sais combien de jeunes seraient prêts à sacrifier leur derrière juste pour avoir une si grande vie , de luxe ? Oh mon cher tu as intérêt à adhérer car depuis tu as choisis et tu dois le faire… Là dehors, ils savent que tu es avec moi, il suffit d’un bip et ils sauront que tu as reculé. Tu sais ce qu’on fait à ceux qui reculent ? Je préfère ne pas te dire…
 Mon cœur qui battait, mes membres qui tremblaient face à ses paroles… Lorsqu’il s’est rendu compte que j’étais stressé, il a changé de mine , il est encore redevenu doux
 Il changeait comme un caméléon devant moi… j’avais l’impression de voir un démon sous toutes formes…
 Il me dit ceci…
– Tu sais Madoka, pense à la vie que tu auras, le pouvoir , tous ces gens qui vont te craindre… imagine un peu comment ta vie va changer! Tu sais mon petit, nous sommes tous passés par là et regarde nous aujourd’hui. Personne ne saura qui tu es , ni ce que tu fais! Tu vivras ta vie tout calmement
 Je ne savais même plus à quel saint me vouer, j’étais là, je le regardais. On aurait dit qu’il m’hypnotisait avec ses paroles, qu’il me charmait
 Je ne saurai vous expliquer comment, je me suis retrouvé , le pantalon baissé et les fesses tendus, il me les massait d’abord tendrement , ensuite j’ai senti un liquide passer sur la raie
MADOKA: Qu’est ce que c’est ?
– Ne t’inquiète pas! C’est juste du lubrifiant. Pour que ça ne fasse pas très mal
 C’était dégoûtant mais je ne saurai vous raconter cette partie tout au long de mon récit…
 J’ai senti comment il s’approchait de mon anus, j’ai fermé les yeux et en quelques secondes le pacte fut scellé entre mon mentor et moi…
 J’avais pleuré Parceque je me sentais sale, j’avais envie de le suicider mais à quel moment? Il se faisait tard, le fait était déjà là et je devais juste continuer
 Lorsqu’on a terminé, il m’a dit
– Désormais tu es mon homme de main. Après moi c’est toi.
 Il enleva une grosse mallette d’argent et me remit… il y’avait exactement 500 millions à l’intérieur de cette mallette
– Voyage, fais toi plaisir. Va découvrir d’autres horizons !
 Tout de suite mon humeur a changé… le pouvoir de l’argent… j’étais déjà content. Je me suis même dit qu’au final ce n’était rien de grave en plus.
 Ce que monsieur Savana ne savait pas c’est qu’il était en réalité entrain de former un monstre…
 Je suis retourné chez moi le lendemain, le monsieur est venu et m’a demandé si tout s’était bien passé, je lui ai dit oui. Il m’a fait comprendre que je devais désormais être près de monsieur Savana car c’est ainsi que les choses se passent
 C’est donc ainsi que tout le temps, j’étais avec monsieur Savana… Les pratiques interdites se faisaient constamment pour renforcer les puissances, me disait il…
 J’ai effectué quelques voyages dans le monde ensuite je suis revenu. Là où les choses ont commencé à se compliquer c’est en entreprise…
 Les gens se demandaient pourquoi un nouveau avait autant de privilèges et comment je faisais pour gagner autant d’attention
 Une société maudite où tout le monde pratiquait, j’ai commencé à être victime de magie noire… Je n’étais qu’au petit niveau malgré ce que j’avais déjà fait mais certains étaient déjà très avancés
 Maladie par ci par là… Monsieur Savana ne me dit rien, je dois seulement aller à l’hôpital où on ne trouve rien
 Celui qui me conseille c’est le monsieur avec qui je marche depuis… il me dit un jour
– Tu sais Madoka, tu n’es plus comme tous les autres, tu devrais plutôt aller voir où te protéger et comment faire. Parceque tu ne sais pas hein, les gens ne te veulent pas du bien même s’ils te montrent leurs dents!
MADOKA: Et tu penses que je peux me soigner où?
– Je vais t’amener chez un grand marabout… il ira te blinder!
 Vous êtes d’accord que depuis que je marche là, on ne m’a jamais parlé de blindage donc pour moi c’est une bonne chose… ça me parle alors j’accepte !
 Il sort et rentre chez lui… moi je reste à la maison et cette nuit on aurait dit que ceux là qui me voulaient du mal avaient suivi que je devais aller me blinder
 J’ai passé une nuit infernale… des attaques de nuit… je suivais des gens marcher dans le couloir de la maison, je voyais des gens qui après disparaissaient sous mes yeux
 Des cafards et des lézards bizarres sur les murs… des insectes avec des odeurs nauséeuses.
 Un moment même j’ai entendu une explosion, c’est ma télévision qui était entrain d’exploser toute seule… Dans la cuisine, des ustensiles qui tombaient de partout et seuls.
 C’était la catastrophe… je comprenais que j’avais encore beaucoup à apprendre et pour cela j’avais hâte qu’il vienne me chercher pour m’amener au blindage.
 Je parvins à résister jusqu’au matin et très tôt il gara sa voiture et me demanda de monter pour qu’on y aille.
 Je ne savais pas où on partait… Après une heure de route, on prit un chemin non goudronné où la route était mauvaise… Heureusement il était un bon conducteur.
 Nous arrivâmes devant une vieille hutte et de la sorti un homme avec des feuilles attachées à ses reins et des gris gris attachés sur ses bras et une plume sur sa tête
 Il était pieds nus et n’avait pas de dents dans sa bouche, on aurait dit qu’il était à genou mais pourtant il était debout , juste qu’il était de petite taille
– Lui , c’est le génie Malep… viens on va le voir !!
A SUIVRE ….

Episode 8

RITUELS ep 8

Je ne saurai vous dire si ces deux hommes avaient déjà communiqué au préalable, mais au vue des agissements on aurait dit que c’était le cas.
 Le génie Malep est complément sorti de la maison et s’est mis à marcher en allant derrière, le monsieur me dit
– Suis le !
Je me suis mis à suivre le génie Malep qui avançait tout droit dans une forêt en passant par une piste, il ne se retournait pas, il ne faisait que marcher et moi aussi je le suivais en mettant exactement les pieds où je le voyais mettre les siens
 Même pas un mot pendant de longues minutes de marches, jusqu’à ce que nous arrivâmes devant un grande étendu d’herbe , on aurait dit une campagne
 Je me suis posé la question de savoir comment un endroit comme ceci faisait pour être caché aussi loin. Tu aurais pu passer par là des années tu n’aurais jamais su que derrière cette hutte d’où le génie était sorti, se cachait un si beau paysage. Si beau mais dangereux car c’est un siège de rites
– Attends moi là. Ne bouge plus! N’avance plus!
 Je me suis arrêté et au même moment je me rends compte que je suis au centre de quatre poteaux avec des tissus rouge attachés sur chaque.
 Je regarde à gauche et à droite le cœur qui bat, je me demande bien ce que je fais là…
 Il s’enfonça encore devant puis revint avec un coq noir. Ce coq était noir jusqu’aux yeux… on aurait dit… je ne sais pas, mais c’était tout sauf un coq.
 Il me remit le coq d’attraper puis sorti un couteau et une calebasse de je ne sais où et me dit
– Tu coupes, tu manges,tu bois et enfin tu te laves !
Ne vous inquiétez pas, j’avais compris! C’est le faire qui était encore un autre problème…
 Le coq me regarde dans les yeux, je le tiens d’une main et dans l’autre main, je tiens le couteau. Un couteau étrange d’ailleurs.
 Mais après lorsque j’y pense, je me rends compte que je n’ai pas de choix… ma vie est en jeu , alors je tiens le coq, j’expose son coup et tchak
 Le sang jaillit dans la calebasse. Un sang noir qui coule comme de la pâte mais avec du liquide.
 Son odeur n’est point désirable du tout mais ai je le choix ?
 Lorsque le sang finit de sortir de l’animal, il me demande de manger les parties internes comme le cœur, le foie, les intestins
 C’est avec beaucoup de peine que je parviens à mettre ça dans ma bouche, puis il me demande de boire le sang noir  de ce coq, ça aussi je le fais et enfin il verse le reste sur moi
 De la tête au pied.
 Et comme toujours je sens une force et une envie de domination me traverser l’esprit… j’ai Subitement  envie d’être plus grand et plus fort.
– Va maintenant! Je viens de te verser le sang de tout ceux là qui te dérangent dans ta vie et tu verras les résultats.
 Je tourne mon dos et je fais demi tour, avec le goût des intestins , du sang dans la bouche et l’odeur du sang sur moi. Je retrouve le monsieur et on fait demi tour
 Dans la suite des consignes qu’il me donne… j’ai trois jours sans prendre de bain et sans manger car il faudrait bien que le rite fasse ses effets.
 Durant donc ces trois jours, j’ai vu des miracles…
Dans mon boulot, j’avais des collègues, certains avec qui je m’entendais même d’ailleurs très bien or c’est eux qui voulaient me tuer pour prendre mon poste…
– Tout le monde que tu verras ne sera pas lui même. Ce sont des esprits et ne pardonne personne.
 C’est ce qu’on m’avait donné comme derniere consigne
 Le premier jour où je suis revenu de chez Malep, c’était des chats, on aurait dit une chorale… ils étaient sous ma fenêtre entrain de miauler. Sauf que ces miaulements étaient comme des pleures
 Oui, comme des pleures d’êtres humains…
 C’était effrayant jusqu’à ce que ça s’arrête…
 La nuit suivante, à 20h je reçois la visite d’une collègue, la secrétaire de mon mentor… je la laisse entrer même si je me souviens des consignes
 Elle fait semblant d’être venue me rendre visite, elle me parle du boulot et des choses qui n’ont pas de sens , ni aucun rapport.
 Un moment je lui demande ce qu’elle veut réellement, elle se met à pleurer et me dit comment elle n’était pas d’accord au début et que ce sont les autres qui l’auraient incité et motivé
 Qu’elle voudrait que je rappelle mes éléments
– Le mal de dos que tu ressentais souvent là c’était telle personne, la douleur au pied c’était celui ci, le mal de tête aussi , moi je t’avais seulement lancé le mal de ventre et il y’avait des projets pour que tu sois aveugle prochainement
 C’est effrayant. Même si je ne sais de quels « éléments » elle parle, je lui réponds que j’ai compris, et qu’elle ferait mieux de rentrer chez elle
– Les autres aussi viendront te voir. On a tous décidé de venir se dévoiler.
 C’est net ce qui s’était passé jusqu’au troisième jour et moi je ne faisais que les renvoyer à chaque fois
 À la fin de mon rite, le monsieur est venu et je lui ai tout raconté, il m’a fait comprendre que seul Malep sait ce qu’il avait envoyé chez ces gens mais que ces éléments dont ils parlaient n’étaient pas des enfants de chœur
 Puis arriva la sentence… c’était deux choses, toi qui voulais me chasser, soit tu démissionnais, soit tu restais mais tu trouvais la mort ou une maladie très grave.
 Ils ne comprenaient rien, enfin pour ceux aussi qui n’étaient impliqués… ils ont beau me supplier mais je pense que ce n’était plus à mon niveau
 Malep gérait déjà la chose…
 Deux mois après que tout soit revenu au calme et que je me faisais toujours dominer par mon patron ou alors mon mentor , j’eus la mauvaise pensée ou encore la bonne de vouloir prendre son poste…
 Que les rôles soient changés…
 Je suis reparti voir Malep et je lui ai dit ce que je voulais, il m’a demandé
– Comment fait il pour te dominer ?
MADOKA: Il me prend par derrière
– Réussis aussi à le prendre par derrière et tu verras! Dès que tu le feras reviens me voir et je te dirai quoi faire par la suite
 Mon mentor était un très longtemps et vieux sectaire ritualiste, il ne faisait cofiance en personne…
 Il ne sortait presque pas , sauf lorsqu’il devait aller manger.
 Ça m’a prit un an pour trouver une astuce…
 On sortait manger dans notre restaurant habituel un soir et comme d’habitude nous sommes rentrés chez lui afin qu’il applique le fameux rituel sauf que ce soir rien ne devait se passer comme prévu…
 Il n’avait pas compris ce qui lui arrivait, ce coup de fatigue et de sommeil brusques tout à coup, il décida de s’allonger sur le canapé un moment et il s’endormit
 Et le voilà à ma merci…
A SUIVRE ….

Episode 9

RITUELS ep 9

Plus tôt en journée , je me disais bien qu’il fallait que je le double au plus vite. Déjà des rumeurs couraient que Monsieur Savana était prêt à me changer dès qu’il aura sucer toute mon énergie. Alors je devais me dépêcher.
 C’était un risque pour moi de partir en avance dans ce restaurant où on avait l’habitude de manger lui et moi. J’y allais Parceque je devais essayer quelque chose de très risqué
MADOKA: Est ce possible de me rendre un service
– Ah Madoka… tout ce que tu veux!
MADOKA: Je veux que vous empoisonnez la voiture de monsieur Savana
– QUOI ?! Empoi…
MADOKA: Shuuuut… Je sais que ce que je vous demande est très risqué mais aussi très difficile mais je suis prêt à vous donner tout ce que vous voulez! Et croyez moi, il ne mourra pas, je souhaite juste l’endormir pour quelques heures
– Monsieur Madoka, je ne sais pas ce que je peux vous dire mais c’est juste que…
 Je ne lui avais pas laissé le temps de finir.
MADOKA: 10 millions
 Il a levé les yeux écarquillés pour me regarder…
MADOKA: Cash!!
– Monsieur Madoka!
MADOKA: Je ne vais pas lui faire du mal. Il sera toujours en vie. Mais j’ai besoin qu’il dorme quelques heures
– Bon, nous sommes trois à faire sa nourriture… Donne nous 20 millions et je convaincs les autres
MADOKA: 15 millions !! Cash !!!
 Il me regarda et hésita un peu avant de me dire…
– j’accepte !! Je vais essayer de convaincre les autres
 Et oui, c’est ça ! C’est ça le monde de requins et obscure dans lequel on se lance, où on s’aventure.
 L’argent étant le centre d’intérêt premier de beaucoup, voici monsieur Savana qui était prêt à être liquidé par ses cuisiniers de chaires humaines avec qui il avait passé plusieurs et longues années
 Des années où ils avaient gagné beaucoup plus que ce que je leur proposais
 Il revint plus tard, enfin quelques minutes après et il me demanda…
– Serez vous ici aujourd’hui?
MADOKA: Oui c’est dans notre programme
– D’accord! Donnez l’argent
 J’ai sorti 15 millions et j’ai remis au monsieur puis nous nous sommes donnes rendez-vous le même soir.
 Ils savaient qui j’étais , ils avaient une petite crainte à mon égard , du coup ils savaient que me mentir ne serait pas une bonne idée. Le seul truc qui me faisait peur, c’était qu’ils le disent à monsieur Savana. Le connaissant et connaissant notre monde, il m’aurait fait la peau… de ses propres mains.
 Le soir lorsque je suis revenu avec Monsieur Savana, comme d’habitude on nous a installé et des yeux , le serveur et moi nous faisions des gestes.
 Il me confirmait que tout était bon et que je ne devais pas m’inquiéter. C’est au toilette qu’il me dit dans combien de temps, le médicament devrait agir
 J’ai donc mis une pression à monsieur Savana pour qu’on rentre rapidement. Ce qui fut fait et lorsqu’on arriva chez lui, lui qui ne se doutait de rien, lui qui pensait qu’il m’avait déjà conquît , lui qui faisait de moi sa femme, sa pute à la limite, lui qui me disait comment marcher , lui qui me vidait de mon énergie…
 Était à ma merci sans défense et prêt à se faire vider à son tour…
 Voici donc qu’il était entrain de dormir sur le canapé tout inconscient après l’effet de la drogue… je n’aimais guère ces pratiques rassurez vous mais lorsqu’on se retrouve dans cet engrenage, croyez moi on ne fait plus les choses par principes mais par condition car c’est ça ou c’est la mort…
 Je vous épargnerai des détails de cette scène que je qualifierai d’ignoble mais ce soir je l’ai fait… Oui j’ai pris mon mentor par derrière, oui je l’ai vidé de son énergie, tout ce qu’il avait pris aux gens me revenait désormais
 Lorsque j’ai terminé et qu’il était encore dans les vaps , je suis allé rejoindre Malep le génie dans sa forêt
 Le chemin ne fut pas facile comme avant, j’ai dû traverser des obstacles… Tout d’abord j’étais arrivé où il fallait désormais que je continue à pieds , j’ai garé la voiture et je suis descendu
 À peine je descends que la voiture disparaît sous mes yeux , comme une fumée, ma voiture a disparu
 Que faire ? Avec tout ce que je vis, je dois juste avancer. Alors j’ai continué à pieds. J’aperçois une chose devant moi , en fait qui vient devant moi
 Cette chose n’a pas de tête, juste un corps et ça s’approche de moi… je ne recule pas mais je meurs de peur… Lorsque j’arrive à quelques mètres de lui, il disparaît et réapparaît derrière moi en continuant son chemin.
 J’ai deux secondes pour me retourner et voir où il va, lorsque je reviens avec mon regard devant moi, je tombe nez à nez avec une jeune fille au visage blanc.
 J’ai hurlé et elle s’est enfuie dans les abords de la forêt… j’ai avancé encore un peu et j’ai croisé un groupe de personnes en blancs qui traversaient la piste. Ensuite vinrent des hiboux qui ont commencé à survoler au dessus de ma tête… comme s’ils m’accompagnaient pourtant ils étaient là pour me faire du mal.
 Je ne sais d’où ils sortaient ceux qui étaient entrain de venir derrière moi en courant avec des machettes et tout pour découper sûrement et moi de courir dans toute la brousse.
 Finalement j’arrivai au camp de Malep le génie, il était dehors et tout ce qui me suivait depuis la forêt s’était arrêté pour faire demi tour par la suite
 Malep se mit à rire
– Je t’attendais !! Tu en as mis du temps
 Me dit il lorsqu’il m’avait vu !
– Viens !
 Il me demanda d’entrer dans une bassine, il prit de l’eau et me demanda de me laver, on recueilli cette eau et je devais la boire et aussi me purger avec une partie
 Nous étions en pleine forêt et j’ai fait tout ça , lorsque je vis arriver devant moi, un léopard, un très gros Léopard qui avait la taille d’un arbre
– Desormais tu auras les aptitudes de cet animal , au dessus de celui que possédait monsieur Savana. Toi tu seras un léopard.
 Le léopard engagea une course et vint entrer dans mon corps comme si j’étais un miroir transparent et je sentis une poussée d’énergie et une force grandissante m’envahir
 La force ultime
– Maïs tu devras le nourrir de chaire fraîche chaque jour afin qu’il ne fasse du mal à personne… maintenant tu peux rentrer Madoka l’homme léopard…
A SUIVRE ….

Episode 10

RITUELS ep 10

L’homme léopard… tel que je me sentais à l’intérieur de moi, c’est de cette même façon que j’avais très vite adopté ce nom.
 Rien ne s’était fait au hasard apparemment, j’eus directement une affection particulière pour les félins , en particulier , les léopards.
 Le nourrir chaque jour ne me coûtait rien, j’étais puissant et j’avais de l’argent…. L’argent achète tout, c’est ce que je me suis dis
 Malep le génie m’a permis de rentrer, j’étais déjà une autre personne… j’ai retrouvé ma voiture, j’y suis entré et direction la ville où je devais entrer dans une nouvelle sphère.
 Le petit garçon naïf, aimant et innocent qui avait eu un soucis de 50frs il y’a quelques années avaient disparu… j’étais déjà une autre personne… plus puissante et avide de pouvoir.
 Les jours suivant, j’ai effectué un voyage où je suis allé me faire fabriquer des bijoux qui avaient tous la tête d’un léopard.
 Souvenez vous de ceci, certaines choses ne se font aucunement au hasard. Les gens voyaient des bijoux , de simples bijoux or je me baladais avec l’esprit d’un léopard en moi
 Lorsque je n’étais pas sorti avec lui, il dormait dans une petite chambre dans ma villa…
 Ah je ne vous ai pas dit. Après mon retour de la forêt , je me sentais tellement puissant et fort que ma maison était petite pour moi… Ils m’avaient expliqué que c’est l’esprit du léopard qui faisait cela
 Le lendemain je devais donc emménager dans une nouvelle grande maison que je m’étais achetée dans un quartier chic de la ville… J’ai appelé un groupe de jeunes de m’aider à déménager , ils devaient m’aider à transporter certains objets chez moi
 Du matériel j’en avais, donc c’était du boulot…
En même temps je me suis attaché des services d’un garde de corps et aussi d’un chauffeur.
 Le deuxième jour lorsque le déménagement était entrain de se terminer, je devais nourrir Zembla le léopard comme je l’avais surnommé… Pendant que les gars étaient donc entrain de ranger des trucs et qu’ils avaient terminé, ils se sont assis.
MADOKA: Mais je vous ai déjà réglé ou bien vous avez un autre soucis ?
– Non boss! Nous sommes entrain d’attendre notre frère la, il a dit qu’il allait aux toilettes
MADOKA: Ah d’accord…
 Je suis allé dans ma chambre faire mes rituels. Je ne m’arrêtais pas seulement là, il fallait à tout moment faire une élévation d’esprit.
 Sauf qu’on vient m’appeler pour me dire que les gars étaient toujours là et pire leur ami avaient disparu , son téléphone ne passait plus.
MADOKA: Mais peut-être il est rentré chez lui, s’il n’est pas dans la maison, alors il n’est pas ici
 J’ai refermé ma porte… Un moment, ayant tellement attendu, ils furent obligés de partir d’eux même…
 Leur ami, ils ne l’ont plus jamais revu… personne ne sait ce qui s’était reellement passé et la vie a poursuivi son cours
 Puis je suis allé au bureau, à mon lieu de service, pour voir ce qu’il était de mon mentor… Lorsque je suis entré dans le bureau, et qu’il a levé la tête pour me regarder, il s’est mis à trembler, il avait honte, il était gêné
 Je l’avais totalement anéanti…
MADOKA: pensais que je ne devais plus te voir ici! Qu’est ce que tu fais là ?
 Il ne pouvait rien me dire et moi ça m’amusait tellement… vous ai je dis qu’il y’avait des réunions obscures ? Dans l’entreprise ça existait mais vue mon statut d’avant , je n’avais jamais assisté
 Mais après mon élévation, je fus admis à participer désormais… Ce soir c’était la nuit où Monsieur Savana était raillé de toutes les listes à cause de son nouveau statut.
 Moi qui pensait encore avoir tout vu… cette réunion avait lieu dans une église… je ne sais pas comment ils faisaient mais ils y avaient accès…
 Le patron n’était d’autre que le chef de l’entreprise… Nous étions autour d’une grande table, lui maintenant, il occupait une partie de la table avec son équipe, environs cinq gars par là mais , j’ai remarqué que près de lui, il y’avait une chaise libre…
 Ça devait sûrement être celle de monsieur Savana qui était assis au fond de la table avec une mine triste, tellement il devenait débraillé…
 Maintenant sur les chaises près de nous autres , nous étions mélangés. Pas entre femmes et hommes , non,entre les vivants et les morts
 Je vous parle des vrais morts, des personnes décédées qui assistaient à cette réunion… on mangeait ensemble et certains mêmes parlaient avec les membres de leurs familles qu’ils avaient sûrement livrés dans les mains des sectes auparavant.
– L’un des nôtres devra nous quitter aujourd’hui à la grande table pour être remplacé par un nouveau qui a de l’ambition et aussi du pouvoir
– Précisons qu’il a aussi de l’envie monsieur
– Voilà!! de l’envie aussi, il en a !
 Je savais déjà qu’il s’agissait de monsieur Savana et moi… et j’avais raison… on apporta une bible où La Croix était renversé et on nous appela tous les deux
– Monsieur Savana vous traverserez cette bible et vous allez jurer vous désolidariser de cette fraternité sur le champ
 On posa cette bible au sol et il devait venir monter dessus, prononcer ces paroles et ensuite traverser de l’autre côté. C’était sûrement l’acte le plus spirituel et diabolique qui puisse exister.
 Monsieur Savana obligé d’obéir avait fait ce qu’on lui avait demandé et il fut vide… je ne vous dit pas ce qu’il est devenu après tout ceci… Un fou qui parlait seul en disant des conneries en route… quelques mois après, il est décédé
 Lorsque ce fut mon tour, j’ai fait la même chose… j’ai prêté serment et je fus admis sur la grande table désormais avec les grands maîtres
 Madoka l’homme léopard… ce nomme devait demeurer…. Même les morts me donnaient des bénédictions. Je ne sais pas s’ils savaient qu’ils étaient morts mais on faisait des choses tous ensemble.
 À la fin, chacun d’eux rejoignait un tombeau… moi j’ai pris le chemin retour quand tout à coup Zembla m’annonce qu’il a faim
MADOKA: Arrête toi ici voire
 Avais je dis à mon chauffeur… Nous étions près d’un stade de football, il y’avait un jeune qui jouait énormément bien et je fus un peu fasciné
 À la fin je l’ai interpelé, et je lui ai posé quelques questions, ensuite je l’ai invité chez moi pour, tout en lui promettant de lui offrir une belle carrière mais qu’il fallait qu’on cause à tête posée
Quoi de plus beau que de promettre une vie de rêve à un jeune footballeur qui veut voyager ? Il accepta entrer dans la voiture et nous sommes allés chez moi.
 Il a mangé, il a bu puis je me suis assis face à lui. Nous étions dans mon bureau à l’étage…
MADOKA: Tu sais ? Lorsque je réfléchis, je pense que c’est toi qui peux me donner plus que je ne peux t’en donner
– Monsieur, si vous voulez même être mon manager, je serai d’accord. Moi ce que je veux c’est de jouer
MADOKA: Manager ? Je crois que tu vas plutôt être manger
 Il n’avait pas vite compris, mais il s’est douté d’une chose… jusqu’à ce que je détourne mon regard et lorsqu’il se retourne pour regarder…
 Nez à nez avec Zembla
 Ce jeune n’a même jamais eu le temps de hurler…
A SUIVRE ….

Episode 11

RITUELS ep 11

J’avais déjà atteint un niveau obscure qui était incroyable et grand… et laissez moi vous le dire aujourd’hui… le pouvoir ne se termine jamais. Il existe toujours quelqu’un au dessus de nous et qu’on aimerait atteindre puis dépasser…
Mon pouvoir me permettait même de faire taire les personnes qui voulaient donner des informations sur moi… Car , oui il y’avait ces gens qui connaissaient plus qu’ils ne devaient savoir
 Avec de l’argent on pouvait les acheter et aussi mystiquement l’on pouvait fermer leurs bouches…
Je continuais donc mon travail, un travail qui me permettait de savourer mon pouvoir et ma puissance… combien de personne est ce que j’ai dû tuer ? Combien de personnes j’ai dû livrer pour rester égal à moi même ? Pour rester celui que j’avais choisis être…
 Je me souviens d’une de mes missions mystiques fut de tuer 70 personnes avant la fin de l’année..  c’était un ordre de notre chef…
 Soixante dix personnes, c’était quand même beaucoup et il fallait le faire avant la fin de l’année… même si je tuais une personne par jour, je n’avais plus assez de temps
Que faire ?
 Alors dans ma chambre une nuit, entouré de mes bougies rouges, j’étais dans des incantations spirituelles, je récitais une partie du livre de l’enfer qu’on m’avait remis pour invoquer un esprit afin de m’aider à résoudre cet énigme
 Les petites flammes de la bougie ont commencé à devenir de grandes, elles ont envahit la pièce, mais ne brûlaient rien… ce n’était pas un feu comme vous pouvez le pensez, c’était une incantation , une apparition… Elles se sont transformées en quelque chose qui était au dessus de ma tête et qui me parlait
 Ne vous inquiétez pas, j’étais déjà habitué…
 La chose me demanda d’aller dans une agence de voyage et que là-bas je pourrai trouver autant de personnes.
 Maintenant il me fallait trouver une agence, mais pas n’importe lequel, une agence où j’aurai une personne avide de richesse , une personne prêt à tout.
 Qui de mieux qu’une personne qui tombe dans la précarité ? Il existait donc une agence de voyage dont le propriétaire était décédée et il avait laissé à ses fils ses biens comme héritage. Sauf que par mal gérance , le frère aîné ne su tenir longtemps au point où il plongea l’agence dans la faillite
 Abandonné par ses autres frères , il se contentait de gérer avec un ou deux bus de transport qui déjà n’étaient point en bon état
 M’étant donc renseigné sur lui, je suis allé le voir, j’avais fait semblant de faire un voyage et lorsque je l’ai vu, la conversation fut facile
MADOKA: Monsieur bonsoir
– Oui bonsoir ! Vous avez un soucis ? Votre ticket vous l’avez ?
 Il se faisait tellement humble afin de ne pas frustrer un client de peur que ce dernier ne revienne plus.
 Sauf que moi j’avais d’autres projets pour lui…
MADOKA: Ne vous inquiétez pas, tout est bien! Mais je voudrai savoir quelque chose
– Oui je vous écoute
MADOKA: Vous êtes bien Monsieur Ndongo
– Oui
MADOKA: Le propriétaire de cette agence
– Oui en effet ! Pourquoi ?
MADOKA: En fait mon père et le votre etaient de très grands amis! Il me parlait tellement de votre père et surtout lorsqu’il avait créé cette agence
 En disant cette agence , j’avais fait mine d’être déçu par ce que c’était devenu…
– Ah oui, c’est une fierté pour moi de gérer cette agence au nom de mon père! Vous savez, ce sont les choses qui nous font parfois penser à eux ! Je ne sais pas qui était votre père mais si vous êtes au courant de cette agence, alors ils étaient très proches
MADOKA: Ah oui, ils l’étaient!
– Vous allez où exactement?
MADOKA: En fait, je viens d’annuler mon voyage! Mais ne vous inquiétez pas. Ne me remboursez pas! Mais j’aimerai bien qu’on parle affaire si ça ne vous dérange pas!
– Affaire ?
 Il hésita mais il finit par accepter…
– Suivez moi dans mon bureau.
 A ce moment, lorsque on se trouve dans les bureaux , on ne badine pas, on dit ce que l’on attend de la personne… Il n’y a pas de pièges.
– Quest ce vous voulez ?
MADOKA: Monsieur Ndongo, je sais que vous vivez de moments difficiles et que cette agence ne vous rapporte plus rien en dépit des bus et de leur état… Pour avoir été un très grand ami à mon père, je veux relever cette agence au nom du vôtre… je ne vous demande rien, je veux juste que vous m’accordez un service
– Lequel ?
MADOKA: J’ai besoin de soixante-dix personnes
– Je ne comprends pas! Soixante-dix personnes mais pour en faire quoi ?
MADOKA: J’ai besoin du sang de soixante dix personnes afin de faire évoluer votre agence
– Du sang ? Mais qui êtes vous ? Que voulez vous ?
MADOKA: Pensez a votre avenir, celui de vos enfants et arrière-petits-enfants… vous le savez bien comme moi que dans quelques mois vous n’allez plus tenir et vous serez obligés de fermer…
– Nos bus n’atteignent même jamais soixante-dix personnes par voyage!
MADOKA: Ceci ne vous concerne pas! Je me charge de diriger des gens vers vous et ce que vous allez faire à votre tour c’est de demander à vos caissières de remplir les noms de tout ce monde avec ce stylo
 J’avais un stylo dont l’encre était du sang de l’enfer… Tout nom qu’on écrivait avec ce stylo disparaissait, je veux dire par là que la personne mourrait…
 Il réfléchit, puis il prit quand même le stylo et me dit qu’il ne me promettait rien
MADOKA: Vous avez deux jours et après ça , votre agence sera renouvelée avec les meilleurs bus que vous puissiez imaginer! Elle sera plus grande et plus belle… Croyez moi, elle sera recommandée!
 Je me suis levé et je suis sorti…
 Il restait donc exactement quatre jours pour la fin d’année… Monsieur Ndongo avait demandé à ses hôtesses de remplir le papier avec le fameux stylo, je l’avais su car depuis ce jour, je le faisais surveillais par mon gourou spirituel
 À la veille du nouvel an, j’étais avec mon chauffeur, mon fidèle compagnon… celui qui connaissait tous mes secrets depuis un moment. Même si j’avais parfois peur qu’il me trahisse… il etait 20h30 et au grand journal , on fait cette annonce
 « Une agence de transport entre en collision avec un gros porteur sur l’axe lourd, le bilan est catastrophique, nous retenons deux blessés dont le chauffeur et une jeune petite fille, mais nous enregistrons soixante neuf morts »
 Mon chauffeur n’avait pas compris pourquoi , j’avais rejeté mon whisky qui était dans la bouche… soixante neuf morts , pourtant on en voulait soixante dix
 Je regarde la montre et il me reste trois heures de temps pour tuer une personne afin de compléter…
A SUIVRE ….

Episode 12

RITUELS ep 12

Je me suis mis à réfléchir, j’espérais entendre que le nombre de morts aurait augmenter pour atteindre les soixante dix demandes mais hélas , les chiffres étaient exactes
 Je vais d’abord vous parler de la petite fille qui avait survécu… c’était une illuminée, orpheline, elle était entrain de s’enfuir de là où on la maltraitait pour aller chez un de ses grands frères… son sang était pur parce qu’elle était très gentille et innocente. En plus de ça, ses parents priaient pour elle depuis le ciel
 C’était impossible mais alors impossible de l’avoir dans mon filet… que fallait il faire
MADOKA: Gourdo démarre la voiture on sort !
 Je ne sais pas si il avait compris ce qui se passait, je ne me rappelle plus si je lui avais parlé de ce plan mais une chose est sure et certaine, il avait le droit de m’obéir
– D’accord patron!
 J’ai enfilé une chemise et nous sommes sortis… en cette période donc de fin d’année, remarquez que beaucoup de personnes perdent la vie, il y’a beaucoup de morts pendant ces périodes.
 On a l’habitude de dire que le diable a les dents dehors, c’est vrai… les méchants sont les maîtres, si tu n’as pas de foi et qu’ils t’ont ciblé, tant pis.
 Et dans ce monde, on compte le nombre de personnes qui ont cette foi. Je lui ai demandé de m’accompagner dans des coins d’ambiance… j’avais l’intention de récupérer une petite fille en lui proposant de l’argent ou encore une relation avec moi. Une certitude, elle aurait accepté à cause de la facilité que nous aimons car je ne m’y exclus pas.
 Sauf que partout où j’entrais , toutes les proies étaient déjà prises. Oui je pouvais reconnaître mes collègues qui avaient déjà fait des âmes avides leurs cibles qu’ils étaient prêts à abbatre comme du gibier.
 Cette nuit était vraiment saturée, j’ai fais les tours prétextant à chaque fois à mon chauffeur que ce coin ne me plaisait pas ou alors je ne voulais pas voir quelqu’un. Pourtant , je constatais juste qu’il n’y avait pas de cibles pour remplir mon contrat
 Après avoir fait le tour de la ville et aussi que le temps passait, je décidai de faire un truc…
MADOKA: Gurdo tu m’aimes ?
– Biensur patron! Depuis que je suis avec vous, je n’ai pas de problèmes ! Vous êtes quelqu’un de bien et de très important pour moi!
MADOKA: Moi aussi je t’aime beaucoup mon ami Gurdo.
– Merci Patron! Merci beaucoup
 Il était innocent mon ami, malgré tout ce que je faisais, même si un peu je n’avais pas confiance. Son sourire et son attitude vis à vis de moi me prouvaient qu’il n’était pas capable de me trahir
 Mais est ce que moi, j’en étais aussi capable ? Question…
MADOKA: Gurdo, tu sais ce que je cherche depuis ?
– Je peux imaginer patron! Mais je ne sais pas exactement
 Gurdo, il était un grand garçon, c’était un monsieur qui avait une famille, un peu plus âgé que moi… Il me conduisait à cette période ça faisait déjà de nombreuses années… Cinq ans par là…
MADOKA: Je n’ai pas trouvé ça ici, tu vas m’accompagner où je peux rapidement trouver ça!! Je ne voulais pas que tu saches tout ce que je fais , mais je crois que je peux déjà te faire confiance.
– Patron, vous même vous savez que je ne parle pas de vos choses! Même si je vois , je sais fermer ma bouche
 Il accompagna cette phrase avec le geste… puis il sourit
MADOKA: Gurdo, regarde, il est 22h45… avant minuit je dois trouver ce que je cherche! Où on va c’est a 1h30 de route… mais j’aimerai que tu fasses une heure! Est ce possible ?
– patron, si la route est bonne, je peux le faire
MADOKA: La route est bonne ! Mais on n’arrive pas avec les voitures là-bas !
– Dépêchons nous patron.
 Sachant déjà ce que je devais faire, je regardais son engagement, j’avais failli changer d’avis mais est ce que j’avais le choix ?
 Je m’étais attaché à mon chauffeur parceque c’était quelqu’un de bien… Il avait un bon cœur et il ne savait que faire son travail
 Il m’a demandé d’attacher ma ceinture et je lui indiquais la route, il roulait comme un malade car il voulait me satisfaire. Il ne comprenait pas pourquoi je ne faisais que le regarder pendant qu’il était au volant…
MADOKA: Gare la , c’est ici que les voiture s’arrêtent ! Viens avec moi!!
 Le bal des morts, avez vous déjà entendu parler?
Hahahah… Nous nous sommes donc mis à marcher pour rejoindre un lieu qui était pour lui encore inconnu sauf pour moi…
 Je ne sais pas si il l’avait ressenti mais sa façon d’être avait changé, il regardait à gauche, à droite et ne faisait que caresser son corps parce qu’il ressentait du froid
 Oui il fait froid dans le pays des morts…
– Patron on va où ?
 Je n’ai pas répondu , j’ai regardé ma montre et je lui ai dit
MADOKA: Gurdo, il est 23h30. Marchons plus vite !
 Il n’a rien dit et on a continué de marcher puis nous sommes arrivés au bord d’une rivière et là, se trouvaient des sirenes et des tritons… ils étaient entrain de danser, de boire et de faire la fête…
 Moi ils m’avaient reconnu mais pas lui… il a eu peur car d’une part, il savait qui j’étais , ce que je faisais et l’extrême où je pouvais arriver…
– Patron!
 Je l’ai touché à l’épaule et je lui ai dit
MADOKA: Le temps qu’on arrive avec ce que je veux , n’ai pas peur et amusons nous! Partageons un verre !
 C’était du vin qu’on nous avait servit… il l’avait pris parce que c’était moi, sinon je crois qu’il l’aurait refusé. Et c’est normal. Qui de normal aurait accepté boire et danser avec des sirènes ?
 J’essayais de le détendre pendant que le temps passait mais il savait que les choses étaient différentes… que quelque chose devait se passer
 Un moment après , j’ai regardé ma montre et je me suis levé, je lui ai dit
MADOKA: Il est l’heure… Je rentre
– Ah on peut déjà partir Patron ?
 Je l’ai regardé, les larmes presque aux yeux et je lui ai répété…
MADOKA: Gurdo je vais rentrer seul
– Comment ça patron ?
 Pendant qu’il se posait des questions, les sirènes et tritons présents l’avaient déjà pris comme dernier sacrifice, le soixante-dixième qui manquait.
 J’ai sacrifié mon vaillant chauffeur.
 J’avais le dos tourné quand ils l’entraînaient dans les profondeurs de l’eau… sa voix apeurée qui ne faisait que m’appeler à l’aide
– Ô secours patron ! Ne les laissez pas m’amener s’il vous plaît… Patron!! Patron!!!
 Puis sa voix s’éteint éteinte….
A SUIVRE ….

Episode 13

RITUELS ep 13

Même si mon côté méchant , mauvais et obscure me dominaient , j’avais quand même ressenti de la peine pour mon fidèle ami… Sauf que dans ce monde, on ne le se dit pas, on pense juste que notre jour n’arrivera jamais or c’est un piège.
Il finira par arriver et reste à savoir dans laquelle des manières…
 Nous sommes comme un carrefour qui laisse passer tous les véhicules possibles sachant que ceux ci reviendront passer par là tôt ou tard.
 Je me croyais fort et immortel… Or ce jour devait sûrement arriver.
 C’est avec une partie de mon cœur froissé que j’avais rejoins ma voiture, que j’ai pris moi même le volant, pour retourner à la maison.
 Je repensais à tout ça et je me disais pour me consoler que je trouverai sûrement quelqu’un d’autres… ses cris raisonnaient dans ma tête comme un tam-tam
 Sauf que en cours de route, quelque chose s’est  produit, j’étais au volant lorsque je remarque au rétroviseur , quelqu’un derrière moi… mon patron , le grand maître. Il m’était encore apparu
 Ne vous étonnez pas surtout, lui il avait ce pouvoir là
– Madoka!!
 Dit il…
MADOKA; Oui grand maître…
– Jette toi par le pont pour simuler un accident afin de n’éveiller aucun soupçon.
 On ne discutait pas les ordres du grand maître , donc j’ai hoché la tête et lorsque je suis passé près d’un pont j’ai plongé la voiture qui s’est écrasée , émietté mais je suis sorti sain et sauf, sans même une égratignure
 À côté de moi, se trouvait le corps sans vie de mon chauffeur, je ne sais pas comment il était arrivé là, puisque j’étais tout seul à la maison… C’est après que j’ai compris le scénario…
Lorsque les gens étaient venus nous secourir, enfin me secourir, certains témoignaient qu’ils avaient bel et bien vu le chauffeur qui conduisait mal depuis quelques mètres déjà et c’est normal qu’il s’était retrouvé sous le pont
 D’autres affirmaient même qu’il voulait me tuer… Moi l’assassin, je devenais une victime aux yeux des gens.
 Lorsqu’on me posait la question, je leur répondais juste que je ne savais pas ce qui s’était passé, qu’il avait sûrement  bu de l’alcool, et qu’ il était ivre. Peut-être même il avait été payé pour me tuer, pourtant, je connaissais toute la vérité…
 Mon diagnostic à l’hôpital était intact, je suis retourné chez moi et j’ai fêté nouvel an sur le divan dans ma maison, seul dans cette grande maison!
 Je venais de gravir des échelons et j’étais heureux.
 Mon chauffeur qui m’aidait toujours à avoir les proies pour nourrir Zembla n’était plus mais sa voix dans ma tête ne faisait que retentir… Comme une cloche , je l’entendais me demander de l’aider , je l’entendais crier dans ma tête
 Je suis allé voir le grand maître pour savoir ce que je devais faire car mes nuits étaient devenus insupportables. Je ne le voyais pas, mais je l’entendais. On aurait dit qu’il parlait dans ma maison.
– Organise les obsèques de ton chauffeur et surtout sois le dernier à voir son corps. Même sa femme ne doit pas voir ce corps pour la dernière fois.
 Les conditions devenaient de plus en plus difficile… Sa femme je l’avais vu une ou deux fois à des cérémonies que j’organisais. Comment je devais faire pour voir le cadavre de son mari pour la dernière fois
 Et rassurez vous ce n’était pas tout…
– Tu lui arracheras une dent, tu lui couperas un doigt et tu devras retirer son sexe, ceci quelques heures avant son enterrement ! Lorsqu’il sera enterré, tu reviendras cette nuit et tu déposeras tout ceci sur son tombeau… Sinon tu mourras !
 C’était tout pour que l’esprit et les cris de détresse de mon ex chauffeur me collent la paix ! Et croyez moi. Facile à dire mais difficile faire…
 En même temps, je me devais toujours de nourrir Zembla et c’est mon chauffeur qui était parfois chargé de m’aider à tendre des pièges à des jeunes filles ou des jeunes garçons… Maintenant que je m’étais retrouvé seul, je devais continuer de le nourrir
Je fis donc appel à des bandits professionnalisés dans le trafic humain.
 Sauf que avec eux, c’était difficile parceque, ces derniers revenaient avec des filles déjà souillées… Tu regardais celle là dans les yeux et tu trouvais une grosse malédiction déjà implantée en elle…
 Un soir ils ont ramené une qui avait neuf serpents dans son ventre… je ne sais pas qui lui avait fait cela mais la personne était très puissante… ça devait être l’œuvre d’une personne appartenant à une grosse secte dans ce monde… c’était rare de voir ce genre de chose. Il fallait avoir un autre niveau
 Je sais tout ça parce que j’avais déjà un grand vécu dans cet univers.
 Elle même ne savait pas ce qu’elle avait dans son ventre, tous ses ex mourraient de la même maladie… et c’était l’œuvre des serpents qui appartenaient à une personne précise qui se chargeait de boire le sang et de sucer l’énergie de ces derniers qui s’aventuraient de coucher avec elle.
 J’ai appelé le chef de gang dans la maison et je lui ai demandé de ressortir avec elle…
MADOKA: Elle n’est pas pure.
 Zembla avait faim et si il sortait de sa chambre à la recherche de nourriture, même moi, je ne pourrai pas le calmer, ni l’attraper, il fallait qu’il mange.
 Tout de même, on a pu lui trouver à manger. Une maman qui était sortie chercher à manger à ses enfants… je n’avais pas de choix et l’esprit qui m’animait était très fort que parfois je comprenais que je n’avais pas assez de cran pour le conserver
 En fait ce monde est très dangereux, des choses se passent mais vous ne pouvez pas tout savoir… Dans cette vie, je me suis dis que le mal domine le bien sur cette terre. Et au vue de mon expérience, ça peut être vrai et prouvé.
 Ce monde est bourré de personnes méchantes. Le moindre bien n’existe plus ne serait ce que dans la simple petite molécule de sang du corps de certaines personnes.
 Revenons au obsèques de mon chauffeur… j’ai joué la carte de celui qui aimait trop son employé… celui qui voulait lui rendre un dernier et grand hommage
 J’ai organisé un très grand deuil, l’objectif était de gagner le cœur de la famille, mais les choses ne sont pas toujours comme on pense.
 Jusqu’au dernier jour tout s’était bien passé… je fais donc parvenir à la famille que j’aimerai resté avec le corps avant qu’on ne scelle le cercueil et que j’aimerai être seul.
 Après tout ce que j’avais fait pour ce deuil, je me disais que ça devait être une brèche pour moi afin d’opérer.
  je m’étais même levé et je suis allé à l’entrée de la porte de la chambre où était le cercueil et c’est la voix de sa femme que j’avais entendu dire
– Personne ne voit le cadavre de mon mari sans moi près de lui… je dis personne!!
 Elle ferma le cercueil et ordonna que personne ne l’ouvre plus !!!
 J’avais la bouche grandement ouverte et je me demandais si elle savait ce qu’elle faisait… En même temps, J’ai senti un vent me traverser et parcourir tout le corps…
A SUIVRE ….

Episode 14

RITUELS ep 14

MADOKA: Mais madame….
– Je dis que je ne veux pas…
 J’étais placé et je la regardais, elle n’avait pas l’air de plaisanter… Surtout quand je pouvais ressentir la douleur qu’elle ressentais.
 Le cercueil était déjà fermé pour ne plus être ouvert… Je me demandais comment je devais faire puisque je devais à tout prix faire ces rites
 J’ai appelé le chef de famille avec qui je parlais depuis et nous nous sommes retirés à côté.
MADOKA: Gars écoute moi, je ne sais pas à quoi cette femme est entrain de jouer mais ça ne me plaît pas! Ce n’est pas ce qui était prévu, il était prévu que je vois le cadavre de mon chauffeur avant qu’on ne l’enterre…
– Je sais! Mais je ne comprends pas moi même.
MADOKA: Essaye de la convaincre s’il te plaît.
 Il alla à l’intérieur et essaya de parler à la veuve… je le voyais essayer de la convaincre puis je le vis revenir.
– Elle refuse! Elle est catégorique que c’est fini.
MADOKA: Comment ça elle refuse ? Regarde , je ne sais pas ce qu’elle veut mais je vais te remettre de l’argent pour que tu lui donnes afin qu’elle me laisse voir mon ami pour la dernière fois
 Je commençais à me trahir sans savoir. Je l’avais su dans le regard du chef de famille qui se demandait sûrement pourquoi, je voulais à tout prix voir le corps de son frère.
 Il prit quand même l’argent et alla encore en parler à la veuve sauf que malgré tout, ce fut la même réponse.
 Là, j’ai pété un plomb
MADOKA: A un moment donné, respectez les gens hein s’il vous plait… ce n’est pas parce que on a peur de vous qu’on fait certaines choses. Je me suis démerdé pour organiser des grandes obsèques à mon frère et ami… Aujourd’hui je veux juste voir son cadavre et m’entretenir avec lui pour une dernière fois et on me refuse ça ?
 Je parlais fort pour que tout le monde entende et qu’ils me soutiennent. Sauf que parmi eux, il y’avait des gens qui approuvaient ce que je disais et d’autres non!!
 On me posait la question de savoir pourquoi j’insistais tant. La décision finale venait de la veuve mais sa décision ne changea guère
MADOKA: Vous savez quoi ? Puisque c’est ainsi, remboursez moi toutes mes dépenses , en commençant par le cercueil
 Tout le monde avait ouvert les yeux lorsque j’ai dit ça.
MADOKA: Vous faites sortir le cadavre de mon cercueil que j’ai acheté avec mon argent et les habits qu’illustrée porte, vous enlevez. Vous allez l’enterrer nu. Comme maintenant c’est du manque de respect
 Tant dis que la foule s’agitait et que les discussions se faisaient entendre. La veuve était calme , elle me regardais dans les yeux. Je suppose qu’elle avait compris ce que je voulais faire
 Elle s’est levé et m’a dit.
– Viens prendre ton cercueil, je vais enterrer mon mari dans le drap. Ça ne me dérange pas
 Pour lui montrer donc que j’étais sérieux, j’ai commencé à m’avancer vers le cercueil… Elle m’a laissé faire puis m’a dit
– Tu ne vas même pas toucher mon mari, je vais moi même t’aider à le faire sortir et me déshabiller.
 Elle a ouvert le cercueil, et l’intérieur qui tout à l’heure était tout blanc était devenu tout noir
 Elle s’écria…
– Sorcellerie, le cercueil a changé de couleur.
 Moi même j’étais surpris de ce que je voyais
Le chef de famille s’approche et retire la vitre qui est souvent au dessus et là c’est pire que le changement de couleur
– Il a disparu
 Dit il…
 Tout le monde est dans l’emoi , personne ne comprend sa tête. D’autres qui s’enfuient disant qu’ils n’ont jamais assisté à une puissante sorcellerie comme ça
 La veuve s’est écroulée et moi on m’a attrapé disant que je sais où est le cadavre et que je devais le ramener ou alors je me retrouvais en prison.
 Pour dire vrai, je ne connaissais pas où était passé le corps… on me traitait de sorcier, que j’avais un lien avec cette disparition et moi je refusais d’accepter
 C’est à moins un si on ne m’avait pas lynché…
 J’ai été conduit dans un poste de police pour enquêtes mais après deux jours, mon patron est venu me chercher. Le pouvoir de l’argent avait encore frappé, puisque il versa une énorme somme d’argent pour qu’on me libère et que l’affaire soit noyée
 Je ne saurai vous dire ce qui s’est passé après mais moi j’étais rentré dans ma ville avec mon patron. Il me dit
– Madoka tu as échoué!! Tu n’as pas rempli ta mission. Qu’est ce que tu vas faire maintenant ?
 Il se mit à rire… je me suis dit qu’il savait que je ne vais pas réussir et peut-être j’avais raison. Tout ceci pour me proposer des choses encore plus difficiles, m’enfoncer et enfin m’avoir…
 MADOKA: Je suis prêt à tout pour éviter la mort grand maître
– Qu’est-ce qui te fait croire qu’il y’a quelque chose à faire ?
MADOKA: Je pense qu’il y’a toujours quelque chose à faire
– Oui tu as un peu raison! C’est possible! Je vais réfléchir et je vais te dire.
 Pour lui c’était comme un jeu, à se demander si il ne faisait pas cela juste pour du plaisir… c’était incroyable cette façon de vivre
 Nous sommes arrivés dans la ville et j’ai pris la route avec ma voiture cette fois, il m’a rassuré que personne ne devrait me déranger.
 Je m’étais débarrassé de la famille de mon ex chauffeur mais pas de lui…
 Je conduisais la voiture , à moitié soulagé pour rejoindre ma maison lorsque à travers le rétroviseur je vois quelqu’un assis derrière.
 Je freine brusquement et je me retourne brusquement et je ne vois personne… j’essaye de me convaincre que c’est ma tête qui me joue des tours… je redémarre et j’avance.
 J’arrive devant le portail de la maison et je vois une personne placée devant de dos, même silhouette , même gabarit que mon ex chauffeur , la personne ouvre le portail pour me faire entrer. Je suis mort de trouille, je descends de la voiture et je me place là à regarder devant moi
 Il se retourne, il n’a pas d’yeux , pas de nez , pas de bouche… son visage est lisse comme un miroir, donc je ne dirai pas que nous sommes face à face…
 On reste là durant au moins dix minutes, puis il se met à avancer vers moi lentement, puis il lève le pas puis il se met à courir vers moi
 Je m’enfuis en criant et en hurlant, je tombe sur des jeunes au quartiers chez qui je vais me réfugier en leur disant qu’on me suit
MADOKA: On veut me tuer! On veut me tuer!
 Ils prennent des gourdins pour aller à la rencontre de mon assaillant mais il a disparu… il n’est plus là … je ne sais à quel moment il a arrêté de me suivre…
A SUIVRE ….

Episode 15

RITUELS ep 15

Je fus raccompagné chez moi par les jeunes du quartier. Je ne pouvais pas leur dire que j’étais pourchassé par un esprit, alors je me suis abstenu à la version de quelqu’un qui me voulait juste du mal.
 Je savais que cette nuit ne devait pas se passer de manière calme, mais où allais je aller me réfugier si ce n’était chez moi ? J’étais seul désormais.
Dans ma cave, j’ai retrouvé des corps sans vie… c’était justement les consignes que j’avais laissé à mes gars qui tuaient pour moi, j’ai nourri Zembla et je suis allé me coucher dans la chambre.
 La lumière, je ne l’avais pas éteinte… Mais au bout d’un moment, noire totale et je commence à humer une odeur, une odeur de cadavre… J’essaye de me lever mais je sens comme une force qui me retient sur le lit.  J’essaye de toutes mes forces de lutter mais je ne suis pas assez fort pour faire face à cette force invisible.
 Je n’aurai jamais imaginé que la vie allait devenir si difficile… il y’a quelques années, j’étais heureux de tout ça mais aujourd’hui, les choses devenaient difficile
 Pendant que je suis couché sur le lit, toujours essayant de me débattre pour sortir de cette emprise, je ressens sur mon cou, derrière moi, une forte respiration… comme si quelqu’un était entrain de respirer dans mon cou
 Je ne parviens pas à tourner ma tête pour le voir, mais je le ressens
MADOKA: Qui es tu ? Qui es tu ? Que me veux tu ?
– Madoka pourquoi m’as tu tué ? Pourquoi tu m’as fait du mal ? Que t’ai je fais ?
 Cette voix je ne la reconnais pas d’ailleurs mais la personne semble se plaindre de mes actes envers elle…
– Je vais partir avec toi chez moi! Je vais partir avec toi chez moi
 Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire, tout ce que je veux c’est de m’enfuir mais ça semble impossible.
 Un moment je ne sais pas comment, ni ce qui s’est passé, mais je ne me rappelle plus de rien… Je me réveille, il fait jour. Je sais qu’il fait jour grâce aux chants d’oiseaux que malgré tout, je parviens à écouter, mais ce qui est étrange, je ne reconnais pas cet endroit, je ne suis pas chez moi.
 Je peux déjà bouger, je me sens à l’étroit dans cet endroit et dans tout ça je sens quelqu’un couché près de moi.
 Il a donc fallu que je tourne ma tête à gauche lorsque je me vois couché à côté d’un cadavre… J’ai certes tué mais jamais je n’avais eu de contacts avec les cadavres…
Le cadavre est en décomposition, les asticots partout, il a fané avec sa veste sur les os… J’espère que je ne suis pas où je pense mais pour l’instant c’est ce que je ressens qui est primordial.
Oui je suis apeuré et je ne suis qu’au début de mes surprises… Je ne sais toujours pas où je suis jusqu’à ce que je vois un morceau de bois fendillé , je regarde autour de moi et je suis dans une caisse.
 C’est à ce moment que je me rends compte que je suis dans un cercueil… Incroyable!!
 Je n’ai même pas le temps de réagir que le mort, le cadavre m’attrape par la main… Il la serre très fortement. Mais à le regarder, on dirait que ce n’est pas lui l’auteur de ces actes, il est toujours allongé mais c’est sa main qui serre la mienne… Je me demande d’où lui vient une si grande force pour quelqu’un qui n’a plus que les os
 Il faut que je sorte d’ici.
 Je me mets à crier à l’aide dans le cercueil, ce qui me donne espoir c’est que dans la caisse j’aperçois une ouverture, ça doit être une vielle tombe donc avec un peu de force je peux sortir.
 Je me bats pour qu’il lache mon bras, je me bats pour sortir du cercueil, je parviens à retirer mon bras et lorsque je suis prêt à mettre la tête hors de cette caisse, il attrape mon pied et je vois son visage bouger.
 Ses yeux qui s’ouvrent
Sa bouche qui se remue
Et ses narines qui se dilatent
 Je tire mon pied d’une force comme jamais et je suis hors de cette caisse pour enfin être aussi hors de ce tombeau et là je me retrouve dans un cimetière.
 Tout autour de moi, ce ne sont que des tombeaux. Un endroit lugubre… Puis une pensée me vient à l’esprit…
 Je me dis , donc c’est ici que tous ces gens à qui je ôte la vie viennent se reposer! C’est fou comme c’est laid comme endroit, de l’intérieur comme de l’extérieur.
 Pourquoi faire même du mal ? J’ai subitement eu cette envie de changer mais est ce que c’était pour ma conscience ? Ça je ne sais pas! Peut-être c’était juste pour avoir un peu de paix.
 Lorsque je dis cela, c’est parce que ce phénomène ne s’est pas seulement passé cette nuit là, mais même la nuit du lendemain, du surlendemain, bref pendant près d’un à deux mois, je me réveillais chaque matin dans un cimetière différent aux côtés cadavre différent.
Les pensées de regret m’habitaient chaque fois que je me réveillais dans un nouveau cimetière mais ça ne m’arrêtait pas, puisque pour nourrir mon léopard , je continuais de tuer ou alors de payer pour tuer… Touhours est il que c’était moi le commanditaire, donc j’étais très responsable de ces crimes
 Mon patron à qui j’avais demandé de l’aide me demandait d’attendre, chaque jour que j’essayais de lui demander de m’aider face à cette situation , il me disait comme quoi, il attendait une réponse du suprême
 Je suis allé voir Malep, comme d’habitude, l’homme qui me sortait de toutes les situations mais il m’a dit ce jour…
 « Profite encore pour le moment »
Puis il est rentré dans sa case et la case a disparu sous mes yeux.
 Au bout du troisième mois, je n’en pouvais plus… une nuit sachant que je devais encore me réveiller dans un cimetière , je suis sorti et je suis allé boire un verre
 C’est pourquoi vous entendez souvent des gens dire que dans la nuit, nous ne dormons pas… On a bien envie de dormir mais les conditions à un niveau ne nous permettent plus.
 Je suis arrivé dans ce snack et au bout de la salle j’aperçois mon patron, avec d’autres personnes, des collègues. Je vais vers lui et lorsqu’il me voit, il a l’air surpris
 Le snack est plein à craquer…
– Madoka c’est quoi cette mine ? Regarde à quoi tu ressembles! On dirait que tu es un mort vivant !
 Puis il sourit
MADOKA: Patron tu connais mon problème
– Ah oui! Ton problème là ! J’avais même déjà oublié pourtant il m’a répondu.
 N’est ce pas je suis soulagé d’entendre ça, je me dis que enfin j’aurai une solution et j’aurai la paix !
– Hummmm
 En regardant dans la salle… Puis son regard se braque sur un groupe de fille…
– Tu vois ce groupe de filles, celle au milieu en rouge ! Elle est dans sa période de menstruations! Je ne sais pas comment tu feras pour la séparer de ses amis mais cette nuit , oui cette nuit mon cher Madoka, tu dois coucher avec elle, sans te protéger. Ton sperme doit être mélangé à son sang… ça veut dire que tu vas jouir en elle et tu vas recueillir ce mélange et…
 Lorsqu’il dit « et » … il prend son verre, il le soulève et me dit…
–  À la santé!
 Il se met à rire et ne me gère plus… Je sais déjà ce que j’ai à faire si je veux un peu de paix…
A SUIVRE ….

Episode 16

RITUELS ep 16

J’aurai peut-être du comprendre que mon temps était arrivé, que je devais bientôt partir , que mon règne tirait à sa fin…
 Je suis quitté devant lui et je suis allé m’asseoir en face du groupe de filles, je voulais à la fois ne rien faire et aussi à la fois avoir la paix et pour cela, il fallait bien que je parle à cette fille…
 J’espérais que l’argent devait m’aider. Je me suis mis à analyser les filles qui semblaient plutôt habituées à la fête…
 J’ai appelé le serveur et je lui ai dit
– Mettez deux bouteilles de ce qu’elles sont entrain de boire sur leur table
 Il est allé et il a déposé… Normalement elles se demandent qui leur avait donc offert à boire et le serveur de me pointer du doigt ensuite moi de leur faire signe de la main et de lever mon verre.
 Sauf que ma proie semble ne pas être intéressée.
 Le contact déjà etabli avec le groupe de filles, je sirote un verre lâchant des coups de regard sur leur table. Ma proie est plongée dans son téléphone, elle semble être mal à l’aise mais par contre, il y’a une parmi qui ne fait que me donner des signes.
 Si elle savait que je n’ai même pas le temps d’aimer, ni de jouer, j’ai un objectif à l’heure actuelle et si je ne l’atteints pas, je ne sais pas ce qui pourrait m’arriver.
Celle qui me fait des signes insiste toute la soirée, un moment, elle vient passer près de moi et me glisse son numéro de téléphone et me dit « Écris moi »
 J’ai envie de déchirer ce bout de papier mais je me dit que ça pourrait me servir… Alors, je le garde et lorsqu’elle vient repasser, qu’elle s’est assise, je lui fait un message, elle me regarde, sourit et réponds
 Moi je n’ai pas de temps à perdre, je me dois d’être direct
– Ta copine en rouge , je la veux!
 L’expression de son visage change car pour elle, elle a sûrement raté le gros lot.
– Donc moi je ne t’intéresse pas? C’est mon amie que tu veux
– Tu es très jolie mais c’est elle mon style de femmes
– Alors toi même viens le lui dire! Je ne transmets pas ce genre de nouvelles, désolée
– Écoute. Je sais que tu veux juste coucher avec moi pour de l’argent. Si c’est ça ne t’inquiète pas! Si ce soir tu parviens à me faire rentrer avec ta copine, je te donne 4 millions!
Je la voix paniquer lorsqu’elle lit mon message… elle me demande
– Sérieux ? 4 millions ? Juste si je lui parle de toi ?
– Non! Que tu réussisses à la convaincre de rentrer avec moi
– Hum! Qu’est ce qui me prouve que ce n’est pas du bluff ?
– Je ressemble à un bluffeur ? Fais et tu verras!
– Je vais essayer !
 Elle dépose son téléphone et je la vois causer avec sa copine… Je sais déjà qu’elle lui parle de moi, lorsque cette dernière me jette un regard curieux…
 Puis je reçois le message…
– C’est difficile, elle dit qu’elle n’a pas dit à son mari qu’elle va dormir dehors
– C’est à toi de la convaincre!
– En réalité, elle ne veut même pas! Elle n’a jamais découché et elle veut déjà rentrer
– 5 millions !
 J’augmente les enchères… Déjà que je sens mon corps se resserrer. C’est souvent ainsi que ces choses commencent et je vais me retrouver dans un cimetière
– Elle à quoi de si particulière ? Si tu as juste envie de jouir, alors fais le avec moi ! Ça fait un moment je n’ai même pas fait l’amour
– C’est ta copine qui m’intéresse!
– Elle est mariée !
– 6 millions et tu as trente minutes et j’annule tout
 Elle me regarde dans les yeux et sa copine a comprit le petit jeu, elle sait déjà qu’on communique ensemble.
– Monsieur, tu sais quoi ? Si je convaincs ma copine et que je n’ai pas cet argent… je vous ferai du mal.
 Du mal ? Je lis son message et je me pose la question de savoir si elle sait même exactement à qui elle parle… mais sinon ce n’est pas ça le plus important.
 Je la vois causer avec sa copine, parler pendant longtemps.
– Il te reste sept minutes
– Elle dit que tu la retrouves dehors
 Ce n’est pas un mensonge, sa copine se lève et sors m’attendre. Je vide mon verre et lorsque je me lève , mon patron me siffle de venir vers lui
 Je m’approche et il me dit
– Lorsque tu finiras de boire cela, tue là et trace ce signe sur sa poitrine. Enlève ses organes , sa langue et ses yeux , tu viens me remettre.
 C’est encore pire que ce que je pensais… cet homme est vicieux, à la limite c’est un diable.
MADOKA: D’accord
 J’appelle le serveur et je lui remets l’argent de celle qui a convaincu sa copine, le compte y est 6 millions! Puis je m’en vais!
 Je sors la rejoindre, elle était placée à l’entrée… Je ne lui dis rien, je déverrouille la voiture, elle me suit , elle entre et je démarre
MADOKA: Merci d’avoir accepté
– Vous savez, c’est juste pour faire connaissance! Elle m’a dit vous connaître et que vous êtes quelqu’un de bien. Mais je tenais à vous dire que je suis une femme mariée.
 Je souris et je lui dis.
MADOKA: Ce n’est pas grave! Moi j’ai juste besoin d’une nuit et après si vous avez aimé, vous m’en dirait
– Vous êtes vraiment prêts à dépenser autant d’argent pour une nuit avec une inconnue ?
MADOKA: Une inconnue qui sera bientôt connue
 On arrive chez moi, je la sens stressée, je mets une musique douce et j’essaye de la détendre avec de petites questions… Puis je me mets à l’embrasser, elle semble réticente mais je lui dit
MADOKA: Ton mari ne saura rien! Tu ne seras pas obligée de lui dire quoi que ce soit
– Ce n’est pas ça le problème ! Le problème c’est que je saigne
 Elle s’attendait sûrement à un étonnement ou un abandon de ma part mais grande fut sa surprise de me voir continuer de la caresser et de l’embrasser pour enfin lui chuchoter à l’oreille.
MADOKA: Ça ne me dérange pas!
 Elle se lâcha un peu et je me mis à la déshabiller. Elle saignait beaucoup. Trouver du plaisir était difficile mais je parvins à avoir une erection pour entrer en elle…
– Tu ne te protèges pas? Sous la douche ?
– Laisse toi faire… ne t’inquiète pas!
 Et c’est parti…
 J’ai joui, j’ai extrait le mélange et je l’ai bu… devant elle.
– Qu’est ce que tu fais comme ça ?
MADOKA: Je suis désolé
 Je ne connaissais pas son prénom, son age, ni où elle résidait… mes gars sont entrés et l’ont attrapé par les bras et les pieds. Étalée sur une table, j’ai inscris ces insignes sur son corps et avant qu’elle ne meurent , la mort en chair et en os était venu prendre son esprit.
 J’ai coupé les organes, les yeux et tout ce qu’on m’avait demandé.
MADOKA: Allez la jeter très loin d’ici où on ne la retrouvera presque jamais !
 J’ai bien dormi cette nuit là, le lendemain je suis allé au bureau remettre à mon patron ce qu’il m’avait demandé. Dans un plastique , lorsque je le lui ai tendu, il a sorti tout ça et vous savez ce qu’il a fait ?
– Hummm miam miam!!!
 Il les a tous mangé, sous mes yeux
A SUIVRE ….

Episode 17

RITUELS ep 17

Mon patron mangeait le sexe, les yeux et tout le reste de choses que je lui avais rapportées comme si c’était un plat cuisiné… je le voyais savourer ces parties du corps de la jeune fille… Je ne pouvais imaginer ce que ça lui procurait.
– Tu t’es plutôt bien débrouillé hein Madoka.
 En se suçant les doigts…
– Maïs sache une chose…
 Lorsqu’il a dit ça , j’ai dit dans mon cœur que décidément ces histoires ne finiront donc jamais…
– Tu aurais du faire ce que je t’ai demandé avec le cadavre de ton chauffeur dès le début. Ce que je peux faire pour toi aujourd’hui c’est juste de les arrêter pour un moment.
MADOKA: Je ne comprends pas, donc je dois encore tuer ?
– Et surtout me rapporter de bons et gros morceaux comme ceux ci. C’est ta seule chance d’avoir un peu de paix tu vois! Sinon je ne sais même pas ce qui pourrait t’arriver si cet esprit décidait de te terrasser. Et surtout n’oublie jamais de marquer ta victime. C’est une preuve entre nous
 Il me dit un clin d’œil avant de me demander de sortir car il avait du travail…
 Je n’avais jamais revu les copines de la fille en question… J’avais eu la paix durant quelques semaines ensuite ça a recommencé… Je n’étais toujours pas obligé d’avoir une fille en période de menstruations mais c’était des choix spéciaux
 En fait, ça dépendait de mon boss… J’ai eu à tuer des enfants de moins de dix ans, des filles vierges, des sœurs d’église… Tout ce que vous pouvez penser dans votre tête. On aurait dit que chaque fille avait un goût particulier pour lui
 Je devenais son esclave et honnêtement, cette vie, si j’en avais encore, elle ne me plaisait pas du tout.
 Après de nombreux crimes pareilles, je suis allé un jour le voir pour lui demander quand est ce que je vais arrêter de tuer des gens.
– C’est aujourd’hui que tu tues ? Depuis quand tuer pour vivre te pose un problème mon petit Madoka ? Tu es entré dans cette maison pour nous servir jusqu’à la fin de tes jours ! Peu importe ce qu’on te demande de faire, tu te dois de le faire si je pense bien!
MADOKA: Je ne refuse pas. Mais en même temps, en mois d’un mois, je suis l’auteur d’un crime rituel. J’aimerai me reposer. Avant ça ne se faisait pas à tout moment ! Avant j’avais largement du repos. Pourquoi aujourd’hui ça a changé ?
– Tu es sérieux là ? Tu me demandes pourquoi aujourd’hui je te demande de tuer des gens chaque semaine c’est ça ? Tu fais semblant ou bien Madoka ?
MADOKA: Vous m’avez dit que c’est parce que je n’ai pas pu accomplir ma mission lors du deuil de mon chauffeur
– Mais c’est tout! Aujourd’hui moi je veux même t’aider!! Si tu veux tu arrêtes de tuer ces gens et c’est toi qui iras !
 Je n’étais vraiment pas prêt pour mourir maintenant! Oui à ce moment là, la mort me faisait peur et après avoir parlé avec lui ce peu de temps, j’ai compris que j’étais condamné
 Mais condamné jusqu’à quand ? C’était ça la question que j’aurai dû me poser
 À cette allure, je devais finir la terre…
 Or c’est simple, j’aurai dû comprendre que mon temps était arrivé, mon heure était entrain de sonner et bientôt je devais répondre de mes actes
 J’ai vécu dans cette vie plusieurs années… Disons deux à trois par là… Crimes rituels, c’était partout à la télévision, dans la presse et sur internet , ces différents corps qu’on retrouvait partout dans les brousses et des endroits nauséeux ou encore abandonnés
 L’état des corps, était piteux chaque fois qu’on les retrouvait et aucun n’avait jamais la totalité de ses organes…
 La police menait les enquêtes, le pays était en alerte et je deviens l’homme le plus recherché. Même ma vie simple était devenu un cauchemar, je ne savais pas à quel moment, ni quand on pouvait me prendre.
 Certains témoignages me laissaient souvent comme le dernier à avoir parlé avec la victime lorsque moi même je décidais de tendre les pièges, d’autres c’était mes gars qui s’en chargeaient.
 Je nourrissais mon chef d’énergie. J’avais aussi fini par comprendre pourquoi il était important de marquer les victimes. C’était pour que les grands esprits appartenant à notre loge puissent s’accaparer de son esprit aussi facilement.
 J’avais aussi appris le moyen de leur en empêcher…
Un soir dans ma chambre, regardant le plafond , pensant à ma vie et à ma grand mère, je ne sais d’où m’est venu cette idée, cette scandaleuse idée de tout abandonner.
 Je devais sortir pour une potentiel cible que j’avais détecté sur les réseaux sociaux. Mais au dernier moment, j’ai annulé le rendez vous.
 Elle m’avait traité de tous les noms d’oiseaux , sans savoir que je venais de l’épargner la fin de ses jours sur terre…
 Ça n’a pas tardé, mon corps s’est resserré et les esprits ont apparu. J’ai reçu la plus grosse violence corporelle de ma vie. J’avais l’impression qu’ils essayaient de m’arracher les intestins.
 Le lendemain je me suis réveillé dans un cimetière, nu avec des douleurs partout. Les gens me prenaient pour un fou, un mort ou encore ce que vous voulez.
 J’avais très mal, pas vraiment physiquement mais pour ce que j’étais entrain de devenir… A cause d’un choix de vie… Arrivé chez moi, la porte de la chambre où dormait mon léopard était ouverte.
 Je ne l’avais pas cherché longtemps dans la maison, ou alors c’est lui qui m’avait trouvé ? Il a bondit sur moi et ce jour il m’a arraché une main avant que je ne puisse m’enfuir dans la nature
 Même à l’extérieur, je n’avais pas de paix… je voyais les morts, tous ces gens à qui j’avais causé du tort étaient toujours près de moi pour me faire du mal.
 En quelques jours, j’avais tout perdu et j’étais confondu à un fou… je mangeais dans les poubelles, je dormais sur des cartons, les seuls minutes où je pouvais justement fermer les yeux.
 Mon léopard me cherchait dans toute la ville, les nuits où il me trouvait, c’était la chasse à l’homme, je pouvais courir des kilomètres avec lui derrière moi, jusqu’à ce qu’il disparaisse, je ne sais pour où
 Le pir encore, c’est lorsque j’avais commencé à aider. Je pouvais voir ces démons lorsqu’ils arrivaient pour s’accaparer d’un esprit comme des voleurs. Ainsi donc, je pouvais aussi bloquer les portes afin qu’ils ne puissent accomplir cet acte.  
 je n’étais Justement plus de leur côté, alors je pouvais me retourner contre eux…
 Je préférais désormais qu’on enterre ces innocents en toute dignité que de faire souffrir leurs âmes je ne sais dans quelle dimension.  
 Ça m’a causé tous les problèmes du monde… Dans mon état, mon patron m’avait fouillé dans toute la ville.
 Lorsqu’il m’a retrouvé et qu’il m’a demandé pourquoi j’empêchais la secte d’évoluer , je lui avais répondu par un doigt d’honneur ( 🖕)
 Je marchais donc ce matin dans la rue , quand je trouve cette jeune fille qui a été victime d’un crime rituel. Ce matin là, je m’arrête et je me penche vers son corps dont il manque les yeux, la langue, le sexe et quelques orteils.
 Ayant appartenu à cette loge, je reconnais directement de quoi il s’agit.
– Donnez moi du feu !
 Au départ ces gens ne me comprennent pas, jusqu’à ce que je dise…
– Si vous ne faites pas ce que je vous dis, cette petite fille souffrira éternellement. Elle a été victime d’un crime rituel. Il faut l’aider avant que son âme ne soit enfoui dans les profondeurs du mal.
 Avec encore une hésitation, on m’apportera du feu, que je prendrai pour brûler à côté du corps de cette jeune fille, avec des feuilles dont j’avais le secret et des cheveux de la fille. Pour ensuite , envoyer cette fumée qui devait embaumer le cadavre.
Cette fumée avait pour rôle d’éloigner ces démons.
 Après cela, je récite quelques incantations puis je reprends ma route…
MADOKA: Ne la mettez pas dans une morgue. Enterrez là directement !!
A SUIVRE ….

Episode 18

RITUELS ep 18

J’étais devenu un fugitif. Ma vie avait l’air d’être celle d’un déréglé , d’un fou mais en réalité, je ne l’étais pas… J’étais beaucoup plus incompris par les personnes car ils me voyaient comme quelqu’un qui avait perdu la raison mais pourtant j’étais même encore plus lucide qu’eux.
 J’avais fini par comprendre que certaines personnes qu’on pense comme folles, ne le sont pas en réalité… Elles pourraient meme nous éclairer sur le monde invisible si on restait attentifs
 J’avais pour habitude de les mépriser dans mes moments de gloire mais aujourd’hui, j’étais confondu à eux. Je mangeais où ils mangeaient quand j’avais du temps.
 Le niveau de souffrance avait dépassé ma honte. Même où on me connaissait, j’allais quémander du pain ou quelques pièces… l’agent de sécurité de l’entreprise où je travaillais, celui à qui j’avais mainte fois proposer d’intégrer le cercle vicieux en échange d’une vie plus descente et qui avait refusé était devenu celui qui me donnait quelques pièces pour manger un beignet en route.
 J’essayais d’imaginer ce qu’il me disait quand il me voyait lui demander des deux mains une pièce de 50frs… Moi ce que je pensais de lui, c’était juste que j’aimais voir quelqu’un qui avait choisi la meilleure vie
J’ai été pressé
J’ai été trompé
Puis j’ai aimé ce dans quoi je m’étais retrouvé, cette vie je l’ai choisie, je l’ai adoptée et aujourd’hui je me rends compte que c’était juste un leurre.
 Mon ancien patron avait failli me renverser plusieurs fois avec sa voiture.  L’agent de sécurité a été menacé plusieurs d’entre licencié si une seule de ses pièces venait encore à frôler la sale paume de main de mendiant.
 Oui, on me traitait de mendiant. Moi le grand et immense Madoka… Je n’étais plus qu’un mort vivant
 Pourquoi mort vivant ? Parceque j’avais accepté de mourir… Ça ne sert plus à rien de me repentir… Rassurez vous, on m’en a parlé mais je n’ai pas eu envie de le connaître ici sur cette terre, cette terre que j’ai sali par le sang des innocents. Si il existe vraiment permettez moi de le rencontrer où mon âme ira, et avec lui je réglerai mes comptes
 On me dit qu’il s’appelle Dieu… Je le saurai dans cette autre vie qui m’est déjà réservée
 J’ai été plusieurs fois tenté de retourné dans cette vie, mais cette fois, je savais déjà ce que c’était… De l’illusion pour s’accaparer des âmes des pauvres innocents naïfs et dans le besoin.
 Alors à chaque fois je refusais… j’ai accepté ma mort… j’ai accepté le délai qu’ils m’avaient proposé
 Mon léopard m’avait mangé physiquement comme mystiquement… Vous pouviez me voir debout mais je n’avais plus de foi, d’intestins , de poumons. Mon corps était vide… j’étais comme une vieille coque de téléphone…
 Seul mon cœur qui battait encore dans mon corps… J’ai peut-être reçu un message pendant ce temps… le sorcier peut décider du cours de ta vie mais pas de la fin… Si je vivais c’était grâce à celui que j’ai maintenant hâte de rencontrer désormais.
J’avais pour habitude de m’asseoir en bas des fenêtres des églises pour écouter les témoignages et j’admirais la façon dont on parlait de lui… j’ai même eu envie de mourir un moment mais ce n’était pas arrivé… Il m’avait accordé encore un peu de souffle je crois
 Et grâce à ce souffle, je déjouais les plans de mes anciens amis et collègues… Je ne pouvais pas les empêcher de tuer comme ils le faisaient mais je pouvais les empêcher d’aller jusqu’au bout de leur rites.
Il me suffisait juste de voir et comme un super héros j’atterrissais, j’anéantissais tout mauvais sort qui pouvait être près et je laissais des consignes.
 Ceux qui suivaient étaient à l’abri et ceux qui ne suivaient pas, tant pis ou alors dommage. Car ce n’est pas de là rigolade, ce monde est rempli de méchants. Ils rient avec vous chaque jour dans différents endroits mais pleins sont là qui ne dorment pas comme vous, s’ils n’ont pas rempli une condition macabre avant de pouvoir respirer
 Faites attention… Soyez prudents.
Je n’ai plus beaucoup de temps
Je n’ai rien à vous laisser si ce ne sont que ces conseils.
 Chaque sauvetage me valait des nuits de souffrance et de torture… Ils ne pouvaient pas m’enlever ce pouvoir parceque de mon sang et du sang des personnes innocentes, j’avais payé. Du coup , ceci me revenait clairement de droit.
– On récupérera ton âme, comme ton corps ne te fait plus mal.
 Ça c’était leurs paroles, lorsqu’ils m’attrapaient
– Tu crois qu’on sort comme ça de la secte? Une secte où tu as signé et tu as mangé ? Tu vas voir!!
 En réalité oui , on nne sort pas ainsi d’une secte où on a prêté serment. C’est deux choses, soit tu continues, soit tu meurs.
 Mais j’avais fait mon choix, celui de mourir. En aucun cas je n’aurai voulu ou souhaité continuer. J’ai même honte de le dire mais je regrette.
 Ma souffrance avait duré, j’ai souffert, j’ai beaucoup souffert mais j’ai résisté à la fin… J’aurai dû résister dès le début , dommage, hélas ils m’ont eu.
 Je n’en ai plus beaucoup de temps et tout ce que je peux vous dire c’est de ne pas tomber dans cette illusion. Ce monde n’est pas un cadeau mais cette vie est un énorme cadeau et vous devriez vraiment profiter je vous l’assure.
 J’ai gâché près de 50 ans de ma vie, je suis sur que avec un peu de réflexion et de recul j’aurai eu une vie meilleure que celle ci.
 Une nuit j’avais réussi à trouver le sommeil, couché sur un carton une lumière m’est apparu, elle était comme dans ma tête et cette lumière me parlait, elle m’a dit
 « Madoka, je viendrai te chercher dans deux semaines »
 Je ne sais pas qui c’était , mais je n’avais jamais vu une lumière briller autant. Je me suis réveillée et tout était calme autour de moi. Je me suis assis en repliant mes genoux contre moi et je me suis mis à pleurer.
 Et je vous laisse imaginer pourquoi.
 Sachez juste que bientôt , je ne serai plus là… je suis entrain de partir… N’ayez pas pitié de moi car moi je n’avais aucune pitié mais priez juste pour mon âme, de ça , j’en ai énormément besoin…
                                                         Merci. Madoka.✍️
#FIN

App build by YOUNG BROWN