Publier le 24 janvier 2021 par AJMM
Episode 1
Chacun de nous est un être humain à part entière, différent de celui ou celle que nous avons en face de nous… Des raisons et des décisions différentes seront prises pour l’intérêt de tout chacun mais surtout personnel
Ceci n’est aucunement pour justifier mes actes mais juste pour que vous compreniez que chacun a sa façon de voir la vie et de faire les choses…
JUSTINE: Tu veux même justifier quoi ? On te parle chaque jour, c’est pourquoi tu as toujours honte de sortir avec nous lorsqu’on t’appelle
EMMA: Justement ce que je voulais dire, parceque tu n’as pas de nouveaux vêtements et tu n’es pas présentable, tu trouves toujours de fausses raisons pourtant au fond on sait tous que ce n’est pas celà
JUSTINE: Et quand même tu sors avec nous, laisse moi te dire qu’on a parfois honte Aurélie, que ce soir ton accoutrement ou encore ton comportement
EMMA: Je te dis, regarde ce que tu as fais à l’ami de Paulin l’autre jour, le gars te parle même tu lui dis que tu n’es pas intéressée
JUSTINE: Et de quelle manière même ?!!!! Pourtant nous sommes assis sur sa table et c’est lui qui avait l’argent , c’est lui qui gérais
EMMA: J’étais dépassée, elle me dit que c’est parceque l’ami de Paulin là est marié qu’elle ne voulait pas
JUSTINE: Même quand les gars bien là ne sont pas mariés, elle accepte ? Elle a toujours des fausses raisons ci
EMMA: Aurélie change ton comportement, la vie c’est une seule fois, on ne vit pas deux fois, si tu comptes attendre que le prince charmant va descendre du ciel, alors tu vas attendre très longtemps
Vous avez sûrement compris dans quel cercle je me trouve, avec quel genre d’amies je suis mais je peux vous rassurer que je suis très différente, en fait je veux dire jusqu’ici je l’étais
AURÉLIE : Ne me dérangez pas! Je ne cours pas avec les hommes et je ne veux pas sortir avec un homme pour son argent encore moins coucher avec lui parceque demain je sais qu’il va me payer
EMMA: Hahahahaha, parceque ce que tu as entre les jambes là pour toi c’est quoi ? Tu vas mourir, les asticots vont manger ça
AURÉLIE :Je préfère mais pas…
JUSTINE: …Vendre!! Dis vendre!! Tu as peur ? Tu nous dis ça chaque jour, ça change quoi sur nous ? Au contraire tu vois comment nous sommes différentes de toi
En fait, laissez moi d’abord me présenter, moi c’est Aurélie et à cette époque de ma vie, j’avais 26 ans , pour faute de moyens, j’avais arrêté mes études et je me débrouillais comme une jeune consciente mais en vérité, rien ne donnait comme je voulais… J’avais donc fais la connaissance de mes deux copines ceci depuis le lycée et contrairement à moi, elles étaient des filles actives
Lorsque je dis active, c’est pour dire qu’elles étaient des filles qui vivaient grâce aux différents hommes qu’elles rencontraient dehors mais surtout grâce à leur corps
AURÉLIE : Bon moi je vais rentrer! Je crois que je vous ai assez écouté
JUSTINE: Au-revoir! Voici 5000frs prends ton taxi et surtout ne me remercie pas!
Je vivais un mépris de ces filles mais c’était mes amies et je ne comptais pas les lâcher d’aussitot , je m’étais jurée que la seule chose qui devait me séparer de mes deux amies serait la mort… La mort…!!!..!!!
Je n’avais pas donc de pas de choix car en même temps, elles savaient me dépanner quand j’étais dans le besoin mais avant cela c’était une série de mots blessants où il fallait à tout prix que j’intègre leur vie chose qui ne m’intéressait pas jusqu’ici
Chez moi, la vie n’était pas du tout facile, orpheline de père, je vivais seulement avec ma mère, maladive, elle s’affaiblissait et attendait tout de moi, lorsque je rentrais de mes virées, je me devais de lui donner à manger, de prendre soin d’elle, je ne parle pas des médicaments que je devais lui acheter de temps en temps mais n’ayant vraiment aucun revenu, je ne pouvais que compter sur Emma et Justine.. c’est fou mais c’est vrai
AURÉLIE : Bonjour maman
– Depuis hier?! Toi tu ne me dis même plus quand tu vas dormir dehors, je t’ai dit que je ne te défends pas de sortir mais quand tu es dehors dis moi au moins où tu es, avec qui et là je dors avec le coeur tranquille
AURÉLIE : J’ai compris maman
– Tu comprends toujours mais demain tu vas faire la même chose
AURÉLIE : Laisse aussi comme ça, est ce que tu as déjà mangé ?!
– Manger quoi? J’ai pris l’argent où ?
AURELIE: Tiens! Je t’ai ramené ceci…c’est seulement demain qu’on verra comment faire le marché pour préparer quelque chose qui nous fera même deux ou trois jours ici
– Hum.. mais moi je t’ai seulement dit, fais attention c’est tout
J’aimais beaucoup ma mère, de toutes les façons je n’avais plus qu’elle… Elle me conseillait chaque jour, elle me parlait et j’avais vraiment du respect pour ses paroles que je ne me laissais justement pas emporté par les propositions de mes deux amies car je voulais rester digne comme le disait ma mère » UNE FEMME C’EST SA DIGNITÉ «
Je passais mes journées dans ma chambre sur mon téléphone à lire les conversations dans des groupes WhatsApp où je me trouvais avec mes amies et d’autres amies
C’était du rêve qu’elles vendaient, je préférais rester silencieuse car je n’avais même pas le courage de placer un seul mot lorsqu’elles étaient dans leur sujet favoris qui miroitait la vie d’une autre manière qui était la facilité, le gain facile, la mode , le luxe et tout ceci grâce à leur corps
Je n’étais pas intéressée, mais mon mode de vie parfois me faisait réfléchir dessus, je n’avais pas de petit ami, alors il m’arrivait parfois de me dire que coucher avec un homme pour de l’argent devait m’enlever quoi ? Ce n’était que du sexe après tout et si je trouvais un seul homme avec qui je le faisais, je pouvais rester seulement avec lui que de faire comme mes copines qui se changeaient les gars chaque fois
Mais après quand je pensais aux conseils de maman, très vite j’oubliais cette idée et je me disais que je pouvais trouver un boulot avec le niveau d’études que j’avais, je pouvais même avoir un petit boulot digne de secrétaire mais dans ce pays où on vivait, ce n’était aucunement facile
Je ne saurai dire si j’étais liée à cette vie ou bien c’était un test mais toutes les personnes que je cotoyais menait cette vie , c’est vrai en même temps que je ne cotoyais pas grand monde mais pour le peu c’était ainsi
JUSTINE: Tu passes à la maison te changer ici, j’ai une robe la pour toi, parceque où on va là, ce n’est pas tes choses que tu portes souvent là
Je ne savais pas dire non , je ne sais même pas! Justine et Emma avaient donc prévu une sortie et elles m’avaient demandé de les retrouver à la maison pour qu’on y aille et bien-sûr qu’elle devait me prêter des vêtements
Aux environs de 19h je suis allée les rejoindre, j’avais dit à ma mère que je sortais cette fois.. je suis arrivée et elles étaient entrain de se faire belle, elles insistaient beaucoup
AURÉLIE : Je suis sûre que la sortie ci c’est la dimension, le genre que vous vous faites belles ci, je n’ai jamais vu ça
EMMA: Donc tu crois que quand on te dit de venir chercher les vêtements c’est parceque c’est la blague? Le chauffeur vient nous chercher tout a l’heure là
AURÉLIE : Chauffeur ?
EMMA: Pardon rends toi belle, il est déjà en route
On s’est apprêté et à 21h nous étions prêtes, toutes belles, je n’avais jamais été autant jolie… On suivit un klaxon a l’extérieur, ça devait être le chauffeur, nous sommes descendues et nous sommes allées monter dans la voiture
Une grosse Mercedes blanches avec des vitres fumées, je me posais la question de savoir où est ce que mes amies avaient encore trouvé ce réseau comme on appelait communément
Le chauffeur n’avait pas dit un mot, il était accompagné d’une sorte de garde de corps qui aborait des lunettes noires, nous sommes arrivées dans une grande boîte de Yaoundé et on nous a conduit dans l’un des coins les plus coûteux de la boîte
J’entendais seulement parlé de cette boîte mais surtout de ce coin qui était respecté car disait on, il fallait être très lourd pour s’asseoir là-bas et c’est où on allait
– Boss elles sont là
– Ah bon!! Déjà? Mais faites les entrer elles viennent s’asseoir
On ouvra la corde pour qu’on puisse passer et on nous laissa nous asseoir, je vous épargne de la boisson qui était déposée sur cette table luxueuse faite de marbre
– Les filles ça va?!
Mes copines éternelles habituées de ce genre de situation se lâchaient directement tant dis que moi, je faisais ma timide pourtant c’est de cette rencontre que tout devait changer dans ma vie
– Pourquoi tu es calme toi ?
A SUIVRE….
Episode 2
Je ne saurai vous épargnez de l’âge des personnes qui nous invitaient, des hommes assez âgés, de toutes les façons ça ne me surprenait pas, surtout quand je sais avec quel genre de personne mes amies fonctionnaient
Cette voix m’avait presque fait sursauter vue la timidité que je présentais
– C’est quoi ? Tu n’es pas à l’aise ?
AURÉLIE : Si si … Ça va!!
– D’accord.. sens toi à l’aise et surtout n’ai pas de pression ni aucun complexe
AURÉLIE : Merci
A vue d’oeil, je lui donnais même 40 ans, on sentait un monsieur qui assez aisé qui n’avait pas de problèmes d’argent dans sa vie, pendant que ses amis à lui étaient entrain de s’amuser avec mes copines, lui était plutôt posé et réagissait quelques rares fois à leur discussion
Puis quelque chose attira mon attention, tous aboraient un certain badge sur leurs vestes qui me semblait plutôt bizarre, mais cette remarque je la gardai juste pour moi
Mes copines était au travail comme on le dit souvent, elles séduisaient tout le monde, je me posais même la question de savoir qui était véritablement le copain de qui parmi tous mais puisque j’avais décidé de rester calme alors je les observais plutôt
Je ne vous dirai pas les différents regards de celles ci qui me demandaient pourquoi est ce que je me comportais ainsi, une façon de me dire d’attaquer et de me sentir relax vis a vis des personnes qui nous offraient la soirée , j’avoue elle était belle, quand on aime le luxe et la grande vie, on se sentait tellement bien dans ce coin
– Une danse ?
Le même monsieur qui s’adressait à moi, me proposant une danse, j’ai réfléchi en quelques secondes et je me suis dis pourquoi lui refuser celà en plus on était venu pour s’amuser
Je n’ai pas répondu, j’ai plutôt tenu sa main et nous nous sommes levés pour danser, il ne me collait pas, il était plutôt genre danseur élégant mais sa façon de me regarder pendant qu’on dansait me montrait que je ne le laissais pas indifférent
– Excuse moi mais je peux savoir comment tu t’appelles ?
AURELIE: Moi c’est Aurélie
– Enchanté Aurélie, moi c’est Arnold
AURÉLIE : D’accord
J’étais vraiment bizarre et même si je voulais cacher cette attitude, je n’y arrivais pas
– Quelque chose me dit que tu as un soucis mais ne t’inquiète pas , je ne vais pas insister pour ne pas te mettre encore plus mal à l’aise
AURÉLIE : Non je suis à l’aise, ne vous inquiétez pas
– Tu peux me tutoyer, il n’ya pas de soucis
AURELIE: Hahaha.. d’accord
Bon gentleman il dansait avec moi de manière très responsable, contrairement à mes copines qui se laissaient livrer à tout genre d’attouchements par ces pervers vicieux, lui, il me donnait une image de celui là qui était juste sorti pour prendre de l’air
ARNOLD: Quand tu seras fatiguée, on s’asseoit
Comme ci il avait lu dans mes pensées, je ne supportais pas rester longtemps debout et en plus tout le monde nous regardait
AURÉLIE : Oui je veux m’asseoir
ARNOLD: D’accord
Il me prit par les épaules et me fit asseoir de manière galante, mes copines qui avaient vu le geste se mirent à me sourire
Je suppose que cette fois il avait pris de l’assurance puisque il se rapprocha encore plus de moi et se mit à me parler
ARNOLD : Tu m’as l’air très différente des autres, je ne sais pas où c’est parceque je suppose tu n’es pas habituée à te retrouver dans des endroits pareils
AURÉLIE : Non ce n’est pas ça, c’est juste que je suis un peu fatiguée
Il me regarda, pour me dire de dire ce qui n’allait pas ,sachant que je ne dis pas la vérité
AURÉLIE : En réalité, je ne me suis jamais assis dans des endroits pareils, et avec des hommes….
ARNOLD: Comme nous?! C’est ça que tu veux dire ?
AURÉLIE : Un peu
ARNOLD: Tu n’as pas à te faire un dessin, nous sommes aussi des personnes qui malgré notre âge on aimerait s’amuser de temps en temps, tu sais avec des semaines épuisantes à gérer des dossiers, les humeurs des employés et aussi les différentes demandes d’emploi qu’on reçoit, parfois on aimerait bien penser à autre chose et passer de bons moments avec de nouvelles personnes
Demandes d’emploi ? Voilà ce que mon esprit et ma tête avaient retenu, donc il était un patron et peut-être il pouvait me trouver un boulot
AURÉLIE : J’imagine !! Ça doit être stressant et c’est normal de venir relaxer
ARNOLD: Tu as tout compris… Sinon toi tu fais quoi dans la vie ?
AURÉLIE : Euuh rien, je cherche du boulot pour le moment
ARNOLD: Ah bon? Et dans quoi exactement
AURÉLIE : Tout ce que je verrais qui pourra me rapporter de l’argent je ferai, au Cameroun je pense qu’on ne choisit pas, tout c’est de survivre
ARNOLD: Je vois! Bon pour le moment, je pense qu’on ne peut pas parler de ce qui est plus sérieux, on se verra si tu veux plus tard et je ferai tout pour t’aider
AURÉLIE : D’accord c’est gentil
Même si je répondais comme une personne qui n’était pas intéressée, je voyais en lui une voie, un intérêt, celui de travailler et de gagner un peu de sous.. je n’avais besoin
Je me disais que si un jour je réussissais à gagner un certain salaire, je n’aurai plus à marcher avec mes copines mais plutôt à me concentrer sur mon boulot et aussi sur ma maman, puisque c’était justement elle ma priorité
Ce que j’appréciais encore plus avec Arnold et ce qui le différenciait des autres monsieur était son calme et son état d’esprit
En face de moi, j’avais à faire à des hommes je dirai pervers et vicieux et mes deux amies se prêtaient à ce jeu que je trouvais dégueulasse mais je n’avais pas de choix
On a passé une bonne soirée jusqu’au moment où il fallait rentrer, c’était bizarre de voir mes copines fichues, elles avaient tellement bu qu’elles s’étaient même mise à dormir, c’est où un des monsieur décida qu’il était temps de rentrer.. Arnold m’a touché à l’épaule et m’a dit
ARNOLD : On rentre!
J’ai d’abord pensé qu’il me demandait qu’on rentre chez lui mais lorsque nous sommes sortis, il a dit à ses amis
ARNOLD: On se voit, je ne peux pas rentrer avec vous, je vais déposer Aurélie chez elle
– D’accord, je vais signaler ton absence alors
ARNOLD: D’accord merci bien!! En plus ce n’est pas urgent aujourd’hui
– Exactement, moi même je ferai juste un saut et je vais me reposer
Signaler l’absence, faire un saut avant d’aller dormir, mais il était 3h passées, je me demandais de quoi ils parlaient mais mon assurance était quand il avait décidé de me raccompagner, ça veut dire qu’il n’avait pas l’intention de rentrer avec moi..
Il a appuyé sur la télécommande de sa voiture , une grosse voiture et il m’a ouvert la portière.. mes copines étaient dans les voitures des différents monsieur ivres à mort, elles ne savaient sûrement pas où on les amenait mais puisque c’était leur mode de vie, je ne m’y suis pas attardée
Nous sommes entrés dans la voiture et je lui ai indiqué ma maison, il est allé me déposer et bizarrement on ne s’est dit aucun mot durant le trajet même si je sentais que de temps en temps il voulait me dire quelque chose
Les seules paroles qui sortaient de ma bouche étaient lorsque je voulais lui indiquer le chemin jusqu’à ce que nous sommes arrivés et je lui ai dit
AURELIE: Juste là ! Devant le portail noir
ARNOLD: Ok! Attends je gare bien
Il a garé et il m’a dit
ARNOLD : Tiens voici ma carte, tu m’appelles tout à l’heure si tu veux vraiment travailler et je vais te dire où me trouver
Mais il ne s’agissait pas seulement de la carte qu’il m’avait tendue mais aussi une somme d’argent
ARNOLD : Ceci sera pour ton taxi
Je n’ai pas compter du coup, j’ai pris et j’ai gardé, oui j’avais besoin d’argent et je ne pouvais dire non..
AURÉLIE : Merci
ARNOLD: je t’en prie, tu te reposes bien et à tout a l’heure
AURÉLIE : Merci et toi aussi, bonne nuit
Il m’a sourit et a attendu que je rentre dans le portail avant de partir… Je suis entré et quand j’ai déballé la liasse de billets, j’avais exactement la somme de 200.000FCFA entre mes mains… Seulement pour mon taxi …
A SUIVRE….
Episode 3
Je suis rentrée dans ma chambre, maman dormait déjà et j’ai déposé cet argent sur la table, je regardais cette somme colossale et je me demandais comment juste pour le taxi j’avais reçu autant d’argent, cela veut dire que ce monsieur devait sûrement gérer une très grande entreprise ou alors des entreprises qui lui rapportaient assez pour vivre
J’ai encore pris sa carte j’ai regardé, son nom entier y était écrit » KIDOM ARNOLD » avec deux numéros de téléphone au bas de la dite carte
À ce moment, je vous promets, on ne pense qu’à une seule chose comme suite, gagner plus, car on estime que si pour le taxi il a pu sortir 200.000frs alors on pourrait avoir plus j’ai donc décidé de me rendre à son lieu de service quelques heures plus tard
Je m’étais réveillée très tôt, je n’avais même pas dormi en réalité, à 6h j’étais déjà debout… Je faisais déjà le ménage et tout ce qui va avec, j’étais motivée et je voulais en même temps vite terminer pour le rejoindre à son bureau
Quand je suis arrivée où il m’avait indiqué,je fus surprise de découvrir une grande boîte où entreprise
Des agents de sécurité, m’interpellèrent de laisser ma CNI à l’entrée..
– Vous allez où ? Enfin vous êtes ici pourquoi ?
AURÉLIE : Je suis là pour une demande de travail
– Un entretien d’embauche, n’est ce pas ?!
AURÉLIE : Si vous voulez!! Oui!!
– Tu vas comme ça et en bas tu vas voir des gens tu attends qu’on vienne te chercher!! Tu as déjà déposé teq dossiers ?
Car il fut surpris de constater que je n’avais rien en main…
AURÉLIE : Oui depuis!
J’avais aussi dit cela pour qu’il me lâche un peu les baskets, ce qui fut le cas… Une fois arrivée où ils m’avaient indiqué, je trouvai un monde incroyable, au départ je ne savais pas qu’ils étaient là pour les mêmes raisons que moi, mais après renseignement, on me dit que tous là étaient là pour une demande d’emploi
Près de 70 personnes, si je respectais le protocole, il ya de fortes chances qu’on ne m’aurait jamais reçue.. Alors j’ai appelé Arnold
ARNOLD: Oui allô
AURÉLIE: Bonjour Monsieur Arnold, c’est Aurélie
ARNOLD: Aurélie ? Tu es déjà là ?
AURÉLIE : Oui
ARNOLD : Tu es à quel niveau, j’envoie quelqu’un te chercher tout de suite
AURÉLIE : Juste au niveau où il ya les personnes pour les demandes d’emploi
Il sourit et me dit qu’il m’envoie quelqu’un dans les 2 minutes qui suivent ce qui fut fait car quelques minutes après un monsieur demanda dans la foule
– Mademoiselle Aurélie ?
AURÉLIE : Présente
– Suivez moi
Le regard des gens sur moi qui se disaient comment j’avais fait pourtant je venais d’arriver, tous les doigts de la main n’ont pas la même taille en fait
Nous sommes arrivés près du bureau de Arnold et sur sa porte était inscrit PDG KIDOM, Celui là qui était venu me chercher toqua à la porte avant de recevoir l’ordre de rentrer
ARNOLD: Ah! Tu es vraiment là !!
Il se leva pour m’accueillir et ordonna au monsieur qui était venu me chercher
ARNOLD: Euh dites à tout ce qui sont en bas pour les demandes d’emploi que c’est terminé pour aujourd’hui, ils pourront passer dans deux jours
– D’accord boss!!
Je ne comprenais pas pourquoi il arrêtait les entretiens, peut-être parcequ’il comptait me donner le poste ? Ou alors il était fatigué mais en même temps il n’était que 8h30
ARNOLD: Alors c’est comment ? Tu as bien dormi?
AURÉLIE : Oui bien!
ARNOLD: D’accord!! C’est important ! J’ai cru que tu ne viendrais pas, le plus souvent certaines filles lorsqu’elles viennent me demander du boulot, de l’aide, subitement elles disparaissent sans laisser de trace
AURÉLIE : Et pourquoi ?
ARNOLD : Je ne saurai te dire!! Mais ce n’est pas à moi de chercher quelqu’un qui cherche le travail.. c’est la personne qui veut travailler qui vient vers le boulot
AURÉLIE : Je suis d’accord
ARNOLD: Justement comme toi! Bref passons au vif du sujet, tu m’as dit que tu voulais travailler, si aujourd’hui tu avais du boulot ce serait pourquoi Exactement ?
AURÉLIE : Déjà pour ma mère …
ARNOLD : Ta mère ?!
AURÉLIE: Oui !! Elle est souffrante et son traitement nécessité beaucoup de soin et d’argent, je suis orpheline de père et je m’occupe d’elle toute seule..
ARNOLD: Je comprends et je compatis!! C’est bien de voir qu’il ya encore des filles qui sont de bonne foi
AURÉLIE : Merci
ARNOLD: Et quand tu regardes cette entreprise, ici nous comptons des agents de sécurité, des agents de ménages, des agents de surveillance ou contrôleur si tu veux, des manutentionnaires, des secrétaires et bien-sûr moi le directeur général, tu penses que tu peux exercer à quel niveau ?
AURÉLIE : Je ne sais pas, moi ce que je sais c’est juste que je veux travailler, alors monsieur même si c’est comme agents de ménage je suis partante
ARNOLD: D’accord alors! J’aime ta volonté et pour cela je peux déjà t’assurer que comme tu l’as dit, même comme agent de ménage je vais t’embaucher
AURÉLIE : Merci
ARNOLD : Je t’appelle ce soir pour te confirmer tout ! C’est ton numéro avec lequel tu m’as appelé
AURÉLIE : Oui
ARNOLD: D’accord, tu peux rentrer à la maison
AURELIE: Merci monsieur!
ARNOLD : J’espère que le » monsieur » c’est juste lorsque nous sommes ici, sinon tu connais bien mon prénom.. bref tiens ceci, je veux que tu t’achètes de nouveaux et très beaux vêtements
Il me tendait une enveloppe kaki, je l’ai prise et je suis sortie, il m’a sourit avant et je savais que xes faveurs n’étaient pas seulement pour les beaux yeux, derrière ça, il y’avait autre chose, il y’avait quelque chose qui se tramait dans sa tête mais pour l’instant le boulot était important
Je ne suis pas directement rentrée à la maison, je suis allée chez mes copines, je voulais leur raconter tout celà… Je leur ai tout d’abord passé un coup de fil pour leur demander si elles étaient déjà rentrées et elles m’ont dit oui alors je leur rétorqué que j’étais en route et j’arrivais
Lorsque je suis arrivée chez elles, elles étaient assises devant leur télé, décontractées
AURÉLIE: La nuit a été courte ou bien?
EMMA: Tu nous poses les questions, toi tu es même allée dormir où hier ?
AURÉLIE : Bah chez moi!
EMMA: Chez toiii ? Donc il est allé te déposer ?
JUSTINE: Tu vas trouver c’est elle qui a encore refusé de suivre le monsieur! C’est comme ça qu’elle rate les choses, aujourd’hui comme tu es là, ne compte même pas sur moi pour te donner 5frs, si Emma veut elle va te donner
EMMA: Qui? Pardon! J’ai aussi des choses à faire avec mon argent
JUSTINE: Voilà
AURÉLIE : Il ne m’a rien proposé, il m’a demandé où je restais et il est allé me deposer
JUSTINE: Tu ne pouvais pas le séduire ? Ça se voyait qu’il avait tellement envie de toi durant toute la soirée
EMMA: Je te dis, et tu devais même rentrer avec tes 200.000frs tranquille, tous les hommes la sont des directeurs généraux
AURÉLIE : Je ne finis même pas de parler et vous m’acculez? Il m’a déposé et il m’a remis justement 200.000 pour aller le rejoindre à son entreprise aujourd’hui et j’y sors comme ça
EMMA: Ah bon? Pour faire quoi dans son entreprise ?
JUSTINE: Pour rien 200.000frs ?
AURELIE: Je lui ai dit que je cherchais le boulot et il m’a dit là qu’il devait m’appeler et il m’a remis cette enveloppe avec de l’argent pour m’acheter de nouveaux vêtements
C’est à ce moment la que je comptais l’argent qu’il m’avait remis et il y’avait exactement 500.000frs à l’intérieur… La stupéfaction de mes amies, elles n’en revenaient pas , pendant qu’elles étaient toutes étonnées après que je leur ai dit que j’attendais son appel qu’un numéro fixe m’appela et c’était Arnold
ARNOLD: Allô Aurélie
AURÉLIE : Oui
ARNOLD: Ok! J’ai où te trouver un boulot dans l’entreprise, tu seras ma secrétaire personnel, tu prendras fonction dans deux jours, on t’enverra un mail pour t’expliquer de quoi il est question, ou alors je te verrai et je te dirai de quoi il s’agit… Sinon bienvenue a la maison et parmi nous
J’ai juste regardé mes copines et je leur ai dit
AURÉLIE : Je suis prise!!
Sans savoir que c’était donc là-bas l’enfer devait commencer pour moi…
A SUIVRE….
Episode 4
Mes copines aussi m’ont raconté leurs différentes suites de soirée avec leurs partenaires, ce qui n’avait pas été moindre car elles même aussi avaient reçu un vrai pactole , qui dépassait même le mien de loin, je vous laisse imaginer
Je leur ai en même temps demandé de m’accompagner faire mes courses puisque j’estimais qu’elles connaissaient la mode plus que moi, du coup j’avais besoin de nouveaux vêtements encore plus que c’était la consigne imposé par Arnold, le directeur
EMMA: Mama, ne t’inquiète même pas, on va te rendre jolie le genre que le gars va seulement te dire ce qu’il veut de toi depuis là, parceque je vois qu’il est encore entrain de tourner autour du pot
AURÉLIE : Est ce que je t’ai dit que je qu’il me dise quelque chose? Je veux seulement le travail et il me l’a donné
JUSTINE : Ta tête nooon c’est comme le ballon, il ya seulement l’air dedans, toi même tu dis que tu es arrivée tu as trouvé près de 70 personnes qui attendaient qu’il les reçoive mais non seulement on t’a fait entrer, on a chassé les autres mais tu as eu un poste et tu dis que quoi? Aurélie la vie n’est pas le voire bébé comme on dit la, un homme comme celui là, ça ne court pas les rues, tu veux survivre alors tu as des sacrifices à faire…
AURÉLIE : Comme pour dire par là que.. ?
EMMA: Que rien ne te coûte de sortir avec lui, si ça arrivait qu’il te drague un jour
JUSTINE : Ça va arriver! Est ce que il fait ça pour ses beaux yeux! Qu’elle est la plus belle fille de ce monde ?
EMMA: Tu es avec lui tu manges ton argent, tu as un boulot, tu as une stabilité, tu as une assurance, ça t’enlève quoi que de temps en temps tu lui fasses de petites gâteries ? Rien du tout, ce n’est même pas comme ci tu étais avec un homme et on va dire que tu es infidèle
AURELIE: Bof!! Vous savez quoi? Venez d’abord m’accompagner acheter mes vêtements, c’est ça le plus important là maintenant
Elles se sont apprêtées et nous avions pris la route du magasin de chez … Je pensais en même temps à ce qu’elles m’avaient dit mes copines…plusieurs fois j’avais suivi que personne de nos jours ne faisaient rien pour rien, j’avais reçu 700.000frs en moins de 24h, j’avais eu un boulot et je savais que ce n’était pas tout…
JUSTINE : Ma soeur! C’est Dieu qui t’a donné, prends avec les deux mains et ne fais pas comme tu as l’habitude de faire la, voilà un homme qui peut te sortir de la galère comme un jeu
EMMA: Elle avait déjà touché 100.000 dans sa vie? Si elle n’est pas sage c’est son problème..
JUSTINE: La seule condition sera que vous couchiez ensemble, et ça ne t’enlève rien, c’est le savon que ça va finir ?
AURÉLIE : Pour vous c’est assez facile d’aller ouvrir ses jambes à un homme qui ne vous plaît déjà pas et qui est assez âgé
JUSTINE: Tu prenais donc son argent pourquoi si il ne te plaisait pas?! Tu acceptais sa proposition de boulot pourquoi si il était âgé selon toi? Que d’aller dépenser son argent, tu peux toujours lui dire là que tu n’es plus d’accord hein.. on rentre
Elle avait raison en même temps, je n’avais pas pensé comme ça, j’avais juste vu mon intérêt mais il fallait bien que je pense aussi à l’intérêt de Arnold.. pourquoi il faisait ça, pourquoi voulait il m’aider? Une chose est sûre et certaine je devais savoir
Bref nous sommes allées à la boutique CHIC Nuisettes By VANS et mes copines me choisissait seulement des vêtements de hautes gammes, des chaussures de luxe
JUSTINE: Une secrétaire particulière ça se met bien et ça séduit…
En me présentant des dessous très sexy… On aurait dit qu’elles savaient déjà de quoi il serait question par la suite… Ce jour nous avions fait des achats à 490.900 frs et je n’étais aucunement déçue
J’ai préféré après tout celà, rentrer chez moi car trop de sacs en mains..mes copines et moi, nous nous sommes dit aurevoir et je suis partie à la maison
– Aurélie?! C’est quoi?!!
Ma mère à ma vue, surprise, elle me demanda ce qui se passait
– C’est comment avec tous ces sacs? Tu sors d’où avec ?
Devrais je lui dire la vérité ou alors, la lui cacher
AURÉLIE : Tu ne me laisses même pas m’asseoir? Tu as vu l’argent que je t’ai laissé aujourd’hui au chevet de ton lit
– J’ai vu ça, 50.000frs! J’ai cru que tu m’as demandé de garder et comme je dormais tu ne m’as pas réveillé, donc c’était pour moi?
AURÉLIE : C’était pour moi maman! Tu pensais que c’était pour qui ?.
– C’est encore là-bas, je n’ai même pas touché
AURÉLIE: Donc tu n’as pas mangé ?!
– J’ai fais le petit riz là, c’est ce que je mangeais, ça m’a arrêté le ventre toute la journée
Ma mère était tout pour moi, je rêvais ne plus la suivre se plaindre pour quelque chose comme… La nourriture, ça me faisait mal quand elle me disait comment elle avait mangé quelque chose malgré elle
AURELIE: Attends je vais te faire à manger, il ne se fait pas encore tard, je crois que je peux trouver quelque chose au marché
J’ai déposé les sacs et je suis allée très vite au marché, lui acheter de la bonne nourriture, en quelques heures maman était déjà très contente devant son plat de porc avec du plantain pilé..
Je m’étais appliquée pour lui faire plaisir avant de lui annoncer la fameuse bonne nouvelle
– Tu dis que les sacs là c’était quoi Aurélie?
AURÉLIE : Maman, j’ai trouvé le boulot et comme je n’avais pas assez de vêtements, j’ai pris ceux de mes copines
– Le boulot? Mais où ça ?
Je lui ai dit mais elle ne s’y retrouvait pas dommage
AURÉLIE : Ce n’est pas grave! L’essentiel est que je commence à travailler dans deux jours… Donc désormais tu n’auras plus certains soucis ici..
Ma mère célébra de joie… Elle était fière pour moi, je lui avais menti mais c’était pour atténuer les multiples questions qui devaient suivre…
– Enfin! Que Dieu te guide ma fille! Je suis heureuse!! Le temps de Dieu ce n’est pas le temps des hommes! Merci oooh!!
Nous avions passé une bonne soirée ma mère et moi, puis nous sommes allées dormir… Je pensais à son traitement que je devais dorénavant accélérer, je ne voulais plus qu’elle souffre… J’y pensais quand je reçois un message de Arnold qui me disait qu’il fallait que demain on se voit pour qu’on parle de mon poste et on signe les contrats, je lui ai d’accord sans soucis
Il fut donc question que nous nous voyions en soirée après le boulot,il m’a appelé et je l’ai rejoint, il était assis dans un coin isolé entrain de boire un truc dans une gourde en inox
ARNOLD: Ah t’es là.. prends place
AURÉLIE : Bonsoir
ARNOLD: Waouh! Tu es jolie!
Effectivement j’avais mis une de mes nouvelles robes, elle m’allait bien et je fus ravie qu’il ait remarqué ce détail
Il me dévorait du regard puis me dit
ARNOLD : Bon!! Ici il est question de secrétaire personnelle, ça veut dire que tout ce qui va me concerner personnellement tu devras gérer, et si par exemple je veux qu’un dossier reste dans l’intimité c’est à toi que je le confierai
Il me regarda sans parler, ensuite il dit
ARNOLD: Tu mesures les responsabilités que tout cela détient ?
AURÉLIE : Oui
ARNOLD: Voilà! Donc le jour où tu rates un truc nous concernant, on tombe! Mais ne t’inquiète pas, tu ne me feras tomber parceque moi je vais te broyer avant
J’ai eu peur mais je me suis dis que c’était une façon de dire qu’il devait me virer…
ARNOLD: Donc voici ton contrat, tu choisis combien tu veux avoir chaque mois d’abord, tu signes là et tu signes là
AURELIE: C’est moi qui choisis ce que je veux ?
ARNOLD: Tu as peur?
AURÉLIE : Non!
ARNOLD: Alors coche!
J’ai coché où était inscrit 200.000frs , il s’est mis à rire et m’a dit
ARNOLD: Seulement ? Hahaha de toutes les façons, on pourra modifier celà, si un jour tu le permettras …
Il rangea ses documents et me dit
ARNOLD: OK! Tu commences demain, j’espère que tu le sais! Maintenant parlons de nous! Qu’est ce qui te dirai si on prolongeait la soirée, tu es sexy et j’aimerai bien profiter encore de tes formes pour ce soir
Une invitation ou du chantage ? Je ne saurai décrire mais une seule chose dont j’étais sûre…
AURELIE: Je n’ai aucun programme ce soir donc…
Oui, je ne pouvais refuser!!
A SUIVRE….
Episode 5
En même temps, je ne trouvais aucun inconvénient de lui tenir compagnie, il était tout de même gentil, il m’a promis me remettre une copie du contrat le lendemain au bureau, je lui ai dit qu’il n’y avait aucun soucis à cela
Nous sommes allés dans un coin plutôt calme avec musique douce et on s’est assis et j’ai voulu subitement savoir des choses sur lui, comme par exemple…
AURÉLIE : Tu n’es pas mariée ? Tu n’as pas d’enfants ?
ARNOLD: Mariée ? On peut dire que je l’étais oui
AURÉLIE: Vous vous êtes séparés ?
ARNOLD: Non!! Elle est décédée
AURÉLIE : Ah! Désolé.. je ne savais pas
ARNOLD: Ce n’est pas grave, ça fait longtemps, on s’y habitue et on passe à autre chose
AURÉLIE : Je vois
ARNOLD: Mais elle m’a fait un garçon qui après la mort de sa mère m’a détesté sans aucune raison
AURÉLIE : Détesté ? Mais où est il ?
ARNOLD: Il a préféré volé de ses propres ailes, alors quand on a l’occasion de se voir on se voit sinon on n’a plus vraiment ce contact comme un père et un fils
AURÉLIE : Et tu n’as pas essayé de lui parler ? Lui demander pourquoi … Enfin essayer de savoir pourquoi il se comportait ainsi ?
ARNOLD: Non! Ça ne m’a pas intéressé, j’ai fais de lui un homme, je ne vois pas pourquoi je me plierai encore en quatre pour supplier un enfant que j’ai moi même fait
AURÉLIE : Mais pourquoi ? On dirait que tu connais la raison pour laquelle il est devenu ainsi et tu me le caches
Il ne m’a pas répondu, il m’a regardé et m’a dit
ARNOLD: Nous sommes sortis nous amuser alors amusons nous s’il te plaît
C’est comme cela que le sujet sur sa famille venait de prendre fin, on passa à autre chose
ARNOLD: Tu as un petit ami ?
La question que j’attendais depuis, j’ai eu trois secondes de réflexion et je lui ai dit
AURÉLIE : Oui j’en ai un
ARNOLD: Je m’en doutais bien.. une fille comme toi, ça ne court pas les rues
AURÉLIE : Pourquoi ? J’ai bel et bien été Célibataire avant d’être en couple, il a juste eu le courage de me faire la cours et aujourd’hui nous sommes ensemble
ARNOLD: C’est bien pour lui en tout cas! Moi je n’ai pas réussi à me mettre en couple depuis la mort de ma femme, j’ai plutôt préféré me concentrer sur mon boulot et rien d’autres
AURÉLIE : Et vos envies, vous les gérez comment ?
ARNOLD: Mes envies ? Hahahah tu verras un jour si tu le souhaites
AURÉLIE : Pourquoi pas me dire maintenant ?
ARNOLD: Parceque c’est une longue histoire si je commence à te la raconter
AURÉLIE : Décidément, tu es un homme mystérieux alors
ARNOLD: Non! Juste un monsieur renfermé depuis que j’ai subi certaines choses
AURÉLIE: Certaines choses comme ? La trahison des gens je suppose
ARNOLD: Exactement, on dirait que tu as lu dans ma tête
AURÉLIE : J’ai juste imaginé, vu le genre de personne que tu es, tu es sûrement tombée sur les mauvaises personnes qui ont du t’abuser
ARNOLD: Hahahaha Exactement mais le truc qu’ils oubliaient c’est que moi on ne m’abuse pas aussi facilement…
AURÉLIE: Tu les mettais en prison ?
ARNOLD: La prison c’est quoi ? Il existe pire que la prison… Chez moi
AURÉLIE : Ah bon ? Et c’est quoi ça ?
ARNOLD: Tu veux beaucoup savoir en une journée toi, on aura tout le temps, ce n’est pas pour rien que tu es ma secrétaire personnel
AURÉLIE : Hum.. a part le fait que je suis ta secrétaire personnel, tu attends quoi de moi exactement ?
ARNOLD: Tu sais Aurélie, dans la vie on ne sait jamais sur qui on tombe, il ya toujours quelque chose qui est un élément déclencheur… Je suis peut être celui là qui va changer ta vie, déjà que c’est ce que je veux faire, mais tu dois aussi savoir quelque chose de très important
Il pris son verre de whisky et il bu tout le contenu d’une seule gorgée avant de continuer
ARNOLD: Il est très important de savoir que rien dans la vie n’est gratuit, je te le dis aujourd’hui sincèrement, parceque je veux que tu ne sois pas surprise d’une quelconque réaction un jour
Ma réaction le fit réagir
ARNOLD: N’ai pas peur, n’ai pas peur.. tout a l’heure tu m’as demandé comment est ce que gérais mes envies n’est ce pas ?!
AURÉLIE : Oui
ARNOLD: Alors je te promets de respecter ta relation avec ton mec comme tu m’as dit être en couple mais en échange je voudrais que toi et moi soyons aussi ensemble
C’est vrai que je m’attendais à ça donc ma réaction ne fut pas étonnante, mes copines m’avaient prévenu, le plus difficile était maintenant d’accepter ce qu’il me disait, et dire oui à ce qu’il voulait
AURÉLIE : Je n’ai jamais été infidèle, je ne sais pas ce que je peux te dire
ARNOLD: Tu n’as qu’à me dire oui! Je veux t’aider alors toi aussi aide moi et montre moi que je ne me suis pas trompé
AURÉLIE : En vous donnant mon sexe ?
ARNOLD: Je n’achète pas votre sexe, mais votre attention, votre présence, et ceci au prix que vous souhaitez, j’ai de l’argent peu importe ce que vous voulez je vous donnerez
AURÉLIE : Et si je dis non!
ARNOLD: Je ne sais pas ce qui va se passer mais je pense que ça ne sera pas une bonne idée
A cet instant j’avais plutôt pensé au fait qu’il allait me dire de ne plus venir travailler, qu’il devait me virer, et ça c’était la dernière chose que je souhaitais dans ma vie, avec tout ce que j’avais déjà comme projet, ma maman qui était tellement fière de moi, il m’était impossible de contrarier ce monsieur
Je me retrouvais donc devant ce que mes copines m’avaient tellement dit depuis longtemps, avais je le choix ou non ?
AURÉLIE : J’aimerai avoir du temps pour réfléchir
ARNOLD: Sans soucis! Prends tout ton temps
AURÉLIE : Merci
La soirée a commencé et à une certaines heures, j’étais fatiguée surtout que je devais me réveillée le lendemain pour le travail, Arnold a décidé comme d’habitude de me raccompagner
ARNOLD : Tu as encore assez d’argent pour te déplacer?
J’ai juste hésité avant de répondre qu’il avait déjà ouvert le coffre de la voiture et tira juste une enveloppe pour me remettre
Honnêtement je ne pouvais jamais dire non lorsqu’il me tendait une pareil enveloppe donc je pris
ARNOLD: Je dirai qu’on te remette une voiture de service pour toi , tu sais conduire
AURÉLIE : Oui oui je sais conduire
ARNOLD: C’est super!!
Effectivement je savais conduire, c’était ma chance, je suis allé à la maison et même une bise il ne m’a pas demandé, je savais que cette enveloppe contenait beaucoup d’argent donc je n’ai même pas pris la peine de compter
Le lendemain matin, j’étais debout pour ma première journée, je me suis faite belle, mais alors très belle, un aurevoir à maman et je pris la route du boulot… Lorsque je suis arrivée, on m’a dirigé vers mon bureau qui n’était pas loin de celui du boss, il était encore en désordre mais je réussis à placer certains effets, j’avais à ma disposition 2 machines,une grosse télé avec câble, un frigo plein et plein de choses
ARNOLD: Bonjour Mam’zelle
C’était lui qui avait ouvert la porte
AURÉLIE : Bonjour monsieur!
ARNOLD : Tu es déjà là c’est super! Tu gères tout le monde qui voudras me voir, tu les envoies chez moi mais avant, avec ce téléphone là tu m’appelles
AURÉLIE : D’accord!!
Il a fermé et il est allé dans son bureau, jusque là je n’avais rien à faire, pendant des heures, jusqu’à ce que je suive à l’extérieur des éclats de voix , curieuse je sors pour regarder et je trouve un jeune homme devant sa porte
– JE N’AI PAS BESOIN DE VOIR UNE QUELCONQUE SECRÉTAIRE POUR VENIR TE VOIR!! JE VIENS ET MÊME SI TU REÇOIS QUI, J’ENTRE !! TU N’AS QU’À FERMER TA PORTE COMME TU LE FAIS!
Il était entouré des gars de la sécurité qui le suppliaient même pour le mettre dehors
– VOUS NE ME TOUCHEZ PAS!! CELUI QUI OSERA POSER SES MAINS SUR MOI, VERRA DE LUI MÊME
Il s’avança pour sortir et me vit, il figea son regard sur moi et me dit d’un ton plus doux et calme
– C’est vous la secrétaire du patron ?
AURÉLIE : Oui
Il se calma, regarda les gars de la sécurité et dit
– Je crois que je verrai plutôt la secrétaire pour le voir! Merci !
Il entra dans mon bureau me bousculant presque devant la porte….
– Mademoiselle, c’est vous que j’attends !!!
A SUIVRE….
Episode 6
Son insolence me dépassait, je voulais bien savoir qui était ce garçon qui se prenait pour celui qui était supérieur à tout le monde mais en même temps je trouvais cela sexy, je ne sais pas si c’était par curiosité ou alors juste parce-que j’avais l’habitude de craquer sur les Bad boys
– Vous ne me recevez pas ?
AURÉLIE: Si je suis à vous monsieur
Je suis allée m’asseoir à ma place et lui était en face de moi
– Merci
AURÉLIE : Dites moi ce que je peux faire pour vous
– J’aimerai voir le patron , paraît il que c’est vous sa secrétaire personnelle
AURÉLIE : Oui, est ce que vous aviez d’abord pris rendez vous ?
Il se mit à rire…
– Rendez vous ?! Mais vous n’avez qu’à bloquer ce rendez vous Maintenant et j’irai le voir
AURÉLIE : Non monsieur, les rendez vous se prennent deux jours avant pour qu’on puisse vous…
– Je vous dis madame, bloquez mon rendez vous maintenant et dites lui que je veux le voir , dites lui que son fils veut le voir, je suis son fils
C’est à ce moment que j’ai su que c’était le fils d’Arnold, un peu surprise car il avait peut-être deux ans de plus que moi, et il ne ressemblait pas vraiment à un fils de boss
AURÉLIE : Monsieur je suis là pour mon travail, et ce sont les consignes que j’ai reçues, personne ne pourra obtenir un rendez vous si il n’est pas enregistré en avance
– D’accord,c’est compris ! Et maintenant qu’est ce que je dois faire pour être enregistré
AURÉLIE : Vous allez me donner votre nom et je vous direz quand est ce que le patron souhaitera vous rencontrer
Il se mit encore à rire, comme ci je me moquais de lui…
– Ok! Mettez Tim Mbandang
Ce n’était pas le même nom que le patron mais c’était son nom puisque je lui avais demandé sa CNI bien après
AURÉLIE : c’est fait monsieur, revenez dans deux jours
– Ok! J’espère vraiment le voir cette fois
AURÉLIE: Si possible vous le verrez
Il s’est donc levé et il est parti… Je l’avais encore entendu crier dans les couloirs avant de partir, on aurait dit qu’il réclamait quelque chose à son père mais jusqu’ici je ne savais rien
Je ne sais pas pourquoi mais lorsque je l’avais vue, j’avais tout de suite voulu faire la conversation avec elle, j’avoue qu’elle était très jolie et ne m’avait laissé indifférente
Moi c’est Tim, Tim Mbandang, le fils de Arnold… À cette époque de la vie j’avais 29 ans… Ma vie avait basculé lorsque j’avais appris qui était réellement mon père après tant d’années, un homme méchant et sans cœur, j’ajouterai même égoïste car il ne pensait qu’à lui, je me demandais pourquoi il avait même décidé d’avoir une famille, sûrement pour avoir de la ressource à vendre.. hahahahah
Après mon petit scandale à son entreprise, je suis donc rentré chez moi, mais en réalité je pensais à cette fille que j’avais aperçue… Je me demandais bien comment je pouvais la revoir, et surtout de savoir si mon père ne l’avait pas encore transformé comme il savait si bien le faire
TIM: Qu’est ce que tu me veux ?
ARNOLD: Tim, jusqu’à preuve de contraire je suis et je reste ton père, je ne te permets pas de venir dans mon entreprise pour exprimer ta folie ou encore ta frustration
TIM: Ah donc je suis frustré, donc je suis fou?! Tu as essayé de me rendre fou mais comme tu n’as pas réussi aujourd’hui tu me traites de tous les noms ? Ne t’inquiète pas j’ai pris rendez vous avec ta secrétaire comme tu l’as demandé et je serai là dans deux jours
ARNOLD: Faudrait encore que je te reçoive, jusqu’ici c’est toujours moi qui valide les rendez vous entre ceux là que je veux et ceux la que je ne veux pas
TIM: D’accord, je sais que tu ne m’ignores pas! À dans deux jours…papa
J’avais raccroché…
Mon père et moi, ce n’était pas la bonne relation, je le méprisais plus que tout au monde, pour moi je ne méritais pas avoir un papa pareil, je regrettais d’être son fils
– C’était ton père ?
TIM: Oui maman c’était lui
– Qu’est ce qu’il voulait ?
TIM: Rien d’important… Repose toi
Eh oui vous l’avez compris, je vivais avec ma mère , mais pas mon père pourtant les deux furent mariés à une époque de la vie mais ce dernier avait voulu exercer ses pratiques sur ma maman et c’est où tous nos problèmes avaient reellement commencé…
Avant la fin de ma journée, on m’avait présenté ma voiture et on me l’a donnée… J’étais dans le bureau du patron pour lui dire merci de ce cadeau
ARNOLD: C’est rien! C’est juste pour tes déplacements car une secrétaire ça se déplace en voiture personnelle et non en taxi
AURÉLIE : Merci.. sinon j’ai enregistré un rendez vous aujourd’hui
ARNOLD: …
AURÉLIE : il s’agit de Tim Mbandang
ARNOLD: Hum! Ne la validez pas! Je ne suis pas disponible
Tout de suite j’ai su qu’il me cachait quelque chose mais je ne savais encore quoi
ARNOLD: Je suis très occupé ces jours ci pour recevoir une quelconque personne et si il revient, dites lui que je ne suis pas là
AURÉLIE : D’accord
ARNOLD: Merci.. j’espère que votre première journée s’est quand même bien passée
AURÉLIE : Oui elle était tranquille
ARNOLD : D’accord, je vais te laisser aller te reposer…
Pendant qu’il me parlait, il avait donc commencer à me caresser les épaules puisqu’il était debout derrière moi
ARNOLD: Mais j’aurai besoin de toi dans quelques jours et j’espère que tu seras prête
C’est clair que j’avais compris où il voulait en venir mais quelque chose jusqu’ici me retenait et m’empêchait de me laisser faire
AURÉLIE : On verra bien monsieur
ARNOLD: Tu m’appelles Arnold quand nous sommes seuls s’il te plaît
AURELIE: D’accord Arnold
J’avais quand même réussi à me lever et sortir pour m’apprêter à rentrer… Vous savez lorsque votre vie commence à changer, il est difficile de faire marche arrière parceque plus le confort dans lequel on se trouve est bien, plus on aimerait seulement avancer et non reculer
En quelques semaines , j’avais déjà un boulot avec un bon salaire mais aussi une belle voiture, je commençai donc à rêver plus grand que ça, car je me disais que je pouvais avoir plus que ça, mais alors, à quel prix ? C’était ça la véritable question.
Je pensais à cette secrétaire et je ne savais même pas pourquoi, je sais juste que je la trouvais très belle et je voulais la connaître d’avantage… C’est ainsi que je n’avais pas pu supporter attendre deux jours, je suis donc allée au bureau le lendemain
Je suis arrivée et tout le monde me regardait c’est normal sachant qui j’étais et de quoi j’étais capable .. parceque j’étais le seul qui réussissait à parler à leur patron qu’ils idolâtraient comme un Dieu
Ils disaient que même si j’étais le fils de Arnold, c’est pas pour autant que je devais lui parler parfois comme un vulgaire monsieur de rue sans savoir pourquoi je le faisais et j’avoue j’étais cru…
Je suis donc arrivée au bureau de la secrétaire qui jusqu’ici m’était inconnue même de prénom…j’ai toqué et elle m’a demandé de rentrer
AURÉLIE : Monsieur Mbandang? Mais je vous ai demandé de revenir dans …
TIM: Je sais! Mais je ne suis pas là aujourd’hui pour le rendez vous, je suis là pour vous!!
A SUIVRE….
Episode 7
AURÉLIE: Pour moi ? Comment ça pour moi ?
TIM: Pourquoi un homme viendrai voir une femme selon vous?
J’avoue que ça m’a fait sourire, il avait un truc différent des autres qui était attirant et pour cela au lieu de le repousser, je me suis plutôt prêtée au jeu…
AURÉLIE: D’accord! Je vous écoute!
TIM: Aurélie! C’est ça ?
AURÉLIE : Oui et comment tu as su ?
TIM: C’est écrit là
AURELIE: Ah j’avais oublié
TIM :Moi c’est Tim, Alors comme ça, vous êtes là nouvelle secrétaire de Mr Arnold
AURÉLIE : Oui! Depuis hier!
TIM: Justement je ne vous avais jamais aperçu ici auparavant, du coup, j’ai voulu être curieux de savoir comment vous avez fait pour rentrer dans cette boîte
AURÉLIE : Mais comme tout le monde, j’ai postulé et puis j’ai été prise
TIM: Hahahaha.. vous savez au moins qui je suis?! J’oubliais que je vous l’ai dit hier! Je suis son fils et entre nous vous savez que ma question est très pertinente, vous savez de quoi je parle mais vous faites semblant
AURÉLIE : Non! Je ne sais vraiment pas de quoi vous parlez, j’ai postulé comme tout le monde qui aimerait travailler
TIM: Ok! Mais ne t’inquiète pas.. euh tu me permets de te tutoyer
AURELIE: Tu l’as déjà fait donc…
TIM: ok! Je ne suis pas là pour ça, je suis là pour négocier un rendez vous avec toi, si ça t’intéresse, je ne serai pas venu ici si j’avais ton numéro de téléphone mais je n’ai pas pu m’empêcher
AURÉLIE : Donc simplement comme ça, tu viens un matin me proposer une invitation
TIM: Oui! Que tu es livre d’accepter ou pas!!
Mine de rien, je le trouvais audacieux, personne ne m’avait jamais fait la cours aussi bêtement, mais c’était mignon, enfin à mon goût alors je lui ai dit
AURÉLIE: Voici ma carte, tu m’appelles
Je l’ai vu sourire, Il a pris ma carte, s’est levé en me remerciant et aussi en me promettant de m’appeler bientôt
TIM: Merci encore
Je n’étais pas un tombeur, je peux même vous l’avouer , c’était l’une des premières fois que j’abordais réellement une fille, la première fois que j’avais pris mon courage et j’étais allé voir une fille face à face
J’étais heureux d’avoir enfin obtenu son numéro, je devais bien en prendre soin de toutes les façons… En sortant du bureau, j’ai croisé mon père dans les couloirs, on ne s’est même pas dis un mot, il m’a regardé sûrement en se demandant ce que je faisais là, moi aussi je l’ai regardé… Je parie qu’il a cru que j’étais là pour lui mais il fut très surpris que je ne le gère pas, je l’ai traversé et je suis sorti
Son regard sur moi, il ne comprenait pas pourquoi je ne lui avais dis un mot pourtant il suffisait juste que je sente son ombre pour lui dire tout ce que je pensais de l’homme mauvais qu’il était et bientôt vous saurez pourquoi
J’ai pris un taxi et je suis allé chez un ami qui avait un restaurant dans lequel je faisais à manger, salaire pas fameux mais je réussissais à me battre comme tout jeune
– Tu es en retard Tim ?
TIM: désolé Carlos, j’ai eu un détour là mais bon je suis là
– Tu étais encore faire le scandale chez ton père? Hahahaha
TIM: J’y étais mais ce n’était pas pour lui faire des problèmes cette fois..
– Ah d’accord! Sûrement pour une bonne raison… Bon assez bavarder faut maintenant travailler, bientôt midi et il y’aura les clients
TIM: D’accord
J’avais donc choisi ma vie comme vous le constatez, mon père était l’homme d’affaire sûrement le plus riche du Cameroun mais moi je lui avais dit que sa richesse et lui, je pouvais m’en passer, donc lorsque j’ai décidé de quitter de sa maison avec maman, j’ai vite commencé ce boulot de cuistot avec mon ami et tout allait bien jusque là car je m’y mettais à fond
J’étais assise là, les yeux encore braqués sur la porte où il venait de sortir à me demander qui était même ce garçon différent des autres ? Je me retrouvais entrain de sourire seule ou c’était par curiosité ou alors pour une raison que je n’arrivais pas à élucider et là bam la porte s’ouvrit et je vis Arnold entrer, tout furieux
ARNOLD: Tu vas bien toi ?
AURÉLIE : Bonjour Arnold
ARNOLD: Qu’est ce qu’il venait chercher là ?!
AURÉLIE : Qui ?
ARNOLD: Tim! Je l’ai vu sortir de ton bureau il ya quelques secondes
AURÉLIE : Bah il était là pour son rendez vous!!
ARNOLD: Mais tu m’as dit que c’était dans deux jours et ensuite je t’ai demandé de lui dire que je ne recevais pas
AURÉLIE : C’est exactement ce que je lui ai fait comprendre, que tu ne reçois pas
Il me regarda et c’est la première fois que je voyais enfin son regard différent de celui que j’avais l’habitude de croiser depuis tout ce temps
ARNOLD: Écoute moi! Avant toute chose, tu es là pour travailler, ici c’est le boulot et seulement le boulot, tes fréquentations tu les gères loin d’ici
AURÉLIE : Je t’ai dit qu’il était là…
ARNOLD: TU NE ME COUPES PAS QUAND JE PARLE !!!
Hurla t il sur moi, comme ci il savait la véritable raison pour laquelle Tom était venu… Je me suis senti offusquée et je lui ai répondu
AURÉLIE : D’accord monsieur!
ARNOLD: Voilà!!
Je me demandais bien ce qui se passait entre ces deux, un père et son fils, c’était la haine absolue…
1 heure plus tard, le téléphone du bureau sonna et c’était mon patron, enfin c’est Arnold qui m’appelait
ARNOLD: Je veux te voir dans mon bureau tout de suite
C’était un ordre et non une demande, je m’attendais encore à une brimade de sa part, je n’aimais pas lorsqu’on criait sur moi… Je suis arrivée dans son bureau et il était assis sur son fauteuil
ARNOLD : Assieds toi!
J’ai pris place …
ARNOLD: Je suis désolé d’avoir crier sur toi tout à l’heure, c’est juste que je n’aime pas voir ce garçon où je me trouve, il est … Fou je dirai et je ne sais pas ce que je lui ai fait pour qu’il me déteste autant et lorsqu’il arrive ici, il fait l’effort de me mettre mal à l’aise c’est ce que je ne cautionne pas! Si j’avais eu le choix je n’aurai jamais été son père…
AURÉLIE: Si je peux me permettre qu’est ce qui s’est passé?
ARNOLD: C’est une longue histoire qui ne mérite même pas le droit d’être racontée, mais peut-être un jour je vais te la raconter
AURÉLIE : D’accord
ARNOLD: Sinon si ça te dit, on peut se voir ce soir… Chez moi
AURÉLIE : Chez toi?
ARNOLD: Oui, j’ai besoin de compagnie à la maison aujourd’hui et j’aimerai bien me faire pardonner pour mon comportement de tout à l’heure
Je ne voulais pas l’offusquer en refusant, surtout que ses paroles retentissaient dans ma tête, lorsqu’il me disait que tout n’était pas donné gratuitement, chaque effort avait bel et bien un prix… Aussi celles de mes copines qui me disaient de ne pas laisser cette opportunité, alors j’ai accepté
Après le boulot, je l’ai donc suivi chez lui, il était devant avec sa voiture et moi derrière, nous sommes arrivés chez lui, j’étais éblouie par cette maison qui était tellement grande on aurait dit un manoir nous sommes entrés et nous avions garé dans la cour
ARNOLD: On va a l’étage
Je le suivais, nous sommes montés et une fois en haut, il s’est changé et a fait sortir quelques boissons alcoolisées et on s’est mis à boire tout en discutant, plus on bavardait, plus on se rapprochait, son côté doux, gentil et mignon ressortait, il était craquant, je ne sais pas si il était entrain de m’envoûter mais j’étais entrain de me laisser entraîner dans son jeu et ce qui devait arriver , arriva….
A SUIVRE….
Episode 8
On venait de faire l’amour, même si c’était pas mon intention, j’avais quand même aimé, j’avoue qu’il le faisait bien, avec une sensation bizarre qui me prenait à chaque fois qu’il me prenait en levrette et j’avoue qu’il l’aimait bien cette position
A chaque fois qu’il me prenait ainsi j’avais l’impression que quelque chose essayait de sortir de mon corps mais n’y arrivait pas et je me disais en ce moment là que c’était juste l’excès de plaisir qui me faisait ressentir celà
ARNOLD: Tu as aimé ?
AURÉLIE : Oui et toi ?
ARNOLD: J’ai adoré, ça faisait longtemps je n’avais plus fait l’amour
AURÉLIE : Humm on ne dirait pas!
Sa façon de parler , je sentais qu’il n’était pas satisfait honnêtement, comme si quelque chose lui avait manqué mais je le laissais le bénéfice du doute alors je croyais en ce qu’il me disait
AURÉLIE : Il se fait tard et je dois donc déjà rentrer, maman doit prendre ses remèdes et tant que je ne suis pas là, elle ne les boira pas
ARNOLD: D’accord, je te comprends !! Attends je vais te donner un peu d’argent pour tes poches
C’était incroyable l’argent que ce monsieur possédait et qu’il distribuait aussi facilement, vous ne me croirez peut être pas mais il m’a remis une somme d’un million de francs CFA.. eh oui un million et il m’a dit
ARNOLD: Je ferai de toi ma petite protégée, je ne te prends pas comme une pute t’inquiète, c’est juste que je t’aime bien et chaque fois que tu auras un soucis, tu m’en parles je t’aiderai toujours, mais surtout n’oublie pas, chaque chose a un prix
J’avais compris son prix, enfin je pensais avoir compris mais en réalité j’étais en ce moment loin de la plaque..
AURÉLIE : Merci
Il fallait juste être folle pour refuser autant d’argent sachant d’où je viens, je projetais déjà des projets avec l’argent que je devais me faire chaque fois que je devais coucher avec Arnold
ARNOLD: En passant, tu es libre de sortir avec qui tu veux mais ne l’oubli pas, tu restes ma protégée
Je n’ai pas répondu, Il ne m’a pas raccompagné, je suis descendue toute seule et j’ai démarré ma voiture mais avant ça, je suis restée quelques secondes au volant et je me suis mis à penser à la vie que j’étais sur le point de mener … Au final je devenais donc comme mes copines et en même temps pour me convaincre, je me suis dis » Aurélie, ce n’est que du sexe, alors fais le !! «
Voici donc comment je commençais à intégrer ce monde là, c’était donc officiel j’avais désormais une relation libre avec mon patron Arnold
Mes fins de journées étaient tellement épuisantes que parfois, je me demandais pourquoi mon père avait choisi ce monde? Si au moins il reconnaissait ses faits, ses méchancetés et acceptait revenir sur le droit chemin, peut-être je serai un enfant chouchouté aujourd’hui, tout le monde envie un certain confort, personne n’aime souffrir
TIM: C’est fini! Je rentre ! Ouf
– Demain sois là tôt Tim, s’il te plaît, on reçoit une réception et ça sera juste ça ensuite chacun sera libre
TIM: D’accord
Les réceptions étaient difficiles à gérer mais elles se terminaient assez vite, c’est à dire dans l’aprem avant 16h nous étions libres déjà… Ça m’a donné une idée
Je suis rentré à la maison et j’ai appelé Aurélie…
TIM: Allô
AURÉLIE: Je suis au volant, je te rappelle plus tard
TIM: Euh d’accord
J’avais eu l’impression de l’avoir gênée puisqu’elle ne m’avait même pas dit bonsoir, juste ces quelques mots et elle avait déjà raccroché… Je ne voulais plus prendre l’initiative de la rappeler, j’espérais donc qu’elle devait le faire
J’étais couché, fatigué et je sentais la fatigue envahir mon corps mais en même temps j’avais la foi qu’elle me rappelle comme elle l’avait dit en même temps aussi je devais me coucher tôt pour me réveiller tôt et affronter la dure journée qui m’attendait donc demain…
Mon téléphone sonna, c’était mon patron, la flemme de décrocher quand moi je pensais que c’était Aurélie.. j’ai tout de même décroché et il me disait d’être là encore plus tôt, genre 5h du matin, cette fois je n’ai plus attendu et je me suis laissé emporter par le sommeil une fois
Il était donc 4h du matin lorsque je me réveille et je trouve 7 appels en absence, cette fois c’était elle, il était 22h15 quand elle essayait de m’appeler mais je dormais déjà… Je me suis en voulu mais en même temps j’étais content de savoir qu’elle avait tenu à sa promesse
J’ai voulu la rappeler mais sûrement elle dormait, il était 4h quand même… Alors je lui ai juste fait un message » Désolé Aurélie, je m’étais endormi, journée épuisante, là je suis déjà debout pour aller au boulot, quand tu te réveilles s’il te plaît fais moi signe » et je me suis apprêté pour mon gagne pain
Après tous ces événements, je suis donc rentrée a la maison mais avant ça, Tim m’avait appelé mais au volant je ne pouvais pas causer pourtant j’avais envie de l’écouter, en lui promettant de le rappeler je suis arrivée à la maison dans l’intention de le faire lorsque je serai posée
J’ai donc d’abord donner à manger et les remèdes aussi à maman, on a un peu papoté, j’ai pris un bain et je me suis couchée puis je l’ai appelé mais hélas il ne décrochait pas, je me suis dit qu’il était sûrement fâché, j’ai insisté mais en vain alors je me suis endormie
Le matin, il était 6h quand je me réveille et je trouve un message dans mon téléphone, c’était lui qui me disait qu’il allait au boulot et que sa journée d’hier était fatiguante, je me suis demandée quel boulot, il pouvait bien faire au point de se réveiller à 4h du matin, pourtant son papa a tellement d’argent qu’il serait lui même un patron si il le désirait, je lui ai quand même répondu
– Ok! Je me suis dit que tu étais vexé, d’accord! Moi aussi je m’apprête pour le boulot
Mais cette fois il me rappela directement après mon message
TIM: Bonjour , comment tu vas ?
AURELIE: Bien et toi même ?
TIM: Au four et au moulin
AURÉLIE : On dirait vraiment que tu te trouvés dans un four, y’a tellement de bruits
Il s’est mis à rire ensuite il me dit
TIM: Ça te dit qu’on se voit dans l’aprem après ton boulot ?
AURÉLIE : Oui pourquoi pas?!
TIM: D’accord!! Bon tu vas me retrouver…
Il m’a indiqué un restaurant que je connaissais juste de nom et lorsque je passais par là
TIM: Je serai là, je t’attendrai
AURÉLIE : D’accord!! À ce soir alors!
TIM: Ça marche!!
Ce jour je suis allée au boulot, je me sentais vraiment bizarre, mon corps était comme un os après une fracture qui essayait de se remettre à sa place, comme ci quelque chose était sortie de moi et essayait en même temps de rentrer à sa place
Arrivée, on m’annonça directement que le patron voudrait me voir de toute urgence dans son bureau… Déjà il n’arrivait pas avant 8h et là il n’était que 7h, je suis allée dans son bureau et je l’ai trouvé devant certains dossiers
AURELIE: Que tu veux…
ARNOLD: Entre, entre!!!
J’ai obéit et j’ai refermé la porte, il commença à me dévisager, de haut en bas, il me regardait, regardait mes formes ensuite il se mit à sourire, puis rire … Je ne comprenais pas pour quelle raison, il se leva et vint vers moi
ARNOLD: Tu es magnifique, j’ai envie de toi
AURÉLIE : QUOI? ICI ?
ARNOLD: Beh pourquoi pas? Nous sommes deux!!
AURÉLIE : Mais!
ARNOLD: Laisse toi faire!! Juste un peu, hier je n’ai que penser à toi, je ne peux plus m’en passer
AURÉLIE : En quelques heures ?
ARNOLD: Mais où est le problème ? C’est une bonne chose en même temps
AURÉLIE : Humm
ARNOLD: Viens là, viens dans mes bras…
#TIM.
Excité est petit pour exprimer ce que je ressentais lorsque je savais que je l’attendais, que je devais la voir… Je travaillais avec rage à cause de la joie qui m’animait… On avait déjà terminé et à 10h la réception avait commencé, et à 16h elle fut terminée.. mon téléphone sonna c’était elle
AURÉLIE : Je prends la route
TIM: D’accord je suis là
J’ai attendu quelques minutes et elle est arrivée, j’étais a l’intérieur de la cuisine mon téléphone sonna encore et elle me dit qu’elle était là, je suis sorti et je l’ai vue
Lorsque je lui ai dit que j’étais dans le restaurant, je m’attendais à le voir venir de l’extérieur en costume par exemple mais je fus surpris de le voir débarquer en tablier de cuistot, ma réaction ne tarda pas, j’ouvris les yeux et la bouche, il me dit
TIM: Tu es surprise ? Je travaille ici!!
AURÉLIE : C’est pour toi ou alors…
TIM: Non je suis employé
J’ai pris cela pour une blague, j’étais encore abasourdie lorsque mon téléphone sonna, c’était Emma, j’ai décroché, elle était en pleures, elle n’arrivait même pas à parler , je l’avais juste suivi dire dans un amas de sanglots
EMMA: Justine vient de faire un accident de voiture, elle est décédée….
A SUIVRE….
Episode 9
AURÉLIE : Pardon ? Qu’est ce que tu dis ? Décédée ? Elle sortait d’où ?
Emma n’arrivait même pas à me répondre, elle n’arrivait même pas à parler, seulement pleurer
EMMA: Aurélie, je…je… Je ne sais pas quoi te dire, on sort comme ça de la morgue..
Je lui ai demandé dans quel hôpital ils se trouvaient Exactement et j’ai décidé de les rejoindre, je ne pouvais pas laisser mon amie dans un tel état pour un rendez vous
Après que je me lève pour partir, ayant même déjà oublié pourquoi j’étais venue, je croisai le regard de Tim sur moi, un regard interrogatoire…
TIM: Euhhhh…
AURÉLIE : Désolée, j’ai une amie qui vient de décéder, on m’informe qu’ils viennent de la mettre a la morgue, c’est ce que je veux aller confirmer
TIM: Elle a eu quoi?
AURÉLIE : Un accident me dit on, je ne sais pas encore réellement ce qui s’est passé
TIM: Je suis désolé, mes sincères condoléances
AURÉLIE : Merci, je suis aussi désolée, on va remettre ce rendez vous!
TIM: Oui vas y! Ce n’est pas grave! Je te comprends parfaitement
AURÉLIE : D’accord! Je t’écris
TIM: Ça marche!
Ça se voyait qu’il était déçu mais il essayait de me faire croire le contraire, en même temps je voyais qu’il ne voulait pas me lâcher, me laisser partir et j’avais bien vu
Il arrêta mon bras d’un coup sec
TIM: Tu vas arriver? Tu m’as l’air déboussolée
AURÉLIE : …
Je n’ai pas répondu car il avait raison, je me sentais très mal, j’espérais que cette nouvelle soit fausse
TIM: Jeee… Je peux t’accompagner si tu veux!!
C’était sûrement la meilleure proposition, je lui ai dit
AURÉLIE : D’accord
TIM: Donne moi juste 5 minutes le temps de me changer et on va!!
AURÉLIE : D’accord, je t’attends dehors!!
Je suis sortie, entrée dans ma voiture et je l’attendais…
Je voyais un rendez vous pour lequel je m’étais préparé psychologiquement partir en fumée, et pour cela il était hors de question… Je ne connaissais pas la personne qui était décédée mais vu l’état dans lequel elle se trouvait, je compatissais, alors quand j’ai pu saisir l’occasion de lui proposer de l’accompagner et qu’elle avait accepté je n’ai pas hésité
J’ai fini de me changer et je suis sorti mais je ne la voyais pas dehors, je regardai à gauche, à droite mais elle n’était pas là… Moi de prendre mon téléphone et d’essayer de l’appeler mais un jeu de phare attira mon attention à côté, moi de bien regarder et c’était elle …
Elle était donc véhiculée, mais je connaissais cette coupe de voitures, c’était celle de mon père et quand je l’ai vue, je n’ai pas aimé, mais je me suis tout de même dirigé vers elle
TIM: C’est ta voiture ?
AURÉLIE : Tu sais conduire ?
TIM: Oui!
AURÉLIE : Alors c’est toi qui vas conduire
Elle était innocente et je savais qu’elle était encore plein de bonheur et d’avenir, je comprenais directement ce que mon père cherchait derrière une fille comme elle mais n’ayant encore certains détails je ne pouvais prendre des décisions
Je suis entré et je lui ai demandé où on était censé aller, elle m’a indiqué et nous sommes allés
AURÉLIE : Voilà Emma gare toi là !!
TIM: D’accord
J’avais juste suivi le nom mais je ne savais pas qui c’était, je l’ai vue se diriger vers une fille qui avait sauté en larmes lorsqu’elle avait vu, moi je n’étais pas descendu de la voiture, je les voyais seulement causer dans un amas de larmes, Emma qui lui racontait propablement la scène de l’accident ou encore ce qui s’était passé…
C’était donc vrai? Lorsque j’ai vu Emma, j’ai su que cette nouvelle était vraie, elle était pleine de sang sur ses vêtements, elle m’a prise dans ses bras et s’est mise à me raconter
EMMA: Elle était entrain d’aller à la boutique et au niveau du carrefour, un camion n’a pas respecté les feux et il l’a heurté au point de la trainer des métrés plus loin… Aurélie la voiture est irrécupérable, Justine y est sortie pliée comme une enveloppe, décédée sur le champ, les pompiers ont du briser ce qui restait de la voiture pour la faire sortir de là
Ça donnait froid au dos d’entendre celà, pour quelqu’un comme Justine qui aimait la vie, elle la perdait brutalement ainsi, ça faisait peur de savoir que la vie était si courte quand on s’y rendait compte à la fin
EMMA: Quand on m’a appelé, je suis venue trouver qu’on la faisait sortir de sa voiture… C’était…
AURELIE: Sa voiture? Justine avait déjà une voiture!
C’est vrai que j’étais occupée avec mon boulot que j’avais commencé mais je ne savais pas que Justine avait une voiture, aux dernières nouvelles, elle se déplaçait encore en taxi dépôt ou courses
Emma m’a regardé et j’ai compris
AURÉLIE : C’est lequel ?
EMMA: Celui qui était avec elle le jour de la soirée, il lui a remis une voiture comme cadeau pour son anniversaire qui était demain et c’est justement ces courses qu’elle allait faire
AURÉLIE : Waouh! À peine?! C’est triste! Que son âme repose en paix
EMMA: Je t’assure!
Jusqu’ici mon esprit ne s’était pas ouvert sur un quelconque soupçon, pour moi c’était normal , la mort n’est il pas naturelle? Et en plus il fallait bien que chacun meurt de quelque chose.. pour moi c’était son jour
EMMA: Tu as déjà croisé le gros lot dans ton boulot ? C’est qui ton chauffeur?
Elle changea de sujet pour regarder Tim qui était dans le téléphone…
AURÉLIE : Ce n’est pas mon chauffeur, c’est un ami
EMMA: Un ami?! Toi la cachotière ci, ce qui est sur c’est que ça va venir me trouver!
AURÉLIE : C’est une longue histoire! Il m’a invité aujourd’hui quand tu m’as appelé et comme j’étais donc avec lui, il a proposé de m’accompagner jusqu’ici vu mon état
EMMA: Je vois!! Il m’a l’air très lourd, regarde sa belle voiture en plus il est mignon
AURÉLIE : C’est ma voiture!!
EMMA: Hein? Ta…ta voiture?! Depuis quand?
AURÉLIE : Bref une voiture de service qu’on m’a remise
EMMA: Waouh!! Elle est belle! Donc je suis la seule à ne pas avoir de voiture?! Vous mentez! J’aurai aussi ma part de voiture, qui va rester derrière
Ne dit on pas que c’est de notre bouche que vient la mort ? J’ai causé avec Emma, je ne pouvais pas lui demander de venir saluer Tim quand déjà moi même je ne connaissais grand chose sur ce mystérieux jeune homme, je lui ai donc dit qu’on se reverra et elle aura l’occasion de le connaître
EMMA: D’accord, je vais rentrer! Je sais que ma nuit sera amère aujourd’hui
AURÉLIE : Tu parles!!
Je suis retournée dans la voiture et j’ai trouvé Tim qui s’était assoupi.. j’ai donc fait exprès de fermer la portière très fort et il s’est réveillé
AURÉLIE : Désolée de t’avoir réveillé
TIM: Pas grave! Tu as terminé ?!
AURÉLIE : Oui!
TIM: Ok! Je te raccompagne à la maison
AURÉLIE : D’accord … Tu es très gentil
Nous avions roulé et c’est peu qu’on se disait quelques mots, je le sentais frustré, j’avais aussi envie de rester avec lui, je voulais l’écouter, il me plaisait beaucoup, je ne voulais pas gâter sa soirée, nous sommes passés près d’une grillade qui était encore ouverte
AURÉLIE : Attends gare là !!
TIM: Là ?!
AURÉLIE : J’ai une petite faim, j’aimerai bien manger quelque chose!
AURÉLIE : On y va?!
J’ai hésité avant de répondre, vous savez pourquoi ? Parceque je n’avais pas d’argent pour lui offrir ne serait ce qu’une boisson où nous étions entrain d’aller… Le ndem!!
A SUIVRE….
Episode 10
TIM: Euuh..
AURÉLIE : Je t’invite, ne t’inquiète pas! C’est pour me faire pardonner
Ouf! Je ne pouvais même pas insister pour payer car je n’avais rien dans mes poches et nulle part même, on attendait les salaires
Elle est descendue avant moi, me laissant fermer sa voiture et je la suivais derrière… Son déhanché, sa démarche, une merveille visuelle, tout le monde la regardait, mais en me voyant venir derrière tenant dans mes mains les clés de la voiture, ils comprenaient que j’étais sûrement son petit ami pourtant je cherchais encore à m’imposer et là ça commençait plutôt mal
AURÉLIE : On peut s’asseoir là !
TIM: Oui ça va!
AURÉLIE : D’accord
On a pris place et on a décidé de commander, j’avoue c’est très gênant d’être invité par une fille qu’on côtoie au premier rendez vous, je n’avais pas faim, en même temps je devais prendre un truc pour ne pas qu’elle se doute de quelque chose et aussi il ne fallait pas abuser
Autant de paramètres à respecter, j’ai décidé de prendre
TIM: Une saucisse, des frites et un jus naturel
Elle m’a regardé genre…
AURELIE: Une seule saucisse? Tu vas te rassasier?
TIM: Oui ça ira! J’ai mangé au restaurant de toutes les façons!
AURÉLIE : Ah je vois! Parlant même de ce restaurant … Pour moi trois saucisses avec des frites et du vin blanc ( S’adressa t’elle au serveur ) voilà je disais parlant du restaurant où on était tout à l’heure, tu y travailles ?
TIM: Bah ça se voyait n’est ce pas?
AURÉLIE : Oui mais je ne sais pas si…
TIM: Tu t’attendais à me trouver en costume assis à t’attendre ? C’est ça ? Hahaha non je travaille dans ce restaurant depuis deux ans aujourd’hui
AURÉLIE : Waouh! Pour quelqu’un qui est…
TIM: Non dis le! Pour quelqu’un qui est le fils d’un des hommes les plus riches du Cameroun, oui j’ai choisi ma voie, j’ai choisi ma route pour des raisons , je dirai personnelles et privées
AURÉLIE : Problèmes de famille? Problème avec papa? Il ya sûrement quelque chose qui t’a poussé à prendre une telle décision
TIM: Évidemment qu’il ya quelque chose, j’ai du enlever ma maman et partir avec elle, alors tu dois comprendre que ce n’était pas un jeu en même temps
AURÉLIE : Ta mère? Sa femme?
TIM: Oui sa femme! Ma mère!
J’avais reçu comme un choc, sa mère qui était la femme de Arnold ? Mais il m’avait pourtant dit qu’elle était décédée et qu’il était veuf, comment se fait il que Tim me parlait de sa mère qui était la femme d’Arnold
TIM: Il ya un soucis?
AURÉLIE : Nooon! Il n’y en pas! Juste étonnée d’entendre tout ça!
TIM: C’est la vie! mais je vais te comprendre si tu décides de ne pas m’accorder de ton temps jusqu’à la fin vu la différence qu’il ya entre nous
AURÉLIE : De quelle différence parles tu ? Je suis comme toi, j’ai aussi une maman et je m’occupe d’elle, on vit tous les deux, avant de rencontrer ton père, ce sont mes copines qui me donnaient à manger, celle qui est décédée et celle avec qui je parlais à la morgue là, donc je sais ce que c’est que la souffrance… Toi aujourd’hui tu as même un boulot moi je n’avais rien, tu peux imaginer la frustration que je recevais de ces filles avant qu’elles ne me donnent leur argent
TIM: Et tu as rencontré mon père, hahaha…ce monsieur!
AURÉLIE : On dirait que tu me caches des choses
TIM: Non! Enfin pour le moment je ne saurai te dire certaines choses mais tout simplement de faire attention à ce type, il ne fait rien pour rien et il veut toujours gagner, il utilise les gens pour ses fins et une fois qu’il a terminé peu importe qui tu es , comme une vieille chaussette il te balance
J’étais naïve et jusqu’ici je ne pensais qu’au sexe que Arnold me demandait et je me disais que sûrement une fois qu’il allait terminer de le faire avec moi comme il le voulait, il allait me chasser sûrement du boulot, c’était là que ma pensée s’arrêtait et j’avais quand même peur, Surtout quand on commence à s’habituer à un rythme de vie.. il est préférable d’être surpris par la richesse que d’être surpris par la pauvreté
AURELIE: Je fais bien mon travail jusqu’ici donc je ne vois pas pourquoi il devrait se débarrasser de moi comme ça
TIM : D’accord
AURÉLIE : Sinon c’était quoi le but de ton invitation ? Me parler de ton père ?
TIM: C’est vrai que là ce n’est plus moi qui invite mais je vais profiter pour te dire ce que je voulais te dire avant qu’un autre drame n’intervienne
AURÉLIE : Voilà je t’écoute …
Des idées se balançaient dans ma tête, ce gars était quand même mystérieux et je savais qu’il avait à me dire, en même temps il me plaisait, en même temps je voulais qu’il me propose sortir avec lui, qui aurait dit non à un gars pareil ?
Son niveau social ne me disait rien, je ne saurai jugé quelqu’un dessus et comme je l’ai si bien dit, je sais ce que c’est que d’être de classe moyenne ou basse mais lui, il avait un père extrêmement riche, si à moi, il parvenait à remettre des millions de francs CFA comme un jeu, je n’imagine pas ce qu’il peut donner à son fils, son sang
TIM: Tu m’écoutes ?
AURÉLIE : Oui oui, je suis avec toi, donc en conclusion qu’est ce que tu veux
Je n’avais rien entendu, mais je savais ce qu’il voulait, ça se voyait, un homme qui invite une femme ce n’est pas pour demander son amitié…
TIM: En conclusion, je veux bien si tu le veux qu’on soit ensemble
AURÉLIE : Hahaha, ça ne fait même pas une semaine qu’on se connait et tu veux déjà être avec moi? Et si j’étais fiancée, ou encore mariée
TIM: Tu n’es aucun des deux, je le sais!
AURÉLIE : Hahaha et qu’est ce qui te fait croire ça ?
TIM: Mon intuition ne me trompe jamais
AURÉLIE : D’accord! On verra bien!
On se mit à manger et à parler d’autre chose comme son boulot, qu’est ce qui l’avait intéressé dans la cuisine, il m’avait dit qu’il aimait cuisiné et que quand il vivait avec son père c’était lui le seul qui lui faisait à manger , j’aimais bien quand il parlait en bien de son père, oui! Pour vous dire que Tim ne parlait pas seulement en mal de son père, au fond il reconnaissait certaines choses que son père avait fait pour lui
TIM: Sans lui, je ne serai jamais cuisinier dans ce restaurant et je peux te promettre que je suis l’un des meilleurs dans ce pays.. mon père m’a payé une formation hôtelière en Afrique du Sud, j’ai mes diplômes certifiés donc je ne suis pas celui là qui s’est levé et a juste commencé à cuisiner
AURÉLIE : Donc tu es un chef cuistot…
TIM: Il ya mes chefs mais je me débrouille très bien!!
AURÉLIE : Il ya une différence quand tu parles de ton père en mal et lorsque tu parles de lui en bien, ça prouve que tu aimes encore ton papa malgré tout ce que tu estimes qu’il ait pu te faire
Tim ne m’a pas répondu…
AURÉLIE : J’ai perdu mon père très tôt et aujourd’hui, j’aimerai parfois l’avoir a mes côtés car il me manque beaucoup, toi tu as la chance d’avoir encore tes deux parents en vie, c’est une grâce
TIM: Oui mais bon… Est ce que c’est si facile que ça ?
AURÉLIE : Dis moi Tim, si un jour tu avais moyen de te réconcilier avec ton père, le ferais tu ?
A SUIVRE….
Episode 11
Je le trouvais attentionné, avec le temps j’avais remarqué qu’il savait vraiment ce qu’il voulait et il se battait pour… J’avoue que malgré le fait que je voulais jouer mon intéressante, je n’y arrivais pas, c’était tellement fort que je me laissais prêter au jeu
Ce soir là quand on s’était séparé, il avait préféré rentrer chez lui après m’avoir demandé si je pouvais conduire, je lui ai dit oui et nous sommes rentrés chacun chez lui
ARNOLD: Je te veux dans mon bureau tout de suite
Ma relation avec Arnold n’avait pas changé, en échange de ce qu’il me donnait dans ma vie, on avait des parties de jambes en l’air mais toujours il avait cette impression d’insatisfaction qu’il me démontrait, pourtant je le voyais jouir à chaque fois hors mis celà, je ressentais toujours cette sensation d’aspiration mais pour moi c’était sûrement du plaisir
Je ressentais cela au niveau du bas ventre, comme ci quelque se retenait à mon coeur et au niveau de mon bas ventre autre chose lorsqu’il ressortait de moi essayait de le tirer par force mais je n’avais jamais eu la force ou le courage de lui demander
AURÉLIE : D’accord
Je me suis levée et je suis allée à son bureau, il était assis et l’air content, il n’avait pas, il m’a dit
ARNOLD: Assieds toi!
J’ai pris place…
ARNOLD : Tu vois quelqu’un d’autre ?
AURÉLIE : Pardon
Seul ce regard noir qu’il m’avait lancé m’avait fait me souvenir de la question… Ce monsieur parfois laissait ressortir le démon qu’il était mais je ne le voyais pas, trop naïve pour m’en rendre compte
AURÉLIE : Voir c’est trop dire! On apprend encore à se connaître!
ARNOLD: Et tu comptais m’en parler un jour!!
AURÉLIE : Bah oui! Quand ça ira loin! Pourquoi ? Tu es jaloux ?
ARNOLD : Jaloux? Mais non! C’est moi qui t’avais demandé d’avoir une relation mais que la nôtre reste et persiste, c’est le prix pour ce que je te donne
Il n’avait pas froid aux yeux lorsqu’il me disait celà, qu’allais je faire ? J’avais un boulot, une voiture et beaucoup d’argent mais en réalité et ce qui était bizarre avec cet argent, je ne foutais rien du tout, même l’idée d’investir ne me traversait pas la tête, je bousillais 500.000frs en trois jours, mon rythme de vie était à la hausse… Je n’avais pas peur de dépenser, lorsque je savais que j’en aurai encore
AURÉLIE : Je sais, mais jusqu’ici ce n’était pas le moment de t’en parler car il n’y a encore rien entre lui et moi
ARNOLD: D’accord! Je suis fier pour toi! C’est une bonne chose que tu sois en couple.. tu sais chaque jeune fille en a besoin
Je ne comprenais donc pas sa soudaine joie pour moi, devrais je donc lui dire que c’était son fils ? Non je ne pense pas! Ce n’était pas le moment et tant qu’il ne m’avait rien demandé, je préférais me taire pour l’instant
ARNOLD: On se voit ce soir ?! J’ai envie de toi!
Je ne savais pas que ce soir, il avait prévu d’essayer autre chose pour avoir ce qu’il voulait, je lui ai dit
AURÉLIE : D’accord mais je n’aimerai pas durer! Je dois m’occuper de ma mère
ARNOLD: Pourquoi tu ne lui cherches pas une nounou ? Je pourrai même la payer pour toi si tu veux
AURÉLIE : Non ma mère c’est tout pour moi, je préfère moi même m’occuper d’elle… Elle est mon père et ma mère en même temps
ARNOLD: D’accord! Je te comprends!! À tout à l’heure alors!!
Il était très difficile de dire à Aurélie qu’elle devait se méfier de son patron qui était mon père, mais en même temps, je ne savais pas ce qu’il faisait d’elle et elle seule pouvait me dire pour que je puisse la protéger, j’en avais le pouvoir , même seulement d’une parole, c’est pourquoi mon père n’osait pas hausser le ton ou lever la tête lorsque je parlais… Nous n’étions pas du même monde mais il savait que moi je savais le maîtriser comme le jour où j’ai libéré ma mère de son emprise…
Avec Aurélie en même temps aujourd’hui, tout allait pour le mieux, je la voyais intéressée et je l’étais moi même, je comptais la prendre tout doucement pour qu’elle puisse elle même se livrer à moi
Je voulais un second rendez vous mais cette fois, je voulais inviter et pas où je travaillais, il fallait que je l’invite ailleurs, alors j’étais obligé d’attendre l’argent de la fin du mois , même si elle m’invitait parfois, je refusais
TIM: Ton programme du soir, il dit quoi ?
AURÉLIE : Je suis censée accompagner le boss quelque part ensuite je dois prendre de ma mère
TIM: Secrétaire personnelle.. hahaha D’accord!
AURÉLIE: Ah ça !! Mais je ne pense pas qu’on mettra long, je dois vraiment prendre soin de maman aujourd’hui, depuis des jours je la néglige
TIM: Sans soucis! On se parle alors après quand tu seras à la maison !!
AURÉLIE : Ça marche!
J’ai raccroché et ma pause était terminée…
La journée terminée, nous prenâmes la route du chez lui, j’avais l’habitude donc avant cela, j’ai pris un bon bain pour être fraîche, Arnold est venu me trouver à l’intérieur et il m’a dit
ARNOLD: Tu sais, tu es une fille très chanceuse…
AURÉLIE : Merci bien!
ARNOLD: C’est moi qui te remercie, depuis que tu es venue travailler dans mon entreprise mes chiffres ont triplé, une chose tellement rare
AURÉLIE : C’est gentil, ça veut dire que je travaille bien
Il sourit et me dit
ARNOLD: On exclut pas cela mais il y’a plus que ça… Dis moi Aurélie tu voudrais devenir riche! Genre très riche!
AURÉLIE : C’est le voeu de tout le monde
ARNOLD: Je peux réaliser ton voeu Aurélie, rien ne me dépasse
Là j’ai eu peur, il parlait tellement doucement et posément que c’était suspect…
AURÉLIE : Ah bon?
ARNOLD: Finis de prendre ta douche et retrouve moi dans la chambre
Ce type devenait de plus en plus mystérieux, j’ai fini ma douche et je suis allée dans la chambre… Surprise, effrayée, choquée.. la chambre était noire et éclairée par des bougies, jusqu’ici je ne voulais pas accepter ce qui était vrai
AURÉLIE : C’est quoi ? Qu’est ce qui se passe?!
ARNOLD: N’ai pas peur! Rien ne va t’arriver, c’est comme ça que je célèbre mes réussites et je te tiens tellement à cœur que j’ai voulu la célébrer avec toi
Je n’arrivais pas à dire NON mais au fond c’est ce que je disais, il m’a prise par la main et il m’a fait asseoir au sol devant un miroir où on voyait nos reflets… J’étais nue je rappelle, il s’est placé derrière moi et a commencer à me caresser , à me couvrir de bisous et c’est ainsi que c’est parti , je me laissais faire, j’avais l’impression d’être touchée comme jamais il n’avait fait… Jusqu’ici j’avais les yeux fermés et voilà qu’un moment par curiosité j’ai voulu ouvrir les yeux pour regarder le miroir et qu’est ce que je vis
ARNOLD: N’ai pas peur!! C’est juste ce que tu vas produire!!
Enfin c’était horrible, je me voyais devant le miroir toute nue, entourée de serpents qui crachaient de l’argent sur moi abondamment…
ARNOLD: Tu seras riche! Crois moi je te donnerai tout ce que tu veux!
L’argent était tellement beaucoup que j’ai eu peur et Arnold derrière moi qui souriait et son visage prit l’apparence aussi d’un serpent et net à l’instant quelqu’un entra dans mon bureau
– Le patron vous appelle depuis!
Je me réveillais…
A SUIVRE….
Episode 12
Pourquoi avais je rêvé de ça ? Pourquoi ce rêve me parlait autant ? Je ne savais pas vraiment jusqu’ici mais je me suis tout de même levée et je l’ai rejoins dans son bureau, lui de me demander
ARNOLD: Tu es déjà prête ?
AURÉLIE : Euhh.. je ne sais pas! Je ne suis pas sûre de continuer avec toi ce soir Arnold, ma mère vient de m’appeler qu’elle a urgemment besoin de moi
ARNOLD: Quand ça ? Tu m’as portant dit le matin que c’est après notre rendez vous que tu devrais rentrer prendre soin d’elle je pense
AURÉLIE : Oui mais des imprévus, je n’ai pas de choix! C’est ma mère! Je viendrai te faire des gâteries ici dans ton bureau demain
ARNOLD: D’accord
Il avait souri, il aimait lorsqu’on le faisait au bureau ce pervers… C’est comme cela que j’avais réussi à m’échapper ce jour et aller réfléchir par rapport surtout à ce rêve que je venais de voir durant mon sommeil
Je suis rentrée à la maison, en réalité m’occuper de ma mère s’agissait juste de lui faire a manger, faire du ménage dans sa chambre et passer un peu de temps avec elle… Ce que je fis, déjà que j’étais rentrée très tôt donc on avait eu tout le temps
– Merci!!
AURÉLIE : Pardon??
– Je te dis Merci! C’est la première fois depuis la mort de ton père que je me sens revivre, que je souris
AURÉLIE : Mais maman tu n’as pas besoin de me remercier pour celà, c’est mon devoir de te rendre heureuse, sinon je me serai moi même en voulu toute ma vie
– Mais tous les enfants ne sont pas comme toi, certains parents n’ont pas cette chance et certains enfants n’ont pas la chance de rendre leur parents heureux, c’est aussi pourquoi cette obsession par moment pousse d’autres à faire des choses qu’ils vont regretter mais bon je sais que je t’ai assez bien éduqué pour que ça puisse être ton cas et avec le peu d’école que ton père et moi avions pu te payer, tu as quand même un bon niveau qui te permet de gagner ton argent dignement
Je ne sais pas pourquoi ma mère me parlait comme ça, d’abord le rêve et maintenant ces paroles, pour moi ça devenait très bizarre, j’étais très superstitieuse et quand je voyais déjà des choses pareilles, je commençais à me poser les questions
Je n’allais pas quand même me dévoiler à ma mère, c’est a dire lui dire que j’entreprenais des rapports sexuels avec mon boss en échange de ce luxe, elle allait avoir la même réaction comme ci je lui disais que j’étais dans une loge c’est sur, alors j’ai préféré taire le secret mais seulement à elle, j’ai eu envie de me confier…
Je ne suis pas le genre de mec à harceler une fille à tout moment avec les appels et les SMS, je suis le genre de gars qui pense que chacun a besoin à un moment de son espace, même si je mourrais d’envie de lui parler je réussissais à m’abstenir
En même temps elle aussi pouvait m’écrire mais je la trouvais très silencieuse, et c’était la première du coup c’était bizarre mais à chaque fois je me faisais une raison de lui coller la paix… J’ai pensé qu’elle m’a dit qu’elle devait s’occuper de sa daronne donc surement elle avait beaucoup à faire
J’ai donc essayé de m’occuper autrement, un film, causer avec maman malade par exemple aussi
– Tu as des nouvelles de ton père Tim ?
TIM: Non! Qu’est ce que je veux faire avec lui ?
– Tu sais fiston, tu ne dois pas détester ton père
TIM: pardon ?
– C’est une histoire entre lui et moi, je vais te dire ce que tu ne sais pas… Quand j’ai connu ton père, il était tout pauvre, c’est même moi qui me battait pour qu’il puisse manger, je t’assure je volais la nourriture de mes parents pour lui en donner, j’ai même été chassé par ma famille parceque on disait que je suis la pauvreté, que je vais apporter la misère dans la famille, c’est comme cela que je me retrouve avec ton père et on continue de se battre, il m’a dit un jour qu’il va prouver à mes parents que ceux ci avaient tort même si il doit passer par quoi… Alors un jour ton père est sortie de notre petite chambre et il a fait je crois une semaine je n’avais aucune nouvelle, lorsqu’il est revenu, il m’a dit » Prends seulement ta CNI et je t’amène loin de cette cabane » , je le regardais dans les yeux et j’ai su que Arnold avait fait quelque chose de pas bien… J’ai refusé et je lui ai demandé si il avait tué quelqu’un , qu’il devait me dire ce qui se passe, il m’a répondu qu’il ne tuerai jamais quelqu’un, il a juste été intelligent et il a gagné beaucoup d’argent
Je l’écoutais attentivement car ça c’est une partie que j’ignorais totalement
– Mais j’ai insisté et je lui ai dit de me dire ce qu’il avait fait pour avoir autant d’argent car je suis sa femme alors il n’a qu’à me faire confiance, j’ai ajouté que de toutes les façons, je ne devais pas le laisser tomber, et que même si il avait fait quoi je devais être avec lui, il m’a fait confiance et il m’a tout avoué sur ce que tu connais
TIM: Attends maman, tu veux me dire que tu savais depuis le début que Papa était dans une loge ?
– Toutes les femmes de ces personnes le savent, la femme est comme le bouclier de ces personnes, j’étais le bouclier de ton père, sa représentatrice dans la deuxième et la première chambre
TIM: C’est quoi la première et la deuxième chambre?
– Ce sont des grades qu’on donne aux plus forts, aux plus anciens ainsi de suite, juste que plus tu montes, plus les conditions sont difficiles, fiston crois moi il existe des choses plus cruelles que la mort, la mort n’est rien, j’ai vécu des choses que j’ai donc préféré le laisser dans son histoire et il a donc voulu me détruire… J’avais un fils, j’avais une famille, j’ai abandonné, sans savoir que ma vie était fondée sur le sale depuis le début
Cette révélation m’avait fait mal mais j’aimais maman plus que mon père, devais je lui en vouloir ? Ça je ne sais pas, je sais juste que je n’étais pas prête à l’abandonner, elle souffrait ça se voyait, elle avait peut-être fait une erreur mais ce n’est pour autant que je devais lui tourner le dos maintenant, en plus c’était pour me protéger
– J’aimerai qu’il te demande juste des excuses et que tu sois avec lui même si vous ne viviez plus ensemble, ça serait cool car si tu dois le détester, tu dois aussi normalement me détester
TIM: De toutes les façons, je serai avec toi jusqu’à la fin, et je reste avec toi, je veillerai sur toi et je ne t’abandonnerai jamais
Ma maman m’avait juste souri et le sujet avait changé… Mais moi j’y pensais encore
La suite des mystères ou encore des malheurs ne comptait pas s’arrêter là, je suis allée dans ma chambre avec l’intention de me confier à quelqu’un et la seule personne à qui je pouvais vraiment parler était Emma mon amie, je l’ai donc appelée
AURÉLIE : Allô Emma?
EMMA: Aurélie, s’il te plaît je te rappelle dès que je suis à la maison, je suis au volant, je sors de l’Ouest comme ça, mais j’entre déjà à Yaoundé, je suis sur l’axe lourd
AURÉLIE : D’accord c’est urgent, donc quand tu arrives appelle moi vraiment
EMMA: Ne t’inquiète pas mon amie, je t’aime
Les choses de la vie ou alors quoi? C’était donc comme ça que je suivais pour la toute dernière fois la voix douce de ma copine pleine de vie au volant de sa voiture …
Déjà minuit, près de 3h de temps depuis qu’elle m’a dit qu’elle me faisait signe, moi d’attendre, le pire est que son numéro ne passe plus… Je m’imagine une décharge de batterie en perdant le temps sur internet quand une information attira mon attention, il y’avait 3 minutes
Une Prado entré en collision avec un gros porteur, bilan un seul mort, la jeune fille au volant de la voiture Prado, la surnommée Emma Jocelyne Bemba ….
A SUIVRE….
Episode 13
J’avais hurlé dans ma chambre sans m’en rendre compte, c’est au vue de ma mère devant ma chambre que je me suis rendue compte que je m’étais exprimée à cause de la douleur
– C’est quoi? Qu’est ce qui ne va pas ?
AURÉLIE : Maman!!! Emma!! C’est Emma
– Qu’est ce qu’elle a eu ?
AURELIE: Elle… Elle a fait un accident et elle est décédée
– Hein? Pardon ? Comment ça ? Où et quand ?
AURÉLIE : Je viens aussi de lire ça sur Facebook là
Ma mère est venue s’asseoir près de moi pour aussi lire, pendant ce temps, moi j’étais plongée dans une réflexion absolue, cette fois pour moi cette mort n’était pas anodine, le pire c’est que l’anniversaire de Emma aussi était le lendemain, elle était décédée par accident comme Justine… coïncidence ou alors préméditation ? Je pense que quelque chose clochait, pour moi c’était la goûte d’eau qui débordait le vase… Il y’avait un truc de suspect eh oui directement j’avais pensé à une secte honnêtement, mêmes si je voulais me faire croire que ce n’était pas ça
– Tu suis même ce que je dis ?!
AURELIE: Pardon ? Maman donne moi un peu mon téléphone s’il te plaît, je veux appeler
Il me restait honnêtement après ma mère, une seule personne à qui je voulais me confier désormais, cette personne était Tim
J’ai essayé de l’appeler mais en vain, il n’a pas décroché, sûrement il dormait déjà… J’étais meurtrie, j’avais tellement peur, mais c’était incroyable, je venais de parler avec elle, il ya quelques heures et maintenant j’apprenais qu’elle était partie pour toujours!!
Je ne savais même pas quoi faire où j’étais là, je tremblais, ma mère essayait de me consoler par rapport a la mauvaise nouvelle mais en réalité je pensais au pire, et si c’était mon tour qui devait suivre… D’abord le rêve, ensuite les paroles de ma mère et maintenant cette nouvelle.. c’était bizarre et je comptais me méfier
Le matin en m’apprêtant pour le boulot, je trouve dans mon téléphone plusieurs appels manqués à une heure assez tardive, moi je m’étais endormi, je constate qu’il s’agit de Aurélie… Une fois je suis inquiet car à cette heure et avec une insistance pareille, ça veut dire qu’il y’a quelque chose d’urgent qu’elle voulait me dire
Il est 4h et je me dis que sûrement elle dort, alors je lui laisse tout de même un SMS pour lui signifier que je dormais et qu’elle n’avait qu’à me faire signe à son réveil et je devais la rappeler
Mais juste où l’accusé de réception me signale que le message a été reçu, qu’elle me rappelle, il est 4h30 par la
TIM: Hum, la fille ci ne dort pas?!
M’exclamais je avant de décrocher…
AURELIE: Allô
TIM: Eh bonjour princesse, qu’est ce qui ne va pas?!
AURÉLIE : Tim, je peux te voir?
TIM: Me voir ? Maintenant? Il est 4h30
AURÉLIE : Non pas maintenant, même le matin aux environs de 6h
TIM: 6h? C’est si urgent? Tu sais que je dois aller au boulot
AURÉLIE : Oui, je peux même te retrouver à ton lieu de service si tu veux, j’ai vraiment des choses à te demander et à te dire, rends toi compte que je viens de perdre ma copine Emma
TIM: Laquelle ?
AURÉLIE : Celle que tu avais aperçue à la morgue
TIM: Mais … Quand ça ? 
AURÉLIE : Cette nuit.. bref Tim je veux te voir s’il te plaît
TIM: D’accord !! Tu me rejoins au restaurant et je verrai comment jongler
AURÉLIE : D’accord! À tout à l’heure!!
Cette nouvelle m’avait vraiment fait mal, je ne connaissais encore les causes de son décès, j’étais curieux de savoir de quoi cette fille avait perdu la vie … Je me suis apprêté normalement pour aller au boulot, à 6h j’ai trouvé la voiture de Aurélie garée devant le restaurant
Je me suis dit, mais ça m’a l’air sérieux vue sa ponctualité… Je lui ai fait signe de descendre et nous sommes entrés… Une chance pour nous avant de rentrer chaque soir au restaurant, on faisait toujours le ménage
TIM: Toi tu as même dormi ?
Ses yeux étaient enflés cause de pleures…
AURÉLIE : Il m’était impossible de fermer l’oeil Tim et vraiment désolée de t’avoir dérangé mais je voulais parler à une personne, après avoir regardé, je n’ai vu que toi
TIM: Je vois! Entrons
Nous sommes entrés et mon patron m’a accordé un peu de temps pour causer avec Aurélie et c’est ainsi que la fille me raconta tout depuis son rêve jusqu’à l’annonce de la mort de son amie
AURÉLIE : J’ai peur Tim, je ne sais pas si c’est dont que je pense mais j’ai peur, j’ai peur que ce soit mon tour
TIM: Aurélie, mon père est sectaire, mon père appartient à une loge mais je ne saurai t’en dire plus car je n’ai jamais accepté cette vie, tu comprends pourquoi je te disais que lui et moi avions des problèmes
AURÉLIE : Attends je travaille chez…un…sectaire?!
TIM: Puisque je te le dis! Je ne connais pas encore quelles sont ses intentions envers toi mais fais gaffe!!! Je veux que tu me fasses confiance, Aurélie je veux que tu me dises tout ce que tu traites avec lui, si vos relations sont professionnelles, si il y’a autre chose, tu n’auras qu’à m’en parler et je te dirai quoi faire… Mais surtout ne me mens pas
AURELIE: J’ai compris.. je te promets
TIM: D’accord!! Je dois aller en cuisine
AURÉLIE: OK! Je vais te laisser moi aussi je file au boulot, peut-être je vais démissionner
TIM: Non! Pas besoin! Évite juste des relations non professionnelles avec lui et soit lui même essaiera de te chasser ou alors il te gardera
J’étais quand même sûr de ce que je disais jusque là
AURÉLIE : D’accord!! Merci
Aurélie est donc partie…
Je ne connaissais pas jusqu’où allait l’œuvre des confrères de mon père jusqu’ici, j’ai soupçonné une complicité de ce groupe concernant le meurtre de ces deux jeunes filles mais comme je disais, je ne connaissais pas tellement sur ce monde mais je savais comment contrer certains plans de mon père…
En réalité, ce n’est pas le fait de penser que je travaillais chez un sectaire qui m’a surpris mais le fait de savoir que je couchais avec un sectaire qui me dégoûtait, ça me faisait peur, avec tout ce qu’on suivait sur eux partout dehors, je voyais déjà ma mort proche à chaque fois que je pensais au nombre de fois qu’on avait couché ensemble, chose que j’avais omis de dire à Tim
Même au volant de ma voiture j’avais peur, je suis tout de même arrivée au boulot et je l’ai directement trouvé dans son bureau, le vicieux pervers m’attendait déjà depuis longtemps à ce qui paraît
ARNOLD : Tu as mis du temps bb
Se levant pour venir m’accueillir devant la porte, puisque nous avions rendez vous, rendez vous sexuel, fut surpris que je le bloque en lui posant cette question
AURÉLIE : Arnold réellement qui es tu ?
ARNOLD: Pardon?
AURÉLIE : Tu m’as bien suivie! Je veux savoir qui tu es! Et je veux la vérité ! Justine est décédée par accident, tu le sais, cette nuit c’était Emma..
ARNOLD: Emma? Elle est décédée ? Waouh
AURÉLIE : Tu es surpris? Je sais dans quoi tu es et je voulais juste te dire que moi j’arrête ce jeu avec toi, je suis là pour travailler et crois moi entre toi et moi il n’y aura plus rien à part une relation professionnelle
Son visage a changé, il a commencé à sourire et m’a dit
ARNOLD: Tu es sûre de ce que tu veux faire? Rappelle toi de ce que je t’ai toujours dit, chaque chose a un prix… Même ton refus aura un prix!! Je vais te laisser réfléchir, tu reviendras ici pour me demander pardon!! Je suis là..
Il retourna à sa place et s’occupa de ses dossiers… Le jeu allait donc commencer
A SUIVRE….
Episode 14
Rappelez vous, une fois je vous ai dit qu’il sera préférable pour un pauvre de devenir riche d’un coup, qu’à un riche de devenir subitement pauvre
Ça faisait déjà quelques mois que je travaillais dans cette boîte, en même temps que je bénéficiais des avantages que m’accordaient mon patron Arnold mais en échange de mon sexe et des nuits avec lui … J’avais donc déjà une vie aisée à laquelle je m’étais très vite habituée, il m’était très difficile de m’imaginer faire marche arrière, je n’arrivais même plus à penser au simple fait que je pouvais encore rester à la maison à compter sur un quelconque individu pour pouvoir nourrir ma mère, encore moins que mes amies n’étaient plus là, c’était vraiment horrible rien qu’en fermant les yeux et en imaginant cela pourtant c’est ce qui était censé suivre… Hahahaha
Ce jour, je suis donc allée dans mon bureau, l’esprit déboussolé, la peur dans le ventre, je ne savais même pas quoi faire, je voulais conseil, je pensais à ce soir où j’avais accepté d’accompagner mes copines, ce soir où tout avait commencé mais ce n’était pas le moment des regrets loin de là…
Mon téléphone sonna, j’avais même sursauté, c’était Tim qui m’appelait, j’ai décroché
TIM: Ça va ? T’es arrivée au boulot ?
AURÉLIE : Oui, je suis arrivée.. merci
Ma voix était même tremblante
TIM: Je sens que tu as peur, mais je voulais encore te rassurer que tout se passera bien si tu ne fais rien d’extra avec lui, il te traitera comme une simple employé qui est juste là pour travailler, ça je peux te le garantir
AURÉLIE : D’accord! Mais je vais t’avouer que j’ai vraiment peur Tim, je ne sais pas si je vais mourir ou pas
TIM: Tu ne vas pas mourir, en fait tant que je suis là, tu ne mourras pas Maintenant.. je suis ton super héros, si quelque chose veut t’arriver j’apparaîtrai comme Superman
AURÉLIE : Merci de me faire sourire.. toi ta journée elle a bien débuté ?
TIM: Oui elle est calme, j’ai simulé un besoin pour prendre des nouvelles, je vais devoir te laisser cette fois
AURÉLIE : Merci c’est gentil
Au moins j’avais encore Tim, le gentil et attentionné mignon garçon dont j’étais amoureuse plus les jours passaient…
La journée avait donc plutôt été calme, très calme même, je n’avais reçu aucun appel genre le boss veut te voir, ni même un dossier a traîter, c’était bizarre comme ci on m’avait écarté mais je me suis dis que peut-être il n’y avait pas de boulot
La fois où on est entré dans mon bureau c’était pour me remettre une enveloppe, le vigile… Je l’ai prise et à l’intérieur se trouvait un mot
» Dame Aurélie est priée de remettre les clés de la voiture de service appartenant à l’entreprise pour laquelle elle exerce, sur ce jusqu’à nouvel ordre
LE BOSS «
Je vous avoue j’ai eu un choc car je n’avais jamais pensé que ceci pouvait arriver là, pourtant ce n’était que le début des choses et que je devais voir pire… Le vigile était placé et sûrement attendait que je les lui remette, chose que j’ai faite… Ce jour je suis donc rentrée chez moi a pieds comme a l’époque
– Ekieh ta voiture est où ?
AURÉLIE : Elle a eu une panne, l’entreprise se charge de gérer ça, je ne sais pas seulement quand ils vont me la remettre
– Ah d’accord! J’ai cru que l’entreprise a repris
AURELIE: Non loin de là… Pourquoi ils vont reprendre la voiture ?
– Je ne sais pas! J’ai juste imaginé que tu ais peut être eu des soucis .. hahahaha
Je ne savais même pas pourquoi je mentais à ma mère, sûrement l’égo, je ne voulais pas qu’elle sache que j’avais eu des soucis, en même temps j’avais décidé de lui cacher cela et je comptais bien continuer, en me disant que tôt ou tard je trouverai une solution à ce soucis
Je savais dans quel cour elle se trouvait mais je ne connaissais pas quel étaient les risques réels, mon père était très dangereux, je le savais mais je me disais bien que avec tout ce temps, Aurélie ne m’avait pas dit la vérité en même temps mais je lui faisais tellement confiance, peut être parceque j’étais aveuglé par l’amour aussi alors je croyais en tout ce qu’elle me disait
A ce moment je pouvais imaginer dans quel état elle se trouvait, le même sûrement quand j’avais su que mon père me nourrissait grâce au sang de ses employés et des innocents qui n’avaient que demandé à vivre… je m’étais en voulu plus que tout, on aurait dit que c’est moi qui leur otais la vie, mais je vais avouer que la révélation de ma mère la dernière fois avait tout changé
TIM: Dis moi maman, tu penses que avec papa serait une bonne idée si lui et moi on se reconcilait ?
– C’est a toi de voir ? La seule chose que je t’ai dit c’est que si tu détestes ton père tu devrais aussi me détester car tout comme lui, je suis responsable, je suis coupable
Je voulais le faire pour ma mère, pour avoir la paix parceque en réalité, c’était difficile pour moi, papa avait décidé de ne plus rien gérer, en même temps je voulais la paix, il est très difficile de haïr son parent, je faisais semblant sinon au fond j’aurai voulu que les choses soient différentes de ce qui se passait
J’avais beaucoup parlé avec ma mère ce soir et j’avais donc ressenti l’envie cette fois de me réconcilier avec mon père, j’ai donc décidé de l’affronter
Évidemment que je connaissais la maison, je suis allé, on m’a laissé entrer, je n’avais besoin d’aucun protocole lorsque j’arrivais là-bas lui même le savait… Il était dans sa chambre, qui était fermée à clé sûrement entrain de faire ses incantations… Je me suis assis au couloir pour l’attendre
Une heure plus tard, il est sorti et quand il m’a vu, il a froissé son visage… Vous pensiez peut-être que j’étais plus fâchée que mon père mais c’était le contraire, il me haïssait plus que tout, sa femme alors, il disait à qui voulait qu’elle était décédée parcequ’il ne voulait plus entendre parler d’elle…
ARNOLD: Tu fais quoi chez moi ?
TIM: Je n’ai plus le droit de venir chez mon père?
ARNOLD: Pour quelle raison? Venir encore me crier dessus comme le fou que ta mère a créé ? Je te demande de sortir sinon j’appelle la police..
TIM: Tu ne feras pas quand même une chose pareille à ton fils
ARNOLD: Je ne suis plus ton père, tu l’as dit
TIM: Papa, maman m’a tout raconté et je pense que toi et moi devrions arrangé nos soucis et aller sur de nouvelles bases, je pense qu’elle est autant coupable que toi, si je te déteste alors je dois la détester
ARNOLD : Donc pour toi, tu penses que c’est facile, il te suffit de te pointer quand tu veux pour me faire la morale sur comment je dois faire?! Ça fait des années que ta mère et toi êtes partis de ma maison et pour moi vous n’existez plus, je ne veux plus entendre parler de vous
TIM: Tu es sérieux là papa?.
ARNOLD: Tu as exactement deux minutes pour quitter ma maison!
Je commençais à regretter mais en même temps ça me faisait mal, j’aurai cru à une entente facile mais là, il me repoussait, à la limite il me reniait
Je suis sorti de là, déçu et je suis retourné à la maison raconter tout à ma mère
Même mes nuits n’avaient plus le même goût qu’avant, tout l’argent que j’avais finissait en un temps record et je ne savais pas ce que je faisais exactement avec, je me rappelle juste que j’empruntais un dépôt chaque matin et soir pour le boulot car j’y allais toujours et la ration à la maison
Pour une personne qui avait quelques jours touché des millions, on aurait dit qu’ils s’était volatilisé
Ce matin là, je suis arrivée au boulot comme d’habitude et sur ma porte, une note urgente du patron qui voulait me voir avant même que je n’ouvre mon bureau, j’ai obéis, je suis allée le retrouver
ARNOLD: Ah mademoiselle Aurélie, je vois attendais… Prenez place
Déjà il me vouvouyait, ce n’était pas bon signe
ARNOLD: Euuh on remarque une chute de chiffres et surtout de mauvais rapports qui ont certains entraînés de grosses pertes d’argents à la société et ceci est votre boulot
Il bavardait, je le regardais et je savais que c’était juste pour m’accabler, je l’ai coupé et je lui ai demandé
AURÉLIE : Pourquoi tu fais tout ça ? Tu veux me virer alors fais le!!
Il m’a regardé, il a sourit et il est redevenu le Arnold que je connaissais, le Arnold avec qui je faisais mes folies et il m’a dit
ARNOLD: Aurélie, tu as une grosse dette envers moi, et pour que désormais tu ais la paix car crois moi tu n’auras pas la paix si je veux… Tu devras soit faire comme je te demande de faire avec moi depuis ou alors travailler pour moi sans salaire jusqu’à ce que la dette soit comblée.. je t’ai donné de mon argent, ce n’était pas pour rien.. tout se paye.. tout a un prix.. Repense à ta vie de luxe, réfléchis et prends la bonne décision… tu joues à un jeu très dangereux et j’ai bien peur que ….
Il sirota sa tasse de café avant de finir
ARNOLD: …Que tu ne sois perdante
A SUIVRE….
Episode 15
J’ai voulu me lever pour partir et il a rajouté pendant que j’étais debout
ARNOLD: Rappelle toi de Emma et Justine, tes copines, elles étaient pleines de vie mais elles avaient peu à donner c’est pourquoi elles n’ont pas survécu mais moi je t’ai donné la vie que tu voulais et pas pour un prix aussi cruel que ce qu’elles ont payé… Aurélie, au début je te l’ai dit, chaque chose a un prix payer et actuellement tu me dois beaucoup, je peux décider de détruire ta vie si je veux mais je me dis encore que tu vas réfléchir et revenir à de meilleurs sentiments
AURÉLIE : Dis moi que me veux tu réellement ?
ARNOLD: Tu sais ce que je veux! C’est toi que je veux, je veux qu’on soit comme avant
AURÉLIE : Non! J’ai peur de perdre ma vie, je n’aurai jamais du te connaître
ARNOLD: Ceci n’est pas le problème, le problème est que tu me connais déjà et bien plus que ce que je ne voulais, enfin pas aussi vite du coup ce n’est pas le moment de regretter mais d’avancer plutôt
AURÉLIE : Je préfère mourir que de recommencer ces pratiques avec toi
ARNOLD : De toutes les façons, tout le monde doit et va mourir.. ok c’est votre choix mademoiselle Aurélie .. vous pouvez disposer
Je suis sortie de son bureau, j’avais peur, je me posais la question de savoir dans quoi je m’étais fourrée exactement, j’avais extrêmement peur
Je n’étais pas à la fin de mes surprises c’est sur , même si je pensais à la mort, je savais que la suite devait être plus difficile que ça, déjà je commençais à être dans une mauvaise situation financière, sans salaire, sans avantage, je commençais à retrouver mon ancien style de vie, parlant seulement des moyens de transport, j’avais recommencé à stopper les taxis comme un citoyen de classe moyenne ou basse pour me rendre au boulot, a la maison alors ma maman n’arrivait plus à manger comme avant, je ne parle pas de sa maladie que je n’arrivais plus à suivre comme avant, ça devenait vraiment horrible cette vie, j’en ai parlé à Tim
Elle m’avait appelé qu’elle voulait me parler d’une situation qui la dépassait et que c’était urgent, j’ai décidé de la voir juste après mon boulot, j’étais inquiet pour elle, je me disais bien que ça avait un rapport avec mon papa ou encore moins ses affaires
Il était 17h quand je suis arrivée chez elle, c’était d’ailleurs la première fois que j’y arrivais… Avec sa mère je les avais trouvé dans un état plutôt triste mais alors très triste
AURÉLIE : Bonjour , comment tu vas ?
TIM: Hors mis la fatigue du boulot, ça va! Je suis là et toi ?
AURÉLIE : Ça ne va pas Tim!
TIM: Qu’est ce qui ne va pas ?
AURÉLIE : Je vis au boulot ces derniers mois une situation assez complexe, je subis un chantage de la part de ton père depuis tout ce temps, il aimerait que je fasse partie de son cercle mais comme tu m’as dit, je refuse de céder et il me mène la vie dure, je suis sans salaire et comme tu peux le constater ma situation à la maison ainsi que celle de ma mère… Je te laisse constater de toi même
TIM: Déjà tu ne devrais même pas céder, peu importe ce que tu vis, car une fois que tu lui ouvriras la voie, tu vivras pire que ça
AURÉLIE : Je préfère mourir que d’accepter ses propositions
Je ne sais pas pourquoi je ne voulais pas dire la vérité à Tim, je me contentais de faire comme ci rien ne s’était jamais passé entre son père et moi, pire même j’essayais même de convaincre moi même…
TIM: Tiens ça !! Ce n’est pas grand chose mais je pense que ça va t’aider
Il me tendait 20.000frs… je ne sais pas la dernière fois que quelqu’un m’avait donné une minable somme, m’étais je dis, sûrement mes copines de leur vivant mais depuis que j’avais commencé à travailler, je parlais en terme de millions de francs CFA… Mais je les ai quand même pris
AURÉLIE : Merci, ça pourra m’aider à me rendre au boulot…
TIM: N »oublie pas aussi de faire à manger à maman meme pour deux jours! Moi je travaille et je ne suis que payer à la fin du mois, je ne pense pas que je pourrai t’aider tout le temps
AURÉLIE : J’ai compris, et je sais! Merci Tim tu es un amour!!
TIM: Je t’en prie!!
On a encore papoté quelques temps, je lui ai demandé si il n’avait pas essayé de reparler à son père depuis la dernière fois que ce dernier l’avait repoussé comme un inconnu
TIM: Non!! Mais peut-être un jour j’irai le revoir
AURÉLIE : J’essaierai de lui parler de ça
TIM: D’accord c’est gentil
AURÉLIE : Je t’en prie, tu fais tellement de bonnes choses pour moi que je trouve que c’est normal que si je peux t’aider alors je le fais aussi
TIM: …. Tu es tellement belle, tu sais ?
AURÉLIE : Merci…
On se regardait comme deux adolescents au bord d’une plage sous le couché du soleil et c’est ce soir là que Tim et moi, nous sommes embrassés pour la première fois, j’étais amoureuse de lui c’est clair mais je ne sais pas si c’est son geste qui avait encore permis ce rapprochement
TIM: J’espère que toi et moi serions ensemble un jour
AURÉLIE : Le temps nous le dira, porte toi bien!
TIM: Merci, tu diras à la maman que je suis parti et qu’une prochaine fois
AURÉLIE : Je n’y manquerai pas!
J’avais donc 20.000frs mais puisque la vie de luxe m’avait déjà colonisée, j’ai donc géré à ma manière
Déjà je trouvais cela tellement petit, que j’ai mis les remèdes de ma maman de côté, je lui ai acheté à manger mais pas comme avant, juste un truc consistant pour qu’elle comble les vides de son estomac, moi j’ai recommencé à aller au boulot en taxi course comme j’aimais bien et voilà que en seulement trois jours, je n’avais plus aucun sous
J’en avais encore besoin… Et c’est ça le but des sectaires une fois que tu as consommé de leur argent, on dirait que tu ne veux plus t’en passer, tu commences à avoir des envies plus grands que tes revenus, tu trouves que toute sommes ne te vaut pas car tu rêves grand, tu vises gros
J’étais donc désormais a la case départ, mes amies je les avais perdues, mon patron qui m’aidait me faisait du chantage, Tim travaillait mais ne gagnait vraiment rien mais après c’était la seule personne qui pouvait même m’aider, je l’ai appelé…
TIM: Oui Aurélie
AURÉLIE : Je peux te voir! Tu es où ?
TIM: Je suis a la maison
AURÉLIE : D’accord , j’arrive
Je suis allée chez Tim, il était 23h, j’avais des intentions pas saines je l’avoue, je suis arrivée chez Tim et j’ai essayé de le séduire…
AURÉLIE : C’est vrai que ça ne va pas comme tu sais, mais en même temps je me disais que toi et moi on se connait depuis et on pourrait se connaître mieux
TIM: Tu veux dire quoi par là ?
AURÉLIE : Tu veux dire que tu ne comprends pas ?
TIM: Tu veux…?
AURELIE: Dois je tout te dire ?
C’est vrai que ça n’enlevait absolument rien au fait que je l’aimais et que j’étais amoureuse de lui, mais juste que je pensais que je pourrai l’extirper un peu d’argent en faisant celà en même temps je savais qu’il mourrait d’envie
Je ne lui ai donc plus laissé placé un mot, j’ai commencé à l’embrasser, à le caresser de partout et c’est ainsi que nous fîmes pour la première fois l’amour comme deux adolescents, c’était pas dans la bonne intention au départ mais je me suis sentie bien après qu’on ait fini et là j’ai essayé de lui dire réellement ce pour quoi j’étais là
AURÉLIE : J’en avais besoin, ça me permet d’oublier mes soucis, avec ma mère qui n’a rien mis dans la bouche depuis deux jours et moi qui ne sait même pas comment demain j’irai au boulot
TIM: Attends les 20.000frs que je t’ai remis l’autre jour sont finis
AURÉLIE : Mais bien-sûr, il fallait manger et aussi les remèdes de maman
TIM: Aïe!! Je t’ai dit que moi je n’ai que mon salaire c’est seulement à la fin du mois que je l’ai, je ne sais pas comment t’aider là maintenant
J’ai compris que j’avais fait tout ça pour rien, puis il a ajouté
TIM: Voici 2000frs, si ça peut t’aider à te rendre au boulot…
Mince, 2000frs!! La dernière fois que j’avais touché un billet de 2000frs, je ne rappelais même plus du tout, j’avais l’impression d’être insulté mais quand je pensais quand même que je pouvais me déplacer avec, je les ai quand même pris en lui disant
AURÉLIE : Merci
Mais un merci qui n’était pas sincère car je me suis dis une chose ce soir là << JE N’AI PAS DE CHOIX «
Je suis rentrée a la maison, ma décision dans la tête j’avais hâte d’arriver que le matin arrive, je me suis habillée et je suis allée au boulot… Ce jour mon patron ou Arnold si vous voulez est arrivé en retard et j’avais hâte de le voir… Dès que j’ai suivi qu’il était là, j’ai attendu qu’il entre dans son bureau et quelques minutes après je me suis levée pour le rejoindre
Sans frapper à la porte, j’ai ouvert et j’ai trouvé qu’il causait avec une collègue mais quand il a vu mon regard, il dit à cette dernière
ARNOLD: Revenez après!! Mademoiselle Aurélie vous pouvez entrer
La collègue est sortie et nous sommes restées tous les deux, il me regardait, je le regardais , j’ai brisé le silence et je lui ai dit
AURÉLIE : Je ferai tout ce que tu voudras mais à une seule condition… Et j’aimerai que tu la respectes….
A SUIVRE….
Episode 16
J’avais l’intention de jouer cette fois et d’espérer que ça marche comme je le souhaitais…
ARNOLD: Une condition? Qui est qui t’a dit que tu sois bien placée pour me donner une condition ?
AURÉLIE : Je ne sais pas mais c’est à prendre ou à laisser car là, je n’aurai plus rien à perdre si vous refusez
Je savais aussi qu’il avait besoin de moi car si ce n’était le cas, il n’aurait jamais insisté autant pour que j’adhère… Il m’a sourit avant de me demander
ARNOLD: Et c’est quoi cette fameuse… Condition
AURÉLIE : La paix avec votre fils!
Son visage a changé, il est devenu moins rieur, et plus sérieux
ARNOLD: Mon fils? Qu’est ce qu’il a à voir là ?
AURÉLIE : C’est ma condition, tu te souviens tu m’as demandé si je voyais quelqu’un eh bien c’est lui
ARNOLD: QUOI?! Tu flirtais avec mon fils?!
AURÉLIE : Oui, un problème ?.
Il m’avait l’air très remonté de l’apprendre mais c’était ma condition et je comptais m’appuyer dessus car j’avais mes raisons
ARNOLD: Toi, tu es vicieuse, tu es avec le père et tu es en même temps avec le fils
AURÉLIE: Rectification.. je n’étais pas avec toi, on couchait juste ensemble pour que je puisse te remercier pour ce que tu as fait pour moi et non parceque on etait en couple… D’ailleurs tu ne m’as pas dit que tu avais une femme, du moins tu m’as dit qu’elle était décédée
ARNOLD: Hummm je vois que tu connais déjà des choses plus que je ne pense… Pour moi celui ou celle qui s’écarte de ma voie ne vit plus.. je ne trouvais aucune raison de te dire qu’elle vivait
AURÉLIE : Tu aurais quand même pu me le dire! Toi et moi n’avions pas un contrat de relation
ARNOLD: Dis moi, tu le fais pourquoi ? Ta vie luxueuse te manque? C’est ça ?
AURELIE: Tu acceptes ou pas?
ARNOLD: Eh calmos!! C’est moi qui pose les questions pareilles ici
AURÉLIE : D’accord ! Quand tu pourras me répondre, je suis dans mon bureau
Le jeu venait de commencer, tout était un jeu mais alors un jeu dangereux, je faisais ma rebelle mais au fond je voulais qu’il dise oui… Ma stratégie était simple, me servir de Tim comme Bouclier sachant que ce dernier ne pouvait rien lui faire, je me disais bien que je pouvais aussi être épargnée en trouvant un échappatoire
La journée passait et jusqu’ici je n’avais aucune réponse, je stressais, la vie devenait vraiment dure pour moi, depuis le matin je n’avais que mis dans ma bouche une tasse de café chaud, je ne savais pas quoi faire, c’était horrible ce que je vivais, je pensais aux millions que je manipulais par jour, par semaine et là je n’avais même pas de quoi acheter un pain chocolat et manger…
Déjà 16h, et on toque a la porte de mon bureau, le même vigile qui était venu me retirer les clés, il entre et tiens une enveloppe, a l’intérieur les clés d’une voiture avec une somme d’argent et un mot
» il ya une nouvelle voiture pour toi dans le parking de l’entreprise, voilà un peu d’argent pour t’arranger, on se voit ce soir où tu sais, on boit une verre , histoire de se dire ce qui s’est passé entre temps …bisous «
C’était Arnold, il avait accepté la condition et on avait donc rendez vous!
J’avais bien peur qu’elle finisse par céder au chantage, je savais que c’était très difficile pour elle, j’avais quand même vaincu la même situation a l’époque où je vivais avec mon père jusqu’au moment où il a fallu que je me battre dignement comme un homme et que je prenne soin de ma mère, c’était quelque chose de très délicat, il fallait avoir un mental d’acier pour surmonter tout celà
L’amour que je ressentais pour cette fille avait fait en sorte que je la mette dans mes projets de vie, je m’étais juré l’aider jusqu’à ce que sa situation change, je ne sais quand elle devait changer mais je sais que un jour un jour d’une manière ou d’une autre, elle devait aller mieux
À la fin de la soirée j’etais donc sur le chemin du retour, j’avais demandé une avance a mon patron et il me l’avait donné, une somme de 40.000frs, je comptais remettre 20.000frs à Aurélie, alors je l’ai appelée mais après plusieurs tentatives, elle ne décrochait pas le téléphone, j’ai essayé mainte fois mais c’était pareil, alors je me suis dit que lorsqu’elle devait voir mes appels, elle devait forcément me rappeler, alors je suis allé chez moi
Le soir aux environs de 20h, j’entendis à l’extérieur une voiture klaxonner , moi de sortir pour aller regarder et je la voix devant une grosse voiture scintillante de partout, elle était devenue plus belle, j’ai eu un mauvais pressentiment
TIM : Aurélie? C’est toi?
Elle me souriait juste
TIM: Mais? Comment ? Tu as fait comment ?
AURÉLIE : Déjà je peux te promettre que ce n’est pas ce que tu crois Tim et aussi j’ai eu un rappel et la société m’a doté cette voiture
TIM: Juste comme ça ? Il y’a quelques heures, tu allais en taxi
AURELIE: Mais il ya quelques mois je souffrais! De toutes les façons, je venais te dire merci, tu es un amour, maintenant j’aimerai aussi que tu comptes sur moi, je voudrai t’aider désormais dans tout ce que tu voudras faire
TIM: Humm
AURÉLIE : Et devine quoi! Ton père accepte de causer avec toi, il est pour la paix entre vous
TIM: Ah bon? Comment tu as réussi ?
AURÉLIE : Je lui ai juste parlé, je lui ai dit que tu l’aimes bien et qu’il devrait au moins t’écouter… C’est sûrement mes paroles qui lui ont poussé à me rétablir
TIM : Donc lui il ne m’aime pas alors !
AURÉLIE : Tu penses que si c’était le cas, il devait accepter te voir? Ton père t’adore
TIM: Merci! Et où vas tu saper ainsi
AURÉLIE : Ah ça ?! J’ai une soirée entre collègues qui fêtent une promotion
TIM: D’accord
AURÉLIE : Je venais te dire et t’annoncer la bonne nouvelle, je voulais que tu sois là première personne car même à ma mère je n’ai encore vraiment rien dit réellement
TIM: D’accord! Que ta soirée soit belle
AURÉLIE: Merci! mais bon tu sais… Quand j’y pense…
Je ne sais pas mais je la trouvais très heureuse pour quelqu’un qui avait souffert ces derniers mois… C’était bizarre, je lui faisais confiance mais le fait de savoir que mon père voulait bien la paix entre nous m’avait beaucoup soulagé…
J’avais donc retrouvé mon rythme de vie, shopping, argent, belles coiffure, ma nouvelle voiture n’était qu’une dont je n’aurai jamais rêvé avoir, elle était extrêmement belle, je me sentais vivre… À la maison avant de sortir j’ai tout géré et je suis avant d’aller à mon rendez vous, chez Tim
Après mon rendez vous après Tim, j’ai donc rejoins Arnold où on avait l’habitude de boire nos verres , quand je suis arrivée, il était déjà là puisque j’avais vu sa voiture, je suis entrée et on m’a amené où il était assis
ARNOLD: Regarde comme tu es rayonnante, tu brilles, tu es juste magnifique, pourquoi as tu voulu te priver de tout celà ?
En même temps c’était flatteur, j’ai pris place et je me suis assis.. on s’est mis à causer de tout et de rien.. il se moquait de ma souffrance, comment il savait que je ne devais résister et tout, quand on avait terminé la causette, je lui ai dit
AURÉLIE : Parlant de ma condition, j’ai quelqu’un qui veut te voir depuis! Je reviens!
Je suis allée dans ma voiture et je suis revenu avec Tim
AURÉLIE : Voici ton fils et il veut que vous parliez maintenant
Le regard des deux hommes l’un sur l’autre…
A SUIVRE….
Episode 17
ARNOLD: Mon fils!! Bonsoir Fils!
La réaction d’Arnold avait surpris tout le monde, il se mit à embrasser son fils, le prendre dans ses bras, en exaltant le nom de ce dernier, moi même je ne comprenais pas, je m’attendais à une réaction contraire surtout qu’il ne l’attendait pas.. j’avais proposé à Tim de m’accompagner à ce rendez vous et que ça pourrait être la meilleure occasion pour eux de causer et de se réconcilier
ARNOLD: Non mais prends place fiston!! Mam’zelle!! Mam’zelle , une tournée pour tout le monde, J’offre au nom de mon fils
Cette joie me faisait plaisir mais je la trouvais brusque, il était content comme quelqu’un qui avait vraiment envie de revoir ou de reparler à son enfant
Tim, lui même jusqu’ici n’avait pas encore placé un seul mot, il était je pense, lui même surpris par la réaction de son papa qui faisait comme ci il ne l’avait pas vu depuis des années pourtant ce n’était pas le cas
ARNOLD: Mais mademoiselle Aurélie, pourquoi tu ne m’as pas dit que Tim était là ? Bonsoir fils
TIM: Bonsoir papa! Comment tu vas?
ARNOLD: Je vais très bien et je suis ravi de te voir… Tu sais la vie a essayé de nous séparer mais le sang est plus fort que tout autre chose, je vais par là te demander pardon pour tout ce que j’ai pu te faire qui t’a énervé fils! On se comprend! La dernière fois tu es arrivé à la maison qui est la tienne aussi mais j’étais de mauvaise humeur, les affaires ne marchaient plus, tout était devenu dur, j’étais sur les nerfs mais, sinon honnêtement je n’ai jamais souhaité que toi et moi restions en guerre
La sincérité sur son visage, dans son langage, j’étais fière de moi d’avoir permis que ces deux se réconcilient… Je savais que tout dépendait de Arnold car Tim, lui aimait son père et souhaitait la paix
ARNOLD: J’espère qu’on repartira sur de bonnes bases, tu es mon seul fils et pour rien au monde je ne voudrai que toi et moi restons sans se parler, sais tu ce que ça fait d’être éloigné de son fils? La seule fois où vous échangez c’est pour vous enguelez? J’aimerai dès ce soir que ça cesse
La réaction de papa me faisait énormément plaisir, je m’étais dis que je lui avais manqué, en aucun cas je ne faisais cela pour de l’argent, mais juste parceque maman m’avait parlé, parcequ’elle m’avait dit quelque chose de logique, de toutes les façons j’étais heureux de cette joie qu’il exprimait
TIM: Merci, je crois que je n’ai plus rien à ajouter, tu as tout dit, moi aussi j’avoue que cette séparation brusque m’a beaucoup affecté, me retrouver seul avec maman entrain de m’occuper d’elle
ARNOLD: Tout ça on verra ça, tu ne dois plus souffrir fiston! Tu vas me dire ce qu’il faut et je vais te donner
TIM: Merci bien!
ARNOLD: Alors! Aurélie c’est ta…
Me demanda t’il au creux de l’oreille et à basse voix
TIM: Oui on peut dire! C’est ma petite amie
ARNOLD: Mais tu es dangereux comme ton papa hein, tu sais au moins que c’est ma secrétaire n’est ce pas?!
TIM: Bien-sûr, c’est là où je l’ai connue
ARNOLD: Ahahah.. digne fils de son père! J’espère qu’elle est sérieuse, je n’aimerai pas que tu t’engages dans une histoire de rigolos qui après va virer à du n’importe quoi
TIM: Non! Je peux t’assurer qu’elle est très sérieuse papa
ARNOLD: Donc on peut penser au mariage?
TIM: Euh ça c’est encore très tôt pour parler de mariage mais je pense que avec le temps, tout peut aller mieux et on verra
ARNOLD: Tu sais fils, il n’est jamais trop tôt pour épouser une fille qu’on dit aimer et qui nous aime, lorsque l’amour il est vrai, alors on ne doute pas, je me suis marié à ton âge, donc si tu as décidé de suivre les traces de ton père, suis les jusqu’au fond
TIM: Hahahaha… J’ai compris mais ce n’est pas le véritable sujet là maintenant
ARNOLD: Toujours aussi timide! En tout cas c’est comme tu veux!!
TIM: Merci
ARNOLD: Tu sais fils, je t’avais parfaitement compris quand tu as découvert la vérité sur moi, mais je vais te poser deux questions, tu penses que tu y es mêlé ? Si tu l’étais je t’aurai tué il ya longtemps, je ne t’aurai même pas laissé grandir, c’est tout juste parceque j’ai toujours voulu ta mère et moi une stabilité pour ma famille…
Je trouvais qu’il avait raison quelque part et je prenais du plaisir à l’écouter
ARNOLD: Je sais dans quoi je suis, ce que je fais, ta mère même est au courant mais mon fils, ma progéniture ne devrait jamais être concerné, ta réaction a été blessante pour moi car je me suis dis que j’avais donc fait tout ceci pour rien…
TIM: Non! Ce n’est pas pour ça, mais moi dans une société comme la nôtre où on sait que des loges ne sont pas bonnes, avoir un père qui en fait parti, je me sentais différent des autres et j’avais honte
ARNOLD: La honte? Pourtant tu étais un enfant respecté ? Qui savait ce que ton père faisait ou fait? Toi aussi est ce que tu sais ce que les parents des autres font, je peux te promettre que je connais nombreux de tes camarades dont leurs parents y sont mais bon je ne vais citer aucun nom, aujourd’hui, on voit où ces enfants là sont placés… D’ailleurs moi je vais aussi te dire que j’avais honte que l’on vienne me dire que mon fils est serveur dans un restaurant, serveur ? Mais attends Tim… Avec tout ce que j’ai.. tu es mon fils et tu es serveur… Une humiliation pour moi
TIM: C’était pas mes intentions en tout cas mais après, il fallait que je vive, il fallait prendre soin de maman, tu voulais que je croise les bras ?
ARNOLD: Que tu acceptes la réalité c’est tout, je ne demandais pas grand chose mais après ta mère a été celle là qui a joué l’ignorante juste pour que tu te sépares de moi, c’est pourquoi je n’ai jamais voulu reconnaître qu’elle soit vivante pour moi, pour moi cette femme est morte, je ne veux plus penser à elle
TIM: Papa tu sais, si tu me pardonnes alors tu devras aussi lui pardonner, si j’ai essayé de te reparler c’est grâce à elle, je suis d’accord qu’elle m’avait caché cette partie là mais je ne veux plus qu’il y’ait des guerres et des rancunes entre nous, tu l’as si bien dit nous sommes une famille
ARNOLD: Hummm!! Si je le fais… C’est à cause de toi mon fils! Sinon…
TIM: Tu dois le faire papa!!
ARNOLD: J’ai compris! A la santé… A la réconciliation
Ensuite nous avions parlé de la société, de ses affaires, de temps en temps il me titillait sur ma relation avec Aurélie et c’était tranquille, je me sentais comme ce petit garçon qu’il avait l’habitude de prendre dans ses bras il ya des années et c’était bien…
TIM: Je travaille demain papa, je dois rentrer
ARNOLD: Travailler ? Hum…d’accord! Mais sache que tu devras m’arrêter ça dans les prochains jours… Le fils de qui est serveur ? Et où ? Bref.. tiens ça
Une enveloppe d’argent… Évidemment j’avais pris…
J’avais écouté mon père ce jour comme un petit garçon devant un jouet qu’il aimerait avoir, je devais accepter qui il était même si je ne devais pas y adhérer, de toutes les façons c’est de ça qu’il s’agissait, je me sentais libéré, comme ci on m’avait enlevé un gros poids dans le cœur, comme ci je venais de Franchir un cap mais où après ma plus grosse erreur ? Avoir fait confiance à mon père…
A SUIVRE….
Episode 18
J’avais aimé les revoir parler ensemble, des fous rires entre eux, une solide complicité entre les deux qui se dégageaient, j’étais heureuse d’être la cause de ces retrouvailles même si je savais que tout cela avait un prix…
Ce soir là, j’avais un rencard avec Arnold, on était censé dormir ensemble, c’est ce qui était prévu, mais lorsque Tim s’est levé pour rentrer, il s’est approché de moi pour savoir si je devais rentrer avec lui ou alors je devais rester, je lui ai dit
AURÉLIE : Non je ne pense pas! Je suis encore là c’est dans le cadre du travail
TIM: Ah bon ? Mais tu n’es que avec mon père
AURÉLIE : Je suis sa secrétaire personnelle, tu l’as oublié peut-être ? On n’a pas besoin d’être 1000
TIM: Ah je peux lui demander si je rentre avec toi si tu veux
AURÉLIE : Vas y!! On verra!!
TIM: D’accord
Tim est allé vers son père qui a tout de suite accepté que je rentre avec ce dernier, moi ça m’arrangerait en même temps car des deux je préférais largement passer la fin de ma soirée avec Tim, c’est lui que j’aimais
J’ai dit aurevoir au père de Tim et il m’a soufflé à l’oreille
ARNOLD: Prends soin de lui, mais ne t’épuise pas trop! Je te prends demain dans mon bureau
J’ai juste sourit et je suis ressortie avec Tim, nous avions pris la direction de sa maison…
AURÉLIE : Apparemment tout s’est arrangé
TIM: Je l’espère bien! Il m’a l’air d’avoir compris et de savoir ce qu’il fait
AURÉLIE : C’est à toi de l’observer, moi j’ai aimé vous voir ainsi pendant la soirée
TIM: Oui c’est vrai que ça m’avait manqué de rire avec lui comme cela, j’espère juste que ça va durer
AURÉLIE : Ça doit durer
TIM: Il m’a demandé si notre relation elle est sérieuse et que si oui je devais t’epouser
AURÉLIE : Qu’est ce que tu lui as dit ?
TIM: Que bien-sûr elle est sérieuse
AURÉLIE : Et tu penses que si on doit se marier c’est maintenant ?
TIM: Je ne sais pas, moi je n’ai pas de soucis, je ne sais pas mais je me sens bien avec toi, et je suis prêt à courir le risque de me marier avec toi si l’occasion se présentait
AURÉLIE : Hahahaha on en reparlera, j’avoue que moi aussi j’en ai envie mais prenons encore un peu de temps
Au fond j’étais prête à me marier avec Tim, on pouvait tout dire mais c’était quelqu’un de bien
On a papoté tout le long du trajet et nous sommes arrivés chez lui où j’avais passé la nuit et bien-sûr nous avons couché ensemble, c’était toujours bon avec lui, c’était passionnel, ce n’était pas que du sexe mais aussi de l’amour
Le matin je me suis levée tôt pour aller m’apprêter historie de rejoindre aussi mon lieu de travail, sachant ce qui m’attendait, je n’avais vraiment pas abusé cette nuit là avec Tim
Je suis arrivée a la maison, j’ai pris un bain vite fait, je me suis habillée et à 7h j’étais déjà en route pour le boulot, bien évidement mon patron était déjà là et c’est moi qu’il attendait, je suis d’abord allée déposer mes effets dans mon bureau ensuite je suis allée le rejoindre
ARNOLD: Ah t’es déjà là ? Ferme la porte, faudrait pas qu’on soit dérangé
J’ai exécuté les ordres et il s’est levé, s’est approché de moi et a commencé a m’embrasser, à me caresser puis à ôter peu à peu mes vêtements au point où nue, je m’étais retrouvé, il s’est assis sur le canapé qui se trouvait près de la porte et m’a dit
ARNOLD: Tu es magnifique, j’aimerai être à la place de mon fils pour qui ton coeur bat mais ce n’est pas grave!! Je me contente de ceci
Il a fait sortir son pénis, je savais ce qui me restait à faire, bien-sûr que j’étais sa salope,c’est de ça qu’il était question, je me suis mise à lui faire une fellation, il adorait bien, après quelques minutes, il m’a prise et m’a déposé sur le canapé avant de me pénétrer comme un sauvage, j’ai presque hurlé mais il a ralenti en me faisant signe de faire moins de bruit et il s’est mis à faire de lents mouvements de vas et viens, puis il s’est mis à accélérer et moi je gémissais puisque malgré tout je ressentais du plaisir
Il m’a fait changer de position, je me suis retrouvée à 4 pattes et il là encore il s’est mis à me défoncer…. Mais cette fois, je commençais à ressentir quelque chose de très bizarre en moi, ce n’était pas comme les fois précédentes, cette fois j’avais comme l’impression d’être diminuée de quelque chose
Vous vous rappelez lorsque je vous disais que avant, je ressentais comme quelque chose qui essayait de sortir de moi mais qui n’y arrivait pas, cette fois c’est comme ci cette chose était entrain de me quitter mais toute naïve, je me suis dit que c’était dû à la fatigue de la veille ensuite j’avais eu deux rapports sexuels en l’espace de quelques heures, il a fini et il a joui dans moi jusqu’à la dernière goutte
ARNOLD: Waaouh!! Ça m’avait manqué cette sensation, c’est la première fois que je fais l’amour avec toi et je jouis, tu as remarqué ?
Effectivement c’était la toute première fois, m’en rendais je compte
AURÉLIE : Et pourquoi avant tu ne jouissais pas ?
ARNOLD: Tu ne peux pas comprendre !! C’était peut-être moi le problème, mais là ça va!!
AURÉLIE : D’accord, je peux me nettoyer avant de rentrer dans mon bureau?
ARNOLD: Non!! Tu ne te nettoies pas! Reste avec et tu vas te nettoyer le soir chez toi, tu ne dois jamais te nettoyer quand on fait l’amour toi et moi, et crois si tu le fais je saurai, tu as dit que tu acceptais tout ce que je voulais à une condition, ta condition je l’ai respectée alors fais gaffe
AURÉLIE : C’était une simple question
J’ai enfilé mes vêtements sans même nettoyer la simple sueur qui coulait sur ma peau et je suis retournée dans mon bureau
Je me suis sentie fatiguée toute la journée, c’est comme ci j’avais fait des kilomètres à pieds, j’ai dormi dans mon bureau presque toute la journée, je ne comprenais pas encore ce qui m’arrivait car jusqu’ici j’avais encore la raison de la soirée alcoolisée et ma partie de jambes en l’air avec Tim ajouté à celle de Arnold en l’espace de quelques heures
Cette histoire avait donc ainsi déjà mis plus de 6 mois, oui 6 mois que je couchais avec le fils par amour et avec le père par contrainte, tout était devenu normal entre les deux , car pour dire vrai, Arnold respectait sa décision, je ne trouvais pas le moyen de trouver la faille de lui donner tort, il avait repris sa femme en charge même si il n’habitait plus avec elle, il avait trouvé un autre boulot dans une grande société à Tim, Tim déjà véhiculé, sa vie était entrain de changer
Je n’avais rien dit à Tim et lui aussi ne pouvait se douter de quelque chose, car son père et moi étions très discret, la seule chose qui n’avait pas changé était toujours cette sensation que j’avais quand je faisais l’amour avec Arnold, oui je me sentais vider mais je trouvais toujours une raison, je n’avais jamais pensé à autre chose pourtant j’aurai du…
Je suis déjà un cadre dans une grande boîte de la place, je m’en sort avec un très grand et bon salaire, mon père prend soin de moi et jusqu’ici ça va, je suis véhiculé, j’ai déménagé avec maman et son traitement je l’assure … Tout ceci je le dois à Aurélie, je l’aime, déjà plus d’un an que nous sommes ensemble, je lui fais totalement confiance, je ne veux plus perdre le temps, je veux me caser, je me sens vieillir, alors je décide de faire le pas, j’ai décidé de lui faire une demande en mariage …
A SUIVRE….
Episode 19
J’avais donc fais confiance à mon père ainsi qu’à Aurélie, j’avais refusé de travailler pour mon père, mais c’est lui qui m’avait aidé à décrocher ce boulot grâce à ses relations
Je peux confirmer que je gagnais dignement mon argent, chose que je pensais aussi de Aurélie… voici donc que j’avais décidé de me marier, j’avais les moyens nécessaires pour celà, il ne me restait plus que de mettre mon plan en action
Je ne comptais pas du tout faire une demande exceptionnelle même si j’en étais capable, Aurélie et moi on en avait déjà parlé donc rien ne devait trop la surprendre… J’ai organisé un dîner et j’ai invité tout le monde, mon père, ma mère, quelques amis, Aurélie même est venue avec sa mère, et quelques collègues
J’étais donc debout dans un angle avec mon père et on parlait
ARNOLD : Mon petit doigt me dit que cette rencontre n’est pas anodine fils
TIM: Hahaha.. toi on dirait que tu lis dans mes pensées, évidemment je compte demander Aurélie en mariage ce soir
Sa réaction fut bizarre, lui qui buvait du whisky dans un verre a failli s’étouffer quand je lui ai dit celà
TIM: Papa ça va?!
ARNOLD : Oui ça va! Ça va!! Mais c’est une très bonne nouvelle, je suis fier de toi… Oooh mon fils! Je ferai tout ce que tu vas me demander pour ça
TIM: Je sais, mais j’aimerai assurer moi seul mon mariage
ARNOLD: Tu es sûre? Moi je veux bien participer, je veux bien t’aider, tu es mon premier fils, ça sera un honneur pour moi
TIM : Je sais papa! Si j’ai un soucis, t’inquiète je te le ferai savoir
ARNOLD: J’espère bien!
TIM: Et en plus, elle n’a pas encore dit oui
ARNOLD: Qui saurait dire non à un si beau gaillard? Hein? Hahahaha
Nous sommes repartis nous asseoir puisque tout le monde y était déjà et nous sommes passés à table… Quand tout le monde vidait son plat, j’ai demandé la parole et tout simplement j’ai dit
TIM: Je ne pensais plus qu’un jour, je serai réunis avec certaines personnes présentes sur cette table mais grâce à une personne magnifique et unique aujourd’hui c’est possible, merci papa et merci maman d’avoir accepté d’être là… Je vais maintenant m’adresser à la principale personne qui se trouve à la base de tout ceci, Aurélie merci pour tout, on s’est rencontré comme ça mais aujourd’hui on est presque inséparables, si j’ai organisé ce dîner c’est justement pour présenter à tout le monde la femme avec qui j’aimerai passer le restant de ma vie… pour cela je vais lui demander
J’ai mis un genoux au sol et j’ai terminé en faisant ma demande
TIM: Veux tu devenir ma femme?
C’est vrai on en avait parlé, mais chaque femme aimerait que sa demande soit des plus belles, chaque femme aimerait cet honneur, alors je ne pu cacher mon émotion, je me suis mise à crier pendant que tout le monde applaudissait avant de lui dire
AURÉLIE : Oui, je veux être ta femme Tim
La joie était au rendez vous!! C’est vrai, j’avais caché des choses à Tim mais puisque jusqu’ici tout se passait bien, personne ne se plaignait, je me disais que toute vérité n’est pas bonne à dire même si je comptais arrêter après mon mariage
Nous nous sommes amusés encore quelques heures puis vint l’heure de rentrer à la maison mais avant ça, j’ai causé deux petites minutes avec Arnold
ARNOLD: Demain à mon bureau, il faudra qu’on parle!
AURÉLIE : Ça tombe bien, je comptais aussi te parler!
ARNOLD: J’espère que tu sais au moins ce que tu fais!
AURÉLIE : À demain
ARNOLD: D’accord
Vous voyez ce genre de joie qui vous pousse des ailes, oui je les avais, en oubliant que depuis je jouais et je jouais à un jeux extrêmement dangereux
Dans ce genre de jeux, le bien n’est pas forcément celui qui triomphe et ça c’est ce que je devais comprendre, mais en même temps, étais je quelqu’un de bien ?
Je suis rentrée avec mon fiancé après avoir déposé nos parents, nous sommes allés dans un hôtel, on a fait l’amour comme des malades puis on a parlé
TIM: Je t’ai choisi parceque depuis que je suis avec toi, je me suis rendu compte que je n’ai jamais fait confiance à quelqu’un à part toi… Tu es une personne bien, j’espère que tu resteras la même
AURÉLIE : Je resterai la même, mais il ya un truc que …
TIM: Shuuuuttt!!! Pas aujourd’hui, profitons de notre première nuit de fiançailles
Notre nuit était devenu deux jours, deux nuits et je ne suis pas allée au boulot, pourtant Arnold m’y attendait… J’étais fiancée et jusqu’ici ma priorité était bel et bien Tim
Deux jours après, j’ai encore appris beaucoup sur Tim et j’ai décidé de faire réellement ma vie avec lui, au point où j’ai regretté tout ce que j’avais fait, ces mensonges, ces secrets que je lui avais cachés, j’espérais juste qu’il n’y aurait pas de retombés…
J’avais donc repris le boulot et je suis allée voir Arnold dans son bureau tout rassurante, prête à lui dire que j’arrêtais le jeu
ARNOLD: L’on devait se voir hier!
AURÉLIE : Je passais un moment avec mon amoureux
Il m’a jeté ce regard froid et m’a dit
ARNOLD: Était il question de mariage entre vous?
AURELIE: Il n’était pas question du contraire non-plus
ARNOLD: Ne joue pas à ça avec moi Aurélie, tu ne sais pas de quoi je suis capable
AURÉLIE : Arnold bientôt je vais me marier, je tenais à te dire que j’arrête tout ça, tu peux me faire ce que tu veux mais honnêtement je n’aimerai plus faire du mal à Tim.. il t’aime sincèrement et moi je me sens mal, je veux que ça s’arrête peu importe le prix
ARNOLD : La mort? Puisque la souffrance ne te dit rien.. la mort alors?
Il était froid, je n’ai pas répondu, il m’a dit
ARNOLD : Ta vie est paisible, réfléchis bien! Tu ne sais pas de quoi je suis réellement capable.. sors de mon bureau
Je suis sortie, j’ai réfléchi mais j’ai préféré rester sur ma décision… Vint donc les organisations de ma dote.. on devait la faire à mon village avec des oncles et le chef de famille, j’ai demandé une permission et on me l’a accordée… Avec Tim on s’est entendu qu’il devait me retrouver au village pour la suite des cérémonies…
Tout était donc prêt, je devais aller au village de Aurélie, le lendemain et c’est à la veille que mon père m’appela pour me dire
ARNOLD: Fils, comment tu vas?
TIM: Bien papa!
ARNOLD: Je ne pourrai être là, j’ai un voyage d’affaire en Suisse demain après midi, je prends le vol ce soir… On se verra au mariage
TIM : Ah je voulais que tu sois là, mais ce n’est pas grave, le plus important arrive
ARNOLD: Tu as tout dit fils! Courage et bonne chance
Il a raccroché… J’avoue, j’avais un mauvais pressentiment mais après peut-être le stress juste… Le matin je suis allé avec Raoul mon ancien patron et deux autres amis dans ma grosse voiture, ma mère et d’autres collègues devaient venir après parceque nous parfois on faisait des pauses pour ingurgiter quelques verres
À moins de 90 kilomètres, on roulait lorsque j’ai heurté quelque chose que je n’avais pas vue
– Mais descendons on regarde
C’est ainsi que mes amis et moi descendirent pour voir de quoi il s’agissait et on se rend compte qu’on vient d’écraser une grosse vipère, de la bonne viande en plus fraîche
– Allons avec ça là-bas, je vais cuisiner ça, ils vont seulement nous respecter
Une phrase qui nous enleva un sourire à tous, on porta le reptile et on le mit à la malle puis on continua notre route
Lorsque nous fûmes à moins de 50 kilomètres, on rencontra un contrôle de police qui nous interpelle de serrer à côté… J’ai tout mes papiers, tout est complet, donc pour moi c’est même un perte de temps
– Bonjour messieurs, ici l’officier de police Albert Mbog, puis je avoir les pièces du véhicule et l’autorisation de fouiller la malle
Je lui remets les pièces et j’ouvre la malle par devant et à moi de blaguer avec lui en disant
TIM: Chef, on vient d’écraser une viande là qu’on ira déguster tout à l’heure là
Il a sourit et est allé soulever la malle et là c’était la catastrophe…
Je vis juste des armes braquées sur tout le véhicule, ces hommes en tenues nous demandant de descendre, certains appelant même des renforts… Que se passe t’il on ne sait pas, aucune idée
Nous sommes descendus du véhicule et tous on nous a conduit derrière le véhicule et lorsqu’on regarda l’arrière du véhicule
TIM: Mon Dieu
A la place du serpent, c’était plutôt un homme qui était dans le véhicule couvert de sang mais surtout sans vie… Le serpent en réalité était un être humain….
A SUIVRE….
Episode 20
Je ne comprenais rien, je n’y croyais pas!
TIM: Chef, mais c’est, on ne sait pas d’où sort ce corps!! Nous avions transporté une vipère qu’on a cogné sur la route, rien du tout
– TAISEZ VOUS!!
Les armes braquées sur nous, je savais qu’on allait passer un très mauvais moment, peu de minutes après, voilà que les renforts étaient arrivés et c’est ainsi qu’on nous embarquait pour le commissariat le plus proche
Je croyais à un rêve, c’était incompréhensible, que s’était il passé, j’essayais de comprendre! La sorcellerie sûrement, m’étais je dis! Au commissariat, ils nous ont gardé sans toute autre forme de procès en attendant les enquêtes après nous avoir déshabillé comme des vers, nous fûmes jetés dans une prison glacial qui empestait la souris pourrie
TIM: Qu’est ce qu’on fait là ? Est ce que c’est nous qui l’avons tué ?
– Je ne comprends rien! La vipère est devenue un homme dans la voiture
Je me suis mis à penser à Aurélie qui sûrement était entrain de m’attendre mais je ne pouvais la joindre car nos téléphones avaient été confisqué par les policiers, je voulais juste lui parler, lui dire que j’avais eu un soucis, qu’elle ne s’inquiète pas, je serai bientôt là, j’étais innocent, je n’étais pas coupable du coup je savais qu’on devait me libérer
J’étais loin de me douter que mon calvaire était sur le point de commencer… Quelques longues heures plus tard, on est venu nous appeler qu’on souhaitait nous entendre, nous sommes sortis pour rejoindre une salle où on devait nous poser des questions un a un
Je fus donc le dernier a entrer après qu’on ait entendu mes amis, ce qu’ils avaient dit jusqu’ici je ne savais pas, je suis entré et j’ai trouvé un monsieur qui était assis en face
– Bonjour monsieur
TIM: Bonjour
– Asseyez vous!!
J’ai pris place tout en tremblant
– C’est dans votre voiture qu’on a retrouvé un cadavre il ya quelques heures ?
TIM: Chef, moi je ne sais pas comment….
– Monsieur Répondez!! Est ce que c’est dans votre voiture qu’on a retrouvé un monsieur mort ?
TIM: Oui
– Vous l’avez cogné où ?
TIM: Chef, je vous jure que je ne sais pas! Je ne me rappelle pas avoir cogné un homme sur ma route, je me rappelle avoir tué un serpent en route et mes amis et moi l’avions mis dans la malle pour aller le faire cuire, j’étais comme ça entrain d’aller à la dote de ma femme chef
Je me suis même mis à pleurer mais apparemment ça ne faisait aucun effet au chef
– Donc monsieur avoue avoir cogner, on trouve un homme mort dans sa voiture, il nous dit que ce n’est pas lui, lui il a plutôt cogné un serpent, un serpent qui n’est pas dans la voiture, je demande monsieur vous nous prenez pour qui ? Vous pensez que nous sommes des idiots ? NOUS AVONS FAIT DES ENQUÊTES ET MONSIEUR VOUS AVEZ RENDU UNE FAMILLE ORPHELINE DE LEUR PÈRE !!!
Il s’est mis à Hurler en tapant sur la table
– VOUS COGNEZ QUELQU’UN, COMME CI ÇA NE SUFFISAIT PAS, VOUS TRANSPORTEZ LE CORPS POUR L’AMENER JE NE SAIS OÙ !!
– Sûrement pour aller le cacher dans une brousse comme ils ont l’habitude de le faire
Dixit l’officier Albert Mbog d’un ton moqueur mais avec un regard froid sur moi, comme ci il devait me manger
– De toutes les façons monsieur, vous pouvez continuer à nier mais les faits vous accusent, vous pouvez trouver un avocat pour vous défendre… Ramenez le dans sa cellule….
Voici déjà près de 7h que Tim devait arriver mais il n’y était pas, sa mère était déjà là mais pas lui, j’avais en vain essayer de l’appeler mais son numéro sonnait dans le vide avant un moment d’être éteint … On se posait des questions, il était pourtant quitté disait sa mère et bien-sûr il m’avait appelé aussi lorsqu’il avait pris la route
Moi j’étais inquiète parceque je pensais au pire, genre il avait sûrement fait un accident et il avait perdu la vie, mais j’essayais de me débarrasser très vite de cette idée, je souhaitais qu’il aille bien de toutes mes pensées et mes forces
Nous voici donc déjà le lendemain et on attend toujours Tim, à ce stade, on décide de prendre la route et de se renseigner, surtout chez les policiers si ils n’auraient donc pas aperçu une grosse voiture blanche
AURÉLIE : Bonjour chef
– Oui bonjour madame
AURÉLIE : Excusez moi c’est pour un renseignement
– Oui
AURÉLIE : Nous recherchons un certain Tim qui était dans une grosse voiture blanche avec ses amis, si vous les avez aperçu ici hier
– Vous parlez du gars qui a tué un monsieur sur cette route hier?
AURÉLIE : Pardon?
– Si c’est d’un certain Tim que vous parlez il est actuellement à Yaoundé près à être déférer, il a tué quelqu’un hier ici sur la route laissant une famille orpheline
Je n’en revenais pas, non je ne croyais même pas, je voulais même qu’il arrive qu’on ne parle pas de la même personne… Mais pour me rassurer j’ai directement pris la route pour Yaoundé après avoir pris les infos de l’endroit où ils étaient
Un voyage où je conduisais tout en panique, j’avais peur, je tremblais, que s’était il passé ? Tim avait tué quelqu’un ? Mais comment cela était il arrivé… J’étais donc arrivée à Yaoundé et j’ai directement rejoins le commissariat indiqué
L’on m’a reçue tout calmement et moi aussi j’ai demandé à voir qui je voulais voir et cette fois avec les mêmes motifs on m’a rassuré que c’était bel et bien lui et qu’il n’avait le droit que de recevoir actuellement son avocat
AURÉLIE : Monsieur je vous en prie! Je suis sa fiancée, il devait venir hier pour me doter et c’est quand je ne l’ai pas vu que je me suis inquiétée
– Votre fiancée est donc un criminel qui tue mais qui se permet de transporter le cadavre afin d’aller jeter je ne sais où
AURÉLIE : Je connais très bien mon fiancé, il est incapable de faire une chose pareille, laissez moi lui parler pour l’amour du ciel, je veux qu’il me dise ce qui s’est passé
J’ai tellement supplié que finalement on m’a accordé 5 minutes avec lui, quand on est allé le chercher, je l’ai vu menotté tout crasseux avec le visage bossu, ça se voyait qu’il vivait le martyr depuis ces deux jours… Seules mes larmes exprimaient mon émotion
– 5 minutes pas plus!!
On nous a laissé tous les deux, la force même de lui demander ce qui s’était passé je ne trouvais pas, je pleurais seulement, il m’a regardé et m’a dit
TIM: Je suis foutu… Ma vie est fichue… Celle de mes amis aussi…
AURÉLIE : Non ne dis pas ça !! On va te sortir d’ici, ton père va te sortir de là
Il n’avait pas l’air motivé à cette idée
TIM: ….
Il ne parlait plus, il pleurait seulement, j’avais de la peine pour lui
– C’est fini!!!
Les 5 minutes étaient donc passées, on l’a récupéré pour le ramener dans sa cellule… J’avais du mal à me lever pour rentrer
Quand je suis arrivée dans ma voiture j’ai essayé de joindre Arnold mais il était indisponible, j’ai donc du attendre trois jours! L’information passait même déjà à la télévision, on les avait déféré à la prison centrale mais même jusque là j’avais espoir que son père le sorte de là
Le jour qu’il est revenu de ses affaires à l’étranger comme je l’avais appris, je suis allée le trouver dans son bureau, son calme face à cette affaire me surprenait, je ne comprenais pas comme on pouvait rester tranquille sachant que son fils était en prison, il était plutôt concentré sur ses affaires
AURELIE: Arnold bonjour
Il leva la tête et dit
ARNOLD : Ah mademoiselle Aurélie, je comptais même vous appeler, c’est votre papier que j’étais entrain de signer là
Non seulement il me vouvouyait maintenant mais de quel papier parlait il ?
ARNOLD: Voilà c’est bon! Tenez!
Il me tendit ce papier que je pris et c’était encore pire ce que je lisais… J’étais virée !!!
A SUIVRE….
Episode 21
Quand j’ai lu que j’étais donc virée, j’ai levé la tête pour le regarder, je voulais des explications mais il ne semblait même plus me gérer, il était déjà concentré sur ses papiers
Moi j’étais là à réfléchir sur ce qui était entrain d’arriver, après l’arrestation bizarre de Tim, voici que quelques jours plus tard, je perdais mon boulot
ARNOLD: Vouuus avez encore un soucis Mademoiselle Aurélie ?
Comme ci il s’adressait à une quelconque employé
AURÉLIE : Arnold ça veut dire quoi ? Tu me vires ou alors je vois mal ?
ARNOLD: C’est Monsieur! Ensuite vous me vouvouyez et maintenant je suis libre de recruter et de virer qui je veux sans avoir des comptes à rendre à quelqu’un, est ce que je me fais saisir ? Maintenant sortez de mon bureau et libérez mon entreprise mademoiselle
Je ne l’avais jamais vu comme ça, il était devenu différent, était ce le vrai visage de ce diable? Je crois que oui c’était enfin lui, le visage de quelqu’un qui était arrivé à ses fins…
Je suis allée dans mon bureau et j’ai trouvé quelqu’un d’autre qui s’installait, une jeune fille comme moi, mes effets dans un carton, elle m’a regardée je l’ai regardée, je voulais lui dire où elle était entrée mais je ne sais pas pourquoi je me suis tue
– Madame les clés de la voiture!
AURÉLIE : Quelle voiture?
– La blanche en bas
Il parlait bel et bien de ma voiture, c’était drôle en même temps ça faisait mal et c’était honteux, j’étais entrain de tout perdre, c’est vrai que ce n’est pas moi qui avais achetée cette voiture, il me l’avait juste remise… Alors je la lui ai rendue
Qu’est ce qu’il y’avait même dans mon carton? Des cartes photos et certains de mes nounours avec lesquels j’avais orné le lieu, je l’ai porté et j’ai pris la route de la maison, chez ma mère toute déboussolée, toute perdue, je me demandais bien ce qui de pire pouvait encore m’arriver et c’est au même instant que sur une moto …
AURÉLIE : Au voleuuuur !!!
… Je me faisais arracher mon sac et mon téléphone qui était à l’intérieur avec le peu d’argent qui me restait… Le jeu était entrain de se terminer et j’étais entrain de le perdre…
Déjà de nombreux jours que je me trouves dans cette prison mais on aurait dit une éternité, je suis innocent mais aucun fait ne le prouve, mais je sais que je suis innocent… Quelque chose ne va pas,je soupçonne bien évidemment un acte mystique mais comment cela est il possible puisque je n’en fais parti, mon père ne peut m’atteindre, sauf si…
– Monsieur Tim!
TIM: Oui chef!
– Votre mère!
Maman était venue me rendre visite, je me demandais bien comment elle avait appris la nouvelle, dans son état ça semblait être très difficile, maintenant quand elle allait me voir tout crasseux, ayant déjà perdu des kilos, comment allait elle réagir
– LEVEZ VOUS! VOTRE MÈRE EST LÀ ET VOUS ATTEND!!
Je me suis levé et je l’ai suivi… Au loin je pouvais apercevoir ma mère et elle aussi.. En approchant je pouvais déjà remarqué de l’eau sortir de ses yeux pour couler tout le long de ses joues ridées, c’était des larmes…
On nous a installé autour d’une petite table et elle me regardait pendant que moi j’avais la tête baissée de honte!
TIM: Je n’aurai jamais souhaité un jour que tu viennes me rendre visite maman!! Ce n’est pas ma maison ici
– Je sais mon fils!! Je sais!! Mais ce n’est pas de ta faute et je sais que tu vas sortir d’ici très bientôt
TIM: Comment maman!! Ils disent que j’ai tué un homme! Pourtant je ne l’ai pas tué.. ce n’est pas moi maman
– Je sais que ce n’est pas toi et je ferai tout pour que tu t’en sortes
Ma mère, on aurait dit qu’elle savait quelque chose, malgré sa tristesse, je comprenais beaucoup de choses que je tenais à comprendre alors je lui ai demandé
– Ce n’est pas important Tim!
TIM: Pour moi ça l’est maman! Dis moi! C’est papa n’est ce pas?!
– Dis moi tu savais pour ta copine et ton père ?
TIM: Savoir? Savoir quoi?
– Tu ne savais pas? Tu ne savais qu’ils couchaient ensemble ? Elle ne t’avait donc rien dit
J’étais dévasté, je me suis dis c’est bon! Je peux m’en aller, je peux mourir, je n’ai plus rien à faire sur terre
– Elle ne t’a pas dit… C’est pourquoi tu te retrouves là.. ton père couchait avec ta fiancée en échange d’une vie luxueuse et elle lui avait proposé votre réconciliation, sauf que derrière ça, ton père avait trouvé un moyen de t’atteindre toi car elle servait de pont entre ton père et toi
TIM: De pont?
– Ton père cherchait un moyen d’aspirer Aurélie mais c’était difficile pour lui, c’est encore devenu plus difficile lorsque tu es arrivée dans sa vie mais une fois qu’elle s’est mise à coucher avec toi… Certaines portes se sont ouvertes et il pouvait désormais vous atteindre tous les deux alors il s’est servi sur elle, qu’il a vidé jusqu’à la dernière goûte de chance et ensuite toi, qu’il souhaite détruire la vie
Je haïssais Aurélie, non mais je lui avais demandé de ne jamais me mentir, pourtant elle couchait avec mon père, elle se moquait de moi pour avoir une vie de luxe où elle pouvait s’offrir ce qu’elle voulait
J’ai voulu sortir de cette prison Seulement pour 30 minutes, la retrouver et avoir cette fois une vraie raison pour y revenir
– Monsieur la visite est terminée
Il était temps que maman rentre, j’avais la haine de mon père, de Aurélie, avec tout ce que je lui disais sur moi, la confiance que je lui avais donnée, elle avait osé me mentir, me trahir.. je suis retourné dans ma cellule et j’étais prêt à me déchirer les veines avec un morceau de verre cassée qui se tenait pas loin… Je l’ai pris…
J’avais marché à pieds jusqu’à la maison, ma mère en me voyant arriver avait compris que tout allait mal, je me suis écroulée sur le tapis et je me suis mise à pleurer, elle me regardait sans rien dire, elle attendait que j’évacue tout ce que j’avais dans le coeur avant de me demander
– Qu’est ce qui ne va pas? Et cette fois dis moi la vérité
Je l’ai regardée pour savoir si je devais tout lui dire ou pas mais cette fois j’avais tout dit à ma mère qui s’est mise à pleurer avec moi
– Ma fille donc tu me trompais depuis que c’est ton boulot qui te donne tout ça, pourtant tu menais une vie bizarre? Ehhhhh ma fille oooh!!
Ma mère pleurait comme un bébé, la désolation et la honte, je lui avais en donné… Je ne savais plus quoi faire, je voulais mourir, c’est la seule chose dont j’avais goût actuellement, la mort, disparaître de ce monde… Je perdais le jeu, il n’y avait pas une seconde chance.. c’était juste l’aller et je savais qu’il était dangereux
Pendant des jours ma mère a pleuré, puis un matin elle me dit d’aller à l’hôpital pour faire mes examens
AURÉLIE : Mais maman pourquoi ?
– Va d’abord! Tu peux faire comme ça il t’a même laissé une maladie dans le corps!
AURÉLIE : Non maman je peux te rassurer qu’il n’est pas malade
Étais je alors a la fin des mes cauchemars? C’est ce que je pensais, je suis allée à l’hôpital et j’ai fais tous mes examens, j’ai attendu mes résultats comme tout le monde … Voilà un docteur qui vint m’appeler pour que je le suive dans son bureau
– Bonjour mademoiselle
AURÉLIE : Bonjour madame
– Vous avez quel âge?
AURÉLIE : 26 ans
– Vous êtes encore jeune.. c’est bien! Dite moi il y’a des maladies dans votre famille ?
AURELIE: Pas à ce que je sache
– Ah! Quelqu’un a déjà eu un cancer dans votre famille? Connaissez vous ce que c’est qu’un cancer?
Là j’ai craqué et je lui ai dit de me dire si j’étais malade au lieu de tourner comme elle le faisait
AURÉLIE : Docteur, dites moi la vérité !! Ai je une maladie?
A SUIVRE….
Episode 22
La nouvelle était tombée, j’étais rentrée à la maison, j’avais même failli la traverser tellement bouleversée j’étais, la vie était elle donc terminée pour moi ? Ma mère me voyant entrer, sursauta et d’un ton plus fort me demanda
– C’est comment ? Il y’a quoi ? Pourquoi c’est comme ci tes cheveux là sont ébouriffés comme ça ?
J’avais même encore la force de lui dire moi même de ma propre bouche, je lui avais juste tendu le carnet pour qu’elle même découvre la vérité…
– Ehhhhhhh!! Aurélie ne me dis pas!!! C’est quoi ça ma fille? Tu as fait ça où ? C’est fiable ?
Je secouais seulement la tête pour répondre, ma mère était affolée
– Début de Cancer du sein, début de cancer de l’utérus et comme ça ne suffit pas, tu as le VIH ? Aurélie quand on va avec un homme que tu ne connais pas, on se protège Aurélie, on met le préservatif
Était ce le moment des conseils maman? M’étais je dis… C’était trop tard, j’aurai dû te dire des le départ dans quel jeu je m’étais embarquée mais j’ai pensé que je devais être gagnante.. hélas!! Mais
– Je commence par où la maintenant? Le monsieur la travaille où ? Il travaille où ?
Je lui ai dit dans l’inconscience sans savoir ce que maman avait derrière la tête… Elle est sortie pour aller rencontrer Arnold, je ne l’avais pas vu partir, j’avais juste constaté qu’elle n’était plus là, sans téléphone je ne pouvais pas la joindre, j’étais obligée d’attendre qu’elle se décide de rentrer
Quelques heures après, elle était déjà là…
– J’étais voir ton patron là, il a eu la chance qu’on ne m’a pas laissé entrer, mais j’ai bavardé en bas là-bas bien, je lui ai dis qu’il était séropositif, et j’ai dit ça devant ses employés, il aura honte Maintenant
C’était sans connaître la force de l’homme qu’on appelait Arnold, le même soir aux médias tout le monde en parlait
» Une supposée folle serait venir dire des choses surnaturels au PDG Arnold, mais la pire des choses qu’elle aurait révélé serait la séropositivité de Arnold «
Ce dernier qui avait donc promis de présenter son bilan de santé le lendemain matin et que si les gens doutaient de ça, il pourrait aller refaire ses tests pour prouver que tout ceci n’était que du pur mensonge et du chantage.. déjà qu’il dit qu’il ne connaissait pas qui était cette » vieille folle » comme il l’appelait ma mère
Je savais qu’il allait gagner, de toutes les façons c’était un joueur, il aimait bien ce genre de jeu pour se retrouver victorieux a la fin.. le lendemain les médias avec preuves l’annonçaient » Négatif «
– Mais comment il a fait, tu es sûre que ton résultat ci est vrai? Ça peut aussi faire comme ça que les docteurs ont confondu ton sang hein avec pour quelqu’un d’autre
AURÉLIE : Maman laisse tomber! Il n’y eu aucune confusion… Laisse tomber
J’avais compris depuis que ceci n’était qu’une illusion mais une illusion qui allait sans doute me ronger le corps et me guider vers la mort… J’étais donc prête à assumer les conséquences de mes choix, la médaille du jeu dangereux…
je n’en peux plus!! Je veux partir loin d’ici!! Autant mieux me tuer!! La liberté, je veux la liberté ! C était ça mes cris chaque jour, chaque nuit, je voulais sortir, je pensais chaque fois à ce jour où j’avais décidé de m’arrêter dans le bureau d’Aurélie, j’aurai dû partir calmement mais il a fallu que je sois attiré par cette fille
Mes deux amis seront bientôt presques libérés, je ne sais comment mais leur avocat se débrouille bien avec l’aide de la famille et de l’argent qui passe de mains en mains, l’annonce de leur innocence est sur la bonne voie, ils ont pitié de moi car pour moi, la seule chose qu’on me dit est la suivante
» Tu vas mourir ici, ça ne sert a rien de faire les caprices, de ne pas manger, car tu ferais déjà mieux de t’y habituer «
Je n’arrive pas à réaliser qu’une telle chose puisse arriver mais pourtant c’est entrain d’arriver, je n’ai pas vu maman depuis des semaines, je ne sais même pas si elle est en santé, comment elle va, ce qu’elle fait, c’est fou comme elle me manque
Deux jours après, elle était venue me rendre visite, ça faisait du bien de la voir, j’ai demandé qu’on m’accorde un peu plus de temps avec elle, j’ai supplié et ils ont été d’accord
– C’est comment fiston ?
TIM: Maman, te dire que ça va serait une gros mensonge, je veux partir d’ici, je veux sortir de ce trou
– Calme toi, je sais que c’est difficile mais je fais de mon mieux pour que tu sortes, je suis allée voir ton père et il a carrément refusé de m’aider
TIM: Qu’est ce qu’il a dit ?
– Qu’il ne t’a envoyé nulle part, et que tu as dit être un grand garçon en sortant de sa maison, qu’il ne t’appelle pas quand il a des soucis alors fais pareil que lui
Ça faisait mal, c’est où je comprenais combien de fois, je m’étais fait trahi ce jour où il m’embrassait comme un diamant perdu que tu venais de retrouver, quel hypocrite ! Quel joueur !
TIM: Ce n’est pas grave maman, surtout ne va plus le voir, il pourrait te faire du mal
– Tu as oublié que je connais ce qu’il est ? Je ne suis pas forte comme lui mais il sait qu’il ne peut pas me faire du mal comme il veut, il me respecte assez! Mais je te promets que je trouverai une solution à ton problème
TIM: Merci maman
– En passant, j’ai la maman de Aurélie qui m’a appelé que Aurélie ça ne va pas du tout, elle est très malade.
TIM: De quoi souffre t’elle ?
– Elle ne m’a pas dit! Elle m’a juste dit ça comme ça
TIM: Chacun assume ce qu’il cause! Je ne suis pas responsable en tout cas, moi mon problème c’est de sortir ici! Quand on joue, on peut perdre comme on peut gagner…
– C’est l’heure monsieur Tim!!!!
Hurla l’officier Mbog Albert
TIM: Bon je vais te laisser maman! Prends soin de toi et rends moi visite de temps en temps! Je t’aime
– Moi aussi je t’aime fiston
Je me suis levé pour rejoindre ma cellule
– Un coeur me dit que tu es innocent, j’ai comme l’impression que cette histoire est louche
Me dit Albert, qui était devenu l’un de mes amis lorsqu’il travaillait là… J’avais juste touché son épaule et j’ai avancé
– Mais si tu es réellement innocent alors tu sortiras d’ici crois-moi
TIM: Merci
– Je t’en prie!!
Je commençais à réellement payer les conséquences de mon jeu, un matin je m’étais écroulée et c’est ainsi que je m’étais retrouvée dans cet hôpital
AURELIE: Maman!!.
– Enfin tu te réveilles !! Ma fille tu me fais quoi comme ça ?!
Ça se voyait qu’elle pleurait chaque nuit cette femme, j’avais très mal en la voyant dans cet état, on n’avait même plus de moyen pour subvenir à tout ceci, je ne voulais plus qu’elle souffre
– Ne t’inquiète pas ça va aller! Je serai toujours là
Les mots d’une mère mais en réalité, je savais que c’était la fin… Une fois pendant qu’elle me cherchait de quoi manger à l’extérieur j’ai questionné un docteur sur mon état de santé, il avait voulu me donner de faux espoirs mais je l’ai convaincu en lui disant que j’étais prêt qu’il me dise, il me regarda avec de la peine et me dit
– Vous êtes une très belle femme! Je ne sais pas pourquoi Dieu a permis que cela vous arrive!!
AURÉLIE : Docteur vais je survivre?
Il m’a pris par la main, il a sourit en écrasant une larme puis il m’a tapoté de derrière de cette main qu’il tenait et il est parti….
A SUIVRE….
Episode 23
C’était clair, le message était passé, je l’avais saisi, alors je devais être prête… En même temps c’était mieux que ces souffrances qui me rongeaient a petit feu, ces douleurs qui m’empêchaient de dormir de temps en temps
Oh que je voyais maman souffrir, l’espoir dans ses yeux pourtant devant ses yeux je m’égranait comme un épis de maïs, je ne voulais pas qu’elle se sente mal, ce sentiment d’espoir moi je ne le ressentais plus mais elle si et sur son visage je voyais cette petite joie que parfois ça lui procurait, lorsque parfois après avoir fait deux jours sans manger quelque chose, je réussissais à avaler quelque chose de bon, elle me disait
– Tu vois? Quand tu forces comme ça, c’est aussi comme ça que tu vas guérir, force un peu un peu tu manges ma’a
J’essayais de sourire pour lui redonner cette foi qu’elle avait là, mais au fond je savais que je n’avais plus que quelques temps avec elle
AURÉLIE : Maman tu me pardonnes n’est ce pas ?!
– Pardonner ? Que tu m’as fait quoi? Tu ne m’as rien fait! Tout ce que je veux c’est que tu sortes de cet hôpital.. si je te dis que je te pardonne est ce que tu me promets de te lever de ce lit, l’argent est déjà fini hein, on va rentrer on va manger avec quoi ?hum
L’argent que Arnold m’avait donné, même celui que je travaillais ne m’avait servi à rien de constructifs, il était là a l’instant a juste me servir pour payer les factures colossales de l’hôpital, j’en avais encore assez pour gérer
AURÉLIE : Oui si tu me le dis je vais me lever de ce lit maman et on va rentrer à la maison
– D’accord!! Alors sache que je te pardonne mon bébé d’amour
Elle se mit à rire… Un moment magique, malade je pouvais encore faire sourire maman, peut-être le dernier sourire que je voyais et que je lui procurais
– Tout le monde peut faire des erreurs, ce n’est qu’une maladie, elle va finir
Je ne sais pas si elle se rendait compte de ce que je devenais devant elle, moi parfois je me regardais dans un miroir et je ne me reconnaissais pas, toute maigre, devenue la peau sur les os, je n’avais plus de cheveux sur ma tête, mes yeux étaient ressortis, je souffrais énormément mais malgré tout ma maman m’aimait
AURELIE: Dis maman, tu as les nouvelles de Tim ?
– J’étais avec sa maman la dernière fois, elle me disait qu’il était toujours en prison
J’avais eu une pensée pour mon fiancée, j’avais encore cette bague qu’il m’avait offerte autour de mon doigt même si il ne me suffisait plus bien, je pensais à lui, je m’en voulais, je voulais lui dire que j’étais désolée de l’avoir entraîné dans ce jeu extrêmement dangereux, il était innocent je le sais et tout ça c’était de ma faute…
AURÉLIE : J’espère qu’il va sortir de là, si il sort maman, tu devras lui dire que je suis désolée s’il te plaît
– Mais toi même tu le lui diras! Sa mère m’a dit qu’elle est entrain de se battre pour qu’il s’en sorte même comme c’est difficile
AURÉLIE : Il n’y est pour rien dans cette histoire… Il n’y est pour rien
Je me suis mise a pleurer…
– Tu ne dois pas pleurer parceque ça te fatigue Aurélie, le docteur l’a dit
AURÉLIE : je ne pleure pas maman
Et a l’intérieur de mon coeur, j’ai dit » Je regrette juste… Je regrette » mais il était trop désormais trop tard…
Mes deux amis s’étaient en sorti, désormais j’étais resté seul mais j’avais commencé à avoir espoir, les nouvelles de temps en temps apportés par l’officier Albert étaient agréables à écouter
– Ton dossier est le dossier le plus brulant actuellement, attends donc ton père c’est Arnold, le chef de ….
TIM: Oui oui c’est mon père ! Pourquoi il s’y est mêlé ?
– Non! Enfin je ne pense pas vraiment mais on a découvert apparemment que c’est ton père et ça crée un mouvement entre les patrons, avec ta maman aussi qui ne lâche pas l’affaire, elle a fait des révélations assez troublantes hier
TIM: Hummm
– Mais je crois qu’on va te libérer si tu as beaucoup de chance, ils ont dit hier à ta mère de ne plus parler qu’ils avaient compris et qu’ils allaient voir quoi faire… je sais déjà que tu es innocent donc tu vas t’en sortir
TIM: merci
– Tu sais, je revois cette scène où je t’arrête, je faisais mon travail, en plus…
TIM: Ce n’est pas de ta faute et ne t’en veux pas!
– Tu seras libéré !!
Je voulais que ses paroles soient comme magiques au point où lorsqu’ils les dit, elles se réalisent comme dans un film de Disney mais jusqu’ici je ne pouvais qu’encore croire et avoir espoir que ça arrivera bel et bien
Le temps passait et chaque jour j’espérais entendre comment on m’appelle pour me dire que je suis libre, maman quand elle venait me rendre visite ne me parlait pas de ça, elle me disait juste de tenir bon, qu’elle est toujours entrain de se battre et que ça ira… Je ne pouvais qu’espérer
Ce jour là il était 13h, c’était un lundi et voilà que l’officier Albert vient en courant dans ma cellule et m’appelle
– Tim!! Tim!! Devine quoi?
La joie dans ses yeux et son sourire, je ne pouvais que deviner ce qui venait de se passer
TIM: Non!! Ne me dis pas!
– Tu es libre mon ami, tu es libre!!!!!
Cette joie qui s’est transformé en pleures, j’étais plus que ému, je sentais comme ci on venait de me décharger d’un costaud poids qui était sur mes épaules
– Ne pleure pas Tim!
Il me serrait dans ses bras, il m’a dit
– Mais ce n’est pas encore officiel, ils viendront te prendre dans quelques minutes pour te faire sortir
TIM: D’accord!!
Je suis rentré dans ma cellule et quelques minutes comme il avait dit, on est venu me chercher… J’apercevais ma mère a distance entrain de pleurer, enfin on devait rentrer à la maison, quelle joie immense
Je repensais à ces voitures que je devais revoir, ces passants, ces cris d’enfants, rien ne vaut la liberté, je peux le dire
– Aurevoir Tim et surtout beaucoup de courage dans ta vie
TIM: Merci chef!
Je venais de passer je ne sais combien de mois dans ce trou, mais aujourd’hui je sortais de là… Je l’avais confirmé quand j’étais enfin hors du portail avec maman…
– Bon on va d’abord a l’hôpital faire des examens… Ta petite toux là, on dit qu’il y’a trop.de tuberculose dans les prisons
Oui j’avais chopé une petite toux mais c’était juste une toux normal, même si maman s’inquiétait, de toutes les façons nous sommes allées
Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, nous sommes entrés et là j’entendis des pleures, en levant la tête je reconnu la maman de Aurélie, en larmes, s’enroulant au sol en prononçant le nom de sa fille ,près de moi en même temps on passait avec un corps sur un brancard
TIM: Non! Ce n’est pas possible
Aurelie, toute maigre, la belle fille que j’avais connue était devenu méconnaissable, je ne croyais pas, le pire c’est qu’elle était sans vie… J’ai pris la peine d’observer ce visage déformé, j’ai eu de la peine j’avoue… Tel que je la connais je suis sur qu’elle aurait voulu me dire quelque chose depuis mais elle était malade
J’aurai encore voulu 10 minutes de plus pour pouvoir serrer sa main une dernière fois, j’avais une dent contre elle mais maintenant je l’avais oubliée… Cette rancoeur avait disparu
Maman essayait de calmer la maman d’Aurélie et moi aussi je suis allé la soutenir … C’était très difficile de la consoler, chose normale elle perdait la sa seule et unique fille… ma fiancée
J’ai détesté mon père au point où cette fois je n’ai même pas voulu prendre une revanche, je l’avais oublié complètement même aller dans son entreprise, je n’y allais plus, je n’étais plus au courant de sa vie… Quelques années plus tard, j’avais appris qu’il était dans de sérieux soucis, mais toujours je ne m’y suis pas intéressé
J’avais décidé de reprendre ma vie en main après le deuil difficile de Aurélie, j’avais retrouvé un boulot et je m’étais adonné à fond, aujourd’hui j’ai deux mères dans ma vie la mienne et celle de Aurélie, célibataire, j’essaye de gérer comme je veux de façon digne en gagnant ma vie…
Le gain facile a conduit trois filles sous la terre, peut-être ce n’était pas leur jour, peut-être on a juste précipité cela mais la réalité est qu’elles ne sont plus là… La maman d’Aurelie m’a dit tout ce qu’elle avait demandé qu’on me dise avant sa mort… Ça m’avait fendu le coeur mais il fallait accepter, oublier et avancer…. La vie continue….