L'AMOUR DE MAYAR

Publier le 20 juillet 2021 par AJMM

Episode 1

Lamour_De_Mayar ep 1

Je m’en rappelle encore bien lorsqu’elle était arrivée dans notre salle de classe pour la première fois, je n’avais jamais vu une fille aussi belle, elle était fabuleuse, agréable à regarder et elle donnait seulement envie de la toucher, de parcourir son corps
Nous avons donc une nouvelle, nous allons lui demander de se présenter puisque c’est ce que demande la tradition de notre salle de classe
Avait dit le professeur…
Elle s’est levée avec ses jolies cheveux tressés et ses formes arrondies… Je n’avais pas encore suivi sa voix mais ça n’avait tardé quand elle a dit
– Je me nomme Mayar , je suis originaire de l’Algérie et je viens de m’installer au Cameroun suite au décès de mon père qui était bien-sûr Algérien
Ah je comprenais maintenant son teint métisse, elle était donc Algérienne… Mayar
– D’accord Mayar, bienvenue dans ta nouvelle salle de classe et aussi dans ce nouveau pays que j’espère va te plaire
Lui avait dit le professeur principal
MAYAR: Merci monsieur!
– Voilà! On continue! Les droites étant ici constituées, nous pouvons en déduire …
Il continuait son cours mais moi, je n’étais plus avec lui, j’étais troublé par cette beauté qui venait d’arriver dans la salle de classe…
– Monsieur Fabrice , Monsieur Fabrice ?
FABRICE : Oui monsieur!
– Pouvez vous me répéter ce que j’étais entrain de dire ?
FABRICE : …?
Je n’étais pas à la ligne, disons même dans la classe je n’y étais pas! Peut-être mon corps y était mais pas mon esprit, j’étais ailleurs, j’étais dans un monde où je me voyais avec Mayar dans un futur très proche
– Donc vous êtes en classe mais votre esprit est ailleurs, venez donc vous mettre à genoux ici devant
Souvent, je préférais sortir que de salir ma tenue car j’étais très maniaque mais quand elle s’est retournée pour me regarder, j’ai accepté me mettre à genoux, seulement pour ne pas la perdre des yeux et aussi pour me faire remarquer… On l’a tous fait lorsqu’une fille nous plaisait quelque part!
– Vous allez donc rester là, jusqu’à la fin de mon cours!
Même jusqu’à la fin de ma vie tant que dans mon visuel , j’avais la magnifique Mayar en face de moi, me suis je dis intérieurement
Je me suis mis à genoux et le cour a repris.. moi je ne faisais que dévisager Mayar et lorsqu’elle voulait attraper mon regard , je le détournais aussitôt
Je vais d’abord me présenter, je me nomme Fabrice Mandeng, je vis à Yaoundé dans le quartier Odza. À cette époque je faisais la classe de première et j’avais dix sept ans exactement
Pour ma petite biographie, j’étais un garçon très calme, timide et à cause de ça, je n’avais pas beaucoup d’amis, j’avais même plutôt beaucoup d’ennemis, enfin des gars qui se disaient que je me prenais la tête , pourtant c’est juste que je n’étais que habituer à mes proches, c’est avec eux que je pouvais parler sans retenu
– Demain, c’est par la correction des devoirs que nous allons commencer et cette note va compter à moitié sur celle de la séquence… Donc si vous voulez ne faites pas, ça fera zéro tout simplement
J’ai regardé au tableau et j’ai vu la liste des exercices que le professeur venait de donner
– Et toi, toi Fabrice, si tu ne fais pas le devoir là, tu peux en être sûr, ça te fera zéro sur cette séquence, toi personnellement
À dire que ce monsieur avait un problème contre moi, je n’ai pas répondu et les autres se sont mis à rire, sauf Mayar qui était concentrée à fouiller un truc dans sa trousse
Le professeur est sorti et je me suis levé pour regagner ma place… Au même instant on sonnait la pause, comme d’habitude la moitié de la classe était entrain de sortir, soit pour aller à la cantine, soit pour aller prendre de l’air dehors
– Fabrice! Fabrice !
FABRICE: Eh Josiane !
JOSIANE: Tu appelles qui ? Je te vois depuis hein! Ne pense pas que je suis aveugle! Je te vois depuis!
– De quoi est ce que tu parles ?
JOSIANE: Tu la regardes depuis qu’elle est arrivée dans cette salle de classe
FABRICE : Tsuips! Donc c’est ton problème ça ? Tu m’as même d’abord vu la regarder ?!
Josiane , ma copine! Ce n’est pas parceque je suis timide que je n’avais pas de copine… J’en avais déjà eu quelques mais en ce moment, je sortais avec une seule au nom de Josiane… La fille à la jalousie maladive… Elle scrutait mes regards, les faits et gestes, elle était au courant de tout, bref elle était folle amoureuse de moi
JOSIANE: Tu me connais bien hein, tu sais que je ne suis pas dans les choses là ! Regarde seulement, je ne veux même pas te voir à côté d’elle un jour!
FABRICE : Hum! Josiane le professeur a donné les exercices à faire, tu ferais mieux de me laisser me concentrer sur comment je vais faire ça que de me casser la tête avec des faux problèmes
JOSIANE: Je t’ai seulement dit
Elle est sortie en regardant Mayar d’une manière assez méchante, j’ai juste sourie et j’ai rangé mes effets
Mayar pendant la pause avait sorti son petit casse croute du sac, je n’arrivais pas à savoir ce que c’était exactement, mais ça m’avait l’air d’être un truc pas local
JUNIOR: Bonjour la nouvelle!
C’était comme un choc quand je le vis s’asseoir près d’elle avec son air blagueur et son sourire… Le gars que je détestais le plus et c’était réciproque car il ne m’adressait la parole que lorsqu’il fallait me faire des menaces ou des moqueries
Ceci était un choc, le pire c’est lorsqu’elle lui avait sourit en retour…
JUNIOR: J’espère que je ne te dérange pas!
MAYAR: Non, pas du tout!
JUNIOR: D’accord! Moi c’est Junior Abega.. Je suis le chef de classe, donc si tu as un soucis, tu peux t’adresser à moi! Je suis dans cet établissement depuis des années donc je maîtrise quelques petits trucs
MAYAR: Ah c’est très gentil! Merci
JUNIOR: Voilà! Dis tu manges quoi ?
Je n’avais bien compris et je suppose que Junior aussi car le nom était bizarre à suivre… Juste lorsqu’elle lui avait dit
MAYAR: Tu veux goûter ?
JUNIOR: Essayons voir!
Elle lui passa une partie et il se mit à déguster
MAYAR: Tu aimes ?
JUNIOR: Ce n’est pas mal! C’est toi qui l’as fait ?
MAYAR: Non c’est maman!
JUNIOR: C’est ton père qui est algérien ou ta mère finalement ?!
MAYAR: Ma mère a vécu en Algérie d’où je suis née lorsqu’elle a rencontré mon père… Donc elle maîtrise quelques plats de chez nous
JUNIOR: Je comprends mieux! Mais il faudrait que tu commences à t’habituer tu sais ?
MAYAR: Et à quoi ?
JUNIOR: Aux plats camerounais, je peux te promettre tu t’en mordras mes doigts… Ce sont les meilleurs dans le monde
MAYAR: Hahahaha! Tu n’es pas sérieux là
JUNIOR: Je te promets, peut-être un jour, tu me diras le contraire
MAYAR: On verra! J’adore bien les découvertes et aussi …
JUNIOR: …La nourriture
MAYAR: Hahahaha mais comment tu as su ?
JUNIOR: Toutes les femmes aiment manger! C’est un fait, donc rien de surprenant !
MAYAR: Hahahah.. on ne dit pas ça!
Vous pouvez vous même imaginer dans quel état, je me trouvais derrière eux n’est ce pas?! Si j’avais eu le pouvoir de transporter Junior et le déposer dans un monde où il ne devait jamais revenir je l’aurai fait, mais hélas, je n’étais que Fabrice
 » DRIIIIIINNNNNNGGGGGGG « 
La fin de la pause… Dieu merci , c’est la première fois que j’avais aimé qu’on siffle la fin de la pause dans cet établissement… Elle avait mit fin à la conversation entre Junior et Mayar… Mon coeur s’était apaisé… Pour un moment car voici un duel qui allait sûrement débuter pour conquérir le coeur de la belle Mayar….
A SUIVRE….

Episode 2

Lamour_De_Mayar ep 2
Toute cette journée, j’étais mal à l’aise, je savais que cette histoire qui venait de commencer, ne devait pas s’arrêter de cette façon… Aussi toute cette journée, je n’étais pas concentré et je voulais me faire remarquer sauf que maintenant, Junior avait plus d’avance que moi
Je me rappelle encore de cette même journée, pendant qu’on faisait cours d’ESF , tout le monde sait que pour la majorité, c’est un cours de désordre, on parlait donc d’éducation à la sexualité et voilà que le professeur dit
– Les rapports sexuels sont très importants pour la santé de l’être humain, lorsque vous avez envie de faire l’amour, faites le
Toute la classe se mit à crier , vous n’ignorez rien lorsqu’on parle de sexe et à ce moment là Junior lança un mot
JUNIOR : Donc madame même vous , quand vous avez envie vous vous faites plaisir
Toute la classe se mit à rire… Même le professeur que je pensais qui devait prendre mal la vanne, s’est mis à rigoler pour dire après que
– Bien évidemment Junior, je suis une personne comme tout le monde
J’ai regardé Mayar et elle avait aimé la vanne de ce mec, elle lui avait même lancé un regard et un sourire, je sentais mon coeur se déchirer… N’est ce pas au même moment, j’ai aussi voulu essayer et j’ai dit
FABRICE: Et vous aimez quelle position madame ?
Cette fois toute la salle de classe est restée muette, tout le monde s’est retournée vers moi et m’a regardé… Le professeur n’avait pas aimé, son regard en disant tout
– Monsieur Fabrice , est ce parceque je vous fais un cours sur l’éducation sexuelle que ça va devenir un manque de respect ?
La classe était calme, je ne savais même pas quoi dire, le professeur insista
– Répondez moi, sinon, on va chez le proviseur maintenant !!
FABRICE: Désolé madame! Ce n’était pas pour vous offenser !
– Alors sache que tu l’as fait! Sors de ma classe! Et attends toi aux représailles
Je me suis levé et j’ai commencé à marcher vers la porte de sortie, le calme régnait jusqu’à ce que Junior dise encore
JUNIOR: Le diable passe!!
Toute la classe éclata à nouveau de rire, même Mayar… La honte que je m’étais prise était gigantesque… Je suis sorti de la salle de classe et j’ai même préféré rentrer une seule fois à la maison
Je n’avais jamais été puni pour avoir lancé un mot à mon professeur, si on me punissait, chose qui était rare, c’était souvent pour retard ou encore pour le fait que j’étais distrait pendant un cours
Cette scène m’avait traumatisé toute la soirée… Je ne comprenais même pas comment une fille en moins de vingt quatre heures était arrivé à me faire disjoncter à ce point…
DRING DRING .. Mon téléphone se mit à sonner, c’était Josiane… Ma réaction ?
FABRICE: Tsuips!
Je n’ai même pas décroché, je n’étais pas d’humeur ! Elle a insisté plusieurs fois, je n’ai pas décroché elle m’a fait un message
– Tu ne décroches pas pourquoi ? Tu es avec qui ? Fabrice tu joues avec moi hein! Tu es d’abord rentré aujourd’hui sans me dire et je ne sais pas pourquoi… Maintenant que je t’appelle, tu fais tes manières là, tu ne décroches pas! C’est ton problème !
J’ai digéré mais toujours, je n’ai pas répondu, j’ai même éteint mon téléphone et je me suis couché… Je me sentais tellement mal quand je repensais à ce qui s’était passé en classe tout à l’heure que je ne voulais même parler à personne, même pas à mes parents
Voici donc comment, je me suis même endormi, jusqu’au matin sans même manger…
– Fabrice , il est déjà six heures trente, tu ne vas pas en classe aujourd’hui ?
C’est ma mère qui était venu me réveiller avant d’aller au boulot
FABRICE: Si si maman, j’y vais !
Je me levai donc rapidement et je commençai à m’appreter, à sept heures, j’étais déjà prêt pour l’école… J’avais trouvé que la moitié de la classe était déjà là sauf Mayar… Les gens me regardaient et riaient mais ça ne me disait trop rien, tant que Mayar n’était pas parmi ces gens
JUNIOR: Et vous aimez quelle position madame ?
Voilà Junior qui commença à me charier, ce qui provoqua encore un fou rire à tout le monde… Je ne lui répondais jamais, en fait, je ne faisais pas le poids avec lui, c’était une évidence… Peut-être parce qu’il m’avait influencé dès le départ … Je suis seulement allé m’asseoir à ma place et j’ai attendu l’heure du cours
Quelques minutes après, voilà Mayar qui entra en classe… Sa beauté était encore comme ci elle était allée la renouveler dans la nuit, son parfum avait envahi toute la salle de classe et le calme régnait
Mayar dégageait un truc, je ne sais pas si c’était dû à la couleur de sa peau ou alors à sa beauté mais elle avait un truc de plus que les autres filles
JUNIOR: Ça c’est la femme !!
Dit Junior, a voix haute… Mayar le regarda et lui accorda un sourire , mais elle ne s’arrêta pas seulement au sourire, elle lui dit aussi à voix haute puisqu’il était assis derrière à sa place
MAYAR: Bonjour Junior!
Les gens se mirent à faire  » Humm humm humm  »
JUNIOR: Attends je viens te dire bonjour sur ta place, tu n’es pas le genre de fille qu’on salue à distance là…
J’aurai souhaité disparaître quand je l’ai vu se lever et se diriger vers Mayar qui avait accepté qu’il vienne, il est allé s’asseoir et ils se sont mis à causer… Ce qu’ils se disaient à part les salutations, je n’en ai aucune idée, tout ce que je sais c’est que j’avais vraiment mal au cœur
– Bonjour les enfants!
Notre professeur principal qui entrait en salle… Lorsque je le vis, je me rappelais d’une chose que j’avais oublié et c’est par cette chose qu’il avait commencé
– Asseyez vous! On va commencer par les exercices que j’ai donnés hier, ceux qui savent qu’ils n’ont pas fait mes exercices sont priés de sortir seuls et recevront la note de zéro
Mince! M’exclamai je dans mon intérieur, c’était quoi cette poisse ? Et le pire, c’est que j’étais le seul à n’avoir pas fait apparemment, jusqu’au moment où je vis Mayar se lever, je me dis, ah je ne suis plus seul, moi aussi au même instant je me lève pour sortir et le professeur dit à Mayar
– Non! Toi tu es nouvelle, tu es arrivée hier, donc tu ne vas pas sortir, je peux comprendre
Directement son regard sur moi, il le braqua
– Toi, Fabrice, je t’ai averti hier, tu as pensé que je blaguais n’est ce pas ?! Déjà sors de ma salle de classe et tu reviendras lorsque j’aurai décidé et maintenant sache aussi que tu as zéro cette séquence
Le ciel tombait sur moi ou quoi ? Moi qui étais motivé de sortir, il ya quelques minutes, je me retrouvais une fois de plus au centre d’une humiliation
JUNIOR: Il connait seulement demander aux professeurs, leurs positions préférées, un pervers ce jeune garçon
Tout le monde encore se mit à rigoler des bêtises de ce Junior… Le professeur demanda à qui est ce que j’avais dit cela et on lui répondit que c’était au professeur de ESF
– En plus tu es méprisant, d’accord! Je vais convoquer tes parents, je pense que c’est mieux que je m’entretienne avec ta mère ou ton père pour savoir ce qui ne va pas depuis un moment! SORS!!
A SUIVRE….

Episode 3

Lamour_De_Mayar ep 3
Le pire c’est que, lorsque je sortais elle ne me regardait même pas, Mayar était concentré à copier un truc dans son cahier chez sa camarade de banc et moi honteusement j’étais entrain de prendre la porte
En sortant, je me suis placé à côté de la porte et mon professeur m’a dit
– Quitte devant ma porte! Je ne veux même pas te voir dans mon périmètre! Disparais!
Maintenant à l’extérieur, je devais faire face à un autre problème, le surveillant de secteur… Je ne connaissais pas son vrai poste dans ce lycée… Vous savez on a tous eu un surveillant comme ça, on a l’impression qu’il se mêle de tout , il surveille toute les classes et se balade dans tout l’établissement, comme ci il n’a pas de bureau
Aux heures de cours, il était strictement interdit de flâner sinon, c’était la corvée… Où devais je donc me cacher ? Il n’y avait aucun endroit, je devais tout faire pour ne pas le croiser, je ne connaissais pas son nom mais on le surnommait  » Carlo le Calmar  » à cause de sa tête qui était énorme avec une forme comme pour celui dans Bob l’éponge le dessin animé
Je me suis donc mis à marcher dans tout l’établissement, le risque était de rester surplace de peur d’être repéré… Lorsque par exemple je croisais un surveillant à distance, je changeais de route… Je l’ai fait durant une bonne trentaine de minutes jusqu’à ce que j’entende
– Oh! Monsieur!
C’était lui, une seule personne grondait et appelait les élèves de cette manière! Carlo m’avait repéré
– Monsieur approchez! Ne me faites pas beaucoup marcher!
Je me suis retourné et je suis allé vers lui
– Depuis là, je vous vois monter descendre, vous êtes élève de cet établissement ?
FABRICE: Oui!
– Et votre classe c’est ? Ou alors c’est à l’extérieur que vous faites vos cours ?
FABRICE : Non monsieur! Le professeur m’a mis dehors!
– Ah c’est vous les élèves qui dérangez les professeurs!
FABRICE: Moi je ne dérange pas monsieur! Je n’ai juste pas fait le devoir
– Tu ne fais pas le devoir pourquoi ?
Au même instant le professeur d’ESF passait et me reconnaît, je prie pour qu’elle ne parle pas de ce qui s’est passé hier! Non elle va le faire
– Monsieur le surveillant, bonjour
– Bonjour Madame Manga
– Vous faites quoi avec ce délinquant ? Hier il m’a carrément manquée de respect en classe! Je comptais même voir le proviseur pour ça
– Ah bon ? Ne vous inquiétez pas, je vais le gérer!
– Il le faut vraiment ! Ces enfants pensent que nous sommes leurs camarades parfois! Ou comme on ne donne pas cours de mathématiques c’est parceque nous on n’a pas fait d’études
Elle finit de parler et elle s’en alla… Des occasions donc que Carlo aimait , il me dit
– Remets moi d’abord ta tenue
FABRICE : Ma tenue comment monsieur?!
– Tu es libre hein, soit de partir , soit de me remettre ta tenue! Mais sache seulement que en partant, tu vas assumer les conséquences
Cette situation était horrible, tu ne savais pas à quelle heure, tu devais rentrer en possession de ta tenue, le pire c’est que tout ce temps tu devais faire une corvée
J’ai enlevé ma tenue et je la lui ai remise… Il m’a dit
– Tu vas te mettre avec les retardataires là-bas et tu verras ce qu’ils sont entrain de faire, tu te joins à eux!
Je suis allé retrouver ceux qui étaient arrivés en retard en plein défrichage du stade, les festivités de la fête de la jeunesse approchait, il fallait faire la propreté , je cherchais quel coin prendre lorsque j’entends
JOSIANE: Fabrice!
Je me retourne en sursaut même et je la vois, ma copine, Josiane… Cette fille était elle partout ?
JOSIANE: Tu fais quoi dehors? Est ce que tu étais en retard ?
FABRICE: On commence par dire bonjour
JOSIANE: Bonjour de quoi ? Tu as répondu à mes messages depuis hier?!
FABRICE: J’étais fatigué et je ne voulais parler à personne!
JOSIANE: C’est moi personne? Donc je t’écris moi, ta copine, tu dis que tu ne veux parler à personne
FABRICE: Josiane, je ne suis même pas d’humeur, en plus nous sommes punis, si on nous trouve entrain. De bavarder là, on va être doublement…
JOSIANE: Moi je m’en fou! Lorsque je parle avec toi, je m’en fou de ce qui vient après! Tu sais, je ne sais même pas ce qui te prend depuis un moment là, mais sache que tu vas très vite te remettre en question! Je passe d’abord chez toi ce soir!
FABRICE: Ma mère est là
JOSIANE: Tu me fais souvent entrer chez toi , tes deux parents sont même la! Donc sache que je serai ce soir chez toi! Si tu veux je vais faire les bruits ta mère saura donc que je viens souvent là-bas
FABRICE: Josiane, j’ai trop de problèmes comme ça pour le moment, n’en rajoute pas!
JOSIANE: A ce soir!
Elle alla continuer de défricher… À ce moment on se demande bien comment on a fait pour arriver là avec ce genre de personne. On regrette les moments où on la cherchait pour lui chuchoter des mots doux, les différentes invitations et tout… De toutes les façons, j’étais puni
On nous avait libéré après la pause, enfin avant la fin de la pause, je retournais donc en classe, je suis entré et Mayar n’était pas là, Junior non plus… j’ai directement pensé à ce que je craignais
Je suis allé m’asseoir à ma place et j’ai attendu de voir si ce à quoi je pensais était vrai, je n’ai pas attendu longtemps… Je les vis entrer ensemble entrain de parler, Mayar qui riait à pleine dents, ils sortaient de la cantine
A ce point ? En quelques jours seulement ? Même la punition de tout à l’heure ne m’avait pas fait mal comme ce que je vivais actuellement… Ils se sont assis sur son banc et ne s’arrêtaient pas de parler
À ce moment on veut soit être à la place du gars, soit être un sorcier avec des pouvoirs pour faire disparaitre ce gars!
Je n’avais donc pas d’autres choix que de supporter celà… Josiane aussi entra à son tour et prit la direction pour aller à sa place… Ma relation avec elle n’était pas vulgaire mais certains connaissaient quand même… Et si elle était même assez discrète jusqu’ici, c’était en partie à cause de moi car pour Josiane, on devait s’afficher pour que tout le monde sache…
Pendant qu’elle entrait, Junior la vit, lui il savait… Il lui dit
JUNIOR: OOooh la Josiane des Josiane!
Les deux s’entendaient pas mal, puisqu’elle partageait son avis qui demandait que je devais m’afficher avec elle
JOSIANE: Oui Junior ! C’est comment ?
JUNIOR: Je suis en bonne compagnie, donc ça va!
La salle était déjà assez pleine car c’est chacun qui revenait de la pause
JOSIANE: Tu es bien, si tout le monde pouvait être comme toi !
JUNIOR: Comment ça ?! Quelqu’un est marié plus que toi ici ?
JOSIANE: Quel genre? Pardon laisse moi tranquille!
JUNIOR: Je te laisse comment ? Est ce que je mens?
JOSIANE: Tu l’as encore vu m’arrêter comme tu es là un jour ?!
Junior se tourna vers moi… Je vous ai dit que avec moi, il ne craignait rien donc il se donnait le plaisir de me charier à sa guise
JUNIOR: Fabrice, ta go demande que tu l’arrêtes aussi comme avant, un gars amoureux quoi
Je n’ai pas répondu, avec toute la gène sur mon visage qui se voyait , Junior a ajouté en parlant à Josiane cette fois
JUNIOR: Mais Josiane! Se pourrait il qu’on vous a vu défricher ensemble tout à l’heure! Vous vous entraînez pour vos champs au village ou bien ?
Tout le monde se mit à rire, à tellement rire , se moquant de moi que je me suis levé et j’ai dit
FABRICE: Je vais aller  » te trahir  » à la surveillance Junior, c’en est de trop là
Tout le monde s’est calmé, même Junior et la seule personne qui a parlé, c’était Mayar… La première fois qu’elle s’est adressée à moi , elle avait dit
MAYAR: Bah, pour de simples intrigues, tu iras voir un surveillant pour qu’on punisse ton camarade ? Eh bah là ! J’aurai tout entendu quoi!
La suite ? Ce sont des  » Oooooouuuuhhh, Oooouuuhhhhhh, Oooouuuhhhhh  » qui se sont enchaînés sur ma personne…
A SUIVRE….

Episode 4

Lamour_De_Mayar ep 4
Ne pensez pas que je m’étais laissé faire… Oh que non! À Mayar je lui ai dit
FABRICE: Est ce que toi, je t’ai prononcé ?
À la camerounaise quoi…
FABRICE: Quand on ne vous prononce pas, vous restez dans votre coin… C’est même qui ça ?
J’ai pris mon sac et je suis tout de même allé me plaindre chez Carlo qui n’a pas géré ma plainte, c’était quand même Junior, le chef de classe. Puis je suis retourné en classe
J’étais l’objet de moquerie comme quoi j’étais un pleurnichard, j’étais une femmelette et tout mais la haine que j’avais ressentie ne m’aurait empêché de réagir autrement… Mais en même temps, la colère peut rendre certaines personnes impulsive et lorsque tu es impulsif, tu peux agir et regretter après , c’était le cas
Je regrettais d’avoir mal parlé à Mayar, pour ce que je ressentais qui n’était même pas de l’amour, j’aurai préféré sortir sans lui parler, pourquoi même ? J’aurai peut être dû rester indifférent aux différentes intrigues de Junior… Rien ne jouait en ma faveur jusqu’à ce niveau, au contraire je ne faisais que perdre des points
Malgré tout cette journée fut calme, plus d’intrigues, ni rien, on faisait cours normalement, Junior m’avait un peu collé la paix, c’était mieux et je préférais ça
– Votre prochaine séquence sera harmonisée, vous savez ce que veut dire harmoniser, vous serez deux par banc mais comme moi j’aime mes élèves , je tiens déjà à vous dire que c’est moi qui vais composer l’épreuve et vous ferez mieux de lire ce chapitre ci car il viendra sur beaucoup de point… Il ne faut pas dire après que monsieur on n’avait pas vu ça… Allez et faites aussi des recherches
C’était la les mots de notre dernier professeur de la journée, et net à la fin de ces mots, on sonna aussi la fin des cours, il fallait maintenant rentrer j’en avais vraiment envie et aussi j’en avais besoin
Je pris mes effets pour sortir quand Josiane m’appela
JOSIANE: Fabrice!
Je l’ai regardée
JOSIANE: Attends un peu, je finis de recopier le cours ci, on rentre ensemble
Je ne sais pas comment avec tout ce que j’avais subi qui était un peu de sa faute, j’ai quand même accepté, je me suis assis et j’ai attendu… Je ne regardais plus Mayar, de toutes les façons ma carte était déjà grillée de ce côté… J’ai attendu quelques minutes et Josiane a terminé
JOSIANE: On y va!
Elle était toute souriante, elle aimait quand je lui accordais ce temps là qu’elle méritait selon elle… On s’est mis à marcher vers le portail, nous sommes sortis de l’établissement et j’ai vu Mayar, elle était placée juste à côté du portail, elle semblait attendre quelqu’un
Nos regards se sont croisés et aussitôt elle a détourné ses yeux des miens et aussitôt encore je vis une voiture venir gâter devant elle… Elle ouvra la portière et entra derrière et c’est comme cela qu’elle s’en alla
JOSIANE: Fabrice! Fabrice je t’ai demandé quelque chose nooon?!
Je me rends compte que Josiane me parlait mais je n’écoutais pas! Pouvait on être autant troublé par une personne?
FABRICE: Josiane désolé! Je suis fatigué ! Tu disais?
JOSIANE: Je ne sais pas ce qui t’arrive mais tu ferais bien de te calmer … Je ne veux pas de problèmes avec toi
FABRICE: Josiane qu’est ce qu’il ya même? Tu connais la dure journée que j’ai eue aujourd’hui, tu es là tu veux encore ajouter les bêtes problèmes… Tu veux quoi ? Dis moi!
JOSIANE: Nous tous on a eu la même journée, pourquoi je ne suis pas fatiguée ? Bref hein, la dernière fois que tu m’as touchée c’était quand?
FABRICE: C’est ça ton soucis? Faire ? Pardon! On compose d’abord bientôt, j’ai déjà eu zéro en maths, je dois me concentrer sur les autres matières
JOSIANE: Depuis quand pour que toi et moi on nyass ( Coucher ensemble ) il faut que tu sois d’abord concentré sur les séquences ? Hum
FABRICE: Josiane, on ne doit pas avoir ce genre de problème, s’il te plaît ! Finissons de composer ! Tu sais que je ne refuse jamais ça, mais pour le moment hein, je ne suis même pas d’humeur même pour vingt cinq francs
JOSIANE: C’est à cause de la nouvelle ?
Mon coeur a fait un bond dans mon ventre, j’ai répondu instantanément
FABRICE: Quelle nouvelle ? Le rapport est où ? En deux jours seulement ?
JOSIANE: Pourquoi tu chauffes ? C’est une simple question que je te pose !
FABRICE: Tu me demandes d’abord quoi là ? Vraiment hein!
JOSIANE: En tout cas, finissons de composer et remets toi de je ne sais quoi ! Ensuite on verra ça ! Je vais te laisser rentrer !
FABRICE: Merci!
À ce moment tu te dis que tu auras assez de temps pour lui faire comprendre que tu n’es plus intéressé, ni attiré par elle pourtant non!
Beaucoup vont me juger mais je réponds juste que Josiane peut-être n’était pas faite pour moi, personne ne connaît le destin de l’autre
Nous nous sommes séparés lorsqu’elle a pris son taxi pour le chez elle, j’étais enfin débarrassé d’elle, ce jour là, j’ai préféré marcher à pieds jusqu’à chez moi histoire de prendre un peu d’air, mais une seule chose se tramait dans ma tête : la scène de tout à l’heure … Si seulement je pouvais faire rentrer le temps
– OH PETIT! TU VEUX DÉJÀ MOURIR! C’EST MÊME QUEL GENRE D’ENFANTS ÇA ? TRAVERSE LÀ-BAS ! SALOP!
Je venais de rater de me faire percuter par une voiture… J’avais encore subit la honte en plus des cris des passants qui se demandaient si j’étais en santé
– Mon petit tu as même mangé ? Faut manger hein
Si ils savaient même que ce que je ressentais était au dessus de la faim… Je n’ai même répondu à personne, j’ai continué mon chemin jusqu’à la maison où je n’ai même pas mangé de la soirée, je n’étais que dans ma chambre
– Fabrice tu n’as même pas mangé depuis aujourd’hui, qu’est ce qui ne va pas ?
FABRICE: Je ne me sens pas bien maman!
– C’est quoi ?
FABRICE: Je me sens fatigué et je n’ai pas d’appétit
– Il faut prendre les médicaments, attends je reviens!
Était ce réellement une maladie ? Ma mère a apporté des vitamines que je fus obligé de boire devant elle… J’ai forcé à avaler quelques graines de riz et je me suis encore couché…
Avec Josiane qui ne me laissait pas, les messages, les appels, je n’avais même pas la force, ni l’envie de répondre alors j’ai balancé mon téléphone de l’autre côté du lit et je me suis couché pour dormir cette fois
Le lendemain, au moment d’aller à l’école, j’ai senti une flemme Incroyable… Je ne voulais pas qu’on se moque encore de moi, j’ai simulé la maladie
Lorsque ma mère est venue me demander, je lui ai dit que je ne me sentais pas toujours bien… Elle n’a pas discuté et m’a laissé me reposer
J’avais donc passé près d’une semaine à la maison avant de repartir à l’école parceque l’on devait composer dans deux jours, soit à partir du lundi de la semaine qui suivait
– Les compositions de la semaine prochaine comme vous le savez seront harmonisés et aussi vous composerez deux par banc par ordre alphabétique… La liste est affiché sur la porte avec vos numéros de salle
Nous sommes donc tous sortis pour aller regarder nos noms… Devant la liste je cherche mon nom et après mon nom, je vois quelque chose de bizarre , après mon nom c’était celui de Mayar
MANDENG
MAYAR
je devais être avec elle sur le même banc… puisque nous étions ensemble devant la porte, nous avions vu au même moment le trucc, on s’est juste regardés deux secondes et moi je suis rentré
A SUIVRE….

Episode 5

Lamour_De_Mayar ep 5
D’un côté je ne voulais pas, j’avais déjà baissé les bras sur ce dossier depuis et depuis la fois où je lui avais répondu en pleine salle là, je me disais bien qu’elle ne devait plus m’apprécier… Mais aujourd’hui je devais me retrouver avec elle sur la même place, sur le même banc…
Je suis arrivé à la maison et j’y pensais toute la soirée, tout le week-end… Je révisais tout de même, c’était en même temps le plus important, on avait un examen en fin d’année
DRING DRING
Mon téléphone sonne et c’est Josiane qui m’appelle, cette fois je décroche, je l’ai déjà quand même assez torturée, donc j’ai envie d’être plus doux
– Allô Josiane
– Ce n’est plus chérie hein, c’est déjà Josiane
– Laisse d’abord les problèmes… C’est comment ?
– Je vais bien et toi ?
– Ça va! On dit quoi ?
– Je suis là, tu m’accompagnes à une soirée s’il te plaît
– C’est quand ta soirée ?
– C’est ce soir !
– Ce soir ? Et c’est le même jour que tu me dis ça ?
– On m’a aussi dit aujourd’hui et je ne veux pas partir seule … Je peux même aussi te dire à l’instant, tu dois m’accompagner ! Tu ne m’accompagnes pas que tu as quoi à faire ? Tu n’étais pas comme ça avant hein Fabrice, je ne sais pas depuis un temps là je ne te reconnais pas!
– Pardon ça va! Tu es où et on part où ?
– Tu es à la maison ?
– Oui, je suis a la maison
– Je passe te chercher à dix sept heures, on ira ensemble
– D’accord!
En même temps, j’avais besoin de ça… j’avais besoin de me défouler depuis tout ce temps que j’avais subit des moqueries de tout genre, il fallait bien que je pense à autre chose et j’aimais bien m’amuser parfois, voir les gens danser et tout
Je me suis apprêté, j’ai pris mon bain et j’ai attendu Josiane… À seize heures trente elle était déjà là…
– Je suis en bas
– Ok! Je descends!
– Je suis allé la rejoindre, elle avait prit un taxi course
FABRICE: Bonjour !
JOSIANE: Bonsoir! Tu es trop poli hein
FABRICE: Si toi tu ne fais pas les problèmes, tu ne seras pas à l’aise ?
JOSIANE: Tu as vu les problèmes où ? Je demande juste si tu es déjà poli
FABRICE: Pardon on part!!
je suis entré dans le taxi et nous sommes partis
FABRICE: On va même où depuis là ?
JOSIANE: A la fête !
FABRICE: Dans quel quartier ?
JOSIANE : Nous sommes presque arrivés
Nous étions dans un coin très connu de Yaoundé et assez luxueux…
FABRICE: C’est même d’abord la soirée de quoi ? C’est la fête de qui ?
JOSIANE: Tu poses trop de questions Fabrice! Je peux t’amener quelque part où ce n’est pas bien? Contente toi de me suivre! C’est tout
FABRICE : Hum!!
Bon en même temps, si il y’avait donc quelque chose qui m’énervait bien avec Josiane c’était ce côté ici, elle souhaitait toujours commander, elle n’aimait pas répondre à une question par un oui ou un non, elle n’aimait 0as s’excuser lorsqu’elle avait tort… Elle le faisait plutôt d’une certaine manière
Nous sommes entrés et il y’avait du monde mais bien-sûr chacun était dans son coin et ce n’était même pas la même soirée… Nous sommes allés sous une tente et on a commencé les festivités
Connaissant mes parents et aussi conscient du fait que je composais dans deux jours, je n’ai pas abusé sur l’alcool, j’ai bu deux verres et j’ai arrêté pour commencer à boire des jus naturels
FABRICE: Cesse de boire Josiane!
JOSIANE: Pourquoi ? Si tu ne bois pas , c’est ton problème
FABRICE : Ce n’est pas de ça qu’il s’agit, je te demande juste d’arrêter de boire! Tes parents vont dire quoi quand tu vas rentrer ?!
JOSIANE: Ils ont voyagé, tu penses que si ils étaient là, je devais être dehors ?
FABRICE: Je me posais bien cette question là ! Hummm!! Je sens que c’est donc mieux que tu ne rentres pas tard en même temps
JOSIANE: Fabrice, laisse moi faire la fête, ces moments sont rares, je profite
FABRICE : En tout cas, d’accord, comme toi on ne peut rien te dire, tu comprends aussi… Quand je serai fatigué, moi je vais partir
JOSIANE: Tu ne peux pas partir et me laisser ici
FABRICE : On verra !
En réalité, je ne pouvais pas vraiment la laisser là et partir, je ne savais même pas réellement qui avait la soirée, je l’avais juste vue aller saluer quelques personnes qui m’étaient inconnues
Du coup, j’étais dans mon coin, avec elle a côté, même si de temps en temps elle se levait pour aller saluer quelques personnes ou encore aller danser un peu
La fête était très belle, j’avoue, moi aussi j’ai pris goût, mais je ne dansais, j’aimais juste voir l’ambiance qui s’y trouvait
J’avais perdu Josiane de vue mais je savais qu’elle était en sécurité, jusqu’à ce que l’on vienne m’appeler pour me dire qu’elle m’appelait à l’extérieur. Je me suis levé et je suis allé où elle m’appelait
JOSIANE: Je suis ici
Une voix m’interpella dans un coin près du portail , un coin obscure, je m’y suis rendu… Josiane sauta sur moi et se mit à m’embrasser, bien-sûr que le taux d’alcool était déjà entrain de monter dans elle
FABRICE : Eh mais Josiane qu’est ce qui t’arrive ?
JOSIANE: Comment ça ? Je ne dois pas t’embrasser ?
Sa voix était devenu timide et très douce ! Elle me caressait tout en essayant de me déshabiller même et de m’embrasser
FABRICE: Arrête nous sommes où il ya les gens! Je ne veux pas qu’on nous surprenne ici
JOSIANE: Tu as honte de moi ? Tu as honte de m’embrasser même si les gens venaient à nous surprendre ?
FABRICE: Ce n’est pas ça ! C’est juste que nous sommes en public et je ne veux pas ! Ce n’est pas toi qui m’a obligé de venir t’accompagner, je l’ai fait parceque je voulais bien être avec toi
JOSIANE: J’ai envie de toi Fabrice!
FABRICE: Je t’ai bien demandé de ne pas boire autant d’alcool, tu ne m’as pas écouté ! Regarde maintenant!
JOSIANE: Donc tu estimes que je suis saoul parceque je demande à t’embrasser ?
Pendant que je la tenais dans mes bras en lui parlant, voici comment je suivis quelqu’un venir vers nous entrain de pleurer, le téléphone à l’oreille
Elle est arrivée près de nous et qui vois je? Mayar, elle m’a vu, elle m’a fixé , je suppose pour savoir si c’était vraiment moi, elle a regardé Josiane qui l’a reconnue en même temps et est même allée jusqu’à la saluer
JOSIANE : Mayar, tu fais quoi ici ?
MAYAR: Je suis avec ma mère, nous sommes venus manger un bout, là je suis venue répondre à un appel
Mince! J’étais placé là, j’étais figé, je n’arrivais même pas à parler, je la regardais seulement, je voulais disparaître… On n’était pas en couple mais je m’en voulais …
JOSIANE: D’accord, moi je suis avec mon chérie à une soirée là, on prenait un peu d’air
MAYAR: D’accord ! A plus!
Mayar a même fait demi tour…
FABRICE : Josiane, tu sais quoi ? Dans les secondes qui suivent si tu es encore là, tu vas rester ici et rentrer seule
Elle avait voulu parler, je lui avais coupé la parole
FABRICE : Je ne veux même pas discuter avec toi, je t’ai dit que comme je suis entrain de partir là, si tu es sage, suis moi seulement
J’ai tourné mon dos et je me suis mis à avancer…
A SUIVRE….

Episode 6

Lamour_De_Mayar ep 6
Je marchais, Josiane était derrière, je ne voulais même pas qu’elle m’approche
JOSIANE: Mais Fabrice , attends moi !
FABRICE : Marche vite, je ne t’ai pas envoyée boire l’alcool, et si moi je trouve un taxi la que tu n’es pas là, je m’en vais
JOSIANE: Mais de quoi tu parles ? Je suis entrain de marcher, c’est toi qui marches vite
J’ai seulement dit intérieurement que  » Si je pouvais même seulement courir  » … Je ne pouvais pas la laisser quand même, ce n’était que des mots, lorsque nous sommes arrivés sur la route principale, on a trouvé un taxi en quelques minutes, nous avions encore pris une course cette fois
Nous sommes d’abord arrivés chez elle et j’ai dit au taximan que je la laissais à l’intérieur de chez elle et je revenais
JOSIANE: Donc tu ne dors pas avec moi ?
FABRICE: Où ?
JOSIANE: Chez moi !
FABRICE : Chez tes parents ou chez toi ? Tu as déjà une maison ?
JOSIANE: Fabrice…
FABRICE: Eh eh eh ! Josiane, tu vas aller te reposer et moi, je vais rentrer chez moi, c’est clair ?!
JOSIANE: D’accord c’est comme tu veux! Tu passes une bonne nuit
FABRICE: Meilleure à toi!
J’étais entrain de changer avec Josiane, je le savais, mes sentiments envers elle étaient entrain de me quitter, j’avais peur pour elle car je savais qu’elle était très amoureuse de moi mais je n’y pouvais rien… C’est le coeur, on ne le contrôle pas, il fait ce qu’il veut et quand il veut et si tu essayes de l’en empêcher, tu souffriras
FABRICE: C’est bon chauffeur!
Je suis aussi rentré chez moi… J’étais sur mon lit et je revoyais la scène, je ne m’étais même pas demandé pourquoi elle pleurait, je pensais seulement à ce qu’elle se disait après nous avoir vu dans cette position Josiane et moi
Le lendemain matin, je me suis réveillé et j’ai commencé à étudier, on composait quand même le lendemain, je voulais être concentré mais apparemment c’était impossible, je voulais savoir ce que Mayar s’était dit, si seulement je pouvais lire dans son cœur à ce moment
DRING DRING mon téléphone sonne et vous savez tous qui c’est…
– Oui Josiane ! Comment tu vas ?
– Tu es arrivé hier, tu ne m’as pas dit si tu es bien arrivé !
– J’étais fatigué, donc lorsque je suis entré, j’ai pris un bain et j’ai dormi une seule fois
– Mais avant, même quand tu avais bu des litres d’alcool tu trouvais toujours le temps pour me faire un petit message pour me signifier que tu es arrivé
– C’est quoi le problème maintenant encore ? Le fait que je ne t’ai pas dit que je suis bien arrivé ? Je suis bien arrivé alors , ça te va ?
– Pourquoi tu me cries dessus?! Je t’ai même fait quoi de mal à ce point depuis un moment ? On dirait que tout ce que je fais t’énerve seulement ! Je ne peux plus te toucher, je ne peux plus t’embrasser, je ne parle même pas de faire l’amour avec toi, la dernière fois remonte à quand ?
– J’ai assez de soucis pour le moment, Josiane je pense que nos études sont prioritaires ! Nous devons fréquenter pour avoir un boulot demain après demain! Nous aurons le temps de faire tout ce dont tu te plains là
– En tout cas, je voulais juste savoir si tu es bien arrivé ! Bon dimanche!
Elle a raccroché… Connaissant ma copine Josiane, je savais qu’elle était déjà entrain de se sentir très mal, j’ai essayé de me remettre en question, me dire qu’elle ne méritait pas cela mais une seule seconde où je pensais à Mayar, je repensais à tous les défauts de Josiane, à tout ce qu’elle avait eu à me faire de mauvais, à la souffrance que j’avais eu quand je lui faisais la cours… Juste pour trouver une raison à mes agissements récents
Le dimanche se passa au calme, j’avais dormi tôt pour me réveiller en forme… Le lendemain je pris le chemin de l’école
Vous pouvez imaginer à quoi je pensais, Mayar et moi assis sur le même banc durant une journée entière… Je suis arrivé un peu tôt et j’ai rejoins ma place , Mayar n’était pas encore là
Quelques minutes plus tard, je vis Josiane passer, elle était dans la salle d’après… On s’est juste fait un coucou de la main, elle est allée rejoindre sa place
L’heure ne faisait que approcher et Mayar n’était pas là, dans dix minutes on était censé commencer l’épreuve mais Mayar n’était toujours pas là…
Moi qui craignais de croiser son regard ce matin, je souhaitais déjà la voir, où était elle passée ?
– Mettez vos effets devant, on va commencer!!
La voix du professeur qui entra avec les épreuves
Je guettais dehors, pour voir si je devais la voir arriver mais rien, je perdis espoir.
Je suis donc sorti pour accrocher mon sac à la porte quand je la vis arriver dans un gros pull, elle marchait lentement, j’ai souris quand je l’ai vue , je suis allé à ma place et j’ai attendu
Lorsqu’elle est arrivée dehors, je l’ai vue converser avec le professeur, là quand même je pouvais mieux voir son visage et je vis qu’elle était mal, ses yeux étaient tout rouge comme ci elle avait passer des nuits à pleurer
Je ne voyais des signes des mains du professeur et elle, elle répondait par des signes de la tête, soit pour dire oui , soit pour dire non… Finalement elle entra avec une double feuille à la main et son matériel d’écriture
En faufilant les couloirs des rangés, elle croisa mon regard, puisque je dû me lever pour qu’elle passe s’asseoir à côté de moi
MAYAR: Bonjour
FABRICE: Weh salut!
Cette fois, elle était près de moi, je devais donc maintenant saisir peut-être ma chance mais de quelle façon ? Je devais donc réfléchir
Je décidai de jouer la carte de l’indifférent, je me concentrai sur ma feuille, j’ai écris mon nom et ma classe , bref la présentation que vous connaissez tous sans même jeter un regard sur elle
MAYAR: Dis je peux avoir ta traceuse, la mienne est dans le sac, je l’ai oubliée, c’est juste pour encadrer la présentation
Je n’ai pas répondu, j’ai juste glissé la traceuse de son côté, sans même la regarder toujours
Elle a tracé et elle me l’a glissée de mon côté aussi
– Première épreuve, durée trois heures! Vous laissez les épreuves couvertes comme je les pose là, et vous ne les retournerez que après mon signal! Celui que je surprend, sors simplement
Je jouais le concentré, le gars qui s’en fou de la fille à côté de lui, jusqu’à ce que l’épreuve soit lancée
On se mit à composer… J’étais inspiré sur le coup donc j’écrivais beaucoup, c’était une dissertation, j’écrivais, j’expliquais et j’avais des exemples, il faut dire que la compo avait bien commencé pour moi
Vous avez quand vous êtes très concentrés là, vous ne vous rendez vraiment pas compte des fautes et tout dans votre texte… C’est comme cela que je sens une tapette sur mon bras, je fais d’abord semblant de ne rien sentir, elle tape une seconde fois, je fais semblant de sursauter comme ci, je ne savais pas qui me tapotait et je la regarde, elle me dit
MAYAR: Tu as écrit  » Une Épisode  » on dit  » Un épisode « 
J’ai regardé ma copie et c’était effectivement vrai, j’ai modifié et je lui ai dit
FABRICE: Merci!
Elle m’a sourit et s’est remise au travail….
Jusqu’ici chacun était concentré sur son épreuve, et voilà j’eus eu envie d’utiliser la traceuse pour faire je ne sais trop plus quoi et elle aussi au même moment
C’est comme ça que nos mains se touchèrent…
A SUIVRE….

Episode 8

Lamour_De_Mayar ep 8
FABRICE: Maintenant ? Non merci c’est gentil mais une prochaine fois ce sera avec plaisir
MAYAR: Ok ! Mais sache que cette fois c’est toi qui devras inviter
FABRICE: Sans soucis!
Mayar s’en alla avec Junior, je savais que mes réponses devaient m’attirer d’autres questions venant de Josiane
J’avais d’abord trouvé son regard braqué sur moi…
FABRICE: C’est quoi ?
JOSIANE: C’est quoi hein? Donc tu promets les rendez vous aux filles à la cantine devant moi, tu n’as même pas peur
FABRICE: Tu ne vois pas que c’était une façon de me débarrasser d’elle facilement ?
JOSIANE: Tu aurais pu lui dire  » Non je ne veux pas, je suis avec ma copine  »
FABRICE: Parceque j’ai quoi à prouver ? Je lui ai une prochaine fois, pour moi c’est plus poli
JOSIANE: Hum! Mandeng tu joues avec moi, tu ne connais même pas avec qui tu sors, pas les choses qu’on raconte là, tente moi!
FABRICE: Je demande hein, c’est quoi ton réel soucis ? Si on te demande ce que j’ai fait maintenant, tu vas dire quoi ?
JOSIANE: Tu sauras! Retiens juste que tu dois faire gaffe à moi !
FABRICE: S’il te plaît ..!
JOSIANE: Tu es prévenu
Elle se leva et alla dans sa salle… Dès qu’elle est sortie de ma salle, c’est aussi comme cela qu’elle sorti de mes pensées à l’instant et je me mis à penser à Mayar
Qu’est ce qui l’avait poussé à m’inviter ? Je ne comprenais pas! Si seulement les mauvaises personnes n’étaient pas la au bon moment, je serai sûrement avec elle actuellement. Peut-être nous serions entrain de bavarder, de discuter et de faire connaissance, je regrettais vraiment, j’espère juste qu’elle n’avait pas juste mal pris
J’étais là et je m’apprêtais pour la dernière épreuve de la journée, lorsque je la vis entrer dans la salle pour venir prendre sa place, puisque le courant désormais passait entre nous, je n’avais plus de retenu pour lui dire quelques mots mais pas encore dans le sens que je souhaitais
Là-bas, je ne sais pas si un jour j’y parviendrai avec toute cette timidité
FABRICE: Ça a été ?
MAYAR: Ouais, je voulais juste un peu marcher, j’ai pris des biscuits, je t’ai dit que je n’avais pas vraiment d’appétit
FABRICE : Oui exactement
MAYAR: Tiens, je t’ai rapporté ça
Elle me tendit un paquet de biscuits que je pris avec plaisir
FABRICE : Merci, c’est gentil
MAYAR: Je t’en prie, je ne pouvais manger devant toi, sans te donner! On ne nous a pas appris cela comme ça!
FABRICE: C’est une bonne éducation !
MAYAR: Oui
Directement le surveillant arriva et la dernière épreuve était sur le point de commencer… Vous pouvez imaginer dans quel état je me trouvais, j’étais tellement content d’avoir parlé avec elle
A se demander si c’est juste ce que je voulais, on ne s’est plus parlé jusqu’à la fin de l’épreuve… Elle avait terminé avant moi et elle est sortie… Lorsque à mon tour j’ai terminé, je suis sorti mais elle n’était plus là, j’avais regardé partout, j’ai même attendu qu’elle revienne peut-être faire un tour mais non, elle était déjà rentrée chez elle
JOSIANE: C’est moi que tu cherches comme ça ?
FABRICE: Hein ? Oui, oui! Tu sors d’où ?
JOSIANE: D’où comment ? Je sors de ma salle de classe! Tu es sur que c’est vraiment moi que tu cherchais ?
FABRICE : Je ne te cherche pas comment ? Ce n’est pas avec toi que je rentre d’habitude ? Après on dira encore que j’aime les problèmes
JOSIANE: C’est donc faux ? Tu aime les problèmes
FABRICE: En tout cas, marchons on part!
Je fis obligé de faire chemin avec Josiane… Beaucoup m’en voudront mais je ne pouvais rien faire, je ne me sentais plus à l’aise avec Josiane… Je cherchais déjà un moyen de la plaquer, je voulais être libre
Je marchais avec elle, j’avais même peur que Mayar nous rencontre encore comme j’étais un poisseux là
JOSIANE: Il ya qui chez toi ?
FABRICE: Mes parents ! Tu voulais qu’il y ait qui chez moi ?
JOSIANE: Personne!
FABRICE: Humm
JOSIANE: Pardon! Oublie! Moi je vais monter comme ça! On se voit demain alors!
FABRICE: D’accord! À demain!
Elle prit sa route et moi la mienne, j’étais enfin soulagé, je préférais marcher seul comme ça
Je suis arrivé à la maison et j’ai encore pensé à Mayar, j’avais tellement hâte que le lendemain arrive pour encore la voir
Voici donc comment durant presque toute la semaine, je profitais de ces petits instants avec Mayar près de moi, on se parlait mais rien n’était encore dans les profondeurs entre elle et moi
C’était juste des bonjour, comment était la nuit, et toutes ces formules de politesse que vous savez … L’avant dernier jour, elle arriva le matin et me rappela que je devais l’amener aujourd’hui à la cantine
MAYAR: Bah ouais, tu l’as promis
FABRICE: Ce n’est pas grave! Je vais régler ma dette aujourd’hui !
MAYAR: Voilà! Tu es quelqu’un de bien!
FABRICE: Mais on ira juste tous les deux hein!
MAYAR: Avec qui voulais tu qu’on aille ?
FABRICE: Non, je…
MAYAR: Josiane ?
FABRICE: Pardon ?
MAYAR: Tu m’as bien compris! De toutes les façons, je n’ai aucun problème, même si c’est avec toute l’établissement qu’on y va, l’essentiel est que tu m’invites
Je m’étais senti bizarrement, je voulais que ce soit de la jalousie qui la ronge mais je n’étais pas sur que c’était celà… En même temps, elle n’était pas aveugle, je ne me cachais, donc elle nous voyait
FABRICE: De toute les façons, j’ai dit que nous serons tous les deux
MAYAR: J’ai compris!
Ne dit on pas que lorsque tu dessines le diable sur ton mur, il finira par apparaître ? Je faisais mes plans sans penser à ce qui pouvait les gâter… Je me voyais déjà en pleine cantine avec Mayar côte à côte… Je devais lui offrir tout ce qu’elle voulait
Le temps aussi qui ne passait pas vite … Je la regardais pour me rassurer si c’était vraiment elle… Elle était juste magnifique
La sonnerie avait retenti, la fin de l’épreuve avait été sonnée , nous avions droit à trente minutes de pause … Nous sommes sortis pour prendre la route de la cantine, lorsque Josiane arriva . Mon Dieu
JOSIANE: Bonjour à vous!
On s’est arrêtés pour la saluer, il fit une bise à Mayar et moi aussi
JOSIANE: C’est comment ? Vous allez où ? Je me joins à vous ?
À un moment je me suis demandé si la dernière question qu’elle avait posée en était une, puisque elle a commencé à nous suivre… Je savais que ce n’était pas un bon signe tout ça, je savais que ça ne devait pas bien se passer
JOSIANE: Je cherchais même avec qui aller à la cantine hein chérie, tu sais que depuis hier là je n’ai pas mangé… Je t’ai appelé hier pour te dire ça c’est vrai! Tu vois lorsqu’on rentrait ensemble là, je me sentais même déjà mal, mais ce matin , ça va mieux et je veux manger quelques chose avec beaucoup de piment
Je refusais de croiser le regard de Mayar, je ne connaissais pas comment elle avait prit cela mais une chose est sûre à certaine, moi je ne devais pas aimer
JOSIANE: Chéri, dis moi, après les compositions, ça te dit une sortie en amoureux ? Je t’invite ! On va dans ton restaurant préféré… Tu sais que depuis nous ne sommes pas sortis comme ça
J’ai voulu ouvrir ma bouche lorsque, Mayar me coupa la parole et me dit
MAYAR: Eh Fabrice! Je vais rejoindre Junior, je te laisse avec Josiane, apparemment vous avez à vous dire
FABRICE: Non attends!
JOSIANE: Eh Mayar, j’espère que tu ne t’en vas pas à cause de moi ?
MAYAR: Non, ne t’inquiète pas! J’ai juste oublié que je devais voir Junior pour lui remettre quelque chose!
JOSIANE: D’accord, après alors!
MAYAR: D’accord! A plus! Amusez vous bien
Mayar s’en alla….
A SUIVRE….

Episode 9

Lamour_De_Mayar ep 9
Je voyais Mayar s’en aller, je savais qu’elle n’avait pas supporté la compagnie de plus, je savais que c’est pourquoi elle était partie … Josiane aussi ne faisait que me casser les oreilles avec une multitude de questions, un moment j’en ai eu marre et je lui ai dit
FABRICE: Tu sais quoi ? Je crois que tu en fais déjà un peu trop!
Elle voulait me couper pour parler, je ne lui ai pas donné l’occasion de le faire
FABRICE: Non! Tu me laisses parler! Écoute moi! Tu abuses déjà! Je ne sais pas ce que tu as à me coller comme une chienne mais honnêtement, j’en ai marre déjà! Je ne peux pas avoir deux secondes de paix et tu es déjà là à venir me mettre mal à l’aise ?
JOSIANE: Mais qu’ai je fais ? Je voulais juste vous tenir compagnie
FABRICE: Nous n’avions pas besoin de ta compagnie Josiane! Parfois apprends à rester dans ton coin! Donne de l’espace à l’autre ! J’ai besoin de respirer… Mince!
JOSIANE: Donc je t’etouffe?
FABRICE : Tu vois comment ? Tu es toujours là comme ci , tu es attachée à moi! Non mais arrête à un moment !
JOSIANE: Tout ça à cause de cette fille ? C’est pourquoi tu me parles de la sorte ?
FABRICE: Aucun rapport! Bref, tu sais même quoi ? A partir d’aujourd’hui on se verra quand je vais vouloir, on se parlera quand je vais vouloir, on rentrera de l’école ensemble quand je veux, si je ne t’ai pas permise de m’approcher alors ne le fais pas, même si tu me vois avec qui ! Je pense que c’est clair
JOSIANE: Fabrice !
FABRICE: Je ne discute pas avec toi, je t’ai déjà dit!
Je l’ai abandonné et j’ai fait demi tour pour ma salle… J’ai croisé Mayar qui causait avec Junior mais elle ne m’avait pas vu puisqu’elle était de dos
Je voulais m’excuser, je voulais lui parler mais je ne voulais pas m’approcher de Junior, je suis allé m’asseoir et j’ai attendu qu’elle revienne
Elle ne s’est pas cachée pour me montrer qu’elle n’avait pas apprécié, son comportement en disait long, elle est venue s’asseoir sans me parler, sans même me regarder, elle s’est concentrée sur ses feuilles en faisant comme ci je n’existais pas
Alors, je décidai de prendre les devants…
FABRICE : Euhh Mayar…
Elle me coupa et me dit
MAYAR: Stop! S’il te plaît, tu n’as pas besoin ! J’ai juste compris! Mais ne t’inquiète pas, je ne suis pas fâchée et je pense que c’est normal, j’aurai fait pareil si j’étais à sa place donc tu n’as pas à t’excuser ! C’est peut-être à moi de te demander pardon ou d’aller à elle, lui demander des excuses
Elle m’avait cloué la bouche, je ne savais même plus quoi dire, elle avait tellement parlé, je me suis bien assis et moi aussi j’ai apprêté mes feuilles pour la suite des compositions
J’en voulais à Josiane, j’avais donc décidé de lui dire que je ne voulais plus de notre relation mais je ne savais pas comment lui annoncer cela, sachant qu’elle devait mal prendre
Tout le Weekend, je n’ai reçu aucun appel de Josiane, j’étais à la maison gêné… Je me demandais ce que serait aujourd’hui si j’étais allé avec elle manger, peut-être même j’aurai eu son numéro… Satanée Josiane, d’où sortait elle ? Cette fille là me gonflait
J’ai décidé de sortir pour aller prendre un peu d’air , j’avais un bon coin là où j’allais souvent m’asseoir et sucer une glace, j’y suis allé, j’ai passé une demie journée ensuite je suis retourné à la maison
Je passai donc le weekend avec ces émotions en moi, la semaine commença et je pensai que les choses devaient s’arranger bien au contraire
Puisque chacun avait repris sa place, Mayar était retournée s’asseoir où elle le faisait d’habitude… Elle avait décidé de ne plus m’adresser la parole, je la saluais elle faisait semblant de ne pas voir et moi aussi j’avais peur d’insister de peur de me prendre une énième honte
On passa des jours, des semaines dans cette situation et Josiane aussi subissait la même chose avec moi car la dernière fois que je lui avais adressée la parole c’était le jour où je lui avais donné les ultimatums de ne plus me coller
Oh que je pensais que Mayar devait le constater mais non, elle donnait plutôt encore plus d’espace à Junior… Je les voyais devenir plus proches, ils causaient , riaient , marchaient ensemble…
Un matin, Mayar n’était pas en classe, enfin elle n’était pas encore arrivée et ça faisait déjà deux jours que c’était le cas… Les gens se sont mis à la chercher en demandant à Junior
– Gars, ta femme est où ?
Lui aussi de répondre avec toute l’assurance
JUNIOR: Ma chérie va bien, on a parlé hier au téléphone et elle m’a juste dit qu’elle était occupée pour des raisons que je garderai personnelles pour notre bien , à deux !
Je ne sais pas si il savait que ça m’énervait ou alors il le faisait juste pour son plaisir personnel… Comme il ne m’avait pas lancé de piques depuis longtemps, il décida donc ce jour de s’attarder sur ma personne
JUNIOR: Pendant ce temps, il ya un couple ici qui ne se parle plus depuis un bon moment, je ne sais pas si je suis le seul à l’avoir constaté… Hahahaha
– Le gars veut déjà la métisse nooon! Il a abandonné sa go… Hahahahaha
JUNIOR: La métisse va faire quoi avec un tintin comme ça? Il abandonne la noire pour la métisse, lorsqu’il verra alors la blanche, il va aussi abandonner la métisse ! Hahahaha
Connaissant Josiane, je savais qu’elle devait répondre, elle ne supportait pas les intrigues mais j’aurai plutôt préféré qu’elle se taise… Je ne trouvais pas l’intérêt de répondre à quelqu’un comme Junior, j’avais espoir que je devais lui faire quelque chose qui devait dépasser la réponse que je pouvais sortir de ma bouche
JUNIOR : Maintenant personne ne parle à l’autre ! Vous allez arranger vos problèmes, quand c’était bien ici on ne respirait pas! Les balades, montés descendre partout, aujourd’hui chacun guette l’autre avec le coin de l’œil… Hahahahahaa
Comme je le disais, Josiane ouvrit sa bouche
JOSIANE: Un couple ça connait des hauts et des bas, faut savoir ça ! Ce n’est pas parceque tu sors avec une fausse blanche que tu vas dire du n’importe quoi à n’importe qui! Fabrice et moi on a juste des problèmes, et on peut les arranger si on veut! Ce n’est pas un petit problème comme ça qui va nous séparer
Puisque j’étais concentré sur ce qu’elle disait, je ne me suis pas rendue compte que Mayar venait d’entrer dans la salle et était aussi comme tous les autres entrain de suivre ce que disait Josiane
JOSIANE: D’ailleurs, pour vous prouver que j’ai raison, regardez!
J’ai disais dans mon coeur, Non Josiane ne fais pas , ne t’approche pas de moi mais elle ne comprenait pas!
Elle s’est levée et venue vers moi, sur mon banc et m’a dit
JOSIANE: Si je t’ai fait quelque chose, je te demande de me pardonner! Et je veux qu’on recommence à se parler ensuite on continue notre relation…
Toute la classe me regardait, je devais lui dire quelque chose, et si c’était le moment de mettre fin à tout ça, je ne sais quel courage j’ai eu, j’ai dit
FABRICE: Josiane, ce n’est pas de ta faute et e dois te le dire, je devais même te le dire depuis, mai je suis amoureux d’une autre personne depuis, d’où mon changement, je n’arrive plus à t’aimer comme avant, je n’arrive plus à me concentrer sur toi comme à l’époque, donc s’il te plaît… Je suis désolé mais je veux qu’on arrête !
JOSIANE: Et…et.. dis moi, je… Je connais cette fille ?
Toute la classe a suivi mon regard qui s’était directement dirigé vers Mayar, oui tout le monde avait la réponse, tout le monde avait compris
Jai seulement senti une violence se déposer sur ma joue… #SPLAAAASHHHHH , le temps de me ressaisir, Josiane venait de me donner une énorme gifle qui m’avait presque déplacé et elle m’a dit
JOSIANE: On ne me fait pas ça à moi! Retiens ça!
A SUIVRE….

Episode 10

Lamour_De_Mayar ep 10
À ce moment, je n’avais pas ressenti la douleur, je n’avais même pas réalisé ce qui se passait mais je n’avais pas eu d’autre choix que de le faire… Je ne devais plus faire douter celle que j’aimais désormais, je me devais de me dédouaner de tout ce qui m’empêchait jusqu’à présent de réellement avancer dans cette conquête
Je ne savais pour quelle raison exactement les autres élèves s’étaient mis à crier , pour la gifle que je venais d’encaisser ou alors pour ce que je venais de dire à Josiane…
Je tenais quand même ma joue, j’ai vu Josiane aller vers sa place , prendre son sac et sortir. Je ne voulais même pas savoir où elle allait, si au moins elle pouvait me lâcher définitivement, ça m’aurait arrangé, en même temps c’est ce que je souhaitais
– Ouiiiiiii, le gars! Le gars charismatiques qui barrent Les gos … C’est vous noooon!
J’étais bouche bée, j’attendais juste la suite des choses… J’ai regardé Junior, lui il ne disait rien, il était juste entrain de me regarder, c’est normal, je venais de déclarer ma flamme à Mayar… J’ai ensuite regardé Mayar mais elle était de dos, elle ne souhaitait plus être mêlée sûrement à cette histoire qui selon elle, était de sa faute
Nul n’avait été l’intervention du professeur qui venait faire cours, cette histoire ne se serait jamais arrêtée en quelques minutes là.
A la pause, je n’avais même pas le courage de m’approcher de Mayar, je suis sur que les gens attendaient cela mais j’étais trop timide et aussi j’avais trop honte pour pouvoir m’approcher d’elle à cet instant
Par contre Junior, lui il est allé s’asseoir près d’elle, j’avais du mal à suivre ce qu’il lui disait mais elle avait changé, elle n’était pas comme d’habitude
Je la voyais juste faire des geste à Junior comme quoi, il devait la laisser , elle ne voulait le suivre, il insistait mais elle refusait de le suivre
Je me suis dis que moi, je n’avais aucune chance si lui il était repoussé… J’ai vu Junior se lever en me lançant un regard très noir, comme pour me dire que ce qui arrivait là était de ma faute. J’ai directement détourné mon regard de celui de ce dernier
Josiane n’était plus revenue en cours, je ne pensais même pas à elle… C’est au moment où je rentrais déjà que je me suis souvenu que je rentrais souvent avec elle, mais cette fois elle n’était pas là
J’avais marché ce jour jusqu’à chez moi, je voulais réfléchir, en fait même je réfléchissais, je me demandais si ce que j’avais fait était normal… Josiane était quand même ma copine depuis environs un an, est ce qu’elle méritait cela ? De toutes les façons, le mal était déjà fait, je devais désormais assumer mes paroles
Trois jours plus tard, je n’avais aucune nouvelle de Josiane, elle ne venait à l’école … Je suis désolé mais je n’éssayais même pas de la contacter, je ne voulais pas qu’elle pense que je voulais m’excuser au point de reprendre cette relation , pour moi c’était clair: j’avais mis un terme à cette histoire désormais et je comptais passer à autre chose, celle de conquérir le coeur de Mayar
JUNIOR: On m’a chargé de lire les heures d’absence pour que ceux qui veulent aller se justifier le fasse avant que l’on ne mette définitivement dans les bulletins
Je ne sais pas pourquoi mais ce jour là, j’avais su que Junior avait de mauvaises intentions, c’est lui qui faisait l’appel donc il savait le nombre d’heures qu’il pouvait donner à chacun de nous, alors je suis resté attentif à l’appel
Il lisait les noms par ordre alphabétique, lorsqu’il arriva à mon nom, il dit ceci
JUNIOR: Mandeng Fabrice, soixante trois heures d’absence
Tout le monde me regarda, moi même mon regard était braqué sur lui, je me posais la question de savoir comment est ce que c’était possible que j’ai autant d’heures
FABRICE : Comment ça ? Autant d’heures ? Mais pourquoi ?
JUNIOR: Ce n’est pas avec moi que tu vas discuter de ça mon cher, si tu revendiques, tu vas voir le surveillant et tu te justifies
FABRICE: Mais c’est toi qui fait l’appel ici, tu sais comment et pourquoi tu m’as mis autant d’heures, est ce que c’est le surveillant qui fait l’appel dans cette salle de classe ?
JUNIOR: Je ne discute pas avec toi, je t’ai déjà dit ce que j’avais à te dire! Laisse moi continuer mon travail
J’avais même beaucoup bavardé, j’ai décidé de me taire et d’aller voir le surveillant…
Junior me voulait du mal, ça c’était clair que une guerre était déclarée mais je ne voulais pas et je ne pensais pas que je pouvais faire une telle guerre avec lui
À la pause, je suis allé voir le surveillant mais il n’était pas là, on m’a demandé d’attendre mais il n’était jamais revenu… En arrivant en classe, j’ai trouvé que Junior avait profité pour encore faire l’appel et m’ajouter les heures d’absence pour toute la journée
FABRICE: Mais j’étais à la surveillance
JUNIOR: Est ce que tu étais là ? Je t’ai appelé, tu n’as pas répondu, alors tu es absent
Je voulais défigurer ce gars, je voulais qu’il crève même [ Rires ]
Ma mère ne devait pas être au courant de cela sinon j’étais un homme mort, ma mère pouvait tout tolérer mais lui dire que j’avais autant d’heures, elle allait me demander comment est ce que c’est possible
J’ai dû attendre le lendemain pour aller voir le surveillant, je l’avais trouvé dans son bureau, assis là, très nerveux
– Oui tu veux quoi ?
FABRICE : Monsieur on m’a dit que c’est ici qu’on justifie les heures d’absence
– Oui et ?
FABRICE: Je veux justifier mes heures monsieur
– Tu en as combien ? Tu as des pièces justificatives ?
FABRICE : Monsieur, je n’ai aucune pièce mais je sais que j’avais manqué une seule fois durant je crois trois jours
– Tu as les pièces ou pas ? Ton chef de classe fait l’appel, tu veux me dire que tu étais présent et il t’a quand même marqué absent ?
FABRICE : Monsieur…
– Sors de mon bureau
FABRICE : Mais monsieur !
– je dis de sortir de mon bureau, tu reviens ici quand tu auras des pièces qui justifient ces heures , tu reviens, sinon ne remets plus tes pieds ici
Dans l’établissement, c’était sans appel, tu avais ces heures d’absences, on te foutait à la porte, même si c’est mon examen qui me donnait l’accès en classe supérieure, je ne comptais pas tout de même faire souffrir mes parents pour qu’on se mette encore à me cherche une place dans une autre école… Déjà que ça devait me coûter cher alors j’évitais tout ça
Je suis reparti en classe, en colère, je sentais un courage me pénétrer, je ne comptais pas laisser cette affaire comme ça… Je suis arrivé en classe et j’ai trouvé Junior
FABRICE: Tu ferais mieux d’aller dire au surveillant que c’est toi qui as ajouté ces heures Abega je ne veux pas de problèmes avec toi
JUNIOR: Genre, tu viens , tu grondes ton enfant ? Je ressemble à ton petit frère? J’ai mis ces heures et sache que si tu n’as pas de pièces pour les justifier, tu seras renvoyé, hahahahaha! Au moins je serai débarrassé de toi dans cet établissement, je pourrai enfin être seul avec …
Il regarda Mayar qui était entrain de suivre la scène, mais après son regard elle ne se limita pas seulement à cette scène, elle dit à Junior
MAYAR: Mais à un moment, arrête Junior, ce n’est pas à cause de moi que tu vas lui faire risquer sa scolarité, je ne suis pas ta copine et arrête de le dire ou de penser que c’est le cas, je ne supporte pas!
Un moment de silence se fit entendre , puis elle ajouta
MAYAR: Lui au moins, il a eu le courage de le montrer mais pas toi, alors colle lui la paix un instant! Bon sang!
A SUIVRE….

Episode 11

Lamour_De_Mayar ep 11
Il venait de se prendre probablement toutes les hontes mélangées qu’il m’avait fait subir depuis un bon moment dans cette salle
Mayar avait déjà dit ce qu’elle pensait et se retourna sur ses cahiers
Il se faisait huer par ses propres amis qui au départ l’encourageaient parfois dans ses délires, il ne parlait pas, il était juste surpris par ce qu’il venait de recevoir
Je connaissais cette sensation, j’en avais longtemps reçu donc, je ne lui souhaitais que du courage
J’ai regardé Mayar, qui a son tour m’a aussi regardé et je lui ai sourit pour enfin rejoindre ma place… C’était un renversement de situation qui m’avait même fait oublié les heures d’absence là un moment, je revoyais cette scène , Junior qui se faisait recadrer par la belle Mayar, mais quel plaisir
A la dernière pause, je devais parler à Mayar , j’ai vu Junior qui essayait de discuter avec elle par rapport à quoi ? Je n’en sais rien… Je me suis approché d’eux et j’ai dit à Mayar
FABRICE: J’aimerai te voir , quand tu auras terminé
MAYAR: Terminé ? Mais de faire quoi ? Tu me dois un repas à la cantine! Alors tu m’y amènes ?
Elle était déjà entrain de ranger ses effets pour se lever et abandonner Junior là comme un vulgaire inconnue
FABRICE: Avec plaisir! Tu le mérites bien!
La joie que je ressentais était inexplicable… Mon coeur ne cessait de battre encore plus fort… Cette fois, j’étais seul avec Mayar, sans Josiane , sans Junior … Nous pouvions enfin marcher sans craindre que quelqu’un nous gêne
FABRICE: Merci pour tout à l’heure
MAYAR : Ce n’est rien! Je n’aime pas lorsqu’on fait des faibles leur victime au point où ça devient de l’acharnement…
FABRICE: En plus pour rien !
MAYAR: Dis, vous aviez des antécédents avant ?
FABRICE: A mon connaissance, non du tout mais en même temps, ça n’a jamais été un ami , ni un proche , c’est juste un camarade comme les autres
MAYAR: Tu sais plusieurs fois, je lui demandais d’arrêter mais il ne m’écoutait pas, il trouvait tellement ça drôle… Même cette histoire d’heures , je lui ai dit qu’il n’avait pas besoin d’aller plus loin et que ce n’était plus une histoire entre vous si il le faisait
FABRICE: Ah il souhaitait sûrement te prouver qu’il était un don man
MAYAR : un don man ? C’est quoi un don man ?!
FABRICE: J’oubliais que tu ne connais pas ce genre de mots… Un don man c’est un caïd si on peut dire comme ça
MAYAR: Ah je comprends! Non je n’aime déjà pas les caïds! J’ai fait deux ans dans un quartier en Algérie où ces gens étaient remplis, mon père était malade, je les avais détesté, par contre j’aime bien les garçons posés
Je savais ici que je gagnais en points auprès d’elle… Si en disant cela elle ne s’adressait pas à moi, à qui s’adressait elle donc ?
FABRICE: Mais c’est vrai que vous n’aviez jamais été ensemble ?!
MAYAR: Non! Jamais ! Je suis célibataire depuis quelques temps mais ce n’est pas pour autant que je vais dire oui à n’importe qui
FABRICE: Célibataire ? C’est difficile à croire
MAYAR: Oui mais c’est vrai! Je le suis depuis le soir où on s’est croisés à une soirée là, tu étais avec ta copine
FABRICE: Mon ex copine … Continue !
MAYAR : Hahaha… Ok ton ex copine! Alors il venait de me larguer
FABRICE: Un camerounais?
MAYAR: Non, un Algérien… Sa famille n’a pas supporté le fait que je sois partie de l’Algérie et ils lui ont rapidement trouvé une femme avec laquelle ils étaient censés se marier il ya quatre jours
FABRICE: Waouh! Désolé pour toi
MAYAR: Ça ira! Ça ira!
On n’avait point besoin de lui demander si elle était amoureuse de ce gars, ça se voyait qu’elle l’était , vue la tristesse qui avait envahie son visage après cette brève discussion qui parlait de lui
Je me devais donc de jouer la carte du consolateur, une technique qui marche le plus souvent ..
FABRICE : Mais je pense que si il s’est marié avec une autre, alors il n’était pas fait pour toi… Je ne saurai dire que j’aime une fille et épouser une autre aussi facilement
MAYAR: C’est ce que je me suis dis, surtout que je ne suis pas sure de rester définitivement au Cameroun
FABRICE: Ah bon ? Tu comptes rentrer en Algérie ?
MAYAR: Je ne sais pas, mais moi je me sens bien avec ma mère et mes autres frères que j’ai trouvés ici… Tout est vraiment nouveau pour moi ici, on dit que je m’adapte bien, j’aimerai vraiment tout changer… Rentrer en Algérie m’obligerait à voir mon ex et je ne sais pas ce qui pourra se passer avec lui si je le revois
FABRICE: N’y retourne donc pas, dis toi que tu trouveras aussi ta part d’homme, celui là même qui te mérite! Et peut-être que c’est pour cela que tu es au Cameroun
MAYAR: Hahaha! N’est ce pas ?! Je ne te savais pas si calme, si apaisant, Junior m’avait tellement dit du mal sur toi, une chance je n’écoute pas ce genre de choses, c’est pourquoi j’ai demandé tout a l’heure si vous n’avez pas d’antécédents avant
FABRICE: Je ne vais pas te demander ce qu’il a dit sur moi parce-que je sais que ça ne servira à rien et parceque je sais que tu n’as pas cru un seul instant à ces mensonges
MAYAR: Exactement !
Nous sommes arrivés à la cantine et elle a pris des biscuits et un pot de yaourt, je lui ai demandé si c’est tout ce qu’elle voulait , elle m’a répondu qu’elle avait juste envie de marcher et de quitter à côté de Junior
FABRICE: Mais tu ferais mieux de lui dire de te coller définitivement la paix !
MAYAR: Comme tu l’as fait avec Josiane! J’imagine la pauvre, elle n’arrive même plus à se présenter en classe! Mais j’avoue que tu y es allé un peu fort
FABRICE : J’avais déjà subit assez d’humiliations comme ça, je ne sais pas à quoi tu pensais en me voyant avec elle mais depuis un moment entre elle et moi, ça n’allait plus! Le pire c’est quand je t’ai encore vue, elle ne représentait plus rien pour moi! Je cherchais juste un moyen de le lui dire
MAYAR: Et quand tu verras une autre plus belle que moi, tu feras quoi ?
FABRICE: Aucune fille ne sera plus belle que toi à mes yeux!
MAYAR: Hahahah! Je suis sûre que ce sont les mêmes mots que tu as dit à Josiane !
FABRICE: Non! Je ne lui ai jamais dit cela! Mais à toi, je te le dis!
MAYAR: Bah on verra donc !
FABRICE : Ça veut dire que…
MAYAR: Non, ça ne veut rien dire! Ne te précipite pas! Ce n’est pas parceque tu m’as avoué tes sentiments et que je suis célibataire que je vais dire oui, je te rappelle que tu sors d’une rupture, ainsi que moi, alors prenons tout notre temps
Je savais que c’était déjà un bien acquis, je me devais juste d’être présent et démonstratif… Je savais que tout cela devait couler normalement, sans forcer car ce que je ressentais était vraiment réel et vrai
Une semaine déjà passée depuis ces événements et je suis déjà très proche de Mayar, elle m’a remis son numéro et de temps en temps quelques soirs on parle ensemble
J’ai beaucoup appris sur elle, son père était très riche et avait eu une aventure avec sa mère pendant que celle ci s’y trouvait… Il ne l’a jamais ignoré mais il lui avait dit qu’il ne pouvait l’épouser et qu’il prendrait soin de sa fille, dont elle
Elle avait beaucoup de la mort de ce dernier qu’elle avait décidé de venir vivre avec sa mère qu’elle avait vu juste deux fois… Mais par contre elle n’était jamais arrivée au Cameroun c’est sa mère qui se déplaçait toujours
Son père avait donné une bonne somme d’argent à sa mère qui avait su investir au pays et aussi être une femme très aisée… Mayar avait un chauffeur qui venait la déposer et la chercher chaque jour à l’école, Mayar se couchait très tôt , Mayar aimait quelques plats de chez nous et certains non… Elle avait beaucoup aimé l’okok, d’ailleurs qui n’aimerait pas ce plat ?
Puis le fameux jour arriva… On remettait les bulletins, vous savez comment est souvent ce jour dans les établissements, on n’a pas cours donc on se livre à des discussions toute la journée en attendant que les professeurs principaux viennent nous remettre nos bulletins
Je suis assis avec Mayar sur mon banc et on cause… Désormais on ne se cache plus, nous sommes le nouveau couple de la salle de classe , même si elle n’a pas encore dit oui, pour les gens , nous sommes déjà ensemble
Junior de son côté est devenue la risée de la salle, il a même été surnommé  » Chef de classe de pacotille  » … Au même instant, je vois Josiane rentrée, depuis l’incident où elle m’avait giflé, je ne l’avais plus jamais revu, elle est devenue très bizarre, elle s’est même coupée les cheveux, elle m’aperçoit derrière avec Mayar mais ne dit rien
Elle va parler avec d’autres camarades, elle me semble très zoomée, je ne comprends pas pourquoi, j’ai bien peur qu’elle se drogue… Bon je décide tout de même de ne plus m’attarder sur sa personne, je continue donc de causer avec Mayar
Nous sommes concentrés dans les divers d’un film qu’on a regardé ensemble hier mais chacun chez soi, je suis entrain de rire une scène lorsque j’entends des élèves crier
– Elle a un couteau, elle a un couteau!
Le temps pour moi de réagir, Josiane est déjà derrière nous, elle tient un long couteau très aiguisée, elle ne me gère pas, son regard est braqué sur Mayar, le temps de réagir est compté et extrêmement limite, je vois le poignard se lever dans la main de Josiane et redescendre à toute vitesse….
A SUIVRE….

Episode 12

Lamour_De_Mayar ep 12
Je ne souhaiterai jamais à quelqu’un de tomber sur une fille comme Josiane, une fille possessive qui serait prêt à tuer à cause de l’amour
Oui, rassurez vous, l’amour peut rendre quelqu’un criminel sans le vouloir, on peut se retrouver entrain d’agir différemment de ce que l’on est en réalité
Je ne me souviens pas comment mais j’avais réussi à bloquer l’attaque de Josiane avec mon bras, en poussant Mayar loin du banc et c’est mon bras qui avait subit les dégâts
Des veines coupées, le couteau avait transpercé ma main et fait plusieurs coupures… J’avais perdu énormément de sang… Josiane s’était enfuit, elle n’avait même pas pu retirer le poignard, je l’avais encore planté dans mon bras… C’était la panique générale, certaines élèves étaient entrain de s’enfuir, je saignais abondamment assis là entrain de hurler la douleur du poignard dans ma chair
FABRICE: Aidez moi! Aidez moi!
Je voyais Mayar trembler de peur, c’est clair qu’elle ne pouvait même pas m’aider, elle ne pouvait même pas s’approcher, elle n’avait sûrement jamais vu une scène pareille, si oui, jamais elle ne l’avait vue d’aussi prêt
FABRICE : Va appeler une infirmière Mayar! Cours!
Elle n’arrivait même pas à se lever… Je me sentais diminuer, je sentais mes forces me quitter, je me demandais si j’allais vivre, la douleur devenait encore plus intense et plus grande
JUNIOR: Ne bouge pas! Reste calme! Je vais t’aider
Junior était prêt de moi, il me souleva par la taille et me mit à son épaule
JUNIOR: Essaye de marcher doucement, je te conduis à l’infirmerie !
On se mit à marcher doucement, en sortant, ses amis vint l’aider à me soutenir, c’est comme cela que je me retrouvai rapidement transporter à l’infirmerie où on essaya d’abord d’arrêter l’écoulement du sang avant de me faire évacuer vers une clinique proche où il fallait extraite la lame de mon bras et commencer à voir comment me soigner
Je voyais l’agitation au lycée, sûrement on cherchait Josiane, j’avais même vu quand on me transportait qu’on l’avait arrêtée, elle était menottée par des hommes en tenue… Je l’en voulais tellement de m’avoir fait mal, à cause de l’amour
Nous sommes arrivés à la clinique, on m’a envoyé aux urgences, je devais automatiquement et dans les minutes qui suivent me faire opérer sinon il était fort probable que je perde mon bras
Prix de l’opération
– Deux cents milles
Tant qu’il n’y avait pas d’argent, on ne me prendrai pas en charge… J’ai donné le numéro de maman mais elle était injoignable… J’étais assis sur un banc entrain de pleurer la douleur, mon bras avec le poignard emballé dans une serviette… L’ anesthésie qu’on m’avait injecté était entrain de s’estomper
Je vis entrer Junior et quelques camarades
JUNIOR: Que disent les médecins
FABRICE : Deux cent milles et on m’opère ! J’essaye de joindre ma mère mais elle est injoignable
Pendant que j’expliquais les larmes aux yeux, je vis entrer Mayar, elle semblait déboussolée… Je tiens à rappeler que l’établissement après m’avoir déposé ne s’occupait plus de moi…
JUNIOR: Deux cents milles? Bon les gars une quête s’impose! Allez! Retournons vite à l’école faire une quête
Ils sont tous sortis et quelques minutes plus tard, Junior et d’autres sont revenus avec une somme de soixante mille francs
JUNIOR: Gars c’est tout ce qu’on a pu avoir , j’espère qu’ils pourront d’abord te faire des soins avec ça
FABRICE : J’espère aussi!
JUNIOR: Je vais les voir!
Junior est allé voir un médecin qui a dit que si il n’y avait pas l’argent demandé, ils ne pouvaient rien faire, il lui expliquait le nombre de médicaments qu’il fallait acheter pour que l’opération se passe bien et tout le reste là
– On vous envoie a l’école d’aller étudier, vous allez jouer avec les couteaux, maintenant vous venez ici avec soixante mille, c’est l’argent pour faire quoi ? Allez encore acheter les couteaux , vous vous poignardez, cette fois au cœur…
JUNIOR: Monsieur vous ne connaissez même pas ce qui s’est passé mais vous osez critiquer les gens? C’est quoi cette histoire là ? Taisez vous quand vous ne connaissez rien! Qui nous a même amené ici! Vous ne méritez pas votre métier! Vous êtes plus que ce tueur qui poignarde… Vampire!!
Lui avait dit Junior, tout en colère …
Le numéro de maman ne passait toujours et ici personne ne connaissait ma maison… Nous étions assis là sans espoir, moi toujours en larmes lorsque je vis entrer Mayar suivie d’une femme noir, très jolie, en panique.
– Il est où? Il est où l’enfant qu’on a poignardé ?
Tout le monde s’écarta et elle me vit
– Mais où sont les infirmiers ? Docteur ! Mais prenez soin de ce jeune homme ! C’est quoi cette histoire ? Vous allez le laisser mourir pour de l’argent ?
Le docteur qui me suivait depuis sorti et je vis la panique sur son visage
– Madame Hermine, vous connaissez ce garçon ?
– Est ce un problème de connaissance ? Ici vous êtes censés Sauver des vies et non savoir qui connait qui ou pas… Je pense que je vais glisser deux mots à votre ministère , si cet enfant fait encore deux minutes assis là a pleurer la douleur , je sens vous allez dormir quelque part
– Euuh! Prenez ce garçon en charge!
Voici comment on m’amena dans le bloc opératoire sous les applaudissements de la salle et de mes camarades en l’honneur de cette femme qui venait sûrement de me sauver la vie… Qui sait ce qui ce serait passé si j’avais encore perdu du temps là, puisque à peine entrer dans le bloc opératoire, je ne sais pas si c’était les machines ou quoi , mais je perdis connaissance
Je me suis réveillé quelques heures après, le bras bandé, on m’avait débarrassé de ce poignard… J’étais dans une chambre avec ma mère près de moi
– Fabrice!!
S’écria telle
FABRICE : Maman!
Je ne sais pas comment elle était arrivée là mais elle était là… Il se faisait tard, dans les vingt deux heures par là…
– Enfin tu te réveilles ! Qu’est ce qui s’est passé ? Qui est cette fille ?
FABRICE : Une ex maman!
– Une ex ? Les histoires de femmes veulent te faire perdre la vie ? C’est pour cela que tu es allée à l’école ?
FABRICE : …
– je te laisse te reposer, guéris tu vas bien m’expliquer tes choses là… Ex , ex , ex mon œil
Je sais que c’était sa façon de m’exprimer sa joie… Donc je me suis reposé encore… Le lendemain mes camarades étaient à l’hôpital pour me rendre visite, Junior, Mayar et quelques autres
J’avais reçu plein de cadeaux , des fruits et des chocolats
MAYAR: Merci
FABRICE: Pourquoi ?
JUNIOR: Cesse de jouer les humbles man! Tu as même vu l’action la hier? Tu t’es comporté en super Héros… C’était digne d’un film américain… Si tu n’avais pas été là, Josiane lui aurait percé la tête man! Tu as mon respect… Je n’aurai jamais, je dis bien jamais fait ça … Tu mérites vraiment cette fille!
FABRICE : Hahaha! C’est vrai ce qu’il dit ?
MAYAR: Oui! C’est vrai , tu m’as sauvée la vie
FABRICE: Ah d’accord! C’est peut-être une preuve du….
Je n’ai pas terminé ma phrase, Mayar s’est penchée vers moi, et m’a embrassé….
A SUIVRE….

Episode 13

Lamour_De_Mayar ep 13
J’avais l’impression de rêver lorsque j’ai reçu ce baiser sur la bouche, j’avais même fermé les yeux pour savourer le goût de ce baiser… Tout le monde était bouche bée, Mayar ne regrettait pas son geste, elle était entrain d’assumer
JUNIOR: Oooooooh!!! Le gars a mop la go! J’ai confiance ! Espérons que ça te fera guérir alors!
FABRICE: Calme toi gars !
J’avais un peu honte, sûrement à cause de ma timidité mais le fait était déjà là
FABRICE: Des nouvelles de Josiane ?
JUNIOR: Gars elle est encore en cellule à ce qu’il paraît, sinon pour l’instant on n’a vraiment aucune nouvelle d’elle
MAYAR: Et je pense que c’est mieux ainsi, j’ai eu la peur de ma vie, je ne savais pas qu’une fille était capable de faire cela
JUNIOR: Quand ton gars lui il barre d’abord une fille comme ça, c’est pourquoi ? Je me souviens qu’elle m’avait dit qu’elle devait te faire du mal, je lui avais même demandé de laisse tomber mais je ne savais pas qu’elle devait arriver à ce niveau
FABRICE : Hahahahaha! C’est passé, n’en parlons plus, j’aimerai bien qu’on la laisse en liberté, le plus important est que j’aille mieux et peut-être comme Junior dit, je mérite bien cela… Chaque chose a un prix
Pour moi, j’avais payé le prix de mon acte et j’avais désormais une réelle raison de mettre un terme à toute mon histoire avec Josiane… De toutes les façons qui aurait accepté continuer une vie quelconque avec quelqu’un qui était capable de tuer ? Bien-sûr parcequ’elle avait cette intention là
– Monsieur les visites se terminent dans quelques minutes
Était venue annoncer une infirmière… Mes camarades étaient entrain de me consoler en me promettant revenir très bientôt et là le téléphone de Mayar sonna, c’était sa mère
MAYAR: Oui maman, nous sommes encore là, d’accord je t’attends
J’étais en souffrance le jour où cette femme qui était venue m’avait sauvé la vie en quelques sortes.. je ne l’avais remarquée et je ne savais même pas que c’était la mère de Mayar
Les autres sont sortis mais Mayar est restée avec moi, en attendant sa mère… Lorsque cette femme est entrée elle était accompagnée du docteur principal, il lui donnait tout le respect… Oui c’était une femme charismatique et influente
– D’accord! J’ai compris monsieur, avant de repartir la, je vous ferai signe !
– D’accord madame
On nous a laissé et nous sommes restés tous les trois, elle s’approchait de mon lit et j’avais peur , c’était quand même la mère de la fille pour laquelle j’avais sacrifié mon bras
– Les enfants, ça va ?! Fiston comment tu te sens ?
FABRICE: Ça va mieux madame! Merci
– D’accord!
Elle s’approcha de moi et regarda mon bandage…
– Ça va aller, il faut juste suivre le traitement et les consignes! Mais vous les jeunes, comment vous êtes ? On vous envoie fréquenter vous allez vous faire poignarder ?
Je ne su quoi répondre , c’est Mayar qui avait pris la parole en disant a sa mère que ce n’était pas de ma faute
MAYAR: Il a juste voulu me protéger maman!
– Mais toi, tu as quel problème avec cette fille au point où elle veuille te poignarder ? Je ne comprends pas! J’étais tout à l’heure où elle est enfermée et honnêtement je ne compte pas laisser cette affaire comme ça ! On ne joue pas avec la vie de ma fille
MAYAR: Maman, ça ne servira à rien selon moi, je pense que le mieux c’est de la laisser partir mais qu’elle ne mette plus ses pieds dans l’établissement
– Ah pour ça, j’ai été clair avec votre principal, si elle remet encore ses pieds là-bas , je pense que je vais poursuivre cet établissement en justice, surtout que l’enfant, il est arrivé ici et je n’ai vu personne pour prendre soin de lui
Je ne trouvais pas de mots, mais je souhaitais que Mayar convainc sa mère de laisser tomber cette histoire, elle était assez profonde et je ne pense pas que j’étais prêt pour que sa mère soit au courant de la vérité
– De toutes les façons, il serait mieux que tu guérisses d’abord
Au même instant ma mère aussi entra avec de quoi manger… Vous connaissez les mamans africaines, j’avais droit à des bols de bouillons avec beaucoup de viandes
– Bonsoir madame
Dit ma mère, qui n’avait jamais vu Mayar, ni la mère de cette dernière
– Bonsoir madame! Vous êtes la mère du fiston ?
– Oui madame c’est moi!
– Ah j’ai vu la ressemblance !
Maman attendait que la mère de Mayar se présente car elle ne la connaissait pas, la mère de Mayar continua de parler en disant
– Moi je suis la mère de Mayar et il se pourrait que votre fils aurait essayé de la protéger et c’est où il s’est pris ce couteau dans le bras, je suis sincèrement désolée et j’espère que ça ira
– Ah d’accord! Les enfants, vous savez! Je ne sais pas! Je lui demande depuis ce qui s’est réellement passé, je n’ai pas de réponses… La fille même qui a poignardé, je ne sais pas où elle se trouve actuellement… J’étais au boulot, je suis arrivée ici lorsqu’il était déjà dans le bloc opératoire
– Oui, c’est ma fille qui m’appelle justement qu’on refusé de prendre soin d’un de ses camarades ici, j’ai du intervenir pour que tout se passe bien!
– Je comprends! Je vous remercie
– Je vous en prie ! C’est rien! Ça aurait pu être ma fille ou encore mon fils encore pire, imaginons si il y’avait eu mort d’homme ?
– Je ne vous le fait pas dire!
Maman se tourna maintenant vers moi et me demanda comment je me sentais, je lui ai dit que j’allais mieux… Elle déposa les couverts et me servit une bon plat de bouillon que j’avais mangé avec tellement d’appétit
Les deux femmes entre elles, le courant avait très vite fonctionné, elles sont sorties ensemble pour sûrement aller voir le docteur et moi , je suis restée avec Mayar pour une conversation plus solide
FABRICE : Je pense que je te dois des mercis
MAYAR: Et qu’est ce que moi je vais dire ? Tu m’as presque sauvée la vie… J’imagine encore cette scène, regarde j’ai encore la chaire de poule, rien qu’en pensant à ton sang qui se versait partout dans la salle
FABRICE : N’est ce pas?! Hahahaha!
Puis on marqua un moment de silence, on se regardait… Je savourais la beauté de cette fille, la couleur de ses yeux, son innocence se lisait sur son visage
FABRICE : Ton baiser de tout à l’heure, ça veut dire quoi ?
MAYAR: Bah ça veut dire ce que ça veut dire! Toi tu te dis que ça veut dire quoi ?
FABRICE: Ça veut dire que j’ai réussi à gagner ton coeur ou alors c’était juste un baiser de compassion
MAYAR: Hahahaha! Je ne sais pas! Peut-être les deux ! Ou alors peut-être juste de la compassion
FABRICE: Non j’aimerai savoir, tu vas embrasser toutes les personnes qui souffrent ou alors je suis particulier ?
MAYAR: Donc je ressemble à une personne qui embrasse n’importe qui quoi ?
FABRICE : Prouve moi alors que ce baiser, il est unique pour toi et pour moi
MAYAR: En quoi faisant ?
Je n’ai pas parlé, tout s’est joué dans un regard, elle avait compris ce que je lui demandais, elle s’est penchée vers moi et m’a cette fois ci embrassé langoureusement… J’avais savouré ce plaisir durant une longue minute avant qu’on ne s’arrête
MAYAR: C’est clair maintenant ?
FABRICE : Oui … Bb !
Voici donc comment officiellement je fus en couple avec Mayar, le début d’une relation qui n’allait pas être rose venait de commencer
DEUX ANS PLUS TARD ….
A SUIVRE….

Episode 15

Lamour_De_Mayar ep 15
Vous l’avez donc tous su désormais, oui, je n’avais jamais couché avec Mayar… Jamais de la vie.. on avait déjà à tout faire, mais coucher ensemble, ça ce n’était jamais arrivé
Je me rappelle que lors de nos débuts, je me suis dit que c’était normal pour une fille comme elle d’être prudente et même d’être sûre de la relation dans laquelle elle s’y trouve. Ainsi j’avais donc décidé de ne pas lui mettre une quelconque pression du coup on se voyait soit pour aller dans un restaurant, pour aller se balader ou encore lorsque c’était intime, on passait la journée à se faire des bisous jusqu’à ce que l’on soit fatigué ou quand elle voulait déjà rentrer chez elle
FABRICE : Mais Mayar, je pensais vraiment que le fait de me revoir devait te faire changer d’avis
MAYAR: Ça ne dépend pas de moi Fabrice et je te l’ai déjà dit..’ je ne peux pas coucher avec un homme avant de me marier, on va me renier Fabrice, je ne suis pas camerounaise, je suis une musulmane Algérienne
FABRICE: Je veux savoir une chose, ils viendront contrôler ta virginité pendant ton mariage ? Comment ils vont savoir
MAYAR: Il existe des traditions pour celà, je ne saurai cacher le fait que je ne sois plus vierge et on ne le fait pas seulement pour les hommes, on le fait aussi pour Allah
FABRICE: Mince! Et moi tu penses que je vis comment ? Dis moi un peu! J’ai une copine depuis deux ans, je n’ai jamais rien fait avec elle
MAYAR: Fabrice, ne fais pas comme ci, je ne t’avais pas dit dès le départ que le sexe ne se passera pas entre nous tant que nous ne sommes pas mariés
FABRICE: Mais j’avais cru que tu blaguais, je me disais que tu voulais juste me faire peur pour voir si j’étais sérieux
MAYAR: Dommage! J’étais très sérieuse! Même avec mon ex, nous n’avions jamais fait l’amour, je suis vierge
FABRICE : Je ne suis pas ton ex! Ne me compare plus à ton ex! Je te l’ai déjà dit plusieurs fois!
MAYAR: Tu vois, tu recommences à devenir nerveux dès que je te dis que le sexe ce n’est pas possible!
FABRICE: Aucun rapport, je te dis juste de ne plus me comparer à lui, c’est tout!
MAYAR: Fabrice , on dirait que tu ne veux que coucher avec moi, je ne te comprends pas!
FABRICE: Coucher avec toi, et j’attends jusqu’à deux ans ?! Sérieusement ?! Tu t’entends même ? Quel homme de nos jours peut faire deux ans avec une femme et tu entends qu’ils n’ont rien fait ensemble ?
MAYAR: Chez nous, ça se passe! Pour ceux la qui respectent la religion ça se passe
FABRICE: Nous ne sommes pas chez vous Mayar, nous sommes au Cameroun et je pense que tu devrais t’y faire !
MAYAR: Je répète encore, je ne suis pas Camerounaise Fabrice, je suis algérienne et je suis les cultures, les traditions de ce pays là… De toutes les façons, tu sais quoi ? Je pense que je vais rentrer, c’est mieux! Je ne veux pas que tu te mettes dans tous tes états et ça devienne de ma faute
J’avoue que à chaque fois qu’elle me disait non, je devenais fou de rage, je la détestais… Elle s’est levée pour partir et je ne l’ai même pas retenue
En réalité pourquoi j’agissais ainsi ? Tout simplement parceque je ne croyais pas vraiment à cette histoire, je ne croyais pas que Mayar était vierge, je me disais qu’elle ne voulait juste pas le faire avec moi
Elle est repartie chez elle, après quelques minutes je suis allé à la salle de bain et je me suis masturbé pour évacuer , c’était comme ça à chaque fois et j’en avais marre
Après ce genre de scène on pouvait faire une journée sans se parler et c’était toujours à elle de venir me demander comment j’allais comme ci de rien n’était et moi aussi je me laissais faire, juste parceque je me rendais compte que je l’aimais en fait…
Lorsqu’on se revoyait, on ne parlait plus de ça, on passait à autre chose, l’amour fou quoi, un amour sans sexe…
FABRICE: Ta journée a été ?
MAYAR: Oui, et la tienne ?
FABRICE : Pas mal! Tu rentres déjà ?
MAYAR: Oui, j’ai terminé ou bien ?
FABRICE : Bah je voulais te voir, je voulais qu’on cause
MAYAR: Pour encore me crier dessus ?
FABRICE: Non, oublie ça! Je suis désolé, je me suis juste emporté
MAYAR: C’est ça, tu es toujours comme ça ! Moi je t’ai dit que je ne veux pas te perdre Fabrice, si tu es patient, on sera bien ensemble!! On va se marier!
FABRICE : Je suis patient depuis, Moi aussi, je ne veux pas te perdre! De toutes les façons j’ai compris!
MAYAR: J’espère que tu as vraiment compris!!
FABRICE: Allons à la maison!
Des choses se passaient dans ma tête, j’avais envie de me confier à quelqu’un , je voulais que quelqu’un me conseille sur cette affaire mais puisque j’avais menti à Junior, je ne pouvais pas quand même aller lui demander ce que je pouvais bien faire… J’étais déjà quand même grand, donc je me dis que je peux prendre une décision de moi même !!
FABRICE: Tu vas boire quelque chose ?
MAYAR: Tu sais alors me flatter, oui je vais boire un jus, n’importe lequel
Je voulais vraiment qu’elle oublie, qu’elle enlève de sa tête que je ne voulais que du sexe avec elle, déjà que c’était faux.
Nous sommes arrivés à la maison et on a causé toute la soirée, je n’ai voulu rien faire avec elle cette fois, je voulais juste qu’on cause, qu’on parle de nous
FABRICE: Dis, si on se marie maintenant dis moi, on va vivre où ?
MAYAR: Où tu voudras , l’essentiel est qu’on se marie
FABRICE : On va vivre au Cameroun!!
MAYAR: Il n’y a pas de problèmes, déjà que ma mère vit ici donc je pense que ça sera facile pour moi, ensuite je commence à bien m’adapter, j’aime ce pays
FABRICE : Voilà !! Du coup on va vivre ici! J’ai hâte que ce jour arrive!
MAYAR: Moi aussi
Mayar était amoureuse de moi, ça se voyait mais à cause du sexe, j’avais des doutes
La soirée terminée, elle est retournée chez elle, en la raccompagnant, je suis tombé sur un camarade qui en même temps était mon voisin et voilà où tout commença
– Gars je t’ai même cherché la mais lorsque j’ai suivi la voix de ta go, je n’ai pas voulu déranger
FABRICE: Oui oui elle était là
– D’accord! Elle est partie déjà ?
FABRICE: Oui, c’est elle que je sors raccompagner là comme ça… C’est quoi? Il ya un soucis ?
– Euh pas vraiment ! Dis tu vois la fille qui est assise devant moi en salle là ?
FABRICE: Qui, Gaëlle ?
– Voilà… Gaëlle, je l’ai suivi dire à ses copines qu’elle était amoureuse de toi, elles lui ont dit que tu as ta nga, elle a dit que ça ne dérange pas!
FABRICE: Vrai ?
– Je te dis la vérité, elle m’a même demandé si j’ai ton numéro, je lui donne mais je voulais d’abord te demander si je peux !
Gaëlle était belle, pas plus que Mayar mais elle avait de formes elle aussi… Le diable était il entrain de me tenter ?
Je suis arrivé chez moi et j’y ai pensé… J’étais couché sur mon lit, Junior n’était pas encore rentré donc j’étais la seule à réfléchir si c’était une bonne idée, ce que je venais de faire et voilà mon téléphone qui sonna, un message
 » Bonsoir Fab, c’est Gaëlle, j’ai eu ton numéro par Derrick « 
Qu’est ce que vous croyez? J’avais bel et bien remis mon numéro ….
A SUIVRE….

Episode 16

Lamour_De_Mayar ep 16
Gaëlle m’avait donc écrit, elle n’avait même pas perdu une seule seconde et Normalement je lui ai répondu
– Salut Gaëlle comment tu vas ?
– Je vais bien et toi ?
– Ça va !
– Comme je te disais j’ai eu ton numéro par Derrick, je ne pouvais pas te demander moi même
– Et pourquoi ?
– J’avais peur! Tu es trop bizarre, on n’arrive pas à t’affronter aussi facilement et en même temps ce n’est pas comme ci j’ai pour habitude de draguer les hommes
– Attends, tu me dragues là ?!
– Oui! Tu me plais bien! Je ne vais pas tourner autour du pot, c’est la vérité
– Mais tu sais que j’ai une copine au moins?
– Je ne suis pas là pour elle, ce n’est pas elle qui m’intéresse, c’est toi qui m’intéresse
– D’accord! Ça veut dire que si on se met ensemble toi et moi, on doit avoir des principes de bases
– Tant que ces principes me donnent le droit de t’avoir, je vais les accepter
C’était tellement facile, j’ai donné mes conditions à Gaëlle, le respect de ma copine, juste du sexe, on ne s’affiche pas ensemble en attendant voir ce que ça va donner entre nous et bien-sûr elle fut d’accord
Le même soir même, puisqu’elle habitait aussi près de l’Université, elle demanda à me voir et je lui dis que j’étais à la maison, Gaëlle est arrivée avec une petite culotte qui lui arrivait aux joues des fesses avec un t-shirt décolleté sans soutient en dessous
Direct, j’ai bandé!
FABRICE: Assieds toi
Elle a pris place…
FABRICE: Je te prends un jus dehors, on ne va pas parler la bouche sèche
Elle n’a pas répondu pourtant je lui demandais son goût de jus, elle me regardait droit dans les yeux, elle me fixait, son regard était rempli d’envie, elle voulait que je la dévore et ça je l’avais compris
Je me suis approché d’elle et je l’ai embrassé avec fougue, je l’ai projetée sur le lit et j’ai commencé à enlever mon t-shirt , elle m’a dit
GAËLLE : Selon toi, je suis venue ici pour boire le jus ?
FABRICE: Désolé d’avoir mal interprété ta venue ici !
J’avais déjà jeté mon t-shirt dans une partie de la chambre, je suis monté sur elle où j’ai commencé à lui faire des suçons au cou tout en descendant
J’avoue que j’avais la chance de tomber sur des filles en santé et très physiquement propre… Son odeur et l’éclat de sa peau donnait envie de la sucer jusqu’aux parties les plus profondes de son corps
Je me laissais guider par les courbes de son corps que parcourait ma langue avec délicatesse, douceur et sensualité
GAËLLE : Ne t’arrête surtout pas!
Si elle savait que je n’avais même pas l’intention de m’arrêter… Après autant d’années sans avoir ressenti le goût du corps d’une femme, je ne faisais que commencer
J’ai parcouru son corps puis je suis arrivé à son intimité, je n’ai pas hésité à plonger ma langue dans elle… Elle a attrapé mes cheveux et elle les a serré entre ses mains, elle a planté ses ongles dans mon dos en refermant ses cuisses pour que j’aille sûrement plus profondément
Je l’écoutais gémir en me suppliant de ne pas m’arrêter et ça m’encourageait… Après quelques minutes, elle me bascula sur le lit, elle se leva et enleva son décolleté, ses tétons pointus pointaient, elle dégrapha sa culotte, je vis de nouveau une femme nue devant moi, elle se pencha vers ma bite, je fermai les yeux et je sentis l’humidité envahir mon manche… Elle l’avait mis en bouche
Je l’attrapai par les cheveux pour qu’elle ne s’arrête pas, elle savait s’y prendre, elle tournait sa langue sur ma bite, puis elle le prenait avec sa main pour me branler, c’était très excitant , violemment excitant
J’avais les yeux fermés, et je l’ai senti s’arrêter, j’ai voulu me redresser pour voir ce qui se passait , elle m’a bloqué avec sa main et m’a dit
GAËLLE : Reste allongé!!
Qui suis je pour ne pas obéir ? J’ai obéis et elle est montée sur moi, j’ai senti mon manche entrer dans une surface chaude, une sensation qui me paraissait désormais inconnue, j’étais en elle!!
Elle s’est mis à faire des mouvements de haut en bas, Gaëlle était entrain de me baiser … Cinq minutes plus tard, j’étais entrain de jouir, j’avais hurlé de plaisir comme un malade
GAËLLE : Verse dans moi ! Vas y dans moi, je veux sentir ta semence m’inonder
FABRICE: J’espère que tu ne seras pas enceinte
GAËLLE : Non, ne t’inquiète pas!
Je me sentais diminué face à ça, alors j’ai très vite récupéré et je lui ai dit
FABRICE: Ce n’est pas fini !
Je l’ai attrapée par le bras en la levant du lit et je l’ai amenée vers la porte, elle était debout , j’ai soulevé un de ces pieds que j’ai déposé sur une chaise, pour ensuite m’introduire en elle…
Je me mis à faire des vas et viens assez consistants et violents tout en tirant ses cheveux et en lui demandant de me dire qu’elle aimait
GAËLLE : j’adore ! Je savais que tu étais un bon coup, je savais que j’allais me rassasier avec toi, je savais que tu allais me combler! Oh oui vas y! Vas y plus vite, plus fort!
Ensuite je l’ai retournée, je l’ai portée, oui je l’ai portée… Elle a attrapé mes épaules et a croisé ses deux jambes au niveau de ma taille, comme un aimant et une pièce de monnaie, ma bite a retrouvé le chemin de son intimité et j’ai recommencé à la culbuter cette fois en la portant
Je la sentais mourir de plaisir, je sentais son corps trembler puis elle cria , elle venait de jouir elle aussi, ce qui me poussa aussi à jouir en même temps qu’elle
Nous avions terminé et nous sommes allés nous écrouler sur le lit, on se regardait en se faisant des bisous , elle me dit
GAËLLE : Lorsque deux personnes jouissent en même temps, ça veut dire qu’ils sont fait pour être ensemble
J’ai juste souri et je lui ai fait un bisou au front…
FABRICE: Junior va rentrer tout à l’heure, il ne faudrait pas qu’il te trouve ici
GAËLLE : D’accord! C’était super! J’espère que tu seras disponible pour moi comme ça chaque fois que j’en aurai envie
FABRICE: Tu es accro ?
GAËLLE : Oui j’aime le sexe!
FABRICE: D’accord ! Mais surtout n’oublie pas nos principes
GAËLLE : Ne t’inquiète pas!
Elle vint encore et m’embrassa avant de s’habiller et partir…. Je restai couché, après autant d’années, je venais de me libérer , je soufflais, je repensais à tout ça et ça faisait énormément du bien, tout en espérant que ce secret ne me causerait aucun problèmes avec Mayar dans l’avenir….
A SUIVRE….

Episode 17

Lamour_De_Mayar ep 17
Déjà un an et demi que j’ai commencé une relation libre avec Gaëlle, On passait notre temps à coucher ensemble sans que personne ne sache même pas Junior, je ne lui faisais pas totalement confiance… Ce qui était tout de même bien, c’est qu’elle avait su respecter les principes de base
MAYAR: Pourquoi j’ai l’impression que le sexe ne t’intéresse plus ?
FABRICE: Tu veux que je m’intéresse à quelque chose que je ne peux pas obtenir ?
MAYAR: Bah, tu as toujours su que tu ne pouvais pas l’obtenir mais ça ne t’a jamais empêché de continuer à demander pour voir si je devais céder
FABRICE: Je n’ai plus d’énergie en fait, j’ai compris que ça ne sert a rien d’insister alors autant mieux attendre quand tu vas te décider de me dire faisons le
MAYAR: C’est bien si tu as compris !
Elle vint m’embrasser, elle était loin de se douter de ce que je faisais dans son dos depuis tout ce temps
MAYAR: Je dois vite rentrer aujourd’hui, je dois parler avec ma mère
Elle me l’avait dit avec une mine assez intriguante et j’avais senti que c’était sûrement un problème sérieux
FABRICE: Pourquoi tu fais cette mine ? Il ya un soucis ?
MAYAR: Bon pas vraiment, je vais t’en parler lorsque je serai prête ! Pour le moment je parle encore avec maman!
FABRICE: Hum, tu sais que tu peux tout me dire quand même?
MAYAR: Je sais! C’est pourquoi je dis que lorsque ça sera le bon moment, je te le dirai, pour le moment j’aimerai savoir d’abord où est ce que j’en suis réellement
FABRICE : D’accord! Si tu le dis!
Elle est partie et moi aussi quelques heures après m’être rassuré qu’elle était vraiment arrivée chez elle, j’ai demandé à Gaëlle de venir à la maison
Gaëlle, elle était toujours disponible pour moi, elle savait assouvir mes envies… Au départ j’avais eu peur que je tombe amoureux d’elle mais l’amour que je ressentais pour Mayar était très fort pour qu’une autre personne ose la déclasser de mon cœur
Le temps passait et je menais ce petit jeu, je le maîtrisais… Même Junior qui était mon co-chambrier ne parvenait pas à soupçonner la moindre petite relation qui existait entre Gaëlle et moi , bien qu’il l’a connaissait, mais il était interdit pour nous de s’afficher en public
JUNIOR: Gars je dis hein, tu as même encore vu les photos de Josiane ?
FABRICE: Pour en faire quoi ?
JUNIOR: Gars, rien! Je te disais juste! Mince la go la est devenu belle le feu
FABRICE: Comment toi tu es au courant de ça ?
JUNIOR: C’est mon amie nooon, on cause ensemble, elle a eu un boulot où elle est
FABRICE: Gars, Ça vous regarde là-bas, moi je n’ai plus rien à traiter avec elle, je ne veux même plus savoir à quoi elle ressemble, ni comment elle va
JUNIOR: Ah! Bref, je te disais seulement hein, rien de méchant! Sinon, c’est comment avec Mayar ? depuis je ne l’ai pas aussi vue
FABRICE: Gars elle est là, ça fait aussi quelques jours la que moi même je ne l’ai pas vue, elle ne vient pas en cours et lorsque je lui demande, elle me dit qu’elle a quelques soucis de famille dont elle m’en parlera le moment venu
JUNIOR: Ahn, j’espère juste que ce n’est rien de grave !
FABRICE: Je ne saurai te dire, puisque moi même , tout comme toi, je suis ignorant de cette affaire
JUNIOR: De toutes les façons, tant qu’elle vit ça va ! Tant qu’elle te donne les fesses, c’est toujours bon
J’avais juste souri, car si il savait vraiment ce que je vivais de ce côté là, il n’aurait pas dit cela
Mais pour dire la vérité, le comportement de Mayar m’intriguait déjà assez et cela ne faisait que durer… La goutte d’eau fut lorsqu’elle vint un jour à la maison me voir après m’avoir appelé pour me dire qu’elle devait passer
Je me suis arrangé, j’ai nettoyé la maison, Mayar est arrivée aux environs de quinze heures
MAYAR: C’est comment Fabrice
FABRICE : Ça va et toi ?
MAYAR: Si je te dis que ça va , c’est que je te mens! Mais bon comme je t’ai dit, j’essaye juste d’arranger la situation
FABRICE: Pourquoi tu ne me dis pas le soucis qu’il ya ?
MAYAR: Parceque ce n’est pas encore le moment, je ne peux rien te dire la maintenant… Et je ne suis pas ici pour ça, je suis ici pour qu’on essaye vraiment de parler et ceci de façon assez sérieuse car beaucoup de choses dépendent de ce que tu me diras ici
Mon coeur s’est mis à battre car je pensais à une rupture…
FABRICE : Je t’écoute
MAYAR: Dis moi Fabrice, tu m’aimes vraiment et est ce que tu comptes m’épouser ?
FABRICE: Oui, bien-sûr !
MAYAR: Tu devrais t’islamiser tu sais ?!
FABRICE: On en a déjà parlé, je t’ai dit que si c’est une histoire de religion, ce n’est pas un problème car nous prions le même Dieu
MAYAR: Voilà! Je voulais me rassurer de ça ! Moi aussi je t’aime vraiment et tu sais chez nous on se marie très tôt
FABRICE: Mais nous sommes encore des étudiants, où est ce que je vais prendre de l’argent pour t’epouser
MAYAR: Autant de problèmes! C’est pourquoi je te demande si je peux te faire confiance, ainsi je pourrai être sûre que en t’attendant, tout ira mieux
Je l’ai tenue par les épaules et je lui ai dit
FABRICE: Bébé, je ne veux absolument pas te perdre, prenons notre temps!
MAYAR: D’accord! Je vais en Algérie demain matin , je ne sais pas quand est ce que je reviens mais une chose est sûre je ne mettrai pas long
FABRICE: Il ya un soucis de ce côté ?
MAYAR: Pas vraiment, mais de toutes les façons, je gère! Tu sais Fabrice, j’ai parlé de toi à ma mère, je lui ai dis la vérité
FABRICE : Ha bon ? Et qu’est ce qu’elle a dit ?
Mayar ne m’a pas répondu, Mayar a juste baissé la tête
MAYAR: C’est assez délicat
FABRICE : Elle ne veut pas de moi comme beau fils ?
MAYAR: Non, elle n’a aucun soucis, l’essentiel pour elle c’est que je sois heureux mais aussi en respectant les traditions, c’est pourquoi je te demande encore si tu es sûre de ce que tu veux vraiment
FABRICE: Je te le dis, je suis sur! N’ai pas peur!
MAYAR: D’accord… Je t’aime
FABRICE: Moi aussi je t’aime Mayar
Mayar devenait mystérieuse et je ne savais pourquoi, j’étais même loin d’imaginer la vérité… Insister ne servait à rien car elle était catégorique sur le fait de ne rien me dire
Puisqu’elle devait voyager le matin, elle est rentrée très tôt, pour aller s’apprêter… Le lendemain matin, elle m’envoya une photo à l’aéroport, Mayar s’était envolée
Qu’est ce qu’un jeune de mon âge qui a une fille avec qui il trompe sa copine fait à ce moment ? Le champ est libre, Mayar est a des kilomètres de moi , alors je fais ce que je veux !
Je me souviens bien que Gaëlle parfois me disait qu’elle aussi souhaitait parfois marcher avec moi, se promener et tout
Ce jour arriva donc, je suis allé avec Gaëlle à une réception qu’organisait le recteur de l’Université chez lui… Nous sommes arrivés, le monde fou, les étudiants étaient classés d’un côté et les autres personnalités de l’autre côté
On s’est mis à manger et boire, c’était free .. on s’amusait pas mal et voilà qu’il commençait à se faire tard, le noir se mit à tomber, Gaëlle très perverse commença à me caresser le pantalon au niveau de mon pénis
FABRICE : Gaëlle!!
GAËLLE : Bah j’ai envie!
FABRICE : Moi aussi mais ce n’est pas ici qu’on va le faire !
GAËLLE : Pourquoi pas ?
FABRICE: Parceque ce n’est pas l’endroit
GAËLLE : Viens j’ai vu une maison abandonnée là quand on venait
L’idée de le faire dans une maison abandonnée m’a beaucoup plu, alors j’ai disparu discrètement avec Gaëlle et nous nous sommes retrouvés dans la dite maison… Je ne savais pas que j’étais surveillé depuis longtemps et ceci par la pire personne
Nous sommes arrivés dans la maison et on n’a pas tardé, on a commencé à s’embrasser comme des fous, à se déshabiller et à faire l’amour
J’étais dans le feu de l’action lorsque je vois seulement une lumière se braquer sur moi…
Pris de peur, je quitte sur Gaëlle, je lève la tête et qui vois je ? La mère de Mayar, le recteur et deux policiers….
A SUIVRE….

Episode 18

Lamour_De_Mayar ep 18
Tout sauf ça, me suis je dis! Tout le monde sauf elle me suis je encore redis… Elle était debout devant moi, elle nous regardait
– Désolé de vous déranger
On était immobile, on avait quand même pu se relever en vitesse pour essayer au moins de cacher nos parties intimes
– Tu me connais ?
Me demanda t elle…
– Est ce que tu me connais ?
FABRICE: Oui, vous êtes la femme qui m’avait aidé à l’hôpital lorsque j’avais été poignardé au bras
– Oui c’est vrai! Mais or mis celà ,est ce que tu sais au moins qui je suis ?
FABRICE: Euuh!
– Bon je vais te rafraîchir la mémoire! Tu connais Mayar ?
FABRICE: Oui, c’est ma camarade!
– Ta camarade! D’accord ! Je pense que ça restera ainsi! Monsieur le recteur, c’est bon! Ils n’ont même pas besoin d’être punis.. allons y!
On nous a abandonné et ils sont partis, je savais que c’était fini entre Mayar et moi… Je me suis souvenu des paroles de Mayar lorsqu’elle m’avait dit que sa mère était déjà au courant pour nous et maintenant c’est sa même mère qui venait de me surprendre dans une maison abandonnée avec une autre fille
GAËLLE : Fab, c’est la mère de Mayar
FABRICE: Oui, j’ai merdé ! Je savais que ce n’était pas une bonne idée de venir faire l’amour ici
GAËLLE : Je crois que je vais rentrer, je ne veux surtout pas que mes parents apprennent cela, sinon mon père va me tuer
Gaëlle s’est rhabillée et elle est partie… J’ai aussi trouvé la force de sortir de là et de retourner dans la chambre… Très vite la nouvelle s’est répandue et je ne sais comment !
Junior est revenu le soir de je ne sais où et il était déjà au courant
JUNIOR: Gars, ce que j’entends là est vrai ?
Je le regardais sans répondre
JUNIOR: Tu couches avec Gaëlle depuis quand ? Ou c’était seulement aujourd’hui… Mince!
FABRICE: Le problème n’est pas qu’on couche ensemble ! Le problème est que tu sais qui nous a surpris ?
JUNIOR : Qui ?
FABRICE: La mère de Mayar
JUNIOR: Non sérieux?
FABRICE: Je t’assure, je ne sais pas ce que je vais dire à Mayar quand celle ci sera au courant
JUNIOR: Tu n’as pas encore parlé avec elle ?
FABRICE: Non! J’ai même peur de lui écrire
JUNIOR: Mais tu es dans de sales draps gars! Mince! Tu es un dangereux en même temps! Tu nyass Mayar, tu nyass Gaëlle… Toi seul
FABRICE : Je n’ai jamais couché avec Mayar
JUNIOR: Quoi ? Tu dis quoi ? Ce n’est pas ta go ?
FABRICE: Junior en réalité, je n’ai jamais couché avec Mayar, à cause de sa religion qui interdit les rapports sexuels avant le mariage et c’est comme cela que je me retrouve avec Gaëlle qui a su me satisfaire tout en sachant que j’ai quelqu’un dans ma vie
JUNIOR : Attends! Donc si je comprends bien Mayar est encore vierge, tu ne l’as jamais…
FABRICE: Jamais gars!! Je suis un homme, je devais vivre comment ? Je n’ai pas pu résister à Gaëlle quand elle m’a dit qu’elle était amoureuse de moi
JUNIOR: Je me mets quand même à ta place, ce n’est pas du tout évident ça… Donc trois ans et demi que tu es avec elle, tu n’as jamais vu son caleçon… Je croyais avoir tout entendu aujourd’hui mais l’autre ci c’est le scoop même ! Mince
Il se mit à rire, se moquer de moi… Au même instant je reçu un message sur WhatsApp, c’était Mayar
 » Je viens de parler avec ma mère « 
J’ai senti ma vie basculer , je lui ai dit
 » Qu’est ce qu’elle t’a dit ? « 
Et on s’est mis à parler
– C’est depuis quand cette histoire entre Gaëlle et toi ?
– Ça dure depuis longtemps quand même
– Donc tu étais avec moi et tu me trompais! Tu sais ce que ça fait d’avoir dis à ma mère que tu étais mon copain et maintenant elle découvre que tu me trompes Fabrice ?
– Je ne trompe pas réellement car elle sait que tu es ma copine, elle et moi c’était juste du sexe et rien d’autre
– Du sexe ? Tu m’as promis attendre jusqu’à ce qu’on soit marié pourtant tu te couchais ailleurs! J’avais deviné cette affaire là… Tu.. Tu ne peux pas imaginer ce que tu viens de me faire…
Elle se mit à pleurer…
– Fabrice, je suis déçu, je n’aurai pas dû faire tout ces sacrifices !
– Mayar, honnêtement tu es la seule que j’aime et je ne pouvais pas aussi rester sans rapports sexuels, j’ai supporté des années tu le sais, mais sache que la chaire est faible… Je n’ai pas pu résister et sache que au fond tout ce qui arrive là est de ta faute!
– Quoi ?
– Oui Mayar, tu es en grande partie responsable de ce qui arrive là, tu ne peux pas me dire que tu es avec un gars depuis plus de trois ans et vous n’avez aucun rapport sexuel, tu penses que je suis en fer moi ? Non, j’ai aussi des envies
– Et c’est parceque moi, je n’ai pas des envies tu penses ? Lorsque les autres filles commentent leurs ébats, tu penses que je n’aimerai pas aussi savoir ce que ça fait de faire l’amour ?
– Alors pourquoi tu ne le faisais pas ?
– Ta question elle est sérieuse ? De toutes les façons, j’ai compris! J’espère que tu l’aimes aussi… Je voulais juste te souhaiter beaucoup de courage et bon vent en même temps!
Elle me bloqua et arrêta de parler! Je réfléchissais quoi faire ! Je cherchais une solution mais je n’en trouvais pas… Des jours sont passés, je n’avais même plus de nouvelles de Gaëlle, elle était repartie chez ses parents, le temps que les évènements qui faisaient parler à l’université se calment
Moi ça ne me disait rien tout ça que les gens parlent, ce que je voulais c’était de revoir Mayar et j’avais espoir qu’elle revienne au Cameroun et là peu importe où elle se trouvait, avec qui je devais aller la retrouver et m’excuser
Déjà une semaine que ces évènements se sont déroulés, la douleur du chagrin est énorme plus le temps passe… Mayar me manque, je l’aime, j’ai fais une erreur grave et je veux m’excuser, je l’assume mais je veux son pardon
Je reçois un message de Mayar, un très long message, elle l’a envoyé et ensuite elle m’a bloqué à nouveau… Dans le message il est écrit
 » Les frères de mon père ont décidé que j’épouse le fils d’un ministre, car chez nous on te cherche un mari qui est presque de la même classe sociale que toi… Je leur ai dit que je ne voulais pas, ils ont insisté et ceci a créé un énorme problème dans la famille au point où ils en ont voulu à ma mère, mais en même temps ma mère ne s’est pas laissée faire, elle m’a demandé mon avis face à ça et c’est ce jour là que je lui ai parlé de toi et que c’est avec toi que je voulais être, elle m’a dit qu’elle avait compris mais que je devais d’abord allé en Algérie pour que les choses se calment, rencontrer mon futur mari ne faisait pas de moi sa femme et qu’elle devait venir me chercher… Je savais que ma mère devait t’espionner car je la connais quand même de ce côté et je pense que j’ai bien fait car, j’ai vu ton vrai visage… Ce n’est même pas vraiment pour cela que je t’écris, je t’écris pour te dire que je vais finalement me marier avec le fils du ministre et je ne vais plus revenir au Cameroun… Porte toi bien Fabrice… Dire que je ne t’aime plus serait mentir, mais actuellement ma mère ne veut plus m’entendre lui dire quoi que ce soit, je suis obligée de suivre les directives qu’on me donne! Adieu ! « 
A SUIVRE….

Episode 19

Lamour_De_Mayar ep 19
C’est sûrement la plus grosse douleur de ma vie, j’aurai préféré m’arracher un bras que de ressentir cette douleur … Comment la joindre? Comment la contacter ? Vais alors je la perdre pour toujours ? Je n’arrive plus à respirer… Si j’aime une personne c’est bel et bien Mayar… Non je dois trouver une solution
Je me lève et je commence à marcher sans direction, je me retrouve entrain de pleurer , parler seul en route, je suis entrain de perdre la raison
J’essaye de me contenir mais toutes mes pensées vont vers une seule et unique personne… Mayar
Il suffisait que je pense à elle et je pensais que ma vie était terminée… Je n’avais plus de raisons de vivre… Je vous assure, j’ai pensé au suicide mais je me suis encore dit que tant qu’il ya vie, il ya espoir
l’Algérie… Je ne connaissais même pas comment on faisait pour se retrouver là-bas , quel chemin emprunter, je parie que si ce n’était qu’une ville au Cameroun , même à pieds j’y serai allé
Son message résonnait dans ma tête comme une cloche… J’imaginais sa voix entrain de me dire ce que j’avais lu, pleurait elle en l’écrivant, sera t elle heureuse avec cet homme
En parlant de lui, c’est seulement elle qu’il avait vue ? Pourquoi existe t il ? Je l’imaginais dans les bras de cet inconnu, mon coeur se serrait comme un papier qu’on Froissait… Je devenais fragile… J’avais même peur de m’écrouler… Ça aurait pu arriver mais je suis retourné à la maison me coucher
Pas d’appétit, je n’avais envie de rien juste de lui parler, je mourrais d’envie de lui dire une dernière fois que je l’aime… Je repensais à ce jour où j’avais engagé cette relation avec Gaëlle et je le maudissais… J’en voulais à Derrick de m’avoir parlé de ça
Les regrets étaient au rendez vous mais il était déjà trop tard maintenant…
FABRICE: Aaaaaaaaaaah!!!!
J’ai hurlé dans ma chambre, je me suis retrouvé entrain de donner des coups de poing au mur… J’en ai donné jusqu’à ce que le sang coule… Je ne ressentais pas cette douleur, elle était minime, peut on aimer de cette manière
J’ai commencé à regretter d’être tombé amoureux, d’avoir un jour croisé le regard de Mayar… Était elle obligée de venir fréquenter au Cameroun ? Et même, c’est le seul établissement qu’elle avait vu
– Toc toc toc
On toque à ma porte, je ne veux voir personne, je veux être seul, je sais que Junior ne peut pas être là car il m’a dit qu’il avait des choses à faire pendant un bon bout en ville
– Toc toc toc… Fab t’es là ? C’est Gaëlle
Encore elle, mon coeur se rempli de rage, je veux aller ouvrir et lui donner des gifles… Je me dis qu’elle est coupable mais après une réflexion plutôt mature, je constate qu’elle n’y est pour rien… Je décide de rester sans rien dire
GAËLLE : Je voulais juste venir te voir, ça fait longtemps et je voulais aussi qu’on discute! Je suis désolée pour ce qui est arrivé mais sache que tu peux toujours compter sur moi
Je n’arrive même pas à lui parler, je ne veux même pas le faire alors ma réponse c’est le silence tout simplement
Elle finit de bavarder devant la porte et finalement elle s’en va… Je sais qu’elle avait su que j’étais là, elle sait que je ne laissais jamais allumer chez moi en soirée sauf si j’étais à l’intérieur
Elle s’en va et je continu de me morfondre dans le chagrin… Deux jours sont passés et je n’ai rien avaler, je perds l’appétit, je bois rarement de l’eau … Toute mon attention est figée sur le téléphone, je veux savoir si elle m’a débloqué mais rien ne bouge… Tous mes messages, elle ne les a jamais reçus… Peut-être elle s’est même déjà mariée… Qui sait ? Je n’ai plus aucune nouvelle, si elle le fait, je me suicide cette fois, pour de vrai
Telles étaient les pensées de mon cœur, celles qui résonnaient dans ma tête… Je ne voulais pas, je ne pouvais pas vivre sans Mayar sachant que tout est de ma faute… J’aurai pu supporter, c’est ce qu’on se dit quand on a déjà consommé ou encore quand on se trouve dans le pétrin comme maintenant
Je cherche toujours une solution lorsque je pense à aller voir sa mère mais maintenant où est ce que je vais la voir ? Je n’ai qu’une seule personne à qui je peux demander : Le recteur
Je porte une tennis, un pantalon et une chemise puis je vais chercher le recteur, Dieu merci, il est là, je vois sa voiture…. Je vais vers son bureau et on me dit qu’il est entrain de recevoir des gens et que ça prendra du temps
FABRICE: Je vais attendre
Je me suis assis là, de dix heures à seize heures jusqu’à ce qu’il sorte
– Encore toi ? Tu veux quoi ici ?
FABRICE: Monsieur, s’il vous plaît
Je me suis mis à genoux une fois
FABRICE: S’il vous plaît, écoutez moi et aidez moi, je vous en prie ! Sinon je suis un homme mort
– Qu’est ce que tu veux ? Hein ?
FABRICE : Monsieur, je veux juste que vous me dites où je peux retrouver la mère de ma copine
– Je suis censé savoir où est ce que la mère de votre copine se trouve ? Donc vous couchiez dans les maisons abandonnées juste parceque vous ne connaissiez sa maison ?
FABRICE: Ce n’est pas elle ma copine monsieur! Ma copine est la file de la dame avec qui vous étiez quand vous nous aviez surpris
Il devint attentif quand je lui dis cela
– Vous êtes sur de ce que vous avancez jeune homme ? Elle a une seule fille qui se marie dans une semaine je crois! Vous rêvez là
FABRICE: Monsieur c’est une longue histoire, elle va se marier parceque j’ai merdé, ce n’est pas de ma faute, la chair est faible… J’avais déjà supporté deux ans sans rapports sexuels, je ne faisais que coucher avec celle là mais au fond j’aime Mayar
– oui c’est Mayar son nom! Hum! Viens dans mon bureau
Quel soulagement, il entra avec moi et me demanda de bien lui raconter l’histoire, ce que je fis… Il me dit
– Je vais l’appeler et lui dire que je lui envoie quelqu’un, parceque si je lui dit que c’est toi, elle ne va pas te recevoir et crois moi, elle pourra te donner à bouffer à ses chiens
FABRICE: Merci monsieur
Il l’a appelée devant moi en lui disant qu’il lui envoyait quelqu’un qui devait urgemment la voir et qu’elle devrait m’écouter
Ils avaient de très bonnes relations, donc elle a accepté, enfin il me dit
– Je suis un homme, je peux te comprendre mais quand on sort avec la fille de Madame Olivia… On fait très attention …va elle t’attend
Il m’a indiqué la maison, oui c’était chez elle que je partais…je suis arrivé et il y’avait un gendarme, un policier et un gardien
– je viens de la part du recteur
On est allé lui dire et elle a demandé à me recevoir … Lorsque je suis entré elle était assise dans son jardin entrain de lire… Elle leva la tête et fronça les sourcils directement
– C’est quoi ça? Que fais tu là ? Hein ?
FABRICE : Madame, je viens de la part du recteur
– Non mais celui là, pour qui il se prend ?
Elle prit son téléphone et l’appela directement
– C’est quoi cette histoire ? Hein ? Tu envoies les voyous maintenant chez moi ? Qu’est ce que ça veut dire ?
Puis elle marqua un long Silence, il était sûrement entrain de la convaincre… Puis elle dit
– il a cinq minutes chez moi et je le fou dehors … Voilà
Elle raccrocha et me demanda d’approcher… J’avançais quand elle me dit
– Stop! Arrête toi la-bas, tu veux seulement entrer dans moi ? Parle!
FABRICE : Madame, je suis venu vous demander pardon! Je suis venu vous demander pardon aussi pour votre fille… J’ai fais quelque chose qui n’était pas bien et je reconnais mais ce n’était que du sexe mais au fond dans mon coeur, c’est votre fille que j’aime sincèrement… Regardez mon bras
Je lui montrai la cicatrice
FABRICE: Avec Gaëlle on a fait l’amour et aujourd’hui c’est oublié, mais cette cicatrice sur mon bras, je l’aurai à vie et je l’aimerai car ça signifie pour moi beaucoup de choses….le jour où j’ai sauvé Mayar, c’est ce jour où j’ai su que je finirai ma vie avec elle… Je vous demande sincèrement pardon mais donnez moi une seconde chance, j’aime votre fille
Je me suis mis à pleurer… Elle a dit
– Tu as terminé ? Sors maintenant !
Mince, j’ai failli m’évanouir… Le gardien est venu me chercher pour me mettre à la porte et cette fois, j’ai su que c’était vraiment la fin… Il n’y avait plus rien à faire, le combat était perdu
Je me suis mis à marcher pour rentrer chez moi et là, je passe devant un chic restaurant, je reconnais la chemise de Junior
Ça tombe bien je ne l’ai pas vu depuis, peut-être bavarder avec lui va m’aider… Je décide de m’approche de lui… En venant je constate qu’il n’est pas seul car je suis la voix d’une fille et le pire elle m’est familière
Me voici qui arrive net à ce moment là où Junior se penchait pour embrasser la dite fille… Je regarde la fille et c’est le choc pour moi
FABRICE: Junior ? Josiane ? Mais ? Que… Que… Qu’est ce vous faites là ?
A SUIVRE….

Episode 20

Lamour_De_Mayar ep 20
J’étais debout devant eux à les regarder, mon supposé désormais pote était mon ex
JUNIOR: Fabrice, mais que fais tu là ?
Il avait l’air gêné de me voir, il ne s’y attendait pas, il me regardait, il souhaitait disparaître peut-être, par contre Josiane, on aurait même dit qu’elle appréciait le fait que je les ai vu… Lorsqu’elle a vu que Junior cherchait les mots pour s’exprimer depuis un moment, elle lui dit
JOSIANE: Tu trembles même pourquoi depuis là ? De toutes les façons, il devait savoir un jour, et je ne me cache pas, je n’ai plus de compte à lui rendre! Pourquoi tu fais comme ci tu avais arraché sa go ? Je ne suis plus rien pour lui donc cesse de bégayer
Je regardai Josiane, elle avait changé, elle était devenue plus belle, plus raffinée.. j’avoue j’ai eu un pincement de cœur pendant ce moment
JUNIOR: Je viendrai prendre le reste de mes choses que j’ai là-bas à la maison ! Je vais t’appeler avant
JOSIANE : Je t’ai dit de laisser tout ça là-bas, on va acheter d’autres
JUNIOR: Non, je parle de mes cours, certains de mes cahiers et mes cours
JOSIANE: D’accord! Là tu peux partir !
C’est la honte seule qui m’empêchait de quitter de là, je me sentais lourd, je n’arrivais à soulever le pied pour avancer… C’est après quelques secondes que je pu trouver la force de les quitter
C’était décidément mon jour, après être revenu de chez la mère de Mayar qui m’avait reçu comme une vulgaire personne, c’était maintenant encore à moi de voir mon ex et mon ami ensemble
Je suis arrivé à la maison, j’ai encore pleuré, je n’avais même plus rien à casser, je pleurais juste dans mes oreillers
J’étais entrain de payer une souffrance sûrement que j’avais infligé auparavant à Josiane, je l’avais lâchée pour une personne que j’ai par la suite perdue… Un acte qui au finale m’a fait tout perdre car même Josiane a trouvé une autre personne
Désormais j’étais seule… Quelques jours plus tard, au campus, j’ai rencontré Gaëlle, j’ai essayé de la saluer et elle m’a ignoré, je l’ai revu à la sortie des cours et là je l’ai interpelée par la force, elle m’a dit
GAËLLE : Fabrice, désolée mais je ne veux plus jouer à ce jeu, je ne veux plus que toi et moi nous nous voyions, ce qui s’est passé entre nous a failli me coûter cher! Mes parents ont été au courant et j’ai promis arrêter… Je ne veux même pas qu’on nous voit ensemble entrain de causer! Donc s’il te plaît, ne m’interpelle plus, ne me salue plus ! Bonne chance! Ça a été un grand plaisir de partager cette intimité avec toi, tu restes un bon coup
A ces mots, elle s’en alla, moi de rester la bouche ouverte entrain de la regarder s’en aller et dire à basse voix
FABRICE: Je ne t’appelais pas pour ça ! Je voulais juste savoir comment tu vas et m’excuser de mon comportement de la dernière fois!
Mais elle était déjà partie! Ma vie devenait triste, je devenais solitaire, je n’arrivais même pas à me faire des amis, je dis de simple amis
Les conversations avec les gens ne passaient pas, même forcer je n’y arrivais pas et ça ne comptait pas s’arrêter là
Josiane était arrivée à l’université une fois pour chercher Junior, elle était avec un de ses frères dans une voiture … Il est monté et ils sont partis, il ne m’avait pas vu, c’était mieux, surtout qu’il avait arrêté de me parler, il venait, il faisait cours et il rentrait je ne sais où
C’est dans les commentaires que j’avais suivi que Josiane l’avait présenté à ses parents qui avaient décidé de l’aider pour qu’ils aillent fréquenter ensemble dans le pays où elle résidait
Mon coeur avait failli s’arracher, pas parceque j’étais encore amoureuse de Josiane, juste que je ne saurai expliquer cette sensation, ce sentiment là….je sentais monter en moi une rage… Je voulais disparaître, surtout quand les gens se sont mis à se moquer de moi en me rappelant ce que j’avais fait à cette fille
Ce n’était pas de ma faute, je ne l’aimais plus et lorsqu’on n’aime pas une personne, on ne peut forcer, c’est ça l’amour ne sait pas mentir, une personne qui t’aime saura être présent pour toi mais moi je ne l’étais plus! Je n’aimais plus Josiane
Avec Junior, c’était juste le fruit de leurs causerie régulière qui les avait rapproché et après, il se sont rendus compte qu’ils avaient des points en commun et c’est comme ça qu’ils se sont mis ensemble et entre eux ça a vraiment marché car à la fin de l’année, ils sont allés ensemble, oui ils avaient voyagé
Junior m’avait écrit pour me le dire et aussi pour me demander de lui pardonner, il m’a expliqué un tas de choses, j’ai compris et je lui ai dit que je leur souhaitais le meilleur dans leur vie, il m’a dit merci et on s’est plus jamais reparlé, ni lui, ni Josiane
Mais vous devez savoir une chose, quelque chose qui s’est passé bien avant tout ça…
Pendant ma période de solitude, je restais dans ma chambre lorsque je n’avais pas cours, je préférai rester seul, même chez mes parents je n’allais pas… J’étais un matin entrain d’aller en cours quand je reconnu la voiture de la mère de Mayar … Ça m’a juste pincé le coeur mais sinon , c’est normal qu’elle vienne voir son ami, le recteur
Moi je suis allé faire cours normalement comme tous les autres jours avec le chagrin qui n’avait diminué jusqu’ici
Pendant le cours, on vint me dire qu’on voulait me voir dans le bureau du recteur… J’ai pensé que Mayar était revenu comme dans les films et que c’est pourquoi on m’appelait… Donc je suis allé en ayant espoir de la voir assise à mon arrivée dans le bureau, comme quoi elle était revenue et ne s’était pas mariée
Plus le bureau s’approchait, plus mon rythme cardiaque augmentait, les battements de mon cœur se multipliaient et lorsque je suis arrivé dans le bureau du recteur, c’était réellement ce que je pensais 😃😃😃 Mayar était revenue
Je l’avais reconnue de dos, elle ne s’était pas retournée, je ne sais même pas si elle savait que j’étais derrière elle… J’ai voulu hurler quand je l’ai vue , j’étais excité comme une puce… Elle s’est retournée, elle m’a regardé, c’était elle, je me suis mis à genoux en levant les mains vers elle
FABRICE: Mayar, Mayar
J’ai commencé à respirer très fort et à pleurer! Je n’arrivais pas à me retenir , je n’arrivais pas à parler… J’avais perdu les mots , elle s’est levé et est venue me relever
MAYAR: Fabrice!!!
Elle m’a serré dans ses bras et elle aussi s’est mise à pleurer… Devant sa mère, devant le recteur , nous ne pouvions cacher notre amour… Je l’aimais, j’étais fou d’elle, c’était inexplicable
FABRICE: Dis moi que tu es revenue, dis moi que tu ne t’es pas mariée
MAYAR: Je ne me suis pas mariée Fabrice, je suis revenue et pour ne plus repartir
Ces paroles avaient apaisé mon coeur plus que n’importe quelle médicament… J’étais guérie, merci seigneur
Après nos retrouvailles, sa maman a pris la parole
– Je ne saurai combattre l’amour de deux personnes, ni encore empêcher … A cause de vous deux, je viens de me créer des ennemis parceque j’ai enlevé ma fille entre leurs mains à la dernière minute. Vous êtes jeunes et ce que je vous dirai c’est d’abord de fréquenter… L’amour viendra après mais d’abord l’école… Je ne suis pas là pour vous empêcher d’être ensemble mais vous connaissez le plus important…
Puis elle s’adressa particulièrement à moi
– Toi, je t’ai à l’œil, si tu me fais regretter mon choix , je t’assure que tu ne vas pas aimer ce qui pourra t’arriver , donc tu as intérêt à être calme
Je savais d’ailleurs que je n’avais plus droit à l’erreur, je venais de retrouver la fille pour laquelle je pouvais mourir
Le recteur nous a demandé de sortir se son bureau et lui il est resté avec la maman de Mayar, je n’ai plus fait cours ce jour là, nous sommes rentrés à la maison…
FABRICE : Tu m’as manquée, je te promets que cette fois, je vais attendre jusqu’à ce qu’on se marie, je ne vais plus ….
MAYAR: Shhuuuutt!
Mayar enleva ses habits, elle resta nue devant moi et me dit
MAYAR: Fais moi l’amour Fabrice !
FABRICE: Tu es sérieuse ?
MAYAR: Oui, aujourd’hui je le fais avec toi!
Mon pantalon a seulement gonflé, elle avait un corps magnifique, je l’ai tiré vers moi et la suite vous la connaissez !
Sa mère avait appelé pendant qu’on était en plein acte mais elle n’avait pas décroché…
MAYAR: Elle sait que je suis avec toi, je vais lui expliquer après!
FABRICE: D’accord !!
Aujourd’hui ça fait donc bel et bien quatres années que je suis avec Mayar, la relation malgré les petites disputes de temps à autre fonctionne parfaitement bien, je compte l’épouser l’année qui suit, ce soir je suis entrain de préparer sa demande en mariage, elle ne se doute de rien, je l’ai piégée avec la complicité d’autres amis, j’espère juste qu’elle me dira  » Oui j’accepte être ta femme « 

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