Je m’en rappelle encore bien lorsqu’elle était arrivée dans notre salle de classe pour la première fois, je n’avais jamais vu une fille aussi belle, elle était fabuleuse, agréable à regarder et elle donnait seulement envie de la toucher, de parcourir son corps Avait dit le professeur… Elle s’est levée avec ses jolies cheveux tressés et ses formes arrondies… Je n’avais pas encore suivi sa voix mais ça n’avait tardé quand elle a dit – Je me nomme Mayar , je suis originaire de l’Algérie et je viens de m’installer au Cameroun suite au décès de mon père qui était bien-sûr Algérien Ah je comprenais maintenant son teint métisse, elle était donc Algérienne… Mayar – D’accord Mayar, bienvenue dans ta nouvelle salle de classe et aussi dans ce nouveau pays que j’espère va te plaire Lui avait dit le professeur principal MAYAR: Merci monsieur! – Voilà! On continue! Les droites étant ici constituées, nous pouvons en déduire … Il continuait son cours mais moi, je n’étais plus avec lui, j’étais troublé par cette beauté qui venait d’arriver dans la salle de classe… – Monsieur Fabrice , Monsieur Fabrice ? FABRICE : Oui monsieur! – Pouvez vous me répéter ce que j’étais entrain de dire ? FABRICE : …? Je n’étais pas à la ligne, disons même dans la classe je n’y étais pas! Peut-être mon corps y était mais pas mon esprit, j’étais ailleurs, j’étais dans un monde où je me voyais avec Mayar dans un futur très proche– Donc vous êtes en classe mais votre esprit est ailleurs, venez donc vous mettre à genoux ici devant Souvent, je préférais sortir que de salir ma tenue car j’étais très maniaque mais quand elle s’est retournée pour me regarder, j’ai accepté me mettre à genoux, seulement pour ne pas la perdre des yeux et aussi pour me faire remarquer… On l’a tous fait lorsqu’une fille nous plaisait quelque part! – Vous allez donc rester là, jusqu’à la fin de mon cours! Même jusqu’à la fin de ma vie tant que dans mon visuel , j’avais la magnifique Mayar en face de moi, me suis je dis intérieurement Je me suis mis à genoux et le cour a repris.. moi je ne faisais que dévisager Mayar et lorsqu’elle voulait attraper mon regard , je le détournais aussitôt Je vais d’abord me présenter, je me nomme Fabrice Mandeng, je vis à Yaoundé dans le quartier Odza. À cette époque je faisais la classe de première et j’avais dix sept ans exactement Pour ma petite biographie, j’étais un garçon très calme, timide et à cause de ça, je n’avais pas beaucoup d’amis, j’avais même plutôt beaucoup d’ennemis, enfin des gars qui se disaient que je me prenais la tête , pourtant c’est juste que je n’étais que habituer à mes proches, c’est avec eux que je pouvais parler sans retenu – Demain, c’est par la correction des devoirs que nous allons commencer et cette note va compter à moitié sur celle de la séquence… Donc si vous voulez ne faites pas, ça fera zéro tout simplement J’ai regardé au tableau et j’ai vu la liste des exercices que le professeur venait de donner– Et toi, toi Fabrice, si tu ne fais pas le devoir là, tu peux en être sûr, ça te fera zéro sur cette séquence, toi personnellementÀ dire que ce monsieur avait un problème contre moi, je n’ai pas répondu et les autres se sont mis à rire, sauf Mayar qui était concentrée à fouiller un truc dans sa trousse Le professeur est sorti et je me suis levé pour regagner ma place… Au même instant on sonnait la pause, comme d’habitude la moitié de la classe était entrain de sortir, soit pour aller à la cantine, soit pour aller prendre de l’air dehors – Fabrice! Fabrice ! FABRICE: Eh Josiane ! JOSIANE: Tu appelles qui ? Je te vois depuis hein! Ne pense pas que je suis aveugle! Je te vois depuis! – De quoi est ce que tu parles ? JOSIANE: Tu la regardes depuis qu’elle est arrivée dans cette salle de classe FABRICE : Tsuips! Donc c’est ton problème ça ? Tu m’as même d’abord vu la regarder ?! Josiane , ma copine! Ce n’est pas parceque je suis timide que je n’avais pas de copine… J’en avais déjà eu quelques mais en ce moment, je sortais avec une seule au nom de Josiane… La fille à la jalousie maladive… Elle scrutait mes regards, les faits et gestes, elle était au courant de tout, bref elle était folle amoureuse de moi JOSIANE: Tu me connais bien hein, tu sais que je ne suis pas dans les choses là ! Regarde seulement, je ne veux même pas te voir à côté d’elle un jour!FABRICE : Hum! Josiane le professeur a donné les exercices à faire, tu ferais mieux de me laisser me concentrer sur comment je vais faire ça que de me casser la tête avec des faux problèmes JOSIANE: Je t’ai seulement dit Elle est sortie en regardant Mayar d’une manière assez méchante, j’ai juste sourie et j’ai rangé mes effets Mayar pendant la pause avait sorti son petit casse croute du sac, je n’arrivais pas à savoir ce que c’était exactement, mais ça m’avait l’air d’être un truc pas localJUNIOR: Bonjour la nouvelle! C’était comme un choc quand je le vis s’asseoir près d’elle avec son air blagueur et son sourire… Le gars que je détestais le plus et c’était réciproque car il ne m’adressait la parole que lorsqu’il fallait me faire des menaces ou des moqueries Ceci était un choc, le pire c’est lorsqu’elle lui avait sourit en retour…JUNIOR: J’espère que je ne te dérange pas! MAYAR: Non, pas du tout! JUNIOR: D’accord! Moi c’est Junior Abega.. Je suis le chef de classe, donc si tu as un soucis, tu peux t’adresser à moi! Je suis dans cet établissement depuis des années donc je maîtrise quelques petits trucsMAYAR: Ah c’est très gentil! Merci JUNIOR: Voilà! Dis tu manges quoi ? Je n’avais bien compris et je suppose que Junior aussi car le nom était bizarre à suivre… Juste lorsqu’elle lui avait dit MAYAR: Tu veux goûter ? JUNIOR: Essayons voir! Elle lui passa une partie et il se mit à déguster MAYAR: Tu aimes ?JUNIOR: Ce n’est pas mal! C’est toi qui l’as fait ? MAYAR: Non c’est maman! JUNIOR: C’est ton père qui est algérien ou ta mère finalement ?! MAYAR: Ma mère a vécu en Algérie d’où je suis née lorsqu’elle a rencontré mon père… Donc elle maîtrise quelques plats de chez nousJUNIOR: Je comprends mieux! Mais il faudrait que tu commences à t’habituer tu sais ? MAYAR: Et à quoi ? JUNIOR: Aux plats camerounais, je peux te promettre tu t’en mordras mes doigts… Ce sont les meilleurs dans le monde MAYAR: Hahahaha! Tu n’es pas sérieux làJUNIOR: Je te promets, peut-être un jour, tu me diras le contraire MAYAR: On verra! J’adore bien les découvertes et aussi … JUNIOR: …La nourriture MAYAR: Hahahaha mais comment tu as su ? JUNIOR: Toutes les femmes aiment manger! C’est un fait, donc rien de surprenant ! MAYAR: Hahahah.. on ne dit pas ça! Vous pouvez vous même imaginer dans quel état, je me trouvais derrière eux n’est ce pas?! Si j’avais eu le pouvoir de transporter Junior et le déposer dans un monde où il ne devait jamais revenir je l’aurai fait, mais hélas, je n’étais que Fabrice » DRIIIIIINNNNNNGGGGGGG « La fin de la pause… Dieu merci , c’est la première fois que j’avais aimé qu’on siffle la fin de la pause dans cet établissement… Elle avait mit fin à la conversation entre Junior et Mayar… Mon coeur s’était apaisé… Pour un moment car voici un duel qui allait sûrement débuter pour conquérir le coeur de la belle Mayar….A SUIVRE….