ON SE RETROUVERA

Publier le 28 janvier 2022 par AJMM

Episode 1

On_Se_Retrouvera ep 1
J’avais 2 ans, lorsque ce drame était arrivé… Je n’avais rien vu venir, je ne pouvais même rien voir puisque je ne comprenais rien!
Je ne me souvenais pas de grand chose, juste des petits jeux dans la maison, des cris à gauche et à droite et des blâmes de mes parents , je me rappelle aussi d’une présence masculine dans cette maison, ça devait, non c’était mon seul et unique frère… Je le remarquais à peine car j’étais encore très petite et nous étions heureux dans notre petite famille de quatre
– La même tâche de naissance au même endroit hein Peter
– Ah Jacqueline ! Je t’assure
Ceci est ce qu’on m’avait raconté… J’étais née un an après la naissance de mon grand frère, et comme par hasard, nous avions une même tâche de naissance derrière l’avant bras au niveau de coude
La vie était tranquille et calme dans notre petit village rempli de paix …
Papa était un homme en tenue et maman était à la fois aide soignante et aussi sage femme quand elle devait aider dans un hôpital de la place !
Notre petit village était basée sur une île entourée d’eau, beaucoup vivaient de la pêche car dans cette rivière le poisson était tellement abondant
Selon des sources sûres, mes parents nous aimaient beaucoup mon frère et moi, ils étaient déjà âgés ! Et à la question de savoir pourquoi il ne nous avait pas eu plus tôt, on me disait que maman avait des problèmes d’accouchement
D’après certains, il se disait que puisqu’elle était sage femme, certaines femmes mystiquement venaient prendre ses enfants dans le ventre pour accoucher à l’hôpital
Ceci je ne sais pas si je dois y croire mais ce n’est pas ce qui est le plus important dans ce récit, sachez le !
Je me rappelle que mon frère se nommait Fernand, je me souviens de mes petites lèvres qui essayaient de prononcer ce nom à chaque fois lorsque j’avais besoin de quelque chose
À force de l’écouter lorsque papa l’appelait , j’avais fini par mettre un nom sur le visage de mon frère mais ce n’était pas toujours autant réel et intense comme ci j’aurai eu 15 ans!
J’étais prêt à commencer l’école à mes 3 ans, mes parents estimaient que j’étais très éveillée pour mon âge et que le plus tôt serait le mieux.
C’était pendant les grandes vacances, j’étais à la maison avec maman et mon frère Fernand quand papa arriva tout alerté avec une dame
– Jacqueline!! Jacqueline ! Où sont les enfants ?
J’avais eu peur, je n’avais jamais vu papa comme ça, cette scène là quand même je me souviens ! Il était très paniqué… Il transpirait
Maman lui avait demandé
– Ils sont déjà là ?
– Oui, remets les enfants à cette femme! Elle part avec eux!
– Non, je vais aller avec mes enfants moi même!
– Jacqueline , ce n’est pas prudent, ils te trouveront et te tueront ! Ce sont les enfants qu’ils cherchent , le mieux serait de les éloigner
Je regardais mes parents parceque je les savais souriant mais cette fois, le sourire était devenu la panique
Maman hésita avant de nous confier à cette dame , elle demanda à mon père
– Qui est cette dame ?
– C’est ma collègue, une pirogue l’attend pour quitter l’île !
– Pour quitter l’île ?
– Jacqueline cesse de poser les questions! Remets lui les enfants ! Les voilà qui approchent
On pouvait entendre des bruits dehors, des bruits d’armes à feu , des explosions et des cris !
Les personnes perdaient les vies, les enfants étaient tués !
Oui il y’avait eu un coup d’état dans le village!
Maman, malgré elle nous avait remis à cette dame. Mon père de lui dire
– Passe par derrière tu retrouveras la piste pour rejoindre les pirogues !
Je me souviens encore que cette dame m’avait porté et avait tenu mon frère par la main avant de courir avec nous vers la rivière
Je me souviens j’avais tendu la main à mes parents mais on aurait dit quelle était à des kilomètres de moi
Après avoir faufilé la forêt pour rejoindre la rivière avec la dame collègue à papa, j’avais entendu les cris dans notre maison, des cris de maman, sa voix je l’avais reconnu , dans ma chair j’avais ressenti sa souffrance, même celle de mon père
Je me suis mis à pleurer… La dame a fermé ma bouche de sa main afin d’ éviter que les rebels ne nous localisent
J’avais presque 3 ans mais j’avais su que mes parents avaient souffert cette nuit et sûrement n’avaient même pas survécu , et oui c’était le cas
Arrivés près de la rivière, nous avions trouvé plusieurs autres enfants qu’on mettait dans les pirogues qui devaient immédiatement quitter l’île
L’objectif était de sauver tous les enfants du village… Même si tout le monde n’avait pas pu être sauvé en réalité
Quelque chose de bizarre se passa là, d’un côté on mettait les enfants garçons et d’un côté les enfants filles
On avait pris mon frère pour l’envoyer à des pirogues loin derrière moi , il se baladait de mains en mains jusqu’au moment où je ne l’avais plus revu
Moi on m’avait fait asseoir dans une pirogue où il y’avait essentiellement des filles et une dame en blouse qui était censé nous surveiller
La dame qui nous avait ramenés mon frère et moi ,retourna sur l’île en courant
Un monsieur hurla !
– LARGUEZ!!
Il y’avait du feu dans l’île , les explosions devenaient de plus en plus fortes et se rapprochaient même de nous
On commença à ramer, les enfants pleuraient , certaines qui déjà étaient plus grandes appelaient leurs maman !
La dame en blouse essayait tant bien que mal de les calmer mais c’était impossible, elle ne pouvait pas calmer plus d’une cinquantaine d’enfants
J’essayais de regarder derrière pour voir si je verrai mon frère car c’est son visage que j’avais encore dans la tête mais non, les pirogues s’étaient dispersées pour semer les rebels !
Quand nous fûmes plus loin de l’île après des heures de rame , on pouvait apercevoir la petite île toute en feu!
Il se dit que tout le monde qui y vivait avait périt dan les flammes sans exceptions!
La cause de ce massacre, de ce carnage, je ne l’ai jamais su, tout ce que je sais c’est que
C’est ainsi que j’avais perdu mes parents et mon frère à l’âge de 3 ans…
A SUIVRE….

Episode 2

On_Se_Retrouvera ep 2
– Fatimata est où ?
FATIMATA: Je suis là tantine !
– C’est ton tour de laver les assiettes aujourd’hui apparemment
FATIMATA: Non, c’est hier que j’ai lavé les assiettes
– C’est donc au tour de qui ? Vous êtes ici même pour laver les assiettes ? Je reviens du marché, ces assiettes doivent être propres!
15 années après le drame survenu dans mon village, nous nous sommes réfugiés dans un foyer où les personnes qui nous avaient amené étaient venues nous déposer et bien-sûr nous abandonner
J’avais appris à connaître de nouvelles personnes même si au début ce n’était pas facile, déjà que ça ne l’a jamais été, je n’avais pas eu de choix
Chaque jour que je dormais , je pensais à mes parents, ils me manquaient énormément, je les voyais en songe et la scène horrible de cette nuit ne m’avait jamais quittée
Il m’arrivait aussi parfois maintenant de penser à mon frère, car lorsqu’on cherchait partout , il pouvait être le seul sang qui me restait et j’avais cette certitude qu’il est vivant
Je grandis donc avec ce traumatisme, cette rage de retrouver mon frère un jour un jour car pour moi il n’était pas mort
# FERNAND
Le drame dans l’île m’avait traumatisé, moi j’étais assez grand et à 4 ans , on peut comprendre certaines choses, surtout les plus traumatisants
L’île avait été pris en otage et il était question de tuer presque tout le monde sauf que désormais chaque parent, pour ceux qui pouvaient protégeaient leurs progénitures essayaient de les faire évacuer et la seule façon de les sauver était de les envoyer loin de l’île
Ailleurs, dans un autre pays par exemple…
Lorsque nous étions dans la forêt, je me rappelais des mots de papa qui me disait toujours quand nous étions à la maison que Hermione est ma sœur et que je devais toujours veiller sur elle, même lorsqu’elle jouait à la maison, je devais vérifier si elle ne touchait pas une prise de courant ou un objet dangereux qui pouvait la blesser
Comme tout enfant, je fus Jaloux lorsque ma sœur était arrivée au monde parceque bien évidemment elle m’avait volé la vedette
J’étais même tombé malade mais mes parents avaient su me consoler et me rassurer . Même si j’avais eu des difficultés à accepter Hermione, j’avais compris que c’était ma petite sœur
La scène près de la rivière lorsqu’on nous avait été séparés était traumatisante… On m’avait installé dans une autre pirogue et elle je ne sais pas car je ne l’avais même plus revu à cet instant
Ca s’était passé tellement vite qu’en quelques secondes, nous étions déjà entrain de ramer vers une destination inconnue
J’avais espoir que je la reverrai une fois arrivé mais ce ne fut le cas… J’étais dans une pirogue de malhonnêtes
Je l’avais compris très tard , j’étais déjà grand !
Se pourrait il que la dame qui nous escortait , capitaine de l’armée était en complicité avec les rebels. Du coup au lieu de conduire la pirogue vers le camp des réfugiés, elle alla plutôt nous vendre comme esclaves de champs chez un richissime homme d’affaire qui avait des milliers d’hectares de plantations
Même si elle n’avait pas vendu tout le monde, elle avait vendu une grande partie qu’elle alla déclaré morte à son supérieur
Je m’étais toujours dit que de toutes les façons, ils étaient en complicité mais ceci n’est pas important…
On me confia à une femme qui aussi était esclave dans cette plantation
Je préfère utiliser le mot esclave parceque c’était ça, du travail 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 et bien-sûr des coups de fouets lorsque tu n’obeïssais pas
– Yvette, tu t’occuperas désormais de ce garçon !
Lui avait dit son chef !!
– D’accord monsieur!
Yvette une femme au grand cœur que j’avais rencontrée, elle avait perdu ses enfants dans une pareille attaque en voulant les défendre, c’est ainsi qu’on les tua et on fit d’elle cette esclave la…
En moi elle avait revu son Fils, elle me demanda comment je m’appelais avant que je ne lui dise
– Moi c’est Yvette ou encore maman Yvette , si tu as besoin de quelque chose, tu devras me dire… D’accord Fernand ?
FERNAND : Oui
– Tu as faim ?
FERNAND: Oui
– Viens!
Elle savait ce qui s’était passé, puisque c’était apparemment le commun de ces gens ! Détruire des villages et capturer les gens ou les tuer !
– Tiens ! Vas y mange et tu te reposes!
FERNAND: Merci !
J’avais mangé avec de me reposer , j’en avais besoin
# HERMIONE
Le nom Fatimata est celui qu’on m’avait donné au foyer, en réalité j’avais appris que je me nommais Hermione
Mais je vais vous raconter cette histoire avec le prénom Fatimata parceque jusqu’à un certain moment, j’ai cru que c’était mon véritable prénom
Il se dit qu’on me l’avait donnée parceque je ressemblais beaucoup à une fille musulmane.
Je n’ai jamais connu la scolarisation, dès le bas âge habitant au foyer , on m’avait confié à une femme qui y travaillait
Elle aussi avait décidé de vivre avec deux autres enfants dans sa petite maison en face et j’y faisais partie
Il s’agissait d’une autre fille et un garçon… Car comme dans chaque maison, on a besoin d’un homme
On se partageait les tâches pendant qu’elle allait faire à manger aux responsables du foyer et aussi à d’autres petits enfants qui y étaient
Elle nous prenait comme ses enfants et nous aussi étions à l’aise avec elle
Le soucis avait commencé lorsque au marché elle avait rencontré un monsieur qui lui faisait la cours
Il lui disait qu’elle devait arrêter ce travail et se concentrer sur lui uniquement mais elle ne voulait pas, en même temps aussi , elle n’avait pas un traitement de faveur au sein de ce foyer car les responsables étaient des êtres très méchants
Le pire arriva le jour où on l’avait accusée d’avoir volé du riz !
Je connaissais bien Mariam, elle ne pouvait jamais faire celà, elle préférait demander même si on lui refusait mais ce jour, on lui dit qu’elle devait remettre cette boîte de riz ou alors elle devait partir de là
Son copain lui dit qu’elle n’allait jamais remettre quoi que ce soit et qu’elle devrait arrêter sinon c’est lui qui devait partir
Je me souviens encore de cette conversation entre eux dans leur chambre ce soir là, il était catégorique , il lui dit de choisir entre lui et son faux boulot, elle lui dit
– D’accord j’accepte de partir mais que ferai je de ces enfants ?
– Il n’y a rien à comprendre ! Tu vas les remettre
– Non! Tu ne peux pas dire ça , je dois au moins choisir un parmi les trois avec qui on ira vivre, ça aussi c’est ma condition
Il resta longtemps sans rien dire , puis il lui dit
– D’accord, un seul parmi les trois et on s’en va d’ici !
– D’accord ! Merci
Toute la nuit, je me suis demandée qui sera celui qu’on choisira parmi nous trois, je ne comptais vraiment pas rejoindre le foyer , ils étaient méchants c’est clair, je n’ai même pas fermé l’œil de la nuit car j’avais peur
A SUIVRE….

Episode 3

On_Se_Retrouvera ep 3
Des jours après et je savais que Mariam s’apprêtait à partir… Elle était maintenant plus occupée à ranger ses effets pour ne pas avoir trop de travail le moment venu
Pendant ce temps, je ne sais pas si les autres avaient écouté qu’il ne devait qu’avoir une seule personne qui devait la suivre, ce que je sais c’est que moi je l’avais écoutée
De temps en temps elle déplaçait ses choses pour la nouvelle maison, je crois que c’est à ce moment que les autres avaient compris que Mariam était entrain de quitter les lieux
À la question de lui demander où elle partait, elle répondait qu’elle ne partait nulle part, qu’elle était encore avec nous
Cette situation me mettait mal, j’avais cette pression de savoir si je devais aller avec elle ou encore la suivre
Je suis allée la voir
FATIMATA: Mariam, je t’ai entendu l’autre nuit, lorsque tu causais avec ton ami
– Et qu’est ce que tu as entendu ?
FATIMATA: Que tu dois partir et que tu devras choisir une seule personne pour te suivre
– Oui c’est vrai! Tu aimerais savoir si c’est toi que je vais amener avec moi
FATIMATA: Oui exactement !
– J’ai l’embarras de choix Fatimata, je vous aime tellement tous que je ne saurai faire un choix assez rapide! Si j’avais la possibilité de vous amener tous, je l’aurai fait mais là je ne peux que aller avec une seule personne
FATIMATA: Mariam, je t’en prie, ne me laisse pas tomber! Pars avec moi je t’en supplie! Je n’ai pas envie de rester ici! Je vais mourir avant le temps! Je t’en prie Mariam
Elle m’avait juste dit qu’elle avait compris ! Elle a pris congés de moi
Je savais que Mariam avait là un choix difficile à faire mais elle devait prendre une décision tôt ou tard…
# FERNAND
En Yvette j’avais retrouvé une personne affectueuse mais je ne me sentais pas chez moi, c’était l’enfer tout ça… J’avais mal pour elle, elle travaillait comme un robot… Au début je ne comprenais pas pourquoi mais avec le temps j’avais compris qu’elles étaient utilisées comme des esclaves
Ceci quelques années après !
FERNAND: Laisse moi t’aider Yvette
Ce soir là , elle était revenue à la maison avec des ampoules sur toutes les deux mains, elle avait essayé de chauffer de l’eau pour masser mais elle n’arrivait même pas à attraper une casserole
J’étais assis, le coeur déchiré et je la voyais se battre pour apaiser la douleur et désinfecter les blessures
– Vas y doucement, elles font très mal !
Je nettoyais soigneusement, lorsque j’ai terminé, elle m’a passé des bandes avec lesquelles j’ai soigneusement attaché ses mains et elle s’est couchée
Manger était un calvaire, je devais attendre que Yvette revienne du champ avant d’espérer manger , pendant ce temps plus je grandissais, plus on commençait à me montrer la suite de ma vie dans ce village
Quand j’ai eu 7 ans , j’ai commencé à aller au champ avec Yvette, elle défrichait et moi je classais les débris
Je l’aidais en faisant quelques petites tâches et c’est ainsi qu’elle devint comme une mère pour moi , jusqu’à mes 15 à 16 ans par là !
– Dis moi Fernand, tu m’as dit que tu avais une sœur et que tu ne savais pas où elle est , c’est ça ?
FERNAND: Oui, je me dis même aussi quelle est morte !
– Non! Pas forcément, on a l’habitude aussi de les déposer dans des foyers!
FERNAND: Des foyers ?
– Exactement ! Mais pas toutes , ya aussi d’autres qu’on va vendre comme toi ! Tu penses qu’elle est encore en vie ?
Cette question avait pénétré mon coeur, je l’avais regardé sans répondre et lorsque j’ai voulu répondre, un garde est entré dans la maison en catastrophe
– PETIT VOLEUR!!
Cria t il sur moi!
Vous ai je dis que dans ce camp, il existait la culture du fouet ?
Le fouet était la punition de ceux qui ne respectaient pas les règles !
– PETIT VOLEUR ! OÙ EST L’ARGENT QUI ÉTAIT SUR LA TABLE ?!!
Yvette essaya de se lever pour lui expliquer mais il la dégagea d’un coup
– NE TE MÊLE PAS! C’EST LUI QUI TRAVAILLAIT À CÔTÉ DE LÀ OÙ J’ÉTAIS ASSIS !
– Mais ce n’est pas un voleur , il ne saurai faire ça !
– TU NE ME DIS PAS OÙ TU AS MIS CET ARGENT ?
Je n’avais pas répondu , il demanda encore une seconde fois en remuant le fouet , c’est où je lui dis
FERNAND: Je n’ai pas pris cet argent monsieur !
– Tu n’as pas pris cet argent hein ? Ok! J’espère que si je fouille cette maison et que je trouve cet argent, tu ne regretteras pas ce qui va t’arriver
Ils se sont mis à fouiller la maison , bouleverser les choses… J’étais serein, Yvette avait peur qu’on découvre que c’est moi qui avais cet argent, elle serait sûrement tombé évanouie, rien qu’en pensant à ce qui devait m’arriver
Pendant des heures, ils mettaient la maison dans tous les sens mais ils ne trouvèrent rien, il s’approcha de moi et me dit
– Cet argent , tu l’as et crois moi, je saurai où tu l’as caché !
Dans ce camp, on ne sortait pas, il était impossible donc de dépenser le moindre sous! Les seules personnes habilitées à sortir étaient ceux qui travaillaient pour les patrons
C’était parfois pour aller faire du marché ou autre mais les personnes comme nous considérées comme esclaves ne s’approchaient même pas de la barrière
Lorsqu’ils sont partis, Yvette m’a pris par les épaules et m’a demandé si j’avais réellement pris cet argent
– Regarde moi dans les yeux Fernand, est ce que tu a pris cet argent ? Dis moi la vérité
Je la regardais dans les yeux et je lui ai dit
FERNAND: Je n’ai jamais pris cet argent Yvette
– Promets le moi Fernand ..
FERNAND: …
– Fernand , promets moi que tu n’as pas pris cet argent !
FERNAND: Je te promets que je n’ai pas pris cet argent Yvette
– Ok, je te crois !! Va te reposer! On doit être debout à 4H
Pendant que j’allais me coucher, elle se mit à ranger les effets que les autres là avaient bouleversés
Je ne pu supporter, je me suis levé et je suis allé l’aider , ça nous avait pris une heure mais nous avions pu terminer
# HERMIONE
Mariam avait déjà presque déménagé toutes ses choses, maintenant elle devait partir, elle était allée dire au-revoir et elle dit à la sœur qu’elle aimerait partir avec une personne d’entre nous
C’était un moment de grandes émotions, tout le monde aimait Mariam sauf les sœurs mais les enfants l’aimaient
Elle pleurait , même les enfants étaient en larmes… Puis lorsque la sœur lui avait demandé
– Avec qui vas tu donc partir ?
Elle regarda les enfants, elle regarda dans ma direction, elle me regarda puis elle dit
– J’irai avec Julie!
J’ai senti le monde s’écrouler sur moi, je ne m’appelais pas Julie, c’était le nom de l’autre fille … 💔
A SUIVRE….

Episode 4

On_Se_Retrouvera ep 4
Je ne voulais pas rester dans ce foyer, Mariam était celle qui m’avait le mieux accueillie, celle là qui m’avait prise comme sa fille
Julie était plutôt heureuse de les suivre, c’est clair car personne ne se plaisait réellement dans ce foyer
Mariam m’a regardé avec de la peine et n’a pu placer un mot pour me dire quoi que ce soit
Je n’avais donc plus le choix que de rester là
Le même soir Mariam avait quitté le camp, elle était allée vivre avec son copain et Julie… J’avais juste été forte de n’avoir pleuré sinon, mes larmes étaient tout près de couler
Pendant des jours je n’avais parlé à personne, je devenais désagréable, je refusais de faire certaines tâches , je passais mon temps sous un arbre à réfléchir
Mes pensées allaient tellement loin, je me demandais ce que je serai dans quelques années , est ce que je serai encore là dans ce foyer à ne rien faire ? Comme ci ça ne suffisait pas, je me replongeais dans les mauvais souvenirs qui m’avaient conduit ici
C’était très difficile mais je n’avais pas de choix
Les soeurs me punissaient parceque je ne faisais rien mais oui, elles avaient raison ! C’était la loi au foyer ! Pour manger , il faut travailler mais je n’avais pas le moral pour le faire alors je faisais aussi des jours sans manger
– Pourquoi tu es devenue insolente et méprisante Fatimata ? Qu’est ce qui ne va pas ?
Me demanda la sœur avant qu’une autre ne rétorque en disant
– C’est à cause du départ de Mariam.
– Elle voulait donc la suivre ?
– Je pense que oui, vu sa façon de se comporter depuis que cette dernière n’est plus ici
– Mais si elle ne sent pas à l’aise, elle n’a qu’à partir elle même
Ces femmes étaient sans cœurs… Ce qui m’énervait le plus , c’est que j’avais constaté qu’elles se servaient de nous
Lorsque par exemple, des bienfaiteurs venaient faire des dons, elles étaient douces, elles se comportaient comme des anges, la veille, elles venaient nous donner la conduite à tenir devant les hôtes
Mais dès que ces derniers s’en allaient, personne de nous ne profitait du simple morceau de savon qu’on avait remis
Se pourrait même qu’elles vendaient certaines choses à des commerçants au marché
Et personne ne devait jamais rien dire sinon on te foutait à la porte sans procès
Mariam avait donc commencé à parfois venir me rendre visite , elle me ramenait de la nourriture et aussi me laissait parfois un peu d’argent mais étant dans une chambre où on dormait près d’une vingtaine, je me faisais voler chaque nuit
Même lorsque je dormais avec en mettant mon argent dans ma culotte , le matin lorsque je me réveillais je ne retrouvais pas
Autant de choses qui me frustraient
Puis d’un coup, Mariam avait disparu, un mois , deux mois, trois mois étaient passés et je n’avais aucune nouvelle d’elle, elle ne passait plus me voir
J’avais perdu espoir …
# FERNAND
L’argent n’avait toujours pas été retrouvé, du coup on me surveillait à la loupe, mon moindre mouvement était observé par les gardes… Yvette me disait de faire attention car ils attendaient juste que je fasse quelque chose pour déverser leur rage sur moi
Les travaux devinrent plus coriaces, le pire est que je ne subissais pas seul mais plutôt avec Yvette
Normalement on arrêtait souvent de travailler aux environs de 17h , ils avaient prolongé le travail jusqu’à 20h
Avec Yvette on restait au champ tard dans la nuit pour parfois cueillir du manioc
– Dis moi tu espères revoir ta soeur un jour ?
FERNAND : C’est tout ce que je demande et je prie qu’elle soit encore en vie !
– Si tu la ressens encore dans ton cœur alors elle est en vie ! Tu devrais plutôt la chercher le moment venu! Je suis sur qu’elle aussi pense à toi !
FERNAND: C’est mon plus grand souhait! La revoir ! J’espère que ça se fera !
– Je te le souhaite !
Yvette était très maternelle, avec elle on pouvait ressentir l’amour d’une mère !
Lorsqu’elle m’avait parlé de ma sœur, j’avais très vite eu cette nostalgie et la motivation de vraiment la chercher avait grimpé d’un cran
Je me souviens de ce mauvais soir alors qu’on rentrait du champ aux environs de 21h, il se trouvait donc une rivière qu’on traversait à chaque fois
Elle m’arrivait au niveau des reins lorsque j’y entrais
Nous étions entrain de la traverser quand tout à coup je sentis quelque chose me frôler au niveau des reins , je me suis arrêté et Yvette m’a demandé ce qui n’allait pas
Je n’ai pas eu le temps de répondre, qu’elle avait déjà vu le reptile qui était au dessus de l’eau
Le temps de réaliser ou encore de prendre les précautions , je me suis fait mordre…
# HERMIONE
J’étais un jour sous l’arbre lorsque j’entends une voix qui me parle, je lève la tête et je vois Mariam
Je crois d’abord à une illusion mais non c’est bel et bien elle
– Fatimata que fais tu là toute seule ?
FATIMATA: Mariam, c’est toi ?
J’avais sauté dans ses bras, elle me demanda encore ce que je fais la toute seule , je n’ai pas résisté, je lui ai dit
FATIMATA: Amène moi avec toi, je t’en supplie
– Les sœurs m’ont dit que tu refuses de manger parceque tu voulais me suivre !
FATIMATA: Oui, je n’ai pas envie de rester ici
– Hum! Tu sais c’est compliqué où je suis maintenant! J’ai tout de même essayé de parler à mon copain qu’il accepte une deuxième personne avec nous
FATIMATA: Et qu’est ce qu’il a dit ?
– Il a dit que tu peux venir mais ça ne sera pas pour longtemps car tu devras te trouver une case après
Je ne savais pas combien de temps cette histoire devait durer mais c’était déjà mieux pour moi de quitter d’ici
FATIMATA: Fais ton sac , on y va !
J’étais très heureuse! Je suis allée dans la chambre et j’ai mis quelques trucs dans mon sac et je suis allée la rejoindre dehors
Nous somme allées dire au-revoir aux sœurs qui étaient d’ailleurs très heureuses de me voir partir
Voici comment je suis allée m’installer dans la nouvelle maison me rapprochant peu à peu de la vie en la découvrant ainsi
A SUIVRE….

Episode 5

On_Se_Retrouvera ep 5
J’étais très contente de quitter ce foyer, je suis sûre d’une chose, si j’y restais encore quelques années de plus, j’aurai laissé ma vie
– C’est ici que nous restons !
Un petit studio aménagé de quelques marmites, un petit canapé et dans la chambre un petit matelas déposé à même le sol, juste pour vous faire comprendre que ce n’était pas aussi trop ça
J’avais retrouvé Julie , elle était heureuse de me revoir pourtant avant on ne se parlait pas trop mais elle m’avait dit
– Je suis contente que tu sois venue, au moins je ne serai plus seule dans cette maison
Au départ, j’avais pensé qu’elle me le disait juste parceque elle voulait quelqu’un avec qui elle pouvait rester , jouer et parler
On m’a installé, enfin on m’a demandée de faire comme chez moi, je n’avais que mon petit sac où se trouvait deux à trois tenues qu’on avait balancé dans un coin de la chambre
Les toilettes étaient à l’extérieur, bref très vite Julie m’avait présentée les bases de la maison et je me suis installée
Au fond je savais que Mariam aussi était contente de m’avoir retrouvé et en même temps elle le démontrait de part sa façon de nous traiter
Ici au moins même si il n’y en avait pas chaque jour, j’étais quand même mieux qu’au foyer
Mariam se battait pour qu’on puisse manger au moins une fois par jour, elle s’arrangeait à ce qu’on soit propre et tout le reste
Puis je fis la connaissance de son copain , ce n’était pas la première fois que je le voyais mais la première fois que nous allions habiter dans une même pièce
Le dénommé Roland!
Lorsque j’étais arrivée, il n’était pas là, Mariam nous disait qu’il avait voyagé pour son travail , donc il était revenu quelques jours après mais sa réaction laissait croire qu’il n’attendait pas que je sois là
Lorsqu’il est entré et qu’il m’a vue, il était resté figé sans rien dire, il me regardait, il regardait Mariam aussi qui était entrain de le fixer
– Bonsoir, qu’est ce qui se passe ?
Demanda t il
– Bonsoir chéri! Tu es rentrée ?
– Bien-sûr ! Mais …?
Demanda t il en pointant du doigt dans ma direction mais Mariam le tira dans la chambre et ils se mirent à discuter
Je n’arrivais à bien suivre ce qu’ils se disaient mais je savais que c’était par rapport à moi
En regardant Julie, elle avait plutôt l’air calme, tout d’un coup son humeur avait changé
À la question de savoir pourquoi, elle me dit
– Rien, ne t’inquiète pas!
J’ai su qu’elle ne me disait pas la vérité mais je n’ai pas insisté…
# FERNAND
Je m’étais fait mordre au bras, la panique et la douleur m’avait pris lorsque j’avais vu le reptile de mes propres yeux , il était entrain de s’enfuir , moi j’étais là à attraper mon bras qui était déjà entrain de enfler
Yvette arriva en catastrophe après avoir abandonné tout le matériel de brousse dans la rivière , elle déchira rapidement une partie de son vêtement, elle serra sur mon bras , elle me fit sortir de l’eau , elle entra dans la broussaille, ressortit avec des plantes diverse , elle se mit à les mâcher
Je pouvais témoigner l’amertume sur L’expression de son visage
Elle finit de manger et pris la pâte avec sa main et enduit sur la blessure
– Ça va ralentir la propagation du venin le temps pour nous d’arriver au camp
Elle me porta carrément, cette femme qui manquait même de force m’avait mis sur son dos pour qu’on puisse vite arriver au camp et recevoir les soins
Le camp était doté d’une infirmerie
Nous sommes arrivés et j’étais déjà fatigué car malgré tout le venin se répandait dans mon corps , et la blessure qui ne cessait de me faire atrocement mal
Elle me conduit directement à l’infirmerie en criant qu’un serpent venait de me mordre
Les dirigeants ou encore les chefs ne pouvaient pas accepter perdre un esclave, c’est pourquoi très rapidement ils avaient pris soin de moi
Je m’étais réveillé quelques heures plus tard dans la maison avec Yvette qui me pressait le front avec une petite serviette fraîche
Mon bras avait enflé mais elle m’avait rassuré que tout était tranquille désormais, tout le venin avait été extrait de mon corps
J’avais fait des jours à la maison sans sortir , sans rien faire, pendant que Yvette travaillait toute seule!
Je sais combien de fois pour elle c’était désormais plus difficile mais elle n’avait pas de choix
Je la regardais et je me disais, je me jurais même que je devais la sortir de la un jour , elle méritait vivre dans une belle maison, heureuse en ayant tout ce qu’elle veut
Je me suis promis que le moment venu, Yvette sera une femme heureuse
Avant même de mieux guérir , j’avais insisté pour l’accompagner un matin dans une brousse où on venait de la délocaliser
C’était à des kilomètres et la savoir partir seule ne m’enchantait guère
– Non, tu es encore souffrant, je ne veux pas que tu viennes avec moi
FERNAND: Au moins pour te tenir compagnie! Laisse moi venir avec toi !
Je me suis mis à la supplier et finalement elle avait accepté, c’est ainsi que nous sommes partis ce matin là pour le travail
# HERMIONE
Mariam avait réussi à convaincre son copain que je devais rester avec eux… Au début, il était très nerveux lorsqu’il me voyait , je ne savais pas pourquoi par contre avec Julie, il semblait plutôt à l’aise mais c’est elle qui était mal à l’aise lorsqu’elle le voyait
J’avais beau lui demander pourquoi, elle me disait toujours qu’il n’y avait rien mais je savais que quelque chose clochait
J’avais déjà fait un mois avec eux et jusqu’ici tout était calme mais ce qui avait changé c’était le comportement de Roland
Il devenait plus gentil envers moi, il me parlait comme son amie et bien-sûr j’avais cru qu’il avait fini par accepter le fait que je sois là
Une chose bizarre aussi lorsqu’il ne travaillait pas et que Mariam allait au marché ou encore sortait, il insistait pour que j’accompagne celle ci
Un matin alors que je devais aller avec Mariam au marché justement, en route elle me dit qu’elle avait oublié le sac du marché à la maison
– Cours , tu viens me retrouver on va !
On avait déjà marché un bon bout, j’ai couru pour arriver à la maison et prendre le sac sauf que ce jour , lorsque j’arrive devant la porte , j’entends des gémissements
Ma main s’arrête net sur le poignet, je tends encore bien l’oreille et cette fois j’entends encore mieux ce qui se passe à l’intérieur de la maison
Je n’ai pas de mots, je ne peux pas ouvrir cette maison, je préfère faire demi tour..
A SUIVRE….

Episode 6

On_Se_Retrouvera ep 6
Lorsque Mariam m’a demandé pourquoi je n’étais pas revenue avec le sac, je lui ai tout simplement dit que je ne l’avais pas vu, elle avait beau bavardé que c’était posé sur le banc devant la porte mais j’avais insisté disant que je n’avais pas vu de sac
Elle m’a dit
– Pas grave, j’achèterai un autre au marché mais sache que on va rentrer à pieds !
Je lui ai dit que je n’étais pas contre et nous somme allés
Je repensais à ce que je venais d’entendre et je voulais que ce soit faux , je ne voulais pas que ce soit vrai
J’espère que c’était une imagination de ma part … Durant tout le marché malgré ce que Mariam me racontait , mes pensées étaient centrées ailleurs
Et si ceci était donc le secret que gardait Julie , cette frustration qu’elle renfermait
– Pourquoi tu m’as l’air distraite comme ça Fatimata ?
FATIMATA: Non ! Il n’y a rien! Je suis juste un peu fatiguée ! Je n’ai pas très bien dormi cette nuit, je ne sais pas pourquoi
– Ah d’accord ! Julie va donc m’aider à cuisiner , tu pourras te reposer
J’avais juste souris! Nous sommes retournées à la maison et lorsque nous sommes arrivés , on aurait dit qu’il n’y avait rien eu
Roland était de son côté entrain de faire des calculs de je ne sais quoi et Julie se chargeait de ranger la maison
– Tu es déjà là chéri ! Tu as mis long aujourd’hui
– Le marché n’est pas facile ! Le marché est dur Roland !
Pendant ce temps le sac qu’on m’avait envoyé chercher était déposé là sur le banc , lorsque Mariam vit le sac, elle me dit
– Mais Fatimata ce n’est pas le sac que je t’ai envoyé chercher qui est encore déposé la ?
Cette question avait tout changé… Roland qui m’a regardé, Julie qui a cessé de balayer la maison pour me regarder parcequ’ils avaient sûrement compris que j’étais venue là
– Toi tu viens me dire que tu n’as pas vu ça , or voilà ça qui est encore posé la
J’ai juste dit
FATIMATA: J’avais cru que tu disais que c’était à l’extérieur et non à l’intérieur
– Mais tu aurais pu regarder aussi à l’intérieur
J’étais déjà très gênée, j’ai directement porté le sac de marché et je suis sorti avec pour commencer à décharger les choses
Ce sujet était très vite passé mais pas pour tout le monde …
# FERNAND
Avec le temps et les efforts , mon corps avait réussi à cicatriser ma blessure ! En même temps , il n’avait pas trop de choix sinon qu’allais je faire ?
Yvette s’épuisait, je me demandais comment cette dame avait fait pour survivre autant d’années à ce rythme
Heureusement que j’étais là, j’étais heureux de parfois lui apporter du soutient et lorsqu’elle me disait merci c’était plus que tout l’or du monde
La voir contente me rendait fier et me donnait le courage de me lever chaque matin et de l’accompagner sur ma route des champs
Notre camp était situé dans une zone très lointaine de la ville, se peut il que pour rejoindre la grande ville, il fallait avoir beaucoup de chance car les voitures y passaient rarement et elles étaient chers
Là n’était même pas le problème, les heures de marchés qu’il fallait effectuer pour rejoindre la route était estimées à des jours
Déjà des mois à ce rythme, je me console le soir en écoutant les histoires de Yvette, parfois drôles, parfois tristes, mélancoliques comme effrayantes, je suis accroché aux lèvres de cet exemple de femme qui se bat pour rester en vie mais aussi pour moi
FERNAND : Un jour on s’en ira d’ici je te promets
Elle se met à rire et me dit
– Partir d’ici ? C’est presque impossible ! Personne n’est jamais parti d’ici! Enfin depuis que je suis là ! Tout ceux là que j’ai trouvés, sont morts et leurs dépouilles ont été jetées dans la fosse , d’autres ont été donné aux crocodiles à bouffer ! Ne pense jamais que tu peux sortir d’ici et t’en sortir
FERNAND: Pourquoi ?
– Je t’ai déjà dit comment ça se passe pour voir la voiture qui passe presque une fois par mois, au maximun deux fois ! Tu mourras de faim en route et crois moi si ils te retrouvent, c’est la mort
Ça faisait peur certes, mais étais je donc appelé à rester éternellement dans cet enfer ? En même temps j’avais ma sœur que je devais retrouver car je la savais encore en vie
FERNAND: Si je trouve comment sortir d’ici est ce que tu iras avec moi ? Je ne veux pas que tu restes
Elle me dit
– Repose toi, demain est un autre jour !
Elle me fit une bise sur le front et se coucha
Je sais que Yvette ne croyait pas en moi, elle se disait que un enfant de son âge , comment fera t il pour échapper à des gardiens qui surveillaient plus que des caméras , sauf que ma détermination était au dessus de tout ça !
Je devais partir de cet endroit
# HERMIONE
Julie fuyait mon regard depuis des jours, on avait pour habitude de rester causer ensemble mais cette fois elle ne l’acceptait plus !
Elle préférait à chaque fois trouver un prétexte de s’éclipser
Je pense qu’elle avait honte car elle savait déjà que je savais !
La scène du sac leur avait fait comprendre que j’avais sûrement vu ce qui se passait
Ce matin là, nous sommes restées toutes les deux… Roland était au travail et Mariam était sortie
Elle n’avait pas de choix que de me parler , elle avait voulu sortir de la maison mais je m’y suis opposée et je lui ai demandé
FATIMATA: C’est depuis quand que tu couches avec le copain de celle qui te prend comme sa fille ?
Elle me dit
– Je ne sais pas de quoi tu parles!
FATIMATA: Julie ne joue pas à ça avec moi, l’autre jour en venant chercher le sac , j’ai suivi comment tu étais entrain de gémir
Elle me regarda dans les yeux et je vis des larmes couler , elle se lâcha et me dit
– Fatimata, je n’ai pas de choix, je ne sais pas quoi faire ! Depuis que je suis arrivée dans cette maison c’est comme ça qu’il fait, il dit que si je refuse , je vais sortir de sa maison, je n’ai nulle part où aller! Je suis obligé d’accepter afin qu’il me garde ici ! Que veux tu que je fasse ?
Elle semblait vraiment être mal, elle n’avait vraiment pas de choix. A l’entendre parler mais est ce que son acte était justifiable
FATIMATA: Faudrait le dire à Mariam
– Surtout pas! Je ne sais même pas si elle te croira ! En plus elle aime tellement son copain que si il lui dit que c’est faux , c’est lui quelle croira… Si j’avais où aller, je serai partie et je n’aurai pas accepter ça !
J’avais de la peine pour elle, étant dans la même situation qu’elle, je lui ai dit
– Cesse de pleurer , je crois qu’on trouvera une solution très bientôt
J’ai essayé de la consoler, me mettre à sa place et ne pas surtout la juger…
A SUIVRE….

Episode 7

On_Se_Retrouvera ep 7
Roland me dégoûtait , je voyais en lui un animal… Même si je n’avais pas connu la scolarisation, parfois au foyer les sœurs nous faisaient des cours sur la vie, elles nous parlaient du viol , des rapports sexuels, la vie avec les hommes et bien d’autres choses
Du coup , j’avais un peu de cette culture là
Je savais que ce qu’il faisait à Julie n’était pas du tout bien et qu’il fallait qu’il arrête. Mais comment donc ?
FATIMATA: Tu ne penses pas que c’est mieux de tout dire à Mariam ?
– Fatimata ne fais jamais ça je t’en prie! Je n’aimerai pas vivre dans la rue à cause de ça ! Il ne me tue pas! Je préfère rester ici et subir ça en attendant
FATIMATA: Et si un jour Mariam l’apprend ! Tu y as pensé ?
– Elle ne le saura jamais sauf si tu lui disais !
Moi je voulais qu’elle le dise à Mariam, connaissant Mariam elle ne pouvait pas penser que Julie ne disait la vérité, donc je pensais que c’était la solution
FATIMATA: Je sais que tu n’es pas heureuse de cette situation
– Oui mais je n’ai pas de choix Fatimata… Je n’ai pas de choix
Pendant que je cherchais une solution, Roland continuait son sale travail… Lorsque je sortais avec Mariam je m’imaginais seulement ce qui restait se passer et mon coeur se brisait
Est ce un péché d’être alors orphelin ?
Parceque tu m’offres un toit que tu es libre de m’utiliser à ta guise ?
Je me posais tellement de questions, mais en même temps je commençais à comprendre la vie… Cette vie qui n’était rose
Si mes parents vivaient ou si j’étais avec mon frère, je n’aurai sûrement pas à vivre ce genre de choses aussi dégueulasses
– Je remercie Roland chaque jour de m’avoir sorti de ce foyer ! C’est lui qui avait raison! Ces femmes étaient très méchantes
Me lança Mariam! J’avais voulu lui dire que ce Roland était encore plus méchant et cruel que les sœurs mais je me suis retenu par respect pour Julie qui me demandait de ne rien dire
– Après cela il vous a accepté sur son toit et je suis fier de la relation que vous avez avec lui ! Au fond c’est quelqu’un de bien! Je lui serai toujours reconnaissant
Je lui avais juste dit
FATIMATA: Tu as raison
Mais au fond , j’avais bien envie de lui demander de se méfier de son copain …
# FERNAND
L’ambition de partir d’ici était très grandissante… Notre traitement dans ce camp devenait de plus en plus difficile… Si ce n’est pas la nourriture pourrie qu’on nous servait, ce n’était rien. Par contre une minute de travail ne devait manquer à notre programme
La force pour aller dans les champs commençait à se dissiper en nous! On était parfois obligé de se nourrir de Cannes à sucre et encore qu’il fallait qu’on ne nous surprenne pas
Parfois c’était les feuilles de Maniocs qu’on mangeait pour avoir un peu d’énergie ou encore du manioc cru qu’on déterrait du sol et encore qu’il fallait qu’on ne nous attrape pas
FERNAND: Dis, Yvette, si je trouve un moyen pour m’en aller d’ici est ce que tu me suivras ?
– Fernand tu ne pourras pas t’enfuir d’ici ! Cesse de rêver ! Ne te soucis pas de moi, tant que je serai en vie tu pourras compter sur moi
FERNAND: Tu ne mérites pas cette vie Yvette , tu mérites mieux
– C’est impossible que ça arrive
FERNAND: Je te promets que tu seras heureuse lorsqu’on partira d’ici
Elle se mettait simplement à rire ! Elle ne croyait pas, je sais , mais moi j’y croyais plus que fer
Ça devenait insupportable cette situation… Une nuit nous sommes revenus du champ et on nous informa que la nourriture était terminée et qu’il fallait attendre demain soir encore
Je n’étais pas le seul à avoir très faim, même Yvette s’était écroulée sur le lit car elle était extrêmement fatiguée en plus d’être affamée
Elle avait même fini par s’endormir !
Moi je n’ai pas supporté et je suis sorti, je suis allé dans la cuisine et j’ai emporté tout ce qu’il y’avait à manger, je suis revenu et j’ai commencé à manger
Yvette se réveilla et me trouva entrain de manger , elle me demanda où j’avais pris cela et je lui dit que je suis allé dans la cuisine me servir
– Et personne ne t’a vu ?
FERNAND: Non!
Elle se mit à me sermonner qu’elle était contre le vol et que je n’avais pas le droit de le faire
– Si tu as besoin de quelque chose alors tu me demandes
Je ne disais même pas un mot, je mangeais juste ! Lorsque j’ai terminé, j’ai caché les plats et je me suis couché
Le matin , c’est un garde qui nous avait réveillé, le rassemblement en pleine cours, une seule question à tout le monde qui travaillait dans ce camp
– Qui a pénétré la cuisine cette nuit ?
# HERMIONE
Après une certaine période, je ne sais pas mais je commençais à soupçonner une chose étrange , on aurait dit que Julie s’y plaisait même mais je refusais d’y croire honnêtement
Un soir, Mariam insista que ce soit Julie qui l’accompagne à une réunion , un truc du genre , Roland venait de rentrer du boulot et moi je ne me doutais de rien
Les deux femmes sont parties et je suis restée à la maison, je ne me rappelle plus trop de ce que je faisais pendant que lui il était dans la chambre endormie enfin ce que je pensais
Je sentis deux mains se déposer sur mes épaules, moi de sursauter et de lui demander
FATIMATA: Qu’est ce que tu fais ?
Il se mit à sourire et me dit
– Je sais que tu sais ce que je fais avec Julie et tu sais toi aussi tu me plais bien
FATIMATA : Je ne ferai aucune saleté avec toi ! Dégage et ne me touche plus
– Est ce que tu sais même que ,si tu veux rester ici, tu dois faire ce que je demande ? Sinon tu vas aller vivre au foyer où tu restais
FATIMATA: je préfère , que de coucher avec toi!
Il essaya encore de me toucher mais il se trouvait un couvercle de marmite près de moi , je l’ai pris et j’ai frappé sur sa tête
Il s’est blessé !
Je suis sortie en courant et je suis allée attendre Mariam en route
Elle est rentrée aux environs de 22h , elle m’a demandé ce qui se passe… Je lui ai dit, elle m’a regardé et m’a dit
– Allons à la maison
Le regard de Julie sur moi me disait que je n’aurai pas dû… Mais moi je ne pouvais pas accepter ce que elle, elle avait accepté
Nous sommes arrivés à la maison et Roland était assis là avec un morceau de tissu sur sa tête
Lorsqu’il me vit , il se mit à crier qu’il ne voulait plus de moi dans cette maison , Mariam lui demanda de se calmer et de raconter ce qui s’était passé
Il lui dit
– Qu’elle même te dise ce qu’elle a fait !
Je racontai à Mariam ce que je lui avais d’abord dit, la vérité en fait jusqu’à ce que je dise
FATIMATA: Mariam et je peux prendre Julie à témoin, elle même est une victime… Elle peut confirmer
– Julie c’est vrai ?
Demanda Mariam à Julie… Elle me regarda, elle regarda Mariam et elle regarda Roland puis elle dit
– Il ne m’a jamais touché depuis que je suis dans cette maison ! Je ne sais pas de quoi tu parles Fatimata
A SUIVRE….

Episode 8

On_Se_Retrouvera ep 8
Je n’en revenais pas! Bon en même temps elle m’avait prévenu , j’ai su du coup que c’était mort pour moi
Mariam s’est levée et est allée dans la chambre, Julie l’a suivie, Roland m’a souri
C’est clair que je venais de griller ma carte, Mariam ne devait pas me croire
Quand elle est ressortie , c’était avec mon petit sac qu’elle me balança en me demandant de partir de chez elle
FATIMATA: Mariam, je ne suis pas un menteur, je suis entrain …
– Va t’en ! Je ne veux plus te voir ici ! Tu peux rentrer au foyer ! Je m’en fou!
– Je t’avais bien dit que cette fille n’était pas sérieuse! Elle a essayé de me séduire et quand j’ai refusé elle m’a frappé le couvercle de la marmite
Avait dit Roland… Mariam ne voulait plus rien entendre , juste une chose, je devais partir de chez elle
Julie était restée dans la chambre, je sais qu’elle s’en voulait mais elle ne pouvait pas avoir mon courage
Peut-être même qu’elle appréciait déjà ce petit jeu , je ne sais pas mais toujours est il que elle avait sauvé sa peau pour avoir un toit et de quoi manger
Je n’avais plus un mot à dire, mon sac à la main , j’ai quitté les lieux et je me suis retrouvée dans la rue cette nuit
J’ai commencé à marcher vers une direction inconnue, je pleurais tout le long du chemin
Si il y’avait tout de même un truc que je m’étais promis c’est de ne jamais retourner au foyer
Je préférais rester dans la rue que de retourner là-bas !
Je marchais sans savoir où je partais au risque de me faire même agresser, surtout que la zone où nous vivions était une zone à risque
Mais cette nuit, on aurait dit que j’étais invisible à leurs yeux! Je suis arrivé dans une agence et j’ai trouvé les porteurs de bagages et les gardiens! Je me suis assis près d’eux et là, le sommeil m’a pris
Aux environs de 4h, les bruits des personnes qui étaient entrain de voyager
Ce petit village ne me plaisait plus! Lorsque j’ai entendu que les gens voyageaient, j’ai été intéressé, sauf que je devais avoir de l’argent
Savoir où j’allais ne m’intéressait pas, tout ce que je voulais c’était de partir d’ici
FATIMATA: Dites moi s’il vous plaît, où vont ces voitures ?
– Tu veux voyager ? C’est pour Yaoundé !
FATIMATA: Yaoundé ?
Je n’avais jamais suivi parlé de cette ville, mais j’étais intéressée. Le nom me plaisait bien !
FATIMATA: Pouvez vous me faire voyager ? S’il vous plaît, je n’ai pas d’argent ! Je vous en prie!
À part demander ,je n’avais pas un autre choix! J’ai tout de même essayé… On ne sait jamais !
# FERNAND
Nous étions tous rassemblés dans la grande cour , la question ne faisait que être répétée par les chefs gardes
– Qui a pénétré dans la cuisine cette nuit !
Nous étions une trentaine , le châtiment de celui qui devait être coupable était pire que la mort , je vous assure
Mais maintenant personne ne répondait , j’avais peur, oui je regrettais mon acte mais c’était une question de survie
– On va compter jusqu’à dix, si jusqu’à dix personne ne s’est déclaré , on va procéder autrement
Jusque là, personne ne s’était donc déclaré, ils sont allé fouiller les maisons de chacun
Erreur pour moi, je n’avais pas remis les plats dans la cuisine, je les avais caché sous les étagères
On commença à fouiller les maisons de chacun… Yvette me regardait, je sais qu’elle avait autant peur que moi, elle priait sûrement qu’on ne retrouve pas ces plats chez nous!
Mais dommage, ils n’avaient pas fouillé longtemps qu’on les voyait déjà sortir avec les plats dans les mains
– Et devinez où on retrouve les plats ? Yvette a quelque chose à nous dire ?
Le garde , celui là qui était une fois venu m’accuser de vol dit à voix haute
– C’est son fils! Je parie que c’est lui! Yvette ne pourrait jamais aller dans la cuisine ! Elle est avec nous ici depuis
On me demanda si c’était réellement moi qui était allé dans la cuisine mais je n’avais pas répondu
Lorsqu’on voulu me brutaliser pour me faire passer au fouet , Yvette intervint
– C’est moi!!!
Tout le monde la regarda
– Oui c’est moi qui suis allée lui chercher à manger parcequ’il avait très faim! Si vous devez punir quelqu’un punissez moi !
On me lâcha et on demanda à Yvette d’approcher
Je puisse vous assurer que de toutes les expériences atroces de ma vie que j’ai eu à vivre, ceci est celui qui avait changé mon cœur , même ma façon de penser
– Déshabillez là !
On ôta ses vêtements très rapidement, Yvette resta nue comme un ver de terre
On l’attacha au poteau
– Ça n’aurait pas été ainsi, si elle avait déclaré depuis que c’était elle mais elle nous a obligé d’aller fouiller sa maison alors elle sera punie ! Maréchal 200 coups de fouet devant tout le monde
Il se mit à fouetter Yvette, avec un fouet qui faisait deux mètres de long avec des clous à chaque bout
Chaque coup ressortait avec un morceau de chair d’ Yvette , à 50 coups elle avait déjà presque perdu connaissance, son dos était foutu
Le sang et la chair qui se voyaient faisaient très peur
C’était de ma faute, j’avais très mal, je voulais arrêter tout ça mais je n’avais même pas le droit de bouger
Ils arrivèrent tout de même à deux cent coups de fouet sur Yvette, elle était déjà dans le coma. On la détacha et elle s’écroula
Avec d’autres personnes on la souleva pour la ramener dans la maison où on essaya malgré tout de soigner ses blessures
Elle était inconsciente durant des jours! J’étais mal, j’avais la rage…
Après quelques jours, Yvette se réveilla, fatiguée plus que tout
FERNAND : Yvette, tu es réveillée !
– Fernand! J’ai mal ! Je ne peux plus supporter
FERNAND : Non ne dis pas ça ! Tu vas supporter et on partira d’ici
– Non je ne pourrai pas! Je ne peux plus Fernand !
Elle était vraiment faible! Sans médicaments, sans rien, ses blessures étaient entrain de devenir des plaies et c’est ainsi que ça faisait vraiment mal
Yvette a parlé encore quelques heures avec moi, elle me donnait des conseils et me demandait de ne pas m’en vouloir du tout puis aux environs de 3h ….
Yvette rendit l’âme
J’étais déboussolé, je n’ai pas crié, je suis resté serein, c’était le moment de partir , j’ai pleuré silencieusement, j’ai abandonné le corps de Yvette, je suis sortie discrètement
Avant de m’enfuir, je suis allé où j’avais gardé l’argent que j’avais volé… Oui c’est moi qui avais pris cet argent car j’avais vraiment envie de partir et il fallait bien que je me prépare.
Cet argent je l’avais enterré dans le champ dans un lieu sur, je suis reparti et je l’ai retrouvé intact comme je l’avais mis
Ensuite, j’ai pris la direction de la ville… Yaoundé…
A SUIVRE….

Episode 9

On_Se_Retrouvera ep 9
C’était en plein petit matin, bien vrai que le soleil ne voulait pas encore se lever mais il n’allait tout de même pas tarder
J’avais quand même réussi à sortir du camp, les gardiens paresseux étaient entrain de dormir lorsque je passais entre les grilles pour disparaître dans la forêt
Me voici devant la piste qui donnait tout droit à la forêt quand je l’emprunte et je commence à marcher
Je suis la petite piste, je sais qu’elle va me mener quelque part de toutes les façons , j’avance , j’essaye de marcher plus vite avant qu’on ne se rende compte de mon absence
Je pense à Yvette et la fatigue s’installe, je me retrouve entrain de pleurer mais je me dois d’être fort, je suis sur qu’elle me voit maintenant de là où elle, je me dois de réussir
J’ai déjà marché durant des heures quand je suis fatigué, je m’arrête sous un arbre pour prendre un peu de souffle avant de reprendre la route et me voilà qui s’endort
C’est normal avec toute la marche et la douleur que j’ai reçues, je suis à bout
Je suis plongé dans le sommeil lorsque j’entends la cloche retentir au camp, je lève la tête et le soleil se lève à peine
Le bruit de la cloche vient du camp, ils se sont rendus compte de mon absence et aussi sûrement de la mort de Yvette
Ils ne tarderont pas, je sais, Ils se mettront à ma chasse!!
Je n’ai plus de temps à perdre, je dois continuer mon chemin
Je me lève rapidement et je me mets à courir … Je me dois de sortir de cette forêt avant qu’ils ne me rattrapent Sinon je suis un homme mort….
Ils sont plus rapides que moi car ils ont des motos et tout le reste, j’entends le ronflement des engins s’approcher malgré ma petite course..
Je suis sur la route mais là j’ai une idée, celle de passer à l’intérieur même de la forêt, sauf que là je ne saurai où je vais, ni ce que je peux rencontrer de ce côté là bas
Mais alors , ai je réellement le choix ? Je ne pense pas alors je fonce !!
# HERMIONE
Le chauffeur me regarda et se mit à rire , il me dit
– Tu penses que on voyage comme ça ma fille ? D’où sors tu et où vas tu ?
J’avais même honte de lui expliquer , je lui ai seulement répondu que
FATIMATA: je dois partir d’ici, je ne dois plus rester ici, je vous en prie comprenez moi
Dans mon regard je sais qu’il avait vu quelqu’un de sérieux, il se pencha vers moi et me demanda
– Où sont tes parents ?
FATIMATA: Ils ne vivent plus !
– Et toi tu sors d’où ? C’est ce que je veux savoir
FATIMATA: Je sors de chez la fille avec qui je vivais mais je ne peux plus habiter là-bas
– Et pourquoi ?
FATIMATA: À cause de son mari
Il m’a regardée et je sais qu’il avait sûrement compris ce que je voulais dire par là, il me demanda
– Ce bus va à Yaoundé, toi tu iras où à Yaoundé ?! Chez qui ?
FATIMATA: Je ne sais pas mais je veux partir d’ici
Il me quitta, alla tourner avec les bagagistes puis lorsqu’il revint, il voulu entrer dans la voiture quand je lui dis
FATIMATA: Monsieur s’il vous plaît aidez moi !
Il me dit
– Viens monter ! Mais à Yaoundé , j’espère que tu sais où tu iras sinon, moi je ne suis pas responsable de toi
Je lui ai dit d’accord !
Puisque toutes les places étaient déjà occupées, je m’étais assis près de lui et voici comment nous fîmes le voyage
C’était ma première fois de voyager en voiture ! Ce chauffeur était aussi très gentil, à chaque arrêt, il ne manquait pas de m’acheter quelque chose à mettre dans la bouche
En quelques heures nous arrivâmes à Yaoundé et il me dit
– Nous sommes arrivés ! Je ne sais pas où tu iras mais moi je vais retourner au village ! J’espère que tu sauras t’en sortir
J’avais juste hoché la tête avant de commencer à marcher
Marcher dans une ville où j’arrivais pour la première fois sans direction fixe, sans avoir où aller…
# FERNAND
Faire la course avec des motos ? À quelques heures , ils m’avaient déjà rattrapé, oui et je pouvais les apercevoir aux abords de la forêt tant dis que moi j’étais à l’intérieur
Moi qui pensais que ce n’était que des motos, je fus surpris qu’il y’avait des gardes à pieds qui avaient des chiens chasseurs
Je ne savais pas si j’allais échapper ou pas , mais je ne m’arrêtais pas d’avancer dans la forêt
Les arbres, les branches, les zones marécageuses , je faisais face à tout ça mais ça ne m’empêchait pas d’avancer
Je rencontrais des serpents mais je préférais faire face à des scorpions que de me faire attraper par ces monstres
Un moment les chiens s’étaient arrêtés et l’un d’eux avait dit
– Les chiens se sont arrêtés, il n’a pas continué par là
– Il doit être à l’intérieur de la forêt
Je commençais à paniquer lorsque l’un d’eux dit
– Entrons dans la forêt !
Ils sont entrés et cette fois avec d’autres aux abords et d’autres a l’intérieur, je savais que c’était la fin
Yvette m’avait appris quelque chose pour chasser l’odeur, se oindre de la boue noire
J’en ai trouvé, ce qui m’avait fait penser
Je me suis oins avec cette boue en suivant les voix de mes chasseurs s’approcher de moi, j’ai vu un arbre avec tellement de branches et de feuilles devant moi, je suis allé grimper, je me suis caché dans entre les feuilles en attendant la suite
Ça faisait des heures que j’étais allé m’asseoir près d’un groupe de gars qui était entrain de jouer à la carte
Je regardais et les commentaires étaient entrain de m’intéresser , ils n’avaient pas encore prêté attention à moi parcequ’ils se disaient sûrement que d’un moment à l’autre, je devais partir
Sauf que plus ils changeaient de joueurs, plus j’étais là et je regardais
L’un d’eux m’avait même commissionné d’aller lui acheter un sachet d’eau et c’est comme cela un autre aussi le fit
Ce jour était passé et avec le temps je devins la petite que tout le monde commissionnait , même les femmes qui venaient Vendre à manger
Je ne saurai vous dire comment mais j’avais commencé à les aider à laver les assiettes pendant qu’elles servaient les clients
Elles ne se rendaient même pas compte que j’étais déjà comme une employé mais c’était le cas car à la fin je ne manquais pas d’un plat et même de 100frs
Une pièce que parfois les grands qui jouaient à la carte ne manquaient de prendre pour parier
Mais ça ne me dérangeait pas car j’étais devenue leur petite protégée, je dormais avec eux dans les vieilles voitures ou encore dans de vieilles cabanes mais ils savaient me protéger…
# FERNAND
J’avais déjà fait des heure sous l’arbre quand je les voyais tout en bas entrain de me chercher
La fatigue, la soif , la nuit était même d’ailleurs entrain de tomber
Je voulais même me rendre mais cette fois c’était la mort qui m’attendait et une mort douloureuse
Ils étaient là en bas comme ci ils sentaient ma présence et moi aussi je ne bougeais même pas me simple petit doigt étant en haut
Jusqu’à quand allaient ils rester là ? Je ne sais pas! Le pire c’est quand l’un d’eux avait dit à son confrère
– Allume nous un feu! Tu sais qu’on ne doit pas rentrer sans lui ! Il n’est pas loin je le sais! Il est dans cette forêt…. On l’aura
A SUIVRE….

Episode 10

On_Se_Retrouvera ep 10
C’était à se demander si tous les enfants vivaient ce que je vivais là, j’étais un enfant, ça je le savais mais j’avais les problèmes plus qu’un adulte or je ne demandais qu’à avoir ma liberté , de vivre et aussi de retrouver ma sœur
Ils ont fait un feu pour se réchauffer net en bas de l’arbre où je me trouvais… Ils étaient aux aguets, ils surveillaient le moindre bruissement d’une feuille et étaient prêt à me faire subir le martyr
Moi en haut de l’arbre caché par l’assemblage de feuilles, j’étais accroché, couché sur une branche solide, inconfortable, j’avais faim, j’avais soif et j’avais sommeil
Ils faisaient les tours de garde, d’autres qui allaient un peu plus loin avec les chiens et d’autres qui restaient là
J’étais là à me camoufler lorsque je vis un des gardes prêté attention à l’arbre où j’étais, oui il regardait comme quelqu’un qui avait vu quelque chose
Il se concentrait en regardait, je ne faisais plus aucun mouvement… À un moment j’ai pensé que c’était la fin, comment allais je m’en sortir là si c’est moi qu’il avait vu ?
Puis son chef lui dit
– Reste concentré au sol! Tu peux le louper à tout moment
Il détourna son regard du haut de l’arbre en respectant les consignes de son chef
– Tu pourrais plutôt nous griller cette viande !
– D’accord !
Ils avaient même à manger! À dire qu’ils avaient prévu tout celà ? Je ne saurai répondre !
Je me suis retrouvé après ces réflexions entrain de somnoler. Non, il ne fallait aucunement que je m’endorme sinon c’était fini pour moi
Je combattais avec le sommeil et les différentes crampes qui ne cessaient de me prendre
J’ai vu arriver le petit matin sous mes yeux !
– Il n’est pas sorti de la forêt, il doit être derrière, je n’ai trouvé personne devant !
C’est l’un d’eux qui était parti un peu plus devant qui était revenu et qui disait cela à ses confrères, l’autre ajouta
– Il serait donc mieux pour nous de faire demi tour, il doit sûrement être derrière nous
– C’est vrai!
Ils ont été le feu et ils sont partis…. J’ai attendu quelques longues minutes puis je suis descendu de l’arbre, les os de viande qu’ils avaient grillé toute la nuit pour manger, je me mis à ramasser pour manger , enfin sucer car il n’y avait plus rien à manger dessus
Tout en reprenant la route pour sortir de cette forêt… Je devais sortir avant qu’ils ne se rendent compte que je ne suis pas derrière eux !
Encore heureux d’être chanceux du fait qu’ils ne m’avaient pas vu en haut de l’arbre malgré le fait qu’il avait regardé…
# HERMIONE
PERISSEUR était le nom que les voyous de cette zone qui étaient mes grands frères m’avaient donné, ainsi que les mamans qui venaient Vendre à manger
En quelques semaines , on m’avait déjà donné un petit surnom, oui je l’aimais bien ! Et ça faisait en sorte qu’on me localise très vite
Je ne sais pas si c’était une chance mais j’avais appris à comprendre la vie de ces jeunes qu’on taxe de voyou
D’autres n’ont pas le choix, d’autres le font par contrainte , beaucoup ont une situation semblable à la mienne car ils n’ont pas où dormir, où manger, il faut survivre alors ils sont obligés de risquer leur vie en volant , en agressant des innocents
Oui, moi aussi j’ai eu à voler.
Lorsque mes grands me disaient de soutirer quelques pièces à la maman qui vendait à manger et que j’avais la possibilité, je le faisais sans remords
Je me disais que j’avais ma tête à sauver, je me devais de payer et ce n’était pas grand chose… 500 FRS maximum
J’exerçais à côté d’une agence de voyage nommée BUCA … Avec le temps j’avais commencé à vendre de l’eau dans des bouteilles que je ramassais en route
Ça me rapportait un peu lorsque j’allais vendre à ceux qui attendaient le car pour voyager
J’étais là perisseur de toute la zone… Je me suis familiarisée avec les chefs d’agence, les chauffeurs et tout
Certains qui me disaient qu’une fille ne devait pas faire ce que ces voyous faisaient mais après ce sont eux qui m’avaient accueillie même si je n’étais pas d’accord avec leurs actes
– Eh perisseur! Viens !
Ce jour c’était un chef d’agence qui était entrain de m’appeler pour me dire quelque chose
Je me suis approché et il me dit
– Je veux que tu m’accompagnes dans quelques jours à Douala
C’était un ami et il m’avait dit qu’il va me faire voyager pour Douala un jour donc c’était une promesse car un jour on causait et je lui avais dit que je ne connaissais pas cette ville
FATIMATA: Sérieux ?
J’étais contente! Car oui, j’avais une préférence pour les voyages ! Lorsque je voyais souvent les gens voyager, je les enviais
– Oui mais Je te dirai quand !
FATIMATA: D’accord!
J’étais impatiente que ce jour arrive! Je suis allé le dire à mon grand frère, celui que j’appréciais le plus parmi les voyous , lui il était un peu différent et mieux réfléchi
Ce jour là, il ne m’avait pas répondu mais je sais une chose, il n’appréciait pas du tout ce chauffeur et vous comprendrez pourquoi
# FERNAND
J’avais déjà fait une bonne distance, en ce moment même si on me disait quoi, j’étais déjà prêt de la route principale et ça je le ressentais en moi , mais puisque je n’étais pas encore arrivé, je ne faisais que marcher
J’ai aussi su que après ces heures de marchés, mes assaillants avaient compris que je n’étais pas derrière eux et étaient entrain de revenir vers la route principale et j’avais raison
Une trentaine de minutes encore et enfin, me voici qui arriva en route …
Un grande route qui montait et qui descendait, je ne savais même plus qu’elle direction prendre
De toute les façons peu importe , je devais seulement avancer
Je marchais donc en trotinant malgré la fatigue quand j’entendis un camion venir devant moi
Je me suis d’abord caché car on ne sait jamais qui ça pouvait être , et croyez moi j’avais bien fait car à peine je me camoufle comme ça dans la brousse, je vois mes assaillants eux aussi sortir de la brousse avec les chiens et les armes, les cordes et les fouets et qu’est ce qu’ils font ?
Ils intiment l’ordre au camion de garer , ce dernier obéit et vient garer un peu après ma cachette
Je les vois s’approcher du camion ….je regarde l’arrière du camion et je me dis que je peux bien me cacher sous les bâches de ce camion
Je profite quand ils n’ont pas de vision sur cet angle et je cours pour monter à l’arrière du camion qui n’est pas couvert et je me faufile dans la bache
Cette fois ce sont les conversations que j’écoute
– Bonsoir monsieur
– Oui
– Nous sommes des forestiers
– Oui ! Que puis je faire pour vous
– En fait , nous recherchons un de nos éléments qui nous auraient échappé
– Non désolé, je n’ai vu personne !
– Humm!
Plus ils parlent, plus les voix se rapprochent et c’est à ce moment que j’entends l’un de mes assaillants dire
– Nous sommes tout de même obligés de fouiller l’arrière du camion ! On a pas le choix ! Permettez nous de le faire
A SUIVRE….

Episode 11

On_Se_Retrouvera ep 11
Lorsque je l’ai entendu dire celà, j’ai tout de suite su que c’était la véritable fin … Tout ce que j’avais donc traversé, je l’avais fait pour rien ? Je me revoyais partir endurer encore cette souffrance et qui sait même si je devais vivre …
Puis un lueur d’espoir brilla… Le conducteur du camion dit au garde
– Non vous ne pouvez pas fouiller mon véhicule ! Je
– Mais pourquoi ?
– Parceque je vous dit que vous ne pouvez pas le faire ! Je ne sais même pas qui vous êtes en réalité ! Quels sont les papiers qui vous donne le droit de me fouiller
– Monsieur, je vous ai dit que nous sommes des forestiers
– Je veux voir vos cartes ! Sinon vous ne touchez pas à mon camion
En même temps d’autres voix étaient entrain de s’ajouter, je comprenais directement qu’il s’agissait des collègues du chauffeur qui venaient sûrement l’aider au cas où
D’une même voix, ils étaient entrain de refuser la fouille
– Si je vous dis que je n’ai pas vu la personne dont vous parlez , alors c’est le cas ! Vous n’avez pas le droit de fouiller ma voiture !
Les disputes avaient engagé, mais connaissant ces gens , si les personnes en face étaient des faibles, ils auraient fouiller de force mais c’était sûrement au dessus d’eux malgré les chiens et le matériel qu’ils avaient
Puis l’un des gardes dit d’une voix douce
– D’accord monsieur! Vous pouvez partir !
Je ne sais pas ce qui se passait encore dehors mais lorsque j’avais entendu le bruit du moteur et que la voiture avait commencé à avancer, j’ai su que nous étions enfin partis
Je ne sais pas combien de temps ce voyage avait duré mais j’étais longtemps resté caché derrière ce camion , jusqu’à ce que le camion s’était arrêté et ils sont descendus
J’ai légèrement soulevé la bâche et j’ai vu la lumière du jour, un soleil ardent éclairait la terre, en même temps j’attends les voix du conducteur qui approche avec ses collègues, il monte derrière le camion et soulève la bâche…
# HERMIONE
J’attendais le jour où je devais aller à Douala avec impatience, chaque fois , j’allais demander au monsieur quand est ce que on partait et il me disait toujours que lui même me dira
Comme une petite fille, je le disais à tout le monde… C’était comme ci je devais aller en Europe
– Il t’a dit que vous allez faire quoi à Douala ?
FATIMATA: Il ne m’a pas dit, il m’a juste dit qu’on ira ! Je crois que c’est juste pour une balade
– Tu n’iras pas!
C’était mon grand frère, celui que j’appréciais le plus qui était entrain de m’interdire de partir à Douala
FATIMATA: Mais pourquoi ?
Je ne comprenais pas pourquoi !
– Je ne suis pas entrain de discuter avec toi, je dis que tu n’iras pas à Douala! Et d’ailleurs c’est à lui que j’irai même le dire
FATIMATA: Mais je vais aller et je vais revenir !
– Je ne discute pas avec toi !
Il ne m’expliqua rien! Il m’avait juste dit que je ne devais pas partir !
Vous savez même dans la rue, il ya du respect , je pense que c’est même l’endroit dans lequel le respect existe en réalité
J’étais obligée d’écouter ce qu’il disait mais en même temps, je ne voyais pas pour quelle raison, il me l’interdisait et moi je mourrais d’envie d’y aller
Quelques heures après, je le voyais entrain de parler au chauffeur, il était entrain de lui dire de ne plus s’approcher de moi et qu’il ne blaguait pas
Plus tard lorsque je suis allée vers le chauffeur, il me dit
– Ton grand frère est venu me menacer ici!
Il m’expliqua, puis moi je lui avais dit que j’avais énormément envie d’y aller , il me répondit
– Bref, je m’en fous! Ce jour là ! Je te dirai et tu viendras on ira!
Et j’avais partagé son avis , il était hors de question que je ne voyage pas
Je devais voyager quoi qu’il arrive!
# FERNAND
– Ça va petit ?
Me lança le chauffeur, enfin je voyais son visage !
J’étais surpris , il m’avait parlé comme ci il savait que j’étais là… Et c’était le cas , en réalité il savait que j’étais là
– Je t’ai sauvé la vie ! Descends !
Je me suis levé et je suis descendu, il a tiré une , deux boîtes sous la bâche et l’a passé à son collègue
– Tu sais où tu es ?
Me demanda le chauffeur !
Je remarquai juste une abondance de voitures et les gens qui montaient et descendaient
– Nous sommes à Yaoundé ! Je ne sais pas ce que ces gars te voulaient mais j’ai pensé qu’un jeune comme toi ne saurai leur faire du mal, mais plutôt le contraire , c’est pourquoi j’ai refusé qu’ils ouvrent la bâche et crois moi, ils n’allaient pas le faire
J’avais envie de lui dire le plus grand Merci du monde mais je n’arrivais même pas à parler , il ajouta
– Tu as une famille ici ?
Je lui ai répondu que non, j’avais perdu mes parents et que la seule personne que j’espère encore vivante , c’est ma soeur
– Et tu ne sais pas où elle est n’est ce pas ?
FERNAND: Non!
– Ok! De toutes les façons , puisque tu n’as personne! Je vais t’amener avec moi !
Pour quelqu’un qui m’avait sauvé la vie , je me suis dis que le suivre ne serait pas une mauvaise idée et en même temps , où allais je partir si ce n’était avec lui
– Eh bro!
Il s’adressa a son collègue
– Tu vas prendre le bus de BUCA ! Il est 9h , je crois qu’il ya un voyage à 10h
– Oui je crois!
– D’accord , tu vas avec le petit et les caisses !
– D’accord
Ensuite il me dit
– On se voit à Douala !
Son collègue prit ma main et m’amena à Buca , nous sommes arrivés, il a payé les billets et nous sommes entrés dans le car au fond à l’angle
Il me dit
– Tu ne parles pas! Tu ne regardes pas les gens dans les yeux! Au pire tu peux rester ta tête baissée !
C’était suspect, je ne sais pas pourquoi il le disait, mais j’ai répondu
FERNAND: Ok!
# HERMIONE
Ce fut un beau matin lorsque le chef d’agence m’appelait pour me dire que si j’étais prête on partait à Douala dans le car de BUCA qui allait à 10H
Mon grand frère n’était pas dans les environs enfin ce que je pensais , j’ai donné mon accord , il m’a dit à 9h50 tu viens me trouver on va
FATIMATA: D’accord
J’étais toute excitée… Je regardais les minutes passées, puis l’heure arriva , je me suis éclipsée et je suis allée le rejoindre… Le car était déjà plein, moi tout ce qui m’importait c’était de monter et de partir
– Ah tu es là ! Assieds toi près de cette place
Il me montra la place à côté de celle du chauffeur qu’il allait occuper
Je suis allée m’asseoir et avant que 10h ne sonne , le pire se produit, mon rêve tomba à l’eau
– QU’EST CE QUE TU FAIS LÀ ? QU’EST CE QUE JE T’AI DIT ? HEIN ? DESCENDS TRÈS VITE !
Mon grand frère était là, je suis descendu en catastrophe , il me prit par la main… Au sol se trouvait le chef d’agence , la bouche pleine de sang , il venait de recevoir un coup de la part de mon grand frère
Ce dernier me t’irait par la main sans même me donner le temps de faire des pas
# FERNAND
J’avais respecté les consignes, j’étais assis au fond, la tête baissée, j’avais même suivi de l’agitation devant mais je n’avais osé lever la tête
On était censés partir à 10h mais apparemment le chauffeur du car avait été agressé par un jeune du secteur, d’après ce que j’avais entendu !
Nous avions supporté puis une heure après, la voiture démarrait pour partir…
A SUIVRE….

Episode 12

On_Se_Retrouvera ep 12
Le car avait donc démarré et nous étions en route pour Douala, cette ville dont jamais je n’avais entendu parlé
C’était loin, je me demandais si on devait même arriver un jour. Avec le type à côté qui ne faisait que m’observer . Et si c’était un méchant qui partait même tuer ?
De toutes les façons je ne pouvais plus faire marche arrière, j’étais obligé de continuer et d’espérer que tout se passe bien jusqu’à la fin
Après des heures et des heures de route, nous sommes finalement arrivés, il m’a demandé d’attendre que tout le monde descende de la voiture et pendant ce temps, il ne faisait que regarder à l’extérieur comme ci il attendait quelqu’un
Tout ce comportement m’intriguait vraiment mais j’étais là, je croisais les doigts
– C’est bon! On descend! Tu me suis !
J’ai juste hoché la tête et nous sommes sortis, je marchais derrière lui comme ci nous n’étions pas ensemble
Il se dirigea vers une voiture de marque Mercedes noire, il ouvrit la portière en me regardant, je compris que je devais entrer , ce que je fis
Il entra à son tour et ferma
Dans la voiture maintenant se trouvaient deux gars , le chauffeur et celui à côté du chauffeur , lorsque je suis entré , celui à côté du chauffeur s’exclama
– Mais c’est qui ça Didier ?
– C’est une longue histoire ! Mais sache que c’est le bras droit qui a demandé qu’il vienne!
Il me regarda de la tête aux pieds, je sais qu’il n’arrivait à comprendre comment et pourquoi je me trouvais là
– Hum! Démarre!
On prit donc la route, je vous rappelle que les vitres étaient fumées donc impossible de voir l’extérieur , sinon c’était à peine qu’on pouvait apercevoir quelques motos
Ce trajet aussi ne fut pas à côté, on avait encore roulé une trentaine de minutes avant d’arriver dans une maison en étage un peu éloigné de la civilisation
– Le boss est au courant que tu traines un enfant avec toi ?
Demanda encore le type qui était assis à côté du chauffeur
– Je t’ai dit que c’est le bras droit qui a demandé que je vienne avec lui, cesse de me poser les questions
Le boss ? Je me demandais bien dans quoi j’étais arrivé !
– Petit on y va !
Il prit les deux caisses et se mit à marcher! Moi derrière je le suivais, on arriva dans un grand salon et là se trouvait un monsieur costaud comme une armoire avec des bijoux sur lui crâne nue , il fumait quelque chose qui n’était pas de la cigarette, sur sa table il y’avait une poudre blanche, c’est après que j’avais su que c’était de la drogue et pour couronner le tout, il y’avait à côté de lui, 3 fille nues qui s’occupaient de lui…
– Ahhh enfin vous êtes là ! Depuis que je vous attend!
Avait il dit …
# HERMIONE
De loin, j’avais aperçu le car s’en aller, j’avais très mal au cœur, je ne voulais pas rester , je voulais partir
J’en voulais tellement à mon grand frère que je décidai de ne plus lui adresser la parole
Ses amis , ceux qui jouaient parfois au djambo était entrain de se moquer de moi, ils me regardaient et riaient
Pendant ce temps, lui il était assis à l’écart , entrain de penser à je ne sais quoi
Moi aussi de mon côté, j’avais décidé de ne rien faire ce jour là, juste ne parler à personne
La nuit tombante m’avait trouvé là, je somnolais même lorsque j’entends une voix qui me dit
– Lève toi, tu m’accompagnes
C’était mon grand frère! Mine de rien, j’avais très peur de lui, il était très calme mais lorsqu’il s’énervait personne ne pouvait le calmer
Il n’a pas répéter que moi même je me suis levée et je l’ai suivie
Nous sommes allés nous asseoir dans un cafétéria , il m’a demandé de prendre ce que je voulais manger , lui aussi a pris un plat ensuite il s’est mis à me parler
– Tu es fâchée n’est ce pas ?
Je n’ai pas répondu, mais mon regard et mon attitude répondaient à sa question
– Est ce que tu sais que le type là c’est un vendeur et tueur d’enfants ?
FATIMATA: Tueur ?
– Ah maintenant tu sors les yeux! Tout le monde ici sait que c’est ce qu’il fait et si tu partais avec lui, tu ne devais plus revenir !
Je devins attentive !
– Il est à l’origine de la disparition de plusieurs petites filles ici mais puisque personne n’a des preuves on ne peut pas l’arrêter ! C’est une femme qui était venue dire cela ici qu’elle l’avait aperçu entrain de faire ce travail mais comme toujours, il a nié
J’ai eu peur, la chaire de poule, je me demandais si vraiment c’était vrai ce qu’il me disait mais mon grand frère était loin d’être celui qui mentait et qui racontait des histoires
– Mais moi je lui avais dit une seule chose, qu’il le fasse avec d’autres personnes moi, si je connais quelqu’un, il ne le fera pas! C’est pourquoi je te disais de ne pas le suivre ! Je ne comptais pas te raconter cette histoire pour te faire peur mais il fallait que tu saches pourquoi j’ai refusé que tu le suives
Et cette histoire était vrai, car avec le temps, d’autres me l’avaient dit, même si c’était dans la moquerie, les mamans qui faisaient à manger m’avaient aussi confirmé que cette histoire était réelle
J’ai calmé ma rage, j’ai terminé de manger , nous sommes descendus ensemble dormir où on avait l’habitude de dormir
Ce grand frère ne bavardant pas beaucoup, il pouvait rester toute une nuit éveillé, je me demandais parfois à quoi il pensait mais je n’avais jamais eu le courage de le lui demander
J’ai trouvé qu’il m’avait rapporté de nouveaux cartons sur lesquels je devais dormir , lui il est allé s’asseoir sur la fenêtre et s’est mis à regarder le ciel
Dès le lendemain j’avais changé. J’ai revu le chef d’agence et chauffeur mais je ne suis pas allé vers lui et bien-sûr il avait remarqué que je l’évitais , il l’a donc mal pris et il a pensé au pire!
Deux semaines après, je montais et je descendais comme d’habitude à la recherche de mes pièces quotidiennes quand je remarque une affluence de l’autre côté de la route, des personnes qui accourent et ainsi de suite
Des cris et des pleurs, des mains sur la tête et de la désolation sur les visages… Curieuse je traverse pour aller voir ce qui se passe et mon cœur est détruit lorsque je le vois couché dans un marre de sang , ce même sang qui sort de sa bouche, il est entrain d’agoniser sous nos yeux
Qu’est ce qui s’est passé ? Je ne saurai répondre à cette question , tout ce que je sais c’est que quelques minutes plus tard , il rendit l’âme
Oui mon grand frère Fabien venait de mourir….
A SUIVRE….

Episode 13

On_Se_Retrouvera ep 13
J’ai peur , je tremble, ma gorge démange, je ne sais même pas si je saurai placer un mot devant cet armoire
Je n’ai jamais vu ce genre de spectacle, c’est au dessus de ma pensée
– C’est le gosse dont il m’a parlé ?
– Oui boss!
– Ah! Mais faites lui prendre un bain! C’est quoi ces vêtements ? Et mes deux caisses viens avec ! Dépose les là
Il alla déposer les caisses et me tira vers une autre pièces où il me remit un savon et une serviette
– Tu sais prendre un bain au moins ?
J’ai juste hoché la tête
– Alors vas y et voici des vêtements
À vue d’oeil ces vêtements n’étaient pas à ma taille mais est ce que j’avais alors donc le choix ?
J’ai pris un bain, ça faisait des jours je n’en avais plus pris
Je me suis nettoyé et j’ai porté ce gros pantalon et ce long t-shirt
Au même moment il revint me chercher et me demanda de le suivre
Nous sommes encore arrivés devant le boss! Il me vit et se mit à rire puis il demanda à son type de main Didier
– C’est tout ce que vous avez trouvé pour lui ?
– Oui boss! Il n’ y en avait pas de plus petits
– Bref , on verra cela avec le temps! Garçon tu as quel âge?
Il venait de me poser une question et je n’arrivais pas à répondre .
Il me tira par la main et me demanda de m’asseoir en face de lui et répéta cette fois avec une voix plus roque
– Tu as quel âge ?
FERNAND: J’ai 16 ans monsieur !
– On dit boss! Et comment tu te nommes ?
FERNAND: Je me nomme Fernand boss
– Fernand, comme Fernandez, les noms des grands dealers
Il se mit à rire , puis il dit en me montrant la poudre
– Tu connais ça ?
FERNAND: Non boss !!
– Ok! Et ça tu connais ?
En me montrant les femmes nues qui s’occupaient de lui
FERNAND: Non boss!
– Donc tu n’as jamais vu une femme nue ? Mais Didier je crois qu’on va beaucoup lui apprendre hein!
Je le regardais , j’avais seulement peur qu’il dise qu’on me tue
– Didier donne lui à manger et tu le baptises! Il doit être initié !
– D’accord boss! Suis moi Fernand
Je me suis levé et j’ai suivi Didier , il m’a amené à la cuisine, il y’avait à manger comme dans une salle de fête et aussi à boire
Didier me dit
– Sers toi comme tu veux !
Je me suis servi malgré la gène que je ressentais !
J’ai bien mangé et j’ai bien bu de l’eau et un jus naturel
Puis Didier a ouvert une bouteille de whisky et m’a fait goûter
À la première gorgée, j’avais tout rejeté, il me dit
– Tu as de la chance que ce ne soit pas le boss qui te l’a donné, tu aurais léché ce qui est au sol là ! Vas y bois !
Je pris le verre et cette fois je forçais de boire
Il sortit ensuite une cigarette et me demanda si je connais
Ça par contre je connaissais, les gardes au camp en fumaient parfois
FERNAND : Oui
– Au moins!
Il alluma , tira une, deux fois et me donna le mégot
– Vas y ! Fume!!
Vous pouvez imaginer ma souffrance, à tout moment je toussais , les yeux rouges, la tête qui avait commencé à me faire mal
– Tu fumeras plus que ça , tu dois déjà t’y habituer .
Me lança Didier !
Lorsque j’ai terminé, il m’a amené dans une chambre et m’a dit
– Repose toi! Je reviendrai te chercher !
J’avais l’impression qu’on m’avait arraché une partie de moi, j’étais détruite lorsque j’avais vu sous mes yeux mon grand frère s’éteindre comme une flamme
Sous les cris et les pleures de tout le monde!
Ce garçon qui était apprécié de tous, tellement différent des autres, il venait de se faire poignarder par des inconnus qui sont portés disparus jusqu’à ce jour
On ne les avait jamais retrouvé !
J’avais fait pipi sur moi sans m’en rendre compte, j’étais debout devant le cadavre et je tremblais comme une feuille
Je ne sais à quel moment j’ai commencé à pleurer, je n’arrivais pas à croire que je ne devais plus le revoir
Qui devait me protéger désormais ? Qui devait me donner les conseils ? Qui devait me dire de ne pas faire telle chose !
En Fabien j’avais déjà retrouvé un grand frère et j’avais espoir que un jour la vie nous sourira mais hélas, des malfrats avaient abrégé ses jours
La dernière fois que j’ai vu son corps, c’est lorsque les sapeurs pompiers étaient venus le ramasser pour une destination qui m’était inconnue
Tout le monde avait pitié de moi, mais personne n’osait m’aider , ils se demandaient ce que je deviendrai désormais car tout le monde savait que j’étais comme sa propre petite sœur
Le même soir d’abord , lorsque je suis allée pour me coucher où j’avais l’habitude, j’ai trouvé que ma place était prise , j’ai dormi à même le sol avec les bruits des autres gars qui jouaient à la carte toute la nuit
Pourtant lorsque Fabien était là, ce genre de chose ne pouvait pas se passer
Déjà quelque jours que Fabien a disparu, je n’arrive toujours pas à croire, la douceur de sa voix me manque, son calme , sa sérénité
J’ai toujours cette impression qu’il apparaîtra derrière moi et me dira
 » Tu étais entrain de rêver perisseur « 
Ce sobriquet suis en réalité, c’est lui qui me l’avait donné
Je refuse d’accepter !
Tout a changé et maintenant je vois le vrai visage des gars… Une nuit pendant que je dormais, je ressens des attouchements étranges , je me réveille et je trouve l’un d’eux entrain de me caresser , son pénis en érection
On se connait depuis que je suis arrivée ici mais subitement que veut il faire ?
Je réussis à m’échapper malgré tout, il ne me suit pas! Mais il est directement recadré par ses amis qui en rigolent même, je comprends en fait que cette histoire ne finira pas là
Je passe la nuit sous la belle étoile , éveillée comme Fabien en avait l’habitude, je pense a lui, je veux qu’il revienne, j’ai espoir que je vais sentir sa main me toucher l’épaule et le voir sourire
Mais non, c’est la fin, il ne reviendra plus jamais!
Fabien est parti et moi aussi je dois partir d’ici au plus vite
C’est donc ainsi que quelques jours après, j’ai sur moi une somme de 700 FRS, les autres gars représentent déjà une réelle menace pour moi
Maintenant ils ne me demandent plus de leur donner mais ils arrachent et si je revendique, je reçois des claques et même des chandelles
Ce jour je décide de partir, je décide de quitter les lieux, j’ai une somme de 700 FRS et je me mets à marcher vers une autre direction….
A SUIVRE….

Episode 14

On_Se_Retrouvera ep 14
Je marchais sans savoir où je partais exactement mais je savais que je devais m’en aller de cet endroit qui était devenu pour moi très risqué
J’avais donc pris la direction qui allait vers la sortie de la ville , je préférais des coins un peu fréquentés peut-être par des motos
Dans un sous quartier, je vis un vieux garage, ça me semblait l’endroit idéal pour souvent reposer ma tête dans une très vieille voiture
Avec mes 700frs en poche, je me suis acheté quelques beignets à 100frs et j’ai gardé le reste
Les journées étaient longues, je n’avais pas où aller en journée lorsque les gens travaillaient au garage par exemple
J’étais obligée de rester aux abords de la route à compter les voitures
Cette fois personne n’avait été gentil pour m’aider , même seulement pour me poser la question de savoir ce que je faisais la
C’est chacun qui gérais sa vie !
J’ai vécu sous le froid , le soleil et parfois même la pluie… Je remercie le ciel de n’être jamais tombée malade car si cela aussi s’ajoutait à cette souffrance , peut-être je ne serai plus de ce monde à l’heure actuelle
Je me demandais ce que je devais devenir , je pensais à Fabien mais aussi à mon grand frère… Je me disais que si je ne suis pas encore décédée c’est simplement parceque le destin jusqu’ici veut encore nous unir
À quoi ressemble t’il aujourd’hui ? Je n’avais que des souvenirs de lui comme des flash , ça faisait des années, je ne sais même pas si je pouvais le reconnaître et je ne le pense même pas
Peut-être lui il me reconnaîtra, je pensais à notre tâche de naissance , tout ces souvenirs dans ma tête étaient revenus
Mes parents , pourquoi eux et en ce moment ? C’était difficile ! Si ils pouvaient être là… C’est le moment où j’avais vraiment besoin d’avoir une famille afin de surmonter tout ça mais hélas , j’étais toute seule !
# FERNAND
J’avais tout de même réussi à dormir , je vivais dans une maison luxueuse mais risquée… Quel serait ma suite dans cette demeure ? Avec des personnes qui fumaient de la drogue et avec des comportements étranges
Il était 2h du matin lorsque Didier vient me réveiller et me demande de le suivre
– Mets un pull
FERNAND: Je n’ai pas de pull
– C’est vrai! Bref amène toi !
Je le suis , nous sommes a l’extérieur et là je vois une voiture avec des personnes suspectes à vue d’oeil à côté
Ils sont presque camouflés… Didier me dit
– Ton baptême n’est pas encore fini! Cette nuit , nous allons te montrer le travail
Puis il s’adressa aux autres
– Vous avez pris vos sacs ?
C’est où je remarquai que il se trouvait des sacs à côté de chacun !
Didier regarda sa montre et dit
– Le boss nous attendra ici à 4h! Donc dans Exactement 1h55minutes! Vous devez faire vite et surtout ne vous faites pas répéter ! Vous connaissez le code
– On meurt seul sans dénoncer la chaîne !
– Voilà!
Puis il me regarda et me dit
– Toi , suis moi!
On entra dans la voiture , lui même était au volant , les autres étaient sortis pour prendre chacun leur direction
J’ai roulé avec Didier jusqu’à ce que nous sommes arrivés dans un coin très populeux , on pouvait trouver des personnes de tout sexe et de tout âge
Il me dit
– Tu devais avoir un pull ou un gros blouson!
Je ne sais pas pourquoi c’était si important !
Il resta dans la voiture et quelques minutes après ,un monsieur arriva et des mains, il lui fit signe de venir garer dans le parking privé
– Attends moi là .
Me lança Didier qui descendit de la voiture, il alla vers le gars et ils se mirent à parler , je vis le gars jeter un coup d’œil vers la voiture et il hocha la tête , lorsqu’il est revenu il avait un pardessus que Didier m’avait remis
– Tu restes discret ! Pas de faux gestes!
Je ne savais pas encore ce qu’on était venus réellement faire ici! Mais je devais avoir , ça n’allait tarder
On alla s’asseoir dans un coin sombre de la pièce, il y’avait de la boisson puis quelques minutes cinq filles sont arrivées avec le gars qui nous avait accueilli
C’était du proxénétisme !
On avait fait semblant de s’amuser comme les autres, Surtout que le temps était compté, lorsque l’heure est arrivé nous sommes sortis pour rentrer avec ces filles
Tout le monde était au rendez vous ce soir avec beaucoup d’argent
Qu’est ce qui se trouvait dans les sacs , vous allez le savoir !
– Hummm! Elles sont bonnes !
Dixit le boss en appréciant ces filles , puis il ajouta
– Il vous a expliqué pourquoi vous êtes là ?
Elles répondirent oui… En réalité lorsqu’ils approchaient ces filles , c’était toujours dans l’optique de juste baiser et être payés mais dans leur tête ce n’était pas tout
Ils vous gardaient pendant des jours, vous miroitant une vie de luxe en vous donnant tout ce dont vous avez besoin et lorsqu’ils étaient fatigués de vous… Ils se débarrassaient de vous en vous éliminant
Oui, ils vous tuaient et vos organes étaient vendus pour leurs business afin qu’ils prospèrent plus et c’est ce qui se trouvaient dans les sacs
Le reste du corps était incinéré
Ceci je l’avais su avec le temps, après mes six mois dans cette maison, j’avais un peu compris comment ça fonctionnait ! Un an après je travaillais déjà pour le boss, je devins son homme de main pas au même titre que Didier
J’allais lui chercher des filles que je ramenais en retour , j’étais au petit soin et je ne me manquais de rien
N’allez pas croire que je ne me droguais pas, c’était obligé de le faire
Le réseau ne s’arrêtait pas seulement à Douala, non c’était dans tout le pays que ça se passait , ce n’était pas seulement mon boss qui faisait ce boulot, il avait des amis , des amis pour qui parfois on travaillait aussi
– Euh Didier et Fernand, vous allez à Yaoundé me récupérer des caisses! Je ne veux pas de risques
Voici donc comment je me suis rendu à Yaoundé une seconde fois…
# HERMIONE
J’avais réussi à survivre, un an dans la rue à mendier et parfois même à voler, j’étais devenue une menace même pour certains mais je n’avais pas le choix car je devais vivre et j’étais prête à tout en ce moment
J’étais au bord de la route ce jour lorsque je vois une voiture garer devant moi, la vitre qui se baisse… Je me lève et je cours pour aller demander quelques pièces comme d’habitude lorsque je vois un jeune garçon et un monsieur
FATIMATA: Pardon tonton une pièce , j’ai faim
Le jeune me demande
FERNAND: bonjour petite , comment tu t’appelles
FATIMATA: Je me nomme Fatimata !
FERNAND: Monte dans la voiture, on va manger !
Je ne me suis méfie de rien , ils ont ouvert la voiture et je suis entrée !
A SUIVRE….

Episode 15

On_Se_Retrouvera ep 15
À l’intérieur de la voiture, j’avais trouvé deux autres filles , donc nous étions cinq! Je n’avais pas peur, de toutes les façons qu’avais je à perdre ? Rien ! Ma vie était déjà assez difficile comme ça, je n’avais même pas encore 18 ans !
Même si je trouvais les deux hommes devant suspects, j’espérais qu’il devait me donner à manger !
Nous avions roulé et jusqu’ici personne ne parlait dans la voiture sauf quand celui à côté de la cabine se tourna, nous regarda et sourit
Nous sommes arrivés devant un restaurant et il a garé, nous sommes descendus et nous sommes entrés
– Vous pouvez manger comme vous voulez ! N’ayez pas peur !
Je me demandais bien qui étaient ces gens si généreux , des hommes au grand cœur
Je me suis assis en face de celui qui était à la cabine , il ne me gérait même pas, il avait plutôt l’air de celui qui voulait que tout se termine vite afin qu’on aille
Ils regardaient à gauche et à droite
Nous avions commandé, mangé… Après tellement de temps sans avaler quelque chose d’aussi bon, j’avais du mal à vite manger
Pendant que les autres avaient déjà terminé leur plat, moi j’étais encore entrain de manger et il me demanda
FERNAND: Tu comptes terminer ?
Ça m’a gêné et il a ajouté
FERNAND: C’est sans vouloir te mettre une pression ! Je demande juste si tu pourras terminer ton plat
FATIMATA: Oui je vais le terminer
FERNAND: D’accord
Il me fixa et me demanda
FERNAND: Tu m’as dit que ton nom c’était Fatimata c’est ça ?
FATIMATA: Oui
FERNAND: Que fais tu dans la rue ?
FATIMATA: C’est une longue histoire!
FERNAND: Ok
J’avais vu qu’il ne voulait pas en parler , il a détourné son regard, il s’est levé avec son ami et ils sont allés parler à côté quelques temps avant de revenir
Lorsqu’il m’a regardé j’ai su que cette fois il fallait que j’arrête de manger , j’ai directement déposé la fourchette
FERNAND: c’est bon ? On peut partir ?
Nous nous sommes levés et nous sommes allés dans la voiture , il a démarré
On roulait et je ne savais même pas où on partait, les autres filles par contre avaient l’air de savoir où on va et étaient sereines
FERNAND: Donc comme je vous le disais, Fatimata n’était pas là, je vais vous proposer du travail si ça vous plaît vous pourrez rester mais si ça ne vous plaît, on vous renverra sur Yaoundé le lendemain
Du travail, rien qu’à y penser, j’étais excitée, oui je voulais travailler pour pouvoir gagner des sous! Je vous l’ai dit, j’étais prête à tout
Alors lorsqu’il a dit cela, je me suis dis , c’est le moment venu, peu importe où on va désormais, je le suis…!!
# FERNAND
Ma mission à Yaoundé était de ramener des filles entre 16 et 18 ans… Lorsque je suis arrivé, j’ai logé avec Didier dans un hôtel à la sortie de la ville
Étant parfois à mon balcon , j’avais repéré une jeune petite fille après quelques jours j’ai compris quelle était sans abris
Elle était débraillé mais faisait l’effort d’être propre ! Elle était très jolie , d’un teint noir ébène et je ne savais pas pourquoi mais elle me parlait beaucoup
Mon coeur me demandait de partir avec elle, j’hésitais en me disant que ce n’était pas bien qu’elle aille subir les frasques de mon boss! Mais après c’était mon travail, je le faisais pour vivre sinon je mourrais
Pour ne pas donc trop cherché, nous avions proposé mieux à deux filles qui travaillaient à l’hôtel où on dormait et pour finir j’avais dit à Didier que on partait avec l’autre
Il n’était pas d’accord me disant que ce n’était les goûts du patron mais moi j’insistais en lui disant que le boss n’avait pas précisé un goût unique mais plutôt une tranche d’âge et que en même temps ce n’était pas pour faire d’elle sa femme mais de l’utiliser
Didier n’était pas ce que je pensais au départ, il n’aimait pas discuter et je peux vous dire qu’on avait de très bonnes relations lui et moi
En même temps, nous étions déjà pressés de rentrer donc il fallait repartir , il avait donc finalement accepté et c’est ainsi que nous avions transporté les trois filles au patron après le restaurant
Il était interdit de nous appeler par nos noms lorsqu’on transportait la marchandise, du coup avec Didier on se parlait juste , durant le voyage on ambiançait les filles juste pour les mettre en confiance
Lorsque nous sommes arrivés à Douala et que nous étions à la maison, Didier et moi sommes sortis en disant aux filles
– attendez nous là !
En sortant nous avions aspergé du gaz dans la voiture pour les endormir en quelques secondes
– Ah vous êtes déjà là ? La chasse s’est bien passé ? Les clients attendent la marchandise depuis
Demanda le boss
– Pas facile mais on a quand même pu trouver ce que vous avez demandé !
– Et où est ce qu’elles sont ?
– Dans la voiture !
Il envoya qu’on aille les chercher, elles étaient déjà endormi, il regarda et apprécia la marchandise
Le même soir il fallait en tuer une ! Moi ça ne me concernait guère de toutes les façons , j’avais déjà fait mon travail et j’étais convié à partager une bouteille de vin avec le boss dans son salon
Celui qui était censé tuer l’avait fait, il avait exécuté une des filles de l’hôtel , extraite ses organes et incinérer le reste du corps
Pour fêter celà, on avait eu droit à un peu d’argent et une bonne fête
Les autres filles étaient prisonnières dans une pièce de la maison, je ne sais pas laquelle puisque ça ne me concernait pas du tout , moi je faisais juste ce que le boss me demandait
Les livraisons humaines ne se passaient pas chaque jour , c’était après un à deux mois. Oui mon boss pour faire prospérer son business de drogue afin qu’il ne soit pas arrêté, il sacrifiait des innocents et sa puissance augmentait
Nous pouvons dire que c’était un sectaire
Après donc deux mois , deux mois où je n’avais même plus revu le visage d’une de ces filles. U
n soir il fallait bien qu’on exécute une deuxième, il envoya qu’on aille chercher l’une des filles et celle avec qui on était venu c’était Fatimata
Mon boss la regarda et lui demanda si elle avait déjà connu l’homme dans sa vie , elle répondit
FATIMATA: Non!!
– Waouh du sang pur !
S’exclama le boss
J’étais assis à côté avec le reste de l’équipe , bouteille de whisky à la main et de la drogue que je fumais
– Vous voyez ça ?! C’est du bon ! J’avoue vous faites du bon travail tout de même ! Déshabille toi !
Lui avait dit le boss !
Je tiens à vous rappeler que malgré le fait qu’elles étaient en captivité, elles étaient bien traitées, nourris et vêtues
– Déshabille toi, je vais confirmer cela et gare à toi si tu m’as menti! Je vais te faire souffrir
Fatimata ôta ses vêtements, je peux vous dire que j’étais entrain de rire de ce spectacle, étant déjà habitué , je m’étais dit que c’est de cette façon que ma vie était écrite , j’avais accepté de vivre ainsi
Mais lorsque cette fille laissa tomber sa robe et qu’elle fut nue devant nous, j’avais subitement arrêté de rire lorsque j’ai vu cette tâche de naissance au même niveau que le mien était
Du coup j’ai cessé de rire , n’étant pas sur de ce que je pensais , ma joie s’est arrêtée et tout le monde avait constaté, même le boss qui m’avait demandé
– Il ya un problème ?
A SUIVRE….

Episode 16

On_Se_Retrouvera ep 16
La question du boss avait raisonné dans ma tête comme un sifflet , j’avais dû me ressaisir pour répondre à cette question dont tout le monde attendait la réponse
FERNAND: Non boss! Ça ce sont mes goûts !
Cette réponse était sortie de nulle part et après l’avoir dit et que je me suis rendu compte que elle avait intéressé les autres, je l’ai amplifiée
J’ai changé L’expression de mon visage en gangster
FERNAND: Bah oui boss! Ça ce sont mes goûts ! J’aimerai bien me servir avant qu’on ne la tue
Le boss s’est mis à rire, tout le monde riait même à cause de ce que je venais de dire
J’avais été courageux de demander une fille devant le boss !
– J’aime ce petit, j’adore ce genre de garçon ! Sers toi et fais lui ça bien ! Elle ne devra jamais l’oublier même au paradis
On a poussé Fatimata vers moi, elle est tombée sur moi, j’ai encore touché sa tâche de naissance , ce n’était pas de la saleté, c’était réel
Mon coeur battait tellement, était ce ma petite sœur ? Tout ce que j’avais ingurgité comme alcool et drogue avait disparu dans mon corps
Le boss a ordonné qu’on garde donc d’abord Fatimata le temps pour nous de terminer de boire et de faire la fête
On la brutalisait, on la poussait pour qu’elle rejoigne sa chambre où elle était en captivité
Je ne voulais pas que ce soit elle, non, je refusais d’accepter que j’avais entraîné ma sœur dans ce trou, oui, je voulais me tromper
Je la regardais partir sous les gifles de son bourreau le coeur brisé…
Maintenant, c’est le boss qui donnait en même temps le moment où tu devais toucher une fille car après cela à l’instant, il la tuait
C’était comme ça dans sa secte !
Maintenant il était strictement interdit aux gens de demander à voir ces filles sauf si c’était le boss lui même
Sauf que moi je devais m’entretenir avec Fatimata, je ne pouvais pas attendre le dernier moment, sérieux il fallait que j’agisse !
Et ceci le plus vite possible , avant qu’il ne soit trop tard
# HERMIONE
Lorsque j’avais vu la grande maison devant moi j’ai su que nous nous sommes faites piégées mais je ne pouvais plus rien faire à part croire que je me trompais
Mais non ce ne fut pas le cas !
Comme vous le savez, ils nous avaient endormi , je sais que lorsque je me suis réveillée, j’avais de violents maux de tête, j’étais allongée sur un lit avec les deux autres filles
Nous nous étions réveillées au même moment mais nous n’avions pas duré car ils étaient venues chercher l’une d’elle
La façon dont ils étaient arrivé disait tout , moi j’avais su que je ne devais plus la revoir
Sa sœur avait commencé à pleurer mais cette pièce était faite de mur avec une épaisseur extraordinaire, personne ne pouvait t’écouter de l’extérieur, encore moins percer ce mur
Ce qui était bizarre c’est le fait que nous étions bien nourris, bien entretenus et bien vêtus
À se demander si nous étions dans une prison prête à y passer, tellement on nous traitait bien !
Le temps passait et ça faisait longtemps je n’avais plus jamais vu la lumière du soleil car toujours enfermée dans cette chambre
Le soir où on vient ouvrir, je fais mes adieux à ma colocataire, car je sais que je ne reviendrai plus tout comme sa soeur
Mais ce qui se passe là-bas est comme une chance que le ciel me donnait à nouveau
Ce garçon je n’avais jamais vu ses yeux mais ce jour oui, j’avais pu croiser son regard, et je peux vous dire qu’on avait la même couleur d’yeux
Il venait de retarder ma mort
Je ne sais pas, mais quand on m’amenait dans la chambre après qu’il ai dit qu’il allait coucher avec moi de façon aussi vulgaire, je savais que je devais le revoir et que je devais parler avec lui
Je suis arrivée dans la chambre en pleure, la colocataire me demanda
– Ils t’ont relâchée ?
Je n’ai même pas eu la force de lui répondre ce jour , c’est deux jours après que je lui avais narré mon histoire pour lui dire à la fin que
FATIMATA: J’ai l’impression que c’est mon frère!
Elle n’en revenait guère, je sais au fond elle ne me croyait même pas mais bon là n’était pas le problème
Moi j’avais espoir que ce soit lui et si c’était le cas , il était le seul qui pouvait me sauver comme il venait de le faire
Une semaine plus tard, on suit la porte s’ouvrir, on se range et là un monsieur, celui qui gardait la chambre entre , sauf qu’il n’était pas seul, il était avec Ce mystérieux garçon
# FERNAND
J’avais réussi à soudoyer ou encore tromper celui qui était censé garder la chambre, je prenais de très grands risques mais depuis l’arrivée de cette fille dans cette maison , je n’arrivais plus à trouver le sommeil
Je me devais de percer rapidement ce mystère
Lorsque je suis entré dans la chambre , je les vis effrayé mais dans l’expression de mon visage , j’avais voulu les rassurer, surtout Fatimata
Je voulais qu’elle n’ait pas peur
FERNAND: Bonsoir
Elles n’avaient pas répondu mais tremblaient…
FERNAND: Écoutez moi , je ne vous veux pas du mal, je veux juste te parler , oui toi Fatimata
Elle se calma un peu, elle se ressaisi
FERNAND: Est ce que tu peux te déshabiller ?
Je crois que là, elle avait cru que j’étais venu pour faire ce que je devais faire mais non !
J’étais là pour autre autre chose !
Elle enleva son t-shirt, elle resta seins nus, je lui dit
– Retourne toi stp!
Elle l’a fait et là je revis la tâche, j’ai enlevé mon t-shirt, elle a eu peur oui je l’ai vu mais je l’ai rassuré d’un geste de la main , je me suis retourné et je lui ai montré la même tâche de naissance qu’elle
Elle a crié
FATIMATA: Fernand ?
J’ai crié
FERNAND: Hermione …
Je ne saurais réellement vous décrire ce que j’avais ressenti , l’émotion était grande , j’ai coulé des larmes , elle aussi …
Les mots me manquaient , j’ai couru vers elle , je l’ai serrée dans mes bras très fort, je ne n’arrivais plus à parler , mais ce que je sais c’est juste que…
J’AVAIS RETROUVÉ MA PETITE SŒUR !!!
A SUIVRE….

Episode 17

On_Se_Retrouvera ep 17
Après ces retrouvailles dans des conditions qu’on espérait guère, lorsque nous avions un peu récupéré de nos émotions, il fallait maintenant que je la sorte de là
FERNAND: Mais c’est quoi ce nom de Fatimata
FATIMATA: C’est celui qu’on m’a donnée lorsque nous nous somme séparés, j’étais dans un camp….
Et voici comment Hermione me raconta sa souffrance et son parcours jusqu’à cet âge
FERNAND: Ici, je peux te garantir que tu n’es pas en sécurité ! Tôt ou tard, ils te tueront mais je peux encore essayé de te sauver la vie le plus vite possible
FATIMATA: Aide moi vraiment Fernand, j’ai peur!
FERNAND: Ne t’inquiète pas! Je trouverai une solution le plus tôt possible
Je lui disais des choses que je ne pensais même pas! Ce que je venais de faire si le boss un seul instant était au courant , je pouvais être tué, ça c’était de un
De deux, je n’étais même pas sûr que je pouvais réussir à l’aider , sinon comment ? En quoi faisant ? Cette maison était surveillée et gardée plus qu’un président
De trois, j’avais l’obligation de le faire quand même!
FERNAND: Il faut que je parte ! Je dois te laisser !
De quatre, je ne voulais pas la laisser mais je n’avais pas de choix… Plus je mettais de temps dans cette chambre, plus le boss pouvait le savoir
Je suis sorti malgré moi pour rejoindre les autres comme ci de rien n’était , tout en espérant aussi que celui qui gardait la pièce ne devait rien dire de ma visite à personne
– On te cherchait là !
Me dit Didier, je lui répondis
FERNAND: Petit mal de ventre , désolé ! Il y’a à faire ?
– Ça va ! On a changé d’équipe !
Didier avait su que je ne disais pas la vérité et c’est où il avait commencé à me soupçonner mais j’avais pu le rassurer que oui j’avais un indigestion qui m’a conduit aux toilettes
Pendant des jours, j’ai cherché comment trouver un plan pour arriver à sauver ma sœur mais je n’en trouvais pas
Un soir le boss fit appel à moi et me dit que c’était le moment de tuer Fatimata, les gens attendaient leur livraison d’organes comme d’habitude
Je lui dit
FERNAND: Déjà boss ? Je n’ai pas encore abusé d’elle ! Avec le travail qu’on a ces jours ci , j’aimerai vraiment profité d’elle à fond!
Je suis désolé, mais je n’avais pas le choix de lui dire
FERNAND: Vous pouvez d’abord tuer l’autre ! Le temps pour moi d’être bien !
Didier qui me regardait , le boss ne discuta pas, il aimait des trucs bizarres comme ça … Il ordonna donc qu’on tue l’autre fille
Avant qu’ils ne la tuent, oui ils avaient abusé d’elle puis j’avais seulement vu comment ils étaient entrain de sortir avec les sacs
La livraison devrai être effectuée
Didier m’a suivi deux jours après, puisque je réfléchissais désormais beaucoup, j’étais de plus en plus soucieux
– Qu’est ce qui ne va pas ?
FERNAND: Non rien !
– Tu sais que je suis ton ami, tu peux me dire ! J’ai comme l’impression que la fille là et toi aviez un lien
FERNAND: Nooo! Loin de là ! C’est juste que je veux être bien pour profiter d’elle
– Humm! Ce n’est pas à moi que tu vas mentir Fernand ! Tu sais que si tu as un soucis, tu peux me dire et je vais t’aider
J’ai fait confiance à Didier et je lui ai dit
FERNAND: Tu connais mon histoire n’est ce pas ? Cette fille est ma sœur ! Celle que je cherche depuis
Il était sans voix, il me regarda et me dit
– Et que comptes tu faire ?
FERNAND: Tu sais bien que je ne peux pas faire du mal à ma sœur ! Du coup j’aimerai la sauver d’ici
– Humm! Pas facile! Je ne sais pas comment tu vas t’y prendre mais ce n’est pas facile!
FERNAND: Je sais , je sais! C’est pourquoi je réfléchis encore sur ce que je pourrais faire pour l’aider, mais une chose est sûre elle doit s’en sortir , je préfère laisser ma vie mais elle, elle doit vivre…
Ce fut ma décision …
# HERMIONE
Revoir mon frère après toutes ces années où j’avais pensé à lui, ces années où je le croyais mort mais j’avais espoir, ces années de séparation, j’avais tout de même pu le serrer à nouveau
Ça m’avait fait tellement plaisir que je ne voulais plus le lâcher !
Lorsqu’il était parti et que je suis resté avec ma colocataire, elle était heureuse pour moi, elle me disait tout le temps que j’avais de la chance car elle sait que mon frère devrai m’aider
Je la rassurais en lui répondant que si il arrivait à me sauver, elle aussi serait sauvée mais elle me disait
– Il a juste parlé de toi et de personne d’autre ! Je ne crois pas qu’il pensera à moi ! Mais de toutes les façons, je ne lui en veut pas! Il est libre !! En plus tu es sa sœur
C’est clair que j’aurai bien voulu que ça se passe comme je pensais, qu’on s’en sorte toutes les deux mais non ! Quelques jours après on était venus la chercher et elle n’était plus jamais revenue
J’étais désormais seule dans cette chambre et maintenant j’attendais impatiemment mon tour, malgré le petit espoir que j’avais que mon frère devait me sauver
Sauf que la durée de temps qui s’écoulait ne prévoyait rien de bon! Je savais que ce n’était pas facile pour lui
J’ai donc commencé à perdre carrément espoir, jusqu’au jour où celui qui était censé venir chercher les victimes vint me chercher , me ligota les mains et m’amena devant leur fameux boss où la fin m’attendait
J’ai trouvé Fernand qui était là, le visage crispé, j’ai imaginé qu’il était face à une situation et que finalement , il n’avait pas réussi à faire ce qu’il m’avait promis…
# FERNAND
Le boss était catégorique cette fois, soit je couchais avec Fatimata , soit il la tuait
Devant nous, il l’ appela et me mit face à ces responsabilités !
– Fernand , tu vois cette fille ?
FERNAND: Oui je vois boss!
– D’accord! Cette nuit, elle doit mourir! Il est ( il regarda sa montre ) 22h, à minuit, elle ne sera plus envie ! Tu as donc deux heures pour coucher avec elle ou alors elle mourra sans jamais connaître le goût de cette chose … Hahahahahah!
J’étais placé là sans rien dire , la tête baissée, je n’allais pas quand même couché avec ma sœur, je ne pouvais non plus accepter qu’on la tue
Que faire donc ? Je me posais ces questions dans ma tête ! Le boss ajouta
– Tu as un soucis ? Il ya quelque chose que tu as omis de me dire ?
Je cherchais les mots quand j’entends une voix qui dit
– Boss, c’est justement parce qu’il s’agit de sa petite sœur !
Didier venait de vendre la mèche …
A SUIVRE….

Episode 18

On_Se_Retrouvera ep 18
Je ne savais pas pourquoi Didier l’avait fait, mais je pensais qu’il n’aurait pas dû le faire!
Ma réaction ne pouvait que me trahir lorsque je l’ai regardé et que le boss m’a demandé si c’était vrai
– Réponds moi Fernand, est ce que c’est ta sœur ?
FERNAND: Boss, je ne savais pas lorsque je l’ai ramenée ici, je me disais que c’était juste une fille comme toutes les autres
– Tu ne m’as pas répondu Fernand! Je te demande une dernière fois! Est ce que cette fille est ta sœur ?
FERNAND: Oui c’est ma sœur boss!
Il se mit à rire, il prit un peu de poudre qu’il aspira toujours en riant puis il me dit
– Je vais te poser une question! Quelles étaient tes intentions lorsque tu m’as dit que tu aimerais coucher avec elle avant de la tuer ? Retarder cette échéance ? Surtout ne me dis pas que tu allais essayer de la sauver ! Non , ne me le dis pas Fernand!
Je n’ai pas pu répondre à cette question.
– Donc tu voulais me doubler! Lorsque tu es entré dans cette famille, je t’ai dit que dans ce que nous faisons, il n’existe pas de sentiments dans ce business ! Tu sais très bien que c’est ce qui nous nourrit ici mais tu essayes de me doubler ! Hahahaha! Pas toi Fernand! Si ce n’était mon ami et aussi Didier , je crois que je t’aurai tué depuis mais ils m’ont demandé de te garder que tu avais un bel esprit !
FERNAND: Je suis…
– TAIS TOI !!! JE NE VEUX PLUS T’ENTENDRE ! CETTE FILLE QUE TU LE VEUILLES OU NON ! QUE CE SOIT TA SŒUR OU PAS, SERA TUÉE TOUT À L’HEURE ! MOI JE VEUX DE L’ARGENT, JE VEUX DE LA PROTECTION ! TU NE DEVRAIS EN AUCUN CAS PENSER QUE TA SŒUR SERAIT PLUS IMPORTANTE QUE MA VIE ! CELLES QUI SONT DÉCÉDÉES DEPUIS SONT AUSSI LES SŒURS DES GENS ! MAIS EST CE QUE TU LES A VU REVENDIQUER ? NON! ALORS… TU TE TAIS!
Cette fois, je savais que c’était la fin! Il était vraiment sur les nerfs et ce salopard de Didier qui était entrain de sourire en me regardant , j’avais juste envie de lui arracher les yeux mais je ne pouvais rien faire
Moi qui avais cherché ma sœur, moi qui l’avais retrouvé et bientôt moi qu ne devait plus la revoir
La vie était entrain de tout me prendre! Qu’avais je fais de si mal ?
– Encore estime toi heureux que je ne t’ai pas demandé de coucher avec elle devant moi , mais crois moi elle mourra et ça je te le dis
Je regardais ma sœur, ma petite sœur et je savais déjà qu’elle avait perdu tout espoir de vie
Elle même avait vu mon impuissance face à ces fauves prêts à tout pour de l’argent…
FERNAND: D’accord boss! J’ai compris!
Il a fait deux minutes sans rien dire et nous nous étions encore là, il caressa le menton de Hermione puis il dit
– Il ya longtemps ta douleur serait terminée si ton frère n’avait pas essayé de te protéger, aujourd’hui tu auras mal… Mais alors très mal
Il se tourna maintenant vers nous et il dit
– Didier occupe toi d’elle, tu es vraiment mon ami ici ! Tue cette fille et Fernand enfermez le dans la chambre, il en a pour 3 jours! Sans manger , sans boire ! Je suis même tolérant
Il se mit à aller dans ses appartements privés mais avant il ajouta
– Vous dépécez son corps ensuite, vous allez livrer, Didier connait !
Il a disparu…
On m’a saisi par les deux bras pour me conduire vers cette chambre! Si mon regard pouvait tuer quelqu’un , Didier serait mort mais lui il était plutôt décontracté
Il avait déjà pris ma sœur par la main et il était entrain de la conduire dehors pour aller terminer avec elle
Moi on m’a amené dans la chambre et puis deux tours de vachette , j’étais prisonnier pour trois jours
Incapable de lutter pour maintenir ma sœur vivante, je n’avais que mon coeur brisé et mes yeux pour pleurer! J’ai crié, hurlé, pleurer dans la chambre mais personne ne pouvait m’entendre, ça je le sais!
Mais j’avais besoin de me lâcher !
Les petits souvenirs du jour où on s’était séparés, les souvenirs de ma souffrance, le souvenir de mes parents
Je ne saurai souhaité une telle chose à des êtres humains comme moi…
# HERMIONE
Lorsque le monsieur qui m’avait amenée dehors, le nommé Didier avait annoncé que j’étais là sœur de Fernand , j’ai senti que ma vie était terminée
Lorsque leur boss avait pris la parole, j’ai compris qu’il y’aura aucun miracle!
Je devais passer comme toutes les autres filles!
De toute les façons qui étais je ?? Je me consolais d’aller rejoindre mon grand frère Fabien mais aussi mes parents adorés si et seulement si on revoyait les gens là-bas
Il me tirait très fort par la main , il était accompagné d’un autre
Lorsque nous sommes arrivés, j’ai toute de suite compris que c’est dans cet endroit que ces gars avaient pour habitude d’opérer
– Va chauffer les voitures s’il te plaît! On n’aura pas de temps à perdre
Disait Didier au gars avec qui nous étions !
Puisque j’étais ligotée, il était confiant, il prit place sur une chaise et alluma une cigarette tout en me regardant
J’essayais à chaque fois de fuir son visage mais je n’y arrivais pas et à chaque fois que j’essayais de le regarder je retrouvais son regard sur moi
J’aurai bien aimé savoir à quoi il pensait , mais je saurai le dire !
– Je reviens !
Me dit il en se levant
– N’essaye même pas de t’enfuir, encore moins de te cacher car si je te retrouve, ta mort sera plus lente ? Mais très douloureuse
De toute les façons, j’étais prête à mourir dans quelques heures donc ça ne me servait vraiment à rien de courir!
Non seulement ils vont me rattraper mais me faire souffrir
J’ai déjà assez souffert comme ça ! Je ne comptais plus en rajouter , surtout que j’avais pas trop de chances, ceci je l’avais compris au moins
J’étais là, abandonnée à mon propre sort , ça faisait déjà une trentaine de minutes et personne n’était revenus
Ni celui qui était allé chauffer les voitures , ni Didier
Pourquoi ne finissaient ils pas avec moi une bonne fois pour toute ?
Cette question restera sans réponse !
– Eh !
Une voix, je lève la tête et je vois celui qui était censé chauffer les voitures, il me dit
– Lève toi et suis moi!
Je me lève et je le suis , il m’a plutôt l’air très discret … Nous sommes arrivés devant une voiture, il ouvre la malle arrière et me dit
– Entre!
Moi j’obéis juste … Ce qui se passe dehors, je ne sais pas , je sens seulement la voiture démarrer
Trente minutes après, elle s’arrête, je sens quelqu’un descendre de la voiture et se rapprocher de la malle
Puis la malle s’ouvre , c’est Didier
Il agit étrangement, il me détache les mains et me fait sortir de la malle
– Entre!
En ouvrant la portière ! Était ce encore le complot de son boss ?
J’entre dans la voiture et qui vois je ?
FATIMATA: Fernand ?
Fernand me sourit, Didier entre dans la voiture et nous regarde par le rétroviseur en souriant
Je comprends tout maintenant
– Hermione! On s’en va loin d’ici désormais !!
Et il me prit dans ses bras….
A SUIVRE….

Episode 19

On_Se_Retrouvera ep 19
je sais que vous vous demandez comment est ce que Didier est devenu celui qui nous avait sauvé la vie ?
Je vais vous raconter !
En réalité Didier était mon ami… Lorsque je lui avais raconté mon histoire, il a eu de la compassion et m’a aussi parlé de la sienne qui était presque similaire
Il m’avait dit ceci
Le boss avait jeté son dévolu sur sa soeur et c’est ainsi que il lui ordonna de venir avec sa sœur afin que celle ci travaille pour lui, il avait promis ne pas la tuer mais tuer Didier, si celui ci refusait
C’est donc comme ça que Didier avait piégé sa sœur pour qu’elle se retrouve dans les mains de son boss, mais deux mois après, juste parcequ’elle avait refusé d’obéir à ce qu’il disait à cause de la fatigue, il tira sur elle et cette dernière décéda
Didier se Jura donc de venger sa sœur d’une manière ou d’une autre mais il attendait le bon moment
Lorsqu’il a eu l’occasion de nous sauver , il m’avait dit
 » Si le boss l’apprend de lui même , tu vas mourir avec ta sœur crois moi , mais si je lui dis comme ci je te vendais, il me fera confiance et moi par la, je pourrai vous aider « 
Alors depuis le début tout ceci était un plan qui avait plutôt bien marché en espérant qu’on réussirait à s’en sortir
Car c’est ça qui était le but
– Ses voitures ont un système de kilométrages et de repérages , si on dépasse une zone , il aura une alerte et ça ne sera pas bien pour nous! Je vais vous laisser quelque part et vous allez continuer
FERNAND: Tu ne viens pas avec nous ?
– je serai un danger pour vous! Il me cherchera et vous pouvez mourir!
FERNAND: Mais que vas donc tu lui dire puisque tu n’as pas fait ce qu’il t’a demandé ?
– Faites attention et ne vous inquiétez pas pour moi!! Allez très loin d’ici! Très loin !
Il prit un paquet qu’il nous remit, a l’intérieur il y’avait de l’argent , il me dit
– Prends soin de ta sœur et j’espère que vous serez heureux lorsque tout sera calme
FERNAND: Je te promets ! Merci!
On est descendus de la voiture et lui il est rentré chez le boss !
Ce que je peux vous dire avant c’est que Didier n’avait pas survécu, il est mort torturé par son boss comme un animal pendant des jours et des jours jusqu’à ce qu’il rende l’âme
Ce soir où il nous avait laissé, les voitures étaient presque rares donc nous avions marché à pieds mais lorsque Didier était arrivé avant nous chez le boss avait et que ce dernier avait compris ce qui s’était passé, il a mis les gens à notre recherche
Je savais qu’il allait de toutes les façons faire ça et c’est pourquoi j’essayais de partir très loin avec Hermione
Nous avions voyagé pour Yaoundé au petit matin, et nous nous sommes installés dans un coin caché où on décida de refaire notre vie
Ça n’avait pas été facile puisque les séquelles y étaient toujours et la peur aussi
Pour manger , c’était en journée lorsqu’il y’avait des personnes dehors et je me camouflais plus que tout , j’avais interdit à Hermione de sortir quoi qu’il arrive et Dieu merci elle avait respecté ce que je lui avais dit
# HERMIONE
Lorsque nous sommes sortis de Douala pour Yaoundé, j’ai su que c’était la fin ! Nous sommes allés dans un coin éloigné pour y vivre . Nous étions en liberté mais nous étions prisonniers car nous ne savions même pas ce que l’ex boss de Fernand nous préparait , toujours est il que Fernand me répétait que cet homme était extrêmement dangereux et qu’il fallait s’attendre à tout
Pendant ce temps, je profitais de mon frère, les retrouvailles même si c’était dans la peur faisait quand même du bien et on ne s’arrêtait pas de nous raconter nos parcours
Chacun pleurait lorsque l’autre lui parlait du sien !
On se disait qu’on avait même eu beaucoup de chance par rapport à l’autre pourtant c’était juste que l’on s’était en sorti … Afin jusqu’ici
Après six mois, nous sommes partis de cet endroit, car selon Fernand il avait l’impression d’être espionné et les boutiquiers aussi qui lui disaient parfois que des inconnus venaient se renseigner sur lui
Nous sommes allés habiter dans un quartier carrément opposé de celui ci , mais aussi très bien, calme toujours dans la discrétion et nous y avons fait six autres mois
Donc ça faisait déjà un an que nous avions fuit la maison du dealer
Un matin alors que Fernand était allé acheter du pain , je remarquai qu’il avait mis beaucoup plus long que d’habitude, de 8h , il était déjà presque midi
Je suis sortie même si il me l’avait interdit malgré tout, je devais me rassurer que tout va pour le mieux
Je marchais vers la boutique lorsque je j’aperçois une foule, ça me rappelle la scène de Fabien , je n’ai pas douté, mon coeur m’a dit que c’était Fernand qui était l’attraction de cette foule
Je suis allée et oui, mon frère était couché
Selon les commentaires, des individus armés passant dans une voiture lui aurait tiré une balle dans le dos
On a pu l’amener à l’hôpital, il était inconscient, je ne saurai vous dire si il était encore vivant ou pas car les gens essayaient d’abord de le sauver avant même de savoir qui j’étais pour lui
Nous somme arrivés à l’hôpital et c’est où ils ont commencé à m’écouter… Ils m’ont conseillé de raconter cette histoire à la police , ce que j’ai fait
Deux jours après, j’ai appris que Fernand était en vie, j’étais heureuse mais ce qui m’a encore rendue malheureuse était le fait de savoir que la balle avait atteint sa colonne vertébrale et que Fernand ne devrait plus jamais marcher de sa vie
Oui Fernand devint donc condamner à vivre sur une chaise roulante toute sa vie…
# FERNAND
Ce fut un choc pour moi de savoir que je devais rester infirme toute ma vie, mais j’ai compris que j’aurai même pu mourir, alors autant m’en réjouir si je pouvais encore avoir du temps auprès de ma sœur
Surtout que après cette histoire qu’elle avait raconté aux policiers , les dealers avaient été arrêtés 8 mois plus tard après de longues enquêtes et c’est ainsi que la paix était revenu
C’est aussi comme cela que j’avais su pour Didier … C’était très triste mais c’était fini cette fois j’en étais sûr
Avec l’argent que Didier nous avait remis, près de 15 millions! Les gens m’ont conseillé de faire des investissements, je les ai écouté et aujourd’hui ça se passe bien , je gagne bien ma vie et ma sœur, elle fait des cours en ligne pour avoir un boulot plus tard
Nous avions réussi à nous retrouver , à retrouver la paix et maintenant nous essayons de gagner notre vie dans l’amour en pensant toujours aux âmes de ces gens là qui nous ont aimé en nous aidant mais surtout aussi à nos parents… Oui si une chose est sûre et certaine même avec vous, on se retrouvera…

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