ARIA L'ENFANT DU MAL

Publier le 26 avril 2021 par AJMM

Episode 1

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 1
Peut-être se fait il trop tard aujourd’hui, quand je me rends compte de mes erreurs, peut-être aussi ai je encore un dernier espoir pour essayer de me rattraper
Je venais ou alors j’étais entrain de comprendre que la précipitation dans la vie pouvait nous mener à des regrets, je comprenais que chaque chose avait son temps et que tant que celui là même qui nous a créé n’avait pas encore dit son dernier mot, alors on devait toujours y croire…
BERTRAND: Une femme magnifique avec des yeux magnifiques, ce regard, ces lèvres, cette douceur quand je te touche, ces caprices qui te rendent encore plus jolie, tu es comme du vin plus le temps passe plus tu te bonifies
JANICE: Pardon va droit au but, tu veux quoi ? Tu ne peux pas me flatter comme ça pour rien
BERTRAND: …
JANICE: Je savais, tu veux déjà m’abandonner pour aller voir tes amis
BERTRAND: Mais si tu refuses je ne pars pas!
JANICE: Va là-bas, tu sais bien que je ne peux plus refuser avec tout ce que tu viens de faire là, comme tu pars là, attends il est quelle heure ? Voilà 17h30, si 21h te trouve là-bas…
BERTRAND: Pardon 22h…
JANICE: J’ai dit 21h!
BERTRAND: Regarde, mets à 22h et à 22h je serai déjà revenu
JANICE: Je sens que tu veux que je dise que tu ne sortes plus
BERTRAND: Eh eh ça va! Pardon! Le temps pour moi de me laver je sens que je vais arriver là-bas à 19h avec les embouteillages ci, tout ça parce-que le chef de la maison dit que je ne dois pas rentrer tard
JANICE: Tu as dit quoi ?
BERTRAND: Je toussais pardon!
JANICE: Hum…
Ne vous fiez pas à cette disputes, ce sont des blagues… Avec Bertrand qui était à cette époque mon copain, on aimait bien jouer à ça, je me passais pour celle qui commandait et lui faisait tout pour obéir… Il était pourtant libre de ses mouvements, je n’allais rien lui faire, mais il me respectait beaucoup, et tout ceci parceque de ma vie c’est l’être qui m’a le plus aimé dans ce monde, même ma propre mère ne m’avait pas aimé de cette manière
Désolée de ne m’être pas présentée, moi c’est Ngono Janice, à cette époque j’avais 33 ans en couple avec Bertrand depuis quatre ans, je connaissais sa famille et lui aussi connaissait bien ce qui restait de ma famille car bien évidemment j’avais perdu mes parents et ce sont mes oncles qui s’étaient occupés de moi jusqu’à ce que je le rencontre, j’avais 28 ans et c’est à mes 29 ans que j’avais accepté officiellement la relation.
Vous connaissez la famille africaine, mes oncles avaient trouvé un endroit où ils devaient manger, je veux par la dire qu’ils voulaient rapidement me vendre, c’est a dire que Bertrand avait la pression pour venir me doter, la liste l’attendait déjà, et pas n’importe quelle liste… Même les femmes de mes oncles dont je ne connaissais même le prénom avaient inséré des choses
JANICE: Tu n’es pas obligée de payer tout ça hein
BERTRAND: Je t’ai dit que je vais tout payer! Ils mettent ça,ils croient que ça me dépasse ? C’est même petit pour ce que tu vaux à mes yeux! Tu es un diamant, voilà un diamant raaaaare c’est même ce qu’ils auraient dû me demander et là j’aurai trouvé cela difficile, mais si ce n’est que de la nourriture, de la boisson et des vêtements… Je vais donner!!
Son degré d’amour, de respect et de considération me faisait souvent trembler, oui je tremblais je me demandais si il était vraiment réel cet homme… A la fin quand il finissait de me rassurer ainsi, je le serrai dans mes bras pour le sentir
J’essayais donc de l’empêcher d’être dépouillé par ma famille affamée pourtant Bertrand avait déjà préparé tout son plan, un bon matin il me dit
BERTRAND: Je dois voir tes oncles ce weekend.. tu dois aller leur annoncer cela, je viendrai te chercher et rentrer avec toi
JANICE: Sérieux?
BERTRAND : Oui! Puisque je te le dis
JANICE: Toi hein! J’espère juste que après ça, personne ne va plus nous demander quelque chose
BERTRAND: Hahahaha! Quand tu voudras partir, fais le moi savoir et je te remettrai de l’argent pour le peu de jour là
JANICE: D’accord
J’avais décidé donc de partir deux jours avant, c’est comme cela que je suis arrivée au village, j’ai trouvé le grand frère de papa et je lui ai expliqué…. Une nouvelle qu’il répandit très rapidement au village, voici donc comment les vieux et les vieilles se sont préparés
Le weekend arrivé, Bertrand était là en soirée avec toute sa famille et ses amis, les hostilités avaient très vite commencé, même une aiguille mon homme n’avait pas oublié d’acheter… Tout le monde était satisfait, ils se sont mis à inventer des traditions ensuite pour lui extorquer de l’argent mais lorsque je voulu intervenir il me dit
BERTRAND: Eh tu te calmes et tu me laisses gérer! Ils ne t’ont rien demander, je t’ai dit que je t’achèterai au prix de tout l’or du monde
Que devais je dire face à ce genre d’assurance, je l’ai laissé gérer et voici comment je rentrais définitivement avec lui
Je savais que cela devait peser sur nous à la maison après des dépenses de près de cinq millions de francs CFA.. un soir il me dit allons manger ensemble…
BERTRAND : Tu sais ça fait longtemps on a pas mangé à deux
JANICE: Pourtant on le fait ici chaque jour
BERTRAND: Je sais! Mais dehors tu ne vois pas que ça a l’air différent ?
JANICE: Allons y!
Nous sommes allés dans un restaurant pas loin et bizarrement, je n’ai pas commandé mais on est venu nous servir et c’est exactement ce que je voulais manger
JANICE: Comment tu as su ?
BERTRAND: Je suis ton homme ou pas ? Je ne voulais pas qu’on attende donc j’ai passé la commande depuis quand on venait
JANICE: D’accord
Maintenant au moment de manger, je voulu mettre la première cuillerée dans ma bouche quand j’ai croqué quelque chose de dur
JANICE: Mais c’est quoi ça ?
Je sortis le truc de ma bouche et c’était une alliance, je regardai Bertrand qui se mit à sourire puis il se mit à genoux et dit
BERTRAND : Veux tu être ma femme?
En prenant l’alliance de mes mains et en me la présentant…
Qui aurait dit non!? J’ai très vite accepté et comme toujours six mois après je me marias avec cet homme fabuleux qui était devenu mon mari désormais
BERTRAND: Maintenant c’est madame Takam et ça restera ainsi à vie
JANICE: À vos ordre mon mari
Au début tout le monde était content et je vivais le bonheur absolu, ceci pendant un an soit déjà cinq ans de relation en tout avec Bertrand et les choses se mirent à changer pas avec Bertrand mais avec sa famille, sa mère surtout
JANICE: Pourquoi tu es triste ? Tu m’as l’air pensif
BERTRAND: Non rien ça va!!
JANICE: C’est ta mère n’est ce pas ?
BERTRAND : Je t’ai dit de laisser tomber !
JANICE : Elle ne doit pas mettre la mauvaise humeur dans mon foyer Bertrand, parceque à chaque fois qu’elle te parle de ce sujet, tu deviens bizarre
BERTRAND: Janice
JANICE: Laisse moi parler Bertrand! Je fais déjà tout pour supporter cela moi même, maintenant il faut que je subisse ce que disent les gens, ensuite je dois encore supporter tes humeurs, ça en fait trop
Les larmes se mirent à couler de mes yeux mais je ne m’arretai pas de parler
JANICE : Parceque ta mère pense que comme elle je ne veux pas être mère, je ne veux pas aussi avoir une enfant qui va m’appeler maman ? Donc si je n’accouche pas c’est de ma faute ? Pourquoi te mettre une pression pareille ?
Les larmes me fermèrent la bouche car je n’arrivais plus à sortir un seul mot….
A SUIVRE….

Episode 2

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 2
BERTRAND: Je t’ai déjà demandé de ne pas en parler, c’est moi ou alors c’est elle qui t’ai épousée ? Tu peux au moins me faire confiance à moi n’est ce pas? Ou bien
Malgré ses mots réconfortants, je ne pouvais m’arrêter de pleurer, c’était plus fort que moi, j’avais vraiment mal que sa mère ne me parle plus à cause de ça, eh oui depuis un moment elle ne me parlait plus, soit disant que j’étais incapable de faire d’elle une grande mère digne
BERTRAND: Si moi même je ne réagis pas face à ses paroles, je ne sais pas pourquoi toi tu dois te sentir mal
JANICE: Mais si je me sens mal c’est justement parceque c’est moi la femme qui doit te faire un enfant, ta mère m’insulte indirectement Bertrand, je ne sais pas si tu fais semblant de ne pas le voir
BERTRAND: Elle t’insulte mais est ce que ça fait en sorte que je ne sois pas avec toi, ça t’enlève le titre d’être ma femme ? Tu es toujours là dans ma maison, t’ai je demandé de sortir ? Te voilà avec moi, elle aura beau dire ce qu’elle voudra mais je ne pense pas qu’elle pourra nous séparer, moi je sais que bientôt tu accoucheras, c’est juste une question de temps
Avant cela, je ne saurai vous compter le nombre d’hôpitaux qu’on avait déjà eu à faire depuis deux ans par là, mais jamais on ne trouvait où le problème venait car d’après les docteurs nous étions en santé tous les deux et bien portant pour pouvoir faire un enfant
Cette nuit là je me suis endormie dans les bras réconfortants de mon mari… Le matin je me suis réveillée et il était déjà partie, j’ai commencé le ménage en suivant une émission à la télé et c’est ainsi que par coïncidence ou malchance, la rubrique parlait de mères d’enfants ce jour
J’aimais beaucoup participé à cette émission de chez moi, mais cette fois le thème était sur comment vous comportez vous avec vos enfants à la maison… Le souvenir de la veille est remonté en moi, je me suis mise à couler encore des larmes mais sans changer de chaînes, je me suis concentrée sur l’émission en ayant espoir un jour d’appliquer ce que disaient ces mères d’enfants
Les jours sont passés et tout était calme, Bertrand savait que j’allais mal alors il avait décidé de passer plus de temps avec moi, il n’allait plus avec ses amis après le travail, il préférait rentrer directement à la maison pour me faire penser à autre chose
BERTRAND: Je te dit, j’avais entre quinze ans et seize ans comme ça, quand je sors de la salle de jeux je croise mon père, le temps de fuir il n’y a pas moyen, le gars était d’abord baraqué, donc c’est le genre que il occupe toute l’espace, je veux fuir à gauche, je croise son bras, je regarde à droite c’est pareil, je me suis mis a genoux j’ai commencé à pleurer
JANICE: Hhaahahahahaahah! Tu vas me tuer de rire Bertrand
C’est donc ainsi qu’il essayait de me faire oublier, en me racontant ses épopées de l’époque entre son père et lui mais je savais qu’il évitait sa mère car il savait que le simple nom de cette femme allait me faire penser mal d’elle
Je disais merci au ciel de m’avoir envoyé un homme comme lui, il était tellement différent que parfois je me demandais ce que je serai si je ne l’avais pas rencontré
BERTRAND: Demain je peux fuir le travail hein, j’ai presque fini ce que je dois faire
JANICE: Fuir ? Pourquoi ? Pour aller où ?
BERTRAND: Je ne sais pas! Où tu voudras qu’on aille
JANICE: N’est ce pas ?! Moi je n’ai pas envie de me balader actuellement, je préfère rester chez moi, je n’ai pas le moral
BERTRAND: C’est justement pour cela que je veux qu’on sorte se balader
JANICE: Je ne veux vraiment pas sortir
BERTRAND: Je vais te forcer si tu t’amuses hein! D’ailleurs demain on ira où je veux!
Un mois plus tard, la paix était revenue dans mon foyer, la vie avait normalement repris… Quand Bertrand finissait, il m’appelait pour m’informer qu’il allait s’amuser avec des amis
Voici donc un après midi, il était 16h par la, j’étais assise entrain de manger quand quelqu’un entra dans la maison… C’était sa mère ! Moi de m’arranger pour accueillir ma belle mère, elle m’a traversée, esquivée, ignorée, elle est allée s’asseoir à des chaises de moi et commencer à manipuler son téléphone, elle cherchait à joindre quelqu’un, mais je ne sais qui, sûrement son fils , puis elle se mit à regarder la maison d’un air méprisant pour ensuite commencer à parler
– Une si grande maison ! Qui va donc occuper les espaces la ? Les gens qui passent seulement le temps à manger, si la nourriture là pouvait pomper le ventre là, on pouvait comprendre mais dommage… Quand est ce que je vais arriver ici et a l’entrée je suis les cris des enfants m’appelant grand mère ? J’avais parlé de l’affaire ci à Bertrand, il m’a dit que non ça va venir, voilà ça ! Lui même ne vit pas dans cette maison qui lui appartient comme certaines, il lui faut un fils qui va le représenter
Vous pouvez imaginer ma douleur, j’avais des envies de meurtre, voilà une femme qui venait m’insulter chez moi, dans ma maison sans avoir peur de quoi que ce soit, ou alors parceque elle était ma belle mère que je n’ai pas réagit ? Je ne sais pas ce qui me retenait mais je ne me suis pas levée pour lui refaire le portrait, même lui répondre je ne l’ai pas fait alors elle continuait
– Les gens font tellement de mauvaises choses dans leurs vies que à la fin ce sont d’autres personnes qui en subissent, faut remplir cette maison sinon on va t’aider à le faire
Ici je me suis demandé ce qu’elle voulait dire par là, m’aider à la remplir ? Une seconde femme ? Non tout sauf ça, je ne pouvais pas supporter voir Bertrand avec une autre
– J’arrive on vient me saluer, ce sont mes petits fils qui devront désormais m’accueillir à l’entrée de cette maison parceque même Bertrand la bientôt je vais aussi le classer
BERTRAND: Et quand tu vas me classer ça fera quoi maman ? Dis moi, ça changera quoi dans ma vie ? Je ne suis plus un gamin que tu vas donner des directives encore moins un rythme de vie, tu m’as éduquée comme tu savais et si je suis là c’est grâce à toi d’accord mais respecté mes choix et mes décisions, c’est tout! Tu ne te places pas dans cette maison pour parler à ma femme comme tu le fais! C’est ma femme même si elle n’accouche pas, je suis et je resterai avec elle jusqu’à ce que Dieu décide de nous prendre, le reste là ça vous engage… Je ne prendrai jamais une seconde femme alors maman avec tout le respect que je te dois, c’est la dernière fois que tu viens ici manquer de respect à mon épouse
Je ne savais pas que Bertrand était là entrain de tout écouter, il avait sermoné sa mère ce jour au point où elle le regardait juste quand il parlait
Je ne sais pas ce que je ressentais pendant qu’il le faisait car j’ai ressenti de la joie mais aussi de la tristesse, les paroles de Bertrand sur sa mère était comme une vengeance mais les paroles de sa maman sur moi, était comme une réalité que j’essayais de fuir
– Bertrand c’est à moi que tu parles ainsi? A cause d’une femme ? C’est moi qui lavait tes couches, aujourd’hui à cause d’une fille, je suis traitée de tous les noms
BERTRAND: Je ne t’ai pas manquée de respect, je te demande juste de respecter mon épouse… C’est tout… Janice, viens!!
Il me prit par la main…
BERTRAND: Suis moi!!
Et m’emena dans la chambre….
A SUIVRE….

Episode 3

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 3
BERTRAND: Cesse de pleurer s’il te plaît , Janice arrête de pleurer !! Tu sais que je n’aime pas te voir entrain de pleurer, tu le sais! C’est moi ton mari, c’est moi qui suis venue vers toi et personne d’autres
Je n’arrivais pas à m’arrêter de faire couler les larmes, c’était plus fort que moi, ce que je ressentais dans mon intérieur était meurtri, il faut le dire, je voulais disparaître, je voulais laisser Bertrand pour que sa mère soit heureuse
BERTRAND : Je suis fier que tu n’ais pas répondu et c’est ce que tu dois faire! Ne leur réponds jamais! Ne leur dis jamais rien et je te parie que un jour, ils se tairont sans que tu ne leur dise quoi que ce soit mais à cause de ce qu’ils verront… Regarde moi, Janice … Regarde moi
Je levai les yeux vers mon mari et de ses deux pouces avec un mignon sourire il essuya mes larmes
BERTRAND : Tu es plus belle sans cette eau qui sort de tes yeux! Voilà.. maintenant fais moi un sourire…
Je refusai mais il insista…
BERTRAND: S’il te plaît
Je fus obligée de lui faire ce petit sourire là, il me le rendit et me dit
BERTRAND: Je reviens !!
La façon dont il sortit de la chambre je savais que c’était pour ne pas aller caresser sa mère mais il revint après quelques secondes et me dit
BERTRAND: Maman est partie, mais je vais lui dire deux mots quand même au téléphone ou alors je vais passer là-bas à la maison
Je ne parlais pas, j’étais là, je le regardais, je l’aimais, pour tout ce qu’il faisait pour moi, je voulais le rendre heureux à mon tour mon petit mari… Il m’a fait une tasse de lait et il me l’a apportée au lit, il s’est mis à me raconter des histoires sur son enfance, juste pour essayer de me faire sourire, je n’arrivais pas à sourire mais il ne laissa pas tomber jusqu’à ce qu’il prononce la fameuse phrase
BERTRAND: C’est donc à ce moment là que je lui dis  » Parceque dès qu’on vous parle, noooo c’est rien, je maîtrise… »
J’ai éclaté d’un petit sursaut de rire, et il s’est mis à jubiler comme un joueur qui venait de marquer un but tout simplement parceque il avait réussi à me faire rire
BERTRAND: Tu vois , ce n’était pas si difficile que ça de penser à autre chose, j’aime te voir heureuse et tant que je serai avec toi, tu le seras
JANICE: Merci! Je t’aime Bertrand
BERTRAND: Moi aussi je t’aime mon amour!
On s’est couchés mais dans la nuit je ne trouvais pas le sommeil, j’avais recommencé à penser aux paroles blessantes de sa mère, je n’arrivais pas vraiment à me les sortir de la tête, je voulais trouver une solution mais laquelle ? J’avais espoir que tout ceci devait s’arrêter très bientôt
Des jours sont passés et voilà que j’étais toujours triste mais plus comme ce fameux jour, mais ça m’arrivait d’y penser, une nuit j’étais avec Bertrand dans la chambre, il était entrain de lire et moi j’étais juste couchée près de lui à réfléchir comme d’habitude, alors je lui demande sans aucun rapport
JANICE : Dis Bertrand
BERTRAND: Oui mon amour!
JANICE : Ça te plairait d’avoir un enfant ?
BERTRAND: ….
JANICE: Tu ne réponds pas?!
BERTRAND : Janice encore ce sujet ? Depuis là tu n’as pas oublié ?
JANICE: Je veux juste que tu me répondes, rien de plus!!
BERTRAND: Tu sais bien que tout le monde veut un enfant, même toi tu en veux, vrai ou faux ?
JANICE: …
BERTRAND: Voilà! Mais ce n’est pas pour autant que tu vas te mettre la pression, avoir ce sujet tout le temps sur la bouche, dans la tête, non pense à autre chose, pense par exemple à…. Comment je vais t’embrasser cette nuit
Il bondit sur moi et se mit à me couvrir de câlins, à me chatouiller et finalement on s’est retrouvé entrain de faire l’amour
Bertrand était l’homme qui était fait pour moi, mais malgré tout cela, sa réponse venait de me faire croire que peut-être un jour aussi il se lasserai et me mettra une pression pour avoir aussi un enfant… Et en même temps je lui devais bien ça du bonheur
BERTRAND: Le travail a recommencé fort fort, mince! L’argent est dur hein, c’est pourquoi quand il ya ça, on doit seulement manger, d’ailleurs que nous ne sommes que deux
JANICE : Mais si il y’avait quelqu’un d’autre, ça aurait été plus mieux
BERTRAND : Quelqu’un d’autre c’est qui ? Je suis bien avec toi comme ça et personne d’autre ne va entrer ici
Je sais qu’il avait su ce que je voulais dire mais avait tout fait pour éviter le sujet… On parlait comme ça en plein air sur notre terrasse quand on senti une voiture garer à l’extérieur et quelqu’un entra sans frapper… C’était son père
– Bertrand! Je demande hein, qu’est ce qui t’arrive ?
BERTRAND: Papa ?
– Eh tu appelles qui papa ? Toi qui va t’appeler comme ça ? Hein ? Tu menaces ma femme chez toi et tu lui demandes de sortir de ta maison ?
BERTRAND: Moi? Je n’ai pas chassé…
– FERME ÇA !!! on ne doit pas te dire la vérité que tu es quoi ? Hein ? Papa, papa!! J’aimerai aussi qu’on t’appelle comme ça, tant que tu n’as personne qui t’appelle ainsi sache que je ne suis plus ton père… N’importe quoi
Il me regarda de la tête aux pieds et s’en alla en crachant derrière lui
Cette fois, j’ai su que je ne serai jamais aimée dans cette famille si un jour il m’arrivait de ne jamais enfanter
Cette fois il a su que me calmer n’aurait servie à rien, je suis allée dans la chambre et ce jour j’ai pleuré comme je ne l’avais jamais fait… Je l’ai suivi entrer dans la chambre, j’étais de dos, mais j’ai su qu’il était resté placé devant la porte à me regarder… Sûrement lui même cette fois était fatigué de me donner les mêmes conseils chaque fois, les mêmes motivations, sérieusement cette fois ça ne devait servir à rien, j’étais déterminé, je voulais pleurer, je voulais évacuer tout ce que je ressentais
Je n’étais plus ressortie de la chambre et chaque fois Je sentais Bertrand venir me regarder mais il n’avait pas la force de me parler, de me dire un seul mot, d’ailleurs il était conscient que cette fois ça n’aurait servi à rien du tout… Vers 22h il est revenu et il m’a dit
BERTRAND: Je vais dormir au salon, au cas où tu aurais besoin de quelque chose… Bref…bonne nuit
Je sentais lui même de la tristesse dans sa voix, il était quand même plus proche de son père que de sa mère et cette fois les paroles avaient eu un effet sur lui… Je n’ai tout de même pas répondu, il n’y était pour rien mon petit mari, il m’avait déjà demandée d’être forte, pourquoi étais je entrain de le décevoir ? Juste parceque je le faisais inconsciemment…
Le lendemain matin, n’ayant pas fermé l’œil de la nuit, Bertrand est entré et m’a dit
BERTRAND: Je ne veux pas que tu restes toute seule ici aujourd’hui pendant que je suis au travail, va chez une de tes amies, tu me parles souvent d’une de tes amies là s’il te plaît.. je ne cherche pas à te convaincre cette fois mais s’il te plaît va chez ta copine
JANICE: J’ai compris
BERTRAND: D’accord! En rentrant je te dirai
Bertrand est allé au boulot et moi j’ai d’abord hésité avant de me décider enfin de sortir pour aller chez Mélissa ma seule copine
Je l’avais appelé en avance et elle était bel et bien à la maison.. Lorsque je suis arrivée, elle n’était pas seule mais plutôt avec Josée une de ses amies que je n’avais jamais vu
Ma mine me trahissait, oui j’étais triste et très vite Mélissa l’a vu, elle n’a pas omis de me demander
MELISSA: Qu’est ce qui ne va pas ?
JANICE : Rien! Jute la fatigue
MELISSA : Réponds moi là-bas ! Quelle fatigue ? Qu’est ce qui ne va pas ?
Je me suis donc mise à lui raconter, je n’avais aucune pression entre nous les femmes, donc je parlais même en pleurant et c’est où Josée dit
JOSÉE : Les problèmes comme ça, c’est rien! Je connais quelqu’un qui te gère ça très rapidement, il te dit même qui t’a bloquée le ventre
Depuis que j’avais ce problème, je n’avais jamais suivi une solution qui m’avait l’air aussi rassurante, toutes mes promesses étaient purement médicales
JOSÉE : Un papa là, il te soigne ça en quelques temps! Ça dépend juste de la délivrance
MELISSA: N’entraîne pas ma copine dans tes choses de marabout là !! Laisse là, Dieu va l’aider
JOSÉE : Ah j’ai fais quoi? Je donnais seulement une solution
MELISSA: Je t’ai dit de la laisser! Elle ne va pas chez vos marabouts là
Après cela Mélissa se rendit compte qu’elle ne m’avait pas proposé à boire, elle se leva pour aller à la cuisine et moi par derrière…
JANICE: Josée, c’est ça ?
JOSÉE : Oui
JANICE: Puis je avoir ton numéro ? Je vais t’appeler pour qu’on puisse parler ensemble
JOSÉE : Mais bien-sûr c’est sans soucis!
Voici comment Josée me donna rapidement son numéro, sans que Mélissa ne soit au courant… Tout allait commencer
A SUIVRE….

Episode 4

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 4
Finalement après ce temps où nous étions entrain de parler de mes problèmes, Mélissa se rendit compte que cela me rendait encore triste alors elle décide de changer de sujet, on se mit à parler de choses de femmes et tout sujet histoire de passer du temps en buvant quelques boissons non alcoolisées
JOSÉE : Bon les filles, moi je crois que je vais partir, j’ai des choses à faire
MELISSA: D’accord ma copine! Nous sommes encore là, on perd encore un peu de temps
JOSÉE : D’accord ! Vous passez alors une très belle soirée
Josée s’en alla et moi je restai avec Mélissa encore quelques temps.. ma copine était loin de se douter que j’avais pris le contact de Josée puisqu’elle se mit à me parler de son amie
MELISSA : La fille que tu vois là, je l’ai rencontrée au boulot, elle était venue pour un renseignement et attendait le patron, le patron est donc arrivée tard, alors on s’est familiarisées là jusqu’ aujourd’hui, on s’écrit, on s’appelle on se voit… Mais il y’a un truc que je n’aime pas en elle
JANICE : Quoi ça ?
MÉLISSA : Elle aime les marabouts, les charlatans, pour elle ce sont eux qui ont les meilleures solutions, jusqu’à te prendre des exemples dessus, c’est pourquoi je lui disais tout à l’heure de ne pas te mêler à ça, tu sais comment moi je suis et tu connais le chemin que j’ai choisi
JANICE : Oui j’avais compris!
MÉLISSA : Voila, donc pour tes problèmes donc tu m’as parlés là, sois patiente ma sœur, parfois c’est Dieu qui retarde même ces choses là pour tester ton degré de foi
JANICE: Mel tu dis cela parceque tu ne sais pas ce que j’endure actuellement, son père que je te dis qui était là hier, le gars m’a insulté indirectement… Attends tu vas faire quoi si tes beaux parents sont fâchés de toi ? Et en même temps hein, Bertrand aussi veut l’enfant, tout ça me stresse, quand je reste comme ça je pense à tout ça, je suis sûre que je me jeterai à la première solution qui se présentera à moi
MÉLISSA : Ça dépend mais ne va pas mettre ton nez où tu ne pourras plus sortir
JANICE: Ah! Moi je veux l’enfant Mel, je veux aussi savoir ce que ça fait d’être mère
MÉLISSA : Alors sois patiente car je sais que tu seras mère bientôt
JANICE: Hahahaha!
Je ne comptais en aucun cas lui dire que j’avais pris le contact de Josée, et j’avais déjà hâte de parler avec Josée pour qu’elle me dise où est ce que on pouvait m’aider
Net a l’instant Bertrand m’a appelé pour me dire qu’il était déjà sur le chemin du retour ce qui m’obligea poliment de me séparer de Mel
JANICE: D’accord mon chéri, je prends directement la route
BERTRAND: D’accord! Donc on se prend directement à la maison ?
JANICE: Oui c’est mieux!
BERTRAND: D’accord.. à toute
J’ai dit aurevoir à Melissa qui a proposé de me faire mi chemin, elle m’a accompagnée jusqu’à un certain niveau ensuite elle est rentrée…j’ai donc profité le temps qu’elle était déjà loin et le temps pour moi d’arriver à la route pour passer un appel…. à Josée
JANICE: Allô Josée
JOSÉE : Oui allô
JANICE: C’est Janice, la copine de Mélissa de tout à l’heure
JOSÉE : Ah oui Janice
JANICE: Ma soeur tu sais pourquoi je t’appelle , moi je suis sérieuse si tu me rassures que le type dont tu parles là peut m’aider
JOSÉE : Ma soeur je vais te mentir pourquoi ? Dès que tu es prête tu me dis seulement, je te dis ce qu’il faut
JANICE: Ma soeur même demain, est ce que j’ai un problème ? Aujourd’hui c’est seulement parcequ’il se fait tard que je ne peux pas
JOSÉE : D’accord, bon pour ça c’est simple hein, tu devras venir avec ton sous vêtement, une pièce de 10 frs
JANICE : C’est tout ?
JOSÉE : oui c’est tout
JANICE : Il ne prend pas de l’argent ?
JOSÉE : Non il aide juste comme ça, Malep ne prend pas de l’argent
Ça m’avait d’abord paru bizarre mais après, je me suis convaincue que peut-être sûrement c’était un prophète et qu’il était là pour aider des personnes en détresse comme nous, ça m’a rassuré et j’ai dit à Josée que…
JANICE: Demain, je te fais signe ma sœur!
JOSÉE : D’accord, je suis là
Je suis rentrée à la maison, toute heureuse cette fois, pour moi j’étais déjà sûre que la solution était trouvée, j’avais trouvé mon mari qui était déjà là
BERTRAND: Mon amour! Ça va
JANICE: Oui ça va super bien et toi ?
BERTRAND: Je vais bien à part la fatigue! Mais tu m’as l’air très contente !! Qu’est ce qui peut bien te rendre ainsi ?
JANICE: Non rien de particulier ! J’ai juste aimé me balader un peu aujourd’hui, ça m’a permis d’oublier certaines choses qui me mettent la pression
BERTRAND: Tu vois que j’ai donc toujours de bonnes idées, je savais que ça te ferait du bien! Tu sais hier je savais que je ne pouvais rien te dire du coup, je n’ai pas insisté, mais je tenais encore à te dire que peu importe ce qui se passera je ne te lâcherai jamais, on peut bien adopter un enfant, je n’ai pas de soucis moi, mais jamais à cause de cela je vais te quitter ou encore prendre une seconde épouse comme te fait croire ma femme… C’est archi faux
JANICE: J’ai compris mon amour, et je suis encore désolée de te mettre mal à chaque fois à cause de ça, je te promets que désormais peu importe ce qui va arriver, nous allons attendre que Dieu nous donne ce qu’on lui demande
BERTRAND: Voici comment je veux que tu parles!
Mon mari m’embrassa avant que nous ne passions à autre chose… J’avais tellement espoir au type de Josée que je ne pensais qu’à ça, j’avais une collection de pièce de 10 frs à mon chevet, j’en ai pris et mes dessous n’étaient pas un soucis
J’ai informé Bertrand que je devais sortir très tôt le matin pour aller accompagner ma copine quelque part et il n’a trouvé aucun inconvénient, il avait tellement confiance en moi
On a dormi et le matin j’ai appelé Josée, elle m’a demandé de la retrouver quelque part pour qu’on y aille, c’était dans une gare routière que nous nous sommes retrouvées
JOSÉE : Janice, ça va? Tu as bien dormi ?
JANICE: Oui et toi même ?
JOSÉE : J’ai bien dormi, ça va… C’est ici le départ, on doit acheter le ticket c’est 700frs
JANICE: Tiens alors tu achètes pour nous deux
Elle alla acheter et nous d’attendre Maintenant le départ, j’avoue que j’étais quand même stressée, je ne savais pas où on partait, ce qui devait se passer là-bas, et si je ne rentrais plus jamais ? Non!! Me dis je , je devais rester positive, ça ne sert à rien de penser au mal pourtant je vais chercher quelque chose de bien
Finalement après de longues minutes d’attente on embarquait, on nous chargea dans ce coaster comme des sardines mais avait on le choix ? Tout le monde à l’intérieur, on a démarré pour partir
Environs deux heures de route et nous sommes descendues Josée et moi pas à l’agence mais en cours de route, près d’un village où on pouvait apercevoir une maison après chaque deux kilomètres
JOSÉE : Maintenant nous allons arriver à pieds, c’est à dix kilomètres, on dit que ici les voitures n’entrent pas! Même si tu as quel genre de voiture, dès que ça arrive à l’entrée là, ça s’arrête ça ne roule plus
JANICE: Sérieux ?
JOSÉE : Apparemment Malep n’aime pas les bruits, du coup nous sommes obligées d’arriver à pieds
Je n’avais pas de problème mais plus on avançait plus mon cœur battait fortement… Après quelques minutes nous étions là, le monde que je trouvai à la cour était Incroyable
JANICE : On va nous recevoir aujourd’hui ?
JOSÉE : Oui, il est très rapide, avant 18h nous serons à Yaoundé
JANICE : D’accord
Et effectivement Malep était extrêmement rapide, mais moi il m’avait reçu aux environs de 17h30,
, Je me suis rendue dans sa maisonette, il y’avait devant moi du noir, comme un endroit où l’on pouvait marcherd, je ne pouvais rien apercevoir car ce noir était vraiment profond, je n’en avais jamais vu comme cela et de là un voix sortie…
– Janice!!! Ça va?!
Je sursautai!! Il connaissait mon nom
– Prends place!
Je me suis assise, j’essayais de voir qui me parlait mais c’était impossible, on aurait dit que la voix était dans cette obscurité
– Je vois un gros soucis sur ta tête, un soucis qui n’est même pas à ton niveau car c’est depuis qu’ils ont planifié ça pour que tu ne sois rien dans ta vie mais celle qui t’a guidée ici a bien fait, je vais d’abord commencer par détruire toutes les chaînes là… Tiens toi prête on va commencer, donne moi tes mains !!!
A SUIVRE….

Episode 5

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 5
J’ai tendu les mains pour attraper les siennes, quelque chose de bizarre se passa ou alors je ressentais quelque chose de bizarre dans mon corps, on aurait dit que quelque chose venait de traverser toutes les parties de mon corps dans les plus grandes profondeurs, j’avais émis un petit gémissement
– C’est normal ce qui t’arrive, c’est ton esprit que je libère, je suis entrain de détruire et casser toutes les chaînes avec lesquelles tu es bloquée depuis tes huit ans d’âge
Je croyais mal entendre, huit ans d’âge ? Bloquée ? Nous sommes en Afrique donc je connaissais ce qu’il voulait par là dire, qui m’avait donc bloquée ? Je voulais savoir, on dura dans cette position pendant un bon moment, puis il me lâcha et dit
– Les gens sont méchants !!
Et il commença à faire des gestes bizarres autour de moi, je vous explique… Il faisait comme ci il enroulait un fil autour de moi mais en réalité il ne tenait rien en main mais le geste montrait comme ci il était entrain de me ligoter tout ceci en parlant
– Je ne sais pas pourquoi les gens sont si méchants ma fille, je ne vais pas te mentir, ce sont tes oncles qui te veulent du mal depuis que tu es toute petite, ils sont jaloux de tes parents et ils ont voulu finir avec toi, je vois que tu es orpheline, c’est eux qui ont tué tes parents parceque ces derniers te défendaient… Est ce que tu travailles ?
JANICE: Non!
– C’est encore eux, ils ont tout bloqué dans ta vie, même le problème pour lequel tu es là, c’est toujours eux! Mais ne t’inquiète pas tu as toqué à la bonne porte, j’ai déjà détruit tout ça et maintenant je suis entrain de te protéger, ils ne pourront même plus t’approcher
Ces paroles me rassuraient mais j’étais là pour quelque chose de plus important, je préférais rester attacher par je ne sais quoi ou qui mais si je pouvais enfanter, je serai la femme la plus heureuse
– Maintenant, nous allons gérer le problème qui t’a amené ici… Ton amie t’a dit ce qu’il faut?
JANICE : Oui
– D’accord donne les moi!
J’avais peur que Josée m’ait menti mais bon ce ne fut pas le cas quand je vis Malep prendre la pièce de 10frs et mon sous vêtement pour les mettre dans une calebasse remplie de cauris
– Prends cette calebasse, tu vas derrière là, tu la remplie d’eau, tu bois trois fois et tu te verses aussi sur la tête trois fois
JANICE: D’accord!
Quand je voulu prendre la calebasse, il me dit
– ATTENDS!!
il sortit enfin son visage du noir, et là je vis une créature, je ne sais même pas si c’était un humain ça, j’ai juste vu des yeux tout blanc, le noir avait disparu, je ne sais pas si il me regardait mais après il m’a sourit et il est rentré dans sa cachette et a ajouté
– Avant de boire et de la verser sur ta tête, dis ce que tu veux avoir! C’est important
JANICE: D’accord
Je suis allée derrière et j’ai dit
– Je veux un enfant, de préférence un garçon, je vous en prie !
J’ai bu de l’eau de cette calebasse trois fois où se trouvait la pièce et mon sous vêtement ensuite je l’ai aussi versé sur ma tête trois fois, ensuite je suis retournée chez Malep
JANICE: J’ai terminé !
– Super!! Maintenant tu vois cette poudre la devant toi ?
JANICE: Oui
– Tu la prendras et jusqu’à ce que tu constates que tu es finalement enceinte, avant de dormir avec ton mari, tu la frottes sur les bords du lit, les bords du chevet, je dis bien chaque fois que tu devras faire l’amour avec lui, si tu fais l’amour avec lui et tu oublies, tu vas regretter car même espérer accoucher un jour tu devras oublier
JANICE : J’ai compris Malep
– Très bien! Maintenant va et attend le miracle et la puissance du grand Malep
JANICE: D’accord
Je me suis levée et je suis sorti, c’était déjà noir dehors, il restait quelques cinq personnes qui attendaient que je termine… Josée dormait là et je l’ai réveillée pour lui dire qu’on devait partir
Pas de réseau dans les téléphones, je suis sûre que Bertrand était déjà inquiet, je devais vite faire…
JOSÉE : Vous avez duré hein! C’est bon?
JANICE: Oui c’est bon !
JOSÉE : Ok allons y!!
Voici donc que nous prîmes la route du retour… On marchait dans un village obscure mais la route était linéaire donc impossible de se perdre mais ce retour ne fut pas tranquille en tant que tel car à un niveau pendant qu’on marchait, Josée bavardait, je ne sais même pas ce qu’elle racontait exactement, moi j’étais concentrée sur le chemin entrain de regarder où on mettait les pieds et là je vois un truc qui brille, c’est bizarre, ça m’a l’air d’un plastique mais j’ai l’impression que ça bouge, je bloque Josée de s’arrêter et je prends mon téléphone pour allumer la torche et qu’est ce qu’on voit
JOSÉE : Janice un serpent !
Elle se mit à paniquer, pourtant moi j’avais vu cela depuis et dire qu’elle aurait pu être mordue
On a cherché un bâton près des champs et nous l’avions assommé avant de continuer notre chemin… Nous marchâmes quand devant encore devant la route qui me semblait clair à cause de la brillance de la lune me parut tout à coup noir sur un petit endroit devant nous
Encore à moi de stopper Josée pour qu’elle s’arrête, même méthode avec mon téléphone, et qu’est ce qui est devant nous?
JOSÉE : Des fourmis
Ce n’était pas n’importe quelle fourmis mais les grosses fourmis qui piquent là, appelé communément au Cameroun  » Les fourmis magnans « 
Elles occupaient une bonne partie qu’on ne pouvait traverser même en sautant comme Françoise Mbango la championne du saut Camerounaise… Alors nous fûmes obligées de passer sur elle, et ces fourmis c’était en un tiers qu’elles se retrouvaient au moins cent sur toi
C’est ce qui se passa.. pour les une seconde qui nous avaient permis de traverser cet endroit, on s’est retrouvé entrain de les enlever même dans nos fesses après avoir reçu une morsure d’une d’elles…
JOSÉE : Mais c’est quoi ces choses qu’on rencontre ou bien c’est parceque c’est la nuit ?
Je n’ai pas répondu, où était la force ? Je pensais à Bertrand, il était déjà presque 21h, nous avions continué de marcher et la dernière chose que nous avions rencontré fut des hiboux qui survolaient au dessus de nos têtes , devant nous, je ne sais à quoi ils jouaient mais c’était effrayant
Elles ne nous touchaient pas encore moins s’approcher de nous mais c’était désagréable de voir tout ça… Je ne sais pas mais Dieu merci nous sommes arrivés en route où il fallait maintenant attendre la voiture, tout revint dans l’ordre
Les hiboux avaient disparu et même les douleurs des piqures des fourmis avaient disparu et mon réseau était revenu… Je l’avais su quand j’ai commencé à recevoir des messages de Bertrand, des messages qu’il avait envoyé bien avant mais qui n’étaient arrivés à cause du réseau
J’ai toute suite fait l’effort de le rassurer en lui écrivant que
 » chéri, désolée, on a continué la soirée ailleurs et mon téléphone était à la charhe, j’arrive s’il te plaît « 
Il m’a répondu
 » ok!  »
Une chance voilà une voiture qui venait passer pour Yaoundé, on fit l’auto stop et il alla garer quelques mètres devant nous…pendant qu’on s’approchait de la voiture, les portières de derrière s’étaient déjà ouvertes, nous avions bien regardé et il était seul le chauffeur, mais lui il ne s’est pas retourné pour nous regarder
Nous sommes entrées, déjà qu’il n’y avait pas de choix et il nous a conduit à Yaoundé sans même dire un mot jusqu’à ce qu’on descende…
JANICE: Ma soeur merci ?!!.
JOSÉE : Je t’en prie! Je suis fière d’aider
Josée et moi, nous nous sommes séparées et je suis arrivée à la maison saine et sauve, j’attendais désormais le résultat
A SUIVRE….

Episode 6

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 6
BERTRAND: Mais après j’ai appelé Mélissa, elle m’a dit qu’elle ne t’avait pas vu de la journée , tu étais avec qui ?
JANICE: Donc Mélissa est ma seule amie Bertrand ?
BERTRAND: Je ne sais pas, je demande juste !
JANICE: Ou alors tu aurais voulu que je reste là à passer mon temps à me morfondre dans la douleur de la pensée des mots de tes parents à mon égard ?
BERTRAND : Pourquoi tu prends mes questions ainsi ? Je t’ai juste demandé avec qui tu étais, c’est aussi simple de me répondre
JANICE: J’étais avec une amie que tu ne connais pas, en tout cas pas encore
BERTRAND: Et c’est simple comme réponse !! C’est tout! Je ne suis pas ton ennemi je te l’ai déjà dit
Bertrand était l’homme le plus calme et doux du monde, je sais que parfois j’exagerais, nos petites caprices de femmes, je voulais le pousser à bout mais il réussissait toujours à éviter cela dans le calme le plus absolu qui existe
BERTRAND: Maintenant tu peux prendre un bain, j’ai fais à manger si tu veux!
JANICE: D’accord ! Merci ! Anniversaire tu fais à manger
BERTRAND: Je ne devais pas quand même rester affamé, et j’etais très fatigué pour aller dans un restaurant
JANICE: Je prends vite mon bain et je viens manger avant de me faire manger
J’avais hâte de commencer le remède que Malep m’avait donné, je ne voulais même pas attendre une nuit de plus
Avant donc de prendre mon bain, j’ai mis la poudre la comme Malep m’avait indiqué et je suis allée a la douche, j’ai fini, je suis allée manger et après ça, nous sommes allés nous coucher
Déjà que c’était ma période de fécondité, alors j’étais plus que motivée, même Bertrand ne m’avait jamais vue ainsi lors de nos rapports, je voulais qu’il se vide en moi, je voulais le sentir dans mon corps et c’est ce qui se passa après quelques minutes
BERTRAND : Mince!! Qu’est ce qui t’arrive ? Tu en avais envie
JANICE: Biensur que j’en avais envie, tu trouves un inconvénient ?
BERTRAND: Non! Juste surpris
JANICE: Hahaha…
Pendant toute la semaine nous avions fait l’amour comme des fous, je ne sautais un jour sans le sentir en moi maintenant je devais attendre le résultat
Et bien sûr certains signes n’avaient pas tardé, méprenez vous pas forcément les signes de grossesses mais des signes de mes pratiques
Sur sept nuits désormais je devais faire au moins quatres cauchemars, je me retrouvais dans une forêt et devant moi se trouvait un petit garçon qui était de dos, dans ma conscience je savais que c’était mon fils, il avançait vers une fosse où il allait tomber et chaque fois que je courais pour essayer de l’attraper je n’y parvenais, il tombait et je me réveillais en sursaut trempée de sueur
BERTRAND: Qu’est ce qui ne va pas ?
JANICE: Non tout va bien, c’est juste un cauchemar
BERTRAND: Tu m’as l’air très bizarre depuis un certains temps
JANICE: Pourquoi? Parceque je fais des cauchemars ?
BERTRAND: Non pas seulement ça ! De toutes les façons rendors toi!
Il me serra dans ses bras
D’autres nuits c’était des cauchemars où j’avais des difficultés pour accoucher, je me voyais coucher sur la table d’accouchement, hurlant de douleur face aux médecins qui essayaient de me faire extraire le bébé du ventre, puis je vis un prendre un scalpel et m’ouvrir le ventre sans anesthésie pour enfin sortir un bébé garçon de mon ventre
Mes nuits étaient tellement agitées que parfois je me demandais si ça avait un rapport avec ma visite chez le grand Malep, j’essayais désormais de ne plus attirer l’attention de Bertrand, donc je faisais semblant de rester visionner tard dans la nuit pour dormir au salon
Si ce n’était pas ce genre de cauchemar, c’était un autre mais toujours en rapport avec un bébé où enfant, je l’avait blâmé, il s’est levé et il est allé dans la cuisine pour revenir avec un couteau en essayant de me poignarder avant que je ne me réveille en criant de peur
Ceci avait duré pendant de bonnes semaines jusqu’à ce que j’attendais la date de mes prochaines règles
JANICE: Je dois saigner demain normalement, je prie que ça ne vient pas Bertrand
BERTRAND : Si ça ne vient pas ça sera une bonne chose mais au cas contraire tu ne pourras rien
JANICE: Cesse de dire ça et pris avec moi pour que ça ne vienne pas
BERTRAND: Ooh ! Je prie que ça ne vienne pas!! Ça va alors
JANICE : Toi hein! C’est comme ci tu as même les enfants dehors!! Tsuips
BERTRAND: Comment ça ? Hahahaha! Pardon ça ne va pas venir
J’avais confiance en Malep et pour cela j’avais respecté tout ce qu’il avait dit donc il fallait bien que je tombe enceinte mais malheureusement le lendemain très tôt le matin, mes menstrues étaient présentes.. j’étais déçue, je me suis mise à pleurer, je me suis mise à regretter, mon temps, les risques et tout ce que j’avais fait
Bertrand était déjà parti au boulot, je n’avais même pas la force de lui dire que mes menstrues étaient finalement venues, j’ai préféré attendre qu’il rentre à la maison le soir avant de lui dire
Mais quelque chose de bizarre se passa pendant la journée, j’étais là et je sentis mon bas ventre faire comme ci ça tournait et je sentis comme ci le sang avait cessé de couler
Je suis directement allée aux toilettes pour regarder ce qui se passait j’ai baissé mon slip et je constatai que ma serviette hygiénique était toute blanche, pourtant je l’avais mise tout à l’heure quand j’ai constaté que je saignais
J’ai envoyé un doigt dans mon vagin mais il est ressorti sec, j’avais arrêté de saigner brusquement et pire on aurait même dit que je n’avais jamais saigné
Je n’avais rien dit à Bertrand, j’ai décidé d’attendre voir ce qui allait se passer par la suite mais deux jours déjà et je ne saignais… Je décidai donc de faire un test de grossesse, un suspens incroyable, une surprise immense, une joie inexplicable quand j’ai constaté que j’étais enceinte en voyant les deux barres sur le test de grossesse
J’ai décidé de refaire un deuxième mais oui j’étais bel et bien enceinte
JANICE: Bébé devine quoi!
BERTRAND : Pardon?
JANICE: j’ai une belle nouvelle à t’annoncer et devine quoi
BERTRAND: Dis moi, tu sais que je ne suis pas fort aux devinettes
JANICE : Tu pourrais faire un petit effort quand même
BERTRAND: Tu vas me faire mon plat préféré demain ?
JANICE: Tout pour toi c’est la nourriture ? Eh aah! Bertrand je suis enceinte
J’ai vu mon mari se lever de la chaise et se placer debout comme ci il venait de voir un fantôme…
BERTRAND : Qu’est ce que tu dis ?
JANICE: Tu as bien suivi, je suis enceinte
J’ai sorti les deux test de grossesse et je lui ai montré, il les a regardé et il s’est mis à genoux en pleurant, en remerciant le ciel d’avoir enfin exaucé ses prières
BERTRAND: Je t’avais bien dit que ça va venir et que tu devais être patiente! Tu vois maintenant que le ciel nous a écouté, eh je suis tellement content
C’est ce jour là que j’avais que mon mari avait toujours voulu avoir un enfant lorsque j’ai vu la joie qui sortait de lui, il s’exprimait, c’était vraiment un moment heureux pour lui mais pour combien de temps ce bonheur devait il durer ?
A SUIVRE….

Episode 7

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 7
A cet instant je ne pensais plus à ce que j’avais fait pour arriver là, tout ce qui était important pour moi était la bonne nouvelle, la joie de voir mon mari enfin heureux, je remerciais tout ce que je pouvais d’avoir mis Josée sur mon chemin et je glorifiais les actes de Malep
BERTRAND: J’arrive pas à y croire mon amour, tu te rends compte de ce qui est entrain de se passer dans notre vie là, de ce qui prétend arriver ? Non mais tu auras désormais une raison de taire toutes les langues qui t’ont une seule fois dit des méchancetés
Bertrand était collé à mon ventre, il était tellement content qu’il ne voulait plus s’en décoller, pour lui si cet enfant pouvait naître là, il serait même prêt
BERTRAND: On ne dira rien à mes parents, je veux qu’ils te voient juste un jour quand tu auras déjà le gros ventre
JANICE: Je suis d’accord
BERTRAND: Voilà! Donc maintenant que tu seras maman, tu ne devras plus trop travailler, tu dois désormais te reposer, je ne veux pas que quelque chose arrive à la mère car ça pourrait sûrement attaquer le fils
JANICE: Ne t’inquiète pas pour moi, je prendrai soin de moi et de cette grossesse
BERTRAND: Le seigneur est merveilleux, je le savais, je l’avais dit, il ne pouvait pas nous abandonner
J’ai quand même eu une pensée après qu’il ait dit cela, je voulais lui dire que ça n’avait rien à voir avec le seigneur, j’ai même failli à lui dire la vérité mais je me suis très vite retenue… Toute vérité n’est pas bonne à dire, je voulais bien que sa joie dure autant qu’il le souhaitait
Toute la nuit Bertrand m’avait serré dans ses bras en se confiant, il m’a dit
BERTRAND: Je t’ai aimé pas pour que tu me fasses des enfants mais je vais t’avouer que j’en voulais tellement, j’allais parfois chez mes amis et quand ces petits anges venaient sur leur père en sautant sur eux, j’avais toujours un pincement de cœur mais je me ressaisissais car je savais que mon tour arrivera bientôt et ce n’était jamais pour autant que moi je devais te chasser de cette maison ou encore avoir une autre femme… On épouse pas une femme pour les enfants même si on en veut, c’est pourquoi je ne tolerais pas que maman vienne ici et te manque de respect
Je ne faisais que l’écouter…
BERTRAND: Je me demande bien ce qu’ils diront désormais, hahahaha! J’aimerai bien que ce jour arrive pour que nous puissions rigoler un peu, je suis tellement content si tu savais
JANICE: Moi aussi je suis très heureuse!!
BERTRAND: Merci mon amour
Il m’embrassa et s’endormi…
Les jours qui passaient étaient normaux, tout était calme et ça allait plutôt bien… Après que je sois allée à l’hôpital, j’étais désormais à la maison, je n’avais encore annoncé la nouvelle à personne même pas à Melissa ni à Josée. Je comptais le faire mais pas maintenant
C’est lorsque j’ai atteint deux mois de grossesse que j’ai organisé un dîner à la maison où je les ai invitées, mon ventre ne se voyait pas vraiment mais entre femmes on connaît . Du coup lorsqu’elles sont entrées ensemble elles l’ont tout de suite remarqué, c’est Mélissa qui fut la première
MELISSA: Tu es enceinte Janice ?
JOSÉE : Je voulais déjà aussi demander
Je me suis mise à rire comme pour répondre oui, Mélissa a sauté sur moi et m’a pris dans ses bras en exaltant le nom du seigneur
MELISSA: Te rappelles tu quand je te disais que Dieu est au ciel? Et qu’il fallait attendre ? Aujourd’hui te voilà tu attends un enfant !!! Oooohh c’est merveilleux
Pendant ce temps je regardais Josée car entre nous on savait ce qui s’était passé mais le secret devait être gardée…
MELISSA: Ooorr c’est une fille ou un garçon
JANICE: L’échographie nous a montré que c’est une fille
MELISSA: Super! On va déjà acheter les habits et tout ce qu’il faut ! Notre premier bébé, elle ne doit manquer de rien, surtout avec une tata comme moi
Nous avions passé une belle soirée, j’ai eu un moment avec Josée pour lui dire merci du fond du cœur et en ensuite elles sont rentrées
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Comme je le disais jusqu’ici tout était calme n’est pas ? Déjà trois mois et ma grossesse évolue normalement… Les choses changeront à partir donc du quatrième mois de grossesse.
Les cauchemars d’abord étaient revenus, je rêvais très mal d’un bébé qui était très méchant et qui ne voulait du bien à personne, un bébé qui n’aimait personne et qui voulait juste faire du mal
Une nuit après ce genre de cauchemar, je me suis levée du lit pour la cuisine car j’avais ressenti une étrange soif… J’avais le sommeil dans les yeux et je m’avançais vers la cuisine quand je vis au salon un enfant entrain de ramper et qui jouait avec un nounours je ne sais plus trop
J’ai eu une frayeur, qui était cet enfant ? Étais je toujours entrain de rêver ? J’avais peur mais je ne suis pas partie de là, il était tellement mignon que j’ai même eu envie de le prendre dans mes bras alors je me suis approchée de lui mais quand je tendis mes bras, il me regarda, il sourit et enfin il disparu et en même temps derrière moi
BERTRAND: Bébé qu’est ce qui se passe ?
Bertrand m’avait suivi, je ne sais pas si il avait vu ce que j’avais vu mais le bébé avait disparu
BERTRAND : Tu vas bien ?
J’étais là courbée les bras toujours tendus
JANICE: Oui ça va! J’avais un peu soif et je suis venue boire un verre d’eau
BERTRAND: Un verre d’eau ? Mais là cuisine c’est là-bas!!
JANICE: Je sais! Je voulais juste ranger quelques affaires
Il n’y avait rien à arranger, la maison était en ordre, Bertrand est venu me chercher et m’a dit
BERTRAND : Je peux comprendre que c’est la grossesse qui te rend ainsi, allons je vais te donner un verre d’eau
Il m’a amené dans la cuisine et m’a servie un verre d’eau … Je n’avais pas rêvé, je sais ce que j’avais bel et bien vu, un bébé dans ma maison
J’ai tout fait pour oublier cela le lendemain mais je n’étais qu’au début de mes surprises car Bertrand étant déjà parti au boulot, j’étais dans la chambre, j’étais couchée quand j’entends des pleures de bébé au salon, je décide de sortir de la chambre pour voir de quoi il s’agissait quand je trouve sur mon canapé une serviette qui recouvrait un nourrisson
Je m’approchai doucement pour voir vraiment ce que c’était, arrivé au niveau de la serviette, quand je voulu regarder le bébé , c’était vide, rien ne se trouvait là-bas
Ça c’était avant car dans l’après midi alors que je faisais a manger, je suivais des pas au couloir, je me suis dis que Bertrand était revenu plus tôt, je me suis levée pour aller vérifier et en sortant de la cuisine, je vois un garçon s’enfuir en courant vers le salon, je l’ai suivi en courant moi aussi mais il avait déjà disparu
J’ai commencé à m’inquiéter mais ça n’avait rien changé du tout, j’avais désormais ces visions tout le temps et je n’osais le dire à personne…
Jusqu’à huitième mois, je vivais ce calvaire où je voyais un enfant partout où j’étais, je ne savais pas qui était cet enfant, je n’étais pas non plus folle mais pour dire vrai c’est où cette histoire avait commencé par me faire peur
Une nuit pluvieuse ornée de tonnerres qui grondent de partout, je suis presque à terme, mon ventre est immense, je suis allongée avec Bertrand quand je sens quelque chose couler entre mes jambes
BERTRAND: C’est comme ça que quand maman t’a vu l’autre jour elle est restée calme, mon père lui il ne savait même pas quoi dire… C’est ce genre de réaction que…
Je l’ai coupé
JANICE: Bertrand!
BERTRAND: Oui chérie
JANICE: C’est comme ci, je suis entrain de perdre les eaux
BERTRAND: Ah bon ? Attends! Attends!!
Bertrand s’est levée, il a chargé les choses dans la voiture sous la pluie, il est venue me porter pour me mettre dans la voiture mais maintenant au moment de démarrer, la voiture refusait
Pendant de longues minutes il a tout essayé mais rien ne se passait, il est descendu chercher un taxi et c’est avec cela que nous avions pris la route pour l’hôpital… En cours de chemin, on suivi un bruit, le taxi gara et on constata une crevaison, je n’en pouvais plus j’avais mal, je voulais déjà être a l’hôpital, ces successions de poisse me laissait perplexe mais pour l’instant je devais d’abord accoucher
Bertrand a dû chercher une moto pour qu’on m’amène à l’hôpital sous la pluie, il a fait confiance au taximan qui est resté avec les effets du bébé pendant qu’il allait avec moi
BERTRAND: Tiens bon chérie! Tiens bon!
Nous sommes arrivés à l’hôpital et il a tout fait pour qu’on me prenne en charge avant de retourner récupérer les effets du bébé, je n’avais juste qu’un petit sac ou il y’avait deux serviettes
Directement on m’a conduit dans la salle d’accouchement et des que j’y suis entrée, l’électricité est partie à la grande surprise de tout le monde, encore il fallu de longues minutes pour allumer le groupe électrogène mais finalement ce fut fait
J’ai donc commencé le travail, c’était difficile et pénible , j’avais mal, crier même me dépassait, Bertrand lui était arrivé pour récupérer nos valises mais le taximan avait disparu avec tout, il a du aller dans un magasin acheter quelques trucs encore avant de revenir à l’hôpital trouvé que je venais de mettre au monde un garçon, je vous ai dit que l’échographie avait détecté une fille n’est ce pas ? Mais moi j’avais accouché un garçon contre toute attente, et je l’avais nommé Aria….
A SUIVRE….

Episode 9

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 9
JANICE: Blessé ? Comment ça ? De toutes les façons j’arrive!!
Je n’arrivais pas à faire ce schéma dans ma tête, oui je ne comprenais pas comment un enfant de quatre ans aurait pu blesser deux de ses camarades au point où on se retrouvait dans un commissariat pour…
Je suis allée au commissariat et je l’ai trouvé assis sur une chaise tout triste, sa tenue tachée de sang ,entourés par des policiers et la directrice qui était là
JANICE: Bonjour!
– Bonjour madame! C’est bien comme vous êtes venue si tôt
JANICE: Qu’est ce qui s’est passé ? Je ne comprends pas
– Je ne saurai vous expliquer! Les seules personnes qui peuvent vous dire ce qui s’est réellement passé sont votre fils et ses deux camarades qui sont actuellement à l’hôpital où ils reçoivent des soins
JANICE: À ce point ?
– Un a perdu une oreille et l’autre a perdu deux doigts, on ne sait pas comment mais ils affirment que votre fils les aurait mordu
J’ai regardé Aria, il était assis là, l’air innocent, je ne croyais pas un seul mot de ce que me disait la directrice, Aria ne pouvait pas faire cela et encore plus à deux personnes en même temps
JANICE: Aria! Dis moi ce qui s’est passé ?
Il avait baissé sa tête et il ne répondait pas, j’ai encore demandé
JANICE: Aria, je t’ai posé une question n’est ce pas ?
ARIA: Maman c’est eux qui ont commencé
JANICE: Je ne veux pas savoir qui a commencé ou pas ! Je demande ce qui s’est passé
ARIA: Ils m’ont refusé le pain quand j’ai demandé !
JANICE: C’était ton pain ?
ARIA : Non!
JANICE: Et tu n’avais pas ton pain? Pourquoi tu vas leur demander leur pain ?
ARIA: …
J’ai regardé la directrice, je ne savais même pas quoi dire, j’ai demandé à voir les enfants qui étaient à l’hôpital et elle a été d’accord… Ce n’était pas loin du commissariat
Je suis arrivée à l’hôpital et j’ai trouvé les parents des deux enfants en colère, c’est avec beaucoup de chances que je me suis en sorti car ils voulaient me dévorer crue et tous en voulaient à la vie de mon fils
J’ai essayé de regarder les enfants et ce que la directrice m’avait dit etiat vrai, l’un n’avait plus qu’une seule oreille et l’autre n’avait plus que huit doigts, c’était très horrible à voir et ça me laissait croire que Aria n’était vraiment pas capable de commettre un tel acte
– Et chose bizarre, madame nous avions fouillé l’oreille et les doigts de ses camarades mais en vain, on a rien trouvé, on ne sait pas si il les aurait avalé
JANICE: Mais madame c’est incensé ce que vous dites là, comment un enfant de quatre ans pourrait avaler une oreille et deux doigts ? J’aurai accepter entendre que des enfants se sont bagarés mais de la à dire que mon fils mange de la chair, non je ne suis plus d’accord
– C’est juste une hypothèse madame! La réalité elle est là, celui ci n’a plus d’oreille et l’autre plus de doigts, où sont dont les restes de ces parties ? Introuvables
JANICE: Et du coup vous avez déduit que Aria les aurait avalé ! Hahahaha madame, je pense que cette histoire n’est pas comme nous la pensons depuis… Vous l’aviez si bien dit, les seules personnes qui savent ce qui s’est réellement passé sont ces enfants et je pense que mon fils n’y est pour rien
– Madame votre fils lui même avoue avoir agressé ces enfants
JANICE: Ce qui est peut-être possible mais n’allez jusqu’à dire qu’il a mangé ou avaler les oreilles et les doigts
– D’accord madame !! De toutes les façons les parents de ces enfants ne comptent pas laisser cette affaire et ont décidé de vous porter plainte et pendant cette période d’enquêtes nous vous prierons de garder votre enfant à la maison
JANICE: C’est sans soucis, je répondrai présente au nom de mon fils
– D’accord!
J’avais réussi à rentrer avec Aria, je le regardais mais je n’arrivais même pas une seule seconde à penser que mon fils pouvait faire ce genre de chose… A la maison je lui ai encore demandé réellement ce qui s’était passé mais il m’a dit que c’était à cause du pain… Je n’ai rien dit a Bertrand de peur de gâter son travail, j’ai juste attendu qu’il rentre de son voyage
Le lendemain mardi, il était là…
BERTRAND: Eh l’enfant ci n’est pas à l’école ?
JANICE: Hum laisse moi comme ça ! Assieds toi seulement je te raconte
Bertrand a pris place et je lui ai tout raconté, et comme je pensais il a partagé mon avis
BERTRAND: Qu’ils ne dérangent pas les gens !! Quel enfant peut même mordre un autre jusqu’à couper son oreille ou les doigts ? Ils avaient seulement les lames ? Ah j’attends aussi les plaintes là !! Mon fils n’ira même plus dans cette école peu importe l’issue de ce problème, on est où là ?
JANICE : C’est la même chose que j’ai dit à sa directrice… Elle voulait me convaincre que Aria a même avalé les doigts de l’enfant et l’oreille
BERTRAND: Qu’ils aillent au diable !! Tant que je vivrai personne ne fera du mal à mon fils.. des histoires
Après des enquêtes et aussi avec la pression de Bertrand qui s’était mêlé, on a laissé tomber pour faute de preuves, comme il avait dit, son fils n’était plus retourné dans cette école et la vie avait repris son cours.. on avait cherché une autre école pour qu’il puisse quand même terminé l’année et avoir son accès en classe supérieure
JANICE: Bon je vais aller chercher Arnold
ARIA: Ah bon ? D’accord maman!!
Il était très content d’apprendre cette nouvelle
Les congés de Pâques étaient là, donc comme promis j’étais allée chercher le cousin de Aria, Arnold chez mes beaux parents pour qu’il vienne passer du temps avec son frère
Je voyais Aria épanoui, il aimait beaucoup son cousin là, je les laissais le temps de jouer n’importe où ils voulaient, intérieur comme extérieur, je savais qu’ils ne devaient pas traverser les limites
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Déjà une semaine que Arnold est la, ce matin je me réveille et il n’y a plus de vivres dans la cuisine, je suis obligée d’aller au marché, je les laisse ensemble et j’y vais
JANICE: Personne ne sort, vous m’attendez là ! D’accord?
 » oui maman  »
Je vais au marché et bizarrement une pluie soudaine déclenche, elle me bloque et je suis obligée de m’abriter quelque part pour attendre qu’elle baisse
Une heure plus tard, elle diminue et je reprends la route de la maison mais quand j’arrive, Aria est tout seul et triste
JANICE: Ton frère est où ?
Il ne parle pas
JANICE: Je t’ai déjà dit que quand je te pose une question, je ne veux pas me répéter pour que tu me répondes
ARIA: Il est sorti quand il pleuvait et je ne sais pas où il est parti
JANICE: N’est ce pas j’ai dit ici que personne ne sort ? Il va venir me trouver ici, encore sous la pluie pour venir ici que j’ai mal a la tête , j’ai froid
Je suis allée à la cuisine pour commencer à préparer et voici déjà deux heures que Arnold n’est pas revenu, c’est a ce moment là que je m’inquiète
Je sors et je le fouille dans tout le quartier, je me dis que sûrement il serait rentré chez lui, j’appelle là-bas et on me dit qu’il n’y est pas, je suis obligée de leur dire ce qui se passe
Un jour déjà sans traces de Arnold, puis deux jours, trois et ceci jusqu’à ce jour Arnold n’était jamais revenu….
A SUIVRE….

Episode 10

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 10
Des jours de recherches sans la moindre trace, la famille était approuvée, on n’arrivait pas à comprendre comment un enfant pouvait disparaître ainsi… Toutes les hypothèses étaient posées sur la table, l’avait on enlevé ? Et si en sortant il avait été emporté par les eaux de pluies.
Si nous étions convaincus tous d’une seule et unique chose c’est que, Arnold était sorti et quelque chose lui était arrivée… Sa maman était inconsolable au point où j’en ai payé certains frais lors d’une réunion de famille à ce sujet
– C’est quand même triste de voir que certaines personnes ne prennent pas soin des enfants des autres
Avait elle lancé en plein assemblé…
– Quand ce sont vos enfants qui viennent chez les autres, nous nous efforçons d’en prendre soin mais pour peu et la première fois que nous vous confions les nôtres, c’est une disparition qu’on a comme retour
1BERTRAND: Bérénice, je ne te permets pas!!
– Bertrand je m’en fou!! Je m’en fou! Vous me ferez encore quoi qui me fera plus mal ? Mon fils n’est plus là, je ne sais même plus si il est vivant
BERTRAND: Et tu estimes que c’est parceque on ne le surveillait pas ? Tu as même suivi l’histoire ?
– Bertrand tu vas tout me dire mais ça ne va rien changer de ce que je pense !! Vous avez été négligeants envers mon enfant et c’est pourquoi il n’est plus là
BERTRAND: Je n’aimerai pas être méchant envers toi car j’essaye d’imaginer la peine que tu ressens mais s’il te plaît ne mets pas ce tort sur nous
– Oh que si je le ferai!! Je le ferai jusqu’à la fin de ma vie, je le ferai !
BERTRAND: Hum
– Arrêtez moi ça tous les deux
Intervenu leur maman, donc ma belle mère
– Je n’arrête pas maman! J’ai dit que celui qui veut me faire du mal n’a qu’à le faire, ça ne va pas dépasser ce que je ressens actuellement… Pourquoi dans une maison c’est seulement un seul enfant qu’on vient retrouver pourtant les deux ne se quittent jamais
BERTRAND: C’est tout simplement parceque contrairement à d’autres enfants certains sont bien éduqués et écoutent les avertissements des grandes personnes
Bertrand avait craqué, je le sentais!
BERTRAND: Je vous ai déjà dit ici que personne ne méprise ma femme, ton fils est sorti pour aller je ne sais où pourtant les consignes étaient claires quand elle sortait pour le marché
– BERTRAND!!!
Gronda sa maman… Il la regarda puis il me dit
BERTRAND: Lève toi on va d’ici
Je me suis levée et je l’ai suivi… Nous sommes rentrés à la maison, il était tendu, je ne l’avais jamais vu dans cet état, au point où il s’était arrêté en route pour acheter de la cigarette
BERTRAND: Des histoires !!! Un enfant est têtu et c’est sur la tête des autres qu’on aimerait justifier cela ? Ça ne peut pas se passer tant que je suis là !!
JANICE: Calme toi!! Il faut comprendre ta soeur en même temps, c’est difficile, je ferai sûrement pareil si il m’arrivait de perdre Notre ange Aria de cette manière brusque mais je pense que ça va lui passer
BERTRAND: Elle ne sait même pas combien j’ai dépensé pour les recherches concernant cet enfant, pendant qu’elle était entrain de pleurer
JANICE : Bertrand c’est une maman, c’est normal qu’elle pleure et réclame son enfant… Ce qui fait le plus mal c’est que elle ne sait même pas si il est mort ou vivant… Je te l’ai dit imagine un peu que Aria disparaissait comme ça
BERTRAND: Je n’accuserai personne comme elle le fait
JANICE: Ça va lui passer, ne t’inquiète pas!
J’avais essayé cette nuit à mon tour de lui remonter le moral, c’était quand même sa seule soeur et les deux s’entendaient tellement que imaginer une discorde entre les deux me brisait le cœur énormément
On avait finalement fini par se coucher et dormir, Aria était dans sa chambre endormi aussi… J’avais eu le sommeil un peu difficile, donc j’étais allongée à lire un livre sur le lit, la porte de la chambre était légèrement entre ouverte, et là je vis comme des ombres passer en courant
Pour une première fois je me suis dis que c’était sûrement un mauvais réflexe de ma part, mais ça se répéta une seconde fois, on aurait dit des ombres d’enfants qui couraient dans la maison
J’ai eu peur mais je n’ai pas essayé de réveiller Bertrand, ensuite après les ombres ce fut des rires d’enfants au salon… J’ai déposé mon livre et j’ai décidé de sortir pour aller regarder
Je marchais sur la pointe des pieds et arrivée au couloir du salon, il était allumé pourtant je l’avais éteint je pense bien, j’ai avancé et quand je guette je vois Arnold assis avec un autre enfant mais qui était de dos entrain de jouer avec des jouets que je me rappelle avoir achetés
J’ai eu comme une peur de joie quand je l’ai vu, je n’ai pas hésité à dire…
JANICE: ARNOLD !!
Lui qui était tout souriant en jouant avec l’enfant, s’est arrêté de rire toute de suite pour laisser la place aux pleures… Les larmes sortaient de ses yeux comme de l’eau d’un tuyau
Quelques minutes après ce n’était plus que des larmes mais du sang, pendant ce temps son ami avec qui il jouait était toujours de dos et ne semblait même pas gérer ce qui se passait à quelque pas de lui
Arnold s’est levée avec ces larmes de sang dans les yeux et s’est mis à avancer vers moi en disant
– Il m’a mangé tantine… Tantine il m’a mangé ! Je ne sais pas pourquoi mais il a grandement ouvert sa bouche et il m’a avalé
J’ai pris peur et j’ai essayé de m’enfuir mais avant cela je remarquai sur le petit garçon de dos quelque chose de très étrange
Il portait le même bracelet que j’avais offert à Aria pour ses deux ans au poignet… En même temps Arnold ne faisait que s’approcher de moi en pleurant toujours
– Tantine je ne veux plus jouer avec lui, il est méchant, je veux aller chez maman! Ramène moi chez maman!
J’ai essayé de m’enfuir dans la chambre en appelant Bertrand mais je ne sais plus à quoi je m’étais heurtée mais lorsque je me suis Réveillée j’étais dans mon lit et Bertrand était entrain de s’apprêter pour le boulot
BERTRAND: Ah désolé si mes bruits t’ont réveillée
JANICE: Non ce n’est grave!! Apparemment je n’ai pas beaucoup dormi
BERTRAND: Qui te l’a dit ? Hahahaha des que nous sommes entrés dans cette chambre tu es tombée sur le lit et voilà ton réveil, j’ai même voulu causer avec toi mais tu dormais déjà
JANICE: Humm tu es sûre ?
BERTRAND: C’est quoi il ya un soucis ?
JANICE: Euh non non!
Je me suis levée et je suis allée dans la chambre de Aria, il était couchée, il dormait encore comme un ange, je l’ai regardé et je l’ai laissé continuer son sommeil paisiblement
J’ai voulu lui parler de ce que j’avais vu cette nuit à Bertrand, mais moi même je ne savais plus si j’avais rêvé ou alors c’était la vérité, j’ai préféré me taire mais ce rêve en aucun moment ne m’avait inspirée, il fallait que je parle, il fallait que je me confie, j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé
JANICE: Allô Josée, c’est Janice, j’ai besoin de te parler, j’ai besoin de ton aide…
A SUIVRE….

Episode 11

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 11
JANICE: Je ne sais pas ce que je peux te dire! Mon mari et sa soeur aujourd’hui ne se parlent presque pas, elle dit que nous sommes responsables de la disparition de son fils
JOSÉE : Il ya de quoi !! Mais comment un enfant peut disparaître alors qu’il est avec un autre ? Est ce que c’est la magie ?
JANICE: Ma soeur, je n’ai pas compris l’autre là ! Mais je me dis qu’on a simplement kidnappé cet enfant là, tu sais que les gens prennent les enfants pour faire leurs pratiques ici dehors ou alors il est tombé dans les eaux de pluies
JOSÉE : J’espère bien qu’un jour ta soeur pourra le revoir si il est encore en vie
JANICE: C’est mon souhait! Mais entre temps si je t’ai même appelé ce n’est même pas par rapport à ça, c’est par rapport à mon fils
JOSÉE : Aria ?
JANICE: Josée tu sais que tu es la seule qui sait ce que j’ai fais pour avoir cet enfant mais je ne sais pas et je ne veux même pas penser que ce que je vais te raconter là est lié à nos pratiques car en fait je ne veux même pas y croire
JOSÉE : Qu’est ce qu’il y’a ?
Je me mis donc à raconter à Josée tout ce que j’avais vécu de bizarre depuis ma grossesse jusqu’à ce que j’avais vu hier…
JANICE : Et rassure toi que l’enfant me confirmait que son frère l’avait avalé, je ne rêvais pas Josée, c’était réel mais le matin on m’a fait croire que je rêvais
JOSÉE : Tu l’as si bien dit hein, on est les deux à savoir comment tu as fait, je pense que si tu as des visions pareilles tu ferais mieux de chercher à aller revoir Malep pour qu’il te dise quoi faire, je veux bien répondre à tes questions mais je ne peux pas
JANICE: C’est justement ce que je disais parceque quand tu vas chez le docteur et que ça ne va pas, tu as le droit de rentrer voir le docteur, je pense que j’irai encore le voir
Ce qui était pénible c’était le voyage qu’on devait faire, je revoyais cette forêt qui était effrayante et cette distance mais aussi cette longue attente, je voulais me décourager mais mon instinct me disait d’y aller
Voici donc comment j’ai programmé deux jours avant et j’y suis allée, Dieu merci je m’étais retrouvée sans soucis puisque j’étais seule.. j’étais sortie très tôt prétextant une urgente visite avec Mélissa mais cette fois à elle même j’avais demandé de me couvrir si mon mari appelait mais sans lui donner la véritable raison
Je suis arrivée chez le grand Malep rien n’avait changé après quatre ans, tout était pareil et la cour était toujours bondée de monde… J’ai attendu comme la première fois et ensuite il m’a reçu
Toujours mystérieux comme avant, sa voix n’avait pas changé, ni son visage qu’il m’avait dévoilé lorsque j’étais entrée
MALEP: Janice!!
J’étais surprise qu’il se souvenait de moi, de mon nom mais en même temps j’étais contente…
JANICE: Oui Malep
MALEP: Qu’est ce qui te ramène ici? Je vois que tu as finalement eu un gosse
JANICE: Oui Malep, exactement et c’est même ce qui m’amène ici aujourd’hui
MALEP: Je t’écoute
À lui aussi je le suis mise à lui narrer ce qui s’était passé durant ces années, il m’a dit
MALEP: Hum je vois, je vois !! Tu ne peux rien y faire, c’est lui que je dois voir ici , tu devais venir avec lui
JANICE: Je ne savais pas Malep
MALEP: C’est seulement à travers lui qu’on peut arrêter tous ces cauchemars qui te hantent depuis! Parfois ça arrive mais ce n’est pas forcément un soucis… Quand j’aurai eu un entretien avec lui, tu pourras désormais dormir en paix
JANICE : Quand est ce que je peux donc venir avec lui ?
MALEP: Quand vous pouvez !!
JANICE: D’accord ! Je reviendrai le plus tôt possible!
MALEP: Je suis là !!
J’ai très vite repris le chemin du retour et je suis rentrée à la maison…
BERTRAND: Bonsoir, tu es déjà là ?
JANICE: Oui ! Je n’ai pas duré je pense
BERTRAND: Non du tout! En fait je suis rentré, je pensais qu’il y’avait encore la viande que j’ai acheté ici dernièrement mais je ne l’ai plus vue dans le congélateur
JANICE: Comment c’est possible ? Je n’ai même pas encore préparé ça
BERTRAND: Justement ça me surprend parceque quand je sortais le matin j’ai vu ça là-bas et j’ai dit que je vais vite revenir faire à manger à l’enfant avant que tu ne rentres.. à ma grand surprise
Près de cinq kilos de viande de bœuf crus venaient de disparaitre dans le congélateur, j’ai appelé Aria car c’est lui qui était resté à la maison pour lui demander si quelqu’un était venu ici entre temps mais il m’a dit
ARIA: personne n’est arrivé ici maman! J’étais seul et je regardais la télévision
JANICE: Où est donc passée toute la viande qui était ici dans la maison ?
C’est à cette question qu’il n’arrivait pas à répondre, il faisait comme ci il ne savait plus parler… Je me suis mise à le blâmer au point même de taper sur lui mais Bertrand me stoppa et me dit
BERTRAND: Si il dit que personne n’est rentrée ici, alors c’est que personne n’est arrivée ici… Aria est quand même assez grand je pense, il nous aurait dit, mais en même temps c’est tu penses vraiment que quelqu’un peut venir entrer dans le frigo pour porter la viande et il part ? Seulement la viande ?
C’était quand même bizarre mais plus les choses arrivaient dans cette maison plus moi ça me faisait très peur désormais
Les quelques jours où j’étais entrain de planifier ma visite chez Malep avec Aria, les choses bizarres qui se passaient chez moi étaient à se poser des questions
Une alvéole d’oeuf disparaissait en un jour comme par magie, les viandes crus, les poissons crus, je déposais aujourd’hui, je ne trouvais rien demain!
J’ai su que quelque chose n’allait vraiment plus et qu’il fallait que j’aille sérieusement avec Aria chez Malep, mon instinct me persuadait que tout ceci était lié à Aria
JANICE: Je vais passer une journée avec l’enfant chez une amie, elle voudrait le voir
Bertrand ne trouvait jamais un compromis à mes demandes, c’est ainsi que ce matin j’étais sur le chemin avec Aria
Son comportement était étonnant, lui qui n’aimait pas les transports communs, il m’avait l’air bien content, il posait les questions pour savoir.. nous sommes arrivés ensuite continué à pieds, j’avais peur qu’il se sente fatigué mais au contraire, il était bien en forme et très content d’avancer
Nous voici finalement au lieu dit et Malep apprend que nous sommes là, il ordonné qu’on vienne chercher Aria, seulement Aria
JANICE: Et moi ?
– Il demande juste l’enfant
Qui étais je pour discuter les ordres de Malep, j’ai laissé Aria suivre celui qu’on avait envoyé et je le vis entrer dans la maison rejoindre Malep….
A SUIVRE….

Episode 12

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 12
Je n’avais trouvé aucun inconvénient au fait de ne pas y entrer avec eux, donc j’ai calmement attendu dehors… Près de deux heures plus tard, Je ne saurai dire ce qui s’est passé entre ces deux à l’intérieur mais une chose est certaine, je devais regretter
J’ai vu mon petit Aria sortir tout joyeux en sautillant comme un enfant à qui on venait d’offrir un bonbon, il est venu et s’est glissé dans mes bras, le type qui était venu le chercher me dit
– Malep a dit que c’est bon, vous pouvez rentrer !!
JANICE: D’accord , merci
J’ai pris mes pieds et avec Aria nous sommes répartis, il se faisait encore jour donc je n’avais pas très peur et aussi nous n’avions eu aucune difficulté durant le trajet
J’ai pensé que Aria devait avoir faim quand nous sommes arrivés où il y’avait des femmes qui vendaient un peu de tout mais lorsque je lui ai demandé, il m’a répondu
ARIA: Maman j’ai déjà mangé ! Je n’ai pas faim
JANICE: Tu as mangé ? Mais tu as mangé quand ?
ARIA: Là-bas où on était , il m’a donné à manger
Je n’ai pas compris comment ils étaient arrivés à ce niveau mais j’étais tellement naïve que à tout moment je voulais me convaincre d’avoir compris, alors je me suis dis que Malep avait sûrement voulu flatter l’enfant ou encore ce plat était une phase pour le suivre , j’ai décidé de ne plus penser à cela
JANICE : Ok donc on rentre alors directement à la maison ?
ARIA: Oui!
Nous sommes donc partis à la maison, Bertrand était déjà revenu du travail…
BERTRAND: Ça a été votre balade ?
JANICE : Oui je ne voulais pas rentrer tard, c’est pourquoi nous sommes vite revenus
BERTRAND: C’est normal tu es avec l’enfant
On passait nos moment en famille tranquillement mais Aria n’avait plus jamais eu faim ceci durant deux jours.. même son père avait remarqué
BERTRAND: Depuis que tu es sorti avec l’enfant ci l’autre jour, il ne mange pas! Qu’est ce qui ne va pas ?
JANICE: Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Je lui donne la nourriture normalement ici, c’est devant nous qu’il dit qu’il ne mange pas!
BERTRAND: Ce qui est bizarre c’est qu’il ne semble pas malade mais très en forme il est
JANICE: Je vais l’amener à l’hôpital demain pour des examens
BERTRAND: C’est une bonne idée
Le lendemain nous étions à l’hôpital mais les médecins n’avaient trouvé aucun soucis, Aria se portait très bien… J’ai appelé Bertrand pour lui informer , il m’a dit que si les médecins disent que tout va bien quand il aura envie de manger, il va manger, de toutes les façons on ne pouvait pas le forcer
Aria avait donc fait une semaine sans manger, je vous assure que sept bons jours…
Mais en même temps j’avoue que je n’avais plus eu de visions ou alors des cauchemars comme j’avais l’habitude de le faire, je savais que maintenant tout était en ordre, j’ai appelé Josée une fois de plus pour lui dire Merci
JOSÉE : Je t’ai dit que c’est le meilleur, tu vois!
JANICE: Je confirme ma soeur! Depuis que nous sommes rentrées là, même le simple rêve je ne fais plus! Tout est calme, les choses qui disparaissaient chez moi, rien ne bouge plus
JOSÉE : D’accord! Porte toi bien! Je suis un peu occupée là
JANICE: D’accord Josée !
Voilà donc comment mon cœur avait gardé la paix face à l’inquiétude qui tourmentait mon esprit depuis un certain moment… Ce jour là Bertrand était rentré avec un chiot à la maison… Il aimait beaucoup les chiens et je me demandais même pourquoi depuis il n’en avait pas
Nous avons appelé le chien Dick.. du coup lorsque Aria avait vu Dick, sa tête avait changé, je ne sais pas mais il ne l’avait sûrement pas aimé ce jour, je me suis dis que c’est normal quand on n’est pas habitué et que avec le temps ça ira mais ce ne fut pas le cas
Aria ne manquait pas une occasion de botter Dick quand il le pouvait, Dick aussi s’est mis à détester Aria et ne manquait pas l’occasion de le mordre ou alors d’aboyer sur lui comme un vulgaire étranger, on aurait dit des coépouses
Aria se retrouvait avec des marques de morsures sur les pieds, les bras tant dis que Dick avait déjà eu des pattes cassées plusieurs fois avec des blessures
JANICE: Aria qu’est ce que Dick t’a fait ?
ARIA: Je n’aime pas les chiens maman
JANICE: Mais le chien c’est le meilleur ami de l’homme dit on
ARIA: Non pas lui! Je ne l’aime pas!
JANICE: Tu dois l’aimer! On ne va pas le jeter, et si il est méchant envers toi c’est justement parceque tu le bottes à tord et à travers
ARIA: Il me mord aussi maman
JANICE: Ne le botte plus toi aussi
Cette histoire avec duré quatre ans, Dick était déjà un gros chien très féroce désormais et Aria était reparti à l’école , cette année en classe de sixième
Sa relation avec Dick n’avait pas changé, Dick le coinçait souvent à l’intérieur de la maison toute une matinée, assis devant la porte il était prêt à le mordre si Aria pointait son nez et cette fois ce n’était plus le petit chien de l’époque, c’était déjà un gros chien très redoutable car bien nourri et entretenu
Alors cette nuit là, une fine pluie se mit à tomber aux environs de 18h, on mit Dick a l’intérieur de la maison… Quelques instants après on eu une coupure d’électricité qui força chacun à aller dans la chambre se coucher
Le courant n’était pas revenu d’aussitot et la pluie aussi pas prête de s’arrêter au contraire des éclairs s’y mêlèrent, les toitures se levèrent… Le vent fut tellement fort qu’on eût l’impression que la maison devait s’envoler avec nous
BERTRAND: Ne t’inquiète pas! Tu as encore peur des éclairs comme avant ?
JANICE : Non pas vraiment
En réalité, j’avais un sentiment mauvais, j’avais l’impression que quelque chose se passait dans la maison, que nous n’étions pas seuls, je vous avoue je sentais des présences mais je voulais juste que ce soit des impressions… J’ai tout fait pour me coucher
Le lendemain en me réveillant, tout était revenu à la normale, le courant etait revenu et la pluie s’était arrêtée… Je me réveille pour apprêter Aria pour l’école, il est très endormi ce matin, il m’a l’air bien fatigué vue la profondeur de son sommeil
Je le secoue calmement
JANICE: Aria… Aria!! C’est l’heure de l’école, réveilles toi
Il a du mal à se réveiller mais fini par le faire
JANICE: Tu dors depuis 18h et tu es si fatigué?
ARIA: Bonjour maman!!
JANICE: Bonjour mon bébé !! Lève toi alors tu vas a l’école
ARIA: D’accord maman
En voulant sortir de sa chambre j’entendis un cri venant de l’extérieur, c’était la voix de Bertrand, un cri violent de désespoir, il avait appelé mon nom
BERTRAND: JANICE! VIENS!! VIENS VOIR!!!!
Je suis sortie de là en courant et je suis allée à l’extérieur
JANICE: Mon Dieu!!!
C’était horrible….
A SUIVRE….

Episode 13

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 13
Peut-être vous ne pouvez pas me comprendre, peut-être si, mais je peux vous assurez qu’à mon âge ayant voulu un enfant, étant prête à tout pour l’avoir, mon coeur de maman ne pouvait jamais soupçonner Aria d’une quelconque pratique démoniaque
Je l’aimais et je suis sûre que même si je savais qu’il était un petit démon, je l’aurai aimé, il est tout de même sorti de mes entrailles, je l’ai enfanté, j’ai ressenti et franchi toutes les étapes d’une femme enceinte normal, ces moments qui renforcent l’amour entre une mère et sa progéniture
Revenons à l’histoire, j’étais sortie pour voir pourquoi Bertrand m’appelait et là je découvre une horreur qui m’avait donné l’envie de vomir sur le champ
BERTRAND: Mais qu’est ce qui s’est passé ? Il était pourtant à l’intérieur quand on a fermé la porte hier ?
JANICE: Exactement, je lui donne son dernier repas hier là ! Voilà encore son bol à l’intérieur
BERTRAND: Mince!! Dick est mort
On aurait pu accepter qu’il soit mort simplement si l’on trouvait son corps intact mais ce qui était devant nous laissait croire à quelque chose d’imaginnable
Son corps était dépecé, tout ce qui restait de Dick était sa tête, ses quatres pattes, il ne restait rien de son ventre, même les intestins avaient disparu, le coeur, on ne voyait rien, juste la tête et les quatres pattes… Comme ci une bête féroce l’avait mangé
Je ne savais pas comment expliquer cela, en fait il n’y avait pas d’explication à donner, car tout ceci était incompréhensible
BERTRAND: Depuis j’essaye de comprendre! Admettons même qu’il était à l’extérieur, comment quelqu’un peut tuer un chien et partir avec tout le contenu de son ventre, laisser les autres parties, comme ci il avait mangé là surplace ? Nous sommes en pleine ville, ya t il des lions ici ?!
JANICE: Je ne saurai quoi te dire chéri…
BERTRAND: Aria!! Il est réveillé ?
JANICE: Oui je viens de le reveiller
Et voilà Aria qui sorti, le ventre balloné, il se place devant la porte… Je pensais être la seule à avoir vu son ventre mais même Bertrand l’avait remarqué
BERTRAND: Pourquoi ton ventre est comme ça ? Tu as mangé quoi hier dans la nuit ?
ARIA: Rien papa! Seulement la nourriture que m’a donné maman
BERTRAND: Humm… Qui a laissé sortir Dick hier ?
ARIA: Il pleurait qu’il voulait sortir, je suis venu ouvrir et il est parti, j’ai laissé encore la porte ouverte mais il n’est jamais revenu
J’ai vu la déception sur le visage de Bertrand, une raison qui lui fit croire que c’était un coup monté des gens jaloux de lui et qui ont décidé de s’en prendre à son chien
Bertrand aimait beaucoup Dick, il avait élevé son chien comme si c’était un enfant, il n’avait pas en voulu à Aria mais il voulait juste connaître les responsables de ce vacarme, si seulement il savait…
Aria s’est apprêté et est allé à l’école, je suis resté avec Bertrand qui ne pouvait plus partir pour le travail, on a pris les restes de Dick et derrière la maison nous l’avons enterré, on avait même coulé une larme, car ça faisait mal, étant déjà habitué à cet animal, on se rendait compte qu’on ne devait plus voir notre chien préféré…
BERTRAND: Je ne sais pas mais j’ai peur de beaucoup de choses depuis un moment Janice
JANICE : De quoi encore?
BERTRAND: Aria!!
Mon coeur fit un bon dans mon ventre…
JANICE: Aria? Mais comment ça Aria?! Notre fils?
BERTRAND : Oui j’ai peur que quelque chose arrive à mon fils! Si les gens sont déjà capables de tuer mon chien, il y’a de fortes chances qu’il aillent plus loin
JANICE: Je ne pense pas que tu ais fais du mal à quelqu’un à ce point ? Mais calme toi et pense à autre chose! Dis toi que c’est arrivé
BERTRAND: C’est arrivé ? J’aurai accepté que ce soit arrivé si je trouvais Dick mort de froid, ou de vieillesse mais attend on te parle de quelque chose d’horrible… Tu te rends compte? J’ai peur pour vous!
JANICE : Humm
BERTRAND: Durant les congés, vous irez chez maman! Le temps pour moi d’avoir les idées claires et chercher une autre maison
JANICE: Ah jamais ! Je ne vais jamais te laisser seul, jamais!
BERTRAND: Hum! Janice, j’ai peur que quelque chose vous arrive Aria et toi
JANICE: Je préfère que quelque chose m’arrive ici avec toi qu’ailleurs
BERTRAND: Janice…
JANICE: Peut-être Aria va partir mais pas moi
J’étais catégorique, je l’ai convaincu et c’est ainsi que la décision fut prise, Aria devait aller rejoindre mes beaux parents et bien-sûr ma belle sœur
On n’avait pas souhaité raconté l’histoire du chien à nos proches, nous avions préféré dire qu’il est mort soudainement… Les congés sont arrivés et Aria avait rejoins ses grands parents
En même temps Bertrand et sa soeur s’étaient expliqués mais la relation n’était plus redevenue comme avant et ma belle mère avait trouvé cette initiative bonne car c’est Ma belle soeur qui devait s’occuper de Aria, peut-être ça pouvait arranger les choses
J’avais peur qu’elle essaye de le négliger vue la haine mais si je devais avoir peur de quelqu’un c’était bel et bien de ce petit diable de Aria
Ma belle sœur après la disparition de son fils ne s’adonnait plus à rien, elle vivait désormais sa vie ainsi, où la vente l’amenait elle parlait, c’était ça sa nouvelle philosophie
BERTRAND: Fais lui confiance, je sais qu’elle va bien prendre soin de lui
JANICE: Je l’espère, je ne voudrai pas que mon fils soit maltraité à cause de sa haine qu’elle nous porte
BERTRAND: Fais moi confiance
J’ai omis de vous dire, ma belle sœur s’était adonnée à la drogue, ça faisait déjà quatre ans qu’elle avait perdu Arnold, mais la blessure de cette disparition était inguérissable pour elle… Elle s’est donc lancée dans les stupéfiants, personne n’avait pu l’en empêcher même pas son père, du coup ce qu’ils essayaient de faire était juste de la canaliser du moins qu’elle peut sans toute fois lui crier dessus de peur qu’elle ne perde la raison
Quelques jours déjà que Aria est là-bas , j’appelle de temps en temps pour avoir des nouvelles et ce jour on me fait comprendre que Aria est sorti pour aller jouer sans permission, que c’est sa tante qui est allée le chercher et devant ses amis lui avait donné quelques coups aux fesses
– Donc depuis il est là, il la boude, il ne lui parle pas! Mais ça va aller! Je crois que Bérénice n’est pas totalement mal, elle s’occupe de lui comme son propre fils, c’était juste une petite correction pour qu’il puisse demander lorsqu’il sort
Je sais que ma belle mère ne pouvait pas me mentir , donc si elle me disait que ça allait, alors je me devais dette tranquille, d’ailleurs quel est l’enfant qu’on ne corrigeait pas en cas de bêtises… Si j’avais eu la réponse le jour où je me posais cette question, je vous aurait dit  » Aria  » oui Bérénice venait de signer son arrêt de mort
Je ne sais pas quand est ce qu’il avait validé cela mais après le congés quand Aria est revenu, c’était avec ma belle maman
JANICE: Belle maman, c’est comment ?
Elle et moi étions devenus très complice depuis lors
– Ça va ! Ça va! Et toi ?
JANICE: Je vais bien! Mais Bertrand m’a dit que c’est Bérénice qui devait venir accompagner Aria
– Oui c’est ce qui était prévu mais déjà trois jours elle ne se sent pas bien du tout, j’ai même laissé qu’on était entrain de lui mettre une perfusion
JANICE: Aïe! Je passerai la voir
– D’accord! Comme nous sommes seulement deux là-bas, je ne vais pas durer je vais aller veiller sur elle
JANICE: D’accord maman, je t’appelle demain des que Aria ira a l’école et je vais passer la voir!
– Je serai là à la maison!
J’avais pris rendez vous mais je n’allais jamais honorer à ce rendez vous, non j’avais honoré mais à un autre endroit car la même nuit la mauvaise nouvelle tomba…
A SUIVRE….

Episode 14

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 14
INTERDIT AU -18 🔞
BERTRAND: Je n’ai pas eu le temps de me réconcilier pour de vrai avec ma sœur, je m’en veux tellement… Je l’ai pourtant vue se noyer dans la drogue mais j’ai été incapable d’agir, j’ai l’impression que c’est de ma faute tout ce qui est arrivé
Bertrand était en larmes, il s’en voulait tellement, il était inconsolable, meurtri, je ne parle pas de ma belle mère qui avait fait un choc après la nouvelle tragique…
JANICE: Mais Pourquoi t’en vouloir? Le diagnostic est clair, c’est une overdose… De ton côté, Tu as essayé d’aller vers elle, mais elle refusait toujours, ce n’est pas de ta faute, et dis toi que c’est arrivé !
BERTRAND: Si j’essayais de la convaincre, elle n’aurait sûrement pas choisi cette vie
On était tous convaincus que Bérénice était décédée d’une overdose, c’était un moment triste pour la famille… Même Aria avait coulé des larmes
Nous n’avions pas laissé le temps pour faire le deuil et tout ça, on avait décidé de vite enterrer pas par manque de moyens mais à cause des choses bizarres qui se passaient
Tout avait commencé un jour après qu’on soit aller mettre le corps à la morgue quand subitement le lendemain le morguier appelle Bertrand, puisque c’est lui qui avait pris en charge le deuil de sa feue soeur et lui dit qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe avec le corps de Bérénice
BERTRAND: Je ne sais pas! Je vais aller à l’hôpital voir
JANICE: Je t’accompagne !
BERTRAND: Non reste! Garde Aria! Je reviens! Ce n’est pas un endroit commode
JANICE: Sois prudent chéri
Bertrand est allé à l’hôpital et est revenu aux environs de 20h, l’air abattu, tout triste, il n’arrivait même pas à parler, toute sa chemise était mouillée, je suis allée l’accueillir à la porte comme un enfant et je l’ai fait asseoir
Il a attrapé sa tête de ses deux mains et il s’est mis à pleurer
BERTRAND: Je ne sais pas ce qui se passe dans cette famille! Mon Dieu aide nous!
JANICE: Bertrand qu’est ce qui ne va pas?!
Il pleurait seulement, à ce moment on ne pouvait rien faire, juste le laisser jusqu’à ce qu’il se calme… Quand il fut donc plus calme, il se mit à me raconter l’horreur qu’il a vécu à l’hôpital
BERTRAND: Je suis arrivé à l’hôpital et le morguier m’a conduit dans le casier où était Bérénice mais je t’assure que je n’ai pas reconnu ma soeur… Tu vas m’expliquer comment qu’un corps dans la glace qui est censé être congelé se retrouve plutôt en état de putréfaction…
JANICE : Quoi? Comment ça ?
BERTRAND: Je te promets que Bérénice dégageait une de ces mauvaises odeur , les mouches rôdaient autour d’elle comme ci…. J’ai envie de vomir quand j’y pense
JANICE: Mais c’est quoi cette histoire ? Depuis quand un corps pourri dans la morgue ?
BERTRAND: Et ce n’est pas tout, elle avait sur elle des traces, on aurait dit des traces de fouet partout sur elle, qui sortaient pendant que nous étions là.. je voyais ces traits apparaître
JANICE: Ça fait peur chéri
BERTRAND: J’ai peur que nous ne soyons en danger dans cette famille! Ma sœur n’est pas décédée d’overdose… J’ai décidé de précipiter ses obsèques, je pense que c’est mieux! Ce week-end on va l’enterrer et j’aimerai que tu restes avec Aria ici en ville, même maman n’ira pas au village avec moi, elle est convalescente
JANICE: D’accord! Si tu le décides
Bertrand apprêta les choses, je devais veiller en même temps sur belle maman qui était désormais toute seule, mon mari était parti avec mon beau père
JANICE: Je pense qu’il serait mieux pour moi de partir rester avec maman à la maison, qu’est ce que tu en penses?
BERTRAND: Excellente idée ! Ça lui fera de la compagnie et ce week-end on sera de retour
JANICE: D’accord!
C’est ainsi que je décidai d’aller rester avec belle maman , Aria et moi… Les garçons sont allés au deuil nous, nous sommes restés
Aria réconfortait sa belle mère comme il pouvait, elle l’aimait beaucoup, il restait près d’elle dans sa chambre toute la journée à lui raconter des histoires de son école ou autre chose…
Pendant ce temps moi je faisais le ménage et la cuisine, je m’assurais en faite que tout va bien dans la maison…
– Janice! Janice!
Ma belle mère qui m’appelait d’un ton assez fort dans la chambre… Aussitôt j’accourais pour voir ce qui se passait, elle était couché et son visage ne faisait pas bonne mine, elle avait l’air très énervée
– Que qu’est ce que le corps de ma fille a eu à la morgue?
Bertrand n’avait rien dit à sa mère et c’était la recommandation, vue son état de santé, il était strictement interdit qu’on lui parle de quoi que ce soit… Comment était elle au courant maintenant?..? Aria venait de tout lui dire
– Tu ne me réponds pas? C’est pourquoi ton mari et son père ont refusé que j’aille au deuil n’est ce pas? Vous avez tout trafiqué pour que je ne vois pas le corps de ma fille… Le corps de ma fille pourri à la morgue et moi je suis couchée ici pensant que tout va bien! Vous n’avez pas honte? Tuez moi une seule fois, c’est mieux !!
Je ne savais quoi dire, j’ai demandé à Aria de sortir de la chambre très rapidement, je l’ai suivi et je l’avais sévèrement blâmé
JANICE : TU LUI PARLES DE ÇA POURQUOI ? C’EST DE TON ÂGE ? HEIN? NE TE MÊLE PLUS JAMAIS DES CHOSES DES ADULTES! VA DANS LA CHAMBRE OÙ TU DORS! JE NE VEUX PLUS TE VOIR DANS SA CHAMBRE !!
Il a obéit même si je savais qu’il n’était pas d’accord, je ne lui donnais pas de choix
Ma belle mère avait bavardé, pleurer toute la nuit… Pourtant les mauvaises nouvelles je faisaient que commencer… Aux environs de 1h du matin, mon téléphone sonne et c’est Bertrand, je me dis que c’est pour me dire comment ça se passe là-bas et aussi prendre des nouvelles mais non…
BERTRAND: C’est grave ici Janice! Je ne sais pas comment dire ça mais Bérénice refuse qu’on l’enterre, le cerfeuil refuse d’arriver au village… Deux personnes ont forcé et elles sont décédés à leur tour! Je ne comprends plus rien! On attend un prêtre comme ça ! Nous sommes encore en chemin !! Elle sort du cerceuil lorsque on veut la remettre, le cerceuil se casse seul!
C’était effrayant tout ça… Je n’ai même rien dit mais son téléphone s’est coupé… J’ai tout de même dormi mais en pensant à mon mari qu’il me revienne sain et sauf
Le lendemain matin après avoir fait le déjeuner à belle maman pour qu’elle puisse boire ses médicaments, elle refusa, elle me dit qu’elle ne voulait pas me voir, ni manger ma nourriture
– Tu es complice de tout ce qu’on me fait ici et tu laisses!!
J’ai appelé Aria de venir la convaincre entend que petit fils… Et j’ai aussi décidé de faire un saut à la maison, la mienne… J’allais vérifier si tout allait bien…
JANICE : Donc je vais juste vérifier et je reviens!! Flatte ta grand mère pour qu’elle mange s’il te plaît! Parce-que si elle est même dans cet état c’est de ta faute aussi
Aria m’a juste souri et il est allé rejoindre sa grand mère…
Bertrand m’avait laissé la voiture, je suis sortie pour partir mais je me rendis compte que j’avais oublié les clés à l’intérieur et voici que je remonte pour aller les chercher…
Les clés sont dans la chambre qu’on m’a donnée, et pour y accéder je passe devant la chambre de belle maman et là c’est horrible ce que je vois dans cette chambre…
Je me cache à côté de la porte et je regarde la scène… C’est Aria ou je rêve? Je me pose la question… On dirait un animal, je le reconnais juste de par ses vêtements et son bracelet, sinon son visage est semblable à celui d’un démon mais le pire c’est qu’ il a la tête de sa grand mère dans la bouche et est entrain de l’avaler
Vous m’avez bien lu, il a la tête de sa grand mère jusqu’au niveau des épaules dans sa bouche, sa bouche est devenu large plus que celle d’un cratère, il engloutit la vieille femme avec appétit et doucement doucement je vois belle maman disparaître dans son gosier puis il rôte…
A SUIVRE….

Episode 15

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 15
J’étais silencieuse, je ne sais pourquoi mais je peux vous rassurer que j’avais très peur, je ne voulais même pas faire le moindre bruit de peur d’être démasquée… Je suis redescendue de là, sans avoir pris les clés, je suis sortie de cette maison
Les souvenirs me revenaient maintenant, donc tout ces crimes étaient là faute de Aria? Je ne pouvais pas y croire! Mais pourquoi il le faisait ? J’avais la réponse mais jusqu’ici je ne la voyais pas
J’ai essayé de joindre mon mari en vain, j’ai essayé de joindre mon père, c’était pareil, personne ne répondait, les téléphones ne passaient pas!
Je courais, je voulais me réfugier quelque part, j’ai appelé Mélissa, elle était encore au boulot, je lui signalé mon urgence, elle m’a dit d’aller l’attendre à l’entrée de son quartier , ce que je fis bien évidemment
Je revoyais cette horrible scène macabre, je n’en revenais pas, j’avais un fils démon tout ce temps dans ma maison ? Les enfants de l’école il y’a des années, Arnold le fils de Bérénice, Dick notre chien, Bérénice et aujourd’hui ma belle mère
J’étais là quand le klaxon de la voiture de Mélissa me fit sursauter
MÉLISSA : C’est quoi ? Qu’est ce qui te met dans cet état ?
Je ne pouvais parler à l’extérieur, je suis allée entrer dans la voiture
JANICE: Ma sœur c’est très grave! Je commence même par où ? Je ne sais même pas où commencer cette horreur que je viens de vivre
J’étais tellement affolée qu’elle me demanda de me calmer
MÉLISSA : Prends ton souffle et explique moi doucement ce qui se passe ..
JANICE: Aria a avalé sa grand mère!
MÉLISSA : Pardon ?
JANICE: Aria mon fils, il a avalé sa grand mère
Melissa se mit à rire…
MÉLISSA : Avaler ? On avale quelqu’un comment ? Hahahaha.. pardon laisse moi les divers là
JANICE: Mélissa, je suis très sérieuse! J’ai vu Aria mettre sa grand mère dans la bouche comme un python
MÉLISSA : Mais qu’est ce que tu racontes même ?
JANICE : Mélissa, je vais te dire un secret, un secret que même mon mari n’est pas au courant… Tu sais le jour où je vois Josée pour la première fois?
MELISSA: Oui
JANICE: Je voulais un enfant alors, je l’ai suivie dans sa proposition et c’est comme ça que quelques jours plus tard on était dans une lointaine forêt pour faire ces rites qui m’ont donnés Aria, un enfant démon
Melissa prit un air un peu plus sérieux…
MÉLISSA : Donc tu as suivi Janice chez un marabout ce jour Janice? Je t’avais pourtant demandée de ne pas la suivre, que c’est un mauvais chemin Janice, aujourd’hui tu es dans la merde! Que comptes tu faire?
JANICE : Je ne sais pas!!
MÉLISSA : Tu as merdé ! Donc si je comprends bien, c’est ton fils qui est la cause de la disparition de tout ce qui s’est passé dans votre famille
JANICE : Le problème de morsure à l’école il y’a des années, rappelle toi, c’est lui qui avait vraiment mordu ces enfants! J’ai vu ses crocs je n’en revenais pas! Même un loup n’a pas de crocs ainsi… J’essaye d’appeler Bertrand depuis mais en vain, la dernière fois que je l’ai eu, il parlait d’un enterrement difficile
MÉLISSA : Je te disais pourtant que le don de Dieu peut tarder mais il viendra toujours! Tu sais combien de temps j’ai fais sans travailler mais j’ai attendu le moment, toi même tu connais les propositions indécentes que j’ai eues, mais je n’ai jamais fléchi, Josée même m’a proposé le type là mais j’ai refusé…
JANICE: Ma soeur, tu penses vraiment que c’est le moment de parler de tout ça ?
DRIIIING… Voilà mon téléphone qui se mit à sonner…
JANICE: Tiens c’est le numéro de ma belle mère qui m’appelle Mélissa
MELISSA : Mais Décroche !! Peut-être c’est vraiment elle et que tu as juste eu des hallucinations
J’ai regardé Mélissa, si seulement elle pouvait avoir raison… J’ai décroché mais ce n’était pas elle, plutôt Aria
ARIA: Maman, tu es où ? Grand mère est sortie la qu’elle va au village rejoindre papa et grand père et je n’ai pu l’en empêcher, elle a profité quand je dormais
Je connaissais la vérité désormais, presque les mêmes raisons que lorsque nous cherchions Arnold… Le téléphone était sur haut parleur et je ne savais pas quoi dire , puis j’ai dit
JANICE: Je suis encore à la maison, j’arrive tout de suite
ARIA: D’accord maman!!
J’ai raccroché…
MÉLISSA : Tu comptes faire quoi ?
JANICE: Je ne sais pas si il m’a vue quand je le regardais mais une chose est sûre si ce n’est pas le cas et que je dure dehors il saura que je sais quelque chose et je ne sais pas de quoi ce monstre est capable
MÉLISSA: Donc tu vas rentrer l’affronter ?
JANICE: C’ets mieux en attendant le retour de Bertrand!
MÉLISSA : Quand est ce qu’il revient ?
JANICE: Je ne sais pas mais il n’en a plus pour longtemps
MÉLISSA : D’accord! Pendant ce temps je vais te trouver une solution chez un homme de Dieu, s’il te plaît soit prudente, au moindre petit doute, enfuis toi très loin
Je ne savais pas si m’enfuir ou non était même la solution mais puisque je pense qu’il ne m’avait vue, je suis retournée là-bas
JANICE: Tu dis que grand mère est où ?
Le plus bizarre et que je n’ai pas trouvé la voiture, je ne sais pas quel magie ce diable l’avait fait disparaitre mais il a essayé de me convaincre que sa grand mère avait utilisé la voiture pour partir
JANICE: Toi tu faisais quoi pour ne pas la surveiller ?
Avant je parlais sur un ton plus fort mais là, je me retenais un peu à cause de la peur, et si il le sentais, j’étais sûrement une femme morte
ARIA: Je dormais ensuite elle m’a commissionné et quand je reviens elle n’est plus là
JANICE: Et le Numéro de ton père ne passe pas! Je ne sais même pas par où commencer, je ne sais même pas où elle est allée, si elle est allée dans le village peut-être il va nous appeler quand elle va arriver
Je suis allée dans la chambre et c’est où j’ai su que c’est Aria qui avait fait de la voiture je ne sais quoi car j’avais trouvé la clé où je l’avais laissée… Le diable n’est pas si intelligent… Les choses se confirmaient alors!
Nous sommes restées là toute la journée, je faisais semblant d’être inquiète mais en réalité j’avais peur, je voulais l’avoir à l’œil de peur qu’il me surprenne mais je pense que lui aussi avait senti quelque chose
ARIA: Maman tout va bien ?
Sa simple voix m’effrayait désormais et me faisait sursauter
JANICE: J’espère que ta grand mère va bien, si quelque chose lui arrive, je suis sûre que ton père ne me pardonnera jamais
ARIA: Hummm!! Donc si quelque chose arrive à grand mère, il te fera du mal ? Vraiment ?
JANICE: Bien-sûr ! C’est sa mère! Est ce que si quelque chose m’arrive à moi tu seras content ?
ARIA: Jamais ! Je ne veux pas quelque chose t’arrive
Je ne savais pas que par ces paroles, je venais de livrer mon mari, mon cher et tendre époux dans les mains des ténèbres… Dans la nuit on m’a appelé depuis un hôpital…
– Bonsoir! C’est bien vous madame Takam ?
JANICE: Oui c’est bel et bien moi! Qui est ce ?
– Je suis désolé madame, mais….
A SUIVRE….

Episode 16

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 16
JANICE: Allô… Allô !!
La ligne s’était coupée mais il m’avait quand même donné le nom de l’hôpital, je suis sortie de la maison sans réfléchir, je courais en route en attendant voir un taxi pour me rendre à l’hôpital, après avoir marché pendant de longues minutes puisqu’il se faisait tard, je vis une voiture venir à plein phares, je me suis placée en route pour l’empêcher de continuer et il s’est arrêté
Je vis une dame au volant, elle avait sûrement dû paniquer mais je devais la convaincre, je me devais de lui montrer que je suis en difficulté, j’ai pleuré à sa vitre, la supplier de m’écouter
À cette heure on a sûrement peur que ce soit un stratagème des bandits pour nous dépouiller de tout surtout à l’endroit où je me trouvais, mais cette femme a gardé son sang froid et a baissé sa vitre à un niveau pour m’écouter
JANICE: Madame je vous en prie, je veux que vous m’aidiez
– Et comment madame ?
JANICE : On vient de m’appeler là que mon mari a fait un accident et il est a l’hôpital central, je vous en prie, conduisez moi là-bas, je ne vois pas de taxis depuis que je marche, même si je dois vous payer
Elle réfléchit une longue minute en me regardant puis elle me demanda d’aller entrer dans la voiture, même si je la voyais paniquée, elle n’avait aucun soucis à se faire
Nous avions roulé et elle m’a laissée à l’hôpital, lorsque j’ai voulu payer elle m’a dit
– Non ça va! Allez voir votre mari et j’espère qu’il s’en sortira
JANICE: Merci madame!! Vraiment merci du fond du cœur
Je suis allée à l’intérieur et j’ai demandé, on a toute de suite reconnu de qui je faisais allusion et le docteur m’a appelé à côté, avec une mine inquiétante, triste, désemparée et négative
– C’est vous madame Takam que je viens d’avoir au téléphone ?
JANICE: Oui docteur c’est moi! Comment va mon mari ?
– Madame calmez vous! Votre mari est dans un état assez critique, il a perdu beaucoup de sang et actuellement il est dans un coma où il est impossible de le réveiller, les docteurs ont déjà tout essayé mais ils n’y arrivent pas! Par contre il était avec un monsieur qui s’avérait être son père selon les pièces personnelles
JANICE: Oui c’est son père
– Lui, il est mort sur le champ !!
Le docteur ne voulait juste pas me dire la vérité, Bertrand n’allait plus vivre… C’est juste que lorsqu’il avait vu l’état dans lequel j’étais il avait voulu caresser la nouvelle…
– Mais pour votre mari vous devez acheter certains produits qui vont permettre qu’on essaye de le ramener en vie
JANICE: D’accord docteur! C’est combien?
La première facture était à la hauteur de plus de cent milles francs, mais j’avais réussi à payer… Il y’avait une infirmière qui observait la scène où à chaque fois on venait m’extorquer de l’argent, elle m’a appelé et m’a dit
– Ma soeur! Tu es une femme comme moi et je ne peux pas voir qu’on te vole! Ton mari ne va plus vivre! C’est fini! Sois forte! Tout ce qu’on te demande là c’est pour te voler
J’ai cru que le monde s’écroulait sur ma tête, elle était crue mais sincère, elle m’avait dit la vérité… Je suis allée m’asseoir, j’ai relativisé, j’ai fais un back UP de ma vie et j’ai compris que j’avais fait une grave erreur
JANICE: Mélissa, si je n’ai pas une solution à l’heure où je te parle là, je me suicide
MÉLISSA : Janice? Mais qu’est ce qui se passe ?
JANICE: Il se passe que je suis à bout, il se passe que je vais craquer, il se passe que je n’ai plus de mari
BERTRAND: Quoi? Bertrand t’a quittée ?
JANICE: Je suis a l’hôpital central et Bertrand est entrain….
Je n’avais pas terminé de parler, il était 6h, et voilà que la nouvelle arriva
– Madame votre mari nous a quitté
Avez vous déjà ressenti ce truc qui est plus fort et plus grand que la tristesse, cette sensation qui est au dessus des larmes, cette chose qui vous empêche même de pleurer, une douleur gigantesque, c’est ce que j’avais ressenti, oui tout était de ma faute et je m’en voulais!
J’avais voulu un ange mais j’avais eu un diable !
MÉLISSA : Janice tu es là ? Janice
JANICE: Bertrand n’est plus!
MÉLISSA : J’arrive te chercher tout de suite! Ne bouge pas!
C’est tout ce que j’avais pu dire avant de lâcher mon téléphone et de mettre mes mains sur la tête
Je repensais à tout ceci, je me disais bien que mon tour devait arriver, toute ma petite famille avait disparu par ma faute, pourquoi m’étais je précipitée ? Je ne pouvais plus répondre
J’étais là depuis combien de temps, je ne sais pas quand Mélissa est arrivée, elle a causé avec les docteurs puis elle m’a amené avec elle, je sais juste que je me suis retrouvée dans une église quand j’avais vu certaines insignes
MÉLISSA : Assieds toi là et attends moi!
Je répondais même ? Je n’y arrivais même pas! Je la voyais parler avec un monsieur en soutane et de temps en temps le monsieur il me regardait puis je le vis s’approcher
– Ma fille! Comment tu vas ?
Je secouais seulement ma tête pour lui signifier que ça n’allait pas!
– Je te comprends ! Mes condoléances les plus sincères! Que Dieu te protège et apaise ton coeur
JANICE: Que des paroles! Mais comment est ce que mon coeur serait apaisé quand je viens de perdre l’être que j’aimais le plus sur cette terre ? Il ne sera jamais apaisé quand je sais que c’est de ma faute
Cet homme n’avait pas cette partie de l’histoire, et je l’avais compris quand il regarda Mélissa
Melissa prit la parole et lui raconta toute l’histoire cette fois dans son intégralité, il s’assit près de moi et me dit quelque chose après m’avoir imposé les mains
– Ma fille, tu avais un enfant dans ton ventre qui arrivait mais tu t’es précipitée, celui que tu as eu n’est pas le tien, c’est pourquoi il vous fait du mal, quand il est entré dans ton ventre, il a mangé le vrai enfant pour régner tout seul désormais..
JANICE: Je vais le fuir! Je ne veux plus le voir
– Fuir? Fuir ne servira à rien ma fille! je suis désolé mais je vais devoir te dire que ta délivrance viendra d’un autre combat et pour cela va voir tes oncles maternels… Tu te rappelles ce jour chez le marabout, Ils n’étaient pour rien dans ton enfantement mais ce charlatan t’a fait croire que c’est eux qui t’avaient bloquée… Tu les a détesté pour rien en les livrant dans les mains du mal.. va les voir et demande leur pardon
Il m’a encore imposé les mains et m’a dit
– Dieu te guide et te bénisse !!
Il s’est levé et est parti
Ne me demandez pas où était Aria, je ne voulais plus le revoir mais une chose est sûre je ne pouvais pas l’échapper.. Je n’étais plus retournée à la maison, je suis plutôt rentrée avec Mélissa chez elle et maintenant je devais m’apprêter et voir comment me rendre au village… Ça faisait des années je ne m’ y étais pas rendue
MÉLISSA : Si tu veux je peux t’accompagner !
JANICE: Non j’irai toute seule, j’ai déjà assez perdu de gens , je ne veux plus que ça arrive, c’est mon fardeau alors je l’assume désormais !
MÉLISSA : D’accord!
Le lendemain matin j’avais pris la route pour le village… Le voyage le plus effrayant de ma vie.. on a failli des accidents plus de trois fois, entre les pannes qui nous empêchaient d’avancer et tout ce qui créait des obstacles, je suis quand même arrivée au village et c’est comme ci mes oncles m’attendaient
– Enfin! Tu t’es finalement décidée de venir! Nous t’attendions
A SUIVRE….

Episode 17

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 17
Savez vous que en grande partie lorsque votre sang pour signifier par là quelqu’un de votre famille décède de façon mystique ou par sorcellerie, il se dit le plus souvent qu’il s’agit de quelqu’un de son même sang qui aurait ouvert les portes d’une manière ou d’une autre… C’est ce que j’avais fait sans savoir
Je m’étais rendue compte que j’avais fais du mal pas seulement dans ma propre maison mais aussi dans celle des autres juste à cause de mes paroles, de mes choix mais surtout de ma haine envers mes oncles qui étaient innocents au bout du compte
– Nous t’avions cherché fatigué Janice quand tes oncles ont commencé à décédé ici comme des poulets, on nous a dit ce que tu avais fait, ce qui avait causé tout ceci mais tu étais introuvable… On savait aussi que ce moment devait arriver et que tu reviendrais
J’étais au milieu de mon dernier oncle qui restait mais qui était très malade, sûrement déjà sur le chemin de départ, mes cousines et cousins, les femmes de mes oncles et les autorités du village
– Tu es partie croire en ce qu’un charlatan t’a dit, tu as livré tes oncles dans la haine, dans les tumultes du diable, tu as perdu deux de tes oncles en quelques mois… Voilà encore leurs tombes
Pointant du doigt un coin de la cour
– Elles sont encore toutes fraîches! Peux tu les ramener à la vie comme tu as causé leur mort ? Regarde ces femmes, elles sont veuves, ces enfants sont orphelins, par ta faute
Ma tête était juste baissée, je pensais sérieusement à disparaitre, à mourir mais était ce la bonne solution pour moi ?
– Aujourd’hui, tu viens demander de l’aide parceque ce que tu penses être ton fils t’a montrée son vrai visage ! Parceque tu sais maintenant que tu n’as pas mis au monde ce que tu désirais n’est ce pas ?!
Je ne parlais pas du tout, ce n’était même pas le moment de le faire
– je vais laisser le choix à ses femmes, ses enfants de te dire ce qu’ils veulent pour que tu sois épargner de la malédiction qui te suit désormais, pour que tout change, ils te diront quoi faire!
Le regard des femmes et des enfants je ne l’avais pas encore croisé, c’est quand j’entendis
– Elle doit mourir, c’est une sorcière ! Elle n’a jamais aimé les frères de son père! Je ne sais pas pourquoi nous on doit lui pardonner
C’était le fils aîné de mon oncle qui demandait ma mort comme punition, ses yeux étaient rouge de haine… Donc c’était ça la haine ? Mais là c’était une haine justifiée… Moi je n’avais qu’eu une haine à cause de mes Illusions, de mes pensées qui se sont avérées fausses
– Ou alors, si elle est capable… De faire revenir nos parents, nous attendons !!
Faire revenir des morts ça existait ça ? Dans quel monde est ce que c’était possible ? Dans les films sûrement… J’étais donc morte me suis je dis! Surtout quand tous ils ont commencé à dire  » Oui , oui , si elle le fait elle sera délivré, on lui dira qui aller voir, oui « 
Je me rendis compte dans les propos de la foule que je pouvais tout de même être délivré et sauver quelque part mais où ? Il fallait que je sache chez qui aller
– Pour cela chef! Nous lui accordons trois jours, dépassé ce délai, cette femme devra suivre son destin
Voici comment ceci fut valider! Je me retrouve dans un village où je n’ai aucun répère, je ne sais même pas par où marcher si je dois rentrer en ville car autant mieux aller mourir là-bas peut-être mon corps aura les meilleurs derniers hommages
La nuit est tombée et j’ai commencé à ressentir froid, j’ai voulu aller me réfugier dans une des maisons de mon oncle mais mon cousin me bloqua à la porte
– Tu veux entrer dans la maison de quelqu’un qui t’a empêché d’accoucher ? C’est logique ça ? Je pense que ce ne soit pas une bonne idée, même mort il pourrait te bloquer autre chose!
La haine dans son regard ne me donnait même plus l’envie d’y entrer même si il me l’accordait par la suite, je suis donc allée sous l’arbre dans la cours
J’étais assise là quand je reçois un message de Mélissa
 » Aria est venu me rendre visite Janice, il a tout cassé chez moi, il m’a brutalisée, je ne l’ai pas reconnu, il te cherche Janice, il veut te voir, il est entrain d’arriver au village… « 
Un autre problème sur un autre , encore celui là, j’ai voulu répondre mais mon téléphone s’est éteint
Je me devais de trouver une solution, si en réveillant les morts je devais avoir une solution d’êtres sauvée ça veut tout simplement dire qu’il y’avait un moyen pour que je sois sauvée mais lequel
Je me suis mise à penser à tout ce que j’avais fait du mal et je n’ai jamais été si sincère dans mon coeur sauf quand je disais je t’aime à Bertrand…. j’ai demandé pardon à tout un chacun car je ne savais pas ce que je faisais, j’étais là sous le froid, je n’avais pas faim car ce genre de chose, on ne pense pas à manger enfin moi je n’y pense pas
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Il était trois heures quand je commençai à entendre les bruits d’un animal qui m’était inconnu, il criait dans toute la brousse et on aurait dit qu’il se rapprochait de moi, j’étais donc là à regarder de quel côté il devait sûrement sortir tout à l’heure
– On dit que cet animal personne ne l’a jamais vu, donc tu n’as pas à avoir peur, il ne viendra jamais là
Je levai la tête et qui vois je ? Une des femmes de mes differents oncles, la plus jeune… Avec elle quand même on avait une histoire assez particulière parceque on avait presque même âge et on se comprenait mieux qu’avec les autres
Mon oncle l’aimait beaucoup et il lui confiait tellement de secrets, il lui parlait beaucoup même
– Je sais comment ça peut être difficile pour toi, j’aimerai quand même t’aider mais je ne sais pas comment faire
JANICE : Merci Clémence! Mais je ne sais vraiment pas comment faire! Je vais seulement payer le prix! C’est tout !
– Je suis désolé ! Depuis que mon mari est décédé, je vis le calvaire ici avec les autres femmes, tu sais que c’est lui qui était mon bouclier, maintenant elles disent que qui va encore me protéger ? Si il avait encore été là !
JANICE: Je regrette tellement !
– Mais je ne sais pas si c’est vrai hein Janice… Ce sont des histoires qu’il aimait me compter quand il était vivant, il me disait que dans deux villages voisins qui sont à des heures de routes, se trouvait dans une grotte au sommet d’une colline une femme esprit qu’on confondait au créateur de la terre mais en fait elle ne l’était pas! Qu’elle était capable de réaliser n’importe quoi!
JANICE: Tu as dit deux à trois villages c’est ça ?
– Oui! C’est ce qu’il me disait et parfois je suivais aussi d’autres parler de ça! Je ne sais pas si c’est vrai mais si c’est vrai peut-être ce serait mieux que tu y ailles!
JANICE : Je ne sais même pas ce que tu appelles deux ou trois villages, par où vais je commencer à marcher ?
– Tu prendras cette route, tu devras arriver dans un village ensuite dans un autre et lorsque tu seras au troisième village, tu verras une grande colline qui laisse apparaître son sommet, tu devras t’y rendre, apparemment elle y vit…
JANICE: Merci Clémence !
– Mais n’oublie pas, tu as trois jours! Et si je peux te dire quelque chose sans vouloir te faire peur, ils veulent vraiment que tu meurs car ta marmite….est prête…!
A SUIVRE….

Episode 18

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 18
Le mal n’a pas besoin de raisons pour vouloir régner ou encore s’imposer, il le fait par simple plaisir… Tuer des personnes, voir des personnes souffrir par sa faute, pour lui sont des distractions auxquelles jamais il ne s’en lasserait
Je ne devais pas tarder pour prendre la route de la colline, il était très tard dans une nuit glaciale quand je me mis à marcher, je ne sais pas ce qui me donnait cette force mais je marchais sans toute fois être fatiguée, la seule chose qui me terrorisait était la peur
Avant de continuer j’aimerai vous parler de mon village, Bolintoko est mon village natal, je suis né là mais j’ai grandi en ville lorsque mon papa a eu son boulot, ainsi mon papa fut l’un des premiers à travailler, c’est ainsi que commença ses problèmes avec tout le village
Ils ne se passaient pas une journée sans que certains villageois ne viennent menacer son père donc ma grand père pour réclamer à manger… Je me souviens quand j’étais toute petite, grand père venait souvent dire cela à papa à la maison qu’on lui demande  » à manger « 
Je sais aussi que papa lui avait dit mais j’ai envoyé à manger l’autre jour là-bas, lui de dire à mon père que les patriarches estiment que c’était insuffisant et que ce n’est de pas de cette nourriture qu’ils voulaient
Lorsque ça arrivait à ce niveau mon papa me demandait de gagner la chambre, jusqu’à ce qu’un beau matin quelques années plus tard en allant enterrer son père qui était décédé, il le suivit quelques mois après
Oui, c’est plus tard que j’avais appris que grand père défendait papa et lorsque ils avaient réussi à le faire tomber, papa fut accessible et ils le prirent à son tour
C’était des gars méchants et jaloux, c’est donc ainsi que j’avais décidé de ne plus me familiariser à eux depuis la mort de mon père, ma mère je ne saurai parler d’elle et je ne voudrai même pas la mentionner dans mon récit
J’étais convaincue que quelqu’un d’entre eux étaient complice avec tout ceci mais en réalité ce n’était pas vraiment le cas…
Pour revenir au village proprement dit, l’on nous parlait beaucoup des gens qui se transformaient en animaux, des totems disaient on, des gens qui se transformaient en animaux pour terroriser le village, il s’agissait des lions, des panthères, des serpents, des hiboux et même des centaures c’est a dire des hommes avec un corps de cheval…
Et on nous rassurait que c’est dans la nuit que ces gens là opérait le plus et qu’ils étaient sans pitié…
Revenons au récit, je marchais tout doucement mais sûrement malgré la peur, j’avais déjà parcouru une bonne distance quand j’aperçu le premier village, je souris car je me dit que j’étais sur la bonne voie, lorsque tout à coup j’eus eu l’impression que quelque chose passait derrière moi
Oui j’avais senti cette sensation de vent… Ça ne me disait rien mais alors rien de bon… J’ai tout de même continué à marcher mais cette fois encore , je sentis ce truc là passer derrière moi en allant du côté inverse que la première fois
Ce n’était pas un hasard, sachant où j’étais, je devais m’y attendre… Je me suis arrêtée et j’ai commencé à regarder derrière moi, a cause et a droite mais je n’ai rien vu… Sans regarder devant moi, j’avance et je me heurte sur quelque chose au niveau des jambes
Je lève la face, je regarde vers le bas et je vois une grosse panthère noire… Je recule et je finis par tomber mais chose bizarre et encore même plus effrayante quand j’essaye de regarder la panthère de plus près, je me rends compte que cette panthère a la dentition humaine et même ses yeux sont celles d’un être humain… Je comprends directement que c’est une personne qui n’a pas terminé sa transformation totale en panthère , puisqu’elle m’a parlé
– Que cherches tu dans un bosquet obscure ?
Oui une panthère qui parle, je parie que si je connaissais les gens du village, j’aurai très vite reconnu sa voix
JANICE: Je veux me rendre sur la colline
– Sur la colline? Pour voir qui ?
JANICE : Je ne sais pas, je sais juste que je dois rencontrer quelqu’un là-bas
– D’où sors tu ? Je ne te connais pas ici
Je me suis présentée et il a reconnu avoir mangé mon père dans la sorcellerie et m’a dit
– Je ne savais pas qu’il avait une grande fille comme toi! Moi je n’avais pas de Problèmes avec ton père mais quand on prépare, nous sommes obligés de manger alors j’ai seulement manger!!
Je devais répondre quoi? Tout ce que je voulais c’est qu’il me laisse traverser , c’est tout !
– Je ne vais pas te déranger! J’ai aimé ton père, c’était mon fils, c’était mon ami, quand il venait ici, il me donnait toujours à manger! Il me laissait de l’argent, je ne vais pas déranger sa fille, si c’était une autre personne ….
Il n’a pas terminé sa phrase et je ne sais à quel moment, j’ai seulement entendu les herbes de la brousse se déchirer quand il entrait en courant pour aller chasser les sorciers les plus faibles car rassurez vous ce n’est pas parcequ’il était devenu une panthère, qu’il devait manger du gibier, non! Il mangeait de L’homme !
Je mes suis relevée et j’ai continué de marcher , je suis arrivée à la limite du premier village et du mien, paraît il que lorsque tu traverses la limite d’un village, les sorciers du village que tu as traversé ne peuvent plus t’atteindre sans l’autorisation des autres sorciers du village où tu es !!
Je pensais être sauvée, de toutes les façons qui me connaissait ici ? Pourtant c’est même ça qui était dangereux … Après quelques kilomètres de marché, je suis arrivée à un niveau, je fus surprise de voir quelque chose planté en plein milieu de la route.. c’est absurde parceque elle coupe carrément la route en deux et de chaque côté aucun voiture ne peut passer
C’est où je me rappelle donc de ce village , Edjinki… Mon père en parlait souvent lorsqu’il voulait me faire peur, il disait que à Edjinki c’était le fief des sorciers volants, c’est a dire des sorciers qui avaient pour la majorité des totems oiseaux
La légende raconte que le nom Edjinki c’est a mémoire de leur premier chef du village qui pendant sa mort, il appela ses femmes, ses enfants et ses notables leur parla et dès qu’il finit de leur parler, il se transforma en corbeau et s’envola… On ne l’avait plus jamais revu
Du coup au fil du temps, certaines familles toujours en respectant le totem volant se développaient en hiboux, chauve souris, éperviers, aigles, tout ce que vous pouvez imaginer
Mon père ajoutait justement la partie de cette arbre, il me disait que sa grand mère lui disait que à une certaine heure de la nuit, aucune voiture n’était censée passer à Edjinki, sinon elle disparaît mystiquement et personne ne la retrouvait plus jamais car au milieu d’un bosquet chaque nuit, se poussait un arbre qui divisait en deux la route et au dessus tous les sorciers en oiseaux faisaient la réunion de nuit…..
J’étais donc devant cet arbre….
A SUIVRE….

Episode 19

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 19
J’entendais tous les bruits des oiseaux, même pour ceux dont jamais je n’avais suivi, ça faisait peur, oh oui que ça faisait froid dans le dos
Plus j’avançais et plus les bruits devenaient de plus en plus intenses, comme ci ils essayaient de me dire de reculer, d’arrêter d’avancer mais je n’entends pas cela de cette oreille là
Cet arbre n’était pas seulement grand, car il était impossible d’apercevoir les derniers feuilles mais il était aussi large comme une maison.. je continuais de marcher quand je vis quelque chose s’envoler devant moi, autour de ma tête
Au départ ce n’était qu’un seul mais ensuite ce fut plusieurs oiseaux en même temps qui me pertubaient le chemin en m’empêchant de voir devant moi pour avancer , alors je me suis arrêtée et j’entends une voix
– Que cherches tu dans ce village ? Qui es tu ?
Autour de moi sur la route, sur les branches, sur n’importe quoi se trouvaient au moins un milliers d’ espèces d’oiseaux… Des hiboux, des aigles, des éperviers, des vautours et tout ce que vous pouvez imaginer , le regard braqué sur moi
– Que veux tu chez nous et à pareille heure ?
J’avais peur, je ne savais même pas d’où sortait la voix qui me posait les questions… J’ai quand même répondu
JANICE: Je veux me rendre à la colline, je dois rencontrer une femme
– Quelle colline ?
JANICE: La colline après le troisième village
Quand je dis celà, il arrêta de parler et les oiseaux se mirent encore à faire des énormes bruits et du ciel je vis quelque chose comme un oiseau descendre comme un avion avant d’atterrir devant moi où il me boiscula de ces grandes pattes musclées… Je me suis retrouvée au sol avant de me relever pour essayer de fuir et c’est où je constatai la chose qui me glaça le sang
– Qui te permet de t’y rendre et pour y quoi faire ?
Ce n’était pas seulement un oiseau mais un homme oiseau en même temps… Il était là devant moi effrayant plus que tout ce que j’avais vu avant d’entrer dans ce village
JANICE: Je cherche juste à me faire pardonner par mes oncles pour les avoir trahi
– Ils ne t’ont pas dit que à cette heure on ne traverse pas ce village, sinon on disparaît ?
JANICE: Je vous en prie! Je cherche juste à vite arriver avant que le délai de trois jours ne soit écoulé
– En quoi tes supplications me concernent ? Dis moi! Il est interdit de passer ici à partir d’une certaine heure et pourquoi avec toi ça devrait être une exception ? Surtout que mes enfants ont faim
Il commença a s’approcher de moi
– Ils n’ont pas mangé depuis très longtemps parceque justement personne ne passe ici ça fait longtemps, mais aujourd’hui je crois qu’ils vont se régaler
Il avançait et moi je reculais, il avançait et moi je reculais, il ne venait pas pour s’amuser.. entre ses enfants comme il appelait qui était déjà entrain de faire des bruits en guise d’applaudissements
JANICE: Je vous en prie !!
– Régalez vous les enfants !
Avez vous déjà vu des oiseaux avec des dents ? Eh oui ils en avaient et des pointus comme pour des vampires… Un moment par peur en reculant j’ai trébuché je ne sais sur quoi et je suis tombée, c’était ma fin me suis je dis, j’attendais recevoir une bonne dent pointu dans la chair, je me préparais à la douleur et oui j’ai senti un bec percé mon avant bras et sortir la chair
JANICE: Ahhhhhh!! Je vous en prie!
J’ai regardé mon bras, il se trouvait un gros trou, avant même que je ne constate réellement, je sentis une morsure sur la cuisse
JANICE: Ahhh!!!! J’ai mal!!! J’ai mal !!!
Ma cuisse venait d’être mordu par une espèce de vautour…
C’était donc pour moi la fin, je ne pouvais pas m’en sortir, je voyais ma vie défiler, des oiseaux me mangeaient comme une vulgaire carcasse d’animal sur la route… des coups de bec j’en recevais, des morsures j’en prenais, je me sentais fatigué car je n’avais plus rien à faire quand je me rappelai subitement d’une chose que mon père me disait souvent par rapport à ce village
 » Ma grand mère disait que parait il que pour empêcher que ces oiseaux ne te mangent quand tu y passes à des heures tardives, tu dois prendre la terre, la oindre sur ton corps, et ensuite la manger « 
Ça me coûtait quoi d’essayer ? J’ai pris une bonne poignée de terre avec le peu de force qui me restait et j’ai essayé d’en mettre d’une main sur les parties de mon corps ensuite j’ai encore puisé une bonne poignée, je l’ai mise dans ma bouche et j’ai avalé en fermant les yeux, j’espérais que ça marche… Quelques secondes après je respirais encore, j’étais surprise, j’ai ouvert les yeux et ils avaient tous disparu ou alors c’est moi qui ne les voyait plus puisque l’arbre était toujours là
J’ai encore eu le courage et la force de me lever et courir vers l’avant… J’ai couru pendant de longues minutes, je voudrai ceci jusqu’à la limite entre le deuxième et le troisième village, c’est où je me suis arrêtée, je me suis écroulée, j’ai commencé à respirer comme un chameau, j’avais échappé, il ne pouvait plus m’atteindre, je vis le soleil se lever
Je ne sais à quelle heure, mais je m’étais réveillais couchée sur un lit en bois quelque part où je ne connaissais pas, j’ai ouvert les yeux et je vis une jeune fille entrain de cuisiner, l’odeur donnait envie
– Tu te reveilles
JANICE : Bonjour
– Je t’ai trouvé sur la route endormie, tu m’avais l’air fatiguée…
J’étais très surprise de constater que je n’avais aucune blessure, elles avaient toute disparu
JANICE: Je n’étais pas blessée quand vous m’avez retrouvée ?
– Des blessures? Non! Vous étiez juste fatiguée, la preuve ça fait près de vingt quatre heures que vous êtes endormie
Quand j’ai suivi que je dormais depuis tout ce temps, je me suis précitament levée
JANICE: Je n’ai plus de temps! Je dois partir!
– Partir ? Mais où ?
JANICE: A la colline, je dois m’y rendre pour voir une femme
– La femme qui vit dans la grotte ?
JANICE: Oui! Vous la connaissez
– Peut-être…!!
Elle m’apporta une bonne soupe avant de continuer…
– Peut-être pas aussi!! Mais ce que je peux te dire c’est qu’elle ne vit plus là-bas
JANICE: Pardon?!
– Oui! Il ya longtemps elle a disparu et ceux qui sont allés pour la chercher ne l’ont jamais retrouvée, ils sont revenus nous dire qu’elle n’y était plus
JANICE: Donc tous ces efforts pour rien?! Donc je vais mourir?
– Mourir ? Mais pourquoi ?
JANICE: C’est une longue histoire ! Je n’ai même pas envie d’en parler! C’est plus fort que moi, tout mes espoirs à l’eau… Je regrette!!
– Tu dois vraiment savoir que peu importe ce que tu as pu commettre, l’heure des regrets je devrait pas exister mais plutôt celle de tout faire pour arranger… Tant qu’on vit, il existe toujours une solution et je ne pense pas que pour toi est terminé… Chacun de nous à droit à une seconde chance
Je la regardais me parler comme ci elle me connaissait, c’est à ce même moment que je me rendis compte que nous étions dans une maison en pleine brousse toutes les deux…
JANICE: Qui es tu ?
– Ça n’aura aucune importance
J’ai su qu’elle n’était pas qu’une simple femme, je l’ai vu et lorsque j’ai voulu être plus curieuse, j’ai suivi devant la porte
– Maman!!
Une seule personne avait cette voix… C’était lui, il était là…
A SUIVRE….

Episode 20

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 20
Comment avait il fait pour me retrouver? Je me mis à trembler, J’avais vraiment accouché un démon, je n’avais plus aucun doute là dessus, il était là devant la porte le regard braqué sur moi
ARIA: Maman pourquoi m’as tu abandonné depuis ? Je t’ai cherché partout
Je ne savais même pas quoi repondre et même si je savais quoi dire, aurai je eu le force de sortir un seul mot de ma bouche ? je le regardais et lui aussi, il me regardait comme ci j’avais menti en lui promettant quelque chose, comme ci je l’avais trahi en l’abandonnant, oui il éprouvait de la pitié, de la compassion, à le voir tu aurais cru voir un ange qui ne demandait que de l’amour
ARIA: J’ai dû venir jusqu’ici pour te retrouver!
Lorsqu’il a voulu entrer, c’est à ce moment que j’ai vu les miracles, le fille a côté lui a dit avec un ton très autoritaire
– N’avance plus d’un seul pas!!
Et il s’est arrêté net sans faire un geste de plus ! Il l’a regardée et en même temps il s’est mis à reculé.. Aria ne lui avait pas répondu puis il a continué à me parler
ARIA: Maman, viens on rentre! Je t’en prie! Partons d’ici
J’étais perdue car je ne comprenais pas ce qui se passait, mais en même temps je savais déjà que ma vie n’était plus normale et que tout pouvait arriver et à tout moment, je pouvais tout voir… J’étais même déjà prête a voir le ciel devenir terre et la terre devenir ciel
ARIA: Mam…
– ASSEZ!!! Qui t’envoie ?!
J’ai pour la première fois vu Aria avoir peur, il a sursauté et il a jeté son regard sur la fille ou je ne sais quoi
– Lorsque vous faites vos choses vous ne m’avez jamais vu venir chez vous pour vous dire quoi que ce soit, mais lorsque c’est moi, il faut toujours que vous veniez ici pour me casser les oreilles!! Le chez moi n’est pas un poulailler
ARIA: Mais il s’agit de notre créature, elle s’est juste réfugiée chez toi mais elle nous appartient
Il n’avait pas parlé cette fois avec sa voix que je connaissais mais sa voix avait changé, elle était devenue plus grave, comme celle d’un démon qu’on voit souvent dans les films…
ARIA: Si tu n’avais pas permise qu’elle arrive jusqu’ici, je ne pense pas que je serai là chez toi!!
Ses yeux étaient devenus noirs avec une couleur tout autour qui avait apparu je ne sais comment… La jeune fille était assise et attisait son feu, je ne sais pas mais elle m’avait l’air très sereine
– Donc maintenant, je dois choisir qui laisser entrer chez moi, nous sommes tous de la même race mais pas de la même famille, ton père le sait!!
ARIA: Et justement cette femme est la femme de mon père!!
– Une femme qui n’a pas voulu être sa femme! Vous l’avez trompé, vous avez joué avec sa faiblesse pour que tu naisses dans leur famille et pour le détruire
ARIA: C’est papa qui me l’a demandé pour qu’elle lui appartient à lui seul
– Et si elle s’est rendue compte qu’elle a été trompée et que maintenant elle ne veut pas?!
ARIA: On ne lui demandera pas son avis! C’est la femme de mon papa
– Attends qui te permet de me ménacer, de me parler de cette façon ? Je crois que tu me connais très bien petit démon
Vous savez qui est le vrai papa d’Aria ? Malep.. En fait, lorsque je suis allée le voir que je voulais un enfant, et qu’il m’avait dit quoi faire, je ne faisais plus l’amour avec mon mari, mais en réalité je le faisais avec Malep et c’est comme cela que Aria était née avec pour mission de détruire toute ma famille afin de m’avoir pour lui tout seul
La jeune fille a souri et a dit
– Demande à ton papa même d’entrer, pourquoi il reste devant la porte.. hahahahaha
J’ai essayé de guetter dehors et je ne voyais personne… Je me posais la question de savoir qui était vraiment cette fille
– Tu es là ? Le papa d’Aria.. hahahaha
Je vous avais dit que Malep était un être invisible, je suis peut-être la seule humaine qui avait vu son visage jusqu’ici , donc en réalité il était bel et bien là mais je ne le voyais pas, par contre eux, ils le voyaient… Même suivre ce que Malep disait je n’y arrivais pas
– Tu ne me grondes pas chez moi Malep! Non du tout!! Quand tu envoies ton fils ici c’est pour me tester ? Tu sais ce que je peux faire de lui avec une seule main n’est ce pas ?
Je suppose que Malep avait répondu car elle continua en disant
– Voilà! C’est mieux !! Et quand tu m’envoies donc cet avorton que tu es allée faire avec une femme humaine c’est pourque je fasse quoi de lui? Un batard qu’on est allé récupérer dans les profondeurs des ténèbres pour lui donner une existence ? Il se permet de venir lever le ton sur moi?
Pendant ce temps Aria avait les yeux braqués sur moi, je voyais la mort dans ses yeux, la haine maintenant, il était vraiment un démon, ça se voyait désormais .. comment n’avais je pas su cela aussitôt ? J’étais vraiment naïve… Aujourd’hui me voici entourée des gens dont je ne connais même la nature… Que sont ils en réalité ?
– Je crois qu’on se connait tous et bien!! Comme je l’ai tantôt dit, nous sommes de la même race mais pas de la même famille de démons et vous savez que chez nous on ne blague pas! Donc Malep s’il te plaît prends ton fils et dégagez de chez moi!
Dans ma tête, je me disais que si ils étaient vraiment des démons, avec qui serai je le plus en sécurité ? Depuis quand un démon serait il gentil, donc en gros j’étais fichue, j’étais morte peu importe avec qui je devais rester, c’était sûrement ma fin… Un moment j’entends encore la fille dire
– Négocier? Tu veux négocier avec moi pour repartir avec elle ? Tu as quoi à m’offrir ?
J’aurai vraiment voulu écouter les conversations, surtout lorsque j’avais vu la fille ouvrir les yeux comme quelqu’un qui venait d’avoir une grosse proposition et j’avais raison
– Attends tu serais prête à me donner ça pour elle ? Elle vaut beaucoup comme ça ?
La jeune fille s’est donc retournée vers moi, elle me regardait en souriant ensuite, j’ai vu une belle jeune fille devenir sous mes yeux, une vieille femme ridée jusqu’à la dernière dent qui lui restait….
– J’avoue que l’offre est tentante et si je refuse alors je ne sais pas si un autre jour j’aurai encore ce genre d’offre… Hihihihihihihihihi
Elle me regardait, j’avais peur, les deux s’étaient entendus finalement et je devais désormais retourner avec Malep mais où ? Peut-être dans son village là
– Ma fille, c’est moi la femme de la montagne que tu es venue voir jusqu’ici sauf que je ne vis plus dans la montagne depuis qu’elle est déjà proche du ciel, les sifflets des anges de Dieu me donnaient des maux de tête, et surtout leur jeux!! C’est devant ma porte que les morts passaient pour aller au paradis et ma véranda était toujours sale, alors j’ai préféré me réfugier ici pour avoir la tranquilité… Je connais quand quelqu’un a les problèmes et si je veux l’aider je lui apparais et je l’aide mais là, je ne peux faire autrement, il m’a proposé….
Elle retourna son regard vers Aria… Aria aussi compris que son père venait de l’échanger contre moi, et il se mit à supplier
ARIA: Papa, attends tu n’as pas fait ça !! Non papa!! Papa!!!
C’était trop tard! Je vis un esprit sortir de Aria, le vrai Aria et aller seul entrer dans une bouteille qui se referma aussitôt
– Tu vas repartir avec lui, il te fera un autre bébé… Merci Malep et tâche cette fois de surveiller tes brebis
Je ne sais pas mais une force m’a juste levé du lit en me tirant le bras comme une gamine qu’on accompagnait à l’école et je me retrouvai dans un tourbillon de vertiges , on aurait dit un voyage….
A SUIVRE….

Episode 21

Aria_Lenfant_Du_Mal ep 21
Un tourbillon qui refusait de s’arrêter, une sensation qui me serrait le coeur, qui me pressait, je me sentais vider de tout, je voyais ma vie basculer, je savais que c’était la fin
Je repensais à ma famille, mon petit doux et gentil mari, mes beaux parents malgré leur caractère autoritaire c’était quand même de bonnes personnes, Bérénice et son fils, je repensais à mes amis Mélissa qui m’avait longtemps conseillé d’attendre, que tout ira mieux et que c’était la volonté de Dieu
Je pensais à ce que j’avais vécu depuis l’arrivée de ce démon dans ma vie, je revoyais ces moments où on venait me dire qu’il faisait du mal et je n’y croyais pas, ce jour où il avait avalé ma belle mère, je ne sais pas ce qu’il avait fait à Arnold mais sûrement quelque chose de semblable… La mort de Bérénice, celle de mon mari et de beau papa… C’était horrible
Ensuite je me suis dis, c’est mon sort, je le mérite après tout, c’est moi qui ai causé toute cette mascarade à cause de ma précipitation, si toute une génération vient de disparaitre Pourquoi moi je devrai rester envie ? Je devais aussi suivre … C’était comme ça
Je voyageais dan un monde que je ne saurai reconnaître, jusqu’à ce que j’ai eu la pensée de dire dans mon coeur
 » Si seulement on pouvait tous se retrouver au paradis « 
Et là, un truc bizarre se produit, tout s’était arrêté et je me suis retrouvée debout , devant moi il y’avait une grande route avec comme un bout de tunnel blanc…personne n’était à côté de moi
A ce moment là, le seule réflexe qu’on a est de courir et de fuir où on voit la lumière c’est ce que je fis… Je courais mais je n’arrivais pas à rattraper le bout du tunnel lumineux.. À un moment, j’ai suivi des pas de course aussi derrière moi, comme des personnes me suivaient
Je me suis retournée et je vis une armée de démons derrière moi, ils couraient pour venir m’arrêter… Mais maintenant j’avais l’impression que si je parvenais à arriver à la lumière blanche je serai sauvée
Je ne faisais que courir pour leur échapper et plus je courais plus le bout de la lumière me semblant lointaine, je respirais déjà très fort et je me fatiguais
JANICE: Laissez moi je vous en prie!! Je veux vivre!! Je ne vous ai rien fait!!
Telles étaient les supplications… Mais ça ne changeait rien, ils ne lâchaient pas prise et j’avais l’impression qu’ils devenaient encore plus nombreux qu’avant
À un moment j’ai eu l’impression que le bout du tunnel était déjà près de moi, ceci m’a donné le courage et la force de courir plus vite mais hélas, cette sensation de courir surplace m’a envahie
Je courais mais alors je courais surplace, je tendais la main pour atteindre le toucher la lumière mais je n’y parvenais pas, j’étais là surplace entrain de faire des efforts pendant que mes oppresseurs étaient toujours derrière moi et eux par contre, j’avais l’impression qu’ils avançaient vraiment vers moi
Ce ne fut même pas une impression quand je sentis comme l’un d’eux me prit par la main pour me jeter au sol… Tous en même temps soulèvèrent les lances, les haches, des épées pour me trancher, découper et tout ce que vous voulez…
Hum.. j’ai fermé les yeux, j’ai mis mes mains sur mon visage, j’ai vu ma fin devant moi et là la magie de la vie s’est produit….
JOSÉE : Allô, tu ne parles pas?!! Allô Janice!! Allô
Avez vous déjà eu l’impression d’avoir vécu une scène ? Hahahah! J’étais là et mon téléphone à l’oreille, je suivais des allô, j’ai baissé et j’ai regardé c’était Josée que j’appelais et à l’instant le souvenir m’est revenue
Je sortais de chez ma copine et j’avais décidé d’appeler Josée pour qu’elle m’amène chez le marabout et c’est ce programme qu’on était entrain de fixer la à l’instant
JOSÉE : Allô tu dis alors qu’on va voir le père la quand ?
JANICE: Euh Josée, désolée j’étais discrète.
Je ne sais pas depuis combien de temps elle répétait  » Allô  » au téléphone mais je comptais bien arrêter cette conversation
JANICE : Je pense que je vais laisser tomber, c’est mieux! Mon mari ne sera pas content si il apprenait que je vais voir un marabout
Je parlais comme ça sans même être sûre si encore j’étais en vie mais je me sentais vivre, Josée m’a dit
JOSÉE : Ah d’accord !! pourtant tout a l’heure chez Mélissa tu m’avais l’air engagée
JANICE: J’ai réfléchi… Sinon merci!!
J’ai raccroché et j’ai appelé mon mari pour ma rassurer de tout ça… Ça sonnait
BERTRAND: Allô ? Mais tu es où ? Je suis déjà rentré
JANICE: Bertrand c’est toi? Tu es à la maison ?
BERTRAND: Que veux tu qui ça soit ? Je suis a la maison
JANICE : Attends moi j’arrive!!
Je suis allée à la maison et je l’ai trouvé là… Bertrand était vivant, il n’avait pas compris pourquoi j’avais sauté sur lui ce jour, l’embrasser comme une petite fille
BERTRAND: Euh .. tout va bien Janice ?
JANICE: Oui ça va… Je suis seulement contente de te voir!!
BERTRAND: Mais on s’est vu ce matin… Ça fait juste quelques heures
JANICE: Oui ces heures pour moi étaient comme des années
BERTRAND: Celle ci me flatte encore pour me demander quoi? Moi je n’ai pas alors l’argent hein, je te dis déjà!!
JANICE: Hahahahaa! Je ne veux rien te demander chéri… Ne t’inquiète pas!
J’avais raconté cette expérience à Bertrand quelques jours plus tard, après que je me sois endormie et réveillée sans avoir fait le moindre cauchemar, j’ai su que en réalité, j’avais eu droit à une seconde chance
BERTRAND: Jamais, je dis bien jamais ne va chez un marabout pour avoir quoi que ce soit… Je pense que c’est Mélissa qui a raison, nous allons voir un homme de Dieu pour ça et rappelle de ce que je t’ai toujours dit, tu es mariée à moi et non à mes parents, c’est moi qui devrais te mettre la pression pour avoir des enfants et non eux … Ok ?
JANICE: J’ai compris mon mari
BERTRAND: c’est super!!
J’avais toujours la pression de mes beaux parents, bien-sûr qu’ils n’avaient pas changé mais quand je pense à ce que j’avais vu dans cette autre vie ou je ne sais comment qualifier cette expérience, elle était tellement minime que parfois ma belle mère venait m’insulter toute une journée à la maison mais jamais je ne répondais, jusqu’à ce qu’elle ce soit fatiguée elle seule
Dieu merci j’avais le soutien de mon mari qui ne laissait pas qu’on me méprise, nous avions commencé des prières avec un homme de Dieu, celui là même qui dans l’autre vie m’avait dit qu’il ne pouvait pas m’aider… Vous vous rappelez ?
J’avais l’impression d’avoir déjà vécu des choses mais juste que je devais modifier certains trucs pour ne plus commettre des erreurs
BÉRÉNICE : Janice! Tu as les airs d’une femme enceinte, je t’assure ! Ton visage là, c’est comme ça que j’étais quand j’étais enceinte de Arnold
Ma belle sœur, quatre ans après, elle fut la première à remarquer que j’étais peut être enceinte, moi même je n’avais pas su et c’est comme ça que je suis allée faire des test et bien évidemment j’étais enceinte … Oui j’avais fini par concevoir par la grâce divine
Quelques mois après j’accouchais une fille que j’avais surnommé Ange, la joie de mon mari, les beaux parents comme dans ma vision était venu me demander des excuses, eux aussi très content du précieux Cadeau que le ciel m’avait donné et qu’il n’avait cessé de donner car aujourd’hui je suis mère de deux filles et trois garçons dont des jumeaux parmi…
C’était mon histoire, celle d’une femme qui s’est précipitée pour avoir un enfant, une femme que Dieu a montré que la véritable grâce ne viendra jamais des hommes, encore moins des esprits, des charlatans mais seulement du ciel…. Et toi quelle est la leçon que tu as retenu ? ☺️

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