OU EST MON BEBE ?

Publier le 21 aout 2023 par AJMM

Episode 1

Où_Est_Mon_Bébé ep 1

– À cette allure, je pense qu’il serait préférable de garder cet enfant
– Si nous avions économisé tout ce que nous avions dépensé, je pense qu’on aurait déjà eu des draps et quelques serviettes pour lui
– Ce qui me fait le plus peur , c’est de savoir si on pourra s’en sortir lorsque le bébé sera là
– Je ne saurai te répondre Josiane… Je ne saurai te répondre. Mais avons nous encore le choix ?
 Sans intérêt, elle avait su me faire revivre ce beau sentiment qu’était l’amour… Vendeurs d’oignons j’étais et je l’avais rencontré au marché alors qu’elle avait pour habitude de venir me faire la recette chaque fois qu’elle y venait.  
 Nous avions commencé à se faire de petites blagues au début, je lui arrachais quelques sourires, je lui donnais de petits cadeaux. Ensuite quelques petites invitations et voici comment une relation sincère était sur le point de débuter.
 J’avais appris que Josiane était une femme de ménage dans la maison d’un boss et elle m’expliqua que c’était la principale raison de ses multiples tours au marché car il fallait cuisiner chaque jour dans cette maison.
 J’avais donc désormais une explication car honnêtement je m’y posais aussi des questions.
 Josiane et moi, nous avons donc commencé à nous fréquenter. Elle était très attentionnée et surtout très présente dans ma vie… J’ai aussi appris qu’elle vivait chez un oncle qui lui menait la vie dure alors un beau soir, il n’avait mise à la porte, prétextant qu’elle était rentrée tard pourtant elle sortait du boulot.
 Je suis à la maison lorsque j’entends quelqu’un qui frappe à ma porte et c’est sa petite voix qui me fait savoir que c’est elle… Je lui ouvre la porte et je suis surpris de la voir.
– Que fais tu la, à cette heure ? Et ton oncle ?
– C’est lui qui m’a mise à la porte
– Mais pourquoi ?
– Il dit que je suis arrivée à 15h30 chez lui, au lieu de 15h.
J’avais tellement eu de la peine que je lui ai proposée de venir rester avec moi.
 Ceci après un an de relation.
Josiane est donc officiellement quittée de chez son oncle et elle est venue rester avec moi dans ma petite chambre de 2 mètres carrés.
 Nous vivions d’amour et d’eau fraîche, car pour être sincère, le commerce d’oignons ne donnait rien et le maigre salaire que ma copine gagnait où elle travaillait nous permettait de manger et elle avait ses besoins de femme.
 On essayait de s’organiser comme on pouvait histoire de consolider cette relation tout en gardant espoir que tout devait changer un jour ou l’autre.
 Deux années de relation après, notre histoire avait pris un autre cours… Josiane tomba enceinte.
– Tu sais qu’on ne peut pas garder cet enfant Vivien
– Je sais Josiane! Je sais!
– Voila, on n’arrive même pas à manger nous deux, imagine une troisième personne.
– Je t’assure! T’inquiète je vais trouver une solution
– Fais le rapidement je t’en prie! Si mon patron suit que je suis enceinte, il va me renvoyer et je ne compte pas perdre ce boulot
– Laisse moi le temps! Tu n’es qu’à deux semaines. Je vais trouver une solution
– D’accord.
 Comme vous le voyez bien, nous étions unanimes sur ce point où elle devait évacuer au plus tôt cette grossesse. Conscient du danger et même de l’acte malsain qu’on commettait, on avait jugé pour afin d’avoir une vie encore plus calme.
 Ce n’était pas comme si c’était prévu, c’était juste arrivé comme ça!
 Je me disais que évacuer cet enfant serait une tâche facile. J’ai consulté un ami qui connaissait quelqu’un qui faisait dans les avortements, au quartier dans un petit local… J’ai finis par le rencontrer et nous avons pris rendez vous.
 J’ai pris de l’argent, une partie même de mon capital et j’ai payé, sauf qu’il n’a jamais réussi à extraire le fœtus du ventre de Josiane.
 Elle qui était déjà à un mois de grossesse…
Cette fois, pour ne pas abandonner, je reprends la dernière partie de mon capital et je vois un médecin spécialisé dans cette pratique. Cette fois, je me dis que puisque c’est un médecin, il sera plus facile pour lui de réussir mais même lui, il n’a pu faire extraire le fœtus du ventre de ma copine.
Mes espoirs sont anéantis, or mis cela, je n’ai plus un seul rond, le pire même encore c’est que Josiane tombe gravement malade a cause de ses multiples tortures qu’à subit son corps.
 Elle force pour aller travailler mais un jour elle s’écroule chez le monsieur qui l’amène à l’hôpital avant de m’appeler.
 Lorsqu’on m’appelle, j’arrive, je trouve qu’elle a été prise en charge et le monsieur chez qui elle travaillait me dit
– Jai réglé toutes les factures mais je débiterai cela de son salaire chaque mois, lorsqu’elle reviendra pour travailler !
– D’accord monsieur ! Merci
– Je vous en prie! Pour le reste débrouillez vous!
 Je n’ai pas pu voir Josiane pendant ces 24h car les infirmiers refusaient, disant qu’elle se trouvait dans un état où elle devait se reposer. Certains se demandaient comment elle avait même fait pour rester vivante car Biensur on a découvert qu’elle avait essayer de se faire avorter.
 Le jour suivant, lorsqu’on m’a permit de la voir, je suis allé la trouver dans la chambre d’hôpital et elle m’a regardé entrer et c’est ce jour que nous prenons donc radicalement la décision de ne plus essayer d’avorter mais plutôt de garder cet enfant.
– Le genre d’enfant qui ne veut pas mourir ci, mieux tu le laisses venir et parfois, on dit que les enfants viennent avec beaucoup de chance.
Lui avais je lancée, afin de détendre l’atmosphère…
– C’est vrai!! Gardons notre bébé ! Les infirmiers ont d’ailleurs dit que si j’essaye de me faire avorter une troisième fois, je risque ne plus accoucher et peut-être même mourir aussi.
– Personne ne mourra! On va accueillir notre bébé et dès aujourd’hui je vais me battre pour qu’il ait le minimum qu’un bébé puisse avoir!
– J’ai encore quelques mois où je peux travailler. On va communier nos efforts et je sais que ensemble on comblera ce cadeau de Dieu.
– Amen mon bb… Je t’aime.
– Je t’aime aussi Vivien!!
A SUIVRE….

Episode 2

Où_Est_Mon_Bébé ep 2

 Par faute de moyens, il fallait à tout prix sortir de l’hôpital et c’est ce que nous avions fait Josiane et moi… Nous sommes rentrés et nous avons mûrement réfléchi sur la suite.
 Je me suis endetté chez un ami afin de me relancer et Josiane aussi a repris le boulot chez son patron malgré la fatigue.
 Josiane m’avait demandé de la laisser gérer ses visites à ses frais. Elle m’avait aussi dit.
– Mon patron, c’est vrai il me coupe de l’argent mais il m’en reste assez pour pouvoir faire mes visites donc ne t’inquiète pas pour ça.
 C’était un poids qu’elle m’enlevait, même si les charges n’avaient pas complètement diminuées, j’avais quand même eu ce sentiment d’être avec une personne qui ne pensait pas qu’à elle mais à nous…
 Je me chargeais de la maison, la nutrition et aussi de la layette. Josiane m’avait même encore surpris lorsqu’elle avait commencé à investir tout doucement dans la layette.
 Elle achetait de petites choses dont j’étais sûr qui allait nous aider à l’accouchement et même aussi après…
– Ton patron a cessé de te couper de l’argent ?
– Oui! Il m’a dit qu’il voudrait que j’accouche d’abord ! Tu sais c’est quelqu’un de très gentil mais juste stricte et sévère.
– Que Dieu le bénisse.
– Amen! Il m’a dit qu’il t’invitera à la maison lorsqu’il aura un peu de temps. Question de voir avec qui je vis
– Je serai très ravi.
 On ne lâchait rien. Déjà cinq mois de grossesse. Malgré les multiples tensions et problèmes de grossesse, je reste très solide et je rassure ma copine que tout ira bien.
– Tenons bon! Ça ira!
 Parfois nous avions peur. Il arrivait des jours où je vendais un seul oignon de 50CFA, on dormait sans manger ce jour mais le lendemain je finissais ma brouette avant midi et c’était une journée pleine de plaisir comme on en veut chaque jour.
 Sauf que chaque jour n’est pas dimanche comme on a l’habitude de dire…
– Le docteur me dit que la grossesse évolue bien mais je dois prendre ces médicaments.
– Waouh!! Ça doit coûter cher
– Oui mais ça va! C’est gerable.
– Aujourd’hui je n’ai pas vraiment vendu mais je t’ai gardée un bout de pain
– Tu as oublié que c’est la fin du mois aujourd’hui ? J’ai été payé
– Ah oui j’oubliais en même temps.
– J’ai hâte d’accoucher
– Et pourquoi ?
– Pourquoi comment ? Tu penses que c’est facile ? En plus, je pourrai reprendre véritablement le travail
– Ok
 Je m’entendais très bien avec ma petite copine et cette grossesse était encore en train de consolider nos liens. On ne se cachait d’ailleurs rien, lorsqu’elle faisait ou achetait quelque chose, elle me donnait la provenance de cet argent et c’était pareil de mon côté. Déjà que je n’avais pas vraiment de source de revenue si ce n’était que la vente d’oignons.
 Le temps passait tellement vite et c’est de la même façon que l’échéance était presque là.
A 7 mois, nous pouvions dire que nous avions déjà la majorité des choses même si ce n’était pas tout, le plus important restait maintenant l’argent pour l’accouchement et le suivi.
 Je faisais des efforts d’économiser, je faisais même des choses sans en parler à Josiane et pour ne pas qu’elle découvre ma cachette, je gardais mon argent chez mon ami de toujours… AJMM
– Bientôt tu seras papa !
– Le stress gars! Le stress
– Ne stress pas ! Je vais t’accompagner à l’hôpital ce jour. Tu peux compter sur moi.
 Exactement AJMM était le genre d’amis sur lequel on comptait. Je l’avais rencontré au marché et c’est ainsi que nous sommes devenus de bons amis… Lorsque j’avais besoin d’un peu d’argent, il m’en donnait si il en avait. Je lui faisais tellement confiance pour quelqu’un comme moi qui n’avait pas d’amis, il était le seul
– Je suis en attente d’un argent là et je vais te donner ma participation
– Merci frère.
– Je t’en prie! Ton enfant, c’est aussi mon enfant tu sais!
 C’était la seule personne à qui je me confiais… Même lorsque j’avais des soucis avec ma copine, il était celui là qui savait arranger!  Il était le seul que Josiane écoutait. Il savait me dire la vérité lorsque qu’il le fallait. Bref, ce n’était plus un ami mais plutôt un frère.
 La dernière ligne droite arriva et j’étais encore plus stressé, surtout lorsque Josiane me disait qu’elle aussi avait peur
– Jespere que je ne vais pas mourir sur la table d’accouchement
– Cesse de dire des bêtises Josiane! Tu ne mourras pas et crois moi, tout va bien se passer.
– On m’a aussi dit que ça fait très mal
– Je ne sais pas! Tout ce que je sais c’est que tu vas t’en sortir Tresor
– Merci mon bb
 En réalité lorsqu’elle parlait ainsi parfois moi aussi j’y pensais et je priais le ciel que cela n’arrive pas. Avec tout ce qu’on avait fait comme efforts, je demandais au ciel de me donner ma copine et mon enfant en entier.
 Un soir, je revenais du marché, j’avais plutôt fait de bonnes ventes… Je suis entré à la maison et j’ai trouvé ma copine qui était assise à même le sol. C’était le dernier mois et elle était déjà très fatiguée.
– Tu veux déjà accoucher ?
 J’avais posé cette question comme si je savais, c’était comme si l’enfant qui se trouvait dans son ventre avait entendu et là , ce fut l’heure.
– Vivien ! Vivien! Je perds les eaux!
– Pardon ?
– L’enfant ! L’enfant arrive!
 Je ne savais pas quoi faire à cet instant… J’étais affolé surtout lorsqu’elle a commencé a avoir mal… J’ai appelé AJMM et je lui ai dit que c’était l’heure.
 Il m’a dit qu’il arrivait dans les minutes qui suivaient et il arriva avec un taxi, on transporta rapidement Josiane et on prit le chemin de l’hôpital.
 Il était 20h…
De 20h à 20h du lendemain , on ne faisait que me dire que Josiane était toujours en plein travail. Et que je ne pouvais la voir car elle était très fatiguée.
 Ces même 24 heures, je les ai passé avec AJMM à l’hôpital. Lui il sortait de temps en temps pour aller boire une canette hors de l’hôpital mais moi je restais à la salle d’attente , même l’appétit je n’avais pas.
 Cette nuit donc, il était 3h quand on vint m’annoncer que ma femme avait accouché mais qu’elle était endormie. À cause de la forte douleur, il lui avait injecté quelque chose alors je devais attendre.
– Et le bébé ?
– Les infirmiers s’en occupent.
– De quel sexe est il ?
– Monsieur les infirmiers qui se sont chargés vous le diront.
 J’étais l’homme le plus heureux de la terre, j’ai crié dans tout l’hôpital. Mes genoux au sol, je louais le ciel, je remerciais Dieu…
 J’ai suivi le docteur dans son bureau pour une facture de je ne sais plus trop quoi ensuite je suis ressorti.
 Je pense que c’est à ce moment que le forfait avait eu lieu…
On vint m’annoncer que Josiane s’était réveillée, je vais la rejoindre dans la chambre et je la trouve justement assommée de fatigue mais elle réussit à parler.
 Tout ce qu’elle demandait c’était son bébé
– Je veux voir mon bébé !
 Tellement elle insistait que je suis allé voir les médecins pour leur demander où était l’enfant. Et voilà où la torture avait commencé.
 Ils se sont d’abord mis à me tourner, en me disant qu’ils étaient entrain de laver l’enfant…
– Mais madame ça fait plus de deux heures que vous dites cela. Même si il est sale , je veux voir mon enfant !
– Monsieur patientez !
– Non madame. Amenez moi où se trouve mon enfant.
 Elle me demanda encore d’attendre, elle alla parler avec d’autres infirmiers et je les trouvais très suspects. Ils se sont mis à tourner en rond, ils m’évitaient même à la limite et c’est où j’ai eu des soupçons.
 Je me suis avancé vers un des infirmiers et là , j’ai perdu mon sang froid lorsque j’ai frappé une table en criant
– OÙ EST MON BÉBÉ ?
 Au vue de la colère, il me tira à côté et m’avoua la mauvaise nouvelle…
– Monsieur nous sommes désolés mais votre bébé a disparu…
A SUIVRE….

Episode 3

Où_Est_Mon_Bébé ep 3

– Attendez ! Attendez ! Vous dites quoi ?
– Monsieur on a eu un soucis mais on essaye…
– Vous appelez quoi soucis s’il vous plaît ? Où est mon bébé.
– Monsieur Vivien calmez vous !
– QUE JE ME CALME ?!!! VOUS ME DITES QUE MON ENFANT A DISPARU ET VOUS ME DEMANDEZ DE ME CALMER !! Écoutez moi, je ne veux pas qu’on arrive où je vais devoir me fâcher ! Je veux mon bébé!
– Justement monsieur, asseyez vous et attendez! On trouvera une solution.
– La seule solution est de me ramener mon bébé.
– Nous ferons des efforts pour que ce soit réglé.
 Je ne saurai réellement vous décrire ce qu’on ressent à cet instant. Dans ma tête, je me demandais si c’était un rêve ou alors c’était une blague de mauvais goût. J’espérais tout de même que ce soit l’un des deux sauf la réalité.
 Dommage pour moi.
 Je transpirais à grosses gouttes, je ne contrôlais même plus les pulsions des battements de mon cœur. Mon cœur battait très vite et je sentais une rage monter en moi. Je pouvais tu*er une personne.
– MERDE !! MERDE!! ( En bottant les sièges ) QU’EST CE QUE VOUS ME RACONTEZ LÀ ? MEEERDE!!!
 Pendant ce temps AJMM, était à l’extérieur. Il ne se doutait sûrement de rien. Il n’avait même pas entendu les cris et moi je n’avais même pas aussi eu le réflexe d’aller lui parler.
 Je voulais rester près de la salle afin d’avoir tous ces infirmiers dans mon visuel. Ils montaient, descendaient en m’évitant et moi je prenais cela comme une moquerie. Alors je me suis une nouvelle fois rapproché d’eux.
– Écoutez moi! Ma patience a des limites! Un bébé ça ne disparaît pas comme la fumée. Il est inadmissible que vous me dites que mon bébé a disparu comme si il s’était seulement évaporé. Où est mon bébé ?
– Monsieur calmez vous! S’il vous plaît.
– JE NE ME CALME PAS !! NE ME DEMANDEZ PAS DE ME CALMER LORSQUE VOUS ME RACONTER QUE MON BÉBÉ A DISPARU.
 En parlant ainsi, je l’avais déjà attrapé par le cou pour le coincer contre le mur. J’étais prêt à en découdre.
 Les autres infirmiers vinrent donc m’arrêter afin que je le lâche mais j’étais comme une bête, j’étais très vi*olent.
 J’ai détruit plusieurs objets dans l’enceinte de cet hôpital, il a fallu qu’ils soient six, pour essayer de me neutraliser en me transportant vers la sortie
 Malgré ça, deux ou trois d’entre eux sont ressortis avec des lèvres fendues.
– LÂCHEZ-MOI !! LÂCHEZ-MOI !!
 J’essayais de me débattre , mais la colère et la fatigue avait raison de moi. Un moment j’ai pensé que c’était vraiment la fin, ils avaient eu mon bébé.
 Pendant qu’on me mettait à l’extérieur, je pense que c’est à ce moment que AJMM fut alerté par les cris et les bruits car j’essayais de me débattre comme je pouvais afin d’y rester.
– Hey ! Qu’est ce qui ne va pas ? C’est mon frère ! Lâchez le comme ça !
– Votre frère fait des gaffes à l’intérieur de l’hôpital, il doit être mis à l’extérieur
– Oui mais laissez le, il sait marcher
 On me lâcha et AJMM me demanda de me calmer.
– Qu’est-ce qui ne va pas ?
 Cette fois, j’ai fondu comme une glace… En larmes, les genoux au sol, je lui disais.
– Mon bébé ! Ils ont pris mon bébé.
– Paris ton bébé ? Mais comment ?
– Ils le disent que mon bébé il a disparu
– Quoi ? Disparu comment ? Un enfant ça disparaît comme ça ? Ils ont volé ton bébé
– C’est ce que je dis !
A l’instant, AJMM sort de l’hôpital et je le vois regarder en haut et bas de la route comme si il cherchait quelque chose. Ensuite il revient et me dit.
– Tout à l’heure, j’ai vu deux hommes entrer et sortir de l’hôpital, ils avaient l’air très suspects. Celui qui était à gauche avait une serviette qu’il portait et c’est comme si il y’avait ce bébé à l’intérieur.
– Non ! Ne me dis pas ça! Laisse moi avoir espoir
– Ils sont allés monter dans une voiture aux vitres fumées et ils sont partis.
– Tu aurais dû les arrêter
– Hey! Est ce que je savais que c’était ton bébé qu’ils avaient ?
– Rassure moi que tu as au moins remarqué l’immatriculation.
– Non!
– La marque de la voiture
– On aurait dit une Mercedes ! Mais attends les gens de l’hôpital ont des caméras de surveillance. On peut leur demander.
 AJMM était devant et lorsqu’on voulait m’empêcher d’entrer , il s’interposait.
– Il est calme c’est bon! Il ne va pas déranger !
– Vous êtes sur monsieur ?
– Oui je suis garant! Il est calme! On veut juste parler au docteur
– D’accord
 On nous demanda d’attendre , on alla parler au docteur qui refusa dans un premier temps de nous recevoir de peur d’être encore brutalisé par moi mais AJMM l’avait convaincu que rien de tel n’arrivera.
 Alors il nous accorda un tete à tête.
– Tu le laisses parler! Tu es sur les nerfs donc tu restes calme
– D’accord.
 Nous sommes entrés dans le bureau du docteur et il nous demanda de nous asseoir , puis AJMM prit la parole…
– Oui docteur, c’est mon frère et il se pourrait que son enfant ait disparu. J’aimerai savoir
– Nous même on ne comprend rien, les femmes censées de s’en occuper ont été distraites et c’est ainsi qu’il a sûrement été enlevé.
 J’avais voulu m’enflammer mais mon ami me demanda de rester tranquille.
– Il y’a des caméras dans l’hôpital ?
– Pas dans les salles d’accouchement
– Moi j’aurai aperçu deux hommes suspects et je pense que ce sont eux qui avaient le bébé. Est ce que c’est possible d’avoir des vidéos de l’extérieur au niveau de l’entrée via vos caméras de surveillance
 Je vis comment le docteur sursauta mais il repondit.
– Je vais demander à la personne qui est censée gérer cela et dès que possible je vous reviens.
  On alla s’asseoir à la salle d’attente… je ne connaissais même pas l’état de ma copine et je ne comptais même pas lui annoncer pareille nouvelle.
 On patienta des heures et heures dans l’espoir d’une suite favorable. Surtout lorsqu’on vit le docteur arriver vers nous.
– Oui, j’étais voir le concerné mais il y’a un soucis.
– Lequel docteur ?
 Lui demanda AJMM , Tandis que je sentais déjà mon cœur bouillir de rage…
– Il me fait comprendre que les caméras n’étaient pas allumées.
 J’ai bondit sur lui comme un lion, je l’ai renversé et je me suis mis à lui asséner des cou*ps jusqu’à ce qu’il saigne.
 Au même instant, la police arriva et on m’embarqua comme un vulgaire bandit
A SUIVRE….

Episode 4

Où_Est_Mon_Bébé ep 4

Les forces de l’ordre m’avaient amené sans toutefois que je m’explique… AJMM mon ami avait même tenté de leur expliquer, essayant à tout prix de faire en sorte qu’ils me laissent mais j’avais l’impression que leur venue n’était pas anodine et qu’ils étaient là pour une mission précise.
 J’avais essayé de résister mais très vite, ils m’ont neutralisé pour me mettre dans la voiture comme un vulgaire voleur pourtant je ne réclamais que mon bébé…
 AJMM était resté avec certains d’entre eux et je le voyais essayer de leur expliquer. Je sais même qu’il leur avait expliqué la situation mais ils étaient insensibles à ma triste situation.
 Plus tard, je me suis retrouvé au poste de police où j’étais accusé de troubles dans un hôpital… J’avais même été accusé d’avoir blessé des malades, chose qui était très fausse.
 Là-bas on ne me donnait pas la parole, mais ils me posaient des questions pour ensuite faire comme si ils avaient déjà des réponses. Pourtant ils souhaitaient que je me taise…
– Mettez le d’abord au frais! Ça va lui donner le goût de troubler un lieu où des personnes recherchent la santé.
– DÉSHABILLE TOI!
 M’ordonna t’on!
 Puisque je le faisais lentement, un policier vint m’aider à me déshabiller en tirant sur mes vêtements au point de les dechirer presque, pour ensuite me tirer par le bras et aller me jeter en cellule comme une vieille poubelle.
 Il faisait froid et la cellule était humide pour ne pas dire mouillée. Pire je n’étais pas seul. Je me suis retrouvé avec des brigands de haut chemin.
 Seulement le regard qu’ils avaient posé sur moi, j’ai oublié tous mes problèmes, j’ai même regretté mes actes car pour rien au monde je ne souhaiterai a quelqu’un de s’y retrouver.
– Petit, tu fais quoi ici ?
 Me demanda une voix assez effrayante au fond de la cellule. Puisque je n’avais pas répondu, il répéta sa question et deux se levèrent par la suite.
– Ils ont… Ils ont volé mon bébé !
– Qui ça ‘’ ils ‘’ ?
– À l’hôpital ! Ma copine est allée accoucher mais ils disent que le bébé a disparu.
– Et pourquoi tu es ici ?
– Parce que j’ai fait des gaffes à l’hôpital ! Je me suis bagarré avec les infirmiers et les docteurs
 Lorsque j’ai dit cela, la voix qui parlait au fond de la cellule, se leva et je vis la personne… Rien que son apparence te laissait savoir que celui-ci avait au moins tu*é plus de personne que les poils de sa grande barbe…
 Il commença d’abord par me regarder de la tête aux pieds… Puis il me posa cette question
– Ta femme a accouché ? Est ce que tu es sûr ?
– Oui, c’est moi qui l’ai accompagnée à l’hôpital
– Quand est ce que ça s’est passé ?
– Aujoirdhui, tout à l’heure là
– Hummm! Tu as une cigarette
– Non! Je n’ai pas de cigarettes
– Pourquoi ?
– Je…Je ne fume pas.
– Et comment moi je vais donc t’aider si mes souvenirs ne sont pas frais ? Tu dois payer le renseignement
 Là, j’ai eu espoir qu’il me donnerait une piste et je me suis demandé comment je devais le pousser à me passer une information qui pourrait être une piste.
– Je pourrai vous laisser quelques pièces lorsque je serai en possession de mes vêtements car j’en ai dans mes poches.
 Il n’avait rien dit, il me regarda puis il s’approcha de moi… Il avança vers les barreaux de la cellule, il regarda si les policiers nous écoutait et il me dit.
– Tu as dis que c’était dans quel hôpital ?
 Je lui repondit…
– Lorsque tu sortiras, tu vas derrière l’hôpital, tu descends un peu vers le fond, à ta gauche, tu verras une entrée non goudronné entourée par un grand champ de maïs. Tu prends cette entrée et ils vont sortir. Lorsqu’ils sortiront tu dis juste que tu viens de la part de Koulama, tu dis que tu veux voir Zembla et tu lui expliques ton problème.
– D’accord. Merci beaucoup
– J’attends mes pièces.
– Je ne vais pas oublier
 La nuit je l’ai passé en cellule et j’écoutais les divers des autres… À la fois effrayant mais aussi drôle. Je comprenais que certains ne faisaient pas cela par plaisir mais aussi par survie. Juste pour manger.
 Parmi, il ya un qui avait arraché une malette d’argent à son patron juste pour aider sa mère qui devait se faire opérer urgemment.
 Le lendemain matin aux environs de 6h du matin, un policier vint m’appeler. Je sorti de la cellule et je vis mon ami AJMM. Il avait payé ma caution et monnayer pour qu’on puisse me laisser sortir
 On m’a interdit  l’accès à l’hôpital et même aux alentours. J’ai porté mes vêtements et je n’ai pas oublié d’aller laisser les quelques pièces que j’avais à Koulama.
 Il était d’ailleurs très content et il m’a dit.
– Peut-être j’irai en prison mais si je sors d’ici, je vais t’aider dans ce problème.
– D’accord grand frère.
 J’ai rejoins Junior par la suite et nous sommes rentrés
– Et maintenant qu’ils m’ont interdit l’hôpital, comment je fais pour aller chercher Josiane ?
– Ils l’ont foutue à la porte après que les policiers t’aient arrêté.
– Ah bon ?
– Oui. A elle, ils ont dit que l’enfant était mort né. Puisqu’elle a donc dit qu’ils sont des menteurs, ils l’ont foutue dehors
– Et où est elle ?
– À la maison! Elle est inconsolable Vivien.
– Mince!
 J’essayais d’imaginer réellement dans quel état, elle qui avait porté cet enfant durant 9 mois, elle qui avait subit tous les malaises se sentait et je n’y arrivais pas.
 Nous avions pressé le pas et lorsque nous sommes arrivés à la maison, elle est venu tomber dans mes bras en pleurant
– Mon bébé! Je veux mon bébé! Ils ont pris mon bébé ! Vivien je veux mon bébé !
 Qu’allais je lui dire ? Je n’avais pas de mots et vue son état, aucun mot n’aurait su la consoler.
 Lorsqu’elle fut un peu plus calme, j’ai appelé AJMM à côté et je lui ai parlé de ce que Koulama m’avait dit en cellule.
– J’aimerai que tu m’accompagnes
– C’est une folie Vivien. C’est risqué
– Qu’est-ce que tu veux alors que je fasse ? J’abandonne ?
– Peut-être il y’a une autre solution
– Oui. Mais pour l’instant je pense qu’on peut commencer par là
– Mince.
– Tu n’es pas obligé de m’accompagner! J’irai seul
 Il resta sans rien dire. Je voulais qu’il accepte car je ne me voyais pas assez courageux pour m’y rendre tout seul.
 Après quelques minutes, il me demanda…
– On y va quand ?
– Maintenant
– Vivien!
– Oui. Plus on mettra du temps, plus on perdra les traces du bébé
– Ok ! Bon! On y va.
 Je me suis changé et nous avons pris la route pour le lieu le plus dangereux de la ville.
 Nous marchâmes comme indiqué et c’était d’ailleurs très bien indiqué. Nous arrivâmes au milieu de la piste non goudronnée lorsque les gars sortirent de partout avec des machettes, couteaux, gourdins limées des deux côtés.
 J’ai eu le réflexe et la rapidité de crier.
– KOULAMA !!
A SUIVRE….

Episode 5

Où_Est_Mon_Bébé ep 5

L’air de cet endroit était pollué par la fumée de la drogue… Les personnes qui nous avaient encerclées ressemblaient à des personnes qui vivaient même sur une autre planète.
 Une grande chance que dès qu’ils avaient entendu ce nom, ils se sont rapidement calmés…
– Que voulez vous ?
– On vient de la part du grand Koulama
– Oui le grand K. Mais attendez ! ( ils nous regardent de haut en bas ) Vous l’avez vu où? Il est en prison.
– Pas encore! J’étais avec lui en cellule hier et il m’a demandé de venir voir Zembla pour un problème que j’ai.
– Perika on espère que ce n’est pas un piège sinon, avant qu’on ne nous amène, je vais t’arr*acher la tête.
– Non grand! Je te promets que on vient de sa part.
– Ok. Marchez comme ça!
 On avait peur mais au moins on avait déjà l’assurance d’être protégé par le nom de Koulama… Comme quoi, même les plus grands bandits peuvent être importants dans cette vie.
 On avança jusqu’au fond de la piste puis on prit un virage et là-bas, lorsque nous arrivâmes, j’eus l’impression d’être dans un quartier de gang. Il y’avait des groupes qui jouaient tous à la carte avec pour éclairage une petite torche de téléphone ou de briquet.
– Zembla, on te cherche.
 Il était au fond, il ne jouait pas, il regardait. Lorsqu’on lui annonça qu’on le cherchait, il se leva et s’approcha de nous avec une machette planquée dans son pantalon.
– Oui petits ! Vous me cherchez pour quelle raison ?
– Bonsoir grand! En fait on vient de la part de Koulama
– Koulama n’est pas déjà en prison ?
– J’étais avec lui en cellule hier nuit.
– Et pourquoi tu ne l’as pas aidé à s’enfuir?
– Grand, moi même je suis d’abord arrivé là-bas par erreur. Si je suis même ici c’est justement à cause du problème qui m’a amené là-bas hier.
– Et c’est quoi ton problème?
 Je me mets à lui expliquer le problème en intégralité…
– C’est donc comme ça qu’ils ont volé mon bébé jusqu’aujourd’hui
 Il m’avait très bien écouté… Ensuite il se retourna et dit.
– Machette, tu as eu un bébé ces jours ci ? Un nouveau né?
 Dans leur bande en fait, il y’avait toute une organisation. Ceux qui aggressaient, ceux qui volaient mais il y’avait surtout ceux qui volaient les enfants pour les sectaires qui pratiquaient.
– Non! Pas de nouveaux nés depuis! C’est quoi ? Le petit là en veut ?
– Non! Il cherche son enfant.
– Sa femme à accouché et l’enfant a disparu.
– Qu’il oublie !
 Lorsqu’il a dit ça, mon cœur a failli se fendre…
– À l’heure ci, si il reste une seule oreille entière de cet enfant, je me coupe une main !
 Il se leva et s’approcha de nous…
– Le bébé c’est moins de 24h et on fait ce pourquoi on l’a volé! Si c’était hier , oublie ! Tu es jeune, fais en un autre.
 Zembla lui dit d’un ton menaçant.
– C’est Koulama qui l’envoie. Donc l’heure des blagues est mal choisie. Si tu ne peux pas donner une information qui pourrait aider, retourne jouer tes cartes.
– Mais, je suis sérieux! Chaque fois qu’on livre un bébé à une personne. Ce n’est pas pour que la personne dorme avec, tu verras à l’instant on demandera au cuisiner de le préparer. Mais par contre, sur dix bébés, un peu être pris pour être adopté. Ça c’est dans le cas où la famille n’arrive pas à accoucher , sauf que c’est rare.
– Supposons que la famille voudrait adopter ! Comment on saura ? Et où retrouver le bébé ?
– Sachez une chose, aucun pauvre n’adopte un enfant, ce sont les systèmes des personnes très riches car ça nécessite tellement de moyens et de démarches qu’une personne ordinaire ne saurait se permettre. Donc si tu as la chance que ton bébé soit encore vivant, tes cibles doivent être les personnes riches.
 L’information était bonne mais pas très convaincante, ni exploitable. Des personnes riches, des bourgeois, combien y’en a t’il au Cameroun ?
 Zembla avait vu le désespoir sur mon visage et il me promit de m’aider.
– Je le fais à cause de Koulama! Mais je vais te dire une dernière chose, si tu as une information quelconque sur cette affaire, viens me voir
– Merci beaucoup grand.
– Je t’en prie!
 Il dépêcha deux gars de son groupe afin de me laisser en toute sécurité à la sortie, ce qui fut fait.
– Je ne suis pas convaincu
– Pareillement
 Me repondit AJMM.
– Je ne compte pas m’arrêter là
– Qu’est-ce qu’on peut encore bien faire ? Attends! Je pense que les médias sont mieux
– Par exemple.
 Je suis d’abord rentré à la maison, consoler Josiane.
– Je te promets que je vais retrouver cet enfant !
– Et si il était déjà mort ?
– Il n’est pas mort! Il vit ! Il ne peut pas mourir
– Vivien, j’ai mal! Je suis désespérée. Je n’ai même pas pu le porter
– Tu le porteras ! Tu le porteras Josiane.
 Vous dire que j’ai fermé l’œil, serait un mensonge… Le lendemain, je suis allé à la télé nationale et j’ai demandé à être reçu.
 Personne ne voulait me recevoir. On me demandait qui j’étais et lorsque j’expliquais même mon problème, on me répondait vaguement que ‘’ les mêmes problèmes chaque jour ? ‘’
 Je ne suis pas découragé, j’ai attendu devant l’entrée et je continuais de supplier afin de m’exprimer à la télé.
 Aux environs de 16h, une dame passa et me remarqua…
– Toi l’enfant ci, tu es encore ici ? Tu as quel problème?
– Madame! Je veux dénoncer un cas de vol de bébé dans un hôpital de la place.
– C’est pourquoi tu es là depuis le matin ?
– Oui, je veux qu’on me reçoive! Je veux que tout le monde entier m’écoute.
 Elle regarda sa montre et me dit.
– Tu passeras dans le journal de 17h. Viens je vais tout faire pour t’enregistrer.
 J’étais très heureux… Elle m’a pris dans sa voiture et nous sommes retournés dans les locaux de la chaîne… Elle m’a amené dans les loges, l’artiste qui devait passer a été annulé et remplacé par moi.
 Elle imposa qu’on me donne vraiment le temps de m’exprimer et c’est ce qui se passa…
 Mon histoire, je l’ai racontée pendant près d’une heure, de la grossesse, à la torture à la police passant par les menaces à l’hôpital
 Je recevais en même temps beaucoup de courage de la part des internautes… Je remerciais tout le monde de m’écouter, jusqu’à la fin de l’émission.
 Je n’ai pu et n’aurai jamais pu remercier cette dame assez car à la fin, j’avais trouvé qu’elle était partie. Mais elle m’avait aidé et j’espérais que ça devait porter ses fruits.
 Je sors de la chaîne de télévision, je monte vers la sortie lorsque mon téléphone sonne tout à coup.
 C’est un appel masqué… Je décroche et là j’entends une voix roque , grave…
– Mon petit , l’histoire de bébé que tu engages là, méfies toi ! Mets dans ta tête que cet enfant est mort et si tu continues de te balader avec cette histoire….
 Il raccrocha…
A SUIVRE….

Episode 6

Où_Est_Mon_Bébé ep 6

Numéro masqué, impossible de savoir qui c’est. Mais je réalise tout de même que je m’enfonce dans un engrenage qui mènera sûrement au danger.
Je panique même à la limite car qu’est ce qui saurait me dire qu’il ne me voit même pas actuellement.
J’accélère le pas et j’essaye de marcher où il y’a assez de monde et ceci jusqu’à la maison. Avant ça, j’ai demandé à AJMM de me retrouver à la maison, donc lorsque j’arrive , je le trouve et je lui explique la situation.
– Tu sais quoi Vivien, je pense qu’on s’y prend mal dans cette histoire… On devrait mener les enquêtes dans le silence.
– Dans le silence? Mais par où allons nous commencer ?
– Voilà une très  bonne question. Et si on a la réponse, on aura une solution.
– Se taire ne va pas faciliter les choses
– Et ne pas se taire va non seulement t’exposer mais aussi te mettre en danger! Ils ont ton numéro Vivien, ce n’est pas ta maison qu’ils ne sauront pas.
– Et comment comptes tu donc faire ?
– Laisse moi réfléchir et je te dirai comment on va procéder. Tu sais que moi au moins j’ai cru apercevoir ceux qui avaient le bébé! Ce n’est pas négligeable, j’ai vu la voiture dans laquelle ils sont entrés
– Je ne sais plus quoi faire !
– Ne fais plus rien et laisse moi un peu gérer ça cette fois!
– D’accord.
 Je faisais confiance à AJMM, Je voulais bien l’écouter mais je me disais que plus le temps passait, plus l’espoir de revoir mon enfant s’éloignait.
 AJMM est rentré et il a commencé à enquêter comme il pouvait, se renseigner et tout pendant que moi, je n’arrivais même plus à sortir de chez moi à cause de la peur.
– Je t’assure que je vais retrouver ce bébé Josiane.
– Je te le souhaite Vivien.
 Josiane était mal en point. Il ne se passait pas un jour où elle pleurait ce bébé et moi ça me mettait très mal à l’aise. Tellement mal à l’aise que j’ai décidé de continuer mes enquêtes, surtout que AJMM tardait et je ne savais même pas où il en était.
 Un matin, je suis sorti de la maison et je me suis rendu au dit hôpital… J’étais camouflé donc impossible de véritablement me reconnaître. Je sillonnais les alentours comme si j’étais un garde malade, pourtant je cherchais une personne.
 Lors de nos différents dans ce centre hospitalier , j’avais remarqué une jeune petite fille qui était toujours à côté et triste lorsque je subissais ces injustices. Je me suis donc dit qu’elle au moins pourrait m’aider et me donner des détails.
 Alors que je sillonnais à l’extérieur, je la vis sortir…
– Psssttt.
 Elle sursauta… Mais pour la rassurer, j’ai baissé ma capuche…
– C’est moi. Je sais que tu me reconnais
 Elle n’avait rien dit et a voulu retourner à l’intérieur, je l’ai prise par la main et je lui ai dit
– Je t’en prie! Aide moi, tu sais pourquoi je suis là
 Elle vit dans mes yeux, le désespoir d’un père qui voulait son enfant. Elle me tira à côté et commença à me dire ce qu’elle savait.
– Moi, je ne faisais que suivre les ordres. Ce que je peux te dire c’est que ton enfant, c’est un garçon
– Un garçon ? En plus
– Ils ont injecté un produit à ta copine afin qu’elle ne puisse voir ces gens
– Qui ?
– Dès que le bébé il est sorti du ventre de ta copine, une infirmière a appelé des types qui sont directement venu le porter. Ils l’ont emballé dans une serviette et l’ont mis dans un sac.
– C’est qui cette infirmière ?
– Je ne peux rien te dire.
– Je t’en prie, c’est qui cette infirmière ?
– Si je parle, tu iras lui parler et on saura que c’est moi. Je tiens à ma vie. Désolé mais je ne peux rien dire.
 Elle était radicale de ce côté. Du coup, pour gagner en temps, j’ai préféré passer pour qu’on avance.
– Et ces types, tu peux les décrire ?
– À vue d’œil des garde de corps… Ils étaient très costauds et grands, ils portaient des lunettes. C’est tout ce que je peux dire et que je sais. Pour le reste, je tiens à ma vie.
– Déjà merci.
– Je t’en prie! Bon je dois aller travailler et surtout beaucoup de courage. J’espère que tu pourras le retrouver
– Je l’espère aussi, si il sera encore en vie.
– Ne t’inquiète pas! La personne qui a fait voler ton bébé, le voulait pour l’adopter d’après ce que j’ai suivi. Estime toi chanceux, d’autres c’est pour des rituels
 Cette phrase venait de me réconforter, ça me rassurait qu’au moins, l’enfant était vivant. Un garçon en plus.
 L’infirmière est rentrée et moi, j’ai décidé de rentrer à la maison… Sauf que ce jour là, je n’allais point arriver chez moi.
 Il était environs 22h passées et voilà que je marchais sur le trottoir, un chemin que je maîtrisais d’ailleurs lorsque tout à coup, j’ai l’impression d’être suivi…
 Lorsque je me retourne, je ne vois personne de suspect mais j’ai ce sentiment là qu’on me suit.
 Mon erreur a été d’essayer d’emprunter un autre chemin puisque je suis dans un quartier que je maîtrise.
 Je passe par telle ruelle, pour ressortir par celle ci mais j’ai l’impression que je ne suis pas seul
 Je prends mon téléphone et j’écris à AJMM pour lui dire que je suis en danger. Je lui indique où je me trouve. Il me répond de rester où il y’a du monde, qu’il arrive pour me chercher. Je lui dit ok. Sauf que là, je suis dans une ruelle du coup, il me faut sortir de là pour être en route où se trouvent les gens et c’est où tout bascule.
 Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, c’est allé tellement vite, je n’ai rien vu, juste du noir. Du noir, lorsqu’un sac a recouvert ma tête et que ces grosses mains m’ont attrapé pour me soulever, me porter et me jeter derrière une camionnette.
 Puis j’ai seulement entendu une voix dire…
– C’est bon, on l’a! Démarre !!
Je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure…
A SUIVRE….

Episode 7

Où_Est_Mon_Bébé ep 7

Je ne savais pas où on partait mais les secousses que la camionnette faisait, me faisait comprendre que nous étions en train de nous éloigner de la route pour entrer en brousse…
 Lorsque nous nous sommes même arrêtés, j’entendais les bruits de grillons et de crapauds en même temps.
 Nous étions vraiment en brousse…
– Faites le descendre.
 On me tirait sans pitié. Je ne vous décrirai pas les douleurs que j’avais au bras, aux poignets qu’ils finiront par attacher par derrière avant de me demander de me mettre à genoux.
 A peine, j’ai posé un genou au sol, j’ai reçu un violent coup de poing au visage. Un coup qui va par là, me projeter dans un marre d’eau où j’ai plongé mon visage douloureux.  
 Je tiens à rappeler que j’ai toujours cette cagoule et sur mon visage, donc je ne vois rien du tout.
– Pourquoi vous êtes têtus vous les enfants d’aujourd’hui?
 Il me mît un coup de pied au ventre qui me retourna littéralement…
– On t’a pourtant parlé mais tu dis que tu joues les dangereux petit ?
 Deuxième coup de pied au ventre.
– Tu as quel âge que tu suis un enfant comme ça ? Pourtant tu peux encore en faire !
 Il me tira par le bras, j’ai cru qu’il allait me déboîter l’épaule… puis un autre coup de poing encore au visage, j’ai senti ma lèvre qui s’est fendue et j’ai commencé à saigner.
– Tu penses que tu es caché ? Sache que tout ce que tu fais, nous sommes au courant. Partout où tu marches, on te voit ! Qu’est ce que la petite de l’hôpital t’a dit ?
 Au moins je n’avais pas la bouche fermée donc je pouvais parler mais j’ai refusé de parler. Ce qui m’a valu des coups , des coups et encore des coups…
– Ce que tu fais va entraîner beaucoup de personnes Vivien…
 Ils avaient mon nom…
– Cette fille à cause de toi est en danger. A l’heure où je te parle, des gens sont chez elle et elle court un très grand risque car elle sera bruta*lisée et séqu*estrée dans les prochaines heures. Et c’est de la faute de qui ?
 C’est en me donnant un coup, qu’il me repondit que tout ce qui arrivera à cette fille était de ma faute
– Pourquoi tu refuses de passer à autre chose ? Pourquoi ?
 Un autre coup de pied au cou, un au ventre, des milliers au dos, je me demande comment je n’ai pas eu la colonie vertébrale endommagée ce soir là
 Pendant qu’ils étaient en train de me piétiner de la sorte, il y’a un qui leur dit
– Vous savez qu’on ne doit pas le tuer! On doit juste le corriger afin qu’il ne recommence pas! Les ordres sont clairs! Si il disparaît, on n’aura encore d’autres problèmes.
 Cette partie m’avait soulagé. Je savais d’office que j’allais vivre même si je souffrais de la pire des manières.
– Et si on lui coup*ait la langue afin qu’il ne parle plus ?
– On a dit de le corriger tout simplement ! Donnez lui autant de coups mais ne lui faites pas quelque chose qui pourrait entacher notre travail.
 Cette nuit fut la pire de ma vie, des coups pendant des heures et des heures, jusqu’à ce qu’ils soient fatigués. Sachant qu’ils ne pouvaient m’abandonner là de peur que je ne meurs par douleur et fatigué, ils m’ont remis dans la camionnette et ils sont allés me jeter net à l’endroit où ils m’avaient attrapé.
 C’était peut-être la chance car plus tard, je ne sais comment je me suis retrouvé à la maison. AJMM devant moi, Josiane et un infirmier.
– Il ouvre les yeux ! Il ouvre les yeux !!
 Les douleurs avaient baissé mais il suffisait que je fasse un mouvement brusque et elles ressortaient. L’infirmier me demanda de faire attention.
 AJMM me regardait avec beaucoup de regrets. Il me dit.
– Qu’est-ce que je t’ai dit Vivien ?
– Ce n’est pas le moment
 Lui avait dit l’infirmier, mais il refusa de comprendre.
– Je t’ai parlé, je t’ai dit laisse moi gérer cette affaire et on verra ensemble. Dans quoi tu es partie te mettre ?  A cause de toi, une infirmière a été tuée. Ils font semblant de ne pas savoir mais en réalité ils savent que c’est à cause de cette histoire. C’est de ta faute !
 La force de parler, je n’avais même pas. Je le regardais juste et je savais qu’il avait raison.
– Imagine qu’ils te tuaient ! Fais toi discret Vivien! Fais toi discret !
 Josiane, elle, elle ne parlait pas. Elle était juste en train de me regarder souffrir sur le lit. C’est AJMM qui ne faisait que parler sans arrêt. Il me reprochait de n’en faire qu’à ma tête.
– Regarde où ça te mène ! Regarde ce qui s’est passé avec la pauvre petite. Tu aurais pu éviter tout ça mais tu as préféré mettre des gens en danger. Après elle, ça sera le tour de qui ? Ta copine ou moi ? Si tu ne peux pas attendre et faire comme je dis, je ne serai plus là! Je vais te laisser gérer tout seul puisque tu maitrises.
– Laisse le se reposer s’il te plaît. Je pense que tu as déjà assez parlé comme ça!  
 Lui dit l’infirmier.
 Il préféra sortir de la pièce pour aller dehors et boire une canette afin de se calmer…
  Des jours sont passés et je récupérais quand même de mes blessures rapidement. AJMM m’expliqua que m’amener à l’hôpital était risqué ce jour car j’étais fiché de partout.
– Il était donc préférable de te ramener à la maison! Toujours que même ici, je sais que personne n’est en sécurité. Écoute moi Vivien, tu vas faire semblant d’avoir compris le message mais on trouvera d’autres pistes où rouler.
– D’accord.
 Le week-end suivant, le boss de Josiane nous invita à la maison.  Il avait appris la mauvaise nouvelle et il comptait nous voir. Alors, il demanda à Josiane de passer à la maison avec moi mais puisque je ne marchais plus sans AJMM, il décida de nous accompagner.
Lorsque nous sommes arrivés chez ce monsieur, il n’a pas eu de problème à nous recevoir, bien au contraire, il nous invita dans son salon mais moi je ne savais pas que AJMM avait vu quelque chose…
– Je vais vous prendre des boissons, le temps qu’on prépare une table! Je reviens
 Alors que nous sommes restés au salon, AJMM me dit…
– Vivien, Vivien!
– Oui
– Lorsqu’on entrait, j’ai vu quelque chose
– Quoi ça?
– La voiture de ce monsieur !
– Qu’est ce qu’elle a sa voiture ?
– La voiture où les gars qui ont volé le bébé sont entrés… C’est la même voiture!
A SUIVRE….

Episode 8

Où_Est_Mon_Bébé ep 8

– Attends, tu es sûr de ce que tu dis ?
– Vivien, je peux me tromper sur tout mais une fois que j’ai posé les yeux sur cette voiture, je peux mettre ma main au feu que c’est cette voiture.
– Donc il est celui qui détient mon enfant.
– De ce côté, je ne saurai affirmer quoi que ce soit mais pour ce qui est de la voiture, c’est elle.
 Je sentais ma colère et ma curiosité monter. Je faisais tout pour en savoir plus. Merci parce que toutes seules, les indices venaient à nous
 On chuchotait entre nous, histoire de nous rassurer quand il réapparu avec les boissons. Vous pouvez imaginer comment je le regardais désormais, ce que je pensais de lui maintenant
– J’espère que je ne vous ai pas fait attendre longtemps.
– Non! Ça ira.
 Repondit Josiane.
– On est en train de dresser la table pour le repas. Dès que c’est prêt on ira là-bas.
 Il déposa les boissons et moi j’avais décidé de ne plus consommer et même de ne plus manger mais AJMM me demanda de ne pas attirer l’attention.
– Alors comme ça, tu dis que tu as accouché et l’enfant a disparu, c’est ça ?
– Oui. Ils ne nous expliquent rien de bon… Lorsqu’on essaye de mener les enquêtes, ce sont des menaces qui s’en suivent. Voilà Vivien qui sort d’une torture il y’a quelques jours
– Torture ? Mais comment ça ?
 Il me regarda et remarqua les séquelles…
– Waouh! Ce pays me dépasse! Tu réclames ton enfant et c’est toi qu’on veut encore faire disparaître ? Ce pays, je ne vais jamais le comprendre, lorsque je décide de revenir ici c’est tout simplement parce que je me dis que je peux investir ici et créer des emplois pour des jeunes. Je ne vous dirais pas les tracasseries, mais j’ai pris sur moi.
 Je ne sais pas où il voulait en venir mais moi personnellement je m’en foutais… Alors je lui ai coupé la parole avec une question directe et sèche.
– Avez vous des enfants ?
 Il sursauta mais resta très posé et poli avant de me répondre…
– Oui, j’ai trois enfants mais ils ne vivent pas ici, ils ne sont même d’ailleurs jamais venus ici… Et je crois que c’est mieux.
– Ok! Ils ont quel âge ?
– Hum… 25 ans, 19 ans et 17 ans
– Ils sont grands.
– Oui, j’ai fait des enfants très jeunes… Dernièrement j’ai pensé à en faire un dernier mais bon, au vue de mon emploi du temps, je pense que ça peut attendre.
 AJMM savait que j’étais en train de craquer, il savait que j’allais exploser et il me demandait de me calmer par des signes… Mais je refusais de l’écouter, je jouais à l’aveugle
– Monsieur excusez moi si je vous gêne mais je veux juste savoir des choses.
– Ne vous inquiétez pas, vous ne me dérangez pas! Vous êtes là pour qu’on discute aussi en même temps
– Que feriez vous si on volait votre enfant dans un hôpital ? Et que ensuite on vous menaçait même sur une histoire où vous avez raison ?
– C’est très compliqué et je pense que ça dépend de l’esprit , du cœur de tout un chacun. Certaines personnes sans rester insensibles pourront laisser l’affaire, d’autres mettront peut-être le feu à cet hôpital, d’autres comme vous, chercheront à éclaircir les choses. Moi, je ne sais pas! Vous savez lorsque quelque chose ne vous ait pas encore arrivé il est difficile de donner son avis.
– Ok! Je comprends! Moi, je serai prêt à tuer la personne qui a volé mon bébé si je la voyais et que je savais que c’est elle
– Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Mais bon comme je l’ai dit, chacun sa façon de faire et de voir les choses. Je pense que la table est prête, on peut aller manger
 C’est même avec beaucoup de difficultés que j’acceptai rejoindre la table… il s’avança et il était question qu’on le suive.
– Mais tu es fou Vivien ? Tu n’es pas obligé de lui poser toutes ces questions. Nous sommes chez lui
– Il fallait qu’il sage que je suis capable de le tuer
– Vivien calme toi s’il te plaît ! C’est cette précipitation qui va te conduire à la tombe.
– Pour mon fils ? Oui, je suis prêt
– Ouais, c’est ça! En plus on a juste reconnu la voiture, tu n’es pas sûr que c’est lui
– Donc quelqu’un aurait emprunté son véhicule pour commettre le coup et venir la garer ? AJMM ne me fais pas douter de ton intelligence je t’en prie.
– Allons-y manger
 Dans ma tête, à un moment c’était lui le seul et unique responsable de ce forfait. Je ne voulais pas quitter de cette maison sans qu’on ne me dise où est mon fils mais par quel moyen est ce que c’était possible ?
– Installez vous comme vous souhaitez et servez vous.
– Je n’ai plus très faim
 Avais je lancé et AJMM de répliquer.
– Fais nous au moins l’appétit.
 On se comprenait et il savait pourquoi je refusais de manger, pourtant je mourrai d’envie. Le menu était tellement garni que la salive coulait seule de ma bouche mais mon orgueil était encore plus grand que le monde entier.
 On mangea et le monsieur était relax, il se comportait comme une personne qui ne se reprochait absolument de rien.
 Je ne comprenais pas comment on pouvait être en face des personnes à qui on a causé du tort et être aussi zen…
 Il me dégoûtait
 Je l’en voulais
Si il a réellement des enfants, pourquoi voler pour d’autres ? Si ça se trouve mon fils est même déjà hors de ce pays.
 Après avoir mangé, on a parlé d’autres choses et à un moment, je voulais déjà rentrer.
– Bon monsieur, il faudrait qu’on parte, ça a été un réel plaisir de discuter avec vous mais le temps nous fait défaut.
– Ok! Je ne saurai vous consoler entièrement mais je vais vous dire d’être forts et courageux. Vous êtes jeunes et vous avez encore de l’avenir. Josiane travaille ici depuis longtemps et je la prends comme ma fille. Quand je peux aider, j’aide… Demain lorsqu’elle viendra au boulot, on va discuter sur les nouveaux termes du contrat. Pour le moment tenez ça et prenez un taxi.
 Il nous remit une enveloppe de 100.000 CFA.
 En sortant, j’ai eu le temps de bien voir la voiture et je lui ai fait ce compliment…
– Waouh, elle est belle cette voiture.
– Merci. Oui elle est très belle! Dans le monde, il n’y a que deux pièces uniques et je les ai achetées.
– Pardon? Vous avez deux mêmes voitures ?
– Bon, j’en avais ensuite, il y’a un ami qui fait dans la location des véhicules qui m’a achetée une au prix de deux… Une belle offre, je n’ai pas hésité même si j’aime mes voitures plus que tout.
– Donc vous voulez dire qu’il y’a une deuxième voiture pareille à celle ci qui roule dans ce pays ?
– Mon ami, il a son entreprise située à…
 Il s’est mit à nous indiquer l’endroit en question et il nous rassura même que c’est une voiture qui se loue tellement et à des grosses sommes…
 Lorsqu’il a terminé, Junior et moi, nous, nous sommes regardés et on a pensé à la même chose…
 Et si ce monsieur était innocent ?
A SUIVRE….

Episode 9

Où_Est_Mon_Bébé ep 9

Avec AJMM donc, on a décidé de vérifier si cette information était vraie et nous avons demandé à Josiane de rentrer.
– Je t’avais bien dit de te calmer! Toi et la précipitation  c’est une histoire d’amour.
– C’est maintenant que j’ai alors faim.
– Tu vas comprendre.
 On prit un taxi , nous allâmes où le monsieur nous avait indiqué et nous n’eûmes pas besoin d’entrer que la même voiture, était garé dehors dans la cours.
– Put*ain c’est vrai! Il y’a deux voitures.
– Les pistes sont à nouveau brouiller
– Pas totalement! On sait déjà au moins d’où provenait la voiture. Soit d’ici , soit de chez le monsieur.
– Exactement
– Suis moi !
 Me dit AJMM
 On entra dans l’agence de location et on se mit à regarder les voitures comme si on en voulait.
 Une jeune demoiselle se proposa de nous guider et lorsqu’on lui demanda le prix pour louer la voiture en question, elle nous regarda d’abord de la tête aux pieds comme pour nous demander si nous en sommes capables
– Pourquoi vous nous regardez de la sorte ? Nous sommes bel et bien dans un agence de location
– Oui
– Alors à combien on loue cette voiture ?
– C’est pour quoi faire d’abord ?
– Depuis quand pour louer une voiture, il faut savoir ce qu’on fera avec ?
– Parce que c’est une voiture assez… Euuh… Attendez.
 Elle se retira et alla parler avec le réceptionniste, ensuite elle nous fit signe de venir vers elle.
Dès qu’on arriva, elle nous abandonna avec le réceptionniste.
– Messieurs, que puis je faire pour vous ?
 C’est AJMM qui allait répondre…
– En fait, on a un oncle qui vit en Europe qui viendra se marier dans quelques jours et il nous a demandé de louer une voiture pour le mariage. C’est pourquoi nous sommes ici et nous avons jeté notre dévolu sur celle là.
 Lui aussi paniqua mais il devait nous répondre, c’était son rôle…
– Cette voiture est extrêmement chère je préfère vous avertir déjà. On ne la loue que pour une heure , deux au plus. Pas plus de 2 heures de temps.
– Aïe! Bref ça peut aller, c’est le prix que je veux pour dire à mon oncle.
– 10 millions l’heure.
– 10 millions ? Waouh c’est vraiment cher
– Je vous l’avais dit
 Il était sûr qu’il nous avait éloignés de l’objectif mais c’était sans connaître AJMM
– Bon, mon oncle n’a pas de problème et je pense qu’il va payer! C’est son mariage, il a décidé de mettre le paquet.
– Alors là, c’est bien !
– Mais on veut se rassurer de certains détails
– Oui monsieur !
– Quelle est la date à laquelle elle a été louée pour la dernière fois ? Et c’était pour quelle raison ?
– Monsieur ce sont des informations qu’on ne divulgue pas en entreprise. Si vous doutez de l’état de la voiture, on peut aller et vous vérifier tout mais en ce qui concerne les infos pareilles, je suis désolé
– Vous savez pourquoi je demande ? Parce que mon oncle est prêtre, exorciste… Si on a fait une mauvaise chose avec cette voiture, lorsqu’il va entrer à l’intérieur, elle va se casser
– Monsieur, je ne sais pas de quoi vous parlez! Je peux vous aider à avoir ce véhicule si vous avez les 10 millions au cas contraire, il y’a d’autres véhicules
– Croyez moi ! Mon oncle est dangereux. Même à distance, il sait déjà que c’est cette voiture que je veux et si il se fâche, elle peut prendre feu toute seule.
 Le réceptionniste s’est énervée et il nous a demandé de sortir très rapidement de son bureau…
– SORTEZ D’ICI !! Bande de plaisantins! On ne s’amuse pas ici. Sortez !
 En quelques secondes nous étions déjà dehors. Je demande donc à AJMM.
– Tou aussi c’est quel genre de modèle ça ? Prêtre exorciste ?
– Il ne pouvait pas nous donner l’information, tu voulais donc que je dise quoi ? J’ai seulement parlé ce qui sortait de ma tête
– Ouais c’est ça !
– Maud pour moi…
 Il n’a pas terminé de parler que on entendit quelqu’un venir derrière en nous appelant
– Messieurs! Messieurs!
 C’était la fille de l’agence… elle s’approcha de nous et nous dit
– Désolée! Tout à l’heure, je vous écoutais et il y’a quelque chose qui m’a marquée
– Il s’agit de quoi ?
– Votre prêtre là, il est vraiment fort ?
– Oui! Très fort !
– J’ai tellement de problèmes dans ma vie que j’aimerai le rencontrer s’il vous plaît. Je veux qu’il m’aide.
– C’est mon oncle et il ne me refuse rien du tout. Sauf que si lui il donne gratuitement, moi je ne donne pas gratuitement
– Même si c’est combien, je vais payer.
– Non! Pas besoin d’argent. On fera un échange de service.
– Lequel ?
– Le nom de la personne qui a loué le véhicule la dernière fois et je te cale un rendez vous avec mon oncle.
Elle se mit à réfléchir puis elle accepta…
– Maud puisque je n’ai pas votre numéro, je vais vous faire signe comment ?
 AJMM lui remit son numéro et chacun prit sa route. Elle repartait en nous remerciant de toutes ses forces.
– Finalement cette histoire a payé
– Quand je te demande de me faire confiance, tu blagues !
– Et comme le prêtre n’existe pas !
– Eh ben, elle va rester dans ses problèmes! Nous même on en a pas mal
– Hahahahaha
 Je ne me rendais pas compte mais mes efforts et ma persévérance était en train de porter ses fruits. Pour des personnes qui au départ n’avaient aucune piste , aujourd’hui on avait plus localiser les véhicules et il était maintenant question de savoir qui avait loué celui de l’agence…
 Des jours sont passés et nous étions impatients de connaître qui avait loué le véhicule… Jusqu’à ce beau matin où mon téléphone sonna et c’est AJMM.
– Oui bro!
– Tu es où?
– À la maison
– Ah d’accord. La fille de l’agence vient de m’appeler
– Qu’est-ce qu’elle dit ? Elle t’a donné le nom ?
– Attends moi à la maison! C’est mieux que j’arrive surplace!
A SUIVRE….

Episode 10

Où_Est_Mon_Bébé ep 10

Avec AJMM donc, on a décidé de vérifier si cette information était vraie et nous avons demandé à Josiane de rentrer.
– Je t’avais bien dit de te calmer! Toi et la précipitation  c’est une histoire d’amour.
– C’est maintenant que j’ai alors faim.
– Tu vas comprendre.
 On prit un taxi , nous allâmes où le monsieur nous avait indiqué et nous n’eûmes pas besoin d’entrer que la même voiture, était garé dehors dans la cours.
– Put*ain c’est vrai! Il y’a deux voitures.
– Les pistes sont à nouveau brouiller
– Pas totalement! On sait déjà au moins d’où provenait la voiture. Soit d’ici , soit de chez le monsieur.
– Exactement
– Suis moi !
 Me dit AJMM
 On entra dans l’agence de location et on se mit à regarder les voitures comme si on en voulait.
 Une jeune demoiselle se proposa de nous guider et lorsqu’on lui demanda le prix pour louer la voiture en question, elle nous regarda d’abord de la tête aux pieds comme pour nous demander si nous en sommes capables
– Pourquoi vous nous regardez de la sorte ? Nous sommes bel et bien dans un agence de location
– Oui
– Alors à combien on loue cette voiture ?
– C’est pour quoi faire d’abord ?
– Depuis quand pour louer une voiture, il faut savoir ce qu’on fera avec ?
– Parce que c’est une voiture assez… Euuh… Attendez.
 Elle se retira et alla parler avec le réceptionniste, ensuite elle nous fit signe de venir vers elle.
Dès qu’on arriva, elle nous abandonna avec le réceptionniste.
– Messieurs, que puis je faire pour vous ?
 C’est AJMM qui allait répondre…
– En fait, on a un oncle qui vit en Europe qui viendra se marier dans quelques jours et il nous a demandé de louer une voiture pour le mariage. C’est pourquoi nous sommes ici et nous avons jeté notre dévolu sur celle là.
 Lui aussi paniqua mais il devait nous répondre, c’était son rôle…
– Cette voiture est extrêmement chère je préfère vous avertir déjà. On ne la loue que pour une heure , deux au plus. Pas plus de 2 heures de temps.
– Aïe! Bref ça peut aller, c’est le prix que je veux pour dire à mon oncle.
– 10 millions l’heure.
– 10 millions ? Waouh c’est vraiment cher
– Je vous l’avais dit
 Il était sûr qu’il nous avait éloignés de l’objectif mais c’était sans connaître AJMM
– Bon, mon oncle n’a pas de problème et je pense qu’il va payer! C’est son mariage, il a décidé de mettre le paquet.
– Alors là, c’est bien !
– Mais on veut se rassurer de certains détails
– Oui monsieur !
– Quelle est la date à laquelle elle a été louée pour la dernière fois ? Et c’était pour quelle raison ?
– Monsieur ce sont des informations qu’on ne divulgue pas en entreprise. Si vous doutez de l’état de la voiture, on peut aller et vous vérifier tout mais en ce qui concerne les infos pareilles, je suis désolé
– Vous savez pourquoi je demande ? Parce que mon oncle est prêtre, exorciste… Si on a fait une mauvaise chose avec cette voiture, lorsqu’il va entrer à l’intérieur, elle va se casser
– Monsieur, je ne sais pas de quoi vous parlez! Je peux vous aider à avoir ce véhicule si vous avez les 10 millions au cas contraire, il y’a d’autres véhicules
– Croyez moi ! Mon oncle est dangereux. Même à distance, il sait déjà que c’est cette voiture que je veux et si il se fâche, elle peut prendre feu toute seule.
 Le réceptionniste s’est énervée et il nous a demandé de sortir très rapidement de son bureau…
– SORTEZ D’ICI !! Bande de plaisantins! On ne s’amuse pas ici. Sortez !
 En quelques secondes nous étions déjà dehors. Je demande donc à AJMM.
– Tou aussi c’est quel genre de modèle ça ? Prêtre exorciste ?
– Il ne pouvait pas nous donner l’information, tu voulais donc que je dise quoi ? J’ai seulement parlé ce qui sortait de ma tête
– Ouais c’est ça !
– Maud pour moi…
 Il n’a pas terminé de parler que on entendit quelqu’un venir derrière en nous appelant
– Messieurs! Messieurs!
 C’était la fille de l’agence… elle s’approcha de nous et nous dit
– Désolée! Tout à l’heure, je vous écoutais et il y’a quelque chose qui m’a marquée
– Il s’agit de quoi ?
– Votre prêtre là, il est vraiment fort ?
– Oui! Très fort !
– J’ai tellement de problèmes dans ma vie que j’aimerai le rencontrer s’il vous plaît. Je veux qu’il m’aide.
– C’est mon oncle et il ne me refuse rien du tout. Sauf que si lui il donne gratuitement, moi je ne donne pas gratuitement
– Même si c’est combien, je vais payer.
– Non! Pas besoin d’argent. On fera un échange de service.
– Lequel ?
– Le nom de la personne qui a loué le véhicule la dernière fois et je te cale un rendez vous avec mon oncle.
Elle se mit à réfléchir puis elle accepta…
– Maud puisque je n’ai pas votre numéro, je vais vous faire signe comment ?
 AJMM lui remit son numéro et chacun prit sa route. Elle repartait en nous remerciant de toutes ses forces.
– Finalement cette histoire a payé
– Quand je te demande de me faire confiance, tu blagues !
– Et comme le prêtre n’existe pas !
– Eh ben, elle va rester dans ses problèmes! Nous même on en a pas mal
– Hahahahaha
 Je ne me rendais pas compte mais mes efforts et ma persévérance était en train de porter ses fruits. Pour des personnes qui au départ n’avaient aucune piste , aujourd’hui on avait plus localiser les véhicules et il était maintenant question de savoir qui avait loué celui de l’agence…
 Des jours sont passés et nous étions impatients de connaître qui avait loué le véhicule… Jusqu’à ce beau matin où mon téléphone sonna et c’est AJMM.
– Oui bro!
– Tu es où?
– À la maison
– Ah d’accord. La fille de l’agence vient de m’appeler
– Qu’est-ce qu’elle dit ? Elle t’a donné le nom ?
– Attends moi à la maison! C’est mieux que j’arrive surplace!
A SUIVRE….

Episode 11

Où_Est_Mon_Bébé ep 11

 En réalité KOULAMA avait des comptes à régler avec Basbas depuis un bon moment. Il se pourrait que Basbas soit à l’origine des multiples arrestations de KOULAMA. Lui qui autrefois fut un ancien délinquant était aussi un ami de Kamalo, du coup il connaissait ses coups et aussi ses cachettes. C’est ainsi que plusieurs fois, il avait trahi ce dernier qui par sa faute, s’était plusieurs retrouvé incarcéré.
 Alors KOULAMA voulu absolument s’expliquer avec dernier et ce fut là, l’occasion en or pour lui et il comptait bien la saisir.
 Le rendez vous a été prit pour le vendredi , KOULAMA semblait connaître le programme de Basbas.
 Il rassembla sa team et ces derniers prirent la route… Biensur que nous étions de la partie mais plutôt en retrait.
– Vous intervenez si et seulement si, il fait intervenir ses gars! Au cas contraire, vous me laissez gérer.
 Des choses auxquelles, je n’avais jamais pensé voir , aujourd’hui j’allais sûrement y assister.
De source sûre, Basbas aurait créé son gang à lui avec ses nouveaux amis. Ils se retrouvaient dans une petite cave chaque vendredi à partir de 20h pour boire quelques verres et de cette information, Koulama était bel et bien au courant.
 Nous nous sommes rendus au lieu dit, Koulama était devant avec certains de sa bande et nous derrière.
 Les autres simples clients dès qu’ils avaient vu les gars s’approcher, c’est chacun qui se retirait rapidement de peur d’être blessé.
 Basbas vit Koulama arriver, mais il n’avait point bouger.
– Ça doit être lui Basbas
 Me souffla AJMM avant qu’un gars à côté nous confirma que c’était bel et bien lui.
 J’avais les yeux sur lui et je comprenais enfin pourquoi tout le monde le craignait. Ce bâtiment faisait presque 2 mètres de hauts et il était baraqué au point d’être assis sur deux chaises en même temps.
 Hors mis cela, il avait l’air mieux entretenu que Koulama… Sûrement dû à l’argent de ses mauvais coups, il prenait soin de lui.
 Plus on se rapprochait, AJMM me dit…
– Tu vois les deux gars à côté de lui ? C’est eux que j’ai vu sortir avec le sac pour rentrer dans la voiture.
– Ah bon ?
– Je te promets que je les ai reconnus
 Voilà Koulama qui se trouve déjà devant Basbas qui ne se gêne pas, il ne stresse pas. Si quelque chose semble le déranger, c’est la présence de Koulama qu’il trouve gênante mais pas effrayante
– Quest ce que tu veux encore Koulama ? Je ne suis pas d’humeur ce soir je t’en prie
– Pourquoi tu réagis comme quelqu’un qui a l’habitude de me voir ? Ou alors tu es surpris de me voir ? Tu pensais que tes multiples magouilles devraient me faire emprisonné à jamais ?
– Koulama c’est un vendredi, si tu as besoin de boire un verre, je peux t’inviter. Même si tu es avec toute ta bande.
– Je ne veux pas de ton verre! Tu t’es attaqué à un de mes petits et on s’était dit de respecter les personnes et les coins de chacun.
– Je connais tous tes petits. Montre moi celui que j’ai offensé et il me dit où. Si je reconnais, je vais demander pardon tout simplement.
– C’est un nouveau, tu ne le connais pas.
 Koulama se tourna vers moi et me demanda d’approcher.
– Approche toi !
 Je me suis approché et Koulama a demandé à Basbas.
– Tu le connais ?
– Non! Jamais vu! Depuis quand toi, tu marches avec les maigrichons ? Hahaha
– Ce n’est pas ton problème ! Tu lui as causé du tort et j’aimerai que tu répares cela.
 Basbas me regarda et me posa cette question.
– Eh petit, on se connaît ?
– Euh pas vraiment mais vous… vous avez quelque chose qui m’appartient
– Ah bon ? Et il s’agit de quoi ?
– Mon… mon bébé!
– Bébé ? Mais de quoi il parle ?
– Vos amis sont venus à l’hôpital récemment et ils ont emporté un bébé dans une voiture. On a demandé à l’agence de location et c’est votre nom qui y figure.
 Il resta sans rien dire un moment. J’ai su qu’il s’était retrouvé mais il dit
– Jai loué une voiture pour mon boss dans cette agence sincèrement mais je n’ai pas vu de bébé. Mes amis, comme tu le dis étaient juste allés récupérer le véhicule pour me le rapporter.
 Il se tourna vers ses complices.
– Vous avez vu un bébé ?
 Et les deux malfrats répondirent par la négative. Basbas regarda Koulama et lui dit
– Tu vois , vous vous êtes trompés de personnes! Est ce que je peux continuer mon verre ?
 Koulama ne l’avait pas laisser brandir son verre deux secondes seulement, il lui envoya une gifle qui déclencha la troisième guerre mondiale.
 On aurait un film chinois. La rue était envahie, les gars se blessaient. Machettes, bouteilles, bâtons, gourdins étaient au rendez vous.
 Ce massacre n’était pas à notre niveau, il fallait fuir sans être confondu par l’ennemi.
 Koulama et Basbas s’affrontaient deux places. Au départ, le combat fut équilibré jusqu’à ce que Basbas sorti un couteau de nulle part et l’enfonça dans l’épaule de Kamalo.
– Allons-y d’ici !
 Me lança AJMM.
On se mit à courir pour s’enfuir. Surtout que la police avait déjà été alertée et on n’était pas prêt qu’elle nous trouve sur les lieux.
 On laissa donc derrière nous, un combat des plus sanglant et lorsqu’on s’en allait, des cadavres étaient déjà au sol.
 C’était effroyable…
On alla se cacher à la maison. On trouva Josiane qui était en panique car elle aurait suivi cela sur les réseaux sociaux.
– Calme toi ! Nous sommes là.
 La suite des infos on la suivait sur facebook… L’arrivée des policiers, l’arrestation des auteurs de ce vacarme.
 Les infos évoluaient et les photos des différents cadavres et blessés circulaient sur la toile. Elles ne s’arrêtaient pas, on comptait déjà une dizaine de mort parmi laquelle, le sanglant cadavre de notre ami Koulama
 Basbas l’avait eu et il n’allait pas nous lâcher désormais…
A SUIVRE….

Episode 12

Où_Est_Mon_Bébé ep 12

Lorsque j’ai appris la mort de Koulama, je me suis dit que cette histoire allait déjà très loin… D’abord la stagiaire de l’hôpital maintenant Koulama et quelques de ses gars.
 Le tour à qui maintenant ?
AJMM et moi étions assis, la panique dans la ventre… Le pire dans cette histoire, c’est que Basbas avait réussi à s’en sortir indemne. Il n’avait même pas été questionné, ni aperçu. Les policiers avaient dit que c’était un règlement de compte entre les bandits de la même bande et le problème était sur le point de s’éteindre de la sorte.
– AJ, je pense que cette histoire va déjà trop loin
– N’essaye même pas de dire que tu vas reculer maintenant ! Ce n’est plus le moment
– Pourquoi ?
– Nous sommes devenus une cible pour ces gars et tant qu’ils ne nous auront pas, ils ne seront pas tranquilles
– Tu as raison. Mais là, j’ai déjà peur. J’ai même très peur!
– Vivien, le moment où il fallait avoir peur est dépassé ! On sait déjà qui est à l’enfant et qui est notre ennemi. De son côté lui aussi sait qui nous sommes et ce que nous voulons donc…
– Maintenakt qu’est ce qu’il faut faire ?
– Il faudra trouver quelqu’un qui puisse faire parler ce Basbas… Ainsi il nous dira où est l’enfant! Mais puisque apparemment il a beaucoup de soutien des grands types de ce pays , comment est ce qu’on fera ?
– Je ne sais pas! Je ne sais vraiment pas! Tu sais quoi?
– Dis moi Vivien!
– Je voudrais d’abord qu’on mette Josiane en sécurité ! Elle ne doit pas être mêlée à ça ! Je préfère que quelque chose m’arrive à moi
– J’y ai pensé ! Elle ira rester chez moi ! Tu as compris Josiane ? Voici les clés. Demain matin tu iras rester là-bas jusqu’à ce que nous te disons que tout va bien
– D’accord merci.
 Répondit elle…
 On avait attendu la matinée dans la surveillance et dans la crainte… On ne restait pas sans guetter par les fenêtres si on pouvait apercevoir quelqu’un d’étrange, le simple petit bruit nous faisait trembler mais Dieu merci tout resta calme.
 Pendant ce temps, on réfléchissait en même temps. On réfléchissait sur la personne qu’on devait contacter.
– Jai un ami de mon feu père mais il est trop dans les faux deals. Je peux parier que il connaît ce Basbas et il ne peut pas nous aider. En plus, il y’a longtemps je ne l’ai pas vu
– Moi je ne vends que les oignons… Je connais qui ?
 Dans tout notre entourage, lorsqu’on regardait autour de nous, on ne voyait personne sur qui on pouvait s’appuyer sauf…
– Le boss de Josiane !
– J’y ai pensé mais j’ai peur
– Je sais! Il est très bizarre et surtout qu’on la soupçonné
– Mais est ce que nous allons donc rester sans rien faire parce que on a peur ?
– Si tu veux, on peut aller le voir! Si il décide de nous aider tant mieux, au cas contraire, disons qu’on s’est fait un ennemi de plus et on gère.
– D’accord AJMM!
 La priorité fut d’abord de sécuriser Josiane… Ne sachant point combien de temps cette histoire devait durer, elle dû faire un petit sac pour se changer.
 Alors qu’on attendait un taxi pour la déposer chez Junior, mon téléphone sonna et c’était un numéro encore masqué
 J’ai su directement que c’était ces gars, je n’ai pas voulu décrocher mais AJMM me demanda de le faire.
– Allô, Petit, comme tu as persisté, je pense qu’il est grand temps qu’on se debarasse de vous. Donc ce n’est qu’une question de temps désormais.
 En réalité, Basbas donnait juste les ordres et le gang se chargeait du reste. Déjà qu’ils avaient nos visages.
 Lorsqu’il termina de parler, une conversation où je n’avais dit mot, il raccrocha le téléphone. AJMM me dit
– Je savais qu’on devait en arriver là
– J’ai peur.
– Le taxi est là. Allons déposer Josiane et on file chez son patron.
 Pour information, Josiane avait pris un congé au boulot à cause de ça… On évitait qu’elle soit kidn*appé en sortant de là. Du coup elle avait simulé une petite maladie afin de rester à la maison.
 Nous sommes arrivés chez AJMM et nous avons déposé Josiane, ensuite nous sommes allés chez le Boss. Une fois devant son portail, il était entrain de sortir, mais nous avons tout fait pour qu’il nous écoute deux minutes.
– Je ne sais pas ce qui est si important au point où vous ne pouvez attendre… Mais vous avez cinq minutes, je suis en retard
– Merci monsieur! En fait, nous sommes dans un gros problème. Des gens veulent nos têtes et nous avons cherché partout, on s’est dit que vous êtes le seul qui pouvez nous aider.
– Comment ça veulent vos têtes ?
 On se mit à lui raconter la petite histoire très rapidement, puisqu’il ne faisait que regarder sa montre…
– C’est pourquoi tu te comportais très bizarrement envers moi la dernière fois n’est ce pas ? Tu pensais que j’étais mêlé. Mais je n’ai rien compris et lorsque vous êtes partis, j’ai réfléchi à ça. Je n’ai meme jamais trouvé le courage de demander à Josiane pourquoi tu étais désagréable.
– Je suis encore désolé.
– Bon! On va faire quelque chose. Vous savez, lorsque je vous parlais du pays, c’était aussi par rapport aux choses comme ça. Et croyez moi, ce genre de choses je combats cela avec la dernière énergie. Je suis d’ailleurs vice président d’une ONG qui sensibilise dessus et ça tombe bien!
 Il prit son téléphone et devant nous, il annula son rendez vous!
– Vous avez dit que ce monsieur se nomme Basbas, c’est ça ?
– Oui Basbas.
 Il lança un autre appel et il dit.
– Je ne sais pas où tu te trouves mais je t’attends rapidement à la maison! Écoute moi, je n’ai pas envie de discuter ! Je suis à la maison et c’est très urgent ! Tu as une heure !
 Il raccrocha le téléphone et il nous invita à rentrer dans sa maison….
A SUIVRE….

Episode 13

Où_Est_Où_Mon_Bébé ep 13

 Pour nous, tout le monde nous faisait peur… Il suffisait d’être un peu énigmatique pour qu’on se méfie de toi.
 Moi j’avais hésité à rentrer dans cette maison mais AJMM me demanda d’entrer. C’était un couteau à double tranchant. Nous avions douté de ce monsieur la première fois, mais il a décidé de nous aider sans en parler.
 Sauf que était ce réellement une aide ou alors une vengeance… Douter de lui une seconde fois et se rendre compte que c’était vraiment quelqu’un de bien allait nous mener où ?
 Il fallait donc prendre ce risque.
 Nous ne savions même pas qui il avait appelé. Et si c’était ces gars qu’il avait appelé afin qu’ils viennent nous finir une seule fois et cacher nos corps ? Et Si c’était un complot afin de nous faire taire à jamais ?
– Installez vous! Je vous sert quelque chose ?
– Pour moi ça va !
AJMM lui il avait pris quelque chose et il buvait en attendant notre hôte.
– Vous savez mes jeunes frères, le trafic d’influence dans cette vie est quelque chose qui marche sur les faibles! Si un seul instant j’avais su ce que vous traversiez, je vous aurai longtemps apporté mon aide! Regardez moi, je marche sans garde de corps, je n’ai que mon chauffeur, je n’ai pas de policiers autour de moi, est ce que c’est pour rien ? On se connaît dans ce pays ! Ils savent que je ne me mêle pas de leurs choses mais je leur dit et répète toujours ‘’ Que ça ne franchisse pas mes secteurs d’activités ‘’. Vol de bébé ? Je suis contre cette pratique.
 Je ne sais pas si c’était pour nous rassurer ou alors il nous disait la vérité. Toujours est il que moi, j’avais très peur.
– Vous verrez qui va arriver là tout à l’heure. La personne que je grondais au téléphone et vous n’allez pas en croire vos yeux. Mais ne vous inquiétez pas, si c’est lui qui a cet enfant, si il connaît qui a cet enfant, vous le récupérerez !
– Merci monsieur.
– c’est mon travail! Tu n’as pas à me remercier. Je fais mon boulot.
 Plus le temps passait, plus la pression montait et moi j’avais très peur. Par contre le boss lui, il semblait rassurer et ne faisait que me dire que tout ira pour le mieux et que la vérité finira par sortir tout à l’heure…
– Je suis totalement surpris que tu ais pensé que je puisse faire cela. Lorsque j’ai demandé à ta copine où était le bébé et qu’elle m’a dit qu’il était décédé, je n’ai pas voulu en savoir plus car je me suis dit, si elle le dit alors c’est parce qu’elle a les preuves. Si elle me disait la vérité , je réglais cela. Je me demande pourquoi elle m’a menti à moi
– En fait, elle ne voulait pas que tout le monde le sache
– Je ne suis pas tout le monde. Cette fille, peut-être elle ne te disait pas, mais pendant la grossesse, je l’aidais beaucoup financièrement! Elle était venue me voir pour me dire que vous ne pouvez pas vous occuper de l’enfant car tu n’as pas de sous. Mais vous voulez garder, je lui ai dit sans soucis.
– Je me rappelle juste qu’elle m’avait dit que vous allez couper dans son salaire
– Couper ? Non du tout! Je ne fais pas de dons pour récupérer ! Peut-être elle ne voulait pas que tu t’inquiètes
– Sauf que j’ai continué de garder de l’argent pour cela.
– C’est normal! C’est aussi ça être un vrai homme. Peut-être elle voulait que tu grandisses et apprenne à être mature. Tu ne vas pas l’en vouloir pour ça.
– Sauf que tout ça est parti dans l’eau !
 Peu de temps après, il y’a une voiture qui klaxonne dehors et le gardien qui ouvre le portail. Je vois trois voitures entrer.
 Les voitures garent et là, une dame descend, je n’en crois pas mes yeux. Il s’agit d’une ministre dont je tairai l’identité.
Elle semble connaître la maison, puisqu’elle vient toute seule, laissant les gendarmes qui l’accompagnent derrière.
 Elle arrive, elle entre et il lui dit
– Tu le fais attendre ?
– Non! J’étais sur un dossier lorsque tu m’appelais et je ne l’ai même pas terminé
– Mais lorsque toi tu as besoin de moi, je laisse tout
– Je suis là, dis moi.
– Assieds toi d’abord. Salue mes petits frères là.
 Madame là ministre dans la simplicité absolue boys tendit la main avec un large sourire et nous dit.
– Bonjour les jeunes.
– Bonjour madame.
 Lorsqu’elle s’assit , le boss se mit à lui narrer l’histoire. Puis il lui dit
– Et ton gars Basbas est dans le coup. Je ne suis pas là pour le nuire, ce sont mes frères, peut-être il ne le savait pas mais tout ce que je veux c’est que tu lui demandes où est l’enfant, on le récupère juste.
– Tu sais même que ce gars, j’ai décidé de me laver les mains ? Dernièrement il était dans un deal d’organes humains, il m’appelle en pleine nuit, mon mari était même dépassé, j’ai tout fait pour qu’on le laisse. Aujourd’hui il est derrière une histoire de bébé. Attends un peu.
 Elle prit le téléphone et lança l’appel… Il ne tarda pas il décrocha.
– Bonjour Basbas
– Madame la Boss. Bonjour comment vous allez ?
– Bien et toi ?
– Je vais bien!
– Tu sais pourquoi je t’appelle ?
– Non!
– Je t’appelle parce que tu es au centre d’une histoire de bébé
– Quel bébé ? Je ne connais pas une histoire de bébé
– Basbas c’est moi qui te parle! Tu sais ce qu’on traite souvent et comment je t’épargne de certaines situations. Mais aujourd’hui là, je ne veux pas discuter avec toi… Tu me rappelles et tu me dis où est ce bébé sinon on se connaît très bien!
 Basbas, puisque c’est sa voix que j’avais reconnu au téléphone resta un moment sans rien dire puis il dit
– Madame, je vous rappelle… Je vais demander à mes collègues.
– Rappelle-moi pour me donner le nom, au cas contraire attends toi aux représailles.
 Elle raccrocha le téléphone… Ensuite elle dit.
– Il va me rappeler, il sait où se trouve l’enfant ! Si il ne connaissait pas, je devais savoir. Il devait me dire!
 Ça n’avait même pas tarder que voilà le téléphone de là ministre qui sonne…
– Le voilà qui me rappelle…
 Elle décrocha…
– Allô…
A SUIVRE….

Episode 14

Où_Est_Mon_Bébé ep 14

D’accord. Merci beaucoup ma soeur. Je te revaudrai cela un jour !
– Tu m’as déjà assez rendu service donc ne te mets aucune pression! Mais les jeunes, je vais vous dire, faites très attention car Basbas, je le connais assez, il est celui là qui ne lâche pas l’affaire, surtout si il a encaissé de l’argent.
– D’accord madame c’est compris !
– Prenez soin de vous et beaucoup de courage surtout !
 Madame là ministre était entrain de s’en aller. Après nous avoir révélé l’identité de la personne qui détenait probablement notre bébé.
– Maintenant que comptez vous faire ?
 Nous demanda le boss.
– On devra s’y rendre et lui demander l’enfant
– Ça ne sera pas si facile que ça… Qu’est ce qui prouvera que c’est votre enfant ?
– C’est aussi vrai! Mais n’empêche qu’on se rassure qu’elle ait le bébé.
– Bon! Rassurez vous et si c’est le cas, faites moi signe et je saurai encore de quelle façon intervenir.
– Merci monsieur ! Vraiment merci beaucoup.
– Je vous en prie! On reste en contact et surtout prenez soin de vous !
 Ensuite nous sommes retournés chez Junior, il fallait qu’on attende que tout soit un peu calme avant de se décider de nous rendre chez cette dame.
 C’était aussi une femme très puissante du pays et effectivement, elle n’arrivait pas à faire d’enfant d’où son acte…
 En allant la voir, je n’avais pas prévu faire de force ou quoi que ce soit. J’allais pour compatir mais aussi lui faire comprendre que son bonheur faisait aussi le malheur d’une jeune famille. Elle n’avait pas le droit de voler cet enfant sans penser aux parents.
 J’avais prévu lui faire comprendre que nous, Josiane et moi ne sommes pas responsable de sa stérilité.
– Espérons que l’enfant va vraiment bien comme l’a dit Basbas.
– On espère.
 Josiane avait hâte de revoir l’enfant… C’est elle qui me poussait même à y aller mais je lui disais que je prenais mon temps.
 Deux jours plus tard, je décide donc d’aller rencontrer cette dame. Sauf que à la veille, nous avions reçu un autre message de menace de la part d’un numéro anonyme.
– Je n’ai pas peur de ça AJMM, Madame la ministre a demandé à ce Basbas de ne pas nous intimider
– Sauf que tu oublies qu’elle nous a aussi demander de faire très attention. Il te fera du mal mais il restera vivre. Et ne pense pas que cette dame va t’aimer plus que son Basbas. Elle l’a fait parce que c’est le boss qui lui a demandé et tu le sais! Ils traitent des choses ensemble Basbas et elle, donc quoi qu’il fasse, elle ne te considérera jamais à lui. Sois sage.
– Que dois je donc faire maintenant ?
– Etre prudent! Ne pas négliger l’hypothèse que tout peut encore arriver pour te stopper!
– Et en quoi faisant ?
– On va réfléchir ! On sait déjà où est le bébé! Prenons notre temps.
– D’accord.
 Le temps pour nous que les choses se calment, AJMM avait un de ses amis qui servait d’indiquer. Il etait celui là qui nous informait sur tout… Les mouvements et les plans des ennemis.
 Il nous rapportait que Basbas et sa bande nous recherchait et promettait de faire notre peau à tous les deux.
 Une fois il est passé chez moi, il a trouvé que ces bandits étaient passés et ont tout saccagé. Je n’ose pas imaginer si ils nous trouvaient ce qui se serait passé.
– Il me dit qu’ils ont tout brûlé ! C’est grave! J’espère que Josiane, tu es venue avec tes documents importants.
– Comme si je savais, j’ai tout mis dans mon sac! Merci
 On se foutait pas mal de tout ça, ce que nous voulions c’était de voir ce bébé et de le récupérer et J’avais cette conviction que nous y arriverons.
 Même si on devait faire un test ADN, J’étais prêt!! J’étais prêt à tout pour récupérer mon enfant…
– AJMM on ira quand voir cette dame ?
– Demain ou après demain. J’ai compris que ces gars ne nous lâcheront pas! Si nous avions pris des risques les plus dangereux, je ne vois pas pourquoi nous devons nous arrêter maintenant.
– Je suis d’accord.
– Mon petit m’a dit que actuellement aucune voiture ne traverse la route principale qui mène chez cette dame, sauf si on te connaît! Toute personne étrangère se fait soit agresser ou alors, on te demande de rentrer ! Mais j’ai un plan!
– Dis le moi.
– Demain tu t’y rendras mais sans moi.
– Comment ça sans toi ?
– Sans moi , parce que je vais faire diversion! C’est à dire, je vais passer en voiture sur la route principale, automatiquement ils vont me suivre et toi ça va te laisser le temps de prendre le long chemin, ainsi tu pourras arriver chez la dame.
– Et si il t’arrive quelque chose ? Non! Je refuse
– Tu n’as pas de choix en réalité ! Si il m’arrive quelque chose, c’est que Dieu en a décidé ainsi.
– AJMM
– Fais moi confiance petit frère!
 J’avais peur de ce risque qu’il voulait prendre pour moi… C’était mon ami, mon frère et même si je voulais voir mon bébé, je n’étais pas prêt à perdre mon frère pour ça.
 Mais malheureusement je n’eus pas le choix… AJMM avait déjà tout orchestré… Le lendemain deux voitures arrivèrent à la maison, il entra dans une et moi dans l’autre… On prit des chemins inverses, questions de se retrouver au même endroit… Si il réussissait à les échapper !
 Je roulais mais je priais beaucoup plus pour mon ami et frère… Je voulais qu’il s’en sorte… Je souhaitais que nous sortions victorieux de cette bataille.
  Le chemin le plus long prenait 1h de route pour arriver pourtant le chemin le plus court était juste à une quinzaine de minutes…
 Je finis par arriver et lorsque j’ai essayé d’appeler AJMM pour le lui dire… Son numéro ne passait plus. J’ai plusieurs fois essayer mais il était vraiment indisponible…
 Je suis descendu de la voiture et je me retrouvais exactement devant le portail de cette dame…
– Bonjour monsieur. Vous désirez !
– Je suis venu voir madame
– Vous avez rendez vous ?
– Dites lui que je viens de la part de madame là ministre.
 Il me regarda et alla me signaler… Je ne sais même pas pourquoi j’avais dit ça mais j’espérais que ça m’aide et Dieu Merci, ça m’avait aidé.
– Elle vous attend à la veranda.
 Je suis entré dans cette grande maison et sur la véranda effectivement, j’ai aperçu une dame, tenant un bébé dans les mains.
 C’était mon fils…
A SUIVRE….

Episode 15

Où_Est_Mon_Bébé ep 15

Lorsque j’ai déposé les yeux sur ce petit ange qu’elle tenait dans ses mains, j’ai tout de suite su que c’était mon fils.
 J’ai su qu’elle tenait mon enfant.
– Oui jeune homme , qui êtes vous et que voulez vous ?
 Je crois que j’étais resté quelques secondes sans parler. J’étais juste tenu debout et je regardais le bébé.
– Jeune homme!
 Elle s’approcha de moi et c’est à ce moment que je me réveillai.
– Madame désolé et excusez moi pour le dérangement. C’est que… Enfin… Je suis là pour…
– Calmez vous et respirez! Vous avez dit que vous venez de la part de madame là ministre.
– Oui
– Et c’est à quel sujet ?
 Je n’avais rien dit mais mon regard avait répondu à la question lorsque je l’avais déposé sur le petit bébé
– Le bébé ?
– Oui madame
– Qu’est-ce qu’il a le bébé ?
– C’est le mien ! Il m’appartient.
 Elle changea brusquement, elle appela un monsieur à l’intérieur , lui confia le bébé et demanda aux vigiles présents de me foutre à la porte.
 Sauf que je su garder mon calme et je lui dit
– Madame écoutez moi quand même je vous en prie! Si vous réagissez de la sorte, cela veut dire que vous savez pourquoi je suis là
– Je ne veux pas savoir pourquoi vous êtes là.
– Pourtant vous le savez déjà ?
– Sortez d’ici !
– Vous ne m’avez pas laisser le temps de voir mon enfant! Mettez vous à ma place, c’est encore pire que lorsqu’on sait au moins qu’on ne peut pas accoucher
 Elle s’arrêta de parler et demanda qu’on me lâche.
– Que veux tu maintenant ?
– Juste récupérer mon fils
– Non! Je ne peux pas le faire ! Je ne peux pas vous donner Ethan
– C’est mon fils madame! Et vous le savez! Depuis qu’il est né, ma copine et moi souffrons de son absence. Vous ne pouvez pas imaginer les risques que j’ai parcouru pour le retrouver! Les gens qui sont morts de par ma fautes juste parce que je cherchais mon fils, mon sang.
 Elle pleurait presque, jusqu’à ce qu’elle me demanda de m’approcher , de venir m’asseoir et qu’elle devait me montrer quelque chose…
 Quelque chose qui allait détruire ma vie à tout jamais.
– Je reviens!
 Elle alla à l’intérieur de la maison et deux minutes après, elle est ressortie avec une grosse enveloppe où il y’avait des documents à l’intérieur.
– Tenez et lisez! Car si je vous le dis de ma propre bouche, je parie que vous n’allez pas me croire
 J’ai pris l’enveloppe, j’ai ouvert,  j’ai pris les documents et lorsque je me suis mis à lire… J’aurai aimé disparaître, je voulais m’évanouir et ne plus jamais me réveiller de ce coma.
– Je suppose que vous n’étiez pas au courant !
– Mais bien sûr que non! Si je l’étais , qu’est ce que je serai venu foutre chez vous? Je n’aurai même jamais accepté
– Est ce de ma faute alors ? C’est votre enfant, je ne refuse pas mais un deal reste un deal et c’est bel et bien la signature de votre copine ici.
 Je n’avais pas de mots.
 Pendant tout ce temps que je cherchais ce bébé, notre bébé Josiane et moi, elle savait où il était et ce qu’elle avait fait.
 Josiane avait vendu notre fils à cette dame pour de l’argent et un avenir nouveau en Occident.
 Le montant était énorme ainsi que les avantages mais est ce que ça valait le coup d’un bébé ? de ton bébé ? De ton propre sang ?
 J’étais scandalisé.
– Ta copine n’a jamais eu de contact avec cet enfant tout simplement parce qu’elle pouvait changer d’avis. Ça arrive mais elle avait déjà encaissé l’argent. C’est moi qui me suis occupé de toute sa grossesse. Elle percevait de l’argent chaque mois.
– Madame excusez moi, comment vous l’avez rencontrée ?
– Ce n’est pas moi. J’ai des personnes pour ça et rassure toi, elle n’a pas hésité et ces conditions sont d’elles, je n’ai point discuté.
– Je…Je ne sais quoi dire vraiment !
– Ethan est mon fils et pour rien au monde je ne le laisserai partir ! Je suis désolé sincèrement.
 Pendant qu’elle parlait, le vigile vint avec une mauvaise nouvelle.
– Madame, il y’a eu fusillade sur la route.
Des personnes non identifiées se sont attaquées à un véhicule de couleur bleu.
– AJMM !!
 Me suis je écrié!
– Pardon ?
– Mon ami, il était dans cette voiture
 J’ai voulu sortir mais elle me demanda d’attendre car c’était dangereux. Je l’ai écoutée mais je n’avais pas le cœur tranquille.
 Ce jour fut le pire de ma vie…
Entre le bébé qui avait été légalement vendu par ma femme, je ne sais pas si mon ami AJMM était en vie…
– Vous êtes jeunes, vous en ferez d’autres!
 Cette femme me donna des conseils et me proposa même de l’argent afin que je m’éloigne d’elle et de l’enfant. Sauf que j’avais refusé cette proposition mais j’avais accepté partir loin d’eux et accepter cette trahison.  
 Lorsque je suis retourné à la maison dans l’espoir d’avoir une conversation avec Josiane, j’ai trouvé qu’elle avait disparu et jusqu’à ce jour, je n’ai plus jamais eu des ses nouvelles.
 J’ai pensé plusieurs fois au suicide, j’ai fait une grosse dépression. Un soir je me suis écroulé et je me suis retrouvé à l’hôpital entre la vie et la mort.
 Mais dans mon coma, j’ai entendu une voix…
– Hey frangin!
 C’était comme dans un rêve, mais cette voix je l’avais reconnu… C’était celle de mon ami AJMM. Il était couché près de moi avec des bandages. Il avait survécu aux coup de feu de justesse.
– AJMM!
 On avait été heureusement sauvés par l’ex patron de Josiane. Cet homme qu’on avait longtemps suspecté devint notre héros.
 Après être sorti de l’hôpital, il me demanda d’oublier. Déjà que la dame en question s’était envolé avec le bébé pour un pays étranger et inconnu.
 L’ex patron de Josiane nous trouva du travail AJMM et moi afin de nous occuper et aussi de ne manquer de rien.
 Aujourd’hui malgré cette trahison, j’essaye d’avancer et de rester fort malgré tout. Il me suffit de voir un père , une mère et leur enfant pour avoir des remords. Je ne m’y attendais pas venant de Josiane. J’essaye de l’oublier et de refaire ma vie.
 Toujours est il que j’espère qu’il se porte bien mon fils…
#FIN

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