L'EXORCISTE

Publier le 20 Juin 2023 par AJMM

Episode 1

LEXORCISTE ep 1

Dans ce monde, il existe des choses dont vous êtes même loin de vous imaginer. Parfois, j’aimerai être comme vous, comme une simple personne libre de vivre une vie saine et normale mais je suis différent.
 Oui je ne suis pas comme vous! Depuis que j’ai su que j’ai reçu cette grâce, j’ai su que je serai différent de quelques personnes, car je ne suis pas seul
 Ma première vision m’était arrivé un soir alors que je mangeais avec mes parents, il s’agissait de mon père pour évoluer dans son travail et à son poste devait sacrifier ma mère.
 Nous étions à table et je le voyais derrière maman entrain de l’aspirer comme si il essayait de la vider de son âme. Elle ne se doutait de rien car elle ne le voyait pas.
 Je m’étais levé et je suis allé le pousser. Moi qui pensais que je poussais un corps pourtant je poussais un esprit. Et la force qui m’avait été donnée par le ciel m’avait fait éloigner ma mère de tout danger.
 Mon père fut prévenu que j’étais un frein à son évolution alors, il essaya à son tour de m’éliminer mais j’étais plus fort que lui ou alors eux.
 Le même soir, mon père m’avait regardé comme si il ne me connaissait pas! Ma mère lui avait même posé la question de savoir pourquoi il me regardait ainsi, il a répondu qu’il n’y avait aucun problème.
 Mais quelques jours plus tard, je devins sa cible.
 Maladie sur maladie, malaise sur malaise, mon père était celui là qui passait son temps à me donner du poison de nuit, même à me faire des couches de nuit. Jusqu’au jour où je fus révélé par une autre puissance d’un autre niveau et son esprit fut broyé lors d’un combat.
 Je n’avais pas pitié d’un homme méchant , maléfique et sorcier. Même mes propres parents. J’avais d’abord eu une révélation comme quoi, ils n’avaient que servi à ma venue sur terre, sinon ce n’était pas mes vrais parents mais j’aimais beaucoup ma mère, elle, elle me prenait comme son fils.
 À la mort de mon père, maman fut approchée par de nombreux voyants, marabouts, faux prêtres et charlatans qui lui racontaient des histoires sur moi comme quoi j’étais possédé par un esprit du mal.
 Ils étaient plusieurs qui avaient essayé de me voler mon don, la grâce mais j’étais encore plus fort qu’eux.  
 Ça ne s’est pas arrêté à des menteurs, même des vrais prêtres m’ont proposé de l’argent pour que j’accepte de leur donner mon pouvoir, j’avais 18 ans quand je refusais.
 Deux dans leur bureau, il ne manquait pas l’occasion de me rappeler que j’étais un don du ciel et que j’avais un pouvoir incroyable.
 Certains meme m’ont demandé une fois si j’étais à mesure de supporter ce que je possédais, si j’étais même conscient de ce que je suis.
 En terminale, j’ai déjoué les plans de mon principal qui avait prévu un sacrifice où toute une classe déléguée pour aller représenter le lycée a une compétition devait périr dans un accident de circulation.
 Il ne savait pas que je savais qui il était, il pensait être caché. Du coup cette nuit où il alla sur la route déposer son gros serpent mystique et invisible qui devait renverser le bus des élèves, je suis allé au même endroit et j’ai tué le gros serpent avant de l’enlever.
 N’allez pas croire que je suis le plus fort du monde ou alors que je suis invincible. Mes combats sont des bagarres avec des mauvais esprits, sauf que je reste très fort car je suis guidé par celui qui nous a tous créé.
Dieu !
 Cette nuit lorsque je suis allé pour enlever le serpent en route, je l’avais trouvé qui mangeait des œufs. Ça c’est quelque chose que moi seulemet peut voir, j’avais l’intention de me surprendre mais il m’a vu et son attaque a failli me coûter la vie, puisque je m’en sors juste avec une fracture du bras cette nuit dans le combat mais je parviens à le tu*er après quelques heures intenses de lutte.
 Les élèves par la suite ont bien voyagé et sont revenus. Le principal n’en revenait pas, il a su que quelqu’un l’a devancé.
 Il a fait deux semaines intenses de maladie car son enfant, le serpent était mort. Il a cherché le responsable et m’a trouvé.
 De toutes les façons, je ne me cachais point.
 Lorsqu’il m’a vu avec le bras cassé, il a reconnu la blessure que seul son enfant pouvait faire… Il m’a convoqué dans son bureau et a demandé à tout le monde de nous laisser
 Il m’a tenté.
 Mon principale ayant déjà un nouvel enfant a envoyé celui là me perforer les narines mais d’une voix sèche, je lui ai dit
– Fais très attention! Ce que tu veux faire la, je vais encore tu*et celui ci.
 Il a ouvert ses gros yeux… Il a rappelé le reptile et il m’a demandé pourquoi j’avais tué son serpent.
– Pourquoi tu voulais faire mal à ces enfants ?
– Parceque l’école doit prospérer, l’école doit grandir! Tu penses que c’est l’argent de l’inscription là qui me donne de l’argent ?
– Donc tu veux être riche par le sang des innocents? Tant que je serai la, c’est impossible.
– Ah bon? D’accord, tu es renvoyé.
 Sans motif, sans avoir rien fait, je fus renvoyé de l’établissement mais tout de même, avant de partir j’ai laissé un ange que Dieu m’avait confié de veiller sur l’établissement.
 Et parfois, chaque nuit en esprit, je venais sillonner et retirer certains pièges.
 Une fois, je suis allé chez lui, mon principal et je lui ai dit qu’il peut me chasser de son établissement en journée mais dans la nuit, il sait ce que je peux lui faire.
 Je pense qu’il avait arrêté. Après mon baccalauréat, maman exigea que j’aille continuer mes études ailleurs et c’est ainsi que je quittai le village pour la ville désormais.
 Un endroit où j’ai vu des choses que je ne savais même pas que ça existait.
 Des gens qui marchent avec des serpents sur leur cou, d’autres avec des cercueils , d’autres avec le parfum de la poisse qu’ils aspergent sur des gens pour aspirer les chances.
 Ce monde est incroyable.
 Je ne savais même pas par où commencer. Non seulement ils étaient très forts, mais ils étaient aussi très puissants pour moi à cette époque.
 Un s’était même permi de me menacer spirituellement à mon arrivée, je n’avais même pas broncher.
 La seule chose que je savais, c’est que je n’étais pas venu là par hasard, j’avais une énorme mission à accomplir….
A SUIVRE ….

Episode 2

LEXORCISTE ep 2

Il était question que je m’installe avec mon oncle qui venait d’épouser une deuxième femme… Il est venu me chercher à l’agence et lorsque nous prîmes le chemin pour sa maison, je sentis que je ne devais pas mettre long dans cette maison.
 Une fois près de chez lui, j’ai commencé à voir des esprits invoqués par quelqu’un qui maîtrisait la magie noire, sautiller de partout.
 Ils avaient senti ma présence et bien évidemment, ils essayaient de me contrer. Ma belle tante même, la seconde savait qui j’étais, elle mit une panthère invisible à l’entrée du portail sauf qu’elle réussit son coup.
 J’avais vu la panthère très tard lorsqu’elle avait déjà plongé sur moi… Je marchais près de mon oncle mais mon esprit était en train de lutter avec le félin qui s’était enfuit après quelques minutes.
 Je suis allé dans la maison et là-bas, c’était pire. J’avais même pitié de mon oncle mais aussi de ma belle tante, la première qui était bloquée pour ne pas accoucher.
 C’est son utérus qui était accroché en plein milieu du salon afin que tout le monde qui pouvait voir, se moque d’elle.
 J’ai secoué la tête malgré le combat de tout à l’heure, j’ai salué tout le monde et on m’a montré ma chambre qui n’était qu’un nid de serpents.
 J’ai dit à mon oncle que je ne dormirai pas dans cette chambre, il m’a dit que c’était la seule sauf si je préférais dormir au salon, j’ai dit oui mieux le salon.
 J’ai dormi deux jours au salon et je suis tombé gravement malade. Mon oncle s’est dit que c’était sûrement dû au froid que je subissais au salon, il s’en est pris à moi avant de m’amener à l’hôpital. Pourtant me soucis venait de mon combat avec le félin à mon arrivée qui m’avait dominé.
 Était il prêt à accepter cela ? Je ne crois pas! J’ai subi les interdits et ultimatums de mon oncle.
 Après une semaine à l’hôpital, nous sommes rentrés à la maison. Le même nid de serpent m’attendait dans cette chambre. Un pas à l’intérieur et j’étais un homme mort.
 J’ai décidé d’affronter ma belle tante, mystiquement je suis allé la trouver où elle travaillait et je lui ai fait comprendre que si dans les minutes qui suivent, elle ne venait pas enlever ses serpents, elle devait mourir cette même nuit.
 Elle a douté et ce que j’ai reçu, c’était une belle baffe. Mes anges sont arrivés et l’ont saccagés dans son bureau…
 Le soir lorsqu’elle est revenue, elle accusait des courbatures et un mal de dos incroyable. Elle justifia cela par l’excès de travail mais lorsque nos regards se croisaient, elle savait qu’on se comprenait.
 Elle est allée dans la chambre qu’on m’avait donné et enleva les draps sur le lit. Ces draps qui étaient donc le nid de serpents.
 Elle mit cette fois des draps normaux et c’est ainsi que je passai ma première nuit dans cette chambre.
 Même si aussi, je savais que je ne devais pas durer, j’ai tout de même souhaiter à arranger un peu de dégâts dans cette maison et je savais aussi qu’elle n’allait pas se laisser faire.
 Un week-end elle programma une voyage chez sa mère. Une mère qui lui donnait tout ses pouvoirs maléfiques qu’elle avait. Elle alla donc se ressourcer pour devenir plus forte, mais à son retour, elle trouva que j’avais repris l’utérus de sa co-épouse qui était accroché au milieu du salon.
– Cherie, il y’a un problème?
 C’était la question de son mari, mon oncle lorsqu’il vit la réaction de cette dernière qui avait lancé son regard en l’air à peine qu’elle soit entrée dans la maison.
– Non! J’ai eu l’impression que l’ampoule dérangeait.
 Ce fut sa réponse.
 Sauf que la même nuit, son pouvoir m’avait surpris. Sa mère était une doyenne dans la pratique occulte et obscure… Elle avait chargé cette dernière au point où elle réussit à me mettre en difficulté mais moi aussi je ne m’étais laissé faire.
 Le matin, elle se mit à monter mon oncle contre moi, elle lui a dit comment je suis méprisant et insolent. Ce dernier puisqu’il était déjà charmé et envoûté par cette dernière, décida de me demander de sortir de sa maison.
 Sans motifs, ni raisons, il appela ma mère et lui demanda de me trouver une petite chambre  qu’il se sent serré avec ses deux femmes.
 Mais avant de partir, j’ai quand même tout brûlé et j’ai scellé et remis l’utérus de la première femme.
 J’espère qu’elle était tombé enceinte….
 Maman m’avait vite trouvé un local dans une citée. Là-bas encore c’était le concierge qui était venu avec sa femme de nuit qui était sa femme mais déjà décédée. Et cette dernière passait son temps à coucher les garçons pour prendre tout leur argent et même leur chance.
 Je me suis posé la question de savoir si il existe un endroit dans ce monde qui est normal.
 Une nuit en rentrant de mes virées nocturnes, je tombe sur cette femme de nuit sillonnant dans les couloirs de la cité.  
– Qu’est-ce que tu fais là? Tu cherches quoi ?
– Tu même vois ?
– Si je te parle, ça veut dire que je te vois nooo? Pourquoi tu déranges les enfants ci ? Tu es morte, reste dans ta tombe tranquillement. Tu cherches quoi où il y’a les etres vivants ?
– Je ne sais pas qui tu es mais tu ne me parles pas comme ça
– Tu ne me connais pas et tu te permets de me menacer ?
 J’avais déjà attrapé son cou. Je serrai tellement qu’elle s’est mise à me supplier et je lui ai dit de partir rester dans sa tombe et de m’envoyer la clé pour que je me rassure qu’elle ne sortira plus.
 Elle avait obéit et celui qui était venu me remettre la clé, fut son propre mari car il savait, elle lui avait tout raconté.
 Quelques semaines plus tard, il avait démissionné pour des raisons dont lui même savait.
 Moi je suis resté et l’histoire de ma vie ? Elle était juste entrain de débuter…
 Je me nomme Kamango…
A SUIVRE ….

Episode 3

LEXORCISTE ep 3

Malgré tout, je faisais l’effort de vivre ma vie comme tout jeune garçon de mon âge… J’essayais de me faire des amis même si c’était difficile.
 C’était difficile dans la mesure où, tu pouvais rencontrer un garçon de ton âge avec qui tu essayais de sympathiser comme deux jeunes que vous êtes mais une fois que son esprit détecte le tien, c’est l’éloignement absolu.
 Je me souviens d’un ami que j’avais eu dans le même amphi… On s’entendait bien et il était très intelligent. Du jour au lendemain, il s’est mis à s’éloigner de moi… Nous qui étions pourtant assis ensemble, il alla s’asseoir très loin de moi. Lorsque je lui demandais ou alors que j’essayais de comprendre, il avait toujours une attitude à me fuir.
 Ça m’intriguait Parceque je l’aimais beaucoup et c’était même presque mon seul et unique ami, je ne compterai pas les camarades avec lesquels on pouvait faire quelques exposés.
 Après une semaine, j’ai insisté et j’ai réussi à le dominer dans un sphère parallèle. Le lendemain matin , c’est lui qui vint vers moi et me demanda si je pouvais venir manger avec sa famille à la fin des cours
KAMANGO: Pourquoi pas ? Je n’ai même plus à manger chez moi
– Hahahaha! D’accord alors! Je t’invite
KAMANGO: Avec plaisir.
 Malgré cela, toute la journée, il Se comportait toujours comme celui là qui m’évitait bien sûr mais à la fin, c’est lui qui vint me chercher pour le chez lui.
 Plus on se rapprochait de leur maison, plus je sentais que ce garçon était doublé par un autre esprit qui n’était pas le sien, là chose qui était étrange c’est que cet esprit s’était déjà imprégné de lui et inconsciemment, lui même l’avait accepté.
  Une fois que nous sommes arrivés devant son portail, j’ai senti quelque chose de nouveau en lui et qui avait déjà pris possession de son corps, lui laissant seulement sa conscience.
 Mon ami m’invita à entrer chez lui, je l’ai fait et j’ai vu ce qui s’y passait… Cette maison était le siège d’une puissante secte de ce pays. Les insignes sur les toitures, les murs et tout, faisaient peur, pour ceux qui connaissent.
 Mais rassurez vous, puisque cette invitation, c’est moi qui l’avais provoqué à la veille, je ne suis pas venu seul, je marchais avec deux anges armées d’épées prêt à réagir au cas où je me faisais attaquer.
 Donc je marchais sereinement.
 Une fois à l’intérieur, j’ai trouvé que la nourriture était déjà servie. Ce n’était pas tout, lorsque leur femme de ménage m’avait vu, elle s’est enfui dans la cuisine et s’est enfermée à double tours.
– Tu la connais ?
KAMANGO: Non!
– Et pourquoi est ce qu’elle te fuit ?
KAMANGO: Je ne sais pas! Mais je pense qu’elle seule à la réponse.
 Pendant qu’on discutait donc, l’un des généraux, le bras droit du grand maître de la puissante secte que j’avais détecté à mon entrée fit son apparition.
– Alors fiston, c’est ton ami dont tu me parlais ce matin ?
 C’était son père…
– Oui papa c’est lui, il se nomme Kamango
– Bonjour Kamango! Mais fiston pourquoi tu laisses ton ami debout, installez vous à la salle à manger, on attend ta mère et on passera à table.
– D’accord papa.
 Il était malin et cachait très bien son jeu… Si bien que je ne savais même pas si il m’avait déjà repéré. De toutes les façons, je suis allé vers la salle à manger et là je fis une erreur. J’avais voulu m’asseoir sur la première chaise au bout et mon ange me dit
– Non!
 Ce geste de rétention m’avait valu une remarque plus approfondie du père à mon ami… Oui, lorsqu’il déposa son regard sur moi, je pouvais lire  sur son visage ce qu’il se demandait.
‘’ Pourquoi ne s’est il pas assit ? ‘’
 Il a su que je savais quelque chose…  puisque personne ne tenait à se dévoiler pour le moment.
 Je suis allé m’asseoir sur la chaise où je voyais moins le danger et ils sont venus me rejoindre. Mon ami qui était allé se changer, sa mère et leur père.
 L’ambiance et même l’accueil à cette table devait changer et qui savait s’il préparait une attaque ? Je suis resté sur mes gardes.
– Servez vous !!
Dit il
 Mon ami fut le premier à ouvrir la casserole et ce que j’ai vu que lui il ne pouvait pas voir était atroce. Viande de bœuf à vue d’œil mais en réalité , c’est de la chaire humaine.
 Ce monsieur était dans une secte depuis son enfance et pour préparer son fils à la succession, il lui faisait manger de la chaire chaque fois et essayait de remplacer son esprit par ce que lui il voulait.
 Je compris donc maintenant pourquoi je sentais que l’esprit de mon ami s’éloignait de lui à chaque fois qu’on s’approchait de sa maison.
 Mon ami se servit une bonne quantité et moi on me rassura qu’il y’en avait même encore assez dans la marmite.
 Le père me regardait, je sais qu’il attendait que je fasse encore un geste suspect pour confirmer ses soupçons et lorsque tu es dans le camp de l’ennemi , vaudrait mieux pas attaquer car tu ne sais pas comment lui il est préparé.
 Manger cette viande me rendrait malade aussi… mais la maladie, j’allais me soigner spirituellement.
 J’ai pris deux bons morceaux et j’ai mangé avec du bon manioc. Je le faisais malgré moi… Je me demandais comment les autres faisaient pour manger avec autant d’appétit. Le père au moins, lui il était habitué et bien sûr il savait ce qu’il mangeait mais les deux autres, c’était sûrement de l’ignorance.
 C’est avec difficulté que je pu finir mon plat, il m’en proposa même encore, mais je fus dans l’obligation de refuser.
Puis arriva le moment de questions.
– Tu sors d’où ? Où sont tes parents ?
Je me suis présenté comme il se devait et je lui ai dit d’où je sortais… Je savais ce qu’il cherchait mais je ne lui avais pas donné l’occasion de connaître la réponse.
 Lorsqu’il se rendit compte que malgré mes réponses, je tournais en rond, il arrêta l’interrogatoire…
 Maintenant moi, je devais rentrer avant que cette chaire ne me dérange l’organisme et l’esprit, je ne savais même pas qui c’était mais je l’avais mangé.
 Quinze minutes plus tard, j’étais en train de sortir pour regagner ma maison.
KAMANGO: Papa, maman merci pour l’invitation! C’était un énorme plaisir
– C’est quand tu veux mon fils! Tu sais il ( son fils ) n’a pas beaucoup d’amis donc lorsqu’il nous parle de quelqu’un, on prend cette personne comme on le prend lui même.
KAMANGO: Merci beaucoup.
 Mon ami m’accompagna mais en traversant le couloir et que je passai devant la porte de la cuisine, celle ci s’ouvrît , et la cuisinière ou femme de ménage m’attrapa par le bras et me dit
– Aide moi! Sauve moi !
 Je l’ai regardée et j’ai finalement compris qui elle était… Et aussi que je devais tout faire pour l’aider…
A SUIVRE ….

Episode 4

LEXORCISTE ep 4

Cette femme était une revenante que la secte avait fait revenir de chez les morts afin de l’utiliser à leurs fins utiles… Elle avait besoin de se reposer et elle souffrait énormément car elle travaillait et c’est quelqu’un d’autre qui en profitait.
 C’est comme ça que certains opèrent… Ils utilisent des âmes pour les faire travailler et ils gagnent de l’argent.
 En réalité, aucun argent ne s’obtient sans travail, juste que certains travaillent pour d’autres. Dans le monde réel comme celui des esprits ou parallèle si vous voulez.
 Je ne devais pas manifester devant mon amiX ça aurait pu attirer l’attention. Du coup, j’ai juste enlevé sa main sur mon bras et je lui ai dit
KAMANGO: Qu’est ce que tu cherchais d’abord avec eux ? Je ne te connais pas et ne me demande pas de t’aider !
 Oui, en réalité, c’est une fille qu’ils avaient trompée car elle avait voulu entrer dans la secte. Dommage pour elle qu’elle fut juste dans la liste des esprits qui devaient servir à rendre d’autres riches.
 Mon ami n’avait rien compris et je ne voulais même pas qu’il comprenne de peur qu’il puisse le signaler à son père… Je suis retourné chez moi mais dans l’intention de revenir. De revenir mais pas en forme physique mais spirituel.
 Ne me demandez pas comment je faisais ça, même si je vous disais, vous ne pourriez pas le faire car vous n’êtes pas comme moi.
 Moi, j’avais cette capacité de sortir de mon corps et de me déplacer avec mon esprit où je voulais.
 J’ai attendu la nuit et je suis allé me préparer pour le combat qui m’attendait. Vous savez ce que c’est que de ramener un mort dans son repos éternel alors que ce dernier agit pour le bonheur des personnes puissantes ?
 Je ne pense pas que vous ayez la réponse…
J’ai pris un miroir , je l’ai déposé devant moi et je l’ai fixé. L’objectif est de parvenir à bouger le reflet comme si c’était une seconde personne. Lorsqu’on est habitué on le fait sans difficultés mais les premières fois, c’est compliqué et si tu rates les incantations que tu récites devant le miroir, il y’a de fortes chances que tu t’y retrouves coincé et pour toujours.
 C’est pourquoi on dit que le miroir n’est pas une si bonne chose…
 Je parvins donc à transporter mon esprit dans le reflet du miroir, le faire sortir et me balader. Je suis prêt de la maison de mon ami, il y’a des énormes chiens sortis tout droit des flammes de l’enfer, ils font même 25 mètres de haut chacun, il sont deux.
 Je m’approche d’eux et mes deux anges vont livrer un combat avec eux… Je sais que c’est difficile mais ils me disent d’aller sauver la femme et de ne pas m’occuper d’eux.
 Je file dans la concession, j’entre dans la maison et je trouve cette femme qui est encore entrain de travailler. Cette fois pas pour les personnes de la maison mais pour les esprits et d’autres morts qui ont signé de gros pactes avec certains vivants démoniaques.
 La femme n’avait pas droit au repos, elle devait travailler et seulement travailler. Elle n’avait rien d’autre à faire que travailler.
 Ce que je fais à cet instant c’est de la tenir par la main et la tirer vers l’extérieur sauf que c’est tellement difficile que j’ai l’impression de vouloir soulever un grumier. J’insiste, je persiste mais elle est lourde. Ses racines sont plantées dans ce monde démoniaque et liées à sa souffrance éternelle sauf que c’est moi et je me donne ce defi de l’aider.
 Mes efforts sont alertants car ils font vibrer le monde parallèle dans lequel je me trouve et qui dit alerte , dit forcément bruit.
 Les concernés sont signalés. Parlant de concerné, je m’appuie plus sur le père de mon ami qui surgit comme un éclair et me demande
– Que fais tu là ? Qui t’envoie ? Qui es tu ?
Vêtu de sa soutane noir, tenue de la secte, il y’a un dessin d’une croix incliné tout au long du vêtement. Il est dans son territoire et à la moindre petite erreur, je peux perdre ma vie.
 Je suis encore concentré sur la femme , essayant toujours de la faire sortir de là quand le monsieur m’attaque très puissamment. Je l’esquive mais je relâche la femme qui se retrouve une fois de plus enfouie dans ce monde de souffrance.
 Le père de mon ami refait une autre attaque qui me rate de justesse. J’ai l’occasion de m’enfuir mais les larmes de cette femme me font essayer une dernière fois car je ne saurais la laisser dans cette situation.
 Je vais encore l’attraper par la main essayant encore de remonter avec elle, le père de mon ami ne se fait pas prier et m’attaque par derrière. Cette fois, il ne me rate pas, je prends un violent coup au niveau de mes côtes. Je sais que ça aura des répercussions mais je ne lâche pas prise.
 Je tire la femme, je la tire. Cette fois, j’ai l’impression qu’il y’a une force qui veut la retenir. Et c’est à ce moment là que je vais passer à un autre niveau.
 La grâce est grandissante lorsque tu la nourris de bonnes actions et j’en avais besoin. J’avais besoin de faire des preuves pour  mériter encore plus que ce que je n’avais à cette époque. C’est ce qui se passa.
 Sans savoir comment, j’avais fait, je vis une légion de soldats du Ciel venir à mon aide. C’est ça le combat spirituel, ils avait des flèches , des lances et des épées qu’ils ne faisaient pas prier pour déclencher.
 Le père de mon ami fut toucher à mainte reprise avant de rebrousser chemin. Ils m’aidèrent à sortir la femme de là-bas et elle pouvait désormais se reposer en paix.
 À la question de savoir comment elle était arrivée là, elle expliqua que après que ces gens l’aient dupée, elle fut remise à un agent du diable qui l’avait par la suite revendu à un membre de la secte afin qu’elle puisse travailler et rendre riche celui qui l’avait achetée
 Elle nous expliqua que c’est comme un marché et les morts sont des marchandises ou encore des fonds de commerce que les gens diaboliques achètent pour assouvir leurs besoins différents.  
 Nous délivrâmes son âme et je suis rentré. Le lendemain à l’école, mon ami m’annonça que la femme de ménage était décédée bizarrement cette nuit et son père avait demandé qu’on ne l’enterre pas chez lui, lui même malade depuis cette nuit.
 Je ne pouvais rien lui dire, Je ne pouvais pas lui expliquer que en réalité cette femme était décédée depuis et que là elle était juste allée se reposer en paix desormais.
 Mais mon ami m’avait surpris lorsqu’il me dit…
– Mon père m’a interdit de marcher avec toi.
KAMANGO: Mais pourquoi ?
– Il dit que tu es un sorcier et que tu ne me veux pas de bien!
 Et c’est ainsi que je perdis pour toujours mon seul et véritable ami que j’avais eu…  
A SUIVRE ….

Episode 5

LEXORCISTE ep 5

J’avais essayé de tout faire mais je n’avais pas réussi à récupérer mon ami , encore moins le sauver. Son père avait déjà une très grande avance sur ce pauvre garçon qui ne savait pas ce qui l’attendait.
 J’avais sauvé la jeune femme qui avait retrouvé la paix mais qu’en était il de moi… Je me disais donc que tou était terminé, puisque durant deux jours par là, je me sentais bien.
 Jusqu’à ce soir…
 Jusqu’à ce soir où j’étais dans ma chambre entrain d’étudier et là je ressens comme un trou dans mon ventre, j’avais ressenti comme un vent qui passait à travers mon ventre. Ensuite je commence à me sentir très bizarre. J’essaye de me lever quand subitement je m’écroule et je me mets à ressentir des douleurs à la tête comme au ventre…
 Je me tords en essayant de crier mais ma bouche semble muselée par cet esprit qui est venu jusqu’à chez moi me combattre.
 Je le sens puisqu’il essaye de m’envoyer dans l’au-delà. Au dessus de tout ça, les douleurs au bas ventre sont extrêmement insupportables.
 Je me rends compte que ce sont juste les répercussions de la viande que j’avais mangé chez mon ami. Je ne sais pas comment ils font cela mais ils ont réussi à m’atteindre.
 C’est même à ce moment que je me rends compte que depuis ce jour, je ne suis pas allé au selles. Je suis tout seul, l’esprit fait de moi ce qu’il veut. Le peu de foi qui me reste est perturbée par la douleur et la souffrance.
 Je sens mes forces m’abandonner et je ne sais pas comment mais je ne suis plus conscient durant un bon moment.
 Alors que j’ai perdu connaissance, je ne sais depuis combien de temps, je me retrouve au milieu d’un groupe de personne en soutane rouge, moi je suis torse nu, ligoté, attaché et bâillonné je ne sais par qui.
 Devant moi, se trouve un couteau très long et qui me semble tranchant. Je regarde encore près du couteau et cette fois, je vois un verre, ou alors une coupe faite de bois.
 Les personnes qui m’entourent ont tous les têtes baissées mais je sens des regards sur moi.
– Il est prêt pour le sacrifice.
 C’est une voix qui avait dit cela dans les airs. Je me mis à chercher d’où elle sortait, lorsque je me sens attrapé par des personnes dont je n’avais vu l’identité.
 On me déposa allongé sur l’autel et un homme masqué s’approcha de moi, traça des choses bizarres sur mon corps en récitant des incantations.
 Je sentais que c’était la fin, je ne savais même pas que j’étais inconscient mais ce genre de songe est une réalité qui se produit dans le monde parallèle.
 C’est tellement réel que il y’a de fortes chances que le but final soit réalisé par ces gens.
 L’homme mastique prend le couteau et le lève pour me transpercer la poitrine. Je ferme les yeux lorsque, je crois au miracle, je crois à ce que ça n’arrive pas.
 Mais dommage pour moi, je sens le métal perforer mon corps aussi facilement qu’il se doit. Je n’ai pas le temps de crier que je suis déjà entrain de me vider de mon sang.
 Je meurs!
 Je suis mort, mais je peux toujours voir ce qu’ils font de mon cadavre.
 Ils me transportent donc vers une rivière et pendant qu’ils me déposent au sol en criant ‘’ victoire ! Victoire !! ‘’ j’aperçois une petite lumière blanche arriver au loin.
 Plus les voix s’élèvent plus la lumière est proche et s’agrandit. À la fin, c’est une pirogue qui s’y amène avec des hommes tout en blanc sans pieds , flottant dans les airs qui sont à bord de cette pirogue.
 Trois plus précisément…
On leur donne mon corps et eux ils remettent à ces gens de l’argent et de l’or.
 Ils tournent la pirogue et rebroussent chemin. Je suis couché sans vie dans la pirogue et devant moi, ils sont deux, et le dernier est derrière moi.
 La pirogue avance pour une direction qui m’est inconnu mais je sais au fond de mon esprit que je n’y vais pas pour de beaux jours.
 J’y vais forcément pour souffrir.
 Pendant que nous avançons, au beau milieu de la rivière, la pirogue s’arrête brusquement. Je la sens même bouger au point où j’aperçois sur les visages de ces hommes, de la panique.
 Ils se mettent à regarder à gauche , à droite, en l’air espérant voir qui les attaque. Tout ce que j’espère , c’est de m’en sortir car si mon corps arrive à bon port, je serai officiellement et déclaré mort.
 C’est vrai que ça je ne le sais pas encore.
Les hommes en blancs sont tous paniqués, ils le seront encore plus, lorsque des boules de feu commencent à sortir du ciel essayant de les brûler, écraser.
 Ils n’auront plus la maîtrise de la pirogue car concentrés sur l’attaque qui sort de partout. La pirogue malgré l’équilibre est vraiment secouée et je pense que dès ce moment ils perdent le regard sur moi.
 Sans savoir comment ça s’est passé, je réussis à me retrouver dans l’eau car mon corps avec les secousses de la pirogue est projeté dans les fonds marins.
 Jusqu’ici je ne sais pas ce qui m’attend, je vois mon corps tombé dans l’eau , s’enfoncer dans la rivière et les hommes blancs qui prennent la fuite ne cherchant pas à retrouver leur dû qui leur avait pourtant coûté beaucoup de trésor et d’argent.
 Tout à coup à mon tour, je me réveille ! Cette fois dans la vraie vie , je suis vivant, sauf que je ne suis pas chez moi. Je me retrouve dans une église. Je le sais parce que je sens mon corps, mon cœur et mon esprit en paix.
 J’ai juste de légères douleurs et je suis un peu étourdi… Allongé sur un lit en bambou, j’ai les yeux ouverts et je contemple le plafond.
– Enfin, il se réveille. Merci seigneur! Gloire à toi!
 Je jette mon regard dans la direction de la voix et j’aperçois un vieil homme dans la soixantaine apparemment qui s’approche vers moi, les mains dans son dos et de petite taille.
 Il abore un sourire sur ses lèvres, s’approche de moi et sur mon inscrit un signe de croix et me dit
– Bienvenu parmi les vivants fils !!
A SUIVRE ….

Episode 6

LEXORCISTE ep 6

Comme tout pouvoir, j’avais besoin d’être canalisé pour savoir bien l’exploiter. J’avais ce don mais il me fallait quelqu’un qui devait me montrer ce que ce don valait exactement.
 C’est pourquoi j’étais là.
Lorsque j’ai repris connaissance et que je me suis réveillé avec ce vieux monsieur devant moi, je n’avais pas encore compris ce qui s’était passé réellement.
 Je suppose que c’est après le signe de croix inscrit sur mon front que je me souviens de tout et que ma migraine redescend… Il s’asseoit près de moi et me demande.
– Commen tu te sens ?
KAMANGO: Qui êtes vous ?
– Qui je suis ? Je suis celui qui t’a aidé à revenir parmi les vivants
KAMANGO: Ah bon ? Mais comment est ce possible ?
– Tu vas t’attaquer à plus puissant que toi? Tu as eu cette chance que je rodais dans le secteur et je t’ai vu en difficulté. Sache que certaines forces du mal sont plus fortes que certaines forces du bien. Si tu n’es pas assez préparé, ne t’y hasarde pas, tu pourrais te blesser grièvement.
 Je me souviens de mon séjour et beaucoup plus de mon voyage en pirogue avec les hommes en blanc qui en réalité sont des marchands qui achètent les âmes afin d’aller les revendre pour assouvir les besoins de ceux là qui sont à leur service.
 Une chaîne incroyable dans laquelle, ceux qui sont les perdants se sont les âmes dupées et innocentes qui se retrouvent prises au piège.
– J’espère que tu comprendras cela et que tu essaieras de développer ce don que tu possèdes. Depui des siècles et des siècles on n’en a pas eu. Tu es un enfant béni, tu devrais accomplir ta mission car ce que tu as en toi, tu ne l’as pas pour rien, ni au hasard.
 Il était question que je développe ce don, que je puisse être plus fort et que j’en fasse bon usage.
 Il était tout de même question que je continue ma vie normalement comme celle d’un enfant que j’étais. J’ai parlé avec le vieux qui m’a donné de très bons conseils dès le départ.
 Il s’appelait Malep.
Il m’avait dit dans un premier temps, tout le monde ne doit pas être au courant que je possède une telle grâce sinon, je n’aurai plus seulement des problèmes avec les esprits malins mais avec plusieurs personnes qui penseraient me le dérober
En plus de ça, chaque fin de semaine j’étais censé faire un tour dans une chambre qu’il appelait le sanctuaire pour parler avec des ancêtres. Des ancêtres qui étaient censé me montrer de nouvelles choses et comment développer cette puissance.
J’étais aussi appeler à prier, beaucoup prier pour toujours être en connexion avec Dieu le père.
Il m’avait aussi dit que j’aurai tous les problèmes et attaques mystiques et que je ne me dise pas que ce combat est un combat facile.
– Tu baisses la garde, le diable te tu*e. C’est pourquoi même dans le sommeil, tu dois être en mesure de réagir à tout moment sinon, tu retrouveras les morts
 Il soulève sa soutane et me présente une blessure, une brûlure et il me fait comprendre que
– J’avais une malade, elle était possédée, elle allait déjà mieux après plusieurs séances de travail. Ce que j’oubliais c’est que, le diable, rusé comme il est, faisait semblant d’avoir abandonné pour mieux attaquer. Sache déjà qu’on ne le tue pas, on le chasse et on lui bloque juste les portes. Tu ne peux pas tuer le diable. Alors lors des dernières séances alors que je ne me doutais de rien, elle est entrée dans mon bureau, toute innocente, toute naïve, je n’ai pas senti de danger, jusqu’à ce qu’elle essaie de me brûler. Elle m’avait arrosé avec de l’essence et a balancé une des bougies sur moi. Malheureusement j’ai réussi à me ressaisir et j’ai échappé
KAMANGO: Et qu’avez vous fait d’elle après ?
– Je l’ai soignée… J’avais pour mission de la délivrer alors c’est que j’ai fait. Aujourd’hui elle est vraiment libérée et elle est retournée chez elle. J’en suis fièr
KAMANGO: Alors je serai aussi comme vous ?
– Tu seras meilleur que moi. Tu es différent de nous tous. Ce que nous ferons c’est de juste t’encadrer sinon tu pourrais te perdre. Tu es un exorciste.
 C’est la première fois que j’entendais ce mot me concernant directement tout simplement parce que j’étais très loin d’imaginer mon pouvoir.
 Après deux autres jours passé avec Malep, je suis retourné chez moi pour continuer l’école comme ça se devait bien sûr.
 Le même soir lorsque je rentre à la maison, j’ouvre ma porte et je me couche sur le lit, je commence à ressentir une grosse migraine, des vertiges, des maux de tête et des nausées.
 Je me débrouille en buvant les petites potions que j’avais dans la maison mais rien ne se passe… J’ai encore plus mal et je me sens toujours plus mal.
 Dans une succession d’étourdissements et de douleurs je parviens à m’endormir et dans mon sommeil, je ressens mon esprit quitter mon corps.
 Il est comme attiré par un aimant dans une direction inconnue… Je n’arrive point à me contrôler, je suis comme téléguidé.
 Il s’arrête dans un grand carrefour célèbre où se trouve un monument et lorsqu’il s’arrête, le monument s’ouvre et donne un chemin que mon esprit suit à nouveau.
 Et c’est ainsi que je me retrouve dans une réunion de sorciers mangeur de gens. Tout ce qui s’y trouvent ont déjà eu à ingurgiter de la chaire humaine. Je comprends directement le rapport avec moi. Il s’agit de la chaire humaine que j’ai eu à manger chez mon ami récemment.
 Cette réunion ne consiste que à manger, causer des accidents dans ce périmètre et boire du sang. C’est pourquoi la majeure partie des carrefours sont réputées pour être très dangereux.
Le pire encore dans cette histoire, c’est ton esprit. Ton esprit , lui, une fois là-bas te force à manger. Tu ne peux t’en passer. Tu te sens comme un vampire devant un verre de sang. Le plus difficile c’est de résister.
 Bien sûr, je me suis retrouvé entrain de manger et boire du sang avec eux comme si nous étions pareils. Juste que je n’avais pas de choix.
 Sans savoir comment, à mon réveil le matin, ma bouche est recouverte de sang, de la chaire entre mes dents, je peux encore ressentir ce repas nocturne auquel j’ai participé.
A SUIVRE ….

Episode 7

LEXORCISTE ep 7

Pour avoir gardé le silence face à cette situation pensant m’en sortir et la gérer le plus vite possible, je ne faisais que me retrouver chaque nuit dans ce groupe de mangeurs de chaire et buveurs de sang.
 Pire encore ça m’a rendu très malade… J’avais tout le temps des maux de ventres et un moment j’ai commencé à perdre du poids… Mais dès que minuit arrivait, mon esprit se retrouvait au carrefour pour le rituel.
 Ce que j’ignorais alors c’est que plus je laissais mon esprit suivre ces traces, plus je perdais mon pouvoir. Je n’étais pas allé revoir Malep depuis mon départ là-bas. Je ne sais pas ce qui m’en empêchait, me retenait mais ça ne passait plus dans ma tête.
 Je suis devenu celui là qui était faible… Le peu de temps que je réussissais à aller à l’école, je me faisais tenter par des camarades sorciers et ils avaient le dessus sur moi. Chose qui était impossible avant.
 J’étais entrain de perdre mon don et je ne le savais pas… Tout ce qui pouvait me permettre de me ressaisir s’éloignait d’une manière ou d’une autre de moi.
 Cette situation durera donc plusieurs semaines jusqu’à ce que un jour dans ma chambre, alors que l’heure approchait, alors que j’étais moi même prêt à accepter que mon esprit aille se gaver de ce qu’il appréciait, je sens comme si quelque chose me retient, je sens comme si quelque chose veut sortir de mon ventre mais une barrière lui en empêche.
 Ça me fait extrêmement mal, je me tords de douleur sur le lit mais la chose est toujours dans mon ventre essayant de sortir. Je suis obligé d’ouvrir grandement ma bouche pour pouvoir respirer et avoir un peu de soulagement.
 Mes mains sont capables de déchirer les draps tellement je m’y agrippe…. je ne sais pas ce qui va se passer dans les minutes qui suivent mais j’ai bien peur pour la suite.
 Ça ne tarde pas que voilà mon ventre qui se ballonne, il grossit et dessus, se forme la tête d’une personne qui cette fois, veut percer mon ventre afin de sortir.
 Il y arrivera presque d’ailleurs car je vais sentir la peau de mon ventre qui se lâche mais j’ai encore de la chance cette fois que j’entends seulement des prières. Je reconnais la voix et il s’agit de Malep.
 Il a déposé sur mon ventre, ses mains enduites d’huile d’onction et prie fort. Je peux l’apercevoir transposer et être très concentré.
 Les paroles qui sortent de sa bouche, je ne les ai jamais suivies mais après une petite résistance du démon qui se trouve dans mon ventre, celui ci va se calmer et très vite va se calmer pour enfin disparaître.
 Malep va me demander en panique…
– Maïs qu’est ce que tu as fait ?
 Je n’ai même pas de force pour répondre, il me transporte et je me réveille plus tard chez lui où j’aurai droit à des impositions de mains, des bains d’huile et de sels.
 Je suis entouré par des bougies, de l’encens et je me sens plus calme.
 Je veux bouger, il me dit.
– Ne sors pas de ce cercle car le démon est toujours là. Il n’est pas sorti de toi, il attend que tu sois loin de cette protection pour te finir.
 Mon ventre est tout rouge avec ce que je viens de subir de la part de ce démon. Au simple toucher, on aurait dit que il se serait fendu, tellement la peau est devenue fragile.
 Je suis tout de même rassuré car j’estime être entré de bonnes mains… Malep prend soin de moi avec des prières et des potions dont lui seul connaît le secret. C’est ainsi que je commence à vomir et la première fois, ça me semble bizarre mais il me fait comprendre que c’est normal car je devrai rejeter tout ce que j’ai eu à manger lors des ces rassemblements démoniaques ceci sans sortir du cercle de bougies et d’encens.
 Ce qui sort de mon ventre est indescriptible. Des choses d’une couleur noire horribles à regarder, de la chaire, des doigts, un nez et même des yeux sortaient de mon ventre.
 Je commence à me sentir plus léger mais Malep me fait savoir que ma guérison n’est pas terminée. Que le démon malgré le fait que j’ai rejeté tout ce qui était dans mon ventre, il lui reste encore un peu de force pour résister.
KAMANGO: Comment je saurai qu’il est sorti de moi ?
– Tu verras!!
 J’attends cet instant avec impatience et il se produira deux jours à minuit… Une boule se forme dans mon ventre et se met à remonter. Sans mon accord, ma bouche s’ouvre grandement et une fumée noire en ressort sous la forme d’une silhouette décrite comme les démons dans certains livres.
 Le démon se sent mal à l’aise et disparaît automatiquement par la fenêtre qu’il détruit en s’enfuyant.
 Malep qui suit le bruit, surgit rapidement et me trouve dans un état extrêmement de fatigue après avoir constaté la fenêtre détruite et sourit.
– Le démon est parti mais tu en combattras des plus coriaces.
 Deux jours plus tard, je suis autorisé à quitter le cercle de protection et c’est ainsi que je commence à suivre les cours avec Malep.
 La façon de prier, la façon d’être directement en contact avec Dieu et bien de choses qui sauraient me servir.
 Je partage ma vie entre école et apprentissage, chose qui se passe très bien d’ailleurs.
 Après presque un mois, je vis donc ma première expérience de délivrance.  
 Malep fut sollicité par une famille qui avait un cas de possession. Leur fille était habitée par un esprit démoniaque qui lui faisait dire des choses à une certaine heure. On lui avait donc demandé de venir aidé cette jeune fille.
– Accompagne moi Kamango.
 Nous sommes allés et arrivés devant cette maison, les parents de la fille estimaient qu’il serait préférable que Malep soit le seul à y entrer.
– Ça sera risqué pour lui mon père. Jau l’impression qu’elle savait que vous étiez entrain d’arriver et elle a commencé a faire des scènes.
 Malep leur repondit.
– Ce garçon que vous voyez est celui qui sauvera plus d’un dans ce pays, voire ce monde.
 Tout le monde était surpris, mais nous prîmes le chemin de la chambre où la fille était attachée des mains et des pieds.
– Mince!!
 Fut la réaction de Malep lorsqu’il l’a vit. Lorsque j’ai regardé à mon tour, je ne pu m’empêcher d’avoir extrêmement peur lorsque je vis un démon dans le corps de cette jeune fille.
 Elle était couverte de veines et ses yeux ressortis étaient comme ceux d’un reptile, elle essayait de se détacher des cordes en tirant dessus et ses dents avaient l’air d’être très pointues.
– Donc vous êtes finalement venus ? Toi et nouvel apprenti, j’ai entendu parlé de lui mais je suis plus fort que lui.
 Et il ( le démon ) se mit à crier dans le corps de la jeune fille.
– Kamango cherche un miroir.
 Je suis allé demander un miroir, on m’a donné. Il m’a remit de l’huile et m’a demandé de le oindre sur le miroir puis il m’a remit un petit livre et m’a dit
– Récite exactement ce qui est écrit, c’est une prière pour extraire les démons de cette manière.
 Il prit le miroir et le mit en face de la jeune fille. Le démon sachant ce qui l’attendait a essayé de fuir le miroir du regard tout en essayant de se débattre comme il pouvait enfin de s’enfuir.
– Lis Kamango !!
 Je me suis mis à réciter les écrits de ce livret. Plus je prononçais les paroles, plus la jeune fille se tordait comme une chenille sur le lit
– Vous ne pouvez rien contre moi !!
 Répétait le démon en elle… Chose qui me déconcentrait. C’était ma première fois.
 Je me mettais à bégayer car j’avais peur aussi et puis tout à coup, le démon se calma. Tout fut calme.
 Malep regarda dans le miroir et me dit
– Normalement je devrai le voir emprisonner dans ce miroir… Mais là ,je ne le vois pas.
 Il s’approcha de la jeune fille qui semblait évanouie, revenue déjà à la normale. Tout doucement il rapprocha son visage de celui de la jeune fille pour regarder où vérifier quelque chose lorsque…
 J’avais juste entendu des cris avant de constater les faits…
A SUIVRE ….

Episode 8

LEXORCISTE ep 8

La main de la jeune fille avait attrapé le cou du vieux Malep, elle était entrain de le serrer, on aurait dit qu’elle aurait voulu le couper en deux.
 Il essayait malgré lui de se débarrasser de cette main ferme qui le tenait avec confiance et rugueur mais c’était difficile, voire même impossible pour lui.
 Le démon dans le corps de la jeune petite fille était entrain de rire en lui disant qu’il n’aurait pas dû venir ici.
– Tu penses que je suis ces petits démons que tu extrais des gens ? Je ne suis pas parmi ceux là. Ici, si tu t’amuses, je m’en irai avec toi.
 J’étais là , je ne savais pas quoi faire, tellement la peur me terrorisait, pire encore quand le démon plongeait son regard sur moi, ça m’anéantissait une seule fois.
– Kamango aide moi! Kamango aide moi.
 C’était les paroles avec difficultés qui sortaient de la bouche du vieux Malep. Je le voyais mourir devant moi, ses yeux qui devenaient tout rouges étaient en train de se fermer.
 J’ai regardé autour de moi et j’ai vu le miroir au sol, je me suis dis que ça pouvait m’aider… Je l’ai pris et j’ai mis devant la fille possédée et là ça m’a permis de voir le démon qui était dans elle…
 Une créature aussi laide que son nom…
 Pendant que le miroir était devant elle et qu’elle me demandait de l’enlèver, une inspiration me parvint. Je me mis à réciter des choses que je ne comprenais pas… Et la main sur le cou de Malep se mit à se délier petit à petit laissant la possibilité à Malep de s’échapper.
Malep finit par sortir de cette emprise mais lorsqu’il voulu m’aider, il remarqua que moi, j’étais déjà là en train de dominer ce petit démon et il ne resta que observateur.
 Je me rapprochais avec le miroir de la petite fille qui essayait elle aussi de reculer afin de ne pas être si proche mais, elle finit par se coincer contre le mur et moi, je l’avais déjà à ma merci
 Le démon: Il se mit à me promettre des choses, il m’avait même dit ce jour là que j’aurai tout ce que je désirais si je le laissais s’en aller mais j’étais guidé et très loin d’être déconcentré.
 Le démon finit donc par être capturé dans le miroir et ainsi la petite fille fut libérée à jamais. Pour en être sûr , le vieux Malep avait exercé quelques pratiques sur elle afin de boucher son corps.
 On attacha le miroir dans un drap et on rentra avec à l’église. Malep me regardait se demandant sûrement comment j’avais fait ça, mais je sais qu’il avait la réponse.
 Le don, la grâce.
 Arrivés, Malep est allé garder le miroir dans un lieu sûr et ma formation avait continué. J’apprenais des choses et mes pouvoirs se développaient encore plus.
 Je pouvais encore voir des choses plus cachées dans le monde invisibles même si ce n’était pas plaisant d’en voir, j’avais déjà compris que c’était ma destinée.
 Une fois à une messe de délivrance, tandis que tout le monde passait pour l’imposition des mains, j’ai senti un esprit assez puissant dans la salle mais je n’arrivais pas détecter qui était ce.
 Malep même l’avait ressenti et il m’a fait signe de me préparer car cet individu n’était pas là en ami.
 Notre monde de l’exorcisme n’est pas du tout facile, il suffit que tu sois repéré par un esprit qui voit en toi le danger et il fera tout pour te détruire, ils sortent de partout et agissent lorsque vous dormez pour ceux qui sont simples. Par contre ceux qui ont trois yeux, peuvent voir ce que nous combattons
 C’est donc ainsi que les gens passaient chacun à leur tour. Il restait environs 3 personnes et voilà que le démon décida de se dévoiler.
 Un vieux papa qui était l’un des plus grands sorciers de son village, il était arrivé juste là pour défier Malep.
 Comme tout le monde, il vint se placer devant Malep mais celui ci l’avait déjà reconnu.
– Qu’est-ce que tu es venu chercher ici ?
 Le vieux était devant Malep sans dire quelque chose. À vue d’œil, tu aurais traité Malep de malade mental mais les deux savaient ce qu’ils étaient en train de trafiquer
 Malep ajouta…
– Je n’aime pas quand je fais mon travail tranquillement, vous venez me déranger! Sérieusement! Vous ne me voyez pas quand vous faites votre sorcellerie
 Tout le monde attendait que le vieux père riposte mais il était là devant Malep avait ses petits yeux mais sans l’air de quelqu’un qui était surpris.
Malep continue…
– Maintenant tu es là devant moi, tu ne dis rien! Tu bloques alors les autres qui veulent les impositions pourquoi ?
 C’est à ce moment là qu’il avait réagit
– Tu soignes d’abord ces gens que qui t’a demandé quoi ?
 A ce moment, il se comporte comme un fou, il fait semblant d’avoir perdu la tête pour qu’on dise qu’il n’est pas normal. Faites très attention à ce genre de personnes.
– Chaque jour, tu déposes les mains sur les gens ici que tu prends pour qui ?
– C’est pourquoi tu es venu me tester ? Tu n’as rien à faire ici, alors sors je t’en prie !
– Mets moi dehors, moi je ne vais pas sortir d’ici!! Je suis venu te remettre ce qu’on m’a demandé de te donner.
 Une phrase qui attira donc l’attention de Malep et qui demanda à tout le monde de sortir et de nous laisser seul avec le vieux papa.
– Tu dis qu’on t’a demandé de venir me remettre quoi ?
– Ce que tu es venu demander la dernière fois que tu étais dans notre village
– Ok donne alors!
 Le vieux père mit la main dans sa poche et sorti un margouillat vivant.
 Malade se mit à rire et lui dit
– Tu es sûr  que c’est ça qu’on t’a demandé de venir me remettre ? Tu sais que je ne m’amuse pas quand on est dans mon territoire
– Je vais te mentir pourquoi ? Sauf si tu as demandé autre chose mais c’est ce qu’on m’a donné de venir te remettre.
 Malep me tira à côté et me dit.
– Ne crois jamais un sorcier qui vient te remettre quelque chose aussi facilement… Ils ont un totem dans leur village et ils doivent venir me le remettre, sauf que ce n’est pas ça ici. Mais il ne peut plus sortir d’ici sans m’avoir remis ça.
 Nous sommes retournés trouvé le vieux papa qui était toujours assis, le margouillat devant lui.
 Malep lui dit.
– Tu sais que ce que j’ai demandé c’est parceque je l’avais vu n’est ce pas ? Alors si je te demande de me donner ce que tu dois me donner, fais le.
 Il insista deux à trois fois et puis là silence total, le vieux père se mit à respirer fortement, puis comme si il avait un problème de respiration, comme s’il avait du mal à aspirer de l’air et là, tout à coup, comme dans un film d’exorciste, il s’étala au sol tout en agissant comme un serpent
 Sa langue , ses yeux et sa façon de se tenir au sol, on aurait dit un gros anaconda qui était entrain de nous fixer.
 Malep dans un calme olympien lui dit.
– Donc le serpent de votre village là c’est même toi hein! Je vais alors te manger aujourd’hui moi même comme tu fais souvent avec les gens!
A SUIVRE ….

Episode 9

LEXORCISTE ep 9

– Tu sais que dans cette maison tu ne peux rien faire ! Donc tes petites intimidations là garde ça pour toi, je vais te faire sortir le serpent là de ton corps
 Lui avait dit Malep… Lui ne semblait pas être effrayé, il était même plutôt motivé et prêt à attaquer. Il se mit à monter sur les murs. C’était ma première fois de voir un être humain ramper sur des murs sans tomber.
 Il renversait tout ce qui s’y trouvait et les cassait. Il était vraiment comme ce serpent qui le possédait.
Pendant ce temps, Malep le laissait faire son chaud et lui répétait qu’il fera tout mais qu’il ne sortira plus d’ici.
 Puis Malep se tourna vers moi et me demanda si je voulais voir ce qui se passait dans les profondeurs spirituelles.
KAMANGO: Oui.
 Il posa mes mains sur mes yeux et se mit à réciter des paroles étranges et lorsqu’il me demanda de les ouvrir et que je vis ce que j’avais vu, il me demanda de ne pas avoir peur que ce sont eux qui devraient avoir peur de moi.
Le vieux monsieur n’était pas en fait venu seul, il était accompagné de ses compères sorciers mais eux ils n’étaient pas entrés. Tous étaient devant la porte à l’attendre.
 Le vieux père en question désormais, je ne le voyais plus sous sa forme humaine mais plutôt un gros serpent devant moi qui se baladait sur les murs de La Chapelle.
 Très rapide, il causait des gaffes et ses compères à l’extérieur l’acclamaient. J’étais le seul avec Malep qui pouvions le voir.
– Ce que tu fais là , quand je vais me fâcher tu vas d’abord me rembourser tout ça.
 J’attendais avec impatience que Malep réagisse et je voulais voir comment il devait le faire…
Malep le laissa faire et au bout d’un moment, d’une voix grave, sèche et grondante il ordonna au serpent
– STOP !!
 Un mot qui fit trembler la toiture de La Chapelle. Même les sorciers qui se trouvaient à l’extérieur avait reculé de quelques pas.
– ASSEZ !! VIENS À MOI !!
 Le serpent avait obéit comme un petit enfant et il vint se placer devant Malep, qui continua…
– Tu m’arrêtes très vite tes grimaces.
 Le serpent qui était, il y’a quelques minutes celui qui cassait tout sur son passage s’est soumis et s’est mis à supplier.
– Ne me fais pas de mal, je sais que tu es plus fort que moi mais on m’a juste envoyé. On m’a demandé de venir de tenter.
– Et toi tu as accepté n’est ce pas ? Ceux qui t’ont envoyé ne t’aiment pas, parceque tu ne rentreras pas en entier comme tu es venu.
– Non. S’il te plaît. Je peux te donner tout ce que tu veux
– Actuellement si je veux quelque chose de toi, je la prends sans te demander!! Qui vous envoie souvent venir dans la maison de Dieu faire la sorcellerie ?
– Ne me fais pas de mal.
 Malep me demanda du sel. Lorsque je lui en avais apporté, il traça un cercle autour de l’homme et prit un livre où il y’avait des écritures. Il tendit sa paume de main sur l’homme sans entrer dans le cercle puis se mit à réciter ce qu’il lisait.
 C’était en latin… Mais bizarrement j’avais l’impression de comprendre…
 L’homme se comportait aux yeux des personnes simples comme si il était entrain de brûler, puisqu’il le disait en se battant à même le sol.
– Ça chauffe! Tu me brûles, j’ai mal, ça me chauffe! Aïe ! Aïe !
 A nos yeux, c’était le serpent qui était entrain de brûler, le sel avait pour rôle des braises qui chauffaient et qui brûlaient le serpent.
 Lorsqu’il termina, il regarda à l’extérieur devant la porte, tout le monde avait fuit.
– Lève toi et rentre chez toi.
 Dit il à l’homme qui lui rétorqua…
– Tu m’as fait très mal. Pourquoi tu l’as tué ? Pourquoi tu m’as tué ? Weerr! Est ce que je vais encore vivre ? Tu m’as vidé ! Je suis foutu
 Malgré tout, il parvint à se lever et à partir mais Malep le regardant avec pitié me souffla que cet homme n’allait survivre.
 Ce qui arriva car, après être arrivé chez lui, il mourut deux jours plus tard… Le message passa dans le village et comme certains avaient témoigné, le degré de sorcellerie avait extrêmement baissé ne pouvant pas finir.
 C’était tout de même un chef qui avait quitté le bateau…
 Moi, tout simplement je continuais ma formation. Comment parler à un démon, comment déposséder quelqu’un, comment donner des ordres à un démon et tout ceci se faisait le plus souvent en pratique.
 Malep ne cessait de me répéter que j’avais un don exceptionnel et que ma mission, je la connaîtrai lorsque je serais prêt
 J’évitais de montrer à mes camarades qui j’étais mais sur dix enfants, sept étaient des enfants sorciers. Des enfants sorciers initiés pour la plupart par leurs parents. Certains par des camarades afin d’intégrer une secte invisible.
 Je me faisais un réel plaisir de détruire ce genre de choses, lorsque je tombais dessus. Ils venaient la nuit pour me menacer mais j’étais plus fort qu’eux.
 Jusque là, je n’avais pas encore trouvé quelqu’un à la hauteur. Oui, je ne tombais que sur des démons faibles ou alors c’est moi qui était très fort par rapport à eux.
 Ma formation chez le grand Malep avait duré six années, puis il me dit un jour que j’aurai une vision.
– Tu auras une vision et lorsque tu l’auras, n’hésite pas à faire ce qu’elle te dira comme tu la comprendras.
 Je suis rentré à la maison. Deux jours plus tard dans mon sommeil, je me retrouve dans une petite localité du pays et une voix qui me demande de venir délivrer la dite localité.
 Je n’arrivais pas encore à cerner de quoi réellement il était question mais lorsque le rêve se répéta le jour suivant avec le nom, je me suis rappelé des paroles de Malep et j’ai décidé de suivre mon destin.
 Celui de sauver cette petite localité qui était dirigée par les démons.
 C’est ainsi que je pris la route pour Makembou, la localité des enfers…
A SUIVRE ….

Episode 10

LEXORCISTE ep 10

C’est ainsi qu’avant de partir, j’allai d’abord raconter mon songe a mon mentor Malep qui me donna quelques derniers conseils avant de me laisser partir.
 Il m’avait dit pour m’installer tout devait très bien se passer et que pour ça je n’avais pas à m’inquiéter , Doeu sait pourquoi il m’envoyait de ce côté et comment aussi ça devait se passer pour que tu puisses accomplir cette mission.
Makembou était à des kilomètres de la ville en plus de cela, il fallait encore prendre une route non bitumée , marcher encore quelques kilomètres avant de trouver la localité en elle même.
 Mon voyage fut doux, j’avais la protection de deux anges qui m’accompagnaient et limitaient les tentations. Un homme avait carrément refusé de voyager avec nous parce qu’il avait des cafards dans son sac. Lui seul sait à quoi ça devait lui servir mais ce n’était point pour une bonne cause.
 En voulant entrer, il a ressenti une force supérieure à la sienne… Il m’a regardé et a exigé son remboursement pour une autre agence.
 J’avais juste souris et lorsque les gens faisaient des commentaires sur son attitude, personne ne savait exactement pourquoi il avait changé d’avis.
 Nous prîmes donc la route et le car me laissa à l’entrée de Makembou, mes deux anges que j’appelais des amis m’avaient laissé a l’entrée et ils avaient disparu
 Je me retrouvai donc tout seul sur le chemin d’un village inconnu.
 Le soleil étant déjà en train d’aller se coucher, un noir obscure et frais se prévoyait à l’horizon mais je devais arriver avant de songer à me reposer  
 J’étais entrain d’avancer dans un bosquet entouré de broussaille, tout seul, lorsque…
#Frap_Frap.
 j’entends un bruit comme des papiers qu’on froisse…
#Frap_Frap.
 Je fais semblant de n’avoir rien entendu et je continue mon chemin tout en chantonnant un cantique de protection.
 Plus tard, j’ai cette ferme impression d’être suivi, je ne sais pas quelle heure il est mais ce village est très obscure. Serait ma présence qui l’avait rendit ainsi ?
 La personne ou alors l’esprit qui me suit ne se fait pas discret, ses pas se font entendre et là quand je me retourne, je ne vois personne.
 Je me dis intérieurement que je suis vraiment à Makembou… Mais je suis encore plus curieux de savoir ce qui se passera devant.
 L’esprit ou ce que vous voulez me suit sur un bon kilomètre, et là j’en ai marre. Je me retourne et comme toujours, je ne vois personne mais je m’arrête et je dis
KAMANGO: Qui que tu sois, montre toi! Si c’est pour toi que je suis venu ici tu n’as qu’à me dire !
 Calme total… Même le vent ne passe plus à ce niveau. On aurait dit que le temps s’est arrêté à la limite.
KAMANGO: Je ne sais pas pourquoi tu me suis mais si tu veux qu’on marche ensemble, tu n’as qu’à me dire. Au cas contraire ne me suis plus!!
 Je me retourne et je reprends mon chemin…
 Je suis entrain d’avancer lorsque devant moi, j’aperçois une silhouette qui vient vers moi. Ça doit être une femme, oui une femme qui a un panier. Elle passe à côté de moi sans mot dire, sans même lever la tête, je ne sais même pas si elle m’a vu. Mais j’ai le temps de remarquer son visage qui a l’air très triste et paniquée.
 Puisque c’est ainsi, moi aussi je ne m’arrête pas, je continue de marcher dans ma direction. Juste après cinq pas, lorsque je me retourne, elle a disparu.
 Serait elle entrée dans la brousse ou alors…
 Je préfère ne pas y penser… Je continue d’avancer et là j’aperçois un phénomène étrange, des hiboux qui survolent le ciel, ils sont mélangés à des chauves souris.
 Malep m’avait toujours dit que ceci n’est pas un bon signe… Lorsque tu vois ce genre de choses alors c’est parce que des gens sont entrain de faire du mal à une personne.
 Même ça ne m’arrête pas, je continue mon chemin et à une vingtaine de mètres, je tombe sur un groupe de personnes. Des jeunes comme des vieux…. ce que je peux retenir de leur paroles c’est des ‘’ J’espère qu’on pourra encore la rattraper ‘’
 Je semble être invisible à leurs yeux car comme la femme de tout à l’heure, ils ne prêtent pas attention à moi.
 J’ai avancé encore une dizaine de minutes lorsque j’entends un cri lointain derrière moi et net une goute sorti du ciel tomba sur ma joue.
 Je me dis que c’est la pluie. Avec ma main j’essuie mais je ressens de l’épaisseur dans le liquide. Lorsque je regarde bien ce que c’est , je me rends compte que c’est du sang.
 Du sang qui tombe du ciel ? Je n’étais qu’au début de mes surprises à Makembou.
 Je suis à l’entrée du village, j’aperçois des pailles comme lorsqu’il y’a deuil… Je tiens à rappeler qu’il n’y a pas de courant dans le dit village… Je ne sais pas combien de temps.
 Je me tiens à l’entrée, net à la limite qui sépare le chemin au village et je me souviens que J’ai de l’huile dans mon sac et il était question que je l’arrose net à l’entrée avant d’y franchir.
 Chose faite.
 La lumière revint à l’instant dans tout le village et toutes les maisons. Comme un claquement de doigts, tout le village est éclairée.
 Je comprends que le seigneur m’a vraiment envoyé ici car il est difficile de combattre les démons et les sorciers dans le noir. Alors la lumière que je suis, a d’abord éclairé le village pour mieux voir
 La joie des habitants est incroyable… On sent que ça fait très longtemps qu’ils n’ont pas vu de lumière… Les cris de joie viennent beaucoup plus d’un côté, alors je m’y dirige et je me rends compte que effectivement il y’avait deuil dans ce village. Ils étaient à la veillée.
 Je me fonds dans la masse, je profite pour aller regarder la personne décédée et là, j’ai la chaire de poule qui m’envahit lorsque je me rends compte qu’il s’agit de la femme que j’ai rencontrée sur mon chemin tout à l’heure.
 J’ai l’air tétanisé et je reste figé lorsqu’une jeune fille vient me prendre par la main et me dit.
– On ne reste pas devant un corps aussi longtemps! C’est interdit ici à Makembou.
KAMANGO: Désolé.
 Elle s’appelait Claire-Voyante…
A SUIVRE ….

Episode 11

LEXORCISTE ep 11

Claire-Voyante…
 Dès l’instant où cette fille avait posé sa main sur moi et ses paroles avaient traversé mes oreilles, j’ai su qu’elle n’était pas comme les autres.
 J’étais resté à la regarder jusqu’à ce que quelqu’un vienne devant nous et lui demande avec un ton sec
– Claire-Voyante c’est qui cet homme ? Et que fait s vous devant le cerceuil ? Tu sais bien que c’est interdit de venir avec des inconnus devant la dépouille de quelqu’un
 Claire-Voyante fut gênée mais j’avais su qu’elle devait s’en sortir. Elle garda son calme et lui répondit.
– C’est un cousin qui vient d’arriver. Ne t’inquiète pas! Ce n’est pas vraiment un étranger
– D’accord. Mais vous devez quitter de la !
 Il fit cela et referma le cerceuil. Claire-Voyante me prit par la main et m’entraîna dehors, loin des regards et des écoutes.
– Bonsoir!
KAMANGO: Bonsoir Claire-Voyante.
– Le moment des présentations arrivera sûrement mais ce que je tiens à vous dire c’est de faire très attention à qui vous parlez! A celui que vous saluez! Et même où vous entrez ! Asseyez vous où je viendrai vous chercher afin qu’on puisse rentrer! Moi, je sui encore entrain de travailler.
 Claire-Voyante après ces mots s’en alla retrouver les autres femmes autour du feu qui étaient entrain de faire cuire de la nourriture pour les personnes présentes au deuil.
 J’avais vu un tronc d’arbre derrière les gens, je suis allé m’asseoir et j’avais plutôt une belle vue sur tout le monde, ou alors presque…
 Si je vous dis que ce deuil était de la pire moquerie, alors je serai entrain de vous mentir… Tous ceux qui étaient présents exceptés peut être dix personnes avaient participé au sacrifice de cette femme qui était couchée dans le cerceuil.
 Au vue des étrangers, ils essayaient de montrer le visage des personnes affligés mais avec le troisième oeil, tu voyais plutôt des festivités.
 N’ayant encore pris aucune marque, j’essayais de ne pas me faire remarquer… Je vous ai dit que être du côté de la lumière ne veut pas forcément dire qu’on gagnera à tous les prix, il peut arriver que l’on perde le combat face au malin.
 Tout est stratégie…
 J’assistais à des festivités de sorciers qui étaient pourtant présentées comme un deuil… Certains avaient même créé une assise pour s’en réjouir… ils faisaient de la sorcellerie noire.
 Pendant même que j’étais assis, on envoya un enfant venir me donner un morceau de viande sans complément. Un morceau de viande qui en réalité était un morceau de cette femme…
 Était ce une tentation ? Je pense que oui. Je l’ai pris et je fis semblant de manger mais en réalité, j’avais jeté à leur insu
 Ce qui m’avait un peu intrigué c’était le prêtre. Par manque de foi, il fut menacé, intimidé et par la suite, il fut incapable de réciter les paroles telles qu’il devait le faire, au risque de sa vie…
 Quel était ce village ? Quel était ce lieu où le diable se baladait dans la cour comme il fallait.
 Et je ne vous ai pas dit. Après que j’avais renvoyé l’électricité dans ce village, ça resta le sujet de discussion de ces sorciers. Ils se posaient la question de savoir comment et pourquoi.
 La lumière les gênait tellement qu’ils réussirent à couper seulement à l’endroit où se passait le deuil afin d’opérer dans leurs conditions.
 A ce moment je ne pouvais rien faire, juste les regarder et les laisser faire afin de ne pas me faire remarquer.
 Savez vous que certains sons de raps-Ramses sont maléfiques ? Moi aussi je ne le savais pas, jusqu’à ce pendant que ce jeune était entrain de taper sur son Tambour, et que les étrangers faussaient,  je vis des esprits sortir de la forêt et même des tombes pour venir danser et aspirer les étoiles des innocents.
 J’avais mal de voir tout ça. Toute une cérémonie pour faire du mal… Toute une cérémonie pour narguer le mort et ses proches… Toute une cérémonie pour prôner le maléfisme ?
 Je compris pourquoi j’avais été envoyé dans ce village… Je savais pourquoi j’étais venue à MAKEMBU.
 Après une à deux heures de temps, je vis Claire-Voyante s’approcher vers moi. Elle arriva et me demanda si j’allais bien. Ma réaction, elle comprit que j’avais ressenti ou vu quelque chose. Alors, elle me dit
– C’est comme ça ici ! Et laisse moi te dire que tu n’as encore rien vu. Ici ils sont même entrain de jubiler une victoire. Lorsqu’ils se battent ou lorsqu’ils veulent atteindre un but, ce village devient extrêmement dangereux.
 Je n’avais rien dit, sauf l’écouter.
– J’ai terminé ! On peut rentrer si vous n’êtes pas fatigué
KAMANGO: D’accord.
 Je me suis levé et nous prîmes le chemin de sa maison. Toute la route était minée de mauvais esprits qui passaient le temps à espionner. Ils contrôlaient qui passaient par là.
 C’est clair qu’ils avaient vu un nouveau visage et tous voulaient savoir qui j’étais. Mais je me disais intérieurement qu’ils n’avaient qu’à prendre leur mal en patience car tous devaient être servis très bientôt.
 Je faisais semblant de ne pas les voir durant le chemin. Claire- Voyante m’avait prévenu qu’il était interdit de parler quand on passait sur ce chemin et du coup nous étions tous muets.
 Une fois chez elle… Elle s’est assise et m’a demandé si je voulais manger quelque chose. Elle savait peut-être lire dans les pensées car je mourrais de faim.
 Elle a réchauffé, puis elle m’a servie et là, je lui ai demandé…
KAMANGO: Qui es tu ?
– Je suis Claire-Voyante. Comme mon nom l’indique, je suis une petite voyante qui a des visions si on peut appeler ça ainsi. Il y’a quelques jours, je t’ai vu dans un songe et une voix qui me demandait de t’accueillir car tu venais pour sauver beaucoup de personnes… Alors je t’attendais
KAMANGO: Alors tu as le don de vision!
– En gros j’ai le don de voir des choses en avance et lorsque je vois ces choses, je fais juste ce que le rêve me demande de faire… J’espère juste que tu es vraiment celui qui viendra mettre de la lumière dans ce village.
 Elle me l’avait demandé avec beaucoup d’émotions sur son visage que je lui avais juste souris , puis je lui ai demandé de me donner un verre d’eau et je lui ai dit…
KAMANGO: Je suis là pour ça!!
A SUIVRE ….

Episode 12

LEXORCISTE ep 12

Pour quelqu’un comme moi, j’aurai dû attendre avant d’agir mais j’ai voulu être pressé car je me sentais assez supérieur à eux. Je me disais qu’ils ne pouvaient rien me faire et même si c’était vrai, je devais d’abord attendre, étudier l’ennemi avant de penser à une attaque.
 Claire-Voyante et moi étions censé être cousins donc c’est ainsi qu’elle me présentait à tout le monde  qui se posait la question de savoir qui j’étais.
 Certains ne se contentait pas seulement de cette réponse, je ne sais pas ce qu’ils ressentaient mais ils essayaient d’entrer dans les profondeurs de mon être.
Claire m’avait demandé de ne jamais sortir dans la nuit quelque soit le besoin que je ressentais mais je lui avais répondu que si elle avait rêvé de moi alors il y’a forcément de chance que je ne sois pas comme elle le pense…
 Donc qu’elle n’avait pas à s’y faire…
J’étais alors à ma deuxième semaine lorsque j’eus cette envie de défier les malins du dit village. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil, j’étais couché à côté de Claire qui dormait déjà profondément, j’ai eu l’idée de me lever et de sortir pour profiter des étoiles.
 J’ai ouvert la porte et je suis sorti, grande fut ma surprise déjà qu’il n’y avait pas d’étoiles dans ce village, je ne l’avais jamais remarqué pourtant en réalité, depuis qu’ils avaient pris ce village en assaut, les étoiles même avaient disparu.
 Je suis devant la porte, au milieu de la cours et j’observe le village de gauche à droite. Ça m’a l’air calme , je me demande donc pourquoi on me prévenait même autant.
 Ça m’amuse un peu parce que je me dis que tout compte fait ce n’est pas si dangereux qu’on le pense.
#VOOOOUUUPPP
 C’est le son qu’un coup de vent qui traverse ma nuque fait. Je sursaute et je me retourne pour savoir d’où il provient quand je me rends compte que la maison de Claire a disparu. Elle a disparu ou alors c’est moi qui ne suis plus au même endroit ?
 Je n’ai pas le temps de bien me poser les questions lorsque je ressens encore ce coup de vent qui traverse encore ma nuque cette fois du côté inverse.
 Je prends cette histoire au sérieux lorsque j’entends la voix qui me demande ce que je fais dehors. Je regarde en direction de la voix et je vois des gens devant moi. Je sais juste que je les remarque mais au fond je ne les connais pas
– On ne t’a pas dit que ici on ne sort pas lorsqu’il est une certaine heure alors ?
KAMANGO: Je prenais juste de l’air. Rien de très grave!
– L’air tu peux la prendre à l’intérieur de la maison! La nuit appartient à une catégorie de personne ici.
KAMANGO: J’ai compris !
 Je n’essaye pas de résister parce que je suis seul et une ils sont une dizaine apparemment… Tous des sorciers.
 Ce qui va m’enlever de la , je ne sais pas encore mais je pense que je suis pris au piège et oui je suis pris au piège.
KAMANGO: Moi je suis nouveau je ne savais pas que c’est comme ça que ça se passe !
 Plus je parle, plus ils se rapprochent de moi… Je ne sais par où m’enfuir même si je le souhaite… Je recule mais je suis dans leur périmètre.
 Je ne sais pas à quel moment c’est arrivé mais j’ai juste ressenti des coups et des tiraillements. Ils m’ont pris en embuscade , ils se sont mis à me molester comme une pâte. Je ressentais seulement des coups de partout.
 Jusqu’à ce qu’ils disparaissent et m’abandonnent.
 J’ai eu du mal à me relever , d’ailleurs je ne me suis même pas relever, je ne sais non plus combien de temps j’ai fait affalé à cet endroit mais je sais juste que c’est Claire qui était venue me retrouver pour me ramener à la maison.
 Elle me fit entrer chez elle et me demanda pourquoi j’avais désobéis à ses instructions. Je n’arrivais même pas à répondre car j’avais mal de partout.
– Je t’ai dit que dans ce village, on ne s’amuse pas! Tu n’aurais pas dû sortir.
 Cette nuit j’avais reçu la bastonnade du siècle.
 Claire avait pris soin de moi et depuis ce jour que j’avais compris qu’il m’aurait vraiment fallu une stratégie avant d’agir.
 J’ai passé des semaines et des semaines couché, écoutant les instructions de Claire aussi élaborant des stratégies pour attaquer car je comptais bien accomplir cette mission quoi qu’il arrive.
 Les dits sorciers m’avaient oublié et pensait s’être pris à une personne ordinaire comme d’habitude pourtant j’étais très différent et ils ne se doutaient de rien
 Après ce temps, je parvenais désormais à me remettre debout et je savais que j’étais prêt même si ça ne devait pas être aussi facile, j’étais prêt à combattre.
– Kamango, je reviens tout à l’heure. Je vais au champ.
KAMANGO: D’accord.
 Lui avais répondu a Claire-Voyante.
 J’avais pour habitude de m’asseoir devant la porte de la maison à regarder les gens qui passaient et aussi les choses étranges mais j’attendais le bon moment et ce moment était prêt à arriver, si il n’était déjà là.
 Je suis assis quand j’aperçois de l’affluence… Des gens qui sont entrain d’aller vers le haut en panique et avec des commentaires à la fois étranges mais aussi apeurants.
 Mon esprit me dit de les suivre et même si j’hésite je réussis à me lever et à me retrouver là-bas.
 Il s’agit d’une maison où vit une Grand mère de plus de 90 ans, elle ne vit que avec sa petite fille de 20 ans et cette dernière est sur le point de mourir, la petite.
 Personne ne comprend pourquoi, tandis qu’on attendait que ce soit la vieille qui rende l’âme étant déjà souffrante, c’est la petite et jeune demoiselle qu’on prévoit pour morte dans les minutes qui suivent.
 J’arrive et dès l’instant je vois dans les airs un échange. Oui un échange d’esprit.
 Je suis un étranger donc pour que j’opère il faudrait que je trouve comment me retrouver seul avec la petite qui est entrain d’agoniser.
 Tout le monde a les mains sur la tête, mais ceux qui savent , sont au courant de ce qui se passe. C’est à ce moment que je dis
KAMANGO: Elle n’est pas encore décédée
 Tout le monde se retourne vers moi et me regarde…
-Toi tu es même qui ? Tu vois l’enfant entrain de mourir et tu racontes des histoires ?
 Je reconnais même celui qui m’avait lancé cette phrase mais je sais que son temps va arriver bientôt, pour l’instant je dois agir avant qu’il ne se fasse trop tard
KAMANGO: Sortez et laissez moi avec elle.
 C’est tout une discussion, mais puisque nous sommes en journée et que certaines personnes guidées par l’esprit saint sont de mon côté même sans me connaître, je réussis à avoir leur appui pour pouvoir travailler.
 Ils sortent donc tous. Je sais que nombreux sont ceux qui n’y croient pas mais je suis sur le point de prouver mes marques.
 Lorsque tout le monde sort , la vieille de la petite aussi veut les suivre et là je l’interpelle.
KAMANGO: Maman, toi tu peux rester.
 Elle joue les surprise, mais elle reste quand même. Elle s’asseoit près de moi. La petite jeune fille est à un doigt de traverser.
 Lorsque nous sommes seuls, je me tourne vers la vieille femme et je me transforme. Je lui montre mon visage. Elle sait désormais qui je suis quand elle me voit et ressent l’esprit qui est en moi.
 Là je lui dit une seule phrase.
KAMANGO: Meurs et va te reposer. Laisse cet enfant vivre !!  
 Sa réaction est incroyable mais pas surprenante. Elle sait qu’elle ne saurait discuter avec moi… elle le sait.
A SUIVRE ….

Episode 13

LEXORCISTE ep 13

 Ce que j’ai donc malheureusement compris avec ces gens c’est que lorsque tu es devant eux, même si tu donnes l’air d’être inférieur à lui, reste sur tes gardes car la seule seconde d’inattention te sera extrêmement fatale.
 Lorsque je me suis mis à parler à cette maman et qu’elle a su que mon esprit était capable de la dominer, cette dernière s’est transformée devant moi, sous mes yeux mais je suis resté très calme et je lui ai répété.
KAMANGO: Ça ne sert à rien tout ce que tu veux faire là, si tu t’amuses, tu sais ce que je suis capable de te faire… Tout le monde est appelé à mourir, même le plus grand méchant de cette terre. Pourquoi tu ne veux pas mourir ? A chaque fois tu fais des échanges pour rester en vie. Jusqu’à quand tu vas donc faire ça ?
– Toi tu es d’abord qui pour me dire quoi faire ? C’est ton enfant ? Tu sais comment je l’élève moi seule depui des années ?
KAMANGO: Et comme tu élèves, c’est pourquoi tu dois aussi la tuer après ? Cette fois tu as menti.
 Ce genre de personnage est tout de même rebel, elle a essayé d’attaquer spirituellement mais elle fut surprise que j’étais calé de ce côté encore plus qu’elle ne le pensait.
 C’est où je la fra*ppe pour la première fois
KAMANGO: Je t’ai demandé de ne pas essayer ce que tu veux faire la… Remets le souffle de l’enfant ci
 Elle essaya encore de m’attaquer et une fois de plus, j’ai réagis comme il se devait mais encore plus fort et elle se blessa.
 N’allez pas croire que ce sont nos corps qui se battaient, c’était nos esprits et laissez moi vous dire que vous aurez pu voir cette maman et vous n’aurez pas été capable d’imaginer de quoi elle était capable de faire.
 Elle s’est mis à pleurer subitement, signe de défaite et de drapeau blanc… Elle restaura l’énergie de cette petite fille qu’elle avait caché dans un peigne.
 Oui un peigne!!
 La sorcellerie est étrange et inexplicable pour ceux qui ne savent pas comment elle fonctionne. Cette maman s’est levée et est allée sous son lit, elle a sortit un peigne et elle m’a remit.
– Qu’elle peigne sa tête durant trois jours avec ce peigne chaque matin et chaque soir!
 Je savais ce qu’elle me donnait donc, je savais aussi que c’était la vérité.
 Je l’ai verrouillée, la petite a ouvert les yeux et je lui ai remis le peigne avec toutes les instructions et moi je suis sorti.
 En sortant, les loups m’attendaient. Lorsque je parle de loups, je parle des collègues de cette maman qui se doutaient bien de quelque chose mais incapable d’agir car ils ne savaient pas encore de quoi j’étais capable.
 Je me suis subitement arrêté devant la porte et je leur ai dit.
KAMANGO: Laissez moi rentrer!
 Ce n’était pas moi qui avait parlé, c’était mon esprit , mon ami , celui qui me guidait dans ces combats et ils l’avaient ressenti, ils se sont écartés pour me frayer un chemin.
 En avançant je suis passé devant un des cousins de la maman et je lui ai dit
KAMANGO: Apprêtez vous pour un deuil. Faudrait pas que ça vous surprenne.
 Petite tapette à l’épaule et j’ai rejoins Claire Voyante qui était aussi venu après avoir suivi que j’étais à l’intérieur
– Tu es fou de te jeter dans la gueule du loup comme ça Kamango.
KAMANGO: Claire, je suis ici pour une mission tu le sais! Si tu veux à chaque moment m’en empêcher alors dis moi ce que je suis venu faire ici ?
 Claire pouvait avoir des visions mais c’était tout. Elle était manipulable et vulnérable. Du coup, où nous étions, les gens n’étaient pas simples alors, ils essayaient de l’utiliser pour ‘’ taper mon ventre ‘’ comme on dit. Sauf que même avec elle, lorsqu’il fallait être stricte, je ne me faisais pas supplier du tout.
 Ce jour, je l’avais regardé dans les yeux avant de rejoindre la maison où j’avais besoin d’une bonne eau de vie pour me revigorer.
 De retour de là-bas, elle vint s’excuser mais je la pris comme elle était venue, avec un sourire et des conseils pour enfin lui demander d’être très prudente et de me laisser faire ce que j’étais venu faire.  
– D’accord! J’ai compris
KAMANGO: Cette femme va mourir cette semaine! Elle était déjà morte depuis mais elle refusait de partir. Chaque temps, elle faisait des échanges de corps avec les membres de sa famille pour se maintenir en vie.
 C’est même où Claire se mit à me raconter l’histoire de cette maman qui avait presque tué tout le monde dans sa famille.
 Depuis ce jour donc, je devins le mec à surveiller à MAKEMBU.
 Avant la mort de cette femme, ils ne se priaient pas de venir me rendre visite. La concession de Claire était envahie chaque soir par des hiboux et des chauves souris. Ces animaux qui n’étaient d’autres que des personnes qui se transformaient afin de venir m’inspecter.
 Qu’est ce que je faisais ? Je prenais de l’encens et je m’asseyais dehors, le laissant brûler. Ainsi il envahissait toute la zone et tu les voyais partir un à un.
 Moi j’avais juste mon léger sourire pour me moquer d’eux.
 Le troisième jour comme convenu, la maman rendit l’âme et ce qu’ils ne savaient pas c’est que j’avais parlé quelques jours avant avec le cousin de cette maman pour lui proposer mes services.
 Ils avaient comme d’habitude prévu de faire venir un prêtre qu’ils allaient encore dominer et menacer afin de pouvoir pratiquer sans crainte mais cette fois ils allaient avoir à faire à moi.
 Vu l’âge de cette dernière, on décide de tout faire le même jour. En plus, j’avais prévenu son frère donc je débarque en soirée pour faire la messe… Pour moi, ce n’est même pas une messe car cette femme ne mérite pas cela, c’est un exorcisme que je viens faire.
 J’entre quand je les vois armés de leur petite sorcellerie dans les ventres et les poches. Je vais m’asseoir devant eux, je les regarde pas tous, mais eux lorsqu’ils me regardent, ce n’est pas moi qu’ils voient, c’est l’esprit qui me guide, mon ami comme je l’appelais.
 Ils ne peuvent pas supporter cela, ils se sentent non seulement humiliés mais aussi très petit chez eux, dans leur propre camp.
 La Surprise générale, c’est lorsque tous là se lèvent et se mettent à rentrer chez eux. Je dis bien tous sans exception. Seuls les personnes simples restaient et c’est avec eux que j’ai pu faire ce semblant de messe afin que cette dame ne puisse même pas penser à sortir de sa tombe comme ils aiment bien le faire…
A SUIVRE ….

Episode 14

LEXORCISTE ep 14

Depuis ce jour donc, je deviens l’ennemi numéro un.
 Ils avaient d’abord commencé par me chercher physiquement. Je lisais un livre à la maison, attendant que Claire vienne nous faire une bonne petite soupe comme elle avait le secret lorsque je la vis plutôt entrer dans un état d’inquiétude.
KAMANGO: C’est comment ?
– …
KAMANGO: Parle! Qu’est ce qui ne va pas ?
– Ils veulent que tu partes
KAMANGO: Qui ils ?
– Les gens de MAKEMBU! Ils disent que tu n’es pas d’ici et que tu dois partir
KAMANGO: Mais tu ne leur as pas dit que j’étais ton cousin ?
– Si mais malgré ça, ils disent qu’ils ne veulent plus te voir.
J’ai souris et j’ai dit à Claire.
KAMANGO: Ne t’inquiète pas Claire, je saurai lorsque je devrai partir! Ne t’inquiète pas pour moi
– C’est pour moi que je m’inquiète Kamango ! Ils ont promis non seulement de me bannir mais aussi de me faire du mal si je te gardais encore ici.
KAMANGO: Claire, je vais te poser une question, tu as plus peur du sorcier ou alors de moi ?
– Je ne sais pas , mais je préfère juste la paix
KAMANGO: Je comprends que ton seul don c’est ta vision mais sinon, même de toi, tu manques énormément.
 A ces mots, elle eu honte et s’éclipsa. Mais intérieurement je savais dans quel état de peur elle se trouvait. Ça me faisait mal car elle ne méritait pas cela. C’était une bonne personne et ils n’avaient pas le droit de l’intimider encore plus, lui faire du mal.
 Je ne comprenais pas pourquoi ils étaient passés par elle pour me faire parvenir un message.
 Et laissez moi vous surprendre, il n’était pas question que je parte en réalité mais que j’aille m’associer à eux pour augmenter la puissance du mal.
 Sauf que Claire ne pouvait pas comprendre ce message codé.
 Je suis sorti de la maison et je suis allé faire un tour en haut et je les voyais mais personne d’eux n’avaient le courage de me dire ce qu’ils venaient de dire à Claire.
 J’ai fait cela durant deux jours, mais personne n’avait le courage de m’interpeller mais toujours ils passaient par Claire pour me dire de les rejoindre, ceci en message codé toujours.
 Ce même soir, alors que je rentrais, un courageux m’interpella, on l’avait envoyé, j’avais même pitié de lui car il était tellement vide. Ils lui avaient juste menti avec un petit oiseau dans son ventre et ce dernier se prenait désormais pour le plus fort pourtant au moindre souffle net à l’instant où il était devant moi, je l’aurai éteint.
 Mais bon, ça m’intéressait bien de savoir ce qu’ils voulaient et ce que lui il allait me dire.
– Mais mon frère, depuis que tu es ici, tu es seulement dans ton coin, tu ne marches pas avec les jeunes. Même les activités des jeunes, tu n’y participes pas. Tu as seulement les problèmes avec les gens ?
 Il joua donc la carte de celui qui était gentil pour m’attirer dans leurs filets. Connaissant ces stratagèmes, je savais comment faire pour les contourner.
KAMANGO: Non je n’ai aucun soucis avec quelqu’un. J’étais juste malade et…
– Non! C’est important d’être en convivialité avec les confrères. Claire c’est notre petite sœur ici, elle nous a dit que tu es son cousin.
KAMANGO: En quelque sorte oui
– Voila. Ça veut aussi dire que tu es notre frère. Donc demain, parce que là il se fait déjà tard et ce n’est pas prudent dans ce village de marcher tard. Donc demain tu peux venir perdre du temps avec nous. Il yaura de la bonne viande et du bon vin.
 Une invitation pour me piéger et m’empoisonner. En avance j’avais déjà vu tout ça. Vous, vous aurez déclinez l’offre , mais est ce que je suis comme vous ?
KAMANGO: Avec plaisir, je serai là.
 Il a sourit et s’est dit qu’il m’a eu… Il était sûrement rentré annoncer la nouvelle à ses amis, frères sorciers. Je l’ai laissé y croire.
 Je suis retourné à la maison.
 J’avoue que j’avais très faim et en sortant, j’avais laissé Claire entrain de faire à manger. Lorsque j’arrive et qu’elle veut me servir, elle va dans la marmite, l’ouvre et je l’entends crier.
KAMANGO: Qu’est ce qu’il y’a ?
 Je me disais qu’elle avait sûrement trouvé un gros serpent dans sa marmite mais non, elle me dit plutôt que le repas qu’elle venait tout juste d’enlever au feu était tout pourri.
KAMANGO: Comment est ce possible ? Puisque tu viens de cuisiner
 Elle même n’avait pas de réponse. Mais après je me rappelle où je suis. Je lui dis de laisser. Elle veut se rattraper et me faire un truc rapide à manger mais je lui dis de laisser.
 Ils l’ont fait exprès afin de venir me tendre le piège d’abord spirituellement avant demain.
 Je me couche, le ventre vide… Le sommeil arrive plutôt rapidement et dans mon sommeil, je me retrouve sur une grande table, avec pleine de nourriture au milieu.
 On m’invite, on me demande de me servir le premier, d’ouvrir le buffet.
 Le fait que je ne puisse voir personne n’est pas étrange. Je sais juste que je reconnais le jeune qui m’a interpelé tout à l’heure, il vient me tendre un plat, une fourchette et un couteau et me montre le chemin.
 On ne mange pas dans les rêves.
 Je ne sais pas à qui ils pensent avoir à faire lorsqu’ils essayent de me prendre comme un amateur. Je me suis levé, je me suis servi en quantité et j’ai mangé.
 Oui, moi j’ai mangé parce que c’est moi. Mais va savoir ce que moi je mangeais donc réellement ?
 Lorsque je me réveille, j’ai de l’huile sur la bouche et je me sens rassasié. C’est même Claire qui me rappelle que ma bouche est souillée.  
KAMANGO: Ne t’inquiète pas! J’étais à une fête cette nuit et j’ai juste bien mangé.
 Elle rit, parce qu’elle se dit que je lui fais une blague. Sauf que je répète.
KAMANGO: Sérieux! Les gens de ce village m’ont fait honneur cette nuit avec un bon repas! Je continue d’ailleurs ça en soirée en haut tout à l’heure avec eux.
– Non! N’y va pas!
KAMANGO: Je suis invité.
– Kamango
KAMANGO: Claire… Préparez beaucoup de palme ces temps ci. Il yaura beaucoup de deuils mais aussi des mouchoirs pour essayer des larmes.
 Je le lui dit et je m’éclipse afin de me préparer pour le fameux rendez vous sanglant de tout à l’heure….
A SUIVRE ….

Episode 15

LEXORCISTE ep 15

 Ce jour là, les heures passaient comme un éclair… Ils étaient pressés de manger celui qu’ils pensaient avoir piégé cette nuit.
 J’attendais aussi l’heure pour partir et répondre à l’invitation.  Prière de dernière minute, blindage et le soleil le confirma que j’étais fin prêt pour les rejoindre au milieu de cette vaste cours où mon cadavre devait tomber.
 Les mains dans le dos, je me dirigeais au dit lieu qui me prenait juste quelques minutes de marche… J’avais décidé de bien cacher mon jeu.
 J’arrive et ils sont déjà tous installés en dormant une sorte de cercle et au milieu se trouve la nourriture et le vin.
 Je m’approche d’eux et je les salue.
– Depuis qu’on t’attend ? Nous avions même pensé que tu as changé d’avis.
KAMANGO: Non! Comment changer d’avis sans vous aviser ? Je ne pouvais point manquer à l’appel des anciens que vous êtes.
– Trêve de bavardage! Assieds toi comme tout le monde et prends un verre car c’est toi qui sera le ‘’ Tchabeur ‘’
 Dans certaines traditions africaines, lorsqu’il y’a une dame-jeanne de vin au milieu des personnes, il est désigné une seule personne qui est censée servir à tout le reste. C’est à dire qu’il s’asseoir avec le vin à ses pieds et sert tout le monde qui en veut, c’est lui qu’on appelle parfois le tchabeur
 J’avais donc été désigné comme tel… Ils pensaient m’avoir… Je me suis installé et j’ai d’abord touché le récipient… Dieu seul sait ce qui est entré et ce qui est ressorti sans qu’ils ne le sachent même d’ailleurs.
 J’ai pris un verre et je fus le premier à boire à la trompette.
KAMANGO: Bon vin! On dirait qu’il vient du paradis.
 La phrase ci, fera en sorte que tous se regardent d’abord de façon surprenante. L’envoyé , le sacrifié, le plus jeune intervint
– Le paradis comment ? On boit au paradis ? Pardon sers nous le vin!
 Je me suis mis à servir à tous, et ils buvaient sans s’en rendre compte que le contenu avait changé et pire, les armes étaient sur le point de changer d’épaules…
 On buvait et on parlait en même temps.
 Ils me demandaient mes origines, d’où je venais, d’où je sortais, ce que je faisais et la fatidique, qu’est ce que j’étais venu chercher dans ce village.
 Il y’a un après cette question, pensant qu’il m’avait déjà eu dans leur filet, ajouta.
– Parce que vous les jeunes, vous êtes souvent audacieux! Tu arrives ici, tu trouves les choses plantées, tu veux déterrer ! Est ce que c’est toi qui as mis ça la ?
 Toujours en langage codé, il essayait de me faire comprendre que pourquoi j’essayais de venir faire changer les choses que eux ils avaient même trouvés, que leurs parents avaient laissé.
– Tu ne sais pas qui est qui , qui a fait quoi ? Tu trouves seulement la rivière, tu plonges! Est ce que c’est comme ça que ça se passe? Après vous allez accuser les sorciers.
KAMANGO: Si je veux passer quelque part et que une épine m’empêche d’avancer , que devrai je faire ? C’est de la couper! Je suis ici pour me reposer et voir ma sœur mais si dans la nuit, tu veux dormir les gens font les bruits, n’est ce pas je vous demande de me laisser me reposer ?
 Ma réponse était aussi en langage codé et c’était du mépris que je venais de faire… ils se regardèrent entre eux essayant de comprendre pourquoi j’étais si sûr de moi.
 Puis ce fut autour de la nourriture d’être prête… On avait servit dans un grand plateau et il était question que nous y mangions tous. C’est d’ailleurs moi qui était dans ce plateau et qu’on devait manger.
 Je riais quand je les voyais tous excités à l’idée de croire, de penser qu’ils avaient fini avec moi… Cette assurance que tu as lorsque le seigneur est ton mentor, ton protecteur et ton guide, je l’avais.
 Ils furent les premiers à manger cette fois, comme c’était de la viande… Je fus le dernier à prendre une cuillère et tremper dans le plateau pour manger…
 Et lorsque j’ai trempé ma cuillère dans ce plateau, la viande devint viande… Cette viande n’était plus ce qu’ils pensaient.
 Mais sans s’en rendre compte, ils ont continué à manger avec appétit d’ailleurs. Moi j’avais juste piqué deux morceaux et je me suis mis à les regarder.
 Après qu’ils aient terminé, ils me demandèrent si je buvais encore, je leur ai dit que non, j’en avais pour ma dose de ce soir mais que ça ne me dérangeait pas de rester avec eux.
 On se mit à parler de tout et de rien… Des histoires du village et de sorcellerie même. Moi ce que j’attendais c’était l’heure de la vérité.
 Les heures passaient et j’attendais que tout se déclenche… Trente minutes avant le moment que j’attendais, j’ai demandé le chemin du retour à mes aînés et ils me l’ont accordé, croyant avoir ab*batu leur gibier.
 Je suis arrivé à la maison et lorsque Claire me vit rentrer , elle remercia le ciel de m’avoir permi de revenir en paix… Je lui ai répondu que le ciel marche avec tout le monde qui le souhaite.
– Ça s’est bien passé ?
KAMANGO: Oui très bien. Merci. Maintenant je les attends.
– Tu les attends ?
KAMANGO: Oui ils ont des choses à me remettre avant qu’on ne continue notre petit ‘’ jeu ‘’
Elle n’avait rien compris. Je suis sorti, je lui ai demandé de fermer la porte et de ne l’ouvrir que si je le lui demandais. Elle a essayé de comprendre ce que je devais faire mais il n y avait pas le temps pour lui répondre, j’étais déjà sollicité à l’extérieur…
 Je suis allé m’asseoir sur la chaise comme d’habitude et j’ai tendu ma main pour recevoir
– C’est tout ce que moi j’ai, je ne suis pas là pour les problèmes pardon !
KAMANGO: Est ce que c’est à moi que tu dis que tu as seulement ça ? Toi même tu sais que si tu as gardé quelque chose, on fait ton deuil dans les jours qui suivent.
– Non c’est tout grand frère !
KAMANGO: Ok! Au Suivant !! Venez me remettre tout!
A SUIVRE ….

Episode 16

LEXORCISTE ep 16

Je venais de les piéger et ils ne s’étaient pas rendus comptes. Il était donc question que chacun d’entre eux vienne me remettre ce qui lui donnait des pouvoir maléfiques et si tu refusais d’exécuter les ordres, tu perdais la vie.
 C’était comme ça.
Étant assis dehors, j’attendais des personnes précises et surtout réputées pour être dangereuses. Certaines sont arrivées me remettre en intégralité et à ce stade, si tu avais un lien très fort avec la sorcellerie et que ton esprit était déjà tellement lié, tu devais soit mourir, soit devenir fou.
 Je n’avais pas de pitié car c’est pour cette raison que j’étais venu ici à MAKEMBU
 D’autres personnes parmi elles, avaient refusé de venir, deux jours après c’était la mort même si tu revenais pour me donner, cette fois je refusais de prendre et tu attendais ton sort.
 Mais il y’avait encore des cas exceptionnels, ceux qui avaient réussi à échapper. Je ne sais pas comment ils avaient fait cela mais ils étaient réussi à ne pas tomber dans le piège.
 Il fallait donc encore les combattre et trouver une solution pour les avoir.
 Lorsque j’ai réussi à récupérer et rassembler ces quelques objets donc parmi des ossements humains, des marmites, des cheveux et des dents, n’allez surtout pas me demander ce qu’ils faisaient avec ce genre de chose, ce que je sais c’est que ce sont ces objets qui leur donnaient le pouvoir maléfique qu’ils avaient…
 J’ai appelé Claire de m’ouvrir la porte et qu’elle allume un grand feu en plein centre de la maison.
KAMANGO: Tu veux voir ce que tu n’as jamais vu ?
– À Makembu, on a déjà tout vu
KAMANGO: Mais je ne pense pas que tu ais déjà vu ce qui va se passer d’un moment à l’autre. Allume le feu
 Elle a fait un bon feu au centre de la maison, l’huile que j’avais, je l’ai versée sur les objets en question avant de les jeter dans le feu.
Le feu a d’abord fait comme une bombe avant de s’élever dans la maison. Et ce n’était pas tout, chaque objet avant de brûler parlait.
 Il fallait entendre les témoignages qui sortaient de la marmite par exemple… Les révélations qui glaçaient le dos. Claire n’en revenait pas, elle avait peur mais je la rassurais et aussi elle devait écouter.
 Les aveux des meurtres et des blocages avant de passer par ceux dés déblocages et des promesses.
– Je m’en lave les mains! Je ne ferai plus du mal moi…
 Il donnait son nom…
– Je ne suis plus dans leur équipe. Notre point de rassemblement c’est souvent dans la maison de celui qui a la panthère là, derrière sa maison il y’a un arbre qui a un trou, c’est dans le trou là qu’on se retrouve toutes les nuits. Moi je ne vais plus y aller! Moi je ne vais plus partir pardon ne me faites pas du mal.
 Claire me regardait et me demandait comment j’avais fait mais je lui répétais que je n’étais pas comme les autres.
 Parmi ceux qui témoignaient ainsi et qui prenaient des résolutions, les plus chanceux s’en sortaient. D’autres ne pouvaient pas supporter vivre sans la sorcellerie alors, il succombaient. Certains pensaient que c’était un jeu de dame, ils disaient ne plus partir mais après, ils essayaient de sortir une nouvelle fois, c’était la mort direct.
 Après donc tous ces menaces et morts dans le village, ceux qui étaient restés parmi lesquels les plus puissants encore avaient essayé de me contrer.
 Le combat était acté et il fallait bien que les choses continuent afin qu’un côté gagne.
 Ayant déjà le plan de localisation où ils effectuaient leur réunion nocturne, j’y suis arrivé mais ils n’étaient pas là. Plusieurs fois, j’ai essayé de les surprendre mais en vain.
 Je ne savais pas qu’ils étaient déjà entrain de préparer d’autres plans sous d’autres lieux !
 C’était un dimanche alors que les personnes normales et simples, même si mélangées avec d’autres petits sorciers étaient à l’église, une grosse pluie s’est abbatue.
 Comme tout le monde, je pensais bien que cette pluie devait passer… Même si je trouvais bizarre qu’une pluie soudaine tombe sans que ce ne soit la saison, j’avais quand même eu un pressentiment.
 Vous savez à Makembu, tout est suspect et il faut être sur ses gardes.
 Et j’avais raison.
 La pluie avait duré toute la journée, empêchant ceux qui étaient allés à l’église de revenir puisque pour s’y rendre, il fallait traverser le pont qui était déjà inondé par l’abondance d’eau.
  Mais la même nuit, la pluie s’est arrêtée et il fallu beaucoup d’heures pour que le pont soit de nouveau accessible. Je cherchais à comprendre car j’étais sur d’une chose, cette pluie n’était point anodine… Elle avait un but, mais lequel donc ?
 Pendant des jours, j’ai essayé de comprendre mais le village était tellement calme que je ne parvenais même pas à coincer qui que ce soit.
 Je ne les voyais même plus d’ailleurs… Ils étaient calme comme des agneaux, me faisant croire qu’ils avaient compris pourtant, ce n’était pas le cas.
 Une fois, j’ai interpelé l’un d’eux et je lui ai dit que je finirai par savoir ce qu’ils font et où ils se cachent. Il m’a juré que la sorcellerie était finie dans ce village.
 Un mois et demi plus tard, il y’a eu d’abord la sécheresse au niveau de la rivière, les poissons qui avaient disparu et des témoignages sur les apparitions à la rivière pour ceux qui avaient leurs activités.
 C’était que le sable de tel a disparu pendant la nuit, d’autres disaient avoir aperçu des personnes censées être mortes. Un rameur de nuit avait avoué être suivi par un homme habillé de blanc durant tout le trajet dans l’eau , jusqu’à la rive.
 Mais la goutte d’eau qui avait dépassé le vase, fut celle de la disparition de cet enfant qui revenait de l’école.
 Il s’est dit que ceux qui étaient de l’autre côté l’avaient vu allé à l’école et ceux qui étaient aussi de l’autre côté l’avaient vu rentrer, ceci pour la dernière fois.
 La seule chose qui se trouvait au milieu de ce chemin était le pont.
KAMANGO: Claire accompagne moi au pont.
– Au pont, mais à cette heure ?
KAMANGO: Oui, je vais rendre visite à des vieux amis
– D’accord. Mais j’espère que je serai en sécurité
KAMANGO: Prends des allumettes s’il te plaît.
 Elle prit une boîte d’allumette et nous nous mîmes en chemin. Une fois arrivés au pont, j’ai retiré mes chaussures en lui disant
– Tu
KAMANGO: Tu sais qu’on n’entre pas chez les gens avec les chaussures.
 Je sais qu’elle était surprise en me regardant comme un fantôme en se demandant mais qu’est ce que j’appelais ‘’ chez les gens ‘’
Après avoir enlevé mes chaussures, je lui ai dit
KAMANGO: Allume moi une bûchette d’allumettes , tu me donnes s’il te plaît
 Elle l’a fait…
KAMANGO: Il doit faire sombre là-bas, j’aurai besoin de lumière. Ne bouge pas d’ici quoi qu’il arrive et attends moi, je reviens. Je leur dit juste bonjour!
 Elle n’arrivait même pas secouer la tête, tétanisée par la peur, je lui ai sourit et avec ma bichette allumée, j’ai plongé dans l’eau…
#SPLASH
A SUIVRE ….

Episode 17

LEXORCISTE ep 17

Je ne sais combien de temps exactement j’avais passé sous l’eau, dans cette rivière mais j’étais parvenu à ressortir sain et sauf malgré ce que j’avais trouvé dans les profondeurs.
 Ma première réaction fut de regarder et de me rassurer que Claire était encore là… Je suis sorti de l’eau comme j’étais entré et je lui ai demandé si tout va bien.
 Claire n’arrivait pas à parler car ce qu’elle avait vu, je le savais.
KAMANGO: J’espère que tout va bien et qu’ils ne t’ont rien fait !
– Non rien! Je les voyais juste sortir en courant , en s’envolant et en criant.
KAMANGO: Voilà. Je pense que c’est vide pour le moment et la rivière restera calme
– Mais qu’est ce que tu étais faire là-bas ? Et cette allumette qui est toujours allumée ? Et cet enfant ? C’est celui qui a disparu.
KAMANGO: Allons à la maison, j’ai besoin de manger un peu… Ça n’a pas été facile
 Effectivement j’étais ressorti avec la bûchette d’allumette qui était toujours allumée, j’étais aussi ressorti avec l’enfant qu’ils avaient tiré pour déguster et je les avais tous chassé en brisant leur nouveau siège qui se trouvait sous ce pont dans les profondeurs de la rivière…
 J’étais déterminé à bannir le mal dans ce village mais rassurez vous que je n’étais pas encore à la fin de ce combat.
 Claire tenait tellement à ce que je lui raconte ce qui s’est passé. Pendant que je mangeais elle était entrain de me regarder et dans son regard, je pouvais lire ‘’ Parle , parle ‘’
 J’ai terminé et je lui ai d’abord posé une question.
KAMANGO: Dis moi, est ce que votre rivière a déjà tué quelqu’un d’ici ?
 Elle me répondit par la négative…
KAMANGO: Puisqu’ils n’avaient plus un siège ici, ils sont allés dans l’eau et sans tarder ils ont commencé leur travail. Tu sais comment ils ont pris cet enfant ? Tu sais que les enfants aiment ce qui brillent, alors elle qui passait par là pour rentrer de l’école a été attirée par un bijou non coincé entre les rochers, elle est descendue sachant que cette rivière n’a jamais fait du mal à quelqu’un. Lorsqu’elle arriva au niveau du bijou en question, elle trouva deux esprits de l’eau entrain de l’attendre et directement, ils l’avaient attaché et sont repartis avec elle…. En réalité, elle était un échange pour qu’ils aient une place dans l’eau… Tu sais, ce n’est pas leur territoire. Moi j’y allais par curiosité, afin de discuter avec les esprits et leur demander si ils en savaient quelque chose même si j’avais des soupçons. Tous les esprits ne sont pas méchants, ça tu devrais le savoir… Alors je suis allé et j’ai parlé avec eux! Je leur ai dit que je voulais récupérer l’enfant. Ils m’ont dit si je prends l’enfant alors ils vont chasser les autres et c’est ce qui s’est passé. Je ne vais pas cacher que je les ai aidé. Hahahahaha!
  Nous nous sommes endormis en toute sécurité, le matin, j’ai dit à Claire de m’accompagner remettre l’enfant à ses parents… Je voulais qu’elle assiste à quelque chose.
KAMANGO: Tu peux m’accompagner chez les parents de cette fille ?
– Avec plaisir, ils seront très content de la revoir
KAMANGO: Hum…
 Ses parents vivaient en bas du village. Nous prîmes le chemin et les nouvelles de ma visite dans la rivière s’étaient déjà propagées… Les plus courageux essayaient de m’aborder pour me demander et les autres se cachaient derrière les portes pour me regarder.
 Je ne répondais à personne car même où je partais pour déposer cette gamine, quelque chose m’attendait…
  Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes enfin chez la petite… Au même instant son père sortait du champ avec vingt litres de vin blanc.
 Pour quelqu’un qui avait perdu son enfant il y’a quelques jours, c’était une drôle de façon de pleurer quand même… Il fut surpris de la voir et de me voir avec elle… Mais le moindre petit mot à mon encontre ou à l’encontre de la petite lui aurait été fatale. Et Il le savait d’ailleurs, alors il est resté sans rien dire
– Maïs Kamango, voilà son père!
KAMANGO: Qu’il reconnaisse donc sa fille et l’appelle par son nom, je vois.
 Le père baissa la tête et se retourna même carrément.
 Je suis entré et j’ai trouvé la mère éplorée, fatiguée de pleurer sa fille et qui avait ses genoux au sol demandant à Dieu de lui ramener son pauvre enfant.
 C’est mon ombre qui lui fit signe que quelqu’un était entré chez elle… elle sursauta et se retourna et lorsqu’elle vit sa fille, elle ne pu retenir ses larmes de joie et d’émotions.
 Elle bondit sur cette dernière même qui n’était pas restée indifférente face aux retrouvailles avec sa mère…
 La maman était tellement heureuse qu’elle se mit à appeler son mari mais ce dernier à l’extérieur jouait à la sourde oreille, faisant semblant de ne rien entendre.
 J’ai souri et j’ai dit à cette dame…
KAMANGO: Ce n’est pas encore le moment pour lui de venir la voir… Je dois d’abord lui parler !
 Je suis sorti et je suis allé trouver ce sorcier dehors. Il avait déjà invité tous ses amis afin de célébrer son sacrifice autour d’un bon vin le matin.
– Bonjour Kamango.
KAMANGO: Tu oses me saluer ! Donc tu as quand même eu le courage d’aller cueillir du vin pour célébrer le sacrifice de ta propre fille
– De quoi tu parles ? Est ce que je savais ? Je n’étais au courant de rien
KAMANGO: Tu joues ça avec moi ? Tu t’amuses avec moi ? Tes amis ne t’ont pas dit ? Tu penses qu’ils peuvent venir ici aujourd’hui ? Tu te trompes!
– Moi, je ne sais…
KAMANGO: Tu essayes encore de nier là, je t’ ‘’ expose’
 Exposer veut dire afficher… Montrer au monde que tel est une personne sorciere dans ce langage et il n’existe pas une personne qui a plus honte qu’un sorcier.
KAMANGO: J’ai dit à tes amis que si je les croise encore sur mon chemin entrain de faire la sorcellerie, on ne va pas leur dire et à toi ce matin, je te le dis aussi. Si tu doutes…
 Je n’ai terminé ma phrase, j’ai tourné le dos et j’ai dit à Claire de venir pour qu’on rentre…
– Dis moi, qu’est ce que tu étais entrain de lui dire ?
 Me demanda Claire… J’ai souris et je lui ai juste dit
KAMANGO: Qu’il pouvait déjà saluer sa petite fille…
 Elle compris que je voulais bien garder cette conversation avec lui pour moi…
A SUIVRE ….

Episode 18

LEXORCISTE ep 18

Ma renommée dans cette contrée grandissait et plus elle grandissait, plus je devenais dangereux et plus je devenais dangereux , plus aussi je me mettais en danger.
KAMANGO: Le diable ne dort et ne dormira jamais! On ne tue pas le diable, on le chasse, on l’éloigne de notre chemin ou au pire des cas, on le chasse. Je suis venu dans ce village pour vous délivrer de certaines choses mais je ne resterai éternellement ici alors j’aimerai que avant de partir, je vous laisse sur un chemin blanc et nuageux doux comme du coton. Mais si derrière moi, vous vous laissez emporter, si par derrière vous relâchez ce que je vous dit, vous n’appliquez point mes conseils, il reviendra!! Oui le diable reviendra pour s’installer à nouveau et croyez moi, lorsqu’il revient, il est doublement, voire triplement plus dangereux que la première fois.
– Maïs Kamango, pourquoi ne pas nous laisser définitivement dans la paix et la lumière ?
KAMANGO: Parce que à la base tout dépend de vous et pas de moi… Je suis juste un guide… Malgré tout ce que je fais depuis que je suis ici, je l’ai juste éloigné mais il est toujours à l’affût et attends que je baisse la garde. Il n’est pas parti et ne partira que si vous lui fermez les portes à jamais à travers les prières, la croyance, les bonnes actions et tout ce qu’il y’a de bien. Au cas contraire, eh bien, il reviendra.
– Dans ce village Kamango, y’a t’il encore des sorciers ?
 J’ai souris, j’ai baissé la tête et j’ai regardé celui qui m’avait posé cette question et je lui ai demandé
KAMANGO: C’est bien ce que tu fais ? Depuis que tu es assis là, est ce que je t’ai dérangé ?
 Avant de continuer mon récit, je tenais à vous préciser que après quelques mois de combat, je finis par maîtriser en quelque sorte la situation. La magie noire bien qu’elle ne soit abolie définitivement avait tout de même diminué et j’étais sur la bonne voie.
 Ma réputation déjà grandissante, j’ai construis une petite chapelle en paille où je célébrais des messes et je prêchais. Je recevais aussi des malades et je les guérissais.
 Ce jour donc, j’étais en plein évangile entrain de prêcher et de donner de précieux conseils. La Chapelle étant ouverte à tous, même les sorciers venaient.
 Moi ça ne me dérangeait pas. Parce que si j’étais à mesure de changer leur cœur, alors c’était une grande réussite…
 Pendant que je prêchais et que je répondais aux chrétiens qui cherchaient réellement la lumière, un des leurs décida de me tenter, de m’affronter en me posant cette question de savoir si dans ce village, il y’avait encore des sorciers.
 Déjà avant cela, je les voyais se transformer au fond de La Chapelle mais tant qu’ils ne faisaient de mal à personne, je n’avais pas de soucis et je ne les gérais pas car ils essayaient de me distraire…  
 Mais lorsque celui ci posa cette question qui semblait normal dans les oreilles des personnes normales, nous les personnes compliquées, doublées avions vu cela comme un affront, oui spirituellement, il m’avait affronté…
 Alors, je lui repondit
KAMANGO: Je me dis que si vous venez ici c’est parceque vous pouvez changer mais j’ai l’impression que vous n’avez même pas cette intention. Tout pour vous, c’est de ma tuer et de rester continuer à manger vos propres enfants et ceux des gens ?
– Moi je demandais seulement. Maintenant tu me réponds comme si j’étais un sorcier ! Si je suis sorcier, je devais être ici ?
KAMANGO: Tu as deux minutes pour sortir de ma chapelle.
– J’ai encore fait quoi ? Kamango je suis là pour t’écouter,tu me chasses
 Que des paroles pour vous, mais des combats invisibles entre nous
KAMANGO: Il te reste une minute.
 Tout le monde a su que je l’ai démasqué et rappelez vous de ce que je vous ai dit… Le sorcier a très honte… Il savait qu’en restant, je devais finir avec lui, mais par orgueil, les deux minutes se sont écoulées et il était toujours assis.
 J’ai juste dit.
KAMANGO: Ok!!
 J’ai continué de prêcher.
 Ce que je sais dans La Chapelle, beaucoup se sont dit que j’étais faible ou alors qu’il m’avait gagné mais lui et moi savions ce qui venait de se passer entre nos deux esprits.
 J’étais à l’autel, entrain de leur donner des conseils.
KAMANGO: La chair est faible je sais, mais chaque matin, avant d’aller au champ, avant de se lever pour aller avec l’enfant à l’école , dis seulement à Dieu ‘’ Merci pour le souffle de vie renouvelé ‘’ puis commence…
 Je n’ai pas terminé ma phrase qu’un fidèle me dit
– Kamango, quelque chose coule sur ta tête.
KAMANGO: Je sais.
 De nulle part, du sang était entrain de couler sur ma tête.
KAMANGO: Je sais, je sais ce qui vient de se passer.
 En disant cela mon regard était figé sur le type avec qui je discutais il y’a quelques minutes.
KAMANGO: Je ne suis pas venu ici pour m’amuser ou négocier avec vous. Parce que même lorsque je veux qu’on négocie, vous me montrez que vous êtes têtus. Je vais vous montrez que je suis encore plus têtu que vous. Celui qui va me tenir tête, n’aura pas trois jours.
 J’ai pris mon doigt, mon index et dans la salle, je pointais.
KAMANGO: Vous êtes tous là, on se voit, on se connaît.
 Le type avec qui je discutais, se mit à éternuer. Il éternuait tellement que au bout de trois jours, il est décédé en éternuant.
 Les conséquences de la tetutesse…
 Maintenant ce que vous devez savoir c’est que avoir un don comme tel, révèle aussi du mérite. Es tu prêt à supporter une épreuve et à accepter que c’est Dieu qui décide ?
 J’aimais ma mère plus que tout… Même si nous n’étions point en contact depuis un bout, je veillais et je priais pour elle.
 Un beau matin, je reçois la nouvelle par le père Malep qu’elle est décédée… J’avoue que ces derniers jours là avant sa mort, je voyais une pénitence en moi qui devait arriver.
 Il m’a fallu beaucoup de foi et de courage pour accepter sinon, j’aurai détesté Dieu et cette épreuve me rendit vulnérable pour ne pas dire faible.
 Perdre sa mère ferait mal au plus petit des être vivants sur terre…
 Je décide donc de prendre le chemin un beau soir, le cœur brisé et plein de chagrin… Je dois rejoindre la ville à des kilomètres à pieds… Je marche, je marche… J’ai la tête baissée et je pense à ma mère.
 Ces jours, il n’y a qu’elle qui avait envahi mes pensées… Je ne pensais plus à rien d’autre qu’elle…
 Je longeais vers la ville, tout seul, abandonné à moi même lorsque j’entends devant moi…
– Tu veux déjà nous laisser ?
 Je lève la tête et je les vois, tous les sorciers même ceux que je ne connaissais pas, en esprit , ils m’ont tendu une embuscade…
– Tu es vide là… j’espère que tu es aussi prêt à souffrir comme tu nous le fais souvent…
 Avec mon esprit qui souffre en ce moment, je suis à leur merci…
A SUIVRE ….

Episode 19

LEXORCISTE ep 19

Avant tous ces événements, j’étais entré dans une très grande dépression après l’annonce de la mort de maman. Je n’avais pas vu cela venir. C’était plus fort que moi, j’avais presque détesté le ciel… elle était là seule personne que j’avais et qui me restait.
 Je mettais mes genoux au sol et je demandais au seigneur pour m’avoir fait cela mais je n’avais pas de réponse… C’était une épreuve très difficile pour moi que je n’arrivais pas à supporter.
 N’ayant pas de réponse, je suis allé encore plus loin, je ne priais plus… je ne demandais plus rien à Dieu… Je ne voulais plus rien savoir de lui et je regrettais même de l’avoir servi un jour.
 Avant de prendre la route comme je l’ai fait, Claire était venu me demander de ne pas le faire, elle me prévenait que dans une de ces visions, on lui avait demandé de me faire éviter ce voyage
KAMANGO: Donc en plus de m’avoir pris ma mère, il ne voudrait pas que j’assiste à ses obsèques ?
– Kamango n’y va pas! Mes visions ne me trompent jamais
KAMANGO: Ma mère ? Tu sais ce que ça peut faire de ne pas voir sa mère pour la dernière fois au moins? Celle qui m’a élevé? Celle là qui m’a porté ?
– Kamango…
KAMANGO: J’irai… peu importe ce qui devra m’arriver ! De toutes les façons, j’irai rejoindre ma mère si c’est le cas
– Je t’en prie! Ne fais pas ça! Je ne sais pas ce qui pourra t’arriver mais ma vision ne présage pas quelque chose de bien.
 Ma décision était prise et prête à être actée… Aucune pluie, aucun orage n’aurait pu m’arrêter.
 Je ne pensais à rien d’autre que arriver au lieu du deuil et dire aurevoir à maman.
 Ce jour là lorsque je sortais de la maison, j’avais vu de la peine dans les yeux de Claire et aussi de l’inquiétude mais ça ne m’avait pas stoppé.
 Je ne lui avais dit aucun mot si ce n’était juste lui faire une tapette sur l’épaule avant de prendre le large… Elle me demanda si j’étais sûr de ce que je faisais, je n’ai même pas eu le courage de me retourner et la regarder pour répondre…
 Une fois donc en chemin, lorsque je m’étais senti vidé et sans protection, je les vis donc apparaître devant moi… Ce groupe de sorciers qui n’avait qu’un seul objectif : Finir avec moi!
– Où est celui avec qui tu marches toujours ? Hahahah! Appelle le! Il t’a donc abandonné ?
 J’étais à leur merci comme je l’ai dit et ils n’allaient point me faire de cadeau…
– Ah tu es seul aujourd’hui! Petit charlatan. Invoque tes pouvoirs ! Tu ne chasses plus comme tu avais l’habitude de faire.
 Ils étaient autour de moi et me humait comme de la nourriture… Une de leur pratique pour jauger…
KAMANGO: Laissez moi, je veux aller enterrer ma mère !
– Tu sais combien de personnes tu nous a fait enterrer dans ce village que tu as trouvé en paix ?
– Moi je pensais que puisqu’il avait le pouvoir de tuer, il aurait aussi le pouvoir d’empêcher la mort… Hahahahah!
 Ils se moquaient de moi, puis à un moment, ils ne se sont pas fait prier… Ils m’ont frap*pé au niveau de l’abdomen. C’était tellement fort que j’ai cru que ma respiration s’était arrêtée.
 Ensuite c’était un gros coup sur ma tête… J’ai senti mon cerveau bouger, j’ai eu de grosses vertiges… Je ne saurai vous dire ce que j’ai reçu comme torture ce jour là avant de les voir me transporter pour encore aller me torturer encore et encore dans leur quartier général où j’ai passé des jours et des jours de tortures mystique, physique et spirituelle.
 Lorsqu’ils eurent terminé, ils me laissèrent mort. Oui je suis mort ou pas… je ne sais pas ! Je me souviens juste que pendant que j’étais dans ce coma, une lumière m’est apparu et à cette lumière j’ai demandé de l’aide mais elle m’a dit.
– Pourquoi devrais je t’aider Kamango ? Tu m’as renié il y’a pas longtemps ! Pense tu que je suis celui qu’il te faut ?
 J’ai su de qui il s’agissait et peut-être c’est la douleur, la peine et l’aide dont j’avais besoin qui me fera réalisé l’erreur que j’ai commise…
KAMANGO: Pardonne moi seigneur!
– Je t’ai soumis à une épreuve et dès la première réelle difficulté tu m’as abandonné Kamango! Pourquoi moi je devrai te pardonner une fois que tu me le demandes ?
 Au départ, je n’avais pas de réponse. Je ne savais même quoi lui dire exactement… J’étais jute perdu et honnêtement je regrettais mes agissements et mes choix.
– Tu devrai te débrouiller tout seul puisque tu l’as dit que peu importe ce qui t’arrivera, tu assumeras!
 Fatigué dans la difficulté de ma peine, je n’osais même plus lui répondre car il avait totalement raison et moi j’avais totalement tort.
 Mais j’eus quand même la force de lui dire…
KAMANGO: Parce que tu es le père de tous, tu dois pardonner ton fils si il s’égare… alors pardonne moi pour tout et accorde moi une seconde chance! Tu m’as donné une mission, je ne l’ai pas terminé. Permets moi de l’achever et tu pourras me prendre si tu veux! Je veux te servir seigneur! Je suis ton serviteur!
 La lumière a disparu… Je ne connaissais point mon sort à ce moment là. Qu’est ce qui devait m’arriver par la suite ? Allais je mourir pour de vrai ? Allais je me relever pour continuer les œuvres du père ?
 J’espérais que les choses soient positives et c’est ce qui m’attendait.
 Dans le désespoir j’ai entendu une voix. Une voix très familière. C’était celle de Claire… Je ne savais par quel moyen elle m’avait retrouvé abandonné dans cette forêt au milieu des arbres mais elle m’avait retrouvé.
– Kamango! Kamango ! Tu respires!
 J’ai ouvert les yeux pour la regarder et elle m’a dit.
– Je vais t’aider !
 Comment elle m’a transporté? À quelle distance nous étions ? Je ne me souviens de rien!
 Je sais juste que lorsque je me suis réveillé, elle m’a dit que ça faisait trois jours que j’étais endormi.
 J’allais et je me sentais mieux mais j’avais quelque chose à faire… J’avais besoin de m’isoler un moment
KAMANGO: Ils savent que je suis là?
– Non personne ne sait
KAMANGO: Tant mieux! Ne dis surtout à personne! J’irai quelque part pour trente jours et ensuite je reviendrai ! Laisse les croire que je suis mort et qu’ils m’ont eu ! Je reviens pour en finir cette fois!!
A SUIVRE ….

Episode 20

LEXORCISTE ep 20

Je suis allé sur une montagne où mon instinct m’avait guidé et conduit… j’y suis arrivé et je m’étais senti comme chez moi… J’ai même eu à causer avec maman pour une dernière fois… Elle était fière de moi et de ce que je faisais. Elle m’a rassuré qu’elle avait trouvé une bonne place où elle se trouvait et que je n’avais point à me faire de la peine pour elle mais toujours œuvrer pour Dieu.
 Sur cette montagne, j’y ai passé trente jours. N’allez pas savoir comment je faisais pour me nourrir car vous n’allez sûrement point me croire. Tout ce que vous devez savoir c’est que j’étais en parfaite harmonie avec l’esprit saint et la communication était directe.
 J’ai encore beaucoup appris et acquit en connaissance et en combat spirituels. Des choses que je ne maîtrisais pas m’ont été révélées.
 J’avais hâte de retourner à Makembu pour en finir car sans vous mentir, j’avais de la haine et cet esprit de vengeance qui m’animait était grand.
 Trente jours de spiritualité, je m’étais transformé et j’avais désormais le pouvoir de détruire même seulement du regard ou même de la pensée.
 Lorsque je fus prêt, l’esprit saint me révéla que c’était bon, je pouvais retourner à Makembu.
 C’était un dimanche, jour de messe… Ils avaient tout de même gardé cette tradition de s’y rendre mais ce n’était pas pour les mêmes raisons, ni les mêmes objectifs.
 Je sorti ce jour de la forêt comme un illuminé… Ma barbe et mes cheveux avaient pris du volume, un bâton m’avait été remis et j’avançais vers La Chapelle que j’avais moi même bâtie.
 Lorsque j’ai franchi le seuil de la porte, tout s’est arrêté… Ils se sont retournés pour me regarder. M’ayant déjà annoncé soit mort, soit déserteur, ils n’en revenaient pas de me revoir vivant devant eux
 À l’autel, se tenait l’un des plus grands sorcier de ce village… Il se transformait en souris chaque nuit pour venir souiller La Chapelle et l’autel depuis ma disparition et le dimanche, il se chargeait de faire agir sa magie noire aux innocents.
 Lui, là surplace, j’avais fini avec lui sans négociation.
 Il s’est écroulé à l’autel et a rendu l’âme sur le champ.
 J’ai avancé et je suis allé rejoindre ma place… Ses frères présents sans me demander quoi que ce soit, sans me poser des questions, étaient juste venus le porter pour l’amener car ils savaient.
 Puis ce fut autour de ceux qui étaient dans la salle…
 Je ne vous l’ai pas dit mais cette torture m’avait laissé une énorme bosse au front.
KAMANGO: Vois voyez ce que vous m’avez fait ? Vous êtes là et si vous êtes sages. Ne sortez plus
 Je leur disais par là de ne plus pratiquer la sorcellerie car j’allais être sans pitié.
KAMANGO: Celui qui est mort ci sait ce qu’il faisait dans ma maison. Le tour ci vous n’allez plus être avertis, j’agis seulement.
 C’est de cette façon que La Chapelle s’est vidée toute seule… Je suis resté ce jour avec deux fidèles qui ne connaissaient rien. Ils avaient déjà transformé mon temple en leur lieu de rencontre maudite.
 Il fallait cette fois en finir, alors je n’attendais plus qu’on vienne vers moi, c’est moi qui allais vers eux. J’entrais dans des maisons et je déterrais des choses incroyables, des choses dont vous n’avez même pas idée.
 Je trouvais des objets et des totems que je me faisais un grand plaisir de détruire… Dépossédé des enfants, j’étais devenu un as.
 Je comprenais que j’avais eu besoin de cette pénitence pour savoir que je ne pouvais pas les vaincre dans l’état initiale. Certes j’étais fort mais eux, ils avaient l’art d’aller se renouveler pour être encore plus forts.
 Ils allaient voir des grands maîtres spirituels pour avoir des pouvoirs encore plus maléfiques qu’avant.
 Mon seul avertissement avait été à La Chapelle, mais ils avaient sûrement pris cela comme de l’amusement, alors je leur servais.
Une fois, un des leurs s’aventura une nuit à la maison sous la forme d’une mouche.
 On arrivait pas à dormir que la mouche ne faisait que faire des bruits dans la pièce… Claire se demandait d’où elle sortait et moi aussi. Déjà qu’on avait pas de mouches à la maison alors là.
 Je me suis levé et j’ai attrapé cette mouche, je l’ai gardée sous un verre et j’ai attendu le matin.
 Très tôt le matin, le responsable de la mouche s’est amené avec des airs de grandeurs comme quoi il était venu récupérer sa chose.
KAMANGO: De quelle chose tu parles ? Tu as gardé quelque chose ici ?
– Tu as attrapé un truc hier ! C’est ce que je suis venu chercher
KAMANGO: Ça cherchait quoi ici ?
 Il ne répond pas… Je lui ai donc dit que je ne lui remettait rien et qu’il allait mourrir
KAMANGO: Je vous ai averti la dernière fois mais puisque vous aimez voir avant de croire, va attendre ta mort tranquillement chez toi.
 Je parie qu’il s’était dit que c’était une blague mais il avait finit par mourir les jours qui suivaient au même moment que sa mouche sous mon verre…
 Il ne se passait point une semaine où une personne décédait à Makembu et lorsqu’on me demandait, je ne me cachais pas de dire que j’étais l’unique responsable de cette mort.
KAMANGO: Il est venu me tenter, moi on ne me tente pas.
 En deux mois et demi, j’ai fini par redonner de la paix à Makembu. Ceux qui avaient survécu étaient soit innocent, soit ceux qui avaient décidé de tout abandonner dans le monde obscure.  
 Avant de m’en aller, je leur ai répété la même chose.
 « Restez en prière car le diable on ne le tue pas! On le chasse et on le bloque juste! Si vous relâchez, alors il reviendra et laissez moi vous dire, il sera encore plus fort qu’avant. Priez et ne cessez jamais de prier »
 J’installai une barrière spirituelle à l’entrée et je préparai mon départ.
 Je m’y étais déjà habitué mais je devais continuer mes œuvres ailleurs… Ça me faisait mal de m’en aller mais je devais y aller.
KAMANGO: Claire, protège ton don et cherche à le développer. Tu pourras prévenir beaucoup de catastrophes.
 Une grande fête en l’honneur de mes adieux fut organisée à Makembu et ma chapelle porta mon nom jusqu’à ce jour.
 Je me suis en allé en pleine nuit lorsque tous dormaient mais malgré que je sois loin, je garde toujours un œil sur Makembu, ce village désormais de paix.
#FIN….

PWA build by YOUNG BROWN