QUAND LA MORT FRAPPE A TA PORTE

Publier le 10 avril 2023 par AJMM

Episode 1

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 1

– Monsieur, le contrat avec vos partenaires est sur votre table… Comme d’habitude, ils ont validé.
– C’est super! De toutes les façons, qui d’autre que moi ? Que nous.
– Félicitations monsieur.
– Félicitations à nous tous! Nous faisons du bon travail et je verrai comment faire une légère augmentation à chacun de vous. Histoire d’ajouter un peu votre argent de taxi.
– Merci monsieur.
 Que dire de moi ? C’était ça ma vie. Succès sur succès et réussite sur réussite. Je ne perdais pas de partenariats sauf quand je ne voulais pas collaborer avec eux. J’étais l’homme d’affaire le plus sollicité en Afrique car je savais gérer les affaire vue mon niveau intellectuel.
 J’étais riche !!
 J’étais riche en tout, j’avais tout ce dont j’avais besoin. Vous ne pourriez rien citer et que je n’avais pas. Sauf que je n’avais encore rien compris.
 Je n’avais pas réellement compris que cette vie, celle qu’on vivait comme tout le monde, ce souffle de vie ne nous appartenait pas.
– Réservez moi un billet d’avion pour le Mexique. Et surtout appelez votre hôtel le plus luxueux, j’aurai besoin de vacances. Merci.
 J’aimais me faire plaisir et oui, je n’avais pas de soucis à bousiller des milliers de billets pour mon propre bonheur ou alors mon plaisir.
 Au fait moi c’est Habib, je suis le troisième né d’une famille de cinq enfants. La vie n’a pas toujours été facile dans notre famille mais on a pu se battre afin de sortir chacun la tête de l’eau comme on dit communément.
 Mes deux frères aînés avaient pris la route de l’aventure très tôt et grâce à Dieu, ils étaient bien arrivés mais la vie n’était pas du tout facile tant bien qu’ils faisaient des efforts pour s’en sortir.
 J’étais resté avec mes parents, ma petite sœur et mon petit frère. La vie devint encore plus dure lorsque papa mourut, nous laissant maman qui ne travaillait pas et nous qui allions encore à l’école.
 A un niveau, bien qu’étudiant j’étais déjà , je fus obligé d’abandonner les études et me consacrer à des petits boulots pour gagner un peu d’argent et nourrir la petite famille.
 Mes deux grands frères pouvaient faire des mois sans signe de vie et lorsqu’ils réapparaissent, c’était avec des numéros de téléphone différents des anciens.
 Les activités qu’ils menaient étaient suspects mais on osait en parler car nous n’en savions réellement rien de concret.
 J’avais commencé ce premier boulot, j’avais l’âge de 22 ans. Je transportais des cartons et des sacs pour mettre dans un camion. J’étais renuméré à 28.000FCFA par mois mais je n’avais pas de choix.
 C’était un boulot très dur car les cartons et les sacs pesaient et on travaillait six jours par semaine.
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 J’y ai fait un an et je n’ai pas pu continuer. Je me fatiguais et je risquais des maladies. Alors je fus obligé une autre fois d’abandonner. Mais par chance, je pu trouver un boulot d’agent de sécurité dans une entreprise.
 Là-bas encore, j’ai vécu une mauvaise expérience car une nuit, on cambriola l’entreprise, on prit tout ce qui s’y trouvait et on me ligota comme un sac avant de m’abandonner là.
 Le lendemain matin, le chef avait voulu m’incriminer mais après avoir regardé les vidéos des caméras, les policiers lui demanderont de me laisser partir.
 J’avais juste fait six mois.
 Cette fois, ce ne fut facile pour moi, j’ai duré à la maison mais pendant cette période mes deux grands frères furent assez présents et ils aidaient maman et parfois nous.
 J’ai décidé de chercher dans les profondeurs de la vie. Il fallait que je trouve quelque chose pour m’en sortir sinon, je serais mort avant mes trente ans.
 La porte de mon bonheur s’ouvrît a mes 28 ans, c’était lors du retour de mes grands frères au pays… Après tant d’années, ils étaient revenus pour des vacances et c’est ainsi que nous sommes sortis pour fêter cela avec certains de leurs amis… Des amis, d’Europe aussi.
 Nous sommes allés dans un coin réputé pour ‘’ mbenguiste ‘’ et là-bas, je me croyais dans un autre monde. La chemise que j’avais me faisait même honte. Mes frères et leurs amis par contre, étaient très classes.
 On prit une bonne table et j’étais émerveillé par ce que je voyais. Des gens qui partageaient de l’argent à des artistes et qui en dépensaient comme si c’était normal.
 A un moment, je refusais même de croire que c’était de vrais billets car je n’arrivais pas à croire qu’on pouvait autant s’amuser avec de l’argent. Le dépenser pour un rien.
 J’eus donc cette envie d’aller faire pipi. J’ai demandé à mon grand frère le chemin des toilettes, il me l’a montré et là-bas en entrant, je me croise avec un homme, pas très âgé quand même mais plutôt charismatique et très bien habillé avec un très bon parfum.
 On s’était presque cogner lorsque je m’excusai rapidement.
HABIB: Désolé monsieur !
 Il resta à me regarder comme si il ne voulait pas accepter mes excuses. J’avais même eu peur qu’il me frappe mais il ne me fit pas.
– Tu as l’habitude de venir ici toi ?
HABIB: Non, c’est ma première fois! Je suis avec mes grands frères.
– Ah d’accord. Et ils sont assis où tes grands frères ?
HABIB: Nous sommes juste sur la table au Centre là.
– Ok! Tiens mon numéro, tu m’appelles demain
HABIB: Vous appeler ? Mais pourquoi ?
– Peut-être déjà pour changer ta vieille chemise! Mais ne t’inquiète pas, rien de méchant. Je ne te ferai pas de mal.
 Je pris tout de même sa carte de visite et je mis dans ma poche. Je n’ai pas eu l’intention de l’appeler pour être honnête. Je l’avais juste fait pour qu’il ne s’énerve pas du fait que je l’ai bousculé.
HABIB: D’accord monsieur, je le ferai.
 Mais ce soir avant qu’il ne s’en aille, il me dit ceci.
– Ne tarde pas trop, je pourrai ne plus être là dans quelques temps et tu pourras passer à côté de ta chance.
 Il me fit un clin d’œil et disparu.
 J’avais même terminé d’uriner mais je ne l’avais plus revu dans la salle, qui était il ? Et pourquoi moi ?
 Je me posais cette question, la carte dans mes mains hésitant d’appeler
A SUIVRE….

Episode 2

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 2

– Les passagers du vol X sont priés de se rapprocher pour l’embarquement immédiat.
 J’avais réussi à réserver un vol très rapide pour le Mexique et ce jour à l’aéroport, j’étais arrivé tout seul, j’avais garé ma voiture pour la prendre à mon retour et assis dans la salle d’attente, je pensais à mon voyage, à mes découvertes, de nouvelles rencontres mais surtout de nouveaux associés.
 Oui, en réalité, mon voyage pour le Mexique n’était que anodin que ça. Puisque j’étais censée y rencontrer des partenaires d’affaires pour de nouveaux accords. Sauf que ça ne pressait pas, et j’avais aussi bien l’intention de profiter de ces petits congés.
 On finit par embarquer et voilà que je pris ma place dans l’avion, je me suis assis et je me suis souvenu combien de fois j’ai autant de chance, combien de fois, j’avais eu de la chance mais aussi du courage
 Des qualités sans lesquelles, je ne serai sûrement pas là aujourd’hui.
– Monsieur du champagne ?
HABIB: Volontiers!
 Lorsque l’hôtesse m’a sourit, je me suis plongé dans ce souvenir… Ce souvenir du chemin qui m’avait amené jusqu’ici.
 Ressassons donc le passé…
 J’avais déjà fait des jours sans appeler ce monsieur mais cette carte, je la regardais chaque jour dans mes mains et je me demandais si c’était vraiment nécessaire.
 Oui, j’avais pensé comme vous. Je me suis dit que cet homme est un grand pratiquant qui avait besoin de mon énergie, de mon sang pour prospérer. Sauf que lorsque on se retrouve dans ma situation, on est tout le temps tenter à céder.
 Ma famille ne m’aidait pas, surtout mes grands frères… Chacun d’eux c’était sa vie et quelque fois maman. Moi je n’étais que le petit frère qu’on commissionnait pour aller acheter de la boisson et parfois même lorsque je voulais rester avec la différence, on me l’arrachait aussitôt.
– Si tu aimes l’argent, eh bah tu cherches un boulot.
 Me lança mon frère que je suivais avant de que notre aîné me demande…
– Tu ne cherches pas un boulot pourquoi Habib ?
HABIB: Grand c’est mauvais ! J’ai pourtant tout essayé mais je ne comprends pas pourquoi je ne parviens pas à avoir un boulot fixe
– Si tu cherchais réellement tu aurais trouvé
 J’étais surpris et déçu par la réponse de mon grand frère. Il doutait donc de moi, savait il réellement par quoi j’étais passé ? Il ne pouvait sûrement pas savoir
– Nous même on a cherché et je te promets ce n’est pas encore ça petit frère.
– Tu ferais mieux de trouver quelque chose à faire pour prendre soin de ta maman. C’est notre maman à nous tous mais nous ne serons pas là tout le temps
– Et en plus c’est toi qui vis ici avec elle.
 Ils avaient commencé à me faire beaucoup de morale. Et moi, lorsque je pensais à ce que j’avais enduré, j’avais juste très mal et une seule envie, celle de prospérer et de réussir dans cette vie que je trouvais ingrate envers moi.
 Et à chaque fois que j’en voulais à cette vie, cette carte apparaissait devant moi, devant mes yeux et à ce moment que faire ? Que dire ? Que penser ?
 Je pris un soir mon téléphone et j’appelai le monsieur.
 Une fois, ça avait sonné et il n’a pas décroché , une seconde fois pareille et là je me suis dit que c’est mort lorsque j’ai essayé pour la troisième fois.
 A peine j’avais voulu déposer mon téléphone, il me rappela, je m’empressai de décrocher et je reconnu sa voix au bout du fil.
#AU_TELEPHONE.
– Oui allô.
– Allô.
– Oui! A qui ai je l’honneur si vous plait ?
– Moi ? C’est… Vous m’avez remis votre contact lors de… Nous nous sommes croisés dans les toilettes d’un snack.
– Ok! Passez au bureau demain à 8h. L’adresse est sur la carte et on parlera de vive voix.
– D’accord monsieur. Je serai là.
 Et il raccrocha.
 Je me suis demandé si effectivement il se rappelait de moi car cette façon de me répondre n’était pas assurante.
 Maintenant, la question que je me posais était de savoir si je devais partir là-bas ou pas. J’avais peur car je pensais seulement à des choses négatives.
 J’avais aussi peur de me mettre dans de sérieux problèmes. J’avais beaucoup lu et entendu des histoires sur des sectes dans lesquels on y entrait naïvement pour ne plus ressortir sain et sauf au risque de perdre sa vie.
 Oooh la vie… Pourquoi n’avais pas atterri dans une famille aisée ? Il a fallu que j’atterrisse là…
 Les paroles de mes grands frères ce soir là même à ma mère me pousseront à prendre la décision de me rendre le matin à 8h dans le bureau de ce monsieur.
– Si il ne veut rien faire, alors tu le fous à la porte! Il ne va pas rester là et te déranger. Il y’a d’autres qui sont plus jeunes mais pas lui.
– C’est à son âge que nous avions décidé de nous détacher de toi et chercher notre vie
– D’ailleurs, moi je ne lui enverrai plus aucun sous
– Ainsi que moi. Et tu n’as pas le droit de lui en donner.
 J’étais à côté de la porte qui menait au salon et j’écoutais cette conspiration contre ma personne… Oui j’ai voulu débarquer dans ce salon et leur demander pourquoi ils étaient aussi méchants mais j’ai préféré me venger d’une certaine manière.
 Réussir pour leur prouver que la vie pouvait basculer à tout moment et à mon tour leur montrer que je pouvais aussi réfléchir comme eux.
 J’ai pensé et j’ai tout de suite voulu réussir plus que mes grands frères et prendre soin re ma mère comme je l’avais tant souhaité.
 Le lendemain matin, je suis donc allé rencontrer ce monsieur. Je suis arrivé et j’ai trouvé plusieurs jeunes qui attendaient, on avait presque le même âge alors je me suis assis et j’ai attendu mon tour
 Pendant des heures, j’attendais jusqu’à ce que sa secrétaire vienne me chercher avant d’annoncer aux autres que c’était moi la dernière personne du jour et qu’ils devraient repasser demain plutôt.
 Je suis arrivé dans le bureau de ce monsieur que j’avais rencontré dans les toilettes, il était le directeur général d’une société qu’on appelait BRISS CORPORATION
Aujourd’hui, au moment où je vous parle, c’est moi le directeur général de cette société.
 Mais savez vous comment je suis arrivé là ?
A SUIVRE….

Episode 3

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 3

HABIB: Madame j’aimerai encore une autre coupe de champagne s’il vous plaît
– D’accord monsieur.
 L’hôtesse m’avait remarqué et savait qui j’étais. Son sourire et son regard en demandaient plus mais ce n’était pas mon style et je n’étais pas plutôt vraiment intéressé par ces choses actuellement.
 En plus ce qui m’attendait devant etait encore meilleur.
– Je suis admirative face à votre boulot monsieur Habib, vous représentez valablement le travail qu’a commencé monsieur …
HABIB: Merci à vous et c’est normal que je puisse le représenter, il a toujours été un père pour moi et je me suis promis de bien gérer son héritage
– Beaucoup de courage et que le ciel vous bénisse.
HABIB: Merci.
 Le ciel ? Bénir ? Je ne savais pas ce que ce genre de chose signifiait. Après quand on a beaucoup d’argent et qu’on vit une vie de luxe, il y’a des choses dont on s’en fou.
 C’était mon cas.
 Revenons à notre récit lorsque j’étais plus jeune…
 Dans le bureau de monsieur … J’avais trouvé pour quelqu’un que je soupçonnais d’être dans des cercles étranges, plutôt sympa, gentil, dégagé mais surtout vrai et honnête.
– Ah c’est toi qui m’as appelé hier! Tu sais plusieurs personnes m’appellent par jour. J’en rencontre beaucoup et je ne peux pas vraiment me souvenir de tout le monde au téléphone. Sinon, comment tu vas ? Mais je t’ai vu aux toilettes la dernière fois, j’ai pensé que tu devrais m’appeler le lendemain ?
HABIB: Je m’étais déplacé pour le village. Vous savez avec mes frères…
– S’il te plaît, tu peux me tutoyer! Je ne veux pas qu’on me vouvoie! Personne ici ne le fait
HABIB: Tu sais, avec mes frères on devait y faire un tour donc c’est un peu ça la raison. Alors dès que je suis rentré, j’ai pensé à t’appeler directement.
– Je comprends ! Ce n’est pas grave! Ce n’est pas grave! Bon maintenant dis moi, qu’est ce que tu veux dans ta vie ?
 Cette question aussi soudaine que brutale , je ne savais même pas quoi répondre honnêtement si ce n’était pas commencer à bégayer
– Écoute, n’ai pas peur de moi… Je sais à quoi tu penses, tu te dis que je sui dans une secte, que je suis un sorcier méchant qui aimerait ta vie ou ton sang mais détrompe toi… Je suis loin de tout ça. Sois honnête et sois vrai envers moi et si je peux t’aider je le ferai.
HABIB: Monsieur, je veux juste travailler. Je veux avoir un travail, un travail qui va me permettre de prendre soin de moi et de ma famille.
– Mais tes grands frères, ils sont en Europe, ne travaillent ils pas ?
HABIB: Je ne sais pas! Mais ce que je sais c’est qu’ils m’ont dit ne plus prendre soin de moi et que je devrai trouver un boulot si j’avais besoin d’argent
– Ok! Je vois! Bon dis moi qu’est ce que tu sais faire ?
HABIB: Tout ce que tu vas me demander de faire tant que c’est un travail honnête, je le ferai. Je peux m’adapter à tout faire.
– D’accord. C’est ton numéro là j’espère.
HABIB: Oui!
– Je t’appelle
HABIB: D’accord monsieur
– Tiens! Ceci c’est pour ton taxi quand tu reviendras !
HABIB: D’accord. Merci monsieur
– Je t’en prie! Bonne journée et surtout beaucoup de courage.
 Je ressortais de là avec un billet de 10.000 frs. Un billet que je n’avais plus touché depuis un bon moment. Mais ma satisfaction n’était pas concentrée sur l’argent mais plutôt sur l’avenir. Sans explication, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais fait confiance à ce monsieur dès que je l’avais entendu parler.
 Je suis rentré avec la ferme conviction que je trouverai mon avenir et mon bonheur rentre ses mains, ce qui sera le cas.
 J’attendais l’appel avec impatience. Il ne se passait pas un moment sans que je ne vérifie si mon téléphone avait sonné mais hélas, il semblait bien être occupé et prendre son temps.
 Trois bons jours sont passés, lorsque je reçois un appel. Je savais que c’est lui
#AU_TELEPHONE
– Habib, c’est monsieur … tu vas bien j’espère ?
– Oui monsieur je vais bien
– D’accord. Comme je te l’ai dit, je devais t’appeler alors je l’ai fait! Tu es où actuellement
– Je suis à la maison
– D’accord, trouve moi à l’auto école qui est juste avant mon entreprise
– D’accord monsieur j’arrive.
 A l’auto école ? Bon jusque là je ne me doute de rien… Je ne sais pas pourquoi subitement on doit se voir à l’auto école mais j’emprunte une moto et je m’y rends.
 Lorsque j’arrive, il est dehors entrain de parler avec le responsable de la dite auto école…
 Je tiens à vous rappeler que ce monsieur n’avait jamais un article qui coûtait cher sur lui, il était toujours en babouche ou tennis parfois même chaussures hommes, belle chemise, très beau pantalon bien repassé mais toujours propre.
 Lorsque je suis arrivé, il me fit signe de la main. Je m’approchai d’eux et il dit au promoteur de l’auto école que
– Voici même le petit en question.
– Bonjour monsieur
HABIB: Bonjour monsieur
– Bon Habib, si je t’ai appelé ici aujourd’hui c’est parceque je veux que tu apprennes à conduire. Je sais que tu ne sais pas conduire sauf si tu vas me surprendre
HABIB: Non je ne sais pas conduire évidemment.
– Voila! Donc ce monsieur est le promoteur de l’auto école. Je viens de payer pour que tu puisses conduire dans les plus brefs délais. Alors il te donnera le programme et tu pourras commencer
HABIB: D’accord.
 J’ai suivi le promoteur dans un premier temps, je suis allé prendre le programme ensuite, j’ai rejoins monsieur … à l’extérieur.
 Il m’attendait.
– C’est bon! Tu as eu ton programme ?
HABIB: Oui
– Voila. Maintenant, Euuh moi j’ai un peu faim, je ne sais pas si tu as mangé mais je peux t’inviter si tu veux
HABIB: Daccord avec plaisir.
 Ce que j’ai remarqué avec ce monsieur c’est que pendant que nous étions entrain de rouler, il s’arrêtait et sortait de sa malle arrière un plastique qu’il remettait à des SDF tout au long du chemin.
 Je me suis dis que c’est quelqu’un de juste généreux sans toute fois m’attarder sur son geste. Moi ce qui m’intriguait c’était pourquoi je devais apprendre à conduire…
 Je voulais savoir mais je n’osais pas lui poser la question…
A SUIVRE….

Episode 4

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 4

HABIB: Madame j’aimerai encore une autre coupe de champagne s’il vous plaît
– D’accord monsieur.
 L’hôtesse m’avait remarqué et savait qui j’étais. Son sourire et son regard en demandaient plus mais ce n’était pas mon style et je n’étais pas plutôt vraiment intéressé par ces choses actuellement.
 En plus ce qui m’attendait devant etait encore meilleur.
– Je suis admirative face à votre boulot monsieur Habib, vous représentez valablement le travail qu’a commencé monsieur …
HABIB: Merci à vous et c’est normal que je puisse le représenter, il a toujours été un père pour moi et je me suis promis de bien gérer son héritage
– Beaucoup de courage et que le ciel vous bénisse.
HABIB: Merci.
 Le ciel ? Bénir ? Je ne savais pas ce que ce genre de chose signifiait. Après quand on a beaucoup d’argent et qu’on vit une vie de luxe, il y’a des choses dont on s’en fou.
 C’était mon cas.
 Revenons à notre récit lorsque j’étais plus jeune…
 Dans le bureau de monsieur … J’avais trouvé pour quelqu’un que je soupçonnais d’être dans des cercles étranges, plutôt sympa, gentil, dégagé mais surtout vrai et honnête.
– Ah c’est toi qui m’as appelé hier! Tu sais plusieurs personnes m’appellent par jour. J’en rencontre beaucoup et je ne peux pas vraiment me souvenir de tout le monde au téléphone. Sinon, comment tu vas ? Mais je t’ai vu aux toilettes la dernière fois, j’ai pensé que tu devrais m’appeler le lendemain ?
HABIB: Je m’étais déplacé pour le village. Vous savez avec mes frères…
– S’il te plaît, tu peux me tutoyer! Je ne veux pas qu’on me vouvoie! Personne ici ne le fait
HABIB: Tu sais, avec mes frères on devait y faire un tour donc c’est un peu ça la raison. Alors dès que je suis rentré, j’ai pensé à t’appeler directement.
– Je comprends ! Ce n’est pas grave! Ce n’est pas grave! Bon maintenant dis moi, qu’est ce que tu veux dans ta vie ?
 Cette question aussi soudaine que brutale , je ne savais même pas quoi répondre honnêtement si ce n’était pas commencer à bégayer
– Écoute, n’ai pas peur de moi… Je sais à quoi tu penses, tu te dis que je sui dans une secte, que je suis un sorcier méchant qui aimerait ta vie ou ton sang mais détrompe toi… Je suis loin de tout ça. Sois honnête et sois vrai envers moi et si je peux t’aider je le ferai.
HABIB: Monsieur, je veux juste travailler. Je veux avoir un travail, un travail qui va me permettre de prendre soin de moi et de ma famille.
– Mais tes grands frères, ils sont en Europe, ne travaillent ils pas ?
HABIB: Je ne sais pas! Mais ce que je sais c’est qu’ils m’ont dit ne plus prendre soin de moi et que je devrai trouver un boulot si j’avais besoin d’argent
– Ok! Je vois! Bon dis moi qu’est ce que tu sais faire ?
HABIB: Tout ce que tu vas me demander de faire tant que c’est un travail honnête, je le ferai. Je peux m’adapter à tout faire.
– D’accord. C’est ton numéro là j’espère.
HABIB: Oui!
– Je t’appelle
HABIB: D’accord monsieur
– Tiens! Ceci c’est pour ton taxi quand tu reviendras !
HABIB: D’accord. Merci monsieur
– Je t’en prie! Bonne journée et surtout beaucoup de courage.
 Je ressortais de là avec un billet de 10.000 frs. Un billet que je n’avais plus touché depuis un bon moment. Mais ma satisfaction n’était pas concentrée sur l’argent mais plutôt sur l’avenir. Sans explication, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais fait confiance à ce monsieur dès que je l’avais entendu parler.
 Je suis rentré avec la ferme conviction que je trouverai mon avenir et mon bonheur rentre ses mains, ce qui sera le cas.
 J’attendais l’appel avec impatience. Il ne se passait pas un moment sans que je ne vérifie si mon téléphone avait sonné mais hélas, il semblait bien être occupé et prendre son temps.
 Trois bons jours sont passés, lorsque je reçois un appel. Je savais que c’est lui
#AU_TELEPHONE
– Habib, c’est monsieur … tu vas bien j’espère ?
– Oui monsieur je vais bien
– D’accord. Comme je te l’ai dit, je devais t’appeler alors je l’ai fait! Tu es où actuellement
– Je suis à la maison
– D’accord, trouve moi à l’auto école qui est juste avant mon entreprise
– D’accord monsieur j’arrive.
 A l’auto école ? Bon jusque là je ne me doute de rien… Je ne sais pas pourquoi subitement on doit se voir à l’auto école mais j’emprunte une moto et je m’y rends.
 Lorsque j’arrive, il est dehors entrain de parler avec le responsable de la dite auto école…
 Je tiens à vous rappeler que ce monsieur n’avait jamais un article qui coûtait cher sur lui, il était toujours en babouche ou tennis parfois même chaussures hommes, belle chemise, très beau pantalon bien repassé mais toujours propre.
 Lorsque je suis arrivé, il me fit signe de la main. Je m’approchai d’eux et il dit au promoteur de l’auto école que
– Voici même le petit en question.
– Bonjour monsieur
HABIB: Bonjour monsieur
– Bon Habib, si je t’ai appelé ici aujourd’hui c’est parceque je veux que tu apprennes à conduire. Je sais que tu ne sais pas conduire sauf si tu vas me surprendre
HABIB: Non je ne sais pas conduire évidemment.
– Voila! Donc ce monsieur est le promoteur de l’auto école. Je viens de payer pour que tu puisses conduire dans les plus brefs délais. Alors il te donnera le programme et tu pourras commencer
HABIB: D’accord.
 J’ai suivi le promoteur dans un premier temps, je suis allé prendre le programme ensuite, j’ai rejoins monsieur … à l’extérieur.
 Il m’attendait.
– C’est bon! Tu as eu ton programme ?
HABIB: Oui
– Voila. Maintenant, Euuh moi j’ai un peu faim, je ne sais pas si tu as mangé mais je peux t’inviter si tu veux
HABIB: Daccord avec plaisir.
 Ce que j’ai remarqué avec ce monsieur c’est que pendant que nous étions entrain de rouler, il s’arrêtait et sortait de sa malle arrière un plastique qu’il remettait à des SDF tout au long du chemin.
 Je me suis dis que c’est quelqu’un de juste généreux sans toute fois m’attarder sur son geste. Moi ce qui m’intriguait c’était pourquoi je devais apprendre à conduire…
 Je voulais savoir mais je n’osais pas lui poser la question…
A SUIVRE….

Episode 5

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 5

– Embarquement immédiat !!
 Il était temps de reprendre le vol vers le Mexique. Ils sont venus nous appeler et nous avons rejoins nos places respectives.
 Une coupe de champagne encore et j’étais cette près du hublot et je regardais à travers la fenêtre et brusquement ça me fit penser à monsieur…
 Et je me replongeai dans mes souvenirs…
 Monsieur … était quelqu’un de très gentil. Il m’avait accueilli ce jour comme on ne l’avait jamais fait. Il me demanda de faire comme chez moi même si je savais me comporter quelque part.
 Une fois à l’intérieur de ce château, je fus encore ébloui par le luxe qui s’y trouvait mais lui semblait s’en foutre.
HABIB: Elle est belle votre maison.
– Oui, elle est belle. Tant qu’on vit tout est beau ! Mais après…
 Je ne m’attardais jamais sur ses paroles, je me concentrais sur ce que je voyais qui lui appartenait. Peut-être un jour ce monsieur m’avait donné la clé de la vie mais je ne l’avais su malheureusement.
 Ça, je ne saurai vous dire…
– il y’a du champagne dans le bar. Sers toi comme tu veux
 Encore du champagne ? Je m’étais empressé d’aller chercher ce liquide mousseux qui éveillait mes papilles.
 Je remarquai que monsieur … était seul dans cette maison et j’en voulu savoir un peu plus
HABIB: Dites moi monsieur, vous n’êtes pas marié ?
– Tu ne cesseras de me vouvoyer, mais tu arrêteras lorsque tu voudras.
 On se mit à sourire, ensuite il repondit à ma question et me dit.
– Je vis seul depuis toujours! Je n’ai jamais voulu partager mes biens avec une profiteuse
HABIB: Une profiteuse ?
– Oui! Pour moi les femmes, je les voyais comme des parasites. Alors, j’ai préféré amasser autant d’argent pour me construire une vie de roi. J’avais l’impression que toute femme qui venait vers moi c’était pour ma richesse alors j’évitais. C’était parfois pour du plaisir personnel mais sans rien de plus.
HABIB: Même pas d’enfants ?
– Qui dit profiteuse, englobe tout ceci. Une femme pouvait me piéger et me coller une grossesse sur le dos.
HABIB: Ah bon ?
– Oui et laisse moi te dire que ça m’est arrivé !
HABIB: Je suis curieux.
– Ah il y’a des années, j’ai rencontré une fille très jolie et nous avons eu des rapports à répétitions, sauf que je ne faisais jamais d’erreurs. Puis un jour elle m’annonce qu’elle est enceinte… Je suis riche et là je lui dis qu’on va  vérifier si c’est moi
HABIB: Et c’était le tien ?
– Je dis à la fille de prendre soin de toute la grossesse, tous les frais et si dans 9 mois, à la naissance du bébé, après un test d’ADN, il s’avère que je suis le père, alors je lui rembourse ses dépenses triplement, je prends soin de l’enfant toute sa vie et je fais de lui un héritier
HABIB: En réalité est ce que toi même, tu voulais un enfant ?
– Non! Je n’en voulais pas. Et merci à ce moment là, j’avais eu raison. L’enfant n’était pas de moi. Je l’ai dégagée de ma vie sur le champ
HABIB: Donc tu vis seul dans une si grande maison ?
– Seul depuis des années. Mais laisse moi te surprendre, aujourd’hui je regrette beaucoup de choses.
HABIB: Laquelle ?
– La vie
HABIB: Comment ça la vie ? Tu as tout, une belle maison, de belles voitures et aussi de grandes entreprises.
– Hahahaha! Pour toi c’est ça la vie ? Écoute moi jeune homme, si tu te comportes bien, je te promets que je te léguerai mon entreprise avant de mourir. Je mettrai tout en ton nom et tu resteras le directeur général.
HABIB: Hahahaha… Tu plaisantes !
– Du tout! Je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas de femme. Je n’ai même pas de frère… J’ai juste des amis et les gens comme toi que j’aide.
 Et là il ajouta quelque chose. Une phrase que je n’avais pas compris à l’instant. Une phrase où il avait tout dit mais je n’avais pas été attentif
– Je serai couché dans un cerceuil de moins de deux mètres tout serré à l’intérieur et je m’en irai sans tout ça. Alors aujourd’hui je donne si je trouve que je peux le faire.
 Moi en ce moment, j’étais concentré sur les biens qui m’attendaient si ce monsieur faisait exactement ce qu’il avait dit. Je n’étais plus attentif aux conseils de celui qui avait en réalité compris la vie.
 Cette vie qui allait me rattraper… bientôt.
Je commence à travailler pour monsieur en tant que chauffeur. J’ai vite appris et c’était plutôt facile. Je le conduis partout, j’ai de grands avantages jusqu’au jour de mon salaire où il me remet 300,000.
– Tu peux donner 100.000 à ta mère, le reste c’est pour toi
 Le remercier est petit… Je me promets d’être respectueux et assidu… Je vois les gestes de ce monsieur sans toutes fois regarder. C’est à dire, je vois ce qu’il fait mais je ne retiens rien.
 Je suis jeune et naïf à cette époque. Du coup tout ce qui m’intéresse, c’est l’argent et la réussite.
 En trois mois, je commence à m’en sortir… Ma mère aux petits soins et mes frères aussi.
– Laisse moi à l’église.
 Il y allait chaque dimanche mais moi je l’attendais toujours dans la voiture. Je ne cherchais même pas à savoir ce qu’il y allait faire. Il ne me parlait jamais de ça, peut-être que oui mais je n’étais jamais concentré pour l’écouter dans ce genre de sujets.
 J’aurai tout de même appris qu’il était un grand donateur dans cette église et qu’il était à 80% responsable de la construction.
 Je me suis donc demandé ce qu’il gagnait en retour après tout cela mais je n’avais pas de réponses. Ou alors j’avais la réponse mais je ne savais pas encore…
 J’ai travaillé avec monsieur … pendant deux ans et demi. Un soir il m’appelle dans son salon et me tend des papiers
HABIB: Qu’est ce que c’est ?
– Bah lis!
J’ai ouvert et là je constate quelque de magnifique lorsque mes yeux s’écarquillent.
HABIB: Vous l’avez vraiment fait ?
– Je te l’avais dit. Tu t’es bien comporté et merci beaucoup pour tout
HABIB: Attendez, c’est moi le nouveau directeur général?
– Jusqu’à ce que tu lègues aussi à une autre personne. Tu sais ce sont des choses qu’on trouve, on va passer et ça va toujours rester ! C’est toi qui as été choisi.
 J’étais très occupé à jubiler que d’écouter ses dires…
 Et pour de vrai, je fus nomme directeur général. Monsieur … annonça son retrait des entreprises et alla se reposer chez lui jusqu’au jour où il s’était endormi dans son sommeil, ceci pour ne plus jamais se réveiller.
– Monsieur ! Monsieur ! Nous sommes arrivés.
 On venait d’arriver au Mexique.
HABIB: Désolé, le champagne m’a un peu assommé ! Merci !
A SUIVRE….

Episode 6

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 6

– Monsieur votre chauffeur vous attend à l’extérieur.
HABIB: Merci monsieur. Aidez moi à transportez ces bagages je vous en prie !
– Avec plaisir.
 J’étais au Mexique… Changer d’air. C’est fou comme ça me faisait du bien… J’ai rejoins la voiture qui m’attendait à l’extérieur et j’y suis entré.
 Le confort comme j’aime et bien sûr ma coupe de champagne… Un petit trajet pour arriver à l’hôtel, le temps pour moi de vous parler de celui qui m’a donné et offert la possibilité d’avoir tout ce que je souhaitais.
Revenons à notre récit…
Monsieur … était décédé dans son sommeil. Sa mort avait fait couler beaucoup d’encre. Les journaux et même les chaînes de télévisions ou encore de radio se demandaient comment il avait fait pour mourir dans son sommeil. Savait il qu’il devait s’en aller pour toujours ?
 Certains témoignages des personnes qui l’avaient vu pour la dernière fois demeurait mystérieux. C’est comme si il disait aurevoir à chacun d’eux.
 A un qu’il n’avait vu depuis des années, il était allé le voir et lui avait dit qu’il tenait à le voir car personne ne sait le moment ni l’heure à laquelle la mort viendra frapper à la porte.
– Je lui avais dit de ne pas dire des choses pareilles mais il m’a répondu que c’est la vie et on n’y peut rien! Je ne savais pas que c’était un aurevoir que mon ami était venu me dire.
 Un SDF parmi ceux qu’il avait l’habitude d’aider aussi avait témoigné en disant que lorsqu’il était passé lui remettre son dernier paquet, il lui avait dit que si il arrivait qu’il ne passait plus, qu’il ne le revoyait plus, quelqu’un d’autre le ferait à sa place.
– Je lui ai demandé pourquoi depuis des années qu’il nous nourrit, c’est aujourd’hui qu’il pense à ça ? Il m’a juste sourit et il est parti. C’était la dernière fois que je le voyais.
 J’étais très intrigué, même si je ne me souvenais point des véritables paroles de cet homme parce que tout mon esprit était focalisé sur la richesse et l’héritage qu’il m’avait légué.
 J’avais peur que des gens mal intentionnés me l’arrachent mais il avait donné des documents à ses avocats. Des documents qui attestaient que j’étais le nouveau propriétaire de BRISS CORPORATION.
 Après l’enterrement qui s’était très bien passé où monsieur … ne recevait que des témoignages positifs avant d’être mis sous terre pour toujours, quelques derniers détails, je deviens donc officiellement le nouveau patron et c’est ainsi que ma nouvelle vie était sur le point de commencer.
 Je m’en sortais plutôt bien pour quelqu’un qui était novice… Ce n’était pas facile mais j’avais gardé Agathe la vieille secrétaire de très longtemps de monsieur …
 C’est d’ailleurs lui qui m’avait demandé de le faire.
 Agathe était une femme assez mûre mais qui avait beaucoup d’expérience et avec elle, je savais que je devais acquérir rapidement de l’expérience et aussi des connaissances.
 Agathe était très proche de monsieur …. Et d’après ce qu’elle m’avait dit, il lui avait aussi parlé de moi depuis.
– Il m’avait dit que si il n’était plus là, tu es celui qu’il aimerait que tu gères cette partie de l’entreprise.
HABIB: Dites moi madame, monsieur … m’avait juste choisi ou alors, il attendait quelque chose en retour ?
– Juste choisi. Il n’attendait rien! Dis moi jeune homme, si tu as un plat de nourriture et que en réalité tu te rends compte que tu ne pourras le manger, le jetteras tu ou alors tu en donneras à celui dont tu penses être dans le besoin ?
HABIB: Sais pas! J’en garderai sûrement pour manger après.
 J’avais répondu ainsi dans la blague, histoire d’arracher un sourire car je ne savais même pas où elle voulait en venir.
 Elle m’a sourit et m’a dit.
– J’espère que vous avez compris ce qu’il voulait vous dire lorsque vous marchiez ensemble
HABIB: Dites moi Madame Agathe, monsieur … savait il qu’il devait mourir ?
 Elle marqua un temps de pause, avant de reprendre son souffle et me répondre…
– Certaines personnes le savent, certaines aussi sont surprises… À toi de comprendre !
 Je me demandais si j’étais dans un monde d’énigmes mais ça ne me faisait rien.
 J’étais le nouveau boss !!
 Et c’est ça qui était encore plus intéressant et important !
 Très rapidement j’ai vu de l’argent entrer, je me demandais comment quelqu’un pouvait gagner autant d’argent juste en déposant une signature sur un papier.
 J’attendais toujours la partie où on m’aurait demandé de faire un sacrifice ou encore un truc louche, sauf que cette partie la ne devait jamais arriver.
 Ce monsieur était bon, tout simplement bon!!
J’ai passé des années à gérer l’entreprise. J’ai sorti ma famille de la misère. Mes frères m’ont demandé de l’aide plusieurs fois mais moi je refusais et je leur avais interdit le chez moi.
 Je leur ai dit que la seule personne dont je prendrai soin sont ma mère et peut-être si je veux mes petits frères car j’étais prêt à les traiter de la manière qu’ils m’ont fait.
 J’ai donc commencer par ma compétence et avec l’aide de Agathe à gagner de costauds contrats avec des partenaires. J’ai commencé à voyager et prendre goût à la vie de luxe.
 J’oubliais les bases et ceci jusqu’aujourd’hui.
 Un héritier n’est pas seulement celui qui hérite des biens d’une personne mais aussi de sa façon de gérer les entreprises et même les hommes.
 Ça je l’oubliais et j’étais plus concentré sur le gain, l’argent , la maille…
– Monsieur nous sommes arrivés à votre hôtel
HABIB: D’accord merci.
 Je venais donc d’arriver à l’hôtel et j’allai dans ma suite pour me reposer après avoir pris un bain. J’étais accompagné par le bagagiste.
 Il me déposa et je suis entré dans la suite que j’avais réservée.
– Bon séjour monsieur
HABIB: Merci
 Je me suis déshabillé et je suis directement allé dans la salle de bain et pendant que j’y étais, j’entends frapper à la porte.
 Une fois, deux fois, trois fois…
HABIB: Repassez plus tard, je suis entrain de prendre mon bain !
 Avais je crié mais la personne insistait… Alors là je me rince, j’enroule une serviette pour aller voir de qui il s’agit et là je tombe sur une chose.
 Une chose qui me tend une montre…
A SUIVRE….

Episode 7

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 7

C’était tellement rapide que je ne saurai vraiment vous décrire exactement ce que j’avais vu. Je sais juste que c’était quelque chose de noire qui n’avait point de sourire mais rien qu’après avoir déposé les yeux sur elle cette seconde là, j’ai ressenti de la tristesse, des pleures et un violent froid qui traversa le long de mon dos.
 J’ai juste pensé à un courant d’air avant de me rendre compte que dans mes mains je tenais une montre électronique où était affiché un compte à rebours.
 Un compte à rebours qui marquait sur l’écran: 2 ANS
 Je levai encore la tête pour bien voir ce qui était devant moi, que la chose avait disparu.
 J’avais la montre dans mes mains et je me demandais ce que je pourrai en faire. Je suis tout de même allé à l’intérieur avec et je l’ai déposé sur la table avant d’aller continuer mon bain.
 Puis je me suis préparé pour un dîner avec des partenaires. Je suis sorti et nous sommes allés manger et boire du champagne ensuite je suis rentré.
 Je ne prêtais pas attention à cette montre pour dire vrai, je ne comptais même pas l’emporter à mon retour d’ailleurs. Cette nuit alors que je dormais, je fais un rêve où je suis dans un rang, un très long rang. Tellement long que les personnes que je voyais au bout étaient comme des petits points. Mais ce n’était pas ce qui m’avait en réalité intrigué. Ce qui m’intriguait c’était les cris qui je ne faisais que entendre à chaque seconde.
 Par curiosité, je me retourne et je demande à celui derrière moi.
HABIB: Dis moi, qu’est ce qu’on fait aligner là?
– On est sur le rang de la mort !
HABIB: Le rang de la mort ? Mais qu’est ce qu’on fait alignés sachant qu’on s’en va pour mourir ?
– Si tu es là, c’est simplement parce que ton temps est proche alors attends ton heure.
HABIB: Mon temps est proche ? Mais comment ça ?
– Lorsque je regarde, j’estime qu’il te reste maximum deux ans de vie sur terre ensuite tu vas mourir comme ceux là qui crient là-bas devant.
 Dès qu’il termina sa phrase, je me réveillai en sursaut et je me rendis compte que ce n’était qu’un cauchemar. Un cauchemar dont je ne souhaitais plus me rappeler , ni même en parler pourtant je venais d’avoir plutôt une révélation.
 Jusqu’ici, je ne fais pas de liaisons entre la montre et mon cauchemar. Je n’arrive même plus à m’endormir. Je préfère allumer ma machine et regarder les comptes de l’entreprise et travailler aussi sur de nouveaux partenariats et ceci jusqu’au matin.
 Je sors de la suite et là j’ai l’idée d’aller ailleurs. Je pense à ce que j’ai vu dans la chambre et ce rêve, pour moi cet hôtel est peut-être hanté.
 Ce jour là, je plie toutes mes choses et je sais bel et bien que je ne prends pas cette montre. Je réserve dans un autre hôtel plus luxueux et je m’y installe.  
HABIB: C’est encore plus cool ici.
 Me dis je… Je sors mes effets du sac et je les accroche. Je ressors m’amuser un peu pour me changer d’idée. Je suis tout seul et j’abuse un peu sur le champagne.
 A un moment de la nuit, je vois quelque chose se faufiler entre les personnes qui dansent dans le circuit. Les gens semblent ne pas le voir sauf une seule personne : Moi
 La chose passe entre les gens et on dirait bien qu’elle veut que je l’aperçoive. Si tel est le cas, alors le but est atteint.
 Une fois de plus encore je suis naïf et je me dis que c’est sûrement l’alcool. J’arrête de boire et le chauffeur de l’hôtel me raccompagne à la suite. Je rentre et je m’endors.
 Cette fois, je ne rêve pas, c’est plutôt tranquille.
 Des jours passent et désormais tout est calme. Je rencontre des partenaires et aussi des amis. Je fais des soirées privées avec eux et des filles. Bref je m’amuse.
 Je profite à fond de mes vacances et par la, je visite deux , trois quatre villes et j’ai oublié les derniers incidents ou mauvais présage.
 Sauf que si moi j’ai oublié, elle n’est pas prête de me lâcher.
– Monsieur Habib j’espère que nous pourrions travailler ensemble. Ça me fait tellement plaisir de voir un jeune comme vous suivre les traces de votre père, car monsieur … était un père pour vous
HABIB: Oui je remercie vraiment le ciel de l’avoir croisé.
– Un partenariat de cinq ans et je vous serez reconnaissants.
HABIB: Je verrai ça dès mon retour au Cameroun et je vous dirai
– Merci.
HABIB: Merci aussi à vous.
 Je concluais de nouveaux partenariats avec des hommes d’affaires. Je me voyais dans un luxe incroyable. Je me demandais où je pourrai bien aller vivre maintenant si je gagnais ce contrat.
 Je pourrai aller passer du temps dans un pays que je n’avais jamais visité. Pourquoi pas ? Oui ça me tentait, mais il fallait déjà que je pense à rentrer.
 Dans trois jours, ça devait faire un mois que j’étais au Mexique.
 Voici donc comment je range mes affaires après avoir réservé un vol pour la nuit. Pendant que j’essaye de mettre mes vêtements dans un sac, je sens quelque chose qui bloque. Je mets la main et qu’est ce je sors de là ? La fameuse montre
HABIB: Mais qu’est ce que toi tu fais là ? Je t’ai abandonné de l’autre côté.
 En regardant ce qui est affiché, il est inscrit: 1 AN 11 MOIS
 Je me rappelle que c’était deux ans il y’a un mois mais je n’arrive pas toujours à faire le rapport avec moi. Même mon cauchemar qui en réalité était une révélation ne me passe à l’esprit en ce moment.
 Je sors l’objet de mon sac, je mets mes vêtements et au moment de rentrer, je vais le laisser à la réception.
HABIB: Je ne sais pas à qui elle appartient cette montre mais j’ai préféré la laisser ici.
 Là, je pense que je me suis débarrassé de cet objet mystérieux. J’entre dans la voiture et je rejoins l’aéroport où je prendrai mon vol pour retourner au Cameroun, où l’histoire débutera….
A SUIVRE….

Episode 8

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 8

J’étais loin d’imaginer ce qui devait se passer dans la suite de ma vie… Ma vie n’allait plus être la même mais ça je ne le savais pas encore…
 J’étais dans l’avion pour le Cameroun et je consommais comme à mon habitude du bon champagne. Je me doutais que quelque chose d’étrange allait se passer.
 J’étais en première classe et j’étais seul d’ailleurs dans ce compartiment lorsque je vis quelqu’un entrer. Je me souviens que je m’étais endormi mais c’est cette sensation de savoir que quelqu’un était entré où j’étais qui m’avait réveillé et lorsque j’ouvris mes yeux, je le vis de dos avec un pardessus noir
 Il alla s’asseoir confortablement devant moi sans toutes fois me montrer son visage… Ça ne me dérangeait pas du tout car chacun était libre de payer son billet selon ses moyens.
 Je me souviens que j’ai encore bu une coupe et j’ai eu sommeil. Un sommeil qui me plongea dans les profondeurs d’un rêve. Dans ce court rêve, j’étais dans l’avion et le monsieur devant moi en pardessus noir était assis, puis il se leva et vint me demander un peu de mon champane.
J’avais pris une bouteille cette fois.
HABIB: Comment vous arrivez à prendre une première classe mais vous voulez mon champagne ?
– J’en ai demandé à l’hôtesse depuis mais elle ne m’en a pas encore apporté.
HABIB: Eh bien vous attendez! Je ne sais pas pourquoi je partagerai le mien. En plus il est presque à la fin.
– Savez vous que où vous irez, il y’en aura pas ?
HABIB: J’irai où ?
– Vous le saurez! Regardez un peu votre verre.
 Je regarde mon verre et qu’est ce que je vois à l’intérieur ? Du sang.
HABIB: Mais…
 Je lève les yeux pour avoir des explications et le monsieur a disparu mais le sang a remplacé le champagne dans mon verre.
 Au même moment je me réveille en criant. Je sors de mon rêve, j’ouvre les yeux et je regarde devant moi où il était venu s’asseoir, il n’y est plus.
 Je panique, je fais appel à une hôtesse et je lui demande.
HABIB: S’il vous plaît, il y’a un monsieur qui est venu s’asseoir devant moi tout à l’heure ! Qui c’était ?
 L’hôtesse me regarde bizarrement. Elle est totalement perdue. Elle ne comprend pas ma question. Tout simplement parce qu’elle ne reconnaît pas qu’une personne soit entrée là
– Monsieur il ny’a personne d’autre que vous ici !
HABIB: Je vous dis, il y’a un monsieur en pardessus noir qui est venu s’asseoir devant moi tout à l’heure. Je me suis juste assoupi et il a disparu.
– Monsieur, je vous assure qu’il n’y a personne. Dites moi à quoi il ressemblait
HABIB: Je n’ai pas pu voir son visage, il était de dos. Lorsqu’il est arrivé, il est directement allé s’asseoir.
 L’hôtesse fait appel à sa collègue. Elle lui pose des questions mais celle là aussi me rassure qu’il n’y avait personne dans la première classe à part moi.
 Je me dis que c’est sûrement le champagne ou alors c’était mon rêve. Mais je pense plutôt que l’option du rêve et je m’excuse chez l’hôtesse.
 Sauf que je suis persuadé que j’avais vu quelqu’un entrer.
 Tout ça m’intrigue mais en réalité ne me fait pas peur du tout.
Enfin pour l’instant.
 Le voyage continue et à tout moment j’ai cette mauvaise impression qu’il y’a quelqu’un près de moi, qu’il y’a quelqu’un qui me surveille. Oui, je sens une présence, une présence invisible mais je ne sais qui c’est , je ne sais même pas si c’est vrai ou alors ce sont mes sens qui me jouent des sales tours.
 C’est par là que interviendra ma première leçon. Une leçon que je ne vais d’ailleurs pas comprendre du tout.
HABIB: Mademoiselle, excusez moi.
– Oui monsieur.
HABIB: J’aimerai savoir si il y’a encore des places en éco
– En éco ?
HABIB: Oui
– Vous voulez aller vous asseoir en éco ?
HABIB: Oui, je me sens seul ici et je ne sais pas trop… bref j’aimerai savoir si il y’a encore une place.
– Je vais regarder
HABIB: Merci.
 Qui m’aurait dit ? Même la première fois que j’avais pris l’avion, je ne m’étais pas assis en classe économique mais j’étais entrain de demander à y aller.
– Monsieur il reste une place
HABIB: D’accord. Elle est où ?
 Le constate lorsque j’avais quitté la première classe pour la classe économique… Toutes ces personnes de classe sociale basse qui se ressemblait.
 Ça me faisait très bizarre de m’asseoir près d’eux. On avait encore pour beaucoup d’heures de vol.  
 Allais je supporter ?
 On alla me montrer cette place à côté d’une femme âgée qui dormait. Je n’aimais pas les vieilles personnes, pas que je les détestais mais je n’aimais juste pas être près d’elles.
– C’est la dernière place.
HABIB: D’accord allons y!!
 Nous sommes allés et elle m’a installé.
 Les regards sur moi quand je sortais de la première classe… Entre ceux qui me reconnaissaient et ceux qui étaient surpris , j’avais au moins une cinquantaine de regard posés sur moi.
 J’allai m’asseoir près de la vieille et lorsque je déposai mon fessier sur le siège, elle sursauta brusquement, se réveillant de son sommeil et me regardant comme un esprit.
 On ne m’avait jamais regardé de cette manière là et c’était profond et obscure. J’avais cru lire ma vie dans son regard.
– Ce n’est pas vous monsieur Habib ? L’homme d’affaires ?
HABIB: Oui c’est moi madame
– Et que faites vous où il y’a les pauvres, pourtant vous êtes assez riches.
HABIB: Je suis dans un avion c’est tout. Hahahaha
– J’aurai aimé dire que vous me rappelez votre ancien patron mais vous ne lui ressemblez pas du tout.
HABIB: De qui vous parlez ? Monsieur …
– Oui je parle de lui. Je l’ai connu et côtoyé. Si c’est lui qui était assis près de moi, ça ne m’aurait pas surpris mais vous, vous vous dites que marcher ou être où se trouvent les pauvres est une abomination.
HABIB: Comment pouvez vous dire des choses pourtant vous ne me connaissez pas ?
– Je connaîs trop de choses pour une vielle femme. Vous ne pouvez pas imaginer.
 Puis, le même regard sur moi, dans mes yeux et elle me dit.
– La mort , elle vous traque !!
 Je n’ai pas supporté car j’ai eu une bonne raison de détester les vieilles personnes… J’ai rappelé l’hôtesse et je lui ai dit que je rentrais en première classe.
HABIB: Je pense m’être trompé, je vais finalement rester où j’étais…
A SUIVRE….

Episode 9

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 9

Ce voyage devait sûrement être le plus moche de toute mon existence. Je ne m’étais jamais senti aussi mal et apeuré.
 Lorsque je me suis levé pour regagner ma place d’origine, Je n’avais même plus osé regarder cette vieille de peur qu’elle me dise encore quelque chose qui devait sûrement me mettre en trombe.
 Je suis retourné en première classe et j’ai préféré subir les sensations des esprits que de rester aux côtés de cette vieille inconnue tout en espérant que je ne devais plus les ressentir.
 Une fois installé, j’avais les yeux grands ouverts pour les voir mais rien. Juste que je ressentais toujours cette peur là en moi.
 Je voulais vite arriver chez moi et me reposer. Je n’allais pas voyager d’aussi tôt à nouveau c’est clair.
 Première escale, on descendit de l’avion et où on allait attendre pour embarquer dans quelques minutes, je marchais derrière des gens quand soudain, je reconnu le pardessus du monsieur qui était venu s’asseoir avec moi entre les personnes.
 Moi d’essayer de mieux voir, et lui qui avançait aussi plus vite. Ce qui m’intrigua c’est qu’il n’avait aucun sac, même pas le simple petit plastique dans ses mains.
 J’essaye de le suivre du regard, lorsque deux personnes viennent passer devant mon champ visuel et c’est ainsi que je le perds de vue.
 Qui est ce ? Ou alors qu’est ce que c’est ?
Cette histoire devient un peu sérieuse à mon goût, alors je préfère être sur mes gardes. Je vois la police de l’aéroport et je leur en parle. Ils me rassurent qu’ils vont vérifier l’avion avant le prochain décollage.
 Ça me rassure un peu car ils le feront vraiment. Alors lorsque tout le monde se trouve dans l’avion, ils viennent inspecter mais aucun homme en pardessus noir… Ils arriveront même jusqu’à me venir me le dire et me promettre que cette fois, il n’y a pas de Monsieur en pardessus.
 Je les remercie et l’avion va décoller.
 Tout m’a l’air calme désormais, j’ai arrêté de boire car je me dis que l’excès d’alcool peut être responsable de tout cela. Du coup, je préfère juste regarder un film et écouter de la musique durant le vol.
 Tout se passe bien, jusqu’à ce que l’on arrive enfin au pays. Je suis sur mes terres et très content de respirer enfin de l’air pur
 En passant dans le hall, je croise cette vieille dame qui est assise sur une chaise… elle semble attendre qu’on vienne la chercher.
 Une fois de plus, nos regards se croisent mais directement je détourne le mien. Cette vieille inconnue me fait extrêmement peur.
 A l’extérieur, m’attend mon chauffeur. Je le rejoins avec mes sacs, il les charge dans la voiture et on prend la route. Je lui demande de ne pas s’arrêter car je veux retrouver le chez moi le plus tôt possible.
 Je n’ai jamais été autant traumatisé lors d’un voyage.
 Je peine même à le lui raconter car je me dis que ça ne vaut pas la peine… Et que de toutes les façons, ça ne se répétera plus.
 Sauf que pendant qu’on roule, je constate que nous sommes arrêtés et à moi de lui demander pourquoi est ce qu’on s’arrête
– Un deuil patron, un cortège.
 C’était comme de la magie. Peut-être que c’en  était même.
HABIB: Mais quel est ce deuil qui mobilise toute une circulation ?
– Aucune idée patron.
 Je baisse légèrement ma vitre pour regarder de qui il s’agit et qui vois je sur la grande photo agrandie ?
 La vieille inconnue de l’avion.
Il en fallait tellement assez pour que je puisse la confondre à une autre personne. J’aurai parié ma vie que c’était elle.
 Ma stupéfaction laissa mon chauffeur ébahi. Puis il me demanda si je connaissais cette dame.
 J’avais même eu du mal à lui répondre car qu’est ce que j’allais lui dire et par où allais je commencer
HABIB: Oui ! Enfin je crois! J’ai voyagé avec elle et je viens à peine de la laisser à l’aéroport assise lorsque je sortais.
 Cette situation m’intrigue tellement que je descends de la voiture et j’interpelle une des personnes concernées par le deuil et je lui demande.
HABIB: Excusez moi, j’aimerai savoir quand est ce que cette dame est décédée.
– Il y’a deux mois!
HABIB: Deux mois ? Vous êtes sérieux là ?
– Il s’agit de ma grand mère
HABIB: Désolé. C’est juste qu’elle m’a ressemblé à une personne que j’ai vue. Mes sincères condoléances pour votre grand mère.
– Ok! Merci beaucoup monsieur Habib.
 Qui ne me connaissait donc pas ? Mais cette gloire , où allais je donc l’amener ? Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?
 Je rejoins la voiture et mon chauffeur me demande si c’est vraiment elle, je lui réponds que oui. Tout compte fait, je lui narre la petite histoire mais à la fin, je me rends compte qu’il ne me croit pas.
 Pour lui sûrement, je suis en plein délire. Je n’ai pas de force pour me justifier. Je lui demande de me laisser à la maison.
 J’arrive à la maison et je dépose mes bagages, j’ouvre mon sac principal et là première chose sur laquelle je tombe c’est…
HABIB: Encore cette montre ? Mais qu’est ce que cette montre, mais pourquoi elle me suit cette montre ?
 Je la sors de mon sac , je la remets à mon chauffeur et je lui demande de me chercher une personne qui pourrait m’expliquer l’origine de l’objet.
 Il s’y connaît un peu dans ce genre de chose.
– D’accord patron !
 Il s’en va…
Moi je reste intrigué par tout ce tourbillon de choses qui m’arrive … Je réfléchis beaucoup et j’ai à la fois peur.
 Cette vieille femme qui m’a d’abord dit dans l’avion que la mort me traque, après je la vois, elle est décédée ensuite cette montre qui me suit partout. C’est de trop, j’ai besoin d’une explication.
 Deux jours passent, je ne demande rien à mon chauffeur. J’attends que lui même il vienne me dire. Chose qui ne tarde pas car lorsqu’il me parlera de la montre, il me dira.
– Boss, le monsieur chez qui j’ai apporté la montre veut te voir toi même.
HABIB: Mais pourquoi ? Il pouvait te dire à toi ce que c’est et tu venais me dire.
– Il a dit que c’est mieux que tu sois là toi même.
HABIB: D’accord.
 Je trouve du temps, deux jours après et je me rends chez le monsieur. Un vieux marabout dans une vieille cabane puante d’herbes.
 J’entre , je m’asseois. Il me regarde et me tend la montre.
HABIB: Mais, on m’a dit que vous alliez me dire ce que c’est
 Il ne parle pas, me regarde, regarde autour de moi, comme si il voyait quelque chose ensuite, il me dit
– Elle ne compte même pas te lâcher.
HABIB: Qui elle ?
– La mort
HABIB: La mort ? Mais où est elle ?
– Là, près de toi , avec toi !
Je regarde à côté et je ne vois rien , puis il ajoute.
– Tu ne la verras pas quand tu t’y attendras. Tu la verras seulement lorsque, tu ne t’y attendras pas.
HABIB: Et c’est quoi le rôle de cette fichue montre ?
– C’est le temps qu’il te reste à vivre…
A SUIVRE….

Episode 10

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 10

Dans un premier temps pour être franc, j’avais commencé à rire… je riais car il était impossible pour moi de croira à une telle chose.
HABIB: Pardon ?
– Oui monsieur, la mort a frappé à votre porte.
HABIB: Quelle porte c’est qui la mort ? Vous parlez là on dirait que quelqu’un est venu frapper à ma porte
– Vous ne vous souvenez pas de comment vous avez obtenu cette montre.
 Là quand même, je me rappelai de ce soir au Mexique où cet étrange personnage était venu me toquer pour me donner cette montre étrange.
 Mais je n’étais pas prêt d’accepter cela aussi facilement…
– Ceci est votre temps!
HABIB: Hahahahaha! Comment ça le temps qu’il me reste à vivre ? Hahahaha! Je ne peux pas mourir maintenant. C’est impossible.
– Qu’est-ce qui vous fait croire que vous n’allez pas mourir maintenant ?
HABIB: Mais parce que c’est impossible! Je ne suis pas prêt à mourir maintenant. Quel âge j’ai ?
– Y’a t’il un âge pour mourir ?
HABIB: Je suis trop jeune pour mourir et aussi j’ai encore des choses à faire.
 A cet instant, c’était impossible pour moi d’accepter celà… Je savais que ce charlatan comme je le qualifiais déjà dans ma tête était entrain de me raconter des histoires tout simplement.
 Il s’est mis à insister, à vouloir m’expliquer mais comme d’habitude, je n’étais pas attentif et je ne sais pas ce qu’il m’avait dit que moi, je voulais déjà m’en aller de là.
HABIB: Donc si je devais mourir, c’est une montre qui devrait me le dire ? Je ne pense pas! Peut-être c’est vous qui essayez de le tuer!
– Négligez vous les signes que vous avez vus ? Cette femme dans l’avion, ce monsieur en par-dessus. Vous pensez vraiment que ce sont des choses anodines alors ?
HABIB: Pour moi ça ne veut rien dire!!  Pour moi ce sont des choses qui peuvent arriver et qui sont arrivés mais en quoi ça me concerne ? Pourquoi moi ?
– Monsieur…
HABIB: De toutes les façons, je suis fatigué d’écouter vos histoires. Combien elle fait votre consultation ou je ne sais comment vous appelez ce mensonge ? Je vous paye et je m’en vais d’ici au plus vite.
 Ce monsieur me regarda et me donna son prix, que je m’empressai de payer aussi rapidement possible.
 Je me suis levé et avec cette montre je l’ai abandonné, je suis allé dans ma voiture et j’ai demandé au chauffeur de démarrer.
HABIB: Tu me laisses à la maison rapidement.
– Monsieur ça va ?
HABIB: Ne me pose pas de question et fais ce que je te demande !
 Le monsieur dans la maison avait dit une phrase pendant que je m’en allais.
– Tu n’échapperas pas! Réjouis toi d’être parmi ceux qui sont prévenus mon cher et essaye de…
 La fin je ne l’avais pas écouté et je n’en avais même pas envie…
 Pendant le trajet je réfléchissais. Je ne sais pas pourquoi je refusais d’accepter cette réalité. Peut-être par ignorance aussi. Parfois je me posais cette question: Et si c’était vrai ?
 Et si c’était vrai que je devais mourir, si c’était vrai qu’il me restait en réalité moins de deux ans !
 J’avais 45 ans…
 N’allais je donc pas atteindre la cinquantaine ? Je refusais d’y croire.
 Arrivé à la maison, je suis allé dans la chambre , j’ai pris un bain espérant que tout ceci passe.
 J’étais dans la salle de bain et j’entends des pas dans la chambre… Je vis seul mais qui ça peut bien être.
HABIB: Qui va la ?
 Silence totale mais les pas dans la chambre, je les entends toujours et toujours… je rince mon visage et je vais voir qui c’est quand j’aperçois juste une ombre qui ressort de la chambre comme de la fumée.
 J’ai l’impression qu’elle s’évapore. Je regarde sur le lit et je vois la montre.
 Encore cette montre…
J’appelle mon chauffeur et je la lui remets
HABIB: Rapproche toi d’un poste de police je t’en prie. Ensuite tu demandes qu’on te donne l’origine de cet objet, tu viens me dire. Surtout précise que c’est moi qui t’envoie.
– Mais monsieur.
HABIB: FAIS CE QUE JE TE DIS !!
 Je deviens très agressif et nerveux car c’est à ce moment précis que je commence à douter réellement de ma vie. Je pense un peu à ma fin mais elle parait encore flou jusque là.
 Je dois me rassurer.
 Mon chauffeur s’en va au poste de police et les enquêtes plus les recherches prennent des jours. Lorsque j’ai enfin des résultats, il se dit que cet objet n’a aucune origine. Personne ne l’a jamais vu, qu’elle ressemble juste à une montre mais on n’est pas sur que c’est est une…
 Je partage les photos à des amis qui sont à l’étranger, afin que ça arrive dans des grands labos scientifiques. J’ai les moyens de ma polo quiz donc je ne doute pas sauf que les résultats sont pareils.
On n’a jamais vu ce genre de montre.
 Alors, une nuit je suis endormi et je me retrouve dans un rêve, le même que celui de la dernière fois.
 Je suis en rang , le même gars qui me disait la dernière fois que ce rangé était le rang de la mort est toujours là, derrière moi.
 Sauf que après constat, je me rends compte que le rang a évolué. Je le regarde,il me regarde et il me dit
– Tu as finalement accepté ton destin ou tu doutes encore ?
 Je ne sais même pas quoi lui dire. Je regarde devant moi et j’entends des cris comme la première fois.
 Dés cris de souffrance et aussi de désespoir. Et si c’était vraiment le rang de la mort.
 D’un coup, je me réveille et là je m’assois sur le lit, je ne sais pas quelle heure il est mais je pense que cette fois j’ai accepté la vérité.
 Je prends les clés de la voiture, je sors et je prends la direction du marabout qui m’avait fait la dite révélation.
 J’arrive et il est là , comme si il m’attendait.
– As tu finalement accepté ?
HABIB: Dites moi combien je peux payer pour échapper à ça je vous en prie! Peu importe votre prix, je paierai
A SUIVRE….

Episode 11

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 11

J’étais prêt à payer n’importe quelle somme seulement pour que ce monsieur éloigne ce malheur de moi…
HABIB: Peu importe la somme que vous allez me demander, je vais vous donner! Je suis très riche! Je peux vous donner ce que vous voulez.
 J’aurai dû comprendre son hésitation mais j’avais tellement insisté qu’il me dit.
– Ça va vous coûter très très cher ! Je ne sais pas si vous êtes prêts à payer autant
HABIB; Dites moi combien.
– 50 millions !
HABIB: 50 millions ? Ce n’est pas un soucis! Je vais vous les donner. Je ne suis pas sorti avec de l’argent mais demain matin j’enverrai mon chauffeur vous les remettre.
 Je vis le visage de ce dernier s’éclaircir lorsque je lui avais dit que demain il serait en possession de l’argent.
– Dans ce cas, je vais commencer à travailler sur vous cette nuit même et dans une semaine, le sort sera éloigné.
HABIB: Merci.
 A part l’argent, il ne m’avait rien demandé d’autre. Je suis remonté dans la voiture et je suis rentré chez moi presque au petit matin.
 Je me suis reposé et je suis allé dans une banque pour retirer l’argent en espèce comptant. J’ai appelé mon chauffeur et je lui ai remis l’argent d’aller donner à ce monsieur le lendemain matin.
 Maintenant j’attendais seulement que ce qu’il avait dit prenne effet d’acte… Mon chauffeur après lui avoir remis l’argent était venu me rendre compte. Moi, maintenant mon rôle était de compter les jours.
 J’avais tellement hâte que ces sept jours passent car je vivais un petit calvaire… Des cauchemars chaque nuit, des apparitions bizarres. J’étais même allé jusqu’à rêver de moi dans une morgue au milieu d’autres cadavres.
 Tant que je me réveillais, je priais juste qu’il puisse me sortir de ce fardeau qui me suivait le plus vite possible.
 Durant ce temps, j’eus même l’impression que la mort était déjà avec moi car je la ressentais encore plus présente qu’avant.
 Il ne se passait une soirée où j’avais cette impression de la voir traverser mon salon, ma cours, mon parking ou encore ma chambre.
 Elle était là.
– Monsieur Habib, ce partenariat que je veux que nous signons fera de vous un homme encore plus riche
HABIB: Il s’étendra sur combien d’années déjà ?
– Sur 5 ans! Nous commencerons par là et pourquoi pas renouveler ?
 J’étais sur le point de signer un gros et immense contrat qui allait encore faire de moi un homme très accompli. Mais lorsqu’on me parlait de cinq années par exemple, je devenais une autre personne, une personne tout pâle car désormais j’y croyais… Je savais que mon nombre de temps était désormais compté.
 Ma seule issue et mon seul espoir désormais étaient le marabout qui  m’ avait promis d’éloigner la mort de ma vie.
 Mais était ce alors possible ?
 Pendant que je discutais avec mes futurs partenaires, sma secrétaire Agathe, arriva et me dit que un homme desirait me voir.
HABIB: A t il prit rendez vous ?
– Non monsieur.
HABIB: Alors, il n’a rien à faire ici
– Il dit qu’il est votre frère, votre grand frère.
 Ça faisait même trente ans, je n’avais plus revu ses frères. En réalité, j’avais coupé tout contact avec eux dès que j’avais commencé à avoir de l’argent.
 Je n’avais jamais oublié leurs paroles datant. Aujourd’hui que ce fut mon tour, ils furent obligé de revenir mais les portes leur étaient fermées.
 Maman avait essayé plusieurs fois de nous réconcilier mais à elle j’avais dit, si elle essayait encore de réconcilier avec ces méchants, je couperai aussi mes ponts avec elle.
 Elle respecta ma parole parce que j’étais désormais celui qui prenait mieux soin d’elle.
– Dois je le faire monter ou alors le renvoyer ?
 J’avais mis du temps à réfléchir mais à la fin je pris la décision de le renvoyer.
– Et ne venez plus me parler de quelqu’un qui n’a pas pris rendez vous. Peu importe qui c’est. Même si c’est ma mère.
– …
Agathe referma le bureau et s’en alla. Je pense qu’elle n’était pas fiere. Je ne sais dans quel état se trouvait mon frère mais malgré que Agathe était comme une mère pour moi, elle aurait voulu que je vois mon frère, que je lui parle, que je l’écoute, mais moi, je ne voulais pas du tout.
 Chacun n’avait qu’à rester chez lui comme ils avaient insinué au début.
Sept jours plus tard… rien n’avait changé, j’avais même encore beaucoup plus peur car les événements devenaient encore pire.
 Cette nuit en dessous de ma fenêtre, à l’extérieur ce sont des chats qui sont en train de pleurer sans raison.
 Depuis quand moi j’ai des chats ? Je me pose la question. J’ouvre ma fenêtre mais je ne vois aucun chat malgré le fait qu’il y ait de la lumière.
 Je me dis, ils sont partis après m’avoir entendu ouvrir la dite fenêtre mais une fois que je la referme, les mêmes pleurent engagent.
 Je ne comprends pas.
 Je change même de chambre mais on dirait que les pleures de la mort me suivent. Je suis effrayé pour ne pas dire épuisé.
 En même temps ça fait déjà jours, le délai est passé , je ne devrai plus voir ce genre de chose
 Je lui laisse donc encore une marge de deux jours,  car je me dis qu’il a sûrement eu des empêchements hélas les deux jours passent.
HABIB: Dis moi, tu es sûr que tu avais remis l’argent ?
– Oui, je lui ai tout remis
HABIB: Et pourquoi il n’y a aucun changement ? Tu sais quoi ? Demain on ira là-bas !!
 Moi j’étais persuadé que mon chauffeur m’avait doublé mais je n’avais de preuves. Je me suis dit durant le trajet qu’il devait avouer mais hélas , on restait sûr sa décision.
HABIB: Tu sais en même temps, nous ne sommes pas obligés d’aller loin ! Tu peux simplement me dire ce que tu as fait.
– Monsieur si vous estimez que j’ai pris de votre argent, c’est très faux ! Il vous dira lorsque nous arriverons surplace.
 Là, j’ai commencé à douter du marabout et je me suis posé la question de savoir si mon chauffeur disait la vérité ?
 Une fois à destination, j’ai d’abord remarqué que la porte était ouverte, je me suis approché et j’ai encore constaté que la maison cette fois était vide.
Ce marabout avait  abusé de moi…
A SUIVRE….

Episode 12

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 12

On ne paye pas la mort !!
 Je venais d’apprendre la toute première leçon du livre des morts mais je n’étais pas prêt à m’arrêter là.
 Après des investigations et de nombreux renseignements, j’appris que le dit marabout avait quitté le pays. J’aurai bien pu le faire arrêter mais je n’avais pas trouvé nécessaire de le faire.
 Il me restait 1an et 10 mois, la dernière fois que j’avais vu cette montre.
 J’étais plus concentré à trouver une solution au lieu de poursuivre quelqu’un pour de l’argent. Je n’étais pas à 52 millions prêt.
 Je suis retourné avec mon chauffeur et nous sommes allés à la maison. Je l’ai appelé d’entrer avec moi au salon, d’ouvrir une bouteille de champagne et prendre une coupe avec moi.
HABIB: Il t’avait dit ce que cette montre représentait ?
 Lui avais je demandé, placé près de la fenêtre, le regard perdu dans les nuages du ciel.
– Euh oui. Mais j’avais préféré que lui même vous le dise. C’est pourquoi j’étais venu vous appeler
HABIB: De toutes les façons, je ne t’aurai pas cru tu sais ! Même lui au départ je ne croyais pas en ce qu’il me racontait mais je vis des choses étranges depuis que j’ai vu cette montre. Chaque jour maintenant elle est là, me rappelant le temps qu’il me reste à vivre.
– Je pense qu’il peut y avoir une solution car tous les problèmes en ont
HABIB: Tu penses ? Je suis prêt à tout faire pour éloigner la mort de moi.
– Je vais me renseigner et je vous dirai chef.
HABIB: Tu es le seul qui connaît et je compte sur toi pour me sortir de là. Je ne veux pas encore mourir, ce n’est pas le moment. Cette vie, ces immeubles, ces entreprises, dis moi à qui je vais les laisser si je meurs si tôt  
– Dès que j’ai une solution, vous serez informé.
HABIB: Merci.
 Je n’avais pas eu la force de terminer la bouteille avec lui, je suis allé dans la chambre m’allonger sur mon très grand lit et je me suis à penser.
 Puis je suis allé sur l’ordinateur pour faire des recherches comment éloigner la mort de soi et je n’avais point de réponses convaincantes.
C’était flippant de savoir combien de temps il me restait et en même temps se poser la question de savoir si on aura une vie pareille que celle ci.
 J’aimais la vie !
 J’aimais cette vie !
 Et j’aimais ma vie !
J’essayais de vivre ma vié normalement, même si ce n’était pas facile mais j’avais espoir que tout cela allait finir un jour.
 J’allais au bureau, je parlais à tout le monde comme avant, bref je n’avais point changé.
– Habib, je vais te parler comme une mère cette fois.
HABIB: Oui je t’écoute.
– Il s’agit de ton frère. Chaque jour il est ici parce qu’il veut te voir mais tu le repousses.
HABIB: Tu sais que moins ce que j’ai subit pendant des années ? Frustrations, moqueries et abandon de la part de mes grands frères. Pourquoi aujourd’hui ils veulent me voir ? On a tous la réponse à cette question, c’est parce que je suis RICHE !
– Mais tu ferais mieux de l’écouter.
HABIB: Je n’ai pas d’argent à jeter pour le moment. Lorsque ça sera le cas je lui accorderai une audience. Qui sait ? Peut-être dans dix ans.
 En sirotant mon café…
– Je pense que tu dois libérer ton cœur de cette haine et de cette rancune. Écouter ce qu’il a à te dire. Peut-être il veut s’excuser ?
HABIB: Honnêtement je n’ai rien à foutre de ses excuses… Qu’il aille se les mettre où il veut
– Change!! C’est tout ce que je voulais te dire.
 Changer ? Je n’avais même pas du tout cette intention. Surtout envers des personnes comme mes frères.
 En rentrant ce jour du boulot, j’ai laissé des consignes strictes à la sécurité. Je ne voulais plus entendre qu’il soit passé près de la clôture de cette entreprise.
 En chemin avec mon chauffeur, ce dernier me dit qu’il s’est renseigné et qu’on lui a parlé d’un très grand sorcier qui soigne la mort.
 Comme si elle était une maladie.
Et que ce sorcier était lui même un mort, qu’il avait le pouvoir de voyager dans le pays des morts, causer avec elle puis revenir sur la terre œuvrer pour celle ci.
Moi j’étais prêt à tout. Alors je lui ai demandé où il était.
– Je n’ai pas encore de détails dessus mais d’ici là j’en saurai mieux.
HABIB: Dépêche toi s’il te plaît. C’est urgent et tu le sais !
– Ne vous inquiétez pas patron.
 Au moins une piste. J’étais retourné chez moi avec ce petit brin d’espoir , mettant la pression à mon chauffeur de trouver rapidement l’adresse de ce grand sorcier comme il le disait.
 Habitues déjà aux choses qui se passaient dans ma vie, je commençais à ne plus vraiment avoir peur de ce que je voyais mais plutôt du temps qu’il me restait.
 Un matin ma mère m’appelle alors que j’allais au boulot pour me parler de mon frère, elle m’annonçai qu’il était malheureusement décédé mais je n’avais ressenti aucune compassion.
– Il me disait qu’il avait essayé de te voir plusieurs fois mais tu refusais de le recevoir
HABIB: Suis je médecin maman ? Il n’avait qu’à aller à l’hôpital
– Tu sais que si ton frère te cherchait, c’était parce qu’il n’avait pas d’argent
HABIB: Maman, je ne me casse pas chaque matin pour partager l’argent à des gens n’importe comment ? Si tu veux me faire croire que c’est à cause de moi qu’il est décédé alors tant pis. Je suis occupé là et je dois aller bosser.
 Aussitôt dis, aussitôt la même page était tournée…
 Je n’y avais plus jamais repensé
 Deux jours après, mon chauffeur arriva avec la bonne nouvelle, il avait réussi à trouver l’adresse du grand sorcier qui vivait dans une forêt lointaine et dangereuse.
HABIB: Comment s’appelle t’il ?
– Ils l’appellent MALEP  
A SUIVRE….

Episode 13

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 13

Vous savez ce qui était ma motivation ? C’était les richesses mais je ne me rendais pas encore compte d’une chose: la réalité.
 Lorsque je pensais à mes différents comptes bancaires et à mes biens, je ne voulais même pas accepter que je pouvais mourir.
 Vous savez même ce que je me suis dis intérieurement une fois ? Je me suis dit, si c’est vrai que je devais mourir , pour moi les riches ne devaient pas mourir
 Seuls les pauvres méritaient ce châtiment, pas nous !
HABIB: Si tu n’es pas fatigué, on y va tout de suite. Je dois à tout prix le rencontrer. Je vais doubler ton salaire ce mois
 Devant une telle offre, mon chauffeur ne pu refuser l’affaire , alors il accepta et voici que nous nous mîmes en chemin…
Il était presque minuit et je roulais sur des routes où l’on ne pouvait même apercevoir une seule poule traverser. Je me demandais si c’est toujours de cette façon que la nuit dévoile son calme.
 Ça faisait longtemps je n’étais plus rester aussi tard dehors… Depuis que j’étais devenu un homme très riche, je rentrais chez moi et je dormais tout simplement.
HABIB: J’espère que tu ne vas pas te perdre
– Non chef! Il m’a bien indiqué et je connais cet endroit… Enfin l’entrée.
 J’étais rassuré.
On avait roulé pendant des heures et des heures… Je pensais même qu’on ne devait plus arriver.
– Nous y sommes !
HABIB: C’est là ?
– La forêt se trouve au fond et Malep est sur la colline, donc vous allez y entrer et suivre le chemin
HABIB: Tu ne m’accompagnes pas ?
– Je n’ai pas le droit d’entrer car ce n’est pas moi qui vais voir le grand Malep. C’est vous.
HABIB: Ok!
 J’étais en difficulté… L’argent et le pouvoir ne m’aidaient pas et là je comprenais même pas encore celà.
 Je me rappelle que mon chauffeur m’a prévenu que cette forêt est extrêmement dangereuse mais ai je le choix si je veux vivre ?
 Je retire ma veste et j’y vais en chemise… J’ai des billets d’argent dans la poche et des bijoux, au cou , aux poignets et une montre très chère que j’ai acheter aux États Unis il y’a peu de temps.
 Je suis à l’entrée et lorsque je veux avancer , on dirait qu’il y a un mur invisible qui m’en empêche.
HABIB: On dirait que je ne peux pas entrer, je ne sais pas pourquoi
 Lui qui s’approche de moi, il n’a rien sur lui, même pas un radis , juste ses vêtements. Il essaye de traverser et il franchit la limite puis il ressort même sans problème
HABIB: Pourquoi tu réussis d’entrer et pas moi ?
 On se pose la question et là on se regarde pour imaginer ce qui ne va pas. C’est encore lui qui trouve que ça doit être mes bijoux et l’argent qui font un problème.
 Il me propose donc ainsi de les enlever mais je refuse dans un premier temps, car je me dis qu’il veut me les voler. Je pense même encore au pire lorsque j’imagine que quelque chose m’arrive dans cette forêt et qu’il utilise mes objets de valeur et mon argent.
 Mais j’essaye tout de même de suivre son conseil et lorsque je suis dépourvu de tout, je franchis la limite et je peux maintenant entrer dans la forêt dangereuse.
 Dès que mon regard se fixa vers l’avant , derrière moi tout avait disparu, il se pourrait que la forêt se serait refermée sur elle même afin de m’accueillir en elle pour me conduire vers Malep.
 Enfin, si j’étais capable d’y arriver.
 Je commence à avancer petit à petit , suivant juste le chemin que je vois défricher devant moi. Je ne manque pas de jeter mon regard sur les côtés de temps en temps, surtout lorsque j’entends des hululements de hiboux et des cris d’animaux dont j’ignore.
 J’avance et je viens de marcher sur quelque chose qui se brise sous la semelle de ma chaussure, je baisse le visage et je me rends compte qu’il s’agit d’un crâne humain.
 Que fait un crâne humain là ? Ce serait ce la preuve que des gens meurent ici ? J’espère que ça ne m’arrivera pas.
 Je continue de marcher lorsque droit devant moi j’aperçois une silhouette toute blanche immobile avec l’impression que la tête est baissée.
 Je m’arrête et je dis.
HABIB: Bonsoir !
 Normalement elle ne répond pas.
HABIB: Excusez moi, vous êtes ?
Toujours silencieuse.
 Je reste debout et j’attends qu’elle réagisse. Chose qu’elle ne tardera pas à faire car deux minutes plus tard, elle se met à bouger, puis avancer et lorsque je me rends compte qu’elle s’approche de moi, je me mets à reculer.
 Plus je recule, plus elle avance aussi rapidement. Je tiens à rappeler qu’elle plane dans les airs.
 C’est plus fort que moi, lorsque je vois son visage tout blessé avec du sang noir et ses quâtre yeux plaqués sur son visage hideux.
 Mes cris n’alerteront personne, je suis seul face à mon destin essayant d’échapper à une créature de chez les morts.
 Une créature sortie tout droit des profondeurs des enfants.
 Seul dans une forêt où même la lumière de la lune n’y entre pas de peur de se faire éteindre à jamais.
 Je cours dans toute la forêt, partout où ma tête peut entrer, je l’envoie juste pour échapper à la créature. Je ne sais même plus si elle me suit, je suis juste entrain de courir, jusqu’à ce que je me retrouve coincé face à un arbre qui me bloque le passage.
 Obligé de m’adosser, de me retourner et de constater que la créature s’est arrêtée je ne sais où mais ne me suit plus.
 Je regarde partout et tout m’a l’air calme.
 Au moment où j’essaye de me détacher de l’arbre pour avancer, je n’y arrive pas. Je constate que l’arbre, avec une force inconnue est entrain de me coincé , l’arbre m’empêche de bouger, d’avancer…
 Et là tout d’un coup, il y’a des voix qui se mettent à chuchoter dans mes oreilles…  
 J’essaye tant bien que mal de me défendre mais en vain… Ce ne sont plus des chuchotements mais je sens quelque chose d’humide comme une lange qui entre dans mon oreille, tout au fond.
 Et la je me pose cette question de savoir pourquoi sur le chemin de la vie, puisque j’essaye d’échapper à la mort, la mort me bloque t’elle la route ?
A SUIVRE….

Episode 14

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 14

Cette langue , je ne sais à qui elle appartient était mouillée et très glacée. Elle pénétrait les oreilles comme du coton tige à la seule différence que ce n’était point du coton.
 J’essayais de quitter de la, mais malgré toute ma force, j’étais prisonnier de l’arbre sans toute fois voir ce qui m’enrobait.
 Pendant que je me tordait à quitter de la, la créature que je vis réapparu. Là, je me suis dit que c’est la fin.
 Tout lentement, elle s’approchait de moi et me donnait l’air d’avoir envie de me déguster.
 Je n’avais jamais vu une aussi laide chose de ma vie… Des choses existent vraiment dans ce monde mais notre ignorance nous rend naïfs.
 Même ma voix ne sortait pas, je me demandais où est ce que j’allais me retrouver dans quelques minutes par exemple.
 Et net lorsqu’elle fut près de moi, un bruit surgit à sa gauche… Elle sursauta et regarda dans la direction avant de prendre la poudre d’escampette comme si elle avait vu son pire cauchemar.
 Et moi de sentir l’arbre relâcher mon corps pour s’enfuir aussi. Oui l’arbre s’était mis à courir.
 Moi maintenant placé là debout, je ne sais pas et j’ignore ce qui se passe mais quelques secondes après, j’entends des voix venir dans ma direction.
 Elles ont l’air zen et sont entrain de parler. Je ne maîtrise pas cette langue mais elle doit sûrement et seulement exister dans cette forêt.
 Je vois une pierre derrière moi, je cours me cacher derrière cette pierre… Et voilà que ces gens sortent enfin, ils sont dévoilés à moi et je vois des personnes.
 Bien qu’elles me soient inconnues, j’ai la certitude qu’il s’agit de sorciers, des gens qui mangent la chair et boivent du sang. Des gens qui se transforment dans la nuit.
 Cette forêt est vraiment dangereuse.
 Je ne finis point de penser ainsi lorsque je les vois se transformer après s’être dit aurevoir.  Chacun en un animal.
Hiboux, souris, cafard, rat, moustique, chauve souris, oiseaux etc…
 C’est la fin de la réunion…
 Je me rends compte qu’effectivement, il y’a de tout dans cette forêt mais le danger prône encore plus.
 Qu’est ce qu’il y’a mieux de faire si ce n’est reprendre le chemin ? De toutes les façons, je ferai mieux de marcher en espérant ne plus tomber sur des choses étranges mais je ne devrai rester surplace.
 J’avance dans cette forêt et je marche environs une dizaine de minutes lorsque j’arrive devant une rivière qui a pour pont, un tronc d’arbre.
 Autour de moi, il n’y a aucun moyen de traverser autrement, je dois monter sur ce tronc d’arbre.
 J’avance et là, j’entends un bruit, comme un poisson qui sautait de l’eau. Je m’arrête d’abord et derrière une tige, je me cache.
 Ce que je vois sortir de l’eau après plusieurs bruits, à failli me donner un arrêt cardiaque.
 Une jeune fille d’une localité d’à côté qui sortait avec un homme des eaux et pour elle, l’heure de rentrer était arrivée, alors il était venu là déposer sur le rivage.
 J’avais vu un homme poisson s’amouracher avec une fille des eaux comme si c’était tout à fait normal.
 La légende raconte que si il te voit, tu disparais dans les profondeurs maritimes à tout jamais.
 Une chance pour moi, je suis resté très sage et je n’ai pas fait le moindre geste qui m’aurait coûté la vie.
 Après que tout ait été calme, je suis sorti de ma cachette comme un rat , je marchais sur la pointe des pieds et j’avançais vers la rivière.
 Il fallait traverser. Oh que oui, il fallait traverser cette rivière…
 J’étais au bord de l’eau devant le tronc d’arbre près à le franchir… Je ne sais pas ce qui peut m’arriver si je tombe dans l’eau. Elle est d’abord toute noire et calme.
 Ne dit on pas que l’eau calme est profonde ?
 J’entreprends ma traversée.
 Je monte sur le tronc d’arbre et je mets à avancer tout doucement… Un pas après l’autre sans précipitation car l’on ne sait jamais.
 J’avance tout doucement sans faire un faux pas et là quand je suis au milieu du tronc d’arbre , une panthère noire sort devant moi.
 Il n’y a pas moyen de reculer car je pourrai tomber.
 Je suis arrêté et la panthère s’avance droit vers moi, cette fois c’est la fin. Je ferme les yeux et je sers mon corps de mes deux bras et puis la panthère bondit sur moi mais elle me traverse plutôt.
 Je la vois courir derrière moi comme si elle ne m’avait vu, comme si ce n’est moi qu’elle regardait il y’a quelques secondes.
 Elle s’en va sans se retourner et moi je réussis à traverser sans problème.
 Me voilà enfin de l’autre côté de la rive…
Mais je dois continuer.
Mon chauffeur m’a dit que lorsque je serai prêt de Malep ou chez lui, il me parlera et c’est ce que j’espère vraiment car je pense avoir déjà traversé toutes mes émotions.
 Qu’est ce qui pourra encore me surprendre ? Je suis à bout , je regrette même déjà d’être venu ici et j’espère avoir satisfaction.
 Je monte une colline et ça me rassure que j’y suis presque… J’avance et j’entends des cris bizarres mais plutôt effrayants.
 A un moment j’ai l’impression d’entendre des voix qui m’appellent. « Habib !! Habib !! Rejoins nous! Viens nous voir Habib »
 Je regarde de tous les côtés où les voix sortent et c’est des fleurs qui font semblant de danser sauf que ces fleurs m’attirent vers elles.
 Sans le savoir, je suis hypnotisé par le son des voix et je suis entrain d’y aller. Où ? Je ne sais pas.
 Je n’arrive plus à me contrôler , je n’arrive plus à me ressaisir , je me dirige vers ces fleurs et ces voix qui font comme un chant dans mes oreilles et dans ma tête jusqu’au moment où je ne sais comment, je me retrouve au bout de la colline.
 Le temps de réaliser , j’entends une voix derrière moi qui me demande.
– Qu’est-ce que tu fais dans un cerceuil mon cher fils ?
A SUIVRE….

Episode 15

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 15

Je me retourne et j’aperçois Malep.
 Je ne sais pas si je pourrai dire que c’est un être humain, il en a l’air mais après il est très différent quand on le regarde de très près et la malchance était qu’il se trouvait à deux mètres de moi.
– Qui t’a envoyé ici et que recherches tu ?
HABIB: Vous savez ce que je veux grand Malep
– Tu ne veux pas mourir c’est ça ?
HABIB: C’est ça! Je suis trop jeune pour ça! Je ne suis pas encore prêt. On m’a donc parlé de vous et je suis prêt. Je suis prêt à faire tout ce que vous voulez afin que vous puissiez m’éloigner de ce calvaire.
 Je ne sais même pas si il me regardait mais je sais qu’il me voyait. Il resta silencieux un moment et me dit
– Je te vois dans un cercueil, je vois qu’on va t’enterrer… Mais je vois aussi que tu es très riche et tu as peur de laisser cette richesse, tous ces biens c’est ça ?
HABIB: Oui.
– Je peux t’aider.
HABIB: Merci, merci vraiment! Je savais que je pouvais trouver satisfaction chez vous
– Mais n’oublie pas que tout a un prix
HABIB: Je suis prêt à vous donner n’importe quelle somme ! Même si c’est combien je vais vous donner, tant que vous m’éloigniez de cette mort
– Humm! Ici on ne parle pas d’argent mon cher Habib, ici la monnaie d’échange est loin d’être des pièces d’argent ou encore des billets de banque. J’en fabrique ça si je veux.
HABIB: Et avec quoi est ce qu’on vous paye alors ?
 Il se mit à sourire et il me dit
– Suis moi!
 On se mit à marcher pour rejoindre l’autre côté de la grande colline. J’étais comme un petit garçon derrière lui, j’avais peur mais j’étais prêt à tout pour vivre.
 Les monstres les plus effrayants du pays des morts où on se trouvaient avaient peur de Malep, les créatures sorties tout droit des flammes de l’enfer craignaient ce type. Tous s’écartaient lorsqu’ils s’approchaient pour se cacher derrière un arbre.
Ce type était effrayant mais aussi très mystérieux.
 Une fois de l’autre côté de la colline, un côté qui semblait encore plus sombre que celui d’où l’on sortait, il s’arrêta et avec sa main balaya la partie vide et à l’instant un grand cimetière avait apparu.
 Il me dit
– Cherche ta tombe et lorsque tu vas la retrouver, dis moi.
HABIB: Là?
– Oui dans ce cimetière et surtout fais gaffe à ne pas être entraîné par d’autres morts.
 Je ne sais pas si c’était pour m’effrayer ou pas mais il avait réussi son coup. A peine ses rires terminés, il disparu et moi j’étais maintenant face à ce cimetière qui donnait la frousse de par ses bruits lugubres.
 Parfois, tu pensais que c’était un oiseau qui criait, parfois, tu avais l’impression que c’était un animal prêt à attaquer qui t’avait vu. J’avançais dans le cimetière et les tombeaux bougeaient.
 Je voyais même des mains posées à l’entrée de certaines tombes, je voyais des morts me guetter mais je faisais semblant de n’avoir rien vu.
 Je cherchais ma tombe, celle où mon nom serait inscrit mais je ne la trouvais pas.
 J’avance, toujours à la recherche de cette pierre tombale qui me représente et là elle apparaît devant moi.
 Une très belle femme, humaine vêtue de blanc.
– Bonjour, que cherches tu ?
 À l’instant, je ne me pose pas la question de savoir ce qu’une si belle femme cherche dans un cimetière, je m’empresse de lui répondre.
 Peut-être aussi par peur.
HABIB: Je cherche une tombe, ma tombe.
– Ta tombe ? Mais où est elle ?
HABIB: Justement je la cherche.
– D’accord. Je m’ennuyais alors je peux t’aider à la chercher.
QUELQUES INFORMATIONS UTILES :
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HABIB: Merci.
 Elle me donne le passage, afin que je passe et qu’elle marche derrière moi.
 J’avance et je la traverse… Elle se met à me suivre… Après quelques pas, je me rends compte que je suis en danger, cette jeune femme qui fut toute belle, il y’a quelques secondes est entrain de recouver son apparence normal.
 Un zombi est derrière moi.
 De temps en temps, elle aborre ce visage de belle femme lorsque je me retourne mais lorsque je guette du coin de l’œil, elle a son apparence de zombie.
 Je ferai peut-être mieux de me concentrer sur la recherche de ma tombe mais avec cette chose derrière moi, ce n’est pas chose facile car je sais et je sens que pour elle, je suis une proie.
 Que fera t’elle de moi.
– Dis moi c’est quoi ton nom ?
 Je lui donne mon nom et maintenant c’est elle qui me guide. Va à gauche, ressors à droite jusqu’à ce que je lui demande.
HABIB: Mais comment connais tu ce cimetière comme ta poche ?
– Je dors ici, ça fait de longues années aujourd’hui.
HABIB: Tu dors dans un cimetière.
– Oui! Parce que je suis morte!
 Je me retourne et elle est dans les airs, les dents et les ongles pointues, elle se jette sur moi. Mais avant de me toucher, elle reçoit un coup et va s’écraser sur une pierre tombale puis s’enfuit.
– Je t’ai demandé d’être prudent. Tu parles avec des personnes que tu ne connais pas ?
C’est Malep qui vient de me sauver la vie.
– Je ne saurai te sauver de la mort d’un mort mais lorsque ton jour n’est point encore arrivé et qu’il est déjà programmé, je peux l’annuler.
 Malep ne me disait pas la vérité, Malep était juste entrain de jouer avec mes émotions et surtout le fait qu’il savait que je voulais que cette malchance m’épargne.
– Tiens, lis derrière toi.
 Je me tourne et je vois ma tombe, avec mon nom inscrit et ma date de naissance.
HABIB: C’est la mienne.
 Encore d’un geste de la main, il ouvrit cette tombe et à l’intérieur se trouvait un cercueil. Ce cercueil s’est ouvert et j’étais à l’intérieur.
HABIB: C’est moi ?
– Oui, mais mort. Enfin pour l’instant.
HABIB: …
– Regarde toi bien !
 J’étais concentré sur mon cadavre à l’intérieur du cercueil lorsque celui ci ouvrit les yeux instantanément et d’un coup, il m’attrapa par les pieds pour me tirer à l’intérieur du cercueil.
 Mes appels à l’aide à Malep n’auront aucun effet car ce dernier sera placé là à me regarder m’engouffrer dans le cercueil, jusqu’à ce que la caisse se ferme totalement avec moi à l’intérieur…
A SUIVRE….

Episode 16

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 16

Ce qui s’était passé dans ce cercueil, je ne saurai réellement vous expliquer car je ne voyais rien. Mais ce que je peux vous dire, c’est ce que je ressentais, des attouchements de qui ? Je ne sais pas! Ce n’était pas tout, j’écoutais des petites voix dans mon cerveau et mes oreilles qui récitaient des incantations.
 Je ne comprenais point ce qu’elles disaient mais j’étais entrain de pratiquer là, des rites extrêmement dangereux. J’avais voulu vivre et j’avais dit être prêt à tout, alors Malep ne m’avait point demandé mon avis.
 Tu veux vivre, alors fais juste ce que je te demande de faire…
 Je ne  vous dirai non plus combien de temps j’ai passé dans ce cercueil mais il avait finit par s’ouvrir un beau jour. Lorsqu’il s’est ouvert, j’y étais seul à l’intérieur. Et maintenant à l’extérieur j’ai vu Malep qui m’a tendu la main, je l’ai attrapée et je suis sorti.
  Une fois à l’extérieur, Malep m’a tendu trois statuettes en forme humaine, une autre avait la tête d’un sanglier, et le dernier une trident.
 Il me répéta ces mots
– Va désormais et vis!!
HABIB: Merci grand Malep !
– Ces statuettes, tu les utiliseras comme ceci : celui en forme humaine, tu le garderas chez toi, celui en forme de sanglier, tu le garderas dans ton bureau au travail et le dernier tu devras toujours l’avoir sur toi et la mort n’osera plus s’approcher de toi.
HABIB: D’accord! Et maintenant grand Malep, quel est donc le prix à payer ?
– J’ai pris ton fils
HABIB: Mon fils ? Mais je n’ai pas d’enfants moi
– Oui tu n’en avais pas encore mais avant de mourir , tu devais avoir un enfant, alors je l’ai pris dans tes testicules.
HABIB: Un fils, si ce n’est que ça, ça me va.
 J’étais aveuglé par le fait que j’avais réussi à déjouer les plans de la mort. Peu importe à quel prix, j’avais hâte de regarder désormais la vie comme une nouvelle personne et ne plus penser au pire.
 Fructifier mon argent en développant encore plus et en étant plus riche que ça… Encore et encore.
– Je vais t’accompagner à la sortie de la forêt.
HABIB: Merci.
 C’était super pour moi qui n’avais, même pas l’intention de croiser encore ses créatures. Malep se transforma en panthère noire, celle que j’avais vu sur le pont lors de ma traversée et il me demanda de monter sur son dos.
 Il se mit à courir aussi vite que des éclairs et nous fîmes à l’entrée de la forêt en quelques minutes.
 Il me déposa et rentra à la meme vitesse.
 J’étais à l’extérieur, ma voiture y était et mon chauffeur dormait. Je suis allé le réveiller et là première chose que je lui ai demandé, c’était de savoir combien de temps j’ai fait dans cette forêt, il me repondit
– Trois jours boss !
HABIB: D’accord! Rentrons à la maison.
– Vous avez réussi à rencontrer Malep boss ?
HABIB: Oui, je l’ai rencontrée et il m’a aidé.
– Dites moi, comment il est ! A quoi il ressemble.
HABIB: Je ne saurai le décrire. Ce que je sais c’est que cette forêt est dangereuse comme on te l’a dit.
– En réalité boss, moi je ne croyais pas trop à cette histoire de Malep mais lorsqu’on m’en a parlé, j’ai juste aussi vous en parler pour voir si ça pourrait vous intéresser et je suis très content que vous allez vivre plus longtemps.
HABIB: Merci. Merci !
 Le chauffeur était entrain de conduire et moi mes pensées étaient sur la nouvelle vie. Hâte de déposer des objets aux endroits précis et indiqués et aussi.
 Nous arrivâmes à la maison en toute forme et en toute santé. Vous ai je dis que la mort a une odeur ? Oui, ma maison puait l’odeur de la mort, mais lorsque je suis revenu avec les statuettes, elle avait retrouvé son parfum et son éclat.
 J’ai déposé la statuette humaine dans la maison comme un ornement afin que personne ne doute de rien, j’ai directement demandé à mon chauffeur de me laisser au bureau où j’ai déposé celui en tête de sanglier et le dernier je me baladais avec.
 Déjà qu’ils étaient assez pratiques.
 En rentrant à la maison, j’ai trouvé la montre, la fameuse montre qui m’affichait toujours mon temps à vivre, sauf que cette fois, elle était éteinte et n’affichait que du noir.
 J’étais heureux que exactement ça a réussi. Pire, je ne regrettais rien, mais pas le fils que je ne comptais avoir que j’avais sacrifié pour ma vie.
 J’ai recommencé à vivre ma vie tout au calme. J’étais concentré sur mes entreprises et mes contrats. Deux semaines après, je ressens une énorme douleur au bas ventre, elle persiste tellement que je me rends à l’hôpital. Une fois à l’hôpital après des examens, on vient m’annoncer que j’ai une maladie qui m’empêchera de faire des enfants désormais et qu’on ne pouvait rien faire à part soigner la douleur.
 Je ne regrette rien, moi je ne me dérange pas. Le plus important pour moi, c’est l’argent et surtout l’argent. Tous ces bien, ces richesses, sont ceux qui m’importent le plus.
 Je ne voudrai pas m’en aller et les laisser. En tout cas pas maintenant , j’étais trop jeune et aussi très égoïste. Sans le savoir peut-être, j’étais très égoïste et même radin si on doit me dire.
 Je ne me voyais pas laisser tout ces biens à un inconnu. Ça jamais!!
 J’aurai bien voulu le laisser à ma mère mais elle était déjà très vieille pour gérer une telle entreprise. Mes petits frères avaient chacun d’eux, choisi leur chemin. Mon grand frère ? Celui qui restait? Pour rien au monde.
 De toutes les façons, j’avais vaincu la mort, je devais encore en profiter. Un profit qui ne dura pas, un profit qui ne me long car cette fameuse nuit , travaillant sur mon bureau à la maison, j’ai l’impression qu’on m’espionne, je ressens sur moi des regards noirs.
Je reste tout de même concentré car ça peut être dû à la fatigue. Mais ça persiste et un moment j’ai l’impression de voir une ombre passer devant moi, derrière moi, au couloir et ensuite partout dans la maison.
 Je m’empresse d’aller vérifier la statuette dans la chambre, je la retrouve au sol brisée en deux et au chevet de mon lit, la fameuse montre
1AN 2 mois restants….
A SUIVRE….

Episode 17

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 17

 Je n’en revenais pas. Pourtant tout semblait aller très bien. Qu’est ce qe cette montre cherchait encore là ? Et pire on aurait dit que le temps ne s’était donc jamais arrêté.
 Il me restait peu de temps
HABIB: Tu es où ? Viens me chercher à la maison! Je sais qu’il se fait tard mais c’est urgent.
 J’avais rapidement appelé mon chauffeur pour qu’il vienne m’accompagner chez Malep. Honnêtement j’avais besoin d’explications. Je voulais savoir ce qui s’était passé car la mort était à nouveau là.
 Lorsqu’il arriva, il me trouva à l’extérieur tenant dans ma main la montre en question. Je pense qu’il avait compris que je m’étais sûrement fait dupé par le grand Malep.
Il comprit ce que je voulais.
J’entre dans la voiture et nous prenons le chemin de la grande forêt. J’ai hâte d’y arriver et d’avoir des explications. On arrive mais malheureusement la forêt a disparu.
HABIB: Mais je me souviens bien qu’elle était ici l’entrée
– Exactement.
Tout ce qui se trouve à cet endroit maintenant n’est qu’une petite broussaille. On ne dirait même pas qu’une forêt y avait existé.
Que faire ?
 Je regarde autour de moi et là j’aperçois la panthère noire qui passe, je m’écris.
HABIB: Malep ! Malep je sais que c’est toi ! Malep je sais que c’est toi. Tu m’as menti. Tu m’as raconté des histoires. Rends moi mon fils que tu as pris.
 Je ne sais pas si je me rends compte de ce que je lui demande mais le fait d’avoir été dupé est plus fort que moi.
 Je vais dans le coffre de la voiture et je ramasse un bâton, je suis la panthère qui n’est pas dangereuse, je fra*ppe sur elle en lui demandant d’éloigner la mort de mon chemin ou alors de me rendre ma fertilité , mon fils
 Un coup , deux coups et ensuite un troisième, et là, il y’a  mon chauffeur m’interpelle et me dit.
– Boss ! Boss! Regardez !
 Je regarde et il tient dans sa main la montre qui a carrément diminué de temps. Il me reste 1 an et 1 mois.
 Mon chauffeur ajoute…
– À chaque coup que vous lui aviez donné, un mois à diminué de votre temps.
 Je regarde la montre, je regarde la panthère qui est prêt à en recevoir davantage des coups.
HABIB: Tu es sûr que c’est parce que je lui donnais des coups ?
– Je vous promets boss !
Les agissements de la panthère qui n’est d’autre que Malep me font croire que ce que le chauffeur dit est vrai. J’aurai bien voulu essayer pour voir si c’était réellement ça mais il devait me rester juste un an !
 La vie était trop belle pour gâcher du temps de cette façon là. J’ai jeté mon bâton et au sol j’ai posé mes genoux pour me demander pourquoi moi ? Pourquoi ça m’arrivait.
 La panthère partie, mon chauffeur vint me lever pour me mettre dans la voiture, ensuite il démarra et nous rentrâmes a la maison.
 Me revoici à la case départ, sans aucune piste , ni solutions. Je pleure dans ma chambre, je pleure comme un petit garçon et surtout lorsque je pense à tout ce que je vais laisser dans cette vie. Mes maisons, mes voitures et tout mon argent.
Si seulement, il y’avait ça ou j’irai ou alors si seulement je pouvais partir avec tout cela.
 Cette pensée me fait réfléchir et c’est à ce moment là que je me dis, puisque je ne peux pas empêcher la mort de me prendre, je pourrai savoir si il existe un moyen de s’en aller avec tous ses biens.
 Je décide de faire des recherches sur une personne assez puissante qui pourrait m’aider dans ce sens. Et là je tombe sur un grand maître au Bénin et certains en Inde.
 Voyager ne sera pas un problème.
C’est ainsi que les jours suivants, je vais programmer un voyage pour le Benin dabord.
 J’arrive et après de nombreux renseignements, il se pourrait effectivement que ce monsieur soit très fort mais est ce qu’il pourrait m’aider ?
 Ses prix sont ahurissants mais je ne perds rien, je paye ma consultation et il me donne rendez vous dans trois jours.
 J’attends !
Pendant ce temps, je ne vous parle pas de mes rêves et de mes visions… Combien de fois me suis je retrouvé dans le fameux rang au pays des morts qui se faisait encore plus proche que de jours en jours.
 Combien de fois, la mort en elle même m’est apparue pour se moquer de moi ? Combien de fois, elle m’a demandé de ne pas essayer de me battre et de l’accepter ?
 Je refusais de comprendre.
Trois jours plus tard, j’ai eu mon rendez vous avec le grand maître Banzin de son nom… Je suis entré et il m’a regardé , moi assis au sol et lui sur une grande chaise de roi.
 Moi, l’un des hommes les plus riches au monde, j’étais assis à même le sol devant quelqu’un qui ne pouvait même pas avoir le tirer de ma richesse.
C’était incroyable.
J’aurai bien voulu être reçu sur un bon fauteuil avec des coupes de champagne mais je devais apprendre à être humble cette fois si je voulais ses services.
 Il me regarde tandis que je suis assis et me demande.
– Combien de temps, il te reste à vivre ?
HABIB: 1 an par là
– Hum
HABIB: Donc c’est vrai que je vais mourir grand maître
– Oui tu vas mourir. Mais est ce que c’est ça qui t’amène ici ? Car c’est tel est le cas, moi je ne soigne pas la mort.
HABIB: Non ce n’est pas vraiment ça. En fait je voudrai savoir grand maître si il est possible pour moi d’emporter tous mes biens avec moi où j’irai après la mort ?
Il réfléchit un moment et ce qu’il me dit par la suite c’est que.
– Oui il existe un moyen , mais tu devras passer par un initié pour qu’il puisse te transférer tout cela de l’autre côté lors de ton passage de la vie à la mort.
 Je ne comprends et je lui demande de mieux m’expliquer.
– Tu dois voir quelqu’un qui traverse les deux mondes à la fois, ainsi où tu seras, il viendra te remettre tes biens et tu pourras continuer ta vie d’ici là-bas.
 Au moins je ressentais un soulagement
HABIB: Et où est ce qu’on trouve cet initié ?
– Eh bien, tu l’as devant toi.
 Alors, il était question que je mette tous mes biens à son nom afin qu’à ma mort, il puisse me les transférer de l’autre côté.
 HABIB: D’accord grand maître Banzin, je reviendrai très bientôt vous donner tout !
– Je t’attends mon fils !
A SUIVRE….

Episode 18

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 18

Au départ, je n’avais pas compris que ce monsieur était juste entrain de vouloir abuser de moi. A force de chercher à éviter la mort, j’étais en train de me faire voler , même le peu de dignité que j’avais, j’étais en train de la bafouer littéralement.
 Je suis retourné au Cameroun et il me restait juste une année à vivre… Je me suis dis que je devrais travailler encore plus durement afin d’en avoir beaucoup plus pour aller avec cela lorsque je mourrai.
 Les révélations de ce grand maître furent pour moi une source de motivation. Au four et au moulin j’étais afin de fructifier encore et encore.
 La mort ne me faisait plus peur parce que je me disais que mourir serait juste désormais un changement de lieu mais avec tous mes biens.
 Je n’avais vraiment rien compris.
J’ai décidé de profiter de mes derniers moments à ma manière comme un homme de mon rang social.
 Je ne pensais donc qu’à moi et à moi seul. Voyage sur voyage, champagne sur champagne. Je découvrais des endroits et je faisais tout simplement ce qui me rendais heureux.
 Je ne pensais plus à la mort et je me sentais mieux.
– Boss , avez vous trouvé une solution pour votre soucis ?
HABIB: Non! Pourquoi ?
– Parce que je vous vois très heureux ces derniers temps !
HABIB: Oui, j’ai décidé de vivre. Mais j’ai rencontré quelqu’un qui m’a rassuré que je m’en irai avec tous mes biens.
– Et comment cela sera t’il possible ?
HABIB: Je ne Sais pas mais il sait bien ce qu’il fait
– Êtes-vous vous sur de ce que vous faites ? N’avez vous pas pensé qu’il essaierai d’abuser de vous comme celui de la dernière fois ?
HABIB: Aurais tu donc une autre solution ?
– Faites un enfant et léguez lui votre héritage c’est tout. Vous avez encore assez de temps.
HABIB: Personne ne doit hériter de la sueur de mon front. Personne.
– De toutes les façons, c’était mon avis et je pense que vous devez faire attention à cet homme. Il n’est pas clair. Vous savez Boss, je n’ai jamais entendu quelque part qu’un personne riche s’en est allée avec tout ses biens.
HABIB: Peut-être je serai le premier. Qui sait ?
 Et je continuai de boire mon champagne…
 Mon chauffeur avait essayé de me faire comprendre ce que je refusais en fait d’accepter mais j’étais trop obnubilé par cette richesse que j’avais surtout acquis d’un bon cœur.
 Je ne pensais même plus à cet homme, ni à ses conseils. Je l’avais oublié et j’avais fait de ses biens un acquis. Un acquis que je ne voulais plus laisser.
En quelques mois, je n’avais jamais produit autant d’argent, il me restait juste huit mois à vivre et j’étais sûr que je ne devais pas être pauvre où la mort devait m’emmener.
J’avais donc prévu voir le grand maître juste quelques mois avant ma mort et je pense que c’est sûrement la meilleure décision que j’avais eu à prendre dans ma vie ou encore le reste de ma vie.
Ma mère…
Elle je l’aimais beaucoup. La raison pour laquelle je ne pouvais pas lui léguer mes biens était qu’elle était déjà très vieille. Mes deux petits frères eux je les avais très vite envoyé en Europe et chacun d’eux gagnaient bien son compte.
 Mon grand frère, celui qui était resté je n’avais pas de ces nouvelles et je ne m’intéressais même pas à lui , ni à sa vie.
 J’étais donc allé rendre visite à maman, sans lui dire que je devais sûrement mourir dans les prochains mois.
 On parlait de tout et de rien lorsqu’elle me dit
– Habib est ce que tu sais même où est enterré ton grand frere ?
 Je n’aimais pas cette discussion. A l’époque lorsque je doutais encore de ma future mort, dès qu’elle parlait de mes grands frères je me levais et je partais mais cette fois ci peu importe le sujet, je voulais profiter d’elle.
HABIB: A quoi est ce que ça va me servir maman? Il est enterré c’est bon!
– Habib, ton frère t’a cherché pendant des mois et des mois.
HABIB: Oui pour m’estorquer de l’argent
– Quest ce que tu racontes ? Ton frère ne te cherchait pas pour de l’argent
HABIB: Et pourquoi alors, il me cherchait ? Pour me faire des câlins ? Tu sais très bien comment ils m’ont traité lorsqu’ils avaient leur argent et ça je m’étais promis de ne jamais leur pardonner. Pourquoi à mon tour, ils doivent me chercher.
– Largent pour toi dépasse les excuses de ton frere ? Une vie ? Tu es sérieux ? Chaque fois qu’on a essayé d’en parler tu as fuit ! Pourquoi aujourd’hui tu restes ?
HABIB: Maman…
– Habib laisse moi te dire que ton frere ou alors tes frères ont toujours eu de l’argent pour vivre. Ton frère a chopé une maladie incurable et lorsqu’il l’a su malgré ses moyens, il a compris que la vie n’est qu’un passage, que l’argent ne soigne pas tout, l’argent n’achète pas la mort. Ton frère a compris que sur cette terre tout ce qu’on possède là, on va laisser ça.
HABIB: C’est faux ! Ceux qui laissent c’est parce qu’ils veulent laisser
– Ils veulent laisser ? Si ils ne veulent pas laisser on mettra ça où ? Dans ton petit cercueil ? Tu me fais rire! Ton frère t’a cherché pour te demander des excuses et parler avec toi pour une dernière fois, c’est à dire faire la paix avec toi mais aussi avec lui même. Car malgré tout, il était conscient du mal qu’il t’a fait. Mais tu as refusé ça, il est mort sans t’avoir parlé et le cœur serré. J’espère que tu vas réparer cela , le plus tôt possible
HABIB: Et comment ? Il est déjà mort!
– Commence par savoir où il est enterré.
 On discutait lorsque mon autre grand frère entra et c’est lui qui précipita mon départ. Je me suis levé et je suis sorti.
 J’ai démarré ma voiture et je pris la direction de la maison…
 Arrivé à un niveau sur mon chemin,puisqu’il y’avait de l’embouteillage, je suis donc stationné. Après avoir entendu une voix à l’intérieur à l’intérieur , je reconnu l’endroit où je venais souvent accompagner le vieil homme qui m’avait tout donné. Sauf que ce qui m’avait intrigué ce n’était pas le lieu qui n’était d’autre que l’église mais plutôt les paroles qui en sortaient.
 « La mort reste le chemin de tout le monde. Que tu sois riche, pauvre, belle, moche, laid, beau, handicapé, bien portant, en santé aujourd’hui, malade demain, tout le monde goûtera la mort. Et croyez moi, peu importe ce que vous avez dans cette vie, vous n’emporterez rien avec vous! Je dis bien rien … »
A SUIVRE….

Episode 19

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 19

J’aurai parié que ces paroles s’adressaient à moi. Mais ce qui m’avait encore le plus intrigué et attiré mon attention c’est le fait que de dos, je vis quelqu’un qui ressemblait vachement, traits pour traits à monsieur… Et là je me suis rappelé qu’il aimait beaucoup venir à l’église.
 Je ne m’étais jamais demandé pourquoi car je n’y étais jamais entré mais cette fois, j’étais curieux et je voulais savoir ce qui s’y cachait dans une telle maison qui rassemblait autant de monde.
 Je suis alors descendu de la voiture et je suis allé entrer. Tout timide au départ, je cherchai une place au fond en demandant à un jeune de reculer.
 Je te dis mes oreilles et mes yeux devant ou le prêtre était entrain de parler et je cosntatai qu’il se trouvait un cercueil et une photo devant le cerceuil.
 C’était une jeune fille qui était décédé…
– Que tu sois qui , que tu sois quoi , voici où tout le monde entrera pour reposer à jamais
 En montrant le cercueil.
– N’enviez pas ! Soyez bons! Soyez des personnes remarquables de par votre bien. Lorsque vous serez morts , il faudrait que des gens se rappellent de vous en bien, je vous assure , ça vous ouvrira le chemin du paradis. Par contre si vous êtes quelqu’un de méchant, qui parlera de vous en bien ? Personne! Ici, vous pouvez achetez ce que vous voulez pour être à l’aise, pour être celui que vous voulez mais quand vous quittez ce monde, vous n’amènerez rien de tous vos biens! Même pas le moindre radis! Tous vos biens resteront et les gens les utiliseront car tout ce que vous voyez dans ce monde n’est que vanité des vanités. Seul Jesus est éternel et c’est ce chemin que vous devez chercher en faisant du bien.
 J’en voulais savoir beaucoup plus. Oui je m’étais laissé absorber par les paroles que je trouvais vraies du prêtre. Alors meme sans savoir, je lui ai demandé…
HABIB: Monsieur êtes vous sûr que lorsqu’on meurt on ne va avec rien de tous nos biens ?
 Il me regarda, il n’était d’ailleurs pas le seul… Tout le monde s’était retourné surtout que j’étais au fond de la salle.
 Le prêtre dit.
– Même votre propre femme ne saurai être enterrée avec vous. Même si vous mourrez ensemble, chacun de vous aura son propre cercueil. Alors mon fils, dis moi, si ta propre femme ne peut pas entrer là avec toi, c’est ta voiture ou ta grosse maison qui pourront suffire là dans ce cerceuil ?
 Tandis que tout le monde attendait ma réponse, j’eus honte et je fus obligé d’arrêter de parler mais pas de me décourager.
 Le prêtre savait que je n’avais pas terminé de lui dire ce que je pensais et il avait même compris que je voulais encore savoir des choses.
 J’étais novice. Je ne connaissais pas cette route, ce chemin… Je voulais comprendre, je voulais savoir pourquoi monsieur … y venait.
 À la fin de tout cela, lorsque la famille de la défunte s’est en allée, je suis allé voir le prêtre qui d’ailleurs m’attendait , comme si il savait.
 Je lui ai demandé si je pouvais m’asseoir près de lui car j’avais tellement de questions.
– Assieds toi mon fils! Je te sens intrigué depuis aujourd’hui! J’aimerai savoir si je peux t’aider
HABIB: C’est possible monsieur.
– On dit mon père.
HABIB: D’accord mon père ! En fait, je suis intrigué par l’après mort! J’aimerai savoir beaucoup de choses.
– Parle moi, ouvre ton cœur !
HABIB: Il y’a près de deux ans, j’ai été visité par la mort, oui la mort est venu me donner rendez vous et j’ai essayé de l’éviter. Sauf que en essayant de l’éviter je suis tombé sur des gens qui m’ont d’abord arnaqué, soit disant ils peuvent éloigner la mort de moi et même la vaincre. Sachant que je ne pouvais pas l’éviter, je suis allé récemment au Bénin pour rencontrer un grand marabout qui m’a dit que même si je mourrai, j’irai avec tous mes biens
– Hahahaha! Et comment est ce que tu emporteras tes biens ?
HABIB: Il m’a dit qu’il en était capable. Que je devais les lui remettre afin qu’il vienne me les donner dans le pays des morts.
– Tu as cru en ce qu’il te disait ?
HABIB: Oui
– Et pourquoi tu es venu ici ?
HABIB: Parce que en passant tout à l’heure, j’ai compris votre parole qui allait à l’encontre de ce qu’il m’a dit et je me suis rappelé que monsieur…
– Monsieur… Vous le connaissez ?
HABIB: Oui, je dirai que c’est même mon père car c’est lui qui m’a tout donné dans ma vie
– Attends! C’est toi le petit qui le conduisait à l’époque avant sa mort ?
HABIB: Vous me connaissez ?
– À l’époque j’étais encore très jeune quand il venait ici, il parlait aussi avec l’ancien curé de l’église et si cette église est aussi ce qu’elle est c’est en majeure partie grâce à lui. Je ne saurai te dire le nombre de fois qu’il a participé à l’élévation de cette église. C’était un homme bon qui je suis sur a retrouvé le paradis. Il était généreux et personne ne pouvait rien dire de mauvais sur lui, bien qu’il n’était pas parfait… Pour revenir à ton histoire, tu te feras encore arnaqué si tu écoutes ce marabout car mon fils, tout le monde que tu vois ci est appelé à mourir. C’est le chemin de tout le monde. Que tu sois bon, gentil, méchant, mauvais, laid belle ou quoi que ce soit, lorsque ton jour sonnera, tu t’en iras tout simplement.
HABIB: Alors, il n’y a rien à faire! Je vais tout laisser
– Tout restera! Demande toi pourquoi monsieur … t’avait tout donné ! Il savait qu’il n’irait nulle part avec et voulait tout de même faire du bien avant de s’en aller. Je pense que tu devrais suivre son exemple car la clé pour le paradis et la vie éternelle, celle où on ne meurt pas reste les bonnes actions et la foi au créateur. Alors mon cher fils, marque ton passage sur cette terre de manière positive, je crois que tu as encore assez de temps! Fais du bien et fais ce qui est bien…
A SUIVRE….

Episode 20

Quand_La_Mort_Frappe_A_Ta_Porte ep 20

J’avais beaucoup causé avec ce prêtre et j’avais compris beaucoup de choses. J’avais réalisé que j’étais un ignorant de la réelle vie. Je n’avais même pas vu le temps passer car les enseignements que je recevais étaient précieux. Je me suis demandé pourquoi je n’avais pas connu ce chemin depuis.
 J’ai compris pourquoi monsieur… aimait venir ici. Mais pourquoi ne m’avait il rien dit ? Oups! Il m’en avait parlé mais j’étais trop préoccupé par l’obtention de ses biens après sa promesse.
 J’ai voulu rester éternellement avec quelque chose qu’on m’avait remit avec bon cœur. J’ai failli me faire arnaquer une énième fois mais j’avais eu de la chance.
 La mort est un chemin dont personne n’échappera. Tout le monde y passera et sans exception.
– Passe lorsque tu as besoin de parler et je te guiderai. Il se fait tard et je dois me reposer.  
 Il était 22h…
Je suis retourné dans la voiture, je me suis regardé au rétroviseur et je ne voyais pas mon reflet… Le fait que je n’ai vu mon reflet  au rétroviseur m’a fait comprendre que malgré tout ce que j’avais, je n’étais rien. Je n’étais qu’une personne comme tout le monde, en quoi étais je différent de celui qui marche à pieds ? De celui qui dort sur une natte si tous, nous allions mourrir un jour.
 Toi qui évites de marcher avec des pauvres aujourd’hui, demain tu pourrais être enterré à côté d’un pauvre et ceci à jamais.
 J’ai compris qu’il ne fallait pas faire de différence. Qu’il fallait pardonner.
 Je suis allé chez ma mère, je voulais lui demander pardon et je devais lui parler.
HABIB: Maman c’est moi
– Habib ? Mais qu’est ce que tu cherches ici à cette heure ?
HABIB: Ouvre, je dois te parler !
Elle vint ouvrir et je m’effondrai dans ses bras puis je me mis à pleurer. Elle ne comprenait pas pourquoi je lui demandais pardon. Elle a refermé la porte et m’a fait asseoir… Elle m’a demandé ce qui n’allait pas.
 J’ai eu honte de lui raconter mais après je lui ai dit que je voulais savoir où mon grand frère était enterré. Elle m’a demandé d’attendre le matin, chose que j’ai faite.
 Le lendemain nous sommes allés et je vis la tombe de mon frère pour la première fois. Je regrettais tellement de chose que je me suis mis à lui parler.
HABIB: Je sais que tu m’écoutes alors j’aimerai te demander pardon! J’aimerai que tu saches que j’ai agis parce que j’étais fâché. Je ne cherche pas à me justifier mais je veux juste que tu me pardonnes. Peut-être on se reverra un jour et j’aimerai que tu me serres dans tes bras.
 Maman était inconsolable et avec raison car j’aurai dû faire cela depuis mais mon orgueil avait été au dessus.
Après cela, j’ai cherché mon autre grand frère et avec lui j’ai fait la paix. Je ne leur ai pas dit que mon temps était compté mais comme le prêtre m’avait dit, je voulais juste laisser du bonheur autour de moi et aussi marquer mon passage.
 Il n’est jamais trop tard.
Après la réconciliation avec ma famille, je me suis dit que je n’avais pas terminé mes bons actes… Je n’en avais jamais fait mais je me souvenais de ceux de monsieur…
 J’ai commencé à profiter de la vie dans un premier temps et j’ai commencé à aider des gens sans rien demander en retour.
 Mais moi, j’ai voulu faire mieux que monsieur … et je savais qu’il serait fièr de moi si je le faisais, alors j’ai construit des camps où j’ai abrité plus de la moitié des SDF de la ville. Je l’ai fait dans deux villes.
 Il me restait quelques mois à vivre mais j’ai demandé à Dieu dans mes prières car j’avais appris à prier, de me permettre de voir ces œuvres et de voir les gens heureux.
 En cinq mois, tout fut prêt et les gens s’étaient installés. C’était gratuit et personne ne payait rien.
 Chaque semaine ils avaient une ration vivrière que j’apportais moi même.
 J’aidais dans des hôpitaux… J’aidais tout ceux là que je voyais en difficulté.
 Un jour en rentrant des camps, tout épuisé, pendant que j’étais concentré au volant, je sentis une main se poser sur ma cuisse, pourtant tout seul j’étais dans la voiture.
 Lorsque j’ai regardé près de moi, il était là, monsieur … était avec moi. Je l’avais vu. Il m’a souri ensuite il m’a dit.
– Je suis fier de ce que tu fais pour ces gens! Je pensais que tu ne comprendrais jamais c’est pourquoi je n’étais pas venu te voir depuis! Mais là, je suis très fier de toi.
 Ça m’avait paru comme un songe mais ce n’en était pas un… Il avait bel et bien été là avec moi.
J’ai aussi compris que mon successeur on ne le choisit pas de nous même, c’est le cœur. J’avais compris le choix de monsieur… , il ne m’avait pas choisi mais son cœur si.
 Parmi les SDF, il y’avait un garçon qui m’aidait chaque fois à décharger les voitures quand j’arrivais au camp. J’aimais le voir et les jours où je ne le trouvais pas, je demandais après lui, parfois je l’attendais même avant de rentrer.
 C’est une nuit que j’eus ce flash où je compris que c’était lui qui devait être le successeur.
 Il avait 21 ans, j’ai commencé à l’emmener partout où j’allais et je lui parlais comme monsieur… me parlait. A lui j’avais ajouté quelque chose de plus…
 Je lui ai montré le chemin de Dieu afin qu’il ne soit point ignorant et qu’il n’essaye point d’entrer dans les mêmes pièges que moi.
 Il était très intelligent et vaillant comme moi à son âge… Le futur homme le plus riche de ce pays était devant moi, un garçon qui n’avait point à dormir auparavant…
« À la veille de sa mort, Habib alla prier toute la journée… Il passa sa journée à l’église et parfois on l’entendait rire mais personne ne savait avec qui il riait, il rentra chez lui dans la nuit et comme son mentor, il alla se coucher et il ne se réveillera plus jamais.
 Habib ne cessait de donner des conseils à chaque fois qu’il en avait l’occasion à tout le monde. Il avait cet esprit rassembleur et il savait l’exploiter.
Habib malgré tout avait compris que ces choses que nous possédons ici sur terre, nous les laisserons tôt ou tard, alors autant mieux se contenter de vivre une belle vie mais surtout de marquer son passage de la plus belle des manières afin qu’on soit marqué positivement par les personnes de notre ère »
#FIN

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